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Jean-Louis Borloo soutenu par Simone Veil

UOutre Chantal Jouanno, Jean-Louis Borloo affiche le soutien de Simone Veil et de Valéry Giscard d'Estaing.

Il ne manque plus que Jacques Chirac.

L'UDI videra-t-elle l'UMP de tous ses pires éléments ?

Dénaturation du mariage : le monde de l’adoption s’inquiète

Lu dans Le Monde :

"Le monde de l'adoption observe avec inquiétude les débats sur l'ouverture du mariage et de l'adoption aux homosexuels. Car tous les spécialistes sont formels : vu la disproportion entre le faible nombre d'enfants adoptables et le nombre considérable de demandes, il sera extrêmement difficile pour les couples homosexuels d'adopter conjointement des enfants, même si la loi l'autorise."

7 nouveaux saints pour l’Eglise universelle

Voici des extraits de l'homélie prononcée par Benoît XVI ce matin (qui a porté pour l'occasion le fanon papal), lors de la messe de canonisations de 7 nouveaux saints, dont un Français :

P"[…] Le Fils de l’homme est venu pour servir et donner sa vie en rançon pour une multitude (cf. Mc 10,45) Ces paroles ont constitué le programme de vie des sept
Bienheureux, que l’Église inscrit solennellement aujourd’hui au rang
glorieux des Saints. Avec un courage héroïque, ceux-ci ont dépensé leur
existence dans une totale consécration à Dieu et dans un généreux
service à leurs frères. Ce sont des fils et des filles de l’Église, qui
ont choisi la vie du service en suivant le Seigneur. La sainteté dans
l’Église a toujours sa source dans le mystère de la Rédemption, qui est
préfiguré par le prophète Isaïe dans la première lecture : le Serviteur
du Seigneur est le Juste qui « justifiera les multitudes en s’accablant
lui-même de leurs fautes 
» (Is 53, 11). Ce Serviteur est
Jésus-Christ, crucifié, ressuscité et vivant dans la gloire. La
canonisation d’aujourd’hui représente une confirmation éloquente de
cette mystérieuse réalité salvifique. La tenace profession de foi de ces
sept généreux disciples du Christ, leur conformation au Fils de l’Homme
resplendit aujourd’hui dans toute l’Église.

Jacques Berthieu, né en 1838, en France, fut très tôt passionné
de Jésus-Christ. Durant son ministère de paroisse, il eut le désir
ardent de sauver les âmes. Devenu jésuite, il voulait parcourir le monde
pour la gloire de Dieu. Pasteur infatigable dans l’île Sainte Marie
puis à Madagascar, il lutta contre l’injustice, tout en soulageant les
pauvres et les malades. Les Malgaches le considéraient comme un prêtre
venu du ciel, disant : Vous êtes notre «  père et mère ! » Il se fit
tout à tous, puisant dans la prière et dans l’amour du Cœur de Jésus la
force humaine et sacerdotale d’aller jusqu’au martyre en 1896. Il mourut
en disant : « Je préfère mourir plutôt que renoncer à ma foi ». Chers
amis, que la vie de cet évangélisateur soit un encouragement et un
modèle pour les prêtres, afin qu’ils soient des hommes de Dieu comme lui
! Que son exemple aide les nombreux chrétiens persécutés aujourd’hui à
cause de leur foi ! Puisse en cette Année de la foi, son intercession
porter des fruits pour Madagascar et le continent africain !
Que Dieu
bénisse le peuple malgache ! […]

Chers frères et sœurs ! Ces nouveaux Saints, divers par leur
origine, leur langue, leur nation et leur condition sociale, sont unis
les uns aux autres et avec l’ensemble du Peuple de Dieu dans le mystère
de salut du Christ, le Rédempteur. Avec eux, nous aussi réunis ici avec
les Pères synodaux venus de toutes les parties du monde, avec les
paroles du Psalmiste, proclamons au Seigneur que « notre secours et
bouclier, c’est lui 
», et invoquons-le : « Sur nous soit ton amour,
Seigneur, comme notre espoir est en toi
 » (Ps 32, 20 ; 22). Que
le témoignage des nouveaux Saints, de leur vie généreusement offerte
par amour du Christ, parle aujourd’hui à toute l’Église, et que leur
intercession la consolide et la soutienne dans sa mission d’annoncer
l’Évangile au monde entier."

Un homosexuel hostile à la dénaturation du mariage

Xavier Bongibault témoigne dans la Manche Libre :

"J’ai eu la chance d’avoir des parents,
un père, une mère. C’est une chose à laquelle tous les enfants ont le
droit
. Contrairement à ce qui a pu être dit ici ou là, le contrat de
mariage n’est pas un contrat d’amour ni un contrat que l’on peut ouvrir
au nom de l’égalité, c’est un contrat de construction d’une famille. Or,
une famille c’est une mère, un père et éventuellement des enfants."

