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France : Politique en France / Homosexualité : revendication du lobby gay

LGBT et woke : Julien Odoul (RN) dépose une proposition de loi pour protéger le sport féminin

LGBT et woke : Julien Odoul (RN) dépose une proposition de loi pour protéger le sport féminin

Julien Odoul a déposé une proposition de loi, cosignée par un certain nombre de députés, visant à faire concourir les sportifs dans la catégorie correspondant
à leur sexe figurant sur leur acte de naissance.

Dans l’exposé des motifs, il explique :

Le 17 mai dernier, la ministre des Sports et des Jeux olympiques et Paralympiques, Amélie Oudéa‑Castéra, a annoncé la création d’un groupe d’experts pour « favoriser l’inclusion » des personnes transgenres dans le sport de haut niveau. Cette déclaration inquiétante sonne l’extinction prochaine de la présence des femmes dans les grandes compétitions sportives.

Depuis plusieurs années, principalement aux États‑Unis, les femmes sont victimes d’attaques idéologiques au sein de leurs fédérations sportives, avec un bouleversement sans précédent au niveau des résultats et des performances. La France est aujourd’hui, elle aussi, touchée par des revendications « wokes » émanant de minorités transidentitaires. L’un des exemples qui a marqué le monde du sport est le cas de l’athlète Lia Thomas né homme, étudiant à l’Université de Pennsylvanie, qui a démarré sa transition en mai 2019 avec un traitement hormonal. En septembre 2021, après avoir concouru chez les hommes, l’athlète transgenre a intégré l’équipe féminine de natation américaine et explose, logiquement mais injustement, tous les records. Comme pour beaucoup, sa transition avait été entamée après la puberté, favorisant les inégalités biologiques et anatomiques.

Ces injustices et ces aberrations se multiplient et font irruption dans les plus grandes compétitions sportives mondiales. Pour preuve, en août 2021, pour la première fois dans l’histoire des jeux Olympiques, une athlète transgenre néo‑zélandaise, Laurel Hubbard, a participé à la compétition en haltérophilie. Cela a notamment été rendu possible puisque depuis 2015, pour prétendre à une place aux Jeux Olympiques, les athlètes transgenres doivent répondre positivement à certains critères établis par l’instance. Ainsi, un athlète transgenre ou « hyperandrogène » (un excès d’hormones masculines chez une femme) doit remplir plusieurs conditions : se déclarer soi‑même comme étant une femme et ne pas avoir un niveau de testostérone dépassant 10 nanomoles par litre de sang sur une durée de douze mois précédant la première compétition. Aux États‑Unis, le phénomène a entrainé un rejet massif dans l’opinion publique. Selon un sondage Ipsos réalisé en juin 2022, 63 % d’entre eux s’opposent à la participation des femmes trans dans les équipes de sport féminines. Parallèlement, une vingtaine d’États américains ont d’ores et déjà interdit la participation des athlètes transgenres aux compétitions sportives.

Force est de constater que ces dérives sont arrivées en France. Certaines fédérations sportives refusent de se plier à la religion de la déconstruction et entament actuellement une résistance légitime pour protéger leurs athlètes féminines. En mars dernier, la Fédération internationale d’athlétisme a décidé de sortir les personnes transgenres de la catégorie féminine, qu’elle entend « protéger ». À la suite de cette décision, l’athlète transgenre français, Halba Diouf, s’est vu refuser les championnats régionaux et nationaux. Pur produit du wokisme et de la cancel culture, ce sportif se revendiquant lui‑même comme « femme trans, noire et musulmane » et ne pouvant concourir dans la catégorie féminine, avait dénoncé « l’exclusion des femmes trans dans le sport ».

À l’évidence, ces situations de plus en plus fréquentes font reculer les progrès réalisés en matière de sport féminin, et la multiplication des athlètes transgenres, nés biologiquement hommes, s’apparente à une nouvelle forme de dopage légal. En réalité, la société assiste à une véritable entreprise d’effacement, où sous couvert de défendre la diversité et l’égalité des droits, des hommes prennent la place et les médailles de championnes méritantes et talentueuses. Ce phénomène est un véritable pied‑de‑nez au combat féministe et vient anéantir toute chance pour les femmes de s’épanouir pleinement dans le sport et de remporter des compétitions nationales ou internationales.

Aimer le sport, c’est ne pas se plier à des revendications dangereuses et mettant un frein à des années de combats féministes pour l’émancipation des femmes dans le sport. À un an des jeux Olympiques et Paralympiques de 2024, la France a le devoir de préserver et réaffirmer ses valeurs sportives, mais surtout de soutenir ses athlètes féminines qui sont les premières victimes du wokisme dans les toilettes, les vestiaires, les douches et, évidemment, sur le terrain. En ce sens, cette proposition de loi vise à ce que les athlètes transgenres concourent dans les compétitions sportives correspondant à leur sexe biologique, une décision qui paraît simplement logique et sensée.

Tel est l’objet de la proposition de loi que nous vous demandons, Mesdames, Messieurs, de bien vouloir adopter.

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2 commentaires

  1. Pour!

  2. Plutôt que d’interdire la participation des athlètes transgenres aux compétitions sportives, il semble plus équitable de “« favoriser l’inclusion » des personnes transgenres dans le sport de haut niveau”: n’est-il pas possible de créer une catégorie “transgenre” à côté des catégories “masculine” et “féminine”? Cela devrait permettre de protéger les athlètes féminines.
    La remarque “la multiplication des athlètes transgenres, nés biologiquement hommes, s’apparente à une nouvelle forme de dopage légal” est intéressante.

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