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Le grand projet de SOS Calvaire : la production de Christ en métal

Quand on voit se fracasser au sol un Christ en fonte de 250kg, de 2m de haut, malmené par le temps ou les hommes, par le gel ou la rouille qui vient lui ronger les jambes, alors c’est un morceau d’Histoire qui se fracasse.

Avec S.O.S Calvaires cette partie de l’Histoire va pouvoir renaître !

Parce que les demandes se font de plus en plus nombreuses, parce que nous souhaitons nous professionnaliser toujours plus dans la restauration de nos calvaires, c’est avec l’aide d’un fondeur d’art que nous relançons la production de Christ en métal, arrêtée en France depuis un siècle. Un projet fou, unique, qui demande des moyens considérables et un travail minutieux de la part de notre fondeur d’art pour lequel un seul tirage de Christ demande plus de 10h de travail.

En effet, la technique est ancienne : le moule est fait de plusieurs sables de différente grosseur, détruit après chaque tirage et qui doit donc être refait pour le tirage suivant. Les Christ ne sont pas en fonte comme autrefois mais en aluminium. La fonte est une matière non noble utilisée pour son coût peu élevé de production mais qui a bien des défauts : les sujets sont extrêmement lourds et peuvent fragiliser plus rapidement les croix en bois, la fonte rouille, gèle et casse. Après une étude approfondie, nous nous tournons donc vers l’aluminium qui a le même coût, mais qui ne casse pas, ne rouille pas et dont les statues, pleines cette fois-ci, seront tout de même plus légères.

Le métier de fondeur d’art se fait de plus en plus rare en France et pourtant Jérôme avec lequel nous travaillons est installé à quelques 500m de notre atelier. Quelles étaient les probabilités pour que nous soyons voisins ? Nous sommes donc très heureux de vous annoncer que cette production est lancée et que de partout les chantiers affluent.

“Via Caritatis” : les moines du Barroux mettent la charité en bouteille

Au pied du mont Ventoux, dans la Provence ensoleillée, se niche l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux ! Fondée en 1970, cette communauté bénédictine est notamment à l’origine d’un merveilleux projet : Via Caritatis. L’objectif est de fédérer les forces des vignerons du coin avec la sagesse des moines et des moniales du Barroux pour créer des vins d’exception… Dans cet article, Divine Box vous dévoile les coulisses de cette belle initiative !

L’essor de la viticulture monastique

En 480 naît le futur saint Benoît. Ce religieux zélé crée alors un ordre monastique novateur où se mêle travail manuel et vie de prière, redonnant ainsi un nouveau souffle à l’agriculture européenne mise à mal par les invasions barbares.

Progressivement, les monastères fleurissent à travers l’Europe. Les moines y consacrent leur temps de travail à défricher, planter et cultiver la terre. La viticulture s’impose rapidement comme une activité prisée par les religieux. Et pour cause : le vin trouve sa place tant dans les célébrations liturgiques que dans l’alimentation quotidienne !

À titre d’exemple, la règle de saint Benoît accorde une hémine quotidienne par moine (soit 27cL, selon cette ancienne unité romaine). Amusant, non ?

Les péripéties des vins du Ventoux

Le vignoble dans la région de l’abbaye du Barroux a bien des siècles d’histoire… En Provence, au début du XIVème siècle, le pape Clément V demande aux bénédictins de planter de la vigne sur les contreforts du mont Ventoux ! Les vins du Ventoux vont alors gagner leurs lettres de noblesse au fil du temps. Ils deviennent les favoris des papes d’Avignon qui les dégustent volontiers à leur table !

Mais au XIXe siècle, les choses se gâtent… Le Phylloxéra, insecte dévastateur, anéantit presque intégralement le vignoble et une grande partie des terres cultivées en Europe… Mais les vignerons du Ventoux gardent courage ! Dès 1933, des caves voient le jour pour valoriser ces vins. L’appellation « Ventoux » obtient alors sa reconnaissance près de 40 ans plus tard.

Pourtant, au XXe siècle, ces vins demeurent globalement méconnus. Face à ce constat, certains producteurs misent sur l’excellence en s’imposant un cahier des charges renforcé. Mais la reconnaissance tarde à venir… C’est précisément ce contexte qui donne naissance au projet viticole “Via Caritatis” imaginé par les moines du Barroux !

L’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux vue du ciel, qui se situe au cœur de la Provence, à côté du Mont Ventoux
© Abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

Les Bénédictins sont de retour !

Il faut attendre les dernières décennies du XXe siècle pour voir naître la communauté de l’abbaye du Barroux. L’année 1980 marque l’arrivée, dans la région, de moines bénédictins guidés par Dom Gérard (précédemment à l’abbaye de Tournay, abbaye connue pour ses pâtes de fruits). Les religieux posent leurs bagages au Barroux, bientôt rejoints par des moniales qui s’établissent à Bédoin, dans le voisinage immédiat. Les sœurs reprennent une ancienne propriété viticole, entraînant ainsi moines et moniales dans l’aventure de la viticulture.

Peu à peu, grâce aux conseils des producteurs voisins, la vigne se développe et les vendanges partent en direction de la cave de Beaumont, où un moine y est administrateur. Les bénédictins s’ancrent ainsi rapidement dans le paysage viticole local dès leur arrivée !

Un moine bénédictin au travail dans les vignes de l’abbaye Saint-Madeleine du Barroux © Abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

Le projet Via Caritatis

Dès les premières années de l’abbaye du Barroux, la volonté des moines est claire : concevoir un vin de grande qualité ! Pour y parvenir, ils s’entourent de spécialistes du vin venus de diverses régions du monde, déterminés à révéler tout le caractère de leur terroir. Leur engagement se traduit par une viticulture aussi naturelle que possible et un travail essentiellement manuel.

Et, en 2015, les moines ont une idée : créer une nouvelle gamme de vin qui allie le savoir-faire des vignerons et la sagesse des moines. Et voilà, « Via Caritatis » (voie de la charité) est né !

Ce projet place la charité au cœur de chaque étape de production. Il incarne la rencontre entre l’expertise des vignerons et la tradition monastique, une collaboration qui a notamment permis d’optimiser les dépenses communes. Sur le plan économique, chacun y trouve son compte, tout en générant de la richesse pour le territoire. Une belle réussite partagée, et guidée par de grands noms du vin, comme l’oenologue Philippe Cambie.

La gamme Via Caritatis rassemble dix cuvées (quatre rouges, deux rosés, quatre blancs) déclinées en quatre catégories qui célèbrent autant la tradition monastique que le terroir provençal :

  • Vox (la voix) : 1 rouge, 2 blancs, 1 rosé
  • Pax (la paix) : 1 rouge
  • Lux (la lumière) : 1 rouge, 1 blanc, 1 rosé
  • “Abbayes” : 1 rouge et 1 blanc. Ces deux vins, rares et exceptionnels, sont issus à 100% du travail des moines et moniales (là où les autres vins sont en partie issus du travail des vignerons, voisins des moines).

Un lot de six cuvées Via Caritatis © Abbaye du Barroux et Divine Box

Où trouver les vins Via Caritatis ?

Vous souhaitez goûter les vins « Via Caritatis » ? La meilleure option reste de vous rendre à la boutique de l’abbaye, où vous pourrez en profiter pour passer à l’hôtellerie vous ressourcer quelques jours. Voici l’adresse : Abbaye Sainte-Madeleine, 1201 Chemin des Rabassières, 84330 Le Barroux. Sinon, si c’est plus pratique, sachez que de nombreux produits de l’abbaye du Barroux sont accessibles via la boutique monastique en ligne de Divine Box. Cela vous fera de beaux cadeaux de Noël !

