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France : Politique en France

La France est un pays judéo-chrétien

Dans un entretien à La Croix, Philippe de Villiers estime que "chaque musulman (doit) amputer une partie, la partie politique, de sa religion" afin d"’appliquer les lois républicaines".

"L’idée de vouloir greffer des cultures extérieures pour construire une juxtaposition d’alvéoles culturelles et une addition de mémoires particulières porte un risque pour la paix civile".

"C’est à l’islam de s’adapter à la France, pas le contraire. [Il faut] imposer des modes de vie compatibles avec notre corpus juridique et éthique si l’on ne veut pas demain accepter la répudiation, l’excision, ou la lapidation".

Il dénonce la politisation du Conseil français du culte musulman (CFCM), mis en place Nicolas Sarkozy, et "regrette" que l"‘on n’ose plus dire que la France est un pays judéo-chrétien".

"notre société, depuis Mai-68, essaie de vivre dans une post-modernité en se coupant de ses valeurs fondamentales".

Michel Janva

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7 commentaires

  1. PdV a totalement raison (je n’en dis pas toujours du bien, mais là on est sur le plan des idées, pas de la tactique politicienne…).
    Il est évident qu’un musulman peut être français. Mais il doit abdiquer une partie de sa culture pour devenir français, adopter sa nouvelle patrie, avec ses propres traditions et sa propre culture. C’est ce que dit très bien Marine Le Pen lorsqu’elle évoque une nécessaire “violence” faite au candidat à la naturalisation. Ce que dénonce (seul) le Fn depuis trente ans, l’idée d’une immigration invasion qui crée à terme un problème de culture par une assimilation impossible.
    Mais la théorie nouvelle qui sous-tend la politique de discrimination positive (ou “égalité des chances”, ce qui revient exactement au même, du moins dans le but recherché sinon dans les moyens utilisés) est d’inverser le processus. L’idée est de remettre en cause l’idée même de nation et de nationalité. En effet, leur postulat est le suivant :
    La France doit prendre conscience (surtout pour éviter la communautarisation) de sa diversité culturelle et religieuse. Or nous sommes en démocratie. Il doit donc y avoir un effet “miroir” entre le peuple (souverain) et les institutions qui font fonctionner la société. Donc, il faut rétablir l’équilibre par une politique volontariste et momentanément discriminatoire. Ainsi, la France n’est plus à concevoir par le biais de son héritage, mais par la photo actuelle de sa population. Nous devons donc “créer une nouvelle culture”, une France au “nouveau visage”, représentative de notre diversité sociale. L’immigré ne doit plus abdiquer une partie de son identité, mais “apporter sa pierre à l’édifice de la nouvelle france que nous construisons ensemble”.
    Par conséquent, l’idée de nationalité ne repose plus sur le double pilier “héritage – valeurs communes”, mais uniquement sur un “vouloir vivre ensemble”. La culture française doit faire table rase du passé et repartir sur des bases en adéquation avec la société.
    D’où : “Je suis pour une société métissée” (Sarko), une volonté de “rééquilibrage et de rattrapage du retard des musulmans” (Sarko, construction de lieux de culte, CFCM), “Les racines de l’Europe sont autant musulmanes que chrétiennes” (Chirac), “l’avenir de la france est dans les banlieues” (Breton), etc…
    Voilà pourquoi le combat du Fn autour de l’idée de Nation me parraît vital, voilà pourquoi le coup de “Valmy” pour lancer sa campagne me parraît de bon ton, quoique je pense par ailleurs de la Révolution Française et de la bataille de Valmy…
    Après avoir nié l’immigration, il nous font le coup du “ben maintenant qu’on voit que c’est vrai, il faut bien faire avec si on veut pas que ça pète” !

  2. Pour q’un pays puisse vivre en paix,il lui faut une forte identité culturelle commune. Or l’islam est par excellence l’antithèse de notre civilisation hellenochrétienne;( et non judéochrétienne ).La greffe ne peut pas prendre parceque l’islam ne peut se renier.Ses sourires sont stratégiques.A bon entendeur,salut !

  3. @ mangouste
    Je suis tout a fait ou presque d accord avec vous!
    En effet on peut dire de belles phrases, denoncer certaines politiques, mais si on ne prend pas le chemin de ses pretendues idées, alors a quoi bon?
    Non, pdv peut toucher des indecits dans ces beaux discours mais il nous fera pas croire
    qu il se bat pour la france!
    pour moi il la divise…
    et a continuer comme ca il va falloir que ca pète… et fort…

  4. Quelle erreur historique de dire que la France est de tradition “judéo-chrétienne”! Pourquoi “judéo”?
    La France est de tradition gréco-latine et chrétienne. Point barre!

