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Le combat oppose la loi naturelle, d’essence divine, à une loi in-humaine, d’essence satanique

Communiqué d’Alain Toulza
Président de l’association Papa, Maman et Nous
Auteur de l’ouvrage Le meilleur des mondes sexuels :

"Parce qu’il met en jeu l’ordre naturel voulu par Dieu et donc l’avenir de la société, le projet de loi étendant aux couples de même sexe les dispositions propres au mariage (et, en filigrane, à l’adoption) s’inscrit d’évidence dans une perspective révolutionnaire de basculement du socle originel de la famille, cellule fondatrice de la société.
Toutes les associations, de quelque obédience politique ou religieuse qu’elles soient, sont appelées à concourir à un sursaut national dès lors qu’elles se reconnaissent dans les valeurs de dignité humaine, de vérité de l’amour et d’équilibre social que véhicule le mariage (lequel ne peut être qu’entre personnes de sexe différent), et dans l’exigence de transmission de la vie et de protection de l’enfance.
De ce fait, l’association Papa, Maman et Nous entend apporter son soutien sans réserve à la marche nationale de défense de la famille prévue le 20 janvier prochain.
Mais les croyants ne peuvent ignorer que la Création tout entière – et notamment la dualité sexuelle, seule génératrice de vie – est l’œuvre de Dieu. Prétendre se passer de Dieu pour défendre sa Création c’est donc se méprendre gravement. En fin de compte, le véritable combat est celui qui oppose la loi naturelle, d’essence divine, à une loi in-humaine, d’essence satanique.
C’est le mérite de l’Institut Civitas et des associations qui se sont jointes à lui, au premier rang desquelles je salue Renaissance catholique, d’avoir inscrit dans cette perspective le combat contre le projet de loi ignominieux, se rappelant la parole du Maître : « Sans moi, vous ne pouvez rien faire ».
La prière que l’Institut Civitas demande à tous les chrétiens de réciter dans le cadre d’une neuvaine préparatoire à sa manifestation du 18 novembre est signe que l’union « sacrée » à laquelle nombre de personnalités appellent par ailleurs, doit se vivre, pour nous, dans une communion des âmes.
C’est pourquoi j’invite tous les chrétiens à placer sous ce signe leur contribution à l’action nationale en cours et donc à manifester massivement, le 18 novembre prochain. Ce sera le seul lieu et le seul moment où sera évoquée une dimension cruciale étrangement absente de la plupart des discours de résistance, celle de la nature et de la finalité anti-théiste du projet de loi en cause. Les témoins du Christ peuvent-ils s’en moquer ?"

Padamalgame, padamalgame !

Lu dans L'Homme nouveau :

"Les Gaulois avaient, paraît-il, très peur que le ciel leur tombe
sur la tête. Les millénaristes craignaient la fin du monde. Nous, les
cathos bourgeois, les Christo-mondains, ce que nous redoutons plus que
tout, notre tétanie, notre angoisse systémique et récurrente, c'est
l'amalgame !
Cette crainte absolue d'être mis dans le même sac que les
brutes, les violents, les épais, les imbéciles, les dogmatiques et les
obtus intégroïdes et fascisants. Nous aimerions tellement « bien
passer Â», être aimés, reconnus comme fins, intelligents, sympas et cools
par le monde médiatique, que nous sommes prêts à toutes les
circonvolutions. Et nous voilà encore bien plus préoccupés à nous
distinguer, nous démarquer, à montrer du doigt et condamner nos plus
proches alliés sur d'insignifiantes différences, qu'à assumer notre
propre position
. Mais quelle chimère ! Si le catho était
média-compatible, Jésus aurait fini comme directeur d'une agence de
média-training et non pas accroché à une croix entre deux délinquants
minables au point de se faire prendre. Si les cathos étaient
média-compatibles, alors les premiers chrétiens, doux comme des agneaux,
n'auraient pas été condamnés comme « bouffeurs d'enfants Â» et
incendiaires de Rome. Si les cathos étaient média-compatibles, alors Pie
XII, juste parmi les nations, ne serait pas aujourd'hui traité de
collabo pro-nazi. Ce que nous avons à dire dérange le monde et le monde
n'aime pas être dérangé. Alors ne perdons plus notre énergie à nous
justifier, à démontrer que nous ne sommes pas ceux qu'ils disent que
nous sommes
… Imaginez-vous le Christ à son procès tortiller et commencer
à répondre : « Mais non, ce n'est pas ce que j'ai voulu dire Â» ?

Allez zou ! Laissons tout ça, il y a une civilisation à ressusciter."

Des tombes de prêtres profanées

à La Réunion.

