Dominique Tassot, ingénieur des Mines et philosophe, est l’un des auteurs français les plus stimulants sur la question de l’évolution – et, plus généralement, des rapports entre science et foi.
Dans ce livre, il synthétise les principales critiques (autant scientifiques que philosophiques) contre la théorie de l’évolution.
L’auteur précise qu’il a longtemps cru aux thèses évolutionnistes et que ce n’est donc pas une vision dogmatique qui l’a conduit à les contester.
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Paru dans les 4 Vérités hebdo
Michel Janva
J’ai commencé cet ouvrage et sur le plan strictement scientifique, il montre que les théories de l’évolution ne tiennent pas debout.
Haizkolari
Et il y a des milliers d’ouvrages publiés par la communauté scientifique, dont les membres se surveillent, se contrôles, se notent les uns les autres, à l’affut d’une erreur ou d’une fraude, qui montrent que le créationnisme ne tiens pas debout, et confirment une évolution des espèces sur des milions d’années.
C’est la même communauté scientifique qui a permis le fonctionnement de nos ordinateurs, de nos smartphones, des fusées Arianne, de guérir de nombreux cancers, l’élaboration de matériaux nouveaux, et aussi malhereusement d’armes terribles, de pseudo-“vaccins” à ARN, qui négatifs qu’ils soient sont quand même des réussites technologiques autorisés par l’augmentation des connaissances et une méthode scientifique rigoureuse.
Être créationiste de nos jours
Michel Janva
Plus personne ne croit dans la théorie de l’évolution
Michel Janva
J’ignore ce que vous ont fait les créationnistes quand vous étiez adolescent, mais vous êtes à côté du sujet.
On parle ici de l’évolution, cette idéologie fumeuse que personne n’a jamais pu prouver (lisez l’ouvrage indiqué), mais qui permet aux matérialistes de croire que la matière est auto-créatrice.
Michel Janva
La théorie de l’évolution n’est pas imparfaite, c’est uniquement de la foutaise. La macro-évolution n’a aucune preuve à son crédit. Aucune. L’homme ne descend pas d’une singe ni d’une amibe. Et les espèces ne sont pas issues d’une seule espèce.
jague
La preuve de l’évolution : la baleine n’est pas un poisson et elle a des mains (squelette).
Comment expliquer les mitochondries autrement? les champignons plus ou moins heterotrophes?L’explosion cambrienne? Les différences entre animaux domestiques et sauvages?
Michel Janva
Waouh, un croyant dans la macro-évolution ! Bon, il faudra nous expliquer où vous voyez des preuves dans vos exemples. Bon courage.
jague
Belle pirouette qui élude les questions. Mais si vous le voulez bien j’attends toujours une réponse de fond, sincèrement. Bon courage à vous.
Michel Janva
Les oiseaux volent, les poissons nagent donc ça prouve l’évolution. C’est pratique la science avec vous. Je vous invite à lire cet ouvrage, cela vous ouvrira l’intelligence.
AFumey
La thèse de Darwin porte le titre de “L’origine des espèces”. J’en recommande la lecture, simplement pour observer la mise en œuvre d’une imposture qui dure encore, parce qu’elle arrange beaucoup de monde.
La première partie est très convaincante: elle montre les mécanismes de l’évolution au sein d’une espèce (“bizets” ou pigeons, races de chevaux…)
La seconde est à lire avec esprit critique: le raisonnement, auparavant lumineux, devient confus, brumeux, et le lecteur finit par capituler en se disant que l’auteur très intelligent doit avoir raison mais que c’est lui, lecteur, qui ne comprend pas… Grave erreur, renouvelée en 1994 avec Andrew Wiles et le théorème de Fermat: les pairs on finit par accepter la démonstration, très compliquée, tous sauf un: il a repris une à une les étapes et pointé une erreur. AW a fini par trouver la preuve manquante par une autre méthode mais cette épisode est instructif quant à l’acceptation des erreurs célèbres, simple paresse humaine.
Pour finir avec Darwin, alors qu’il disait, pour faire court, “entre les espèces c’est pareil” (ce qui imposait le fameux “chainon manquant” qui manquera toujours), sa théorie s’est fracassée sur l’ADN.
