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Culture de mort : Avortement

L’avortement n’a jamais été un droit fondamental mais sera toujours un drame

L’avortement n’a jamais été un droit fondamental mais sera toujours un drame

Communiqué de Choisir la vie :

Comme chaque année, à l’approche du 28 septembre, à l’occasion de la Journée mondiale du droit à l’avortement, une vaste campagne d’affichage étatique vient promouvoir l’IVG et envahir les panneaux publicitaires avec le soutien de la Ville de Paris notamment. Cette année, son slogan revêt un caractère mensonger puisqu’alors même que la proposition de loi tendant à inscrire l’IVG dans la Constitution et à l’ériger en droit fondamental n’a pas été adoptée l’an dernier, l’affiche affirme que l’IVG est un droit fondamental ! Mais de quel supposé droit fondamental parle t’on si ce n’est celui par lequel chaque année, 73 millions de vies innocentes sont interrompues par l’avortement qui viole le droit le plus fondamental : le droit à la Vie ?

Cet acharnement idéologique à vouloir renforcer toujours davantage l’accès à l’IVG (extension du délai légal de 12 à 14 semaines, gratuité de la pilule du lendemain, déblocage de budgets pour multiplier les antennes du planning familial…), renforcé cette année par le mensonge sémantique sibyllin autour du terme “fondamental” ne saurait masquer l’inquiétude de ses promoteurs face aux victoires et à l’avancée du respect de la Vie dans certains pays, leur absence d’argument et leur déni du principe de réalité :  l’existence d’un enfant dès la conception que l’avortement vient purement et simplement supprimer, ce même enfant protégé par notre droit français dès sa naissance.

C’est pourquoi, Choisir la Vie, qui quotidiennement, à travers son antenne d’écoute se place du côté des femmes enceintes en difficulté et des enfants, entend, par sa nouvelle campagne d’affichage, rappeler cette réalité simple que l’enfant avant ou après sa naissance doit intrinsèquement bénéficier de la même protection attachée à toute personne humaine et du premier droit fondamental : le droit à la vie.

L’enfant in utero n’est ni une erreur, ni un problème, ni une punition, ni un accident…c’est juste une vie !

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12 commentaires

  1. L’avortement a toujours été et sera toujours un assasssinat , qu’on le veuille ou non !

  2. Poue éclairer le débat, je lis dans l’excellent article de l’ECLJ publié hier sur le SB et intitulé :”La Suede protegera-t-elle contre l’objection de conscience , 2 PASSAGES SIGNIFICATIFS ( avec les références précises les concernant) :
    -1 “L’embryon et le Foetus humains sont reconnus par la CEDH comme des “êtres vivants appartenant à l’espèce humaine””.
    -2 “IL est impossible de disposer d’une LIBERTE ou d’un DROIT sur l’existence d’un être appartenant à l’espèce humaine. C’est pourquoi la CEDH refuse de protéger l’avortement au titre des droits de l’Homme”.
    CQFD
    J’ajoute que cela rend vain le débat à l’Assemblée Nationale et au Senat entre les 2 termes : liberté ou droit.

  3. La pilule du lendemain ne peut pas être qualifiée d’avortement, puisque la grossesse ne commence qu’à la nidification.
    Le drame de l’avortement est pour la mère, tant qu’il n’y a pas de mère il n’y a pas d’avortement.

    Pour ceux qui insistent sur “la suppression d’une vie humaine”, que peut-on dire? Que c’est non seulement un argument inaudible pour les “pro-choix” (les avorteurs n’ont que faire d’un “paquet de cellules humaines” – est-il même un être humain?) mais c’est aussi une mauvaise compréhension de ce qu’enseigne l’Écriture.
    “Prenez garde de ne mépriser aucun de ces petits, car je vous dis, que dans les cieux leurs Anges regardent toujours la face de mon Père qui est aux cieux.” (Mt 18:10).
    Rien ne dit qu’ils ne continueront pas à grandir au Paradis,
    “Et ce que tu sèmes, ce n’est pas le corps qui naitra; c’est un simple grain, de blé peut-être, ou de quelque autre semence; puis Dieu lui donne un corps comme il lui plait, et _à chaque semence il donne un corps qui lui est propre_.” (1 Co 15:37-38).
    Finalement il y a pire comme destin d’éternité…
    Certes, il faut condamner ce que la sagesse populaire appelait des “faiseur d’anges”. Mais ce n’est pas en faisant pleurer sur le sort desdits anges, innocents massacrés, que l’on luttera contre l’avortement. C’est inefficace, inaudible, et pour un croyant réel c’est injustifié.