Un proche de Jospin contre la dénaturation du mariage

Pierre-Louis Rémy, haut fonctionnaire, président du Centre français
de protection
de l'enfance, ancien délégué interministériel à la famille sous le gouvernement Jospin, écrit dans Le Monde :

"La question du mariage homosexuel, et celle de l'adoption, touchent à nos repères fondamentaux. C'est pourquoi chacun doit s'exprimer. Je le fais, nourri de mon histoire et de mes convictions personnelles, celle d'un père de famille dont deux enfants adoptés ; celle aussi du délégué interministériel à la famille, sous l'autorité de Martine Aubry, sous le gouvernement Jospin, chargé d'animer et de coordonner l'action des pouvoirs publics en matière de politique de la famille.
[…]

Considérons-nous qu'un couple homosexuel et un couple hétérosexuel sont identiques. Comme, je crois, la plupart de nos concitoyens, je pense que non.
quels que soient les débats sur l'identité sexuelle, il y a une évidence : notre espèce, l'humanité se reproduit, dure, existe par l'union hétérosexuelle. L'enfant ne naît pas seulement de la rencontre d'un spermatozoïde et d'un ovule, mais de la relation, et il faut le souhaiter pour lui, de la relation d'amour, entre un homme et une femme. […]
Je suis certain que l'immense majorité de nos concitoyens récuserait une société où des usines à enfants fourniraient le produit désiré à des couples désireux de mettre en oeuvre "un droit à l'enfant".
Gardons-nous de toucher, même subrepticement, même implicitement à des repères fondamentaux, au nom de je ne sais quelle modernité, ou parce que "d'autres pays l'ont déjà fait".[…]

Bien sûr on peut aimer un enfant qu'on n'a pas fabriqué. J'en porte témoignage dans mon histoire personnelle. Mais pour cette raison, je sais aussi la quête des enfants adoptés sur leur origine : "qui m'a engendré" ; "d'où je viens" ?
Faut-il, pour répondre au désir d'enfants de couples homosexuels, leur ouvrir le droit à l'adoption plénière, en gommant la référence au père et à la mère, comme semble le faire l'avant-projet de loi et ainsi prendre le risque de bouleverser les repères de la filiation.
Et ceci pour des effets concrets en matière d'accueil d'enfants extrêmement modestes. Accepter une filiation par deux parents de même sexe pourrait bien, en outre, ouvrir, un jour ou l'autre, la porte à ce qui est refusé aujourd'hui, la procréation médicalement assistée pour les femmes, et le recours à des mères porteuses pour les hommes, puisqu'aura été consacrée une forme de "droit à l'enfant" et qu'aura disparu le repère de la filiation par un père et une mère. […]"

Pour les homosexualistes, il ne faut pas discuter et passer en force

Olivier Picard, éditorialiste au Nouvel Observateur, se plaint de la lenteur de la gauche sur la dénaturation du mariage et craint que cela ne soit désormais trop tard :

"C'est déjà trop tard ! Dans son agenda
des priorités, François Hollande aurait dû fixer bien plus tôt l'examen
en conseil des ministres puis au parlement du projet de loi sur le
mariage pour tous. Il n'a pas osé foncer, ou pas voulu, laissant à
l'adversaire le temps d'organiser ses défenses.

Le voilà maintenant face à la coalition
des conservatismes qui l'oblige déjà à tempérer son offensive
réformatrice. Même dans ses propres troupes, on temporise
… Les trois
mois de polémique nationale avant que le texte, présenté mercredi,
arrive enfin devant les députés s'annoncent interminables. Un délai qui
va laisser les passions se déchaîner, usant peu à peu ce qui restait
d'audace à l'exécutif.

[…] Elle aurait dû être mise en chantier dès
la fin juin par le conseil des ministres, inscrite le plus rapidement
possible à l'ordre du jour de l'Assemblée nationale, et réglée au début
de l'automne, au plus tard. […]

C'est un peu douloureux à écrire pour le
démocrate absolu que je suis mais c'est une vérité: la recherche de la
majorité d'opinion la plus large sur des questions de société aussi
passionnelles que le mariage ou le droit de vote des immigrés est vaine,
et le débat inutile, sinon contre-productif
."

Voilà un paragraphe qui en dit long sur l'état d'esprit des militants homosexualistes ! Soyons nombreux dans les rues le week-end prochain

“L’univers n’est pas le chaos ou le résultat du chaos”

Le pape a reçu le 8 novembre, en audience, les participants à l’assemblée
plénière de l’Académie pontificale des sciences qui s’est tenue du 5 au 7
novembre au Vatican, sur le thème : Â« Complexité et analogie dans les
sciences : aspects théoriques, méthodologiques et épistémologiques
 
». Extraits de son discours :

A"[…] Une telle approche interdisciplinaire de la complexité montre
également que les sciences ne sont pas des mondes intellectuels
déconnectés les uns des autres et de la réalité, mais plutôt qu'ils sont
reliés entre eux et dirigés vers l'étude de la nature comme une réalité
unifiée, intelligible et harmonieuse dans son incontestable complexité
.
Une telle vision a des points de contact fructueux avec celle que la
philosophie et la théologie chrétiennes ont de l’univers, avec la notion
d'être par participation selon laquelle chaque créature, dotée de sa
perfection propre, partage également un caractère spécifique et ce, dans
un cosmos ordonné qui tire son origine de la Parole créatrice de Dieu
.
C'est précisément cette organisation intrinsèque "logique" et
"analogique" de la nature qui encourage la recherche scientifique et
fait découvrir à l'esprit humain la coparticipation horizontale entre
les êtres et la participation transcendantale par l'Etre Premier.