Prison avec sursis pour une attaque au couteau

Comme ça il pourra recommencer…

Un serveur de 31 ans, de nationalité turque et d’origine kurde, a été jugé, mardi 16 décembre, pour avoir attaqué au couteau son collègue en criant “Allah Akhbar”, à Paris, le 13 novembre dernier, jour anniversaire des attentats du Bataclan. Un acte “inquiétant” mais pas terroriste, a jugé le tribunal, qui a condamné le trentenaire à 18 mois de prison avec sursis.

La victime témoigne :

 “J’ai eu très peur”. “Il a tenté de m’égorger. Si je ne m’étais pas protégé avec mon épaule, il m’aurait touché la gorge. J’ai vu la mort en face”.

Le jeune homme de 21 ans a eu plusieurs points de suture au niveau du bras et de l’épaule gauche et dix jours d’interruption totale de travail. Il demeure aujourd’hui encore profondément traumatisé et vit dans la crainte permanente de recroiser son agresseur.

Condamné à 36 000 € d’amende par la Mairie de Paris pour des autocollants

Oui mais c’étaient des autocollants pro-vie alors la ville de Paris peut bien crever sous la laideur, Emile Duport a dépassé les limites des “valeurs de la République” :

Depuis plusieurs mois, je fais face à un enchaînement de procédures judiciaires, liées à mon engagement public et associatif, notamment dans le cadre de l’affaire des Vélibs.

Ces procédures représentent un marathon juridique, humainement et financièrement exigeant.

Les frais de justice qui en découlent (avocats, défense, démarches) ont un coût réel que je ne peux plus assumer seul.

Je suis père de trois enfants — bientôt quatre et je souhaite pouvoir continuer à agir et à porter mes engagements dans le respect du droit, sans mettre en danger l’équilibre de ma vie familiale.

Il a donc lancé une cagnotte afin de poursuivre son engagement sereinement.

 

Le catholicisme français se réveille : moins nombreux, mais plus fervents et visibles

Victor Aubert, directeur général d’Academia Christiana, était sur Radio courtoisie dans l’émission Ligne Droite :

Le prochain grand spectacle du Puy du Fou bientôt en tournée dans toute la France

Le Puy du Fou dévoile Mousquetaire coproduit par le Puy du Fou et RIVAJ Production. Ce spectacle inédit sera présenté pour la première fois à la Seine Musicale en novembre 2027 puis ira à la rencontre du public dans toutes les villes de France dès janvier 2028.

Fidèle au savoir-faire du Puy du Fou, cette création inédite proposera une expérience unique, dans la continuité de l’exigence artistique et technique qui distingue ses plus grandes réalisations. S’y mêlent aventures héroïques, combats, danse et scènes équestres servant une intrigue palpitante. Rythmé par une bande originale puissante créée par le compositeur Nathan Stornetta, ce spectacle épique réunit tous les ingrédients qui satisferont les amateurs de grand spectacle.

Imaginé comme une romance de cape et d’épée, Mousquetaire sera porté par une cinquantaine d’artistes : acteurs, danseurs, cascadeurs et cavaliers. Construit en deux actes de 52 minutes chacun, le spectacle alliera émotions, prouesses techniques, démesure visuelle et narration immersive.

Cette création originale met en scène un jeune orphelin, Bouton d’Or, dresseur de chevaux au Puy du Fou. En ce début du XVIIème siècle, sa vie bascule soudain quand des spadassins tentent de l’enlever. Le voilà au cœur d’une affaire d’État qui l’entraîne au galop sur les routes de France, en quête de réponses. Affrontant son destin avec panache, il va découvrir un secret décisif pour la survie du royaume. Bouton d’Or croisera les plus grandes figures du genre : la belle Sérafina et le Capitaine Fracasse, les Trois Mousquetaires, Cyrano de Bergerac et tout l’imaginaire du Grand Siècle feront irruption sur scène, apportant leur concours à la résolution de l’intrigue.

Nicolas de Villiers, Président du Puy du Fou, explique :

« Nous allons embarquer nos spectateurs dans une aventure trépidante, pleine de rebondissements imprévisibles et de surprises esthétiques, une romance amoureuse passionnée, un véritable voyage au temps des mousquetaires et des intrigues… En un mot, la promesse d’émotions familiales intenses, intimes et grandioses. »

  • PARIS : Seine Musicale du 19 novembre 2027 au 9 janvier 2028
  • NANCY : Zénith Grand Nancy les 28 et 29 janvier 2028
  • LYON : LDLC Arena les 4 et 5 février 2028
  • CLERMONT-FERRAND : Zénith d’Auvergne les 11 et 12 février 2028
  • BORDEAUX : Arkéa Arena les 18 et 19 février 2028
  • STRASBOURG : Zénith les 3 et 4 mars 2028
  • AMNEVILLE : Galaxie les 10 et 11 mars 2028
  • BRUXELLES : ING Arena les 17 et 18 mars 2028
  • DOUAI : Gayant Expo les 24 et 25 mars 2028
  • TOULOUSE : Zénith Toulouse Métropole les 7 et 8 avril 2028
  • MONTPELLIER : Sud de France Arena les 14 et 15 avril 2028
  • NICE : Palais Nikaia les 21 et 22 avril 2028

Prêtez pour ce beau projet de l’Abbaye du Barroux

C’est cœur de la Provence des Papes que l’Abbaye du Barroux s’implante, et qui, depuis la pose de la première pierre le 21 mars 1980 ne cesse de se développer au sein de ce territoire d’exception. En septembre 2008, l’abbaye a intégré la confédération bénédictine dont le but est de favoriser la vie selon la Règle de Saint Benoît et la charité fraternelle entre les monastères. Les moines ont été rejoints par une communauté de moniales qui ont fondé, également sur la commune du Barroux, l’abbaye Notre-Dame de l’Annonciation.

L’abbaye du Barroux ne cesse de grandir : aujourd’hui, elle est composée de 65 moines qui vivent au rythme de la prière et du travail. Pour assurer sa pérennité, les projets réalisés et à venir ne manquent pas : le monastère s’est doté d’une infirmerie, d’un atelier de boulangerie et entrepris une extension de l’abbatiale, de la bibliothèque, du magasin et de l’hôtellerie.

L’huile, le pain et bien sûr le vin des moines du Barroux ont participé à la notoriété de cette congrégation rayonnante. Leur célèbre aventure vinicole a débuté en 1986 lorsque les moniales de Notre-Dame de l’Annonciation se sont installées sur une propriété viticole, la Font de Pertus. Peu de temps après, c’était au tour des moines de planter une vigne au pied de leur colline. Depuis, cette activité a pris de l’ampleur et s’est mise au service de tout un territoire. Il ne manque qu’un lieu de dégustation et de rencontres pour parfaire cette aventure : c’est le projet que nous vous proposons de financer, le caveau pour leurs vins Via Caritatis !

Souhaitez-vous donner du sens à votre épargne en prêtant aux moines du Barroux pour financer la construction de leur caveau de dégustation de vins ?

Pour découvrir ce projet et y investir (prêter), il vous faut cliquer sur le lien ci-après qui vous dirigera sur la Page de Présentation officielle : https://www.credofunding.fr/fr/abbaye-barroux-caveau

Vous pouvez contacter Edouard Vieilfault ([email protected]) pour toute demande de précision si nécessaire.