Haizkolari
L’ADN et sa capacité à muter, à changer, à cause des radiations, des agressions chimiques, des virus, est au contraire une mise en évidence de la possibilité de l’évolution des espèces.
Classico
Il est clair que l’approche de Darwin est paradoxalement plus politique et philosophique que scientifique…
collinrem
La distinction entre micro évolution (variations minimes à l’intérieur d’une espèce, ne modifiant pas les principales fonctions, les organes, souvent réversibles, …) et la supposée macro-évolution (apparition de plusieurs organes et fonctions nouvelles et cohérentes entre elles, créant une nouvelle espèce ou nouveau règne) est essentielle pour appréhender la question.
La micro évolution ne pose aucun problème scientifique (elle en résoud même).
La macro évolution :
1) n’a jamais été prouvée ni expliquée;
2) fait intervenir le hasard, discipline mathématique donc obéissant à des lois rigoureuses, comme mécanisme indispensable (théorie synthétique de l’évolution). Or il a été prouvée que ce hasard est (mathématiquement) impossible pour expliquer les éventuelle mutations entre espèces, et plus encore entre règnes.
Pour passer d’une espèce à l’autre, voire d’un règne à l’autre, avec des fonctions nouvelles ou complètement différentes, des organes nouveaux ou fonctionnellement différents , il faut des mutations favorables SIMULTANEES de plusieurs centaines voire milliers de gènes, commandant, ces fonctions nouvelles, et de cela manière coordonnée, et adaptée à l’environnement …, Et pour les espèces sexuées, les mêmes mutations chez un mâle et une femelle proche géographiquement, et à la même génération!
Les lois du hasard appliquées à la biologie moléculaire montrent que c’est absolument IMPOSSIBLE (probabilité de l’ordre de 10 puissance 200, bien au delà du seuil d’impossibilité mathématique défini par Borel).
Et cela se serait reproduit des millions de fois …
Lire à ce sujet : “Hasard et certitude”, de Georges SALET, en particulier sa troisième partie.
Et également, sur le plan plus biologique, certains chapitres de “l’Evolution, une théorie en crise”, (“combler les intervalles”) de Michaël Denton, l’ouvrage est ancien, mais toujours intéressant pour se poser les questions de fond.
Par exemple le passage des reptiles aux oiseaux …
L’épigénétique apporte un éclairage nouveau intéressant, et conforte l’impossibilité du hasard comme explication.
Pour des raisons donc scientifiques (et non religieuses), la théorie de l’évolution faisant intervenir le hasard comme explication indispensable est une impossibilité scientifique.
Mais pour des raisons idéologiques, (besoin de détruire la possibilité d’une Création ex nihilo), elle a été imposée, est devenu un dogme intouchable, à l’instar d’une religion, et il est interdit aux scientifiques de la remettre en cause, sous peine de voir leur carrière irrémédiablement détruite.
Si la macro évolution existe, il serait nécessaire de trouver une autre explication que le hasard pour expliquer les milliards de mutations coordonnés dans un seul organisme en une seule fois, et adaptées à leur environnement…
Il faudrait par exemple imaginer que ces mutations favorable et coordonnées, aient été inscrites dès le départ dans le premier génome de la première cellule, pour pouvoir s’exprimer au cours des générations??? (ce serait le retour à une forme de vitalisme !? )
Dans l’état actuel de la vraie science, (libérée des énormes contraintes idéologiques ), il n’y a pas la moindre hypothèse sérieuse qui permettrait d’expliquer les macromutations. Celles ci ne sont donc qu’une vue de l’esprit.
collinrem
Remplacer le hasard par l’Esprit Saint pour expliquer les macro évolutions?
Pourquoi pas dans l’absolu, Dieu étant maître de ses décisions même si nous ne les comprenons pas.
Donc ce n’est plus le hasard. Mais alors on sort du cadre de la science …
Concernant la vulnérabilité de l’homme, c’est tout à fait exact qu’il est l’animal de loin le plus vulnérable et celui qui met le plus de temps (plus d’une dizaine d’années au minimum) à être indépendant de ses parents pour survivre, vivre et se reproduire.
Cette vulnérabilité est compensée par la société qu’il construit, l’éducation (pas nationale!), son “intelligence”, sa spiritualité, lui permettant de s’adapter aux différents environnements plus ou moins hostiles, voire de créer un environnement artificiel.