L'univers n'est pas le chaos ou le résultat du chaos, au contraire,
il apparaît de plus en plus clairement comme une complexité ordonnée qui
nous permet, grâce à l'analyse comparative et à l'analogie, de nous
élever de la spécialisation vers un point de vue plus universel et
vice-versa. Alors que les premiers instants de l'univers et de la vie
échappent encore à l'observation scientifique, la science est néanmoins
amenée à réfléchir sur un vaste ensemble de processus qui révèlent un
ordre de constantes et de correspondances évidentes et qui servent comme
composants essentiels d’une création permanente.

C'est dans ce contexte élargi que je tiens à souligner combien
l'utilisation de l'analogie s’est montrée féconde pour la philosophie et
la théologie, non seulement comme outil d'analyse horizontale des
réalités de la nature, mais aussi comme un stimulant pour une pensée
créative sur un plan transcendantal plus élevé
. C’est précisément à
cause de la notion de création que la pensée chrétienne a utilisé
l'analogie non seulement pour l'étude des réalités terrestres, mais
aussi comme un moyen de s'élever de l'ordre créé à la contemplation de
son Créateur, en tenant dûment compte du principe selon lequel la
transcendance de Dieu implique que chaque similitude avec ses créatures
suppose nécessairement une plus grande dissemblance : alors que la
structure de la créature est d'être un être par participation, celle de
Dieu est d'être un être par essence, ou Esse subsistens. […]"

Syrie : un message fort à la communauté chrétienne ?

Lu ici :

S"Un vétéran de l’opposition syrienne, Georges Sabra, ancien communiste
de confession chrétienne
, a été élu le 9 novembre président du Conseil
national syrien (CNS), principale coalition de l’opposition. Cet
instituteur de formation qui a quitté la Syrie clandestinement en début
d’année prend la succession du Kurde Abdel Basset Seyda.

L’élection
d’un chrétien est tout sauf un hasard. C’est un message fort à cette
communauté, face au régime syrien qui se pose en défenseur des chrétiens
contre l’islamisme
. Elle montre également la volonté du CNS de se poser
en coalition représentative de l’ensemble des composantes du peuple
syrien. […]

Agé
de 65 ans, Georges Sabra, est un opposant de longue date du régime de
Hafez Al-Assad puis de son fils Bachar qui lui a succédé en 2000. Né
dans les environs de Damas, il a d’abord obtenu un diplôme d’instituteur
puis une licence en géographie avant de se rendre aux États-Unis où il a
décroché un diplôme en éducation de l’université d’Indiana en 1978. Dès
1970, il a adhéré au Parti communiste syrien
et a notamment vécu dans
la clandestinité pendant trois ans lors de la terrible répression des
années 1980. Arrêté en 1987, il a été condamné à huit ans de prison. À
sa libération, il continue de militer pour le Parti du peuple
démocratique syrien qui a succédé au parti communiste en 2005.
"

Yves Daoudal écrit :

"Cette nomination vise sans nul doute à renouveler la sympathie des occidentaux pour le CNS, qui s’est singulièrement refroidie ces derniers temps, et en même temps et surtout à masquer la montée en force des islamistes, désormais majoritaires au sein même du CNS, comme le dénonce Adib al Chichakli, l’un de ses fondateurs, qui vient de claquer la porte."

La radio et la télévision, instruments de la nouvelle évangélisation

Le cardinal secrétaire d’Etat, Mgr Bertone, a accueilli hier le 7
novembre 5000 pèlerins venus de toute la Pologne
confier à la prière de l’Eglise l’avenir de Radio Maria dans leur pays. Extrait de son intervention :

"Dans le monde contemporain, la radio et la télévision sont devenues
des moyens non seulement d’informations, mais de plus en plus de
communication et de formation
. En tant que tels, ce sont des instruments
importants de la nouvelle évangélisation
, c’est-à-dire de la
proclamation du Christ, de manière adéquate, à la culture, aux exigences
et aux sensibilités des hommes d’aujourd’hui. Afin qu’ils puissent
effectivement remplir cette mission, il faut que toutes les personnes
impliquées, les dirigeants, les rédacteurs et les auditeurs eux-mêmes,
soient inspirés par l’Esprit-Saint, de fidèles disciples du Christ,
prêts à témoigner de lui avec amour devant tous, frères dans la foi
comme ceux qui ne partagent pas les mêmes convictions."