L’investissement comporte des risques de perte partielle ou totale du capital investi – Des frais sont dus par le porteur de projet et les investisseurs (18 € TTC).

“Prier et chanter en latin, c’est emprunter des marches qui permettent de monter vers Dieu”

Jean Sévillia a été longuement interrogé par Jérôme Cordelier dans Le Point. Extraits :

Qu’est-ce que la foi chrétienne pour vous ?

Ma foi, c’est ce qu’enseigne l’Église, à savoir que Jésus-Christ, mort crucifié et ressuscité d’entre les morts, est le fils de Dieu, venu sur terre pour racheter le péché du monde, venu pour apporter la Bonne Nouvelle : Dieu nous aime. Jésus, Dieu lui-même, est le médiateur naturel qui nous conduit vers Dieu. Il me permet d’accéder au divin, au mystère de la création du monde, au mystère de la relation entre l’homme et son créateur. La foi pour moi est façonnée par tous ses mystères. Je la vis dans l’acceptation de quelque chose que je ne comprends pas.

S’il faut chercher des étiquettes humaines, on dira que je suis un catholique conservateur, traditionnel, traditionaliste même. Je ne suis pas dans une logique de remise en cause d’une institution qui a deux mille ans d’histoire. Qui suis-je pour juger l’Église ? Accepter l’Église telle qu’elle est, ce n’est pas se mettre dans une prison intellectuelle. Parce que cette Église a été celle de grands saints, de prestigieux théologiens, d’humbles fidèles dont je suis le modeste frère. Les catholiques qui ne sont pas de ma sensibilité sont aussi mes frères en Jésus-Christ. L’Église est ma maison, et je m’y sens bien. Je suis catholique et je n’en ai pas honte, c’est aussi simple que cela. Ma vie est rythmée par ma foi. Pour moi, c’est quelque chose de tellement naturel… Je respire ainsi.

Considérez-vous vous qu’il existe une culture du débat au sein de l’Église ? Qu’on y accepte volontiers la contradiction, la remise en cause des vérités, la disputatio ?

Il y a une liberté intellectuelle dans l’Église. Mais la vérité divine ne se construit pas par le débat, elle est reçue, elle est le fruit d’une révélation qui nous a été transmise par les Évangiles. La donnée de départ est immuable et nous précède depuis deux mille ans. Les vérités de la foi que l’on trouve dans le Credo n’ont pas à être discutées. À partir du moment où l’on entre dans l’Église, on accepte ce qu’on nous demande, même s’il y a des sujets qui peuvent donner matière à débat.

Il faut distinguer entre le dogme qui est immuable et la discipline qui a pu varier avec le temps, même si la Tradition, qui est étymologiquement la transmission, nourrit la doctrine de l’Église. […] Il faut sortir des postures des années 1960-1970 et se recentrer sur le contenu de la foi, à savoir Jésus-Christ ressuscité. J’y crois depuis que je suis né. Ma mère était catholique, mon père ne l’était pas, mais le contrat entre eux était que les enfants qui naîtraient de leur mariage seraient catholiques. Le contrat a été tenu. J’ai été baptisé, j’ai reçu tous les sacrements. Et j’ai longtemps été scout, ce qui a beaucoup compté pour moi.

Pourquoi ?

Parce que le scoutisme apprend à vivre avec les autres, à cultiver le sens du service, à témoigner du souci de la charité, et aussi à croire en un idéal. Le scoutisme est une belle école civique. C’est d’ailleurs un mouvement qui tient une place très importante aujourd’hui dans la société française, et qui pousse à l’engagement, au bénévolat.

Oui, mon père était juif, mais il n’était pas croyant. Il n’avait aucun lien soit cultuel, soit culturel avec le judaïsme. Enfant et adolescent, il avait été un passionné de scoutisme qu’il avait pratiqué chez les Éclaireurs unionistes, les scouts protestants. C’était un israélite – j’utilise ce mot qu’il employait lui-même – très franchouillard. Une partie de sa famille, sa soeur et sa fille, ma tante et ma cousine germaine donc, ont disparu à Auschwitz.

Combattant de 1940, mon père a été jusqu’en 1945 prisonnier de guerre en Autriche, pays où, par un incroyable phénomène de résilience, il reviendra avec bonheur après la guerre. Il était tailleur sur mesure, métier qu’il a exercé toute sa vie. Au fond, la seule manière que mon père avait d’être juif était une sympathie instinctive pour l’État d’Israël – je me rappelle ses réactions lors de la guerre des Six Jours en 1967 ou de la guerre du Kippour en 1973 -, et sa détestation des préjugés antisémites. Il m’a légué l’esprit scout, l’amour de l’Autriche, le goût de l’élégance et le mépris de l’antisémitisme. […]

Qu’est-ce qui vous séduit dans la messe en latin ?

Le rite accorde plus de poids au silence, à l’intériorité, à l’adoration. Je trouve les autres cérémonies trop souvent bavardes. Là, on s’agenouille, on adore… La sacralité de la messe, je la reçois mieux en latin. C’est d’ailleurs encore aujourd’hui la langue officielle de l’Église, y compris selon les normes du concile Vatican II. Toute religion a une langue sacrée. Les juifs français prient en hébreu, je ne vois pas pourquoi les catholiques ne prieraient pas en latin. S’adresser à Dieu d’une autre manière qu’à sa boulangère, ou à quiconque d’autre, pour moi, rien de plus normal.

Oui, cela suit un mouvement que je souhaite. C’est un retour aux fondamentaux. Il ne faut pas y voir une manifestation de repli nostalgique, mais, au contraire, un appel vers le sacré. Dans la vie chrétienne, on peut faire preuve de charité, s’occuper des SDF, mais il y a un temps pour tout : à un moment, on se tourne vers Dieu. À mon sens, le latin favorise le sacré. Prier et chanter en latin, c’est emprunter des marches qui permettent de monter vers Dieu.

Vous avez évoqué le devoir de charité des catholiques envers les SDF. Et envers les migrants ? Beaucoup de catholiques trouvaient que le pape François en faisait trop sur le sujet… Vous aussi ?

Oui. Notre bon pape François en a fait beaucoup. Évidemment, ce sont des drames humains. Mais l’Europe n’est pas coupable de tous les dérèglements du monde. La charité, c’est aussi de s’occuper des pays d’émigration, de les aider à conserver leurs forces vives pour se développer, ce qui les aidera à sortir de la misère. Maintenant quand des gens se noient, il faut les secourir, il n’y a pas de discussion là-dessus.

Le pape François , qu’en pensiez-vous ?

C’était un pape clivant. Même des personnes qui le soutenaient pouvaient le trouver très fatigant. Il prêchait la miséricorde, mais avec ses collaborateurs, c’était un chef très autoritaire, très dur. Ce qui était assez paradoxal. Benoît XVI, lui, avait une image de conservateur mais c’était un homme très doux. Je me réjouis beaucoup de l’arrivée de Léon XIV. C’est un pape apaisant. Il cherche à réparer des blessures, à dépasser des clivages. Léon XIV est un cadeau du Bon Dieu.

Il y a encore des divisions. Beaucoup n’ont pas encore intégré que nous sommes devenus minoritaires dans le pays ; ils ont encore des réflexes majoritaires. Ce qui génère beaucoup de traumatismes. Toute la morale catholique est en porte-à-faux avec l’évolution de la société. C’est compliqué à vivre, et cela le sera de plus en plus au fur et à mesure que le nombre de catholiques de conviction diminuera. Dans leur tranche d’âge, mes petits-enfants, devenus adultes, seront très minoritaires. C’est à la fois une faiblesse et une force. […]

Christine Kelly et vous: l’ECLJ dénonce la christianophobie en Europe

Noël approche. Que reste-t-il de cette période de paix et de recueillement pour des millions de chrétiens en Europe ?

