Dans un article de L’Opinion du 25 septembre, il est fait mention d’un « attelage » PMA-revenu universel soutenu par une « alliance » entre les socialistes et les libéraux. Nicolas Lecaussin précise :
L’IREF a déjà réagi sur le revenu universel qu’il considère comme une proposition complètement étatiste. En quoi un revenu distribué à tous par une entité administrative serait-il une mesure libérale ? La confusion autour du revenu universel est partie d’une fausse interprétation de la théorie de Milton Friedman sur l’impôt négatif. Friedman propose un « impôt négatif » (un crédit d’impôt) sur la différence entre le revenu effectivement gagné par le foyer et le seuil qui se trouve au-dessus. Il s’agit d’un revenu garanti minimum (de x% de la différence entre zéro revenu et le seuil d’imposition), mais celui-ci n’est pas le seuil de revenu à partir duquel le foyer doit payer l’impôt. Ce n’est pas une allocation universelle. La mesure vise à aider les pauvres à sortir de la pauvreté. Le revenu universel est, lui, une forme d’assistanat à vie qu’aurait proposé Lénine et non pas Friedman.
Concernant la PMA, on ne peut que se réjouir des progrès de la médecine lorsqu’il s’agit de soigner des maladies ou d’aider les couples qui ont des difficultés à avoir des enfants. Mais nul besoin d’être un homme d’église, pratiquant ou même croyant pour ne pas craindre les dérives de certaines innovations.
En tant que libéral, oui, on dispose de son propre corps, mais pas pour l’utiliser contre sa finalité, c’est-à-dire le service de notre personne, donc pas pour le vendre. Et l’on n’est pas propriétaire des enfants. Ils ont des droits. La PMA pour tous et la GPA transforment l’enfant en un simple produit de consommation. On fabrique l’enfant comme n’importe quelle marchandise. Où sont ses droits ? A l’heure où l’on voudrait parler du « droit des animaux » dans la Constitution, on ignore le droit des… enfants !
philippe paternot
la pma prise en charge par la sécu mais le rhume non!