Unité indissoluble de la foi et de la charité

Extrait des paroles de Benoît XVI hier lors de l'angélus, à propos de la foi :

B"Elle apparaît comme l’attitude intérieure de celui qui fonde sa vie
sur Dieu, sur sa parole, et qui se confie entièrement à lui. La
condition de veuve, dans l’antiquité, constituait en soi une situation
de grande nécessité. C’est pour cela que, dans la Bible, les veuves et
les orphelins sont des personnes dont Dieu prend soin de manière
particulière : ils ont perdu tout soutien terrestre, mais Dieu demeure
leur époux, leur père. Pourtant l’Ecriture dit que la condition
objective de nécessité, dans ce cas-ci le fait d’être veuve, n’est pas
suffisant : Dieu demande toujours notre libre adhésion de foi qui
s’exprime dans notre amour pour lui et pour notre prochain.

Personne n’est trop pauvre pour pouvoir donner quelque chose. Et en
effet, nos deux veuves d’aujourd’hui montrent leur foi en accomplissant
un acte de charité : l’une envers le prophète et l’autre en faisant
l’aumône. Elles attestent ainsi de l’unité indissoluble de la foi et de
la charité, comme celle qui existe entre l’amour de Dieu et l’amour du
prochain
, comme nous le rappelait l’évangile de dimanche dernier.

Le pape Léon le Grand, dont nous avons célébré la mémoire hier,
affirmait ceci : « Sur la balance de la justice divine, on ne pèse pas
la quantité des dons mais le poids des cœurs. La veuve de l’Evangile
déposa dans le trésor du Temple deux piécettes et surpassa les dons de
tous les riches. Aucun geste de bonté n’est privé de signification
devant Dieu, aucune œuvre de miséricorde ne reste sans fruit
 Â» (Sermo de jejunio dec. mens., 90, 3).

La Vierge Marie est l’exemple parfait de celle qui s’offre tout
entière en se confiant à Dieu ; c’est avec cette foi qu’elle a dit à
l’ange son « Me voici Â» et qu’elle a accueilli la volonté du Seigneur.
Que Marie aide aussi chacun de nous, en cette Année de la foi, à
renforcer sa confiance en Dieu et dans sa parole.

Les évêques américains se donnent les moyens de défendre la liberté religieuse

Ce qui se déroule aux Etats-Unis est intéressant à plus d'un titre. On y constate notamment que ce qui s'y déroule arrive quelques temps après chez nous. Ainsi en est-il de l'attaque contre la liberté religieuse de l'Eglise catholique :

"Les attaques du gouvernement Obama
contre la liberté religieuse aux États-Unis et, notamment, contre la
liberté religieuse de l’Église Catholique, ont eu un effet contraire à
celui qui était escompté par ses maladroits mais décidés initiateurs :
souder l’Église catholique, fédérer autour d’elle d’autres grands
courants religieux, et provoquer chez la première une réaction de
légitime défense qui a pris de nombreux aspects
. Cette vive réaction a
eu des effets électoraux. La victoire ric-rac d’Obama
n’empêche que le locataire de la Maison Blanche a perdu au moins 4
points dans l’électorat catholique par rapport à 2008. C’est une
tendance encourageante même si encore 1 catholique – ou prétendu tel –
sur 2 a fait confiance à Obama qui se révèle être le
pire adversaire que l’Église catholique doive affronter depuis
longtemps. Tendance encourageante certes mais qui doit être confirmée.
La tâche est énorme. L’Église doit se doter des outils adéquats. Voici
donc une nouvelle initiative de la Conférence épiscopale américaine : le
site FirstAmericanFreedom
tout récemment ouvert. Il contient d’intéressantes ressources pour
apprendre, prier et agir pour la défense de la liberté religieuse, et
tous les petits outils des réseaux sociaux qui vont avec ce type de site
moderne : Twitter, Facebook… L’affrontement
entre le gouvernement et l’Église catholique déjà commencé va
inévitablement s’intensifier. La bataille va être rude. Pour toute
bataille il faut des armes. En voilà encore une…"

Cet affrontement entre le gouvernement et l'Eglise se pointe en ce moment en France, avec le projet de loi dénaturant le mariage. Certes, l'Eglise clame qu'il ne s'agit pas de défendre un pré-carré confessionnel. Mais nous avons vu samedi que la prochaine revendication du lobby gay (que rien ne satisfait jamais) sera d'exiger des parodies de mariages à l'église. Et là la liberté religieuse sera vraiment menacée avec les armes de la lutte contre les discriminations et l'homophobie.

