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France : Politique en France

Rome remet Nicolas Sarkozy à sa place

Marina Petrella, ancienne membre des Brigades Rouges, a été condamnée en Italie en 1992 à la réclusion criminelle à perpétuité pour avoir tué un commissaire de police et grièvement blessé son chauffeur, à Rome en 1981, ainsi que pour d’autres attentats. Elle vivait en France depuis le début des années 1990 et a été arrêtée en août 2007. Incarcérée, le gouvernement a signé un décret d’extradition le 9 juin. Devant les critiques de la gauche, Sarkozy a confirmé que la France extraderait Marina Petrella, tout en précisant avoir demandé à Silvio Berlusconi

«de solliciter du président italien sa grâce, compte tenu de l’ancienneté de la condamnation (…) et de la situation psychologique et de santé de Madame Petrella».

De Rome, la présidence du conseil s’est donc fendu d’un communiqué pour rappeler que la grâce était de «la compétence exclusive» du chef de l’Etat, et que par conséquent Silvio Berlusconi ne serait «que le porteur» de la requête de Nicolas Sarkozy. Le président de la République Giorgio Napolitano a rappelé à Nicolas Sarkozy qu’il y avait des lois à respecter dans l’attribution de la grâce. Un communiqué de la présidence italienne précise ainsi que

"dans le domaine des grâces, tout souhait ou appel au chef de l’Etat italien doit tenir compte des normes en vigueur et de la jurisprudence constitutionnelle".

Michel Janva

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4 commentaires

  1. Sarko se prend tellement pour Lucky Luke ou Zorro qu’il se croit tout permis !!!

  2. Est-ce que Marina Petrella a un jour exprimé des remords et demandé pardon à la famille du commissaire de police ?
    Nicolas Sarkozy avait là encore une raison de se taire.

  3. Quant-il s’agit des meurtriers d’extrême gauche il faut toujours montrer de la clémence bien qu’ils soient rarement repentis. Nos intello de gauche ont quelque chose de malsain.

  4. Tout comme en 2007, le chef de l’Etat ne semble pas prêt, pour la fête nationale, à accorder de grâces présidentielles en France.C’est que le manque à gagner pour les caisses vides en amendes et divers procès verbaux, qui pleuvent notamment sur les automobilistes ou les dissidents de la pensée, serait trop important ? Point d’amnistie, donc, mais, en douceur, on remet en liberté violeurs, assassins et dangereux trafiquants de drogue…

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