Ce sont pour ces raisons que vous avez décidé de créer, en juillet dernier, l’association "Plus gay sans mariage" ?

"Nous souhaitons faire entendre la voix
des personnes homosexuelles qui sont contre l’ouverture du mariage et de
l’adoption aux personnes de même sexe
. Ce projet de loi veut modifier
en profondeur la société dans une logique qui se veut progressiste mais
qui est en fait libertaire. Et ceci sans qu’aucun débat sur cette
question n’ait lieu."

Comment a réagi la communauté homosexuelle à votre initiative ?

Des homosexuels opposés mais aussi
favorables à ce projet me disent que j’ai raison de défendre mes
convictions. Mais, j’ai, également reçu des menaces. […] Dernièrement, dans le cadre d’une
interview pour Le Figaro Magazine, nous avions rendez-vous dans un bar
du Marais avec Frigide Barjot et Laurence Tcheng, une militante
socialiste qui s’oppose, elle aussi, à ce projet. Nous avons été
contraints de quitter les lieux sous la menace d’Act up
. Pour eux, quand
on s’oppose au mariage homosexuel c’est que l’on est forcément
homophobe. […] Je les dérange car je suis homosexuel et
athée
. Ils auraient tellement aimé que je sois catholique et
hétérosexuel et ainsi pouvoir ringardiser mon combat."

Pensez-vous qu’une majorité d’homosexuels souhaite pouvoir se marier et avoir des enfants ?

"C’est le combat d’un lobby. Ce n’est
pas une revendication majoritaire au sein de la communauté homosexuelle
.
Quant aux autres, une partie est pour, l’autre est contre. Mais on
entend uniquement ceux qui sont favorables à ce projet car ils empêchent
les autres de parler avec des méthodes parfois violentes. […]"

335 enfants à naître sauvés

de l'avortement, grâce aux 40 Days for life.

Chantal Jouanno quitte l’UMP pour Jean-Louis Borloo

JChantal Jouanno, ex-ministre de Nicolas Sarkozy, va quitter l'UMP pour rejoindre l'UDI de Jean-Louis Borloo. L'actuelle sénatrice UMP de Paris a justifié son choix en prenant la parole devant plus de 3.000 personnes réunis à la Mutualité pour le lancement officiel de l'UDI (Union des démocrates et indépendants). Elle a expliqué avoir fait le choix de «consacrer sa vie à l'Ecologie» et avoir l'ambition de faire de l'UDI «le premier parti écologiste de France».

«Le choix de l'UDI est aussi pour moi un choix affectif. Le choix de rester dans un parti politique de droite qui est dans un coalition claire avec l'UMP, le choix de rejoindre un homme très créatif. C'est aussi le choix de la liberté de parole et de pensée».

Chantal Jouanno, 43 ans, élue sénatrice il y a un an et qui devrait désormais siéger avec le groupe centriste du Sénat, avait également marqué son désaccord avec l'UMP sur les questions d'immigration et des questions sociétales comme le mariage homosexuel, qu'elle défend, ou l'environnement.

Plusieurs élus UMP ont laissé entendre qu'ils pourraient rejoindre l'UDI en cas de victoire de Jean-François Copé à la présidence de l'UMP.

Maine et Loire : le maire de Denée préfère démissionner que de célébrer un faux-mariage

D
Mairie de Denée

La nécessité de la prière dans le combat actuel

Communiqué de Renaissance catholique :

"Participation en très nette
augmentation par rapport aux années précédentes
à la 22e Marche de
prière pour la vie et la famille
organisée conjointement cette année, le 20
octobre, par l’Association Catholique des Infirmières et médecins (ACIM), SOS
Tout-Petits, Renaissance Catholique, Laissez-les-Vivre SOS Futures Mères et
Notre-Dame de Chrétienté.

Dès le départ, sur le parvis de la basilique
Notre-Dame-des-Victoires à Paris de nombreux ecclésiastiques et membres ou
sympathisants des associations organisatrices
étaient présents : père
Damien-Marie (Fraternité de la Transfiguration), chanoine Trauchessec (ICRSP),
abbé Le Coq (FSSP), abbé Perrel (IBP), abbé Pagès (diocèse de Paris), frère
Nicolas (Riaumont)… C’est le père Damien-Marie qui prit la parole au départ
pour rappeler le sens surnaturel de cette marche de prière et de réparation.