Paradoxe : l’animal le plus fragile par son corps biologique, et celui qui arrive le plus à contrôler son environnement et toutes les autres espèces.
Quelques “avantages” biologiques qui permettent cette compensation :
– un cerveau extrêmement complexe, avec un réseau cablé beaucoup plus précis que les autres animaux.
– une vraie station debout, avec bascule du bassin, gros doigt de pied non opposable (contrairement aux singes) permettant un meilleur équilibre, …, et une meilleure irrigation du cerveau,
– un pouce du membre antérieur opposable aux autres doigts (idem aux singes là ), lui permettant de manier les outils, et d’en créer grâce à son cerveau, de les améliorer grâce au langage, …
– la position du cou, permettant de libérer le larynx et lui donnant la possibilité de moduler, avec la langue, des sons d’une très grande finesse (avec le système auditif capable de les reconnaître), et qui vont permettre la vie en société;
etc …
C’est la résultante de ces diverses spécificités biologiques (toutes ne sont pas citées) qui permettent à l’homme de vivre, se développer, croître, construire des sociétés, malgré son énorme handicap de départ.
Elles sont en parfaite coordination les unes avec les autres et d’une complexité effarante, on n’a pas tout découvert encore, très loin de là!
Chaque espèce vivante, chaque fonction et organe, chaque cellule est une merveille de complexité, de coordination et de cohérence, et l’homme en particulier encore plus !
Expliquer cette fantastique complexité par le hasard, est la tentative désespérée des matérialistes, contraire à l’intelligence et à la vraie science, et qui ne peut donc s’imposer que par une pression intellectuelle permanente, interdisant de fait la libre réflexion.
Sur la fixité des espèces (du moins entre les éventuelles macro-évolutions,…), un livre récent intéressant d’Olivier Nguyen : “Stabilité des espèces” .
RobertD
j’ai vu le cas des souris de Madère tel que décrit ici :
https://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/les-souris-de-madere_4039
qui indiquerait que des populations de souris seraient passées d’une 40aine de chromosomes à entre 22 et 30, par fusion de certains chromosomes.
Peut-être qu’il y a des cas où des “aberrations” quelque part dans les mécanismes de reproduction et transmission des chromosomes peuvent ainsi se produire et prendre le pas sur les versions d’origine?
Haizkolari
Je confirme que les méthodes de datations différentes, bien épprouvées et confirmées, avec des résultats convergent, prouve la validité de la théorie de l’évolution, et invalident un créationnisme basé sur une création de quelques milliers d’années.
Datations isotopiques avec des couples d’isotopes différents, vitesses de sédimentation, rapidité des mutations des ADN nucléaires ou mitochondrial, évolution du champs magnétique terrestre enregistré dans certaines roches, dendrochronologie, etc, etc…
Tout converge pour montrer un âge de la terre de plusieurs milliards d’années, une évolution de la vie sur plusieurs centaines de millions d’années.
Saint Augustin d’Hypône disait à propos de la théorie héliocentriste, envisagée, mais avec des hypothèses fausses, par les grecs de sont temps, que de telles questions sont peut être intéressantes, mais qu’elles ne sont pas du ressort d’un évêque, lequel n’a pas à se soucier de comment fonctionne la mécanique céleste mais de comment sauver les âmes.
Le temps de Dieu n’est pas le nôtre. donc l’âge de la Création n’est pas une question de foi. Dieu fait ce qu’il trouve bon en établissant les lois qui régissent la matière et l’énergie de notre univers.
Par contre, il nous a doté de capacité intelectuelles pour lire la création.
La méthode scientifique est justement conçue pour observer et déduire ce que nous enseigne la réalité qu’elle nous plaise ou non.
RobertD
Parcouru avec intérêt.
Mais c’est tellement à l’encontre de tout ce qui est généralement considéré qu’évidemment les questions abondent, même pour le non-spécialiste que je suis.
Si vous datez la Création à environ 4000 av J-C, où est-ce que vous placez dans le temps la grotte de Lascaux par exemple, et tout ce qui constitue la Préhistoire d’autre part? Avec notamment les diverses étapes d’inventions techniques : pierre taillée, pierre polie, diverses cultures etc..