Recours du Planning Familial contre les objecteurs de conscience italiens

Lu sur le blog de Jeanne Smits :

I"Le comité européen pour les droits sociaux du Conseil de l'Europe vient
de déclarer recevable le recours contre l'Italie de l'ONG International Planned Parenthood Federation European Network (Réseau
eureopéen de la Fédération internationale du Planning familial) qui se
plaint du taux d'objecteurs de conscience en Italie, où de nombreux
médecins refusent de pratiquer des avortements
. Le Planning affirme que
cette situation rend porte atteinte au « droit » à l'avortement affirmé
par la « loi 194 ».

[…] La loi 194 est attaquée sur la base du viol de la Charte qui serait
constitué par la teneur de son article 9 : celui-ci affirme en effet un
droit à l'objection de conscience sans réguler celui-ci
, et sans
indiquer de mesures concrètes exigibles auprès des hôpitaux et des
régions pour assurer la présence « adéquate » de « personnels non
objecteurs dans toutes les structures sanitaires publiques », de manière
à garantir l'accès à l'avortement dans le cadre légal.
Le taux d'objection de conscience est passé d'une moyenne de 58,7 % en
2005 à une moyenne de 70 %
six ans plus tard, et dans le sud la
proportion de gynécologues objecteurs avoisine les 80 à 85 %.
Le Comité européen a ainsi permis au Planning de passer un premier
obstacle pour faire aboutir son recours ; il a rejeté la demande du
gouvernement italien de le déclarer irrecevable. Le gouvernement ne
faisait pourtant qu'observer qu'il ne lui appartient pas de limiter le
nombre de médecins et de professionnels de la santé qui font valoir leur
droit à l'objection de conscience. Le Comité n'a rien voulu savoir,
affirmant que l'affaire est « grave » au point de la placer devant
d'autres recours introduits plus tôt et de limiter le délai accordé à
chaque partie pour présenter son point de vue
. Le gouvernement devra
présenter le sien d'ici au 6 décembre, la IPPF aura jusqu'au 17 janvier
pour répondre.
Comme on le sait l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe a
reconnu, le 7 octobre 2010, le droit à l'objection de conscience par
rapport à l'avortement, mais en même temps il en a précisé la mise en
Å“uvre
et c'est là-dessus que s'appuie le Planning familial pour exiger
des aménagements. […]"

La dénaturation du mariage nous concerne tous

Ainsi que le déclare l'abbé Eric Iborra, vicaire de la paroisse St-Eugène Ste-Cécile à Paris, dans son sermon d'hier :

I"Et d'abord répondons à ces quelques questions que vous vous êtes
peut-être déjà posées. En quoi le mariage pour tous me concerne-t-il,
moi qui suis déjà marié normalement ou célibataire et décidé à le rester
? En quoi l'extension du mariage aux personnes de même sexe
constitue-t-elle une menace pour cette institution ? Le refus de cette
évolution ne serait-il pas, de ma part, un manque de compassion, voire
un déni de justice pour des gens qui s'aiment ?

Eh bien oui : premièrement, l'extension du mariage aux personnes de même
sexe nous concerne tous parce que, deuxièmement, elle aboutit à ruiner
l'institution du mariage
. Et enfin, troisièmement, ce n'est pas parce
que des gens s'aiment qu'ils ont automatiquement le droit de se marier
,
comme l'a pertinemment relevé le cardinal Barbarin il y a quelques
semaines. […]

Le corollaire de l'extension du mariage aux personnes de même sexe,
c'est la possibilité d'adopter des enfants. Et l'on nous dit que ces
personnes sont tout à fait capables d'aimer ces enfants. Certes. Mais
pas d'un amour structurant, c'est-à-dire d'un amour qui les situe,
comme
on vient de le voir, dans une histoire et aussi dans une existence
sexuée, c'est-à-dire comme garçon ou comme fille. Substituer la
parentalité à la parenté, c'est réduire le rôle des « parents » tout au
plus à celui d'éducateurs, à nier l'ancrage dans une histoire et dans un
sexe.

Je parlais au début de décrypter les tenants et les aboutissants du
projet gouvernemental. Nous y voici justement. L'expression du mariage
aux personnes de même sexe est avant tout une machine de guerre pour
détruire l'institution naturelle du mariage
. Pourquoi en effet vouloir à
ce point cette extension ? Rien n'empêche aujourd'hui, par exemple avec
le Pacs, de mener une vie commune avec qui on veut en jouissant d'à peu
près tous les avantages juridiques liés au mariage. Pourquoi alors
vouloir ruiner la définition du mariage ? Regardez bien : c'est là que
l'Ennemi de la nature humaine, le Démon, s'avance, masqué sous les bons
sentiments. […]