Églises incendiées ou profanées, fidèles agressés, prêtres menacés, chrétiens réduits au silence dans l’espace public ou professionnel : la France est le pays d’Europe où la haine antichrétienne progresse le plus.

Mardi, Thibault van den Bossche, chargé de plaidoyer pour la cause des chrétiens persécutés à l’ECLJ, était sur le plateau de Christine Kelly sur Europe 1 pour rendre visible cette réalité et présenter son nouveau rapport sur la haine antichrétienne en Europe.

Mais un rapport, aussi solide soit-il, ne suffit pas sans mobilisation. C’est pourquoi l’ECLJ lance une pétition officielle appelant les députés du Parlement européen et de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe à inscrire la lutte contre la haine antichrétienne à leur ordre du jour pour apporter des réponses concrètes. À l’approche de Noël, alors que des crèches sont vandalisées ou interdites et que des églises brûlent, il est temps d’agir.

Selon l’Observatoire de l’intolérance et de la discrimination contre les chrétiens en Europe (OIDAC), 2 211 actes antichrétiens ont été recensés en Europe en 2024, dont plus de 270 agressions physiques. Ces chiffres, déjà alarmants, ne reflètent qu’une partie de la réalité, tant la sous-déclaration reste massive. Pourtant, contrairement à d’autres formes de « haine religieuse », aucun mécanisme spécifique n’existe au niveau européen pour reconnaître et combattre la haine antichrétienne, malgré l’exposition croissante des chrétiens.

Mgr Rey participera à la Marche pour la vie

Communiqué de la Marche pour la vie :

La Marche pour la Vie se tiendra la 18 janvier prochain, place du Trocadéro à Paris.

Comme chaque année nous nous réunissons pour rappeler le respect dû à chaque vie humaine, de son début à sa fin. Alors que la natalité française a enregistré une nouvelle baisse en 2024 (678.000 naissances en 2023 à 663.000 en 2024, INSEE) et que le nombre d’IVG est continuellement en hausse (251.000 en 2024), nous demandons une véritable politique familiale qui aide chaque foyer à accueillir des enfants.

L’édition 2026 se déroulera également dans le contexte particulier des débats sur la fin de vie au Parlement : le Sénat examinera à partir du 20 janvier le projet qui a été validé par l’Assemblée le 27 mai dernier et qui ouvrirait l’accès à « l’aide à mourir », c’est-à-dire à l’euthanasie et au suicide assisté.

La Marche entend rappeler publiquement que la dignité se trouve dans l’accompagnement des plus vulnérables, et non dans l’offre sociétale et médicale de l’euthanasie ou de l’avortement.

Des personnalités attachées à ce respect de la vie participeront à ce rendez-vous : Monseigneur Rey comptera parmi les intervenants de cette édition, ainsi que plusieurs délégations étrangères, et des témoins (des femmes témoigneront de leur avortement, et des personnes malades ou handicapées de leur réaction au projet de loi).

Les choix sanitaires dessinent une politique, dont on jurerait qu’elle a été élaborée précisément pour pousser nos paysans au désespoir

Lu dans Les 4 Vérités :

Le spectre de la révolte paysanne se réveille avec la très contestable stratégie d’abattage systématique des troupeaux de bovins quand une bête est contaminée par la dermatose nodulaire contagieuse (DNC).

Je dis : « très contestable » car des instances aussi peu « complotistes » que la FAO (agence de l’ONU chargée des questions agricoles et alimentaires) ou l’EFSA (Autorité européenne de sécurité des aliments) proposent d’autres stratégies, beaucoup moins radicales – mais les politiciens font mine de croire que l’abattage total et systématique serait l’unique solution.

Cela étant, je n’ai aucune compétence vétérinaire et aucune envie de jouer les experts en cette matière.

Ce qui me frappe, c’est qu’une fois encore, les choix sanitaires dessinent une politique, dont on jurerait qu’elle a été élaborée précisément pour pousser nos paysans au désespoir (et donc aux actes désespérés).

Ainsi, les malheureux éleveurs de Bordes-sur-Arize (Ariège) qui s’opposaient à l’euthanasie de leurs 200 vaches, soutenus par des centaines d’autres agriculteurs et manifestants, ont perdu non seulement le travail de toute une vie, mais même le travail de plusieurs générations d’éleveurs.

Face à eux, les forces de l’ordre ont opposé un dispositif digne d’une scène de guerre, avec hélicoptère et blindés.

Ce qui ne peut manquer de susciter l’interrogation : comment se fait-il que l’on déploie un tel arsenal face à des paysans pacifiques et ruinés, alors que nous sommes toujours incapables de nous opposer sérieusement aux trafiquants de drogue ?

Le « deux poids, deux mesures » qui criminalise les honnêtes gens et protège les délinquants est insupportable. Non pas seulement pour l’opinion publique mais pour les forces de l’ordre elles-mêmes : comme au temps des gilets jaunes, le « vague à l’âme » des CRS et gendarmes enfle à vue d’œil (on dit même que certains gendarmes ont refusé d’obéir aux ordres). L’information est à prendre avec précaution (les autorités niant le fait), mais la rumeur est évocatrice d’un grave malaise.

En toute hypothèse, il n’est pas tolérable que le bras armé de la nation soit ainsi retourné contre nos forces vives – manifestant une sorte de prédilection pour les délinquants doublée d’une préférence étrangère.

Aucune nation ne peut vivre sous ce régime qui s’apparente de plus en plus nettement à une occupation (non par une force étrangère, mais par une « élite » anti-nationale). L’après-Macron devra résoudre urgemment ce problème crucial : remettre l’appareil d’État au service de la France et des Français.

La mairie de Paris ne respecte pas le contrat d’association avec le Collège Stanislas

La mairie de Paris a annoncé le 9 décembre qu’elle ne verserait pas au Collège Stanislas son forfait annuel de 1,3 million d’euros, en raison du maintien des cours de culture chrétienne obligatoires. L’établissement a saisi le préfet d’Ile-de-France, dénonçant une décision « injustifiée ».

Par cette mesure, la mairie remet en cause le caractère propre de l’enseignement catholique.

Dénaturation du mariage : les catholiques pratiquants ne lâchent rien

Alors que la dénaturation du mariage a été légalisé en France en 2013, La Croix constate (avec regret ?) qu’il y a encore un peu plus de quatre catholiques pratiquants réguliers (qui vont à la messe au moins une fois par mois) sur dix opposés à cette loi.

Un quart des catholiques pratiquants réguliers se dit favorable à cette régression et un petit tiers (29 %) se disent « ni pour ni contre ».

41 % des pratiquants réguliers et même 50 % chez ceux qui vont à la messe chaque semaine se déclare toujours opposé à la dénaturation du mariage.

La Croix explique cette résistance par le fait que la doctrine catholique n’a pas évolué et que le pape Léon XIV a évoqué en mai devant le corps diplomatique que « la famille fondée sur l’union stable entre un homme et une femme ».

L’historien et sociologue des religions Philippe Portier souligne que les mobilisations organisées par La Manif pour tous ont structuré l’engagement militant d’une part non négligeable de catholiques pratiquants. C’est ce que Mgr Aillet a appelé le réveil des consciences. De nombreux catholiques sont désormais entrés en résistance face à une modernité hostile à la loi naturelle et qui cache de moins en moins son hostilité à l’Eglise.