De même pour la dérive des continents, pourquoi penser que la vitesse ancienne et actuelle de dérive soit si différente? Et que pensez-vous des théories proposant plusieurs épisodes de continent unique puis dislocation (“cycles de Wilson”)
Et pour revenir au sujet de l’histoire de la vie, si vous retenez le Déluge, je suppose que vous n’en retenez qu’une occurrence, et alors comment interprétez-vous les multiples épisodes d’extinction massive généralement admis (https://fr.wikipedia.org/wiki/Extinction_massive)
DUPORT
Je me demande bien qui vous êtes pour confirmer ces méthodes de datations toutes plus fumeuses les unes que les autres basées sur des postulats reconnus faux et pour lesquelles ont applique toutes sortes de correctifs tous plus fumeux les uns que les autres.
Cela fait de années que l’on entend toujours les mêmes nous servir les même balivernes.
Toutes les lois de la génétique s’opposent à l’évolution. Sans exception.
Et la génétique n’a rien de fumeux.
AFumey
Un grand ‘Merci’ au SB d’avoir rendu cette discussion possible – au-delà des empoignades inévitables: c’est bien ce que pointait GK Chesterton en réponse aux anglicans qui accusaient les catholiques d’être moutonniers, incapables d’indépendance intellectuelle (‘Du courage et de l’indépendance’, in “Pourquoi je suis catholique”).
En laissant de côté l’anecdotique (aussi passionnant soit-il) et le caricatural (simple projection d’une mauvaise foi personnelle), on peut retenir deux éléments:
– les micro-évolutions (au sein d’une espèce) ont bien été mises en évidence par l’observation; elles résultent essentiellement d’une adaptation (stupéfiante au passage) aux modifications des conditions extérieures. La thèse de l’accident “miraculeux” ne tient guère la route, à la fois par sa probabilité infinitésimale, et par sa disparition rapide faute d’effectifs suffisants.
– le “créationnisme” au sens restrictif où l’entendaient certains de nos prédécesseurs (lecture littérale, ‘journalistique’ d’une bible qui parle d’autre chose), avec un univers né il y a 4.000 ans (en gros) et ‘tout fait’, est devenu impossible à défendre.
– les macro-évolutions (passage d’une espèce à une autre, nouvelle) n’ont jamais été prouvées, surtout pas par Darwin, il suffit de le lire, ni confirmées en rien depuis qu’on en parle. A titre de comparaison la théorie de Wegener (dérive des continents) a été mise en évidence une cinquantaine d’années plus tard; celle de la relativité a pris un peu plus de temps, celle de Georges Lemaître (expansion de l’univers) un peu moins – au grand dépit de Fred Hoyle.
Georges Lemaître (prêtre catholique) a permis justement de dater l’univers, ainsi que le système solaire; les différentes “ères” terrestres en sont la traduction: il semble peu pertinent de les remettre en cause.
Reste qu’on ne sait pas le “comment” de l’évolution qu’on observe dans les traces du passé. Il n’est pas interdit d’y trouver l’influence discrète du Créateur; mais comme Il fait tout pour éviter de s’imposer (respect de la liberté de l’homme…), je pense qu’on attendra en vain une preuve définitive de ce qui reste un acte de foi.
PierreMontamat
Je ne suis pas convaincu par tous ces débats. Peut-être la synthèse de D. Tassot apporte des lumières importantes, je le souhaite. Cela fait des années qu’il travaille le sujet. Il faudra alors reprendre le débat, après s’être enrichi de ce nouvel apport ?
Il me semble qu’il faudrait établir des fondements sérieux sur la causalité des réalités en philosophie et en théologie. Et notamment réfléchir sur la science, plus précisément de savoir ce qu’on appelle aujourd’hui la science ?!?
Si l’on n’a pas au préalable d’idée bien établie sur la causalité (divine et humaine), on peut accumuler des connaissances sur ce sujet complexe de ‘l’évolution’, mais on brasse du vent ou on dit des sottises cf entre autre AFumey du 23/6 à 16h31 son dernier §. Et notamment cela permettrait d’éviter de confondre des faits (vérifiés ou pas) et des théories (plus ou moins explicatives…) et de les confronter abusivement avec les certitudes philosophiques et théologiques…
Et de bien commencer par savoir que cette opposition entre créationistes et évolutionistes est une invention stupide et créée contre l’Eglise.