Enfin, allons plus loin : nier la pertinence de la différence sexuelle,
c'est vouloir nier la finitude inhérente à l'être humain, en tant que
créature
. Platon l'avait fort bien vu lui qui faisait dire à Aristophane
dans le Banquet que les humains étaient à l'origine doubles et que,
dotés de deux têtes, quatre bras et quatre jambes, ils menaçaient
d'escalader l'Olympe comme autrefois les titans. Ils furent donc
foudroyés et devinrent ce qu'ils sont maintenant. Autrement dit, la
sexualité est aussi une marque de finitude : elle nous rappelle que nous
ne sommes pas tout-puissants, que nous avons besoin de l'autre, et de
l'autre sexué, pour exprimer l'intégralité de notre humanité
.
L'expression du mariage aux personnes de même sexe est donc un attentat
contre le Créateur
: en niant notre être de créature ; en outre c'est
une imitation de celui qui veut être unique comme Dieu en oubliant la
différence
, c'est-à-dire en n'étant pas autodifférencié : le démon, qui
se condamne de lui-même à une éternelle solitude dans son solipsisme
stérile."

Mariage : le débat à 1 contre 3

Lu sur Nouvelles de France :

"[…] Le 8 novembre 2012, LCP a organisé un débat avec Christine Boutin, Présidente du Parti chrétien démocrate, pour défendre le mariage, Noël Mamère, député Europe écologie – Les Verts de Gironde, Stéphane Corbin, porte-parole de la Fédération LGBT et Anne Soupa, co-présidente
du Comité de la Jupe pour préconiser sa redéfinition (même si la
dernière est plus mitigée). Soit un « débat Â» à 3 (dont 2 se prétendant
catholiques alors qu’ils ne cessent de s’en prendre aux évêques) contre
1. […] Face à eux, Christine Boutin peine à s’imposer, même si ses
arguments sont frappés du coin du bon sens…

À la fin de l’émission, Arnaud Ardoin insiste lourdement pour
rappeler que l’enquête en ligne donnant 79% d’opposition à l’adoption
par les homosexuels n’est pas un sondage
(pas de panel représentatif,
etc.), ce qu’il ne prend jamais la peine de faire lorsque les résultats
sont plus politiquement corrects."

Voilà comment se passe un "débat". Et quand les partisans de la dénaturation du mariage n'ont plus d'argument à opposer, ils font comme Bruno Roger-Petit, ils traitent leur adversaire d'homophobe, fût-il Lionel Jospin.

Mariage : Jean-François Copé appelle l’UMP à manifester le 17 novembre

CJean-François Copé, secrétaire général et candidat à la présidence de l'UMP, a invité les militants et sympathisants de son parti à participer à la manifestation de samedi 17 novembre contre l'ouverture aux homosexuels du mariage et de l'adoption.

Interrogé sur sa participation à cette manifestation qui tombe la veille du vote pour la présidence de l'UMP, M. Copé a fait valoir des "raisons pratiques", à savoir "4 meetings dans la journée", pour expliquer les difficultés qu'il aurait à y être physiquement.

"Mais je serai libre à partir du 19 (novembre). Que les choses soient claires, c'est pour moi un texte qui porte atteinte à la cohésion de la société française".

"Je dis à celles et ceux de nos militants et de nos sympathisants qui sont choqués, comme je le suis moi-même, par cette initiative imposée d'en haut qui va remettre en cause tout le Code de la famille sans concertation avec qui que ce soit, qu'il faut marquer son inquiétude et son mécontentement".

Les objectifs du colloque pour la vie à Biarritz

Depuis quelques semaines, Le Salon Beige fait la publicité (encart à gauche) du colloque international pour la vie qui aura lieu les 30 novembre et 1er décembre prochains à Biarritz, à l'initiative de l’évêque de Bayonne Mgr Marc Aillet. Ce dernier explique dans L'Homme Nouveau :

C"Un an après mon arrivée
j’ai fondé à Bayonne l’Académie
diocésaine pour la vie. Cette
idée est une réponse à l’invitation
du pape Jean-Paul II
dans son encyclique Evangelium
vitæ
, pour former les
consciences, interpeller les élus,
les responsables de la société
civile, des corporations juridiques
et médicales davantage
touchées par la question de la
vie
. […]
L’initiative diocésaine de réunir un colloque international
qui est la nôtre aujourd’hui, est
sans doute un peu singulière,
mais il y a d’autres manifestations
d’envergure : le colloque
de bioéthique qui a lieu chaque
année à Paray-le-Monial au
mois de novembre ou encore
la Marche pour la vie au mois
de janvier (à laquelle je serai
présent cette année comme l’an
passé
) qui recueillent beaucoup
d’adhésion y compris parmi les
évêques.