  5. à fab , La France est de tradition gréco-latine et chrétienne. Point barre!
    bon et La Gaule est… de quoi?

  6. “La France est de tradition gréco-latine et chrétienne. Point barre!”
    Les 10 Commandements… c’est grec ?
    Et les psaumes qui parsèment la liturgie tridentine… c’est romain ?
    Et les épîtres de St Paul, de St Pierre, les Evangiles… c’est greco-latin ?
    Qu’on le veuille ou non, l’histoire du Salut est passé par le peuple juif (création, péché originel, peuple élu, la Vierge choisie de toute éternité parmi ce peuple, le Sauveur né Juif, les apôtres nés juifs, les premiers chrétiens nés juifs et qui ont ensuite répandu la Bonne Nouvelle dans ce monde gréco-latin qui a commencé par les martyriser, avant de se convertir peu à peu).
    Certains juifs ont suivi Notre Seigneur, d’autres non. La religion catholique, c’est la continuité de la religion juive (qui fut la vraie religion jusqu’au Christ). Le judaïsme, c’est le courant qui a refusé le Christ, qui s’est donc coupé de la Vérité et qui est devenu un des pires ennemis de l’Eglise.
    Cependant parler de tradition judéo-chrétienne est logique.
    Voici quelques extraits de l’encyclique “Mit Brennender Sorge” (14 mars 1937) qui rappelle quelques vérités à ne pas oublier à ce sujet :
    “En Jésus-Christ, le Fils de Dieu fait homme, est apparue la plénitude de la
    Révélation divine. « En beaucoup de manières et à diverses reprises Dieu a
    parlé à nos pères par les prophètes. Quand les temps furent accomplis, Il
    nous a parlé par son Fils » (Hebr., I, 1 sq.). Les livres sacrés de l’Ancien
    Testament sont entièrement Parole de Dieu et forment une partie
    substantielle de Sa Révélation. En harmonie avec le développement graduel
    de la Révélation plane sur eux une lumière encore voilée, celle des temps
    qui ont préparé le plein jour de la Rédemption. Comme il ne saurait en être
    autrement dans des livres historiques et didactiques, ils reflètent, dans plus
    d’un détail, l’humaine imperfection, la faiblesse et le péché. À côté
    d’innombrables traits de grandeur et de noblesse, ils nous décrivent aussi
    le peuple choisi, porteur de la Révélation et de la Promesse, s’égarant sans
    cesse loin de son Dieu pour se tourner vers le monde. Pour les yeux qui ne
    sont pas aveuglés par le préjugé ou par la passion resplendit cependant
    d’autant plus lumineusement, dans cette humaine prévarication, telle que
    l’histoire biblique nous la rapporte, la lumière divine du plan sauveur qui
    triomphe finalement de toutes les fautes et de tous les péchés. C’est
    précisément sur ce fond souvent obscur que ressort dans de plus
    frappantes perspectives la pédagogie de salut de l’Éternel, tour à tour
    avertissant, admonestant, frappant, relevant et béatifiant ses élus. Seuls
    l’aveuglement et l’orgueil peuvent fermer les yeux devant les trésors
    d’enseignement sauveur que recèle l’Ancien Testament.
    Qui veut voir bannies de l’Église et de l’école l’histoire biblique et la sagesse
    des doctrines de l’Ancien Testament blasphème le Nom de Dieu,
    blasphème le plan de salut du Tout-Puissant, érige une pensée humaine
    étroite et limitée en juge des desseins divins sur l’histoire du monde. Il renie
    la foi au Christ véritable, tel qu’il est apparu dans la chair, au Christ qui a
    reçu son humaine nature d’un peuple qui devait le crucifier. Il demeure
    sans rien y comprendre devant le drame universel du Fils de Dieu, qui
    opposait au sacrilège de ses bourreaux la divine action sacerdotale de sa
    mort rédemptrice, donnant ainsi, dans la nouvelle alliance, son
    accomplissement, son terme et son couronnement à l’ancienne. ”
    Et, comme c’est toute cette encyclique qui est à lire (sa force est de se baser sur Dieu et les devoirs de l’homme envers Dieu et non pas sur de fumeux “droits de l’homme” ; de plus, elle contient certains éléments sur la morale, l’ordre moral et le droit naturel fort intéressants à notre époque), voici un lien : http://lesbonstextes.ifastnet.com/pximitbrennendersorge.htm

  7. Je ne suis pas théologien mais est-il juste de considérer la naissance du Christianisme à celle de Jésus ?
    S’affirmer Chrétien n’englobe-t-il pas l’ancien Judaïsme ?
    Si oui le mot judéo est superfétatoire ou alors il sous entend un héritage juif moderne et non pas d’il y a deux mille ans.

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