    Le drame de l’avortement est pour la mère. “Tu aimeras ton prochain comme toi-même.” (Lv 19:18) Qu’est-ce qui peut être plus “proche”‘ d’une mère que l’enfant qu’elle porte? Quelle sera sa détresse quand elle réalisera qu’elle a tué cet enfant?
    Priez pour le salut des mères, les enfants qui auraient pu naitre n’en auront jamais besoin.
    Et puisqu’ils sont aux cieux, d’après ce que nous enseigne l’Écriture, prions-les plutôt pour qu’ils convertissent le cœur de leur mère.

    • La grossesse commence à la conception et c’est pourquoi la pilule du lendemain est abortive.

      • …Et dans le cas d’une conception in vitro, la grossesse de qui? Soyons sérieux. Il n’y a pas de grossesse d’une femme, d’une personne, tant que le lien avec la mère n’est pas formé. L’avortement est le fait d’une future mère les mots ont un sens.
        C’est le “Fiat” qui donne accès à l’humanité, ne l’oublions pas.

        • Ben non, ce n’est pas le lien qui constitue la grossesse, c’est la conception d’un nouvel être humain qui constitue la grossesse. Dans le cas monstrueux d’une conception in vitro c’est la grossesse des donneurs des gamètes. Le Fiat est donné dès l’union des parents. C’est pourquoi l’Eglise enseigne qu’on ne peut dissocier l’acte sexuel de la procréation.

          • 110% d’accord pour dire que l’acte sexuel ne doit pas être dissocié de la procréation, et réciproquement (je frémis à l’idée d’un futur utérus artificiel, le jour où la chosification de l’enfant ira jusque là on fait quoi?).
            110% d’accord pour dire que dès la conception, on a affaire à un “être”, qui est indéniablement “vivant” et “humain” – c’est donc bien littéralement un être humain vivant (quoique à peine formé) que l’on tue le cas échéant (en profiter pour relire L’espérance du salut pour les enfants qui meurent sans baptême).
            Mais le sujet d’un “avortement” volontaire, au sens propre, est nécessairement une mère consciente de sa grossesse. Dans le cas d’une conception in vitro, ou d’une non-nidification pour une raison ou une autre, on peut dire bien sûr que le développement “a avorté”, mais dire de l’action humaine qui en aurait été éventuellement la cause qu’elle constitue un “avortement” est impropre, et parler de “grossesse” est impropre également. Les mots ont un sens (et dans l’autre sens, parler de “contraception” au sujet d’un stérilet est également impropre, puisqu’il y a par hypothèse conception dans le processus que l’objet tend à éviter).
            Ce que je critique c’est le mot par rapport à la réalité, ce n’est pas rendre service à la réalité que de déformer le sens des mots. La réalité est bien sûr critiquable par ailleurs. Cordialement, B.

          • Non non : la pilule abortive, prise peu après un acte sexuel, alors que la femme n’est pas informée qu’elle peut être enceinte, constitue déjà un avortement volontaire si elle est effectivement enceinte. Il y a bien grossesse et assassinat de l’enfant, même si la femme prend cette pilule machinalement. C’est aussi vrai pour l’implant, qui tue l’embryon en empêchant la nidation. A ce titre, le nombre d’avortements volontaires est supérieur à ceux comptabilisés.

          • Eh bien l’avortement est un péché mortel, de celui qui le commet et de celui qui le procure, qui ne peut s’effacer que par une contrition sincère. Si la mère ne connaît pas son état, de quoi va-t-elle s’accuser et se repentir?
            “J’ai peut-être été la cause de la mort d’un être humain” n’a pas le même sens terrible que “j’ai tué cet être qui m’était proche” – même si c’est déjà lourd à porter. Et du temps où l’absolution d’un avortement était réservée, je ne crois pas que c’était le cas pour l’implantation d’un stérilet.
            Bonnes réflexions, B.

        • Si la femme qui prend la pilule du lendemain sans savoir que cela peut entrainer un avortement précoce, il n’y a pas faute morale ( absence d’intention) ; mais si elle le sait, il y a potentiellement faute morale.

    • les “pro choix” doivent se rendre compte que l’avortement supprime la vie d’un “être humain” quel que soit son stade, dès la conception ( voir ce que dit la CEDH dans mon texte ci-dessus, d’où l’impossibilité, en droit europeen, de constitutionnaliser l’avortement). Les “pro choix” doivent réviser leur logiciel.

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