Le maire préfère démissionner plutôt que de marier un immigré sous OQTF

Le maire de Chessy (Seine-et-Marne) et l’ensemble de ses adjoints ont présenté leur démission de leurs fonctions exécutives lundi, tout en conservant leur mandat de conseillers municipaux, à la suite d’une ordonnance rendue le 10 décembre par le juge des référés du tribunal judiciaire de Meaux. Celle-ci leur enjoignait de procéder à la célébration d’un mariage que la municipalité refuse d’organiser, en raison de soupçons de fraude et de la situation administrative de l’un des futurs époux, visé par une obligation de quitter le territoire français (OQTF).

Par voie de communiqué, la mairie assume une décision prise «collectivement et à l’unanimité», au nom de ce qu’elle présente comme une fidélité à la loi et à ses convictions. «Le monde à l’envers…», écrit Olivier Bourjot. L’homme, ressortissant étranger en situation irrégulière, aurait reconnu que sa motivation «semblait plus résider dans la régularisation de sa situation personnelle que dans le mariage». La municipalité a saisi le procureur de la République. Le parquet de Meaux a finalement décidé de ne pas s’opposer à l’union. Une position confirmée dans un communiqué du procureur Jean-Baptiste Bladier. Le magistrat évoque les conclusions d’une enquête de police faisant état d’une OQTF «devenue invalide et donc non susceptible d’être exécutée». 

Pour la municipalité, le problème se situe dans le fait de devoir «acter officiellement la présence sur le territoire national d’un individu faisant l’objet d’une obligation de le quitter». Par une ordonnance du 10 décembre, le juge des référés a ordonné à la mairie de publier les bans dans un délai de 48 heures et de fixer une date de mariage avant la fin de l’année.

«Sans officiers d’état civil, aucun mariage n’est possible», résume le communiqué de la mairie, qui qualifie la situation d’«inédite administrativement».

Un chrétien doit-il mourir pour sa patrie ?

Vendredi, le Club des Hommes en noir rebondissait sur le discours du chef d’état-major des armées devant les maires de France annonçant que les Français devaient se préparer à l’horizon 2030 à entrer en guerre contre la Russie. Une annonce qui a fait couler beaucoup d’encre avant d’être chassée par l’actualité.

Au micro de Philippe Maxence, l’abbé Claude Barthe, l’abbé Hervé Benoît, l’abbé Maxime Quinquis et Jean-Pierre Maugendre analyse et discute avec passion sur le thème :

Un chrétien doit-il mourir pour sa patrie ?

Crise de la natalité : le Syndicat de la famille témoigne auprès des parlementaires

Audition de Ludovine de La Rochère, présidente du syndicat de la famille, par la mission d’information de l’Assemblée nationale sur les causes et conséquences de la baisse de la natalité en France :

Russie : il est interdit de penser autrement que l’Union européenne

Xavier Moreau, dirigeant le site d’analyse Stratpol, est sanctionné par l’Union européenne. On peut ne pas être d’accord avec lui, et j’avais déjà fait remarquer que ses analyses lénifiantes sur l’armée russe me semblaient un tantinet décalées par rapport à la réalité d’une guerre qui dure depuis bientôt 4 ans, mais il n’empêche que cette sanction touche à la liberté d’opinion :

Le Suisse Jacques Baud est également sanctionné.

Le conseil européen a également pris une autre décision le 15/12/2025 frappant les mêmes personnes en leur interdisant de rentrer dans l’Union européenne

On interdit à un Français (Xavier Moreau) de rentrer dans son propre pays, ce que le conseil constitutionnel considère comme un droit absolu par une décision non prise par un tribunal impartial mais par une entité extranationale empiétant sur des prérogatives nationales.

L’obsession pathologique du péril russo-chinois !

Voici, ci-après, deux extraits du discours, prononcé le 11 décembre 2025, du secrétaire général de l’OTAN, Mark Rutte. (Tristement célèbre car, en novembre 2021, sous son règne aux Pays-Bas, la police avait tiré à balles réelles sur des manifestants.)

« Nous préparer à une guerre d’ampleur comparable à celle qu’ont connue nos grands-parents » ; « l’OTAN est la prochaine cible de la Russie » ; « les pays membres doivent se préparer à une guerre d’une ampleur comme celle de 1939-1945. » « Nous préparer à une guerre d’ampleur comparable à celle qu’ont connue nos grands-parents”: le discours du patron de l’Otan qui glace l’Europe »

Ce discours démentiel du secrétaire général de l’OTAN n’a pas l’air d’alerter une majorité de hauts fonctionnaires d’état, ainsi qu’une bonne partie de la haute sphère du privé. J’en ai eu la preuve il y a peu. En effet, j’ai eu le privilège d’assister aux 4èmes Assises de la Géopolitique, « Où va l’Amérique », organisé par HEC Alumni-Auditeurs et l’IHEDN Paris IDF, dans un salon situé dans l’enceinte de l’École Militaire de Paris.

Étant curieux de jeter un œil à l’intérieur de ce vaste périmètre, et aussi parce que je pensais, naïvement, apprendre quelque chose, je me suis empressé d’accepter l’invitation.
Afin de clarifier et pour éviter les confusions, HEC est l’École des Hautes Études Commerciales, et Alumni est un mot qui exprime « les anciens élèves ou diplômés d’un établissement éducatif ». Leur devise, – sonnez buccins et trompettes -, « nous partageons, nous osons et nous prenons soin ». Tout un programme. 80 000 membres, 130 nationalités représentées, 1200 bénévoles, etc.

Quant à l’IHEDN, il s’agit de l’Institut des Hautes Études de Défense Nationale. C’est un établissement public, à dimension interministérielle, placé sous la tutelle du Premier ministre, « excusez du peu », et a pour mission de promouvoir la culture de la défense, de participer au renforcement de la cohésion nationale, et de contribuer au développement d’une réflexion stratégique portant sur les enjeux de défense et de sécurité.

Quelques membres de droit, dont l’inénarrable Fabien Mandon, Général 5 étoiles, celui qui a déclaré qu’il faut accepter de perdre ses enfants… Les siens aussi ?

Plus loin sur leur site internet, il est écrit que « par arrêté du Premier ministre en date du 25 septembre 2020, sont nommés les membres du conseil scientifique de l’Institut des Hautes Études de la Défense Nationale », suivi de la liste. En la parcourant, que vois-je devant mes yeux éberlués ? Me Christine Ockrent.

Comme quoi, c’est toujours utile de fouiner. Pour rappel, « la reine Christine », (c’était son surnom), participe au club français Le Siècle. Elle a participé également à plusieurs reprises aux réunions du groupe Bilderberg (1984, 2007 et 2008), cercle fermé de l’élite politique et financière internationale.

Elle est membre du comité consultatif du think tank Centre for European Reform ; elle est administratrice de l’IFRI et de l’International Crisis Group. Et cerise sur le gâteau, elle est membre du comité d’honneur de la French-American Foundation. Voir les explications de ce club discret-secret dans notre livre, « L’Etat Profond Français, Tome 2. Qui le finance et pourquoi ? » The Book Edition. Engagée pour la cause européenne, elle est enfin l’une des cinq journalistes avec Caroline de Camaret, Quentin Dickinson, Guillaume Klossa et Jean Quatremer à figurer au comité d’honneur du 50e anniversaire du traité de Rome.