Cette année, nous
avons eu l’idée de mettre en place
un colloque international,
de manière à élargir le débat
au-delà des limites de l’hexagone
et aller voir, notamment
aux États-Unis et en Espagne,
les actions menées pour déployer
cette stratégie au service
de la vie. […] L’idée est, d’une
part, de désenclaver
notre point de vue français
sur les actions pour
la vie, en s’ouvrant à
d’autres horizons qui
ont aussi fait leurs
preuves, comme chez les
Américains.
Ce colloque souhaite permettre aux associations
de laïcs en France
(Alliance Vita, Fondation
Lejeune, collectif
En marche pour
la vie) et à l’étranger
(Live Action, Pro-Life and
Adoption, Fundación
Madrina…) ainsi qu’aux
évêques (il y aura au
moins un évêque de
chaque pays représenté
présent à ce colloque)
d’attester de l’investissement des laïcs et
des clercs dans la défense de
la vie
. D’autre part, le but est,
par les expertises et témoignages
de spécialistes en ce
domaine, et si l’on arrive à passer
la rampe des médias, d’attirer
l’attention de l’opinion
publique
. Enfin, politiquement,
nous avons en face de nous des
gens très déterminés, qui ne
sont pas prêts à entrer dans une
démarche de dialogue. Même
si nous n’avons pas l’espoir de
toucher la classe politique, il
reste néanmoins très important
de débattre avec les politiques
et les parlementaires
. […]"

15 décembre : conférence sur le mariage à Angers

A

Louis-Edouard Cestac, un prêtre au secours des orphelines et des prostituées

CYves Chiron a écrit la biographie d'un prêtre, l'abbé
Louis-Edouard Cestac (mort en 1868), qui, scandalisé par la misère des enfants, jeunes
filles mendiantes ou prostituées, a initié une oeuvre d'accueil
en s'ingéniant à développer une pédagogie et des formations adaptées. Il
permettra ainsi à des centaines de jeunes filles de se reconstruire et
préparer leur avenir, les arrachant définitivement à leur condition de
malheur.

L'ouvrage, préfacé par Mgr Marc Aillet, raconte la vie de ce prêtre, qui fréquenta Napoléon III, dans un contexte de révolution industrielle et de création d'ordres religieux. Le procès de béatification de l'abbé Louis-Edouard Cestac est en cours. A sa mort, il a laissé une congrégation de plus de 900 Servantes de Marie et quelques 150 maisons (écoles, orphelinats, etc.).

"L'abbé Cestac admirait en Napoléon III l'homme d'ordre, l'homme d'Etat qui n'était pas hostile à l'Eglise et aussi l'homme politique qui, bien avant d'accéder au pouvoir, s'était préoccupé de la question sociale. […] Lors de ce premier séjour [le 17 août 1854] les deux souverains visitèrent aussi, pour la première fois, Notre-Dame du Refuge. […] Les souverains ont aussi visité la chapelle et y ont prié assez longtemps, "l'Impératrice surtout, écrira l'abbé Cestac, avec une expression de piété qui a ému tous les coeurs". […] Avec beaucoup de hardiesse […] l'abbé Cestac suggérait que l'Impératrice, dans la chapelle des Bernardines, avait prié pour obtenir la naissance, tant attendue, d'un héritier. […] La naissance attendue et espérée […] [eut lieu] le 16 mars 1856. Napoléon Eugène Louis Jean Joseph fut le seul enfant de Napoléon III."

Mariage : les repères de Mgr Armand Maillard

Mgr Armand Maillard, archevêque de Bourges, publie sa note sur le mariage. Extraits :

M"Repères à mettre en valeur de la position de l'Eglise catholique.

1/ "Homme et Femme il les créa" (Genève 1, 27). Seule la relation d'amour entre un homme et une femme peut donner naissance à une nouvelle vie. L'altérité sexuelle ne met pas en cause l'égale dignité de toute personne humaine, quelle que soit son identité sexuelle. Dans le mariage religieux, l'homme et la femme s'engagent librement, Dieu lui-même s'engage. C'est un soutien.

2/ En même temps, l'Eglise accorde aussi de la valeur à d'autres relations d'amour et d'amitié. Il y a là une fécondité sociale importante selon l'évangile et l'enseignement du Christ.

3/ La société civile jusqu'à présent reconnaît et protège le libre engagement de l'homme et de la femme dans le mariage. C'est une garantie que donne le droit.

4/ Le refus de l'homophobie.
Dans l'histoire et dans la société, les personnes homosexuelles ont souvent été rejetées et condamnées. L'Eglise appelle les catholiques à une attitude de respect, d'écoute et d'accueil de la personne homosexuelle. Il n'est pas toujours facile d'assumer son homosexualité dans un milieu professionnel ou dans son entourage familial.
La proportion des personnes homosexuelles dans notre société n'est pas connue avec exactitude ; on peut reconnaître chez elles une demande de reconnaissance, et une volonté de gommer les différences. On ne peut nier l'importance de l'altérité sexuelle : l'impossibilité de procréer naturellement n'est pas qu'un détail. La reconnaissance de la différence sexuelle ne peut être assimilée à l'homophobie : il s'agit de vivre la différence dans l'égalité.