Manifestement alors que le
gouvernement ne semble pas renoncer à sa volonté de légaliser le mariage pour
les couples homosexuels, les marcheurs souhaitaient par leur présence et leurs
prières défendre la loi naturelle et rappeler les droits de Dieu sur la
société. 

Majoritairement constituée
de jeunes gens et de jeunes filles, la foule s’est rendue, sans incident, à la
basilique du Sacré-Cœur de Montmartre, récitant le chapelet et chantant des
cantiques. Chacun a pu noter la tenue
et le sérieux de la colonne. Il s’agissait effectivement de prier pour la Vie
et non de commenter l’actualité ou de se livrer à quelques mondanités.

Le Salut du Saint-Sacrement de clôture, présidé par
le chanoine Trauchessec assisté de l’abbé Lecoq, s’est déroulé dans la
basilique du Sacré-Cœur de Montmartre comble, aimablement mise à la disposition
des marcheurs par le Père Laverton, son recteur. Jean-Pierre Maugendre,
président de Renaissance Catholique rappela en conclusion, avec vigueur, la
nécessité de la prière dans le combat actuel à mener contre ceux qui
s’attaquent à la vie et à la famille
. En effet les adversaires de la loi
naturelle, qui est l’autre nom de la loi de Dieu, sont en fait les complices
plus ou moins conscients de celui qui est menteur et homicide depuis le
commencement. Contre lui les moyens simplement naturels seront toujours
insuffisants.

Le report du débat parlementaire sur la
dénaturation du mariage n’est cependant qu’une pauvre victoire eu égard aux
enjeux
. Le combat continue en interpellant les élus (maires, députés,
sénateurs), en signant les pétitions idoines, en encourageant les autorités
ecclésiastiques à la fermeté, en participant aux manifestations à venir, tout
particulièrement celles organisées par Civitas le 18 novembre et le Collectif
En Marche pour la vie le 20 janvier. La Providence a voulu que la première de
ces manifestations publiques contre la dénaturation du mariage et pour le
respect de la vie soit une démarche de prière
. C’est ainsi un gage d’espérance
et de victoire que d’avoir imploré, avant toute autre démarche, le pardon et
l’assistance du Sacré-Cœur de Jésus, salut de ceux qui espèrent en lui."

L’heure est au combat sous toutes ses formes

Intervention de
Jean-Pierre Maugendre, président de Renaissance Catholique, dans la Basilique du Sacré-Cœur de Montmartre, hier 20
octobre :

M"Qu’il me soit d’abord permis de remercier chaleureusement,
en votre nom, M. le recteur Laverton pour la charité et la cordialité de son
accueil.

Pouvait-il exister lieu plus adapté à l’arrivée de notre
Marche de prière que cette basilique de Montmartre dédiée au Sacré-Cœur de
Jésus ?
Il est probable que non. C’est en effet à des heures bien sombres
de notre histoire, à l’issue d’un désastre militaire, face à l’Allemagne, que
fut prise la résolution de construire cette basilique. Le vœu national de
janvier 1871, initié par M. Legentil prend acte de la situation dramatique de
la France : « En présence des
malheurs qui désolent la France et des malheurs plus grands peut-être qui la
menacent encore,
écrit-il, nous
reconnaissons que nous avons été coupables et
justement châtiés. Et pour faire amende honorable de nos péchés et obtenir de l’infinie miséricorde du
Sacré-Cœur de Notre Seigneur Jésus-Christ le pardon de nos fautes ainsi que les
secours extraordinaires qui peuvent seuls (…) faire cesser les malheurs de la
France nous promettons de contribuer à l’érection à Paris d’un sanctuaire dédié
au Sacré-Cœur de Jésus ».
Voici l’origine
de la basilique dans laquelle nous nous trouvons aujourd’hui et le sens de la
formule qui surmonte le chœur : Au
cœur sacré de Jésus la France pénitente et consacrée
.

Depuis un siècle et demi les malheurs de la France n’ont
fait que croître. Des comportements que n’auraient jamais osé imaginer dans
leurs pires cauchemars les contemporains de M. Legentil sont aujourd’hui
banalisés et encouragés par la puissance publique. L’avortement, la
contraception, le divorce, l’euthanasie, le tri embryonnaire, les manipulations
génétiques… se sont banalisés. Le mariage lui-même est menacé niant la
complémentarité des sexes voulue par Dieu.