Il y a beaucoup à apprendre à revenir aux textes de st Thomas (Création et Gouvernement du monde…). Et ne pas aller voir les tordus comme Dumouch…
DUPORT
Étudiez la génétique et vous verrez que tout est limpide, à l’exception de l’attitude des généticiens vis à vis de ces questions. Sans doute la peur d’affronter l’obscurantisme.
COLLETAlain
Il existe diverses théories évolutionnistes.
Mais l’évolutionnisme qui affirme que l’homme est le résultat de mutations aléatoires innombrables est l’antithèse du créationnisme (peu importe l’âge que celui-ci attribue à la terre – on peut être créationniste en lui attribuant un âge se comptant en milliers d’années ou en myriades d’années).
Cet évolutionnisme nécessite en effet d’innombrables destructions d’êtres vivants.
Or Dieu qui est pure Bonté n’a pu que créer un monde exempt de tout mal.
collinrem
En Genèse 9, (12,13,14) L’auteur, les auteurs ou l’Auteur du texte dit :
“J’établis, mon alliance avec vous : aucune chair ne sera plus détruite par les eaux du
déluge, et il n’y aura plus de déluge pour ravager la terre. ”
^Et Dieu dit : “Voici le signe de I’alliance que je mets entre moi et vous et tous les
êtres vivants qui sont avec vous, pour toutes les générations à venir. J’ai mis mon arc dans la nuée, et il deviendra signe d’alliance entre moi et la terre. 0uand j’assemblerai des nuées au-dessus de la terre et que l’arc apparaitra dans la nue, je me souviendrai de I’alliance qui existe entre moi et vous et tout être vivant, quelle que soit son espèce, et les eaux ne deviendront plus un déluge détruisant toute chair.”
La version scientifique actuelle de l’histoire de la terre fait état d’une atmosphère saturée d’eaux à une époque (très ?) éloignée, eau qui serait par la suite venue grossir les eaux de surface de quelques dizaines de mètres … Cela est corroborée par l’étude des fonds marins près de côtes qui montrent un étage à -40 m environ sur la plupart des côtes (cas de la grotte Cosquer aujourd’hui à – 37m sous le niveau de la mer).
Dans une telle atmosphère, le phénomène optique de l’arc en ciel ne peut exister.
Par contre après que les eaux soient tombés, et dans la situation actuelle, ce phénomène est possible.
Ce qui est curieux, c’est que l’auteur, ou l’Auteur, de ce texte fait état de cette connaissance :
il sait qu’avant le déluge (que l’on y croit ou pas), l’arc en ciel ne pouvait exister …!
Or ce texte de la Genèse est supposé être écrit vers 2000 ans av J-C …
De même un déluge sur l’ensemble de la planète est devenue impossible puisque les eaux en excès sont tombées, et la promesse de Dieu : “il n’y aura plus jamais de déluge” ….
Comment un humain de cette époque, non connaisseur de ces phénomènes scientifiques, pouvait-il deviner qu’avant un déluge, il ne pouvait y avoir d’arc en ciel …?
Sauf si cet auteur, ou des ascendants assez proches pour avoir permis la transmission orale, ont connu l’époque avant le déluge, et l’époque après, hypothèse finalement la plus raisonnable.
colcombet
On peut imaginer que les deux théories se complètent ?
Par exemple : chaque être possède dès sa création son essence qui n’évoluera pas. Mais cette essence ne se dévoile que peu à peu et non pas du fait de l’environnement qui l’amène à s’adapter. Mais parce que le dessein du Créateur est que son essence se dévoile à un moment donné et par étapes. En fait cela revient à dire que tout évolue en même temps: la matière inerte, les organismes par le geste perpétuel du Créateur. Ce geste du Créateur pouvant se manifester par une évolution lente et quasiment imperceptible comme la dérive des continents. Mais à certains moments ce “geste créateur” peut engendrer des “sauts d’évolution” et des changements brutaux comme le fut le big bang où la fin des dinosaures. La bible d’ailleurs présente cette longue progression de l’éducation du peuple et puis il y a des moments de rupture : le départ du paradis terrestre, le déluge, l’exil à Babylone etc…