À quand même ! À peu près une cinquantaine de personnes était présente dans ce bel amphithéâtre Foch. Je ne vais pas vous énumérer chaque intervenant, mais les fonctions s’étendaient du directeur du cabinet de la ministre déléguée auprès de la ministre des armées, du président de l’European American Chamber of Commerce France, d’ambassadrices, d’ambassadeurs, d’amiraux, de généraux, de la vice-présidente de l’institut Jacques Delors, d’un politologue spécialiste des USA, d’une avocate franco-américaine, du directeur général stratégie et durabilité chez Total Energie, du responsable de l’IFRI, (Institut Français des Relations Internationales), de la sous directrice des affaires stratégiques de sécurité et du désarmement du Quai d’Orsay, du directeur de l’IRIS, pas de l’œil, mais bien de l’Institut des Relations Internationales et Stratégiques, de la conseillère spéciale du Président du German Marshall Fund, etc.
Le German Marshall Fund mérite un peu d’attention.

En effet, voici un chapitre, sur Wikipédia, du German Marshall Fund, consacré à l’Ukraine :

“Ukraine :
À la suite du début de l’invasion de l’Ukraine par la Russie en février 2022, le GMF a fait du soutien à l’Ukraine une priorité. Dans ce cadre, des initiatives importantes ont été lancées :
• La proposition d’un « plan Marshall pour l’Ukraine »: en septembre 2022, le GMF publie un premier rapport appelant à une coordination accrue entre les Occidentaux pour la reconstruction de l’Ukraine. Le GMF y émet diverses recommandations pour faire émerger un « plan Marshall » moderne. Les auteurs proposent notamment que le « G7 soit à la tête d’une plateforme […] pour la coordination des donateurs internationaux ». Le 26 janvier 2023 naît ainsi la « Multi-Donor Coordination Platform for Ukraine », menée par l’Ukraine, l’UE, les pays du G7, ainsi que les institutions financières internationales. Un second rapport stratégique a été publié par le GMF le 22 mai 2023, en amont de la Ukraine Recovery Conference 2023 organisée à Londres. A travers leurs différentes publications, les experts du GMF propose une reconstruction verte, des efforts en matière d’innovation, une réorganisation au sein de l’administration centrale, une gouvernance basée sur la transparence, et le renforcement des partenariats locaux.
• Le GMF Hope Fund : un fonds d’aide à destination de la société civile ukrainienne.
• Le programme U3R (Ukraine Recovery, Reconstruction and Reform) : un programme de subventions soutenant des organisations issues de la société civile, des médias indépendants, ainsi que les pouvoirs publics.
• L’Ukrainian Media Fund: un soutien financier réservé aux médias ukrainiens.
• L’organisation de plusieurs conférences sur la reconstruction de l’Ukraine, en amont des Ukraine Recovery Conference(URC).
• Le projet “Whistlestops for Ukraine”, en partenariat avec la Howard G. Buffet Foundation : un programme qui sensibilise les communautés rurales américaines aux conséquences concrètes résultant du conflit en Ukraine et qui souligne l’importance du soutien américain à l’Ukraine.
• Le partenariat avec les villes d’Ukraine(Ukraine Cities Partnership), développé avec le Département d’Etat américain : une initiative publique-privée qui aide les Ukrainiens à planifier la reconstruction de villes durables. “

Et, cerise sur le gâteau, Emmanuel Macron en 2004, – pas encore élu -, aurait bénéficié de l’aide du German Marshall Fund. Voici une liste de quelques bénéficiaires, toujours dans Wikipédia :
Emmanuel Macron, président français, a bénéficié en 2004 du Marshall Christophe Agnus, auteur, éditeur, journaliste français, a été en 1994 lauréat du Marshall Memorial Fellowship, programme mis en place par The German Marshall Fund (GMF)

Jean-Michel Demetz, journaliste français, a été en 1995 lauréat du Marshall Memorial Fellowship, programme mis en place par The German Marshall Fund (GMF).
Bertrand Badré, homme d’affaires français, a été en 1995 lauréat du Marshall Memorial Fellowship, programme mis en place par The German Marshall Fund (GMF).
Florence Mangin, diplomate française, a été en 1994 lauréate du Marshall Memorial Fellowship, programme mis en place par The German Marshall Fund (GMF).

Petit aparté sur le plan Marshall. Voici un extrait d’un article écrit par Eric Branca en 2023 et publié dans Marianne :

« Ce qu’on sait moins, c’est que cette aide comportait trois conditions préalables, dont les deux dernières spécialement réservées à la France, placée au cœur du dispositif car réputée sensible aux sirènes de Moscou : l’ouverture des marchés coloniaux aux produits américains, (en l’échange de quoi, dès les années de guerre, Washington avait financé, à la fois, l’effort de guerre britannique… et accordé son aide au gouvernement de Vichy !) ; le renvoi des ministres communistes du gouvernement Ramadier (chose faite le 5 mai 1947, cinq mois avant la signature de l’accord définitif) ; et l’acceptation d’un addendum culturel à ce volet politique, sous la forme des accords Blum-Byrnes de mai 1946. Lesquels imposèrent à nos cinémas de projeter une majorité de films américains. À savoir 9 productions d’outre-Atlantique importées sans droits de douane pour 4 françaises seulement ! Objectif : acculturer le « gaulois réfractaire » flétri par Emmanuel Macron à l’American Way of Life. »

Mais revenons à nos moutons. Que du beau monde présent, bardé de diplômes, instruit, bien éduqué, pétris de bonnes manières, parlant au moins couramment l’anglais, mais s’exprimant le plus souvent dans un globish fastidieux, (tant pis pour celles et ceux qui ne possèdent pas bien la langue de l’occupant), mais au final, on peut légitimement se poser des questions sur leurs réelles motivations.

Car, au-dessus de leur formatage mental incontestable, surnage une éthique bancale uniquement basée sur un seul son de cloche, à savoir les directives gouvernementales, qu’elles soient bonnes ou mauvaises. Quoi de plus terrible que d’être instruit, mais de se sentir « obligé » d’obéir à des maîtres fous n’œuvrant pas pour le bien commun. Extrêmement regrettable, surtout venant de personnes instruites et éduquées.

Au final, ce colloque était d’une nullité abyssale et extrêmement soporifique. J’ai même failli m’endormir à un moment ! Aucun intervenant n’a abordé un tant soit peu les causes réelles des problèmes.

De la géostratégie à géométrie invariable. Uniquement dans le sens des globalistes Occidentaux. En plus, les questions n’étaient pas autorisées. J’ai donc assisté à la démonstration de l’Etat Profond Français soumis à l’Etat Profond Anglo-Saxon dans toute sa splendeur.

Cela m’a conforté dans la vision que j’en avais, puisque l’on a couché sur le papier, deux livres à ce sujet avec mon ami François Lagarde. https://kaeditions.com/product/letat-profond-francais-qui-comment-pourquoi/ et https://www.thebookedition.com/fr/l-etat-profond-francais-tome-2-p-422154.html

Mais ma surprise fut quand même grande. Je ne pensais pas que nous en étions à ce point-là dans les arcanes du pouvoir en France. A tout moment dans ce colloque, les intervenants ont agité le « Péril Russe et le Péril Jaune. (Traduisez Chinois). Le pourquoi Vladimir Poutine a-t-il lancé son opération militaire spéciale le 24 février 2022 en Ukraine n’a jamais été évoqué. Même s’en prendre parti, que ce soit pour Vladimir Poutine ou pour Volodymyr Zelensky, n’importe quel club de géostratégie qui se respecte aurait dû évoquer les tenants et les aboutissants. Au moins un intervenant aurait dû être choisi pour contrebalancer la propagande anti Russe et anti Chinoise.