Face à cela notre présence dans cette basilique manifeste
publiquement que nous savons qu’un peuple couché, pour se relever, doit d’abord
se mettre à genoux aux pieds de Son Créateur et Rédempteur confiant le passé à
Sa miséricorde et l’avenir à Sa Providence
. Chaque jour il est plus évident,
dans notre combat pour la vie et la famille, que nous ne luttons pas que contre
la chair et le sang mais contre celui qui a juré de détruire l’œuvre de Dieu et
tout particulièrement l’homme créé à l’image de Dieu.
Certains s’interrogent,
en vain, sur la folie suicidaire qui semble animer nos sociétés. Leurs yeux ne
verront la lumière qu’après avoir compris que le Prince de ce Monde le mène
volontairement à la ruine animé par la rage que soit réduit le nombre des Élus.

Mais nous savons aussi qu’il est nécessaire de faire nôtre
la réflexion d’Ernest Psichari à la veille de s’offrir en holocauste pour le
salut de la France, en 1914 : « Il
me semblait qu’une bataille mêlée de prières devait être la plus haute action
humaine, et le point de jonction où nous pouvons atteindre l’infini ».
Descendus
de cette montagne sainte dans la vallée des larmes, l’heure sera au combat sous
toutes ses formes en particulier contre les projets de loi qui visent à
dénaturer la sainte institution du mariage : fidélité et témoignage
personnels, action auprès des élus, signature de pétitions, participation à des
manifestations comme celle organisée par l’Institut Civitas, le 18 novembre
prochain, préparation à la résistance civique et à l’objection de conscience
etc
. afin de tout simplement rester fidèles à la loi de Dieu et à son plan
d’amour sur nous. Á l’heure du découragement nous nous souviendrons de notre
présence en ce lieu et pensant à tous les saints qui ont aimé la France, avec
le saint pape Pie X, nous nous répèterons : « Les fautes ne resteront pas impunies mais elle ne périra jamais la
fille de tant de mérites, de tant de soupirs et de tant de larmes ».

C’est animés de cette indéfectible espérance, qu’après notre
Marche de prière qu’il faut plutôt concevoir comme une veillée d’armes, l’heure
est plus que jamais au combat dans la cité pour qu’enfin Jésus-Christ règne sur
les sociétés comme il doit régner sur nos cœurs, nos intelligences et nos
volontés.

Cœur-Sacré de Jésus que votre règne arrive !

Cœur-Sacré de Jésus sauvez la France !

Cœur-Sacré de Jésus nous avons confiance en vous !"

Dénaturation du mariage : un débat mais pas de référendum

Manuel Valls a assuré hier au Vatican qu’un "débat" aurait bien lieu en France autour du projet de dénaturation du mariage.

Il a toutefois rappelé la détermination de son gouvernement à adopter cette loi.

Le 18 novembre, une manifestation, mais pour qui et pour quoi ?

Communiqué d'Alain Escada, président de Civitas :

"Le
18 novembre, à 14h30, devant le Ministère de la Famille (avenue
Duquesne à Paris), se mettra en place une manifestation nationale qui
partira vers l’Assemblée nationale.

Cette
manifestation ne cherchera pas à fustiger qui que ce soit mais à
montrer qu’il existe une part importante de la population française qui
s’oppose à la dénaturation du mariage et de la parenté. Rassemblée sous
un mot d’ordre commun « OUI à la Famille – NON au « mariage » homosexuel
et à l’adoption d’enfants par des homosexuels 
», cette marche familiale
sera l’occasion de faire entendre la voix des opposants à un projet de
loi dont les conséquences bouleverseraient le concept de famille en
niant contre l’évidence toute réalité anthropologique.

Cette
manifestation ne réclamera pas le moindre avantage « communautariste »
mais, au contraire et dans un souci du bien commun, soulignera que la
famille est le socle de la société et que l’enfant a besoin d’un père et
d’une mère.

Le
texte du projet de loi sera prochainement présenté en conseil des
ministres. Ensuite, les choses iront vite, sous la pression du lobby
homosexuel. A moins que… A moins que ne se fasse entendre une opposition
réelle et déterminée, capable de réagir vite. Jusqu’à présent, tout
débat est confisqué et seule la pensée unique favorable à ce projet de
loi s’exprime librement dans les médias. Faut-il manifester si tôt, se
demandent certains ? Oui, sans hésitation, si nous voulons avoir le
temps nécessaire pour influencer les débats dans les assemblées
parlementaires et peser sur la conscience des députés et sénateurs. Que
ceux qui remettent toujours à plus tard songent que, lorsque les
échéances les auront dépassés, les regrets ne serviront à rien.

