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Tribune libre

Bébés en vente ?

Bébés en vente ?

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L’Europe décide d’imposer une nouvelle perte de souveraineté aux Etats membres en créant un acte d’Etat civil surpassant les législations nationales. Elle veut créer un règlement sur la parentalité pour exiger une reconnaissance de la filiation unique pour toute l’Union Européenne afin de mettre en place un marché européen de l’enfant. Un Français obtiendrait ainsi la possibilité de payer une gestation pour autrui et commander un petit bébé à une mère porteuse dans un pays européen dont la législation autorise le commerce et la vente des enfants… L’acquéreur pourrait ainsi faire rédiger sur le lieu d’achat un certificat européen de filiation, juridiquement supérieur aux lois internes des pays de l’union.

La présidente de la commission européenne veut favoriser la procréation assistée avec tiers-vendeur ou la GPA commerciale et donc développer la location mercantile d’une femme désespérée et vulnérable sociologiquement et économiquement. Son exploitation comme mère porteuse hypothèque gravement l’avenir de l’enfant. La gestation avec le détachement psychologique qui préside à l’éloignement programmé de celle qui le porte, l’abandon planifié du nourrisson à un tiers, traumatise l’enfant lorsqu’il paraît…

La grossesse ne peut se vivre comme une période anodine. Le bébé bouge, écoute, ressent l’amour de sa mère, il entend le son de la voix de son père, de ses frères ou sœurs, et aussi ceux du cadre de vie dans lequel il va grandir dès sa sortie de maternité. Il ressent les émotions, les témoignages d’amour… Tous ces éléments lui permettent déjà intra-utérin de connaître son environnement et de se sentir en sécurité ayant à l’avance des marques pour s’épanouir pendant les premiers jours de vie. L’enfant acheté portera en lui ce traumatisme durant son existence terrestre. Car un jour il saura qu’il a commencé sa vie comme marchandise.

Pour faire plaisir aux minorités, au nom de « l’égalité de traitement », les valeurs du bien commun sont déconstruites en faveur des caprices individuels. Quel est le bien de l’enfant ? Seule véritable question vertueuse à poser que certains effacent pour mettre en avant cette affirmation diabolique : Je… Moi d’abord, personnellement. En ne respectant pas la loi naturelle, l’homme se prend pour Dieu et nous savons où cela le mène inéluctablement. De rares humains veulent maintenant choisir leur genre « masculin, féminin…indéterminé ». A défaut de donner vie, ils s’octroient ou réclament le pouvoir de l’acheter. Certains militent pour décider de la mort…

Derrière cela, le mercantilisme se pare des atouts de la bonne conscience en expliquant que c’est par amour que l’on tue, pour le bien de l’autre. Le droit à l’enfant se pare de l’attribut de la liberté ou pour culpabiliser les autres de l’égalité de traitement. Mettre en avant « L’excuse » d’harmoniser les règles en Europe, permet d’imposer aux peuples la dictature de l’oligarchie européenne qui souhaite développer ses profits et le despotisme de la commission qui milite pour imposer une déconstruction civilisationnelle au service de minorités sectaires ou religieuses agissantes.

Priver sciemment un enfant de père, ou le séparer volontairement de sa mère, sont des atteintes à la valeur la plus sacrée de l’humanité : « l’Amour » et contrevient à l’intérêt supérieur de l’enfant ; rappelons l’article 7 de la convention internationale des droits de l’enfant qui stipule que celui-ci : « a le droit, dans la mesure du possible, de connaître ses parents et d’être élevé par eux ».

Reine Sainte Bathilde, toi qui as interdit en France la vente et l’esclavage des enfants au VIIème siècle, guide-nous pour que nos cœurs prennent conscience de l’abomination dans laquelle s’enfonce nos peuples. Le trafic international des êtres humains doit cesser car après cela, ils trouveront des excuses pour nous expliquer que nous sommes devenus des pions, les numéros ou les esclaves d’un système soi-disant mis en place pour notre bien…

Charles-Emmanuel de Bourbon-Parme

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