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Culture de mort : Avortement / L'Eglise : L'Eglise en France

Frère Clément-Marie : “Demain, en France, nous irons en prison pour avoir rappelé que l’embryon est une personne humaine”

Extrait de l'homélie prononcée par le frère Clément Marie, prêtre de sein de la Famille Missionnaire de Notre Dame, qui, comme chaque année, a participé à la Marche pour la Vie : 

Mqdefault"(…) La proclamation de l’Évangile est à la fois un appel à la conversion, le don d’une guérison et l’annonce d’une bonne nouvelle, d’une « grande joie pour tout le peuple » (Lc 2, 10). Voilà où s’enracine notre démarche de cet après-midi. Voilà le sens de notre marche pour la vie : elle fait partie de l’appel à la conversion que – comme chrétiens – nous avons le devoir de lancer à la suite de Jésus. Et elle est aussi, et inséparablement, un appel à la guérison et un témoignage rendu à la beauté et à la joie de la vie.

Notre marche cette année revêt une importance particulière, pour deux raisons. D’abord parce que nous entrons dans une année d’élections importantes. Or ceux qui vont se présenter pour nous gouverner doivent voir, entendre et prendre en compte une autre France : la France pour la vie, la France pour la famille, la France des valeurs, la France chrétienne. C’est-à-dire la France de demain. Une seconde raison nous mobilise cette année : le gouvernement s’applique en ce moment à faire passer en urgence une loi au caractère totalitaire, interdisant d’informer sur ce qu’est l’avortement. On veut faire taire les messagers de l’évangile de la vie. Nous devons être courageux : plus on voudra nous faire taire, et plus nous parlerons. Comme le dit le Cardinal Sarah dans son dernier livre, La force du silence : « Quand les barbares s’acharnent et emploient les moyens les plus raffinés pour détruire la morale, la famille et le mystère, il est nécessaire de parler avec force. En tant qu’enfants de Dieu, il faut savoir choisir son temps, ses mots, les armes de la foi et de la charité. Les nobles combats ont horreur de la vulgarité et des bavardages inutiles. Quelques phrases suffisent pour dire la vérité»

Concernant l’avortement, ces quelques phrases sont simples : l’embryon est un enfant. Il est une personne humaine. Il a droit à la vie. L’avortement est la suppression de cette vie. Il est donc un crime. Aussi, quitte à enfreindre la loi avant qu’elle ne soit votée – et nous continuerons après – nous devons être clairs : notre combat ira jusqu’à l’abolition de la loi Veil. Parce qu’on ne peut pas prétendre défendre la liberté en supprimant ou en écrasant une autre liberté, celle d’un enfant. La réalité est difficile, mais elle est là : demain, en France, nous irons en prison pour avoir rappelé une vérité scientifique, à savoir : l’embryon est une personne humaine. Ira-t-on aussi en prison pour avoir dit : « Madame, vous attendez un enfant » ?

Voilà pourquoi nous marchons, cette année encore, pour la vie. Il faut obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes. Ce combat, nous voulons le mener dans l’esprit du Professeur Jérôme Lejeune. Il rappelait souvent : « Je combats des idées, pas des hommes. » Aussi, en même temps qu’avec une totale détermination, nous combattons avec un immense respect de toutes les personnes. Plus encore, avec un profond amour pour chaque personne. Nous sommes les disciples de Celui qui est l’Amour. Nous voulons être apôtres de l’amour. Mais, en dictature du relativisme, être respectueux  ne signifie pas se taire ; et être apôtre de l’amour ne signifie pas se compromettre et taire la vérité. C’est pourquoi nous devons faire retentir cet appel à la conversion, en considérant aussi que c’est à nous d’abord qu’il est adressé (…)

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6 commentaires

  1. C’est un vrai risque en raison d’un régime corrompu, incompétent et mu par le mal commun, réservoir inépuisable de la culture de mort.
    Ce régime est à renverser dès que possible.

  2. A envoyer à Fillon et tous ceux qui se disent chrétiens tout en votant pour ces politiques qui sont POUR l’avortement, c’est -à-dire TOUS les candidats à ce jour !Que nous reste-t-il comme choix de vote sinon le bulletin blanc ???

  3. @Elda :
    En clôture de la marche pour la vie, nous avons eu droit à du grand Philippe de VILLIERS.
    Mais aurait il pu tenir des propos aussi forts lorsqu’il était candidat et chef de parti politique? Assurément non
    Combien doit il apprécier d’avoir recouvré sa liberté!
    C’est la raison pour laquelle il ne faut pas trop s’en tenir au moindre propos de tel ou tel candidat pour le condamner.
    L’important est de bien discerner qui se trouve derrière le candidat.
    Par exemple, le meilleur des troupes de Philippe de VILLIERS, depuis la disparition du MPF des écrans politiques ont rejoint DEBOUT LA FRANCE et Nicolas DUPONT-AIGNAN.
    Sa déléguée à l’épanouissement familial, Cécile BAYLE de JESSé (à ne pas confondre avec Madeleine BAZIN de JESSEY…)participait dimanche à la Marche pour la vie.
    En revanche, Jérôme CHARTIER, porte parole de François FILLON a lourdement souligné à Jean-Jacques BOURDIN que le Président de SENS COMMUN n’avait pas participé à la marche pour la vie.
    Il faut réaliser aussi que SENS COMMUN est une goute d’eau dans l’océan LR alors que les villiéristes sont une composante essentielle de DEBOUT LA FRANCE

  4. Hier soir, revenu chez moi après la marche pour la vie, j’ai musardé un peu sur d’anciens registres paroissiaux en ligne (je suis passionné de généalogie…) et je tombe sur un acte de sépulture un peu inhabituel, ainsi rédigé :
    “Lucresse Bertrand fille a feu Michel, agée d’environ 49 ans est née, a vécû, et est morte dans l’ignorance n’ayant jamais eu l’usage de la raison et son bienheureux corps a été inhumé dans la sépulture de ses ancetres le vingt six may mil sept cens dix sept ainsi que l’attestent les soussignés.”
    La locution “son bienheureux corps” n’est pas utilisée dans les actes de sépulture de personnes “normales”.
    Je me suis alors fait la réflexion qu’au 18ème siècle, on avait plus de respect pour les handicapés mentaux qu’au 21ème siècle.

  5. Saint Jean Paul priez pour nous !
    enfants non nés pardonnez nous !

  6. Merci pour la force de cette parole, toujours à redire, jusqu’à ce que toute femme qui se trouvera face à ce “choix” y renonce d’elle-même parce qu’elle aura pris conscience du don précieux qu’elle a reçu

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