Cette
manifestation est ouverte à tous les Français de bon sens, opposés à ce
projet de loi. Elle ne sera pas la manifestation d’une association ou
d’une « chapelle ». CIVITAS en assurera la logistique mais ne souhaite
pas tirer la couverture à soi. Chaque mouvement, chaque association,
chaque personnalité qui s’oppose à ce projet de loi est invité à lancer
son propre appel à manifester le 18 novembre, ainsi qu’à y participer
avec ses propres banderoles ou pancartes
(A
condition d’être en rapport direct avec l’objet de la manifestation et
de respecter la législation en vigueur sur le territoire français
) Cette manifestation compte
déjà pour partenaires : l'Association Catholique des Médecins et
Infirmières, Laissez-les-Vivre, le Mouvement Catholique des Familles,
Renaissance Catholique, SOS Tout Petits, SOS Mamans, le collectif "Oui à
la Famille, non à l'homofolie"et l'association Papa, Maman et Nous.
Cette liste n'est bien sûr pas exhaustive !

Un
dernier mot encore, concernant l’appréhension parfois entendue que
cette manifestation, puisque mise en place par CIVITAS, soit étiquetée
« catholique ». Nous
l’avons déjà dit, il n’est nul besoin d’être catholique, d’être
chrétien, d’être croyant, pour comprendre la nocivité d’un tel projet de
loi et s’y opposer en manifestant le 18 novembre prochain. Chacun y
sera donc le bienvenu, au-delà des clivages de tous ordres. Mais
que l’on ne vienne pas pour autant exiger hypocritement des catholiques
qu’ils taisent leur foi, sous prétexte de favoriser la présence de
fidèles d’autres cultes dont on s’empressera de souligner l’appartenance
religieuse. Vouloir faire nombre au prix de l’incohérence ne servira
jamais la vérité. Le
18 novembre, hormis les esprits chagrins, tous ceux attachés à la
famille, au mariage et à l’intérêt supérieur de l’enfant répondront
« présent ! »."

CIVITAS souhaite que partout en France soient organisées des veillées de prières au cours des neuf jours qui précèdent cette manifestation.

Des cars partiront de toute la France pour participer à la manifestation nationale du 18 novembre. La liste de la vingtaine de cars est ici.

Manuel Valls s’est entretenu trois-quart d’heure avec Mgr Dominique Mamberti

Présent à Rome pour la canonisation du jésuite Jacques Berthieu, qui aura lieu demain, le ministre de l'Intérieur a déclaré :

"La présence d'un membre du gouvernement aux cérémonies fait partie des
traditions respectées par la République, c'est une marque de respect à
l'égard de l'Eglise catholique", "un message de respect, de tolérance et
de dialogue". "Le président de la République et le
Premier ministre ont souhaité envoyer ce message de très grand respect à
l'égard du Saint-Siège et du pape". "Ce que nous souhaitons de toute façon, c'est
un dialogue constant, régulier, respectueux des positions des uns et des
autres, des différends, des désaccords quand il y en a, et surtout (un
dialogue) serein".

Il a précisé que l'instance de dialogue (créée par
Lionel Jospin) entre l'Eglise et le gouvernement se réunirait début 2013 (avant ou après l'arrivée du projet de loi sur le mariage à l'Assemblée ?).

M. Valls s'est entretenu samedi pendant trois-quarts d'heure avec le
"ministre" des Affaires étrangères du Saint-Siège, Mgr Dominique
Mamberti.

Des centaines de personnes prient pour la vie et la famille à Paris

Paris-20121020-00351A l'appel de Renaissance Catholique, l’ACIM
(Association catholique des Infirmières et des Médecins), SOS
Tout-Petits, Laissez-Les-Vivre SOS Futures-Mères et Notre-Dame de
Chrétienté, plusieurs centaines de catholiques ont marché, prié et chanté de la basilique Notre-Dame des Victoires à la basilique du Sacré-Coeur de Montmartre, entre 18h et 20h. La marche aux flambeaux s'est achevée par le salut du Saint-Sacrement dans une basilique comble.

Tous les âges étaient représentés, et cette année, on comptait de nombreuses familles, avec des poussettes et de jeunes enfants. Contrairement aux pronostics, le temps fut clément. En fait, il a plu juste avant et peu après l'arrivée à Montmartre !

Paris-20121020-00354Cette marche de prière, exceptionnellement dédiée cette année non seulement au respect de la vie mais aussi à la défense de la cellule familiale, a ouvert la série des différentes manifestations prévues dans les jours prochains, notamment mardi, dans 75 villes de France, à l'appel d'Alliance Vita.

A la fin de cette marche de prière, Jean-Pierre Maugendre, président de Renaissance catholique, au sein de la basilique du
Sacré-Coeur, a appellé les catholiques à participer aux différentes initiatives pro-famille, notamment la manifestation du 18 novembre organisée par Civitas, mais ouverte à tous.