5/ Le PACS pour la loi française est loin d'être une alternative au mariage : c'est un contrat, le mariage est une institution ; il est conclu au tribunal ou devant le notaire ; il n'impose pas d'obligation de fidélité, pas de lien d'alliance, de protection pour d'éventuels enfants.

6/ Le mariage dans le Droit français n'est pas que la reconnaissance du sentiment amoureux, il encadre la transmission de la vie, articule le domaine personnel et patrimonial, les droits et devoirs des époux et des enfants.
La haute valeur symbolique du mariage est dans l'engagement de toute une vie "pour le meilleur et pour le pire". L'accueil des enfants fait partie de cet engagement.

7/ Les enjeux pour l'avenir :

  • La vie est un don, chacun la reçoit d'un père et d'une mère que l'on ne choisit pas.
  • Les deux sexes sont égaux et indispensables à la vie. Conjugalité et procréation sont liées : homme et femme sont indispensables à la vie.
  • Le droit des enfants à connaître ses parents est un élément très important dans l'histoire de la construction de la personnalité.
  • Le mariage favorise la stabilité conjugale et familiale, c'est un facteur d'équilibre pour les personnes et pour la société.
  • Dans le projet de mariage pour tous, la présomption de paternité ne trouve plus une place définie. C'est le bon vouloir des adultes qui prévaudrait sur l'intérêt de l'enfant. Mentir sur l'origine de la vie est grave.

8/ Conclusion.
L'Eglise apporte sa contribution dans le service de l'humanité et de la société par quelques convictions qui peuvent être partagées largement :

  • La vie est un don
  • Les deux sexes sont égaux et indispensables l'un comme l'autre à la vie ;
  • La lisibilité de la filiation est essentielle pour l'enfant.
    Notre société est invitée à chercher une solution originale qui fasse droit à la demande de reconnaissance des personnes homosexuelles sans remettre en cause les fondements anthropologiques de la société.

Comment avancer concrètement ?

  • Prendre connaissance du texte dans un dialogue en groupe ou en équipe pour instaurer le débat et se former à partir des différents arguments énoncés. Se former sérieusement pour éviter les slogans tout faits et faciles.
  • Exercer ses droits de citoyens en s'exprimant, en écrivant, en informant en particulier les responsables politiques qui nous représentent dans les instances qui décident. Communiquer.
  • Prendre ses responsabilités dans le cadre des associations qui ont en charge les intérêts de la famille.

21 novembre : dîner du Cercle Renaissance sur Jeanne d’Arc

600 ans après sa naissance, l'actualité de Jeanne d'Arc :
Grand dîner du CERCLE RENAISSANCE, le mercredi 21 novembre 2012 à 19H45
dans les salons de l'Aéroclub de France, 6, rue Galilée 75016 Paris
Communications :

  • du professeur Jean-Pierre Brancourt, président de l'Association Universelle des Amis de Jeanne d'Arc (général Weygand président d’honneur jusqu’en 1965),
  • de l'Abbé Guillaume de Tanoüarn, fondateur du Centre Saint-Paul, président de l'association"Avec Jeanne",
  • d'Anne Brassié, écrivain
  • de Pierre Maire, vice-président de l'Association Universelle des Amis de Jeanne d'Arc.

Réservations: Cercle Renaissance 138, rue de Tocqueville 75017 Paris – tél: 01 42 27 48 22 (95€ – tenue de soirée).

Mgr Delmas demande à ses diocésains d’agir pour le mariage

Mgr Delmas, évêque d'Angers, a demandé la lecture dans toutes les églises de son diocèse du message suivant :

D"Les débats actuels sur le mariage suscitent une légitime
inquiétude de la part de beaucoup de nos concitoyens. J’en suis témoin depuis
ces dernières semaines. Lors de notre dernière Assemblée des évêques à Lourdes,
nous avons, par la voix de Mgr André Vingt-trois, appelé « les chrétiens, et tous ceux qui partagent notre analyse et nos
questions, à saisir leurs élus en leur écrivant des lettres personnelles, en
les rencontrant et en leur exprimant leurs convictions Â».
Nous avons
aussi rappelé que, « comme citoyen, chacun
peut, et peut-être doit, utiliser les moyens d’expression qui sont ceux d’une
société démocratique pour faire connaître et entendre son point de vue Â».

Je vous encourage et vous invite à mettre en œuvre ces moyens
d’expression
pour approfondir et faire connaitre l’analyse et le questionnement
de l’Eglise Catholique au sujet du mariage et de la famille. Vous en imaginerez
d’autres dans le cadre paroissial ou de vos mouvements 
: échanges, prière,
etc. Ces moyens doivent en tout état de cause être respectueux de la dignité de
chaque personne et de la démocratie. Les services diocésains « Familles Â»
et « Cultures et sociétés Â» vous aideront à les discerner si besoin.

Je compte sur vous et vous dis ma prière fraternelle."

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