Vladimir Poutine n’a pas lancé cette opération spéciale en le décidant un beau matin tout en sirotant son café. Tiens, j’envahirai bien l’Ukraine ce matin…

J’attribue une mention spéciale au directeur de la stratégie et de la durabilité de Total Énergie présent en tant qu’intervenant, qui nous a fait un long discours sur le fait que Total ne commerce quasiment plus avec la vilaine Russie pour le gaz naturel, mais avec les USA qui nous fournit du gaz liquéfié de première qualité.

En oubliant d’ajouter que le gaz liquéfié, made in USA, provient d’une extraction en sous-sol, au moyen de produits chimiques et d’eau à haute pression afin de fracturer la roche qui contient le précieux gaz. Le gaz est extrait avec moult rejets de boues infectées à la surface, polluant toutes les nappes phréatiques aux alentours. Ensuite, ce gaz est liquéfié et stocké dans des énormes bombonnes qui nous arrivent en France et en Europe via des supertankers voguant au fuel lourd, avec un maximum de rejet de Dioxyde de Soufre… Mais c’est très écologique…

Plus tard dans la journée, à la question si les cryptomonnaies allaient modifier l’économie mondiale dans un délai à court et moyen terme en supprimant le cash et les monnaies, la réponse d’une « spécialiste » présente a été non, pas avant au moins 2050. J’ai failli éclater de rire. Sans blagues, Black Rock est en train de faire main basse sur les « Blockchains » afin de contrôler les cryptomonnaies, mais il ne se passera rien avant 2050…

Tout au long de cette longue journée, il n’a été question que du shérif américain, de ses excellents services sur la planète, et que grâce à eux, et uniquement eux, nous avons vaincu les deux guerres mondiales… Sans blagues ! Les 27 millions de Soviétiques tués pour vaincre l’Allemagne doivent être un « détail » de l’histoire.

À un moment, ils ont même osé encenser Richard Nixon, – qui a été, il faut le rappeler, un des pires présidents américain -, parce qu’en août 1971, il a eu l’idée du siècle. A savoir casser les accords de Bretton Woods, alors que cela a marqué le début de la fin de l’économie mondiale, puisqu’aucune monnaie n’a été adossée à l’Or depuis, à part le Zimbabwe depuis quelques temps.

Aucune remise en question, bien évidemment, de la politique extérieure d’Emmanuel Macron, des dirigeants de l’Europe et de leur politique guerrière voulant nous emmener vers une troisième guerre mondiale qui fera, au moins, 500 millions de morts.

Mais la Chine et la Russie sont les ennemies à abattre. La Chine a une armée puissante, la Russie aussi. Ça ne va pas ! Seul les USA, le gendarme incontesté de la planète doit avoir une armée puissante afin de préserver la vie et la démocratie. Syrie, Libye, Afghanistan, Corée, Vietnam, Philippines, Irak… La liste est non exhaustive.

Tout ce vernis social bien propre, bien lisse, fait abstraction des vies perdues, des souffrances et des mutilations inutiles. C’est aisé de discuter bien au chaud, dans des fauteuils confortables, avec des petits fours dans le bec, pendant que dans bien trop de pays, la misère et la désolation font rage.

Honte à cette élite de hauts fonctionnaires d’Etat et à cette haute sphère du privé faisant abstraction des réalités. Veuillez cacher, ma chère Anne-Soph, ces massacres indécents. Franchement, ça va me gâcher le restant de la journée. Vite, une petite coupette pour me remettre de mes émotions…

Allez braves gens, faites un effort. Ouvrez les yeux, s’il vous plaît, sur les réelles intentions de la caste au pouvoir. Arrêtez d’élire ceux qui nous détruisent. Arrêtez d’écouter les fanfaronnades de beaucoup trop de politiciens et des médias à leurs bottes. Il est temps.

Claude Janvier. Écrivain, essayiste, chroniqueur, et auteur de sept ouvrages sur l’influence dans le monde de l’oligarchie financière mondiale apatride, sur l’Etat profond Français et Européen, sur la menace de l’OTAN, sur le conflit Russo-Otanien via l’Ukraine, sur le Proche-Orient et sur la géopolitique internationale.

Cet article est une tribune libre, non rédigée par la rédaction du Salon beige. Si vous souhaitez, vous aussi, publier une tribune libre, vous pouvez le faire en cliquant sur « Proposer un article » en haut de la page.

Mariage musulman : Abou Dhabi lance un contournement de l’obligation française de mariage civil préalable

Article paru sur breizh-info.com :

Annoncée par une dépêche AFP mi-octobre 2025, relayée uniquement au Canada et en Suisse, Abou Dhabi et les Emirats Arabes Unis lancent un contournement dans les faits de l’obligation de mariage civil préalable au mariage religieux. Le procédé ? Il suffit à des français de s’inscrire en ligne sur le site tamm.abudhabi ou son application mobile, et moyennant 200€ d’organiser son mariage musulman ou son mariage civil « charia-compatible ». Le procédé est ouvert aux étrangers, et la cérémonie a lieu en visio. Tout cela est possible en restant sur le territoire français. Pour une somme supplémentaire, l’acte de mariage peut être légalisé auprès du ministère émirati des Affaires étrangères, et donc reconnu en France.

Ainsi, les musulmans peuvent contourner l’obligation française (mais aussi suisse, belge, néerlandaise, luxembourgeoise,…) de contracter un mariage civil avant le religieux tout en restant sur le sol national. Les chrétiens, qui ne peuvent pas contracter de mariage religieux à distance, se retrouvent coincés, alors même que l’obligation française (art. 433-21 du code pénal) avait été conservée lors de la réforme Badinter de 1992 justement à cause des musulmans. Et les sanctions relatives à cette même obligation française avaient été alourdies en 2021 lors de la « loi séparatisme ». S’agissait-il en 2021 contrecarrer un séparatisme chrétien ou bien plutôt un séparatisme islamique ? La situation juridique actuelle est des plus absurdes, et crée une véritable discrimination entre les religions avec certains qui peuvent y échapper facilement.

Déjà auparavant, la difficulté de coincer les mariages musulmans sans mariage préalable (estimés à 40 000 par an en 2012) était réelle : toutes les mosquées n’ont pas de registres de mariage, et la méconnaissance du mariage musulman par le juge n’aide pas à la qualification. C’est ainsi qu’en 2013, un imam a été relaxé au bénéfice du doute en appel après avoir officié lors de plusieurs cérémonies qui l’avaient fait condamner en première instance en 2011. Pourtant, c’est au juge de qualifier ce qui est en droit français une cérémonie religieuse de mariage et non pas à l’imam. De plus, même au plus haut niveau de l’Etat on s’emmêle les pinceaux : en mars 2007 le ministre de l’intérieur répond au député Mourrut que le mariage musulman n’est pas une cérémonie religieuse mais d’un contrat civil avec cérémonie privée, et en mai 2007 le ministère de la justice répond au sénateur Masson que cet article du code pénal s’applique bien à tous les cultes et que le code pénal ne définit pas ce qu’est une cérémonie religieuse.