Pitié pour nos enfants…

Communiqué de l'Association Catholique des Infirmières et Médecins :

"Le mariage des homosexuels nous est présenté comme un progrès allant dans le sens de l'Histoire et de la modernité. Dans le monde grec Socrate lui-même délaissait sa famille pour s'occuper des adolescents. Dans le monde romain l'empereur Néron entre deux assassinats de ses femmes légitimes s'était marié par deux fois avec des jeunes hommes. Les pratiques de ces sociétés d'il y a près de 2000 ans ont mené droit à la décadence. Nous y courrons à marche accélérée.


Le mode de vie des homosexuels est caractérisé par l'instabilité et la recrudescence parmi ces groupes de plusieurs maladies comme la syphilis. Alors que le sida a tendance à régresser sur l'ensemble de la population française, il continue de progresser parmi la population homosexuelle
. Ce fait médical entraîne bien sûr une substantielle diminution de l'espérance de vie des gays. On comprend que dans de telles conditions, tant les juges d'enfants que les assistantes sociales, et les psychologues s'inquiètent réellement des possibilités qui pourraient leur être données en matière d'adoption des enfants par ces couples. La Caisse Nationale des Allocations Familiales (Cnaf) s'y oppose de même très majoritairement, déplorant une « remise en cause de la famille ». L'Agence Française de l'adoption fait remarquer que les enfants adoptés « portent une croix toute leur vie » : celle d'avoir été abandonnés. On veut en ajouter une autre en leur donnant deux papas ou deux mamans, les mettant ainsi en marge des autres enfants qu'ils fréquentent. Le premier mariage homosexuel en Angleterre a été celui d'Elton Jones avec David Furnish en 2005. Le chanteur déclarera « avoir le cœur brisé » du fait que son enfant adopté n'ait pas eu de mère pour l'élever.

Enfin il semble absolument invraisemblable qu'un groupe politique ayant tous les pouvoirs dans toutes les assemblées puisse céder aux revendications d'une minorité de 2 % de la population, sans aucun soucis des conséquences tant pour l'avenir des enfants que pour la société elle-même ; laquelle devra supporter les résultats liées à l'encouragement des mœurs homosexuels. Et que se disant démocratique, il n'ose pas affronter le suffrage universel qu'est le référendum.
Le gouvernement n'a-t-il rien de plus urgent à faire compte tenu de la crise ?
Nous lui rappellerons en participant à la manifestation nationale organisée par Civitas le 18 novembre prochain. A 14 h. 30, du 14 Avenue Duquesne (ministère de la Santé), jusqu'à l'Assemblée Nationale."

C’est l’enfant qui est au coeur du projet de loi sur la dénaturation du mariage

Bernard Poignant, maire (PS) de Quimper et conseiller de François Hollande, justifie son refus de la dénaturation du mariage (via) :

P"[…] S’agit-il de permettre « une reconnaissance sociale de l’amour »
? La réponse est encore non
. Le mot « amour » ne figure pas dans le
Code civil. Et heureusement, car il faudrait en vérifier la réalité ! Un
officier d’état civil ne demande jamais aux futurs époux s’ils
s’aiment. Il le constate souvent et c’est tant mieux. Il faut ajouter
qu’on peut s’aimer toute une vie sans se marier.

S’agit-il d’une question de filiation, donc des enfants ? La réponse
est oui
. Car le mariage entre deux personnes de sexe différent
présuppose une filiation biologique, au moins quand elles sont en âge de
procréer. Elles ignorent aussi si l’un des deux ou les deux sont
stériles. Quand un enfant nait, le mari est présumé père et seulement
présumé car l’enfant a pu être conçu avec un autre homme dans
l’ignorance du mari. Quand le couple n’est pas marié, l’enfant est
reconnu ou pas par le compagnon ou tout autre homme. Dans tous les cas
de figure, il y a un père et une mère.

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La surreprésentation médiatique des gays et des lesbiennes

Lu sur Nouvelles de France :

"Quand on demande aux Américains quel pourcentage de la population
est, selon eux, LGBT (lesbiennes, gays, bisexuels, transsexuels), ils
répondent 25% (Gallup, 2011), se basant sans doute sur la
(sur)représentation médiatique des gays et des lesbiennes. Mais selon un
sondage réalisé par téléphone sur un énorme panel de 121 000 personnes
et publié jeudi par le même institut, seulement 3,4% de la population
outre-Atlantique se définit comme homosexuelle, bisexuelle ou
transsexuel
Conclusion du Family Research Council, un think tank pro-famille basé à Washington, D.C. : « S’il
y a une chose que la communauté homosexuelle démontre encore et
toujours, c’est qu’une minorité bruyante est plus puissante qu’une
majorité timide. » 
À n’en pas douter, une telle distorsion – 735% !
– entre la perception de la communauté LGBT (au nom de laquelle prétend
s’exprimer le lobby homosexuel) par la population (donc par les élus)
et la réalité de celle-ci sert les revendications homosexuelles
…"

Beaucoup de musulmans rêvent de se convertir mais ne peuvent le faire par peur

Sandro Magister a relevé les interventions des évêques, lors du synode, à propos de la conversion des musulmans. Extraits :

"Tout le monde ne s’y attendait peut-être pas, mais la question de
l’islam est l’une de celles qui sont revenues le plus souvent dans les
exposés qui ont occupé les deux premières semaines du synode consacré à
la nouvelle évangélisation.
Le film que le cardinal ghanéen Peter
Turkson, président du conseil pontifical Justice et Paix, a montré aux
pères du synode au cours de l’assemblée générale du samedi 13 octobre a
fait beaucoup de bruit
. […] L’annonce de la
visite en Syrie d’une mission synodale dirigée par le cardinal
secrétaire d’état Tarcisio Bertone, voulue par Benoît XVI, a également
fait du bruit. […] En
revanche plusieurs prélats se sont exprimés en sourdine à propos d’un
sujet qui est habituellement tabou dans le discours public de l’Église
catholique. Celui des conversions de musulmans au christianisme. Ce
sujet a été abordé par une bonne demi-douzaine de prélats venus
d’autant de pays."

L’évêque assomptionniste Louis Pelâtre, vicaire apostolique d’Istanbul en Turquie :

P"Dans
certaines circonstances l'annonce de Jésus-Christ devient également possible. Le Catéchisme de
l'Église catholique a été traduit en turc, ainsi que d'autres
publications. La jeune génération entre en contact avec la foi
chrétienne sur internet
. N'ayant pratiquement pas accès aux radios et
télévisions publiques, nous pouvons cependant recourir aux réseaux
privés, beaucoup plus utilisés par les protestants évangéliques que par
les catholiques. D'où la nécessité d'avoir des ouvriers bien préparés et
qualifiés pour la moisson qui nous attend. Cet apostolat spécifique ne
peut se contenter de bonne volonté et d'improvisation".

Le jésuite Paul Desfarges, d’origine française, évêque
de Constantine et de l’antique Hippone de saint Augustin, en Algérie
, a
souligné que le dialogue entre musulmans et chrétiens est actuellement
mis à rude épreuve
, certes "à cause des courants fondamentalistes", mais
"également à cause d’une situation nouvelle, faite à la fois de joie et
de souffrance
".

"Dans certains de nos pays, la grâce nous est donnée d’accueillir des fidèles provenant de familles
musulmanes
. En général, ce sont des gens qui étaient en questionnement
intérieur depuis longtemps. Parfois, dans leur propre famille, ces
nouveaux disciples sont rejetés ou en tout cas contraints à une très
grande discrétion.
".

Le patriarche
maronite Béchara Boutros Raï :

"Dans les pays
arabes, l’évangélisation est pratiquée d’une manière
indirecte dans les écoles catholiques, dans les universités, dans les
hôpitaux et les institutions sociales
appartenant aux diocèses et aux
ordres religieux, qui sont ouverts aux musulmans comme aux chrétiens.
L’évangélisation indirecte est pratiquée surtout par le biais des moyens
de communication sociale
, en particulier catholiques, qui transmettent
les célébrations liturgiques et divers programmes religieux. Nous
constatons qu’il y a chez les musulmans des conversions secrètes au
christianisme
".

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La bataille du mariage peut être gagnée

Extrait de l'éditorial d'Eric Letty dans Monde & Vie :

M"Mes lecteurs me pardonneront donc de revenir sur les questions du «
mariage » entre homosexuels et de l’adoption d’enfants par les unions
ainsi constituées. C’est un cheval de bataille qu’il ne faut pas quitter
jusqu’à ce que la partie soit gagnée.

Car elle peut l’être et les raisons d’y croire sont de plus en plus
nombreuses
. En face, la gauche dispose, certes, de tous les pouvoirs
institutionnels : régions, assemblée, sénat, présidence, et des médias
en prime. Mais l’opinion publique lui échappe. Des forces de résistance
qu’elle n’avait pas prévues, ou dont elle n’avait pas mesuré les
capacités de mobilisation, se dressent
. En premier lieu, divine
surprise, les évêques – que l’on n’avait plus vus si déterminés depuis
un sacré bout de temps – sont montés au créneau. Deuxième surprise pour
le pouvoir, les maires ont fait front eux aussi. Plusieurs centaines
d’édiles ont averti qu’ils refuseraient de célébrer de tels mariages.
Des enquêtes d’opinion indiquent une prise de conscience des Français,
qui n’approuvent pas le projet socialiste. Des pédiatres, des
psychologues, des psychanalystes
mettent en garde contre les
conséquences que l’adoption homosexuelle aurait sur les enfants qui en
seraient victimes – le mot n’est pas trop fort. Même à gauche, des voix
discordantes se font entendre
, de plus en plus nombreuses – le bon sens
n’a pas d’étiquette politique. « L’élite socialiste n’imagine pas
combien, sur ces questions, la société, les élus de province, ne sont
pas en phase avec elle
», s’irrite dans La Croix le politologue Laurent
Bouvet. « C’est, à l’évidence, le couple complémentaire et dissymétrique
mâle-femelle qui donne son modèle à la distinction des côtés paternel
et maternel de la filiation
», rappelle dans Le Monde la philosophe
Sylviane Agacinski, épouse de Lionel Jospin !

La querelle du « mariage » homosexuel et de l’adoption échappe donc
désormais aux appareils partisans et transcende les appartenances
politiques. Tant mieux.
Le projet gouvernemental satisfait-il au moins la communauté
homosexuelle ? Rien n’est moins sûr. Hormis un groupuscule militant,
combien d’homosexuels de sexe masculin sont-ils prêts à renoncer à une
existence souvent tournée vers la fête, pour changer les couches d’un
bébé pleurant sur le coup des trois heures du mat’ou plus tard pour
aider le bambin à réviser sa leçon d’instruction civique ? Les
lesbiennes pourraient être plus intéressées, mais certaines d’entre
elles ont déjà des enfants. La question fondamentale du droit de
l’enfant prime d’ailleurs de très loin sur le droit à l’enfant.

Le « mariage » n’est pas moins dangereux que l’adoption, ne serait-ce
que parce qu’il achève de brouiller des repères familiaux déjà très
abîmés. Sans doute est-ce d’ailleurs ce que souhaitent certains
défenseurs de ce projet. S’il pensait avec ces mesures, donner un os à ronger pour tromper sa
faim à la gauche la plus idéologue et la plus bête du monde, François
Hollande peut être déçu. Il se trouve finalement pris à son propre
piège, confronté à une opposition résolue, et sans même être parvenu, au
bout du compte, à contenter les bobos du quartier du Marais."

La fin du congé de paternité, ou la disparition programmée des pères

Communiqué du Collectif pour l'enfant :

"Dans le cadre du vote de la loi de
financement de la sécurité sociale pour 2013, un amendement a été adopté par la
commission des affaires sociales, visant à transformer le congé de paternité,
ouvert au bénéfice du père, en « congé
d’accueil à l’enfant 
», ouvert au partenaire du parent contribuant à
l’éducation de l’enfant.

Contrairement à ce qui fut prétendu, il
ne s’agit en rien d’une mesure d’équité.
Le texte prévoit en effet comme bénéficiaires
de ce congé : le père, le conjoint, la personne vivant maritalement avec
la mère de l’enfant ou ayant conclu avec elle un pacte civil de solidarité
(PACS).
Pourtant, si la personne investie auprès
de la mère dans l’accueil de l’enfant doit bénéficier d’un congé pour se rendre
disponible au moment de cet accueil, pourquoi la sœur de la mère, sa propre
mère, qui rendent le même service, n’auraient pas ce droit ? Pourquoi
seule la partenaire de la mère verrait son investissement dans l’éducation de
l’enfant reconnu ?
Que va-t-il se passer lorsque le père et
la partenaire de la mère réclameront tous les deux le congé ?
Le Collectif pour l’enfant déplore que,
encore une fois, les parlementaires cèdent aux pressions idéologiques d’une
minorité de personnes, entraînant la confusion et l’inégalité, tant dans les
concepts juridiques fondateurs de la société que dans l’entourage des enfants.
 
« Il y a là en outre une grave injustice à
l’égard
de l’enfant, car le congé de paternité a pour but de permettre au père d’être
présent auprès de l’enfant, dès sa naissance 
», commente Béatrice Bourges,
porte-parole du Collectif pour l’enfant. Ainsi que l’a rappelé la rapporteure
du texte, madame Geneviève Levy, « le congé de paternité a été institué pour
inciter les pères à partager les tâches familiales
 ». Dès lors que la partenaire de la mère peut
évincer le père, en bénéficiant du congé prévu explicitement pour lui, la loi
entérine et institutionnalise les bricolages procréatifs par lesquels certaines
femmes veulent délibérément priver leur enfant de père.

N’a-t-elle rien de mieux à faire pour les
enfants ?"

Lourdes inondée

E
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