A quoi sert en réalité cet article du code pénal ? Trouvant sa source dans les articles organiques imposés à l’Eglise catholique par Napoléon lors de la loi concordataire de 1802, il visait à synchroniser les mariages civils et religieux pour éviter qu’un enfant naisse illégitimement de parents non considérés par l’Etat comme mariés. Le problème est qu’on imposait un carcan au mariage catholique (la religion majoritaire) qui avait toujours été libre, et que ce carcan était opposé à la conception catholique du mariage chrétien comme contrat-sacrement. Les papes ont protesté à de multiples reprises. Et 1905 a conservé cette obligation au motif de l’ordre public, alors même que l’Etat ne reconnaissait officiellement plus aucun culte. Depuis, il y a eu la généralisation du concubinage ainsi que l’ouverture du mariage civil aux couples de même sexe, les deux affaiblissant de fait l’institution civile du mariage. De nos jours, cette obligation, considérant de fait le mariage religieux comme un engagement moral important, vise à lutter en vrac contre les mariages religieux forcés, ou de mineures, le développement de régimes juridiques parallèles permettant la répudiation des femmes, et la polygamie religieuse.

Avec la mise en place de ce contournement enfantin de la loi via Abou Dhabi pour la religion musulmane, alors que ce sont justement ses excès qui sont visés par l’article du code pénal qui ne pénalise presque en réalité que les autres religions, il est temps que la loi s’adapte à la réalité.

* Soit il s’agit de cadrer tout le monde. Dans ce cas, il convient que tout le monde doive avoir des registres de mariage, et que les moyens de contournement en visio ne soient pas reconnus comme valides à l’Etat civil (voire soient pénalisés). D’ailleurs, c’est une discrimination supplémentaire basée sur la religion que ceux qui souhaitent avoir un mariage religieux aient des obligations, alors que ceux qui veulent une cérémonie de mariage laïque n’en ont aucune.

* Soit cet article du code pénal doit sauter purement et simplement comme en Allemagne et en Autriche (qui l’a déclaré non constitutionnel).

Enfin, il n’est pas certain que cette obligation du mariage civil avant le mariage religieux respecte au mieux la liberté religieuse garantie notamment par l’article 9 de la Convention européenne des droits de l’homme et l’article 10 de la charte des droits fondamentaux de l’UE. En effet, en quoi cela serait-il dérangeant pour l’ordre public d’avoir toujours une autorisation administrative avant le mariage religieux, mais de permettre que le mariage religieux ait lieu avant le mariage civil (quitte à obliger le couple à se marier civilement derrière) ? Il s’agirait ainsi d’étendre simplement aux mariages religieux le certificat de capacité au mariage déjà prévu par l’article 171-2 du code civil pour les mariages à l’étranger. Les futurs époux pourraient signer un tel certificat précisant aussi que seul l’engagement civil a des effets sur l’Etat civil. Tout ceci respecterait mieux les religions, et notamment la religion catholique qui a fait la France.

Laurent Dastros

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« Un peuple qui meurt ne se voit pas mourir »

Devant une salle survoltée, au palais des Congrès de Versailles, où se trouvaient notamment Bruno Gollnisch ainsi que l’ambassadeur de Hongrie en France, Philippe de Villiers a délivré une belle prestation autour de son ouvrage Populicide, enchaînant les petites phrases, dénonçant l’Union européenne, les valeurs de la République et le laïcisme, le Mercosur, Emmanuel Macron et les va-t-en-guerre et les adeptes du multiculturalisme… Il a terminé par une note d’espoir, soulignant le retour de la nation et de la puissance.

« Il y a trois événements qui ont déclenché ma plume : le premier c’est la ligue des champion. La deuxième, c’est la fête de la musique, le 21 juin : la piqûre qui remplace les couteaux. Le troisième, c’est Mélenchon qui dit : «  vous avez de la chance qu’il y ait eu Saladin ! »

« Le populisme c’est le cri d’un peuple qui ne veut pas mourir »

« L’euro c’est un oreiller qu’on met sur le réveil pour ne pas l’entendre »

« Un peuple qui meurt ne se voit pas mourir »

« Je suis hanté par la disparition du peuple auquel j’appartiens. »

Toutes les familles politiques sont opposées à la proposition de loi sur l’euthanasie

Lundi, Le Figaro a fait sa une sur un sondage montrant l’hostilité des Français à l’euthanasie.

En effet, une étude de la Fondapol indique que les Français ne demandent pas la légalisation de l’euthanasie et du suicide assisté mais une offre de soins palliatifs sur tout le territoire ;

  • Pour 50% des Français, il faut d’abord proposer des soins palliatifs sur tout le territoire et ensuite seulement envisager l’introduction d’un « droit à l’aide à mourir » (48% contre, 2% de « sans réponse ») ;
  • Placés dans l’hypothèse où l’un de leurs proches serait gravement malade, les personnes interrogées souhaiteraient qu’il bénéficie de soins palliatifs de qualité, et non que l’on opère sur lui une euthanasie (52% contre 38%, et 10% de « sans réponse ») ;
  • Les conditions d’application sont jugées insuffisamment protectrices de la personne. Les Français redoutent l’extension de la proposition de loi aux plus vulnérables ;
  • En particulier aux mineurs ou aux personnes en situation de handicap intellectuel (46% contre, 39%, 15% de « sans réponse ») ;
  • Et aux personnes les plus fragiles, physiquement ou psychologiquement (52% contre, 35%, 13% de « sans réponse ») ;
  • La majorité des 18-24 ans (55%) redoutent une extension de l’euthanasie et du suicide assisté aux personnes les plus pauvres, de même que 60% des proches de LFI, très au-dessus de la moyenne de l’échantillon (39 % craignent l’extension aux plus pauvres, contre 46 % qui ne le craignent pas, et 15% de « sans réponse ») ;
  • Les trois-quarts (73%) des personnes interrogées souhaitent que la proposition de loi rende obligatoire l’avis d’un psychiatre en cas de doute sur les capacités de discernement de la personne qui demande l’euthanasie ou le suicide assisté (contre, 18% et 9% de « sans réponse ») ;
  • La plupart des répondants (78 %) souhaitent que la proposition de loi mette en place une procédure spécifique pour les personnes en situation de déficience intellectuelle qui demanderaient l’euthanasie ou le suicide assisté (contre, 12% et 10% de « sans réponse ») ;
  • Pour 77% des personnes interrogées, si un majeur protégé veut recourir à l’euthanasie ou au suicide assisté, l’avis du personnel médical qui le suit habituellement devrait être obligatoire (contre, 11% et « sans réponse, 12%) ;
  • En l’état actuel du texte, après avoir obtenu un accord médical pour procéder à l’euthanasie ou au suicide assisté, un second médecin doit être consulté, mais ce second médecin n’a pas l’obligation d’examiner le patient. La majorité (57%) des personnes interrogées jugent cette disposition inadaptée (contre, 33% ; et 10% de « sans réponse »). Autrement dit, ils estiment que l’examen du patient par le second médecin devrait être obligatoire ;
  • La moitié (49%) des répondants refusent qu’il soit possible de poursuivre un psychiatre qui s’efforcerait d’orienter un patient dépressif vers une autre solution que l’euthanasie ou le suicide assisté (contre 33% et 18% de « sans réponse »).
  • Toutes les familles politiques sont opposées à cette proposition de loi ;
  • En classant les personnes selon leur proximité partisane et les familles politiques selon leur niveau de désaccord avec la proposition de loi, on obtient : Reconquête (64%), La France insoumise (55%), Les Républicains (55%), Horizons (54%), le Parti communiste français (54%), le Parti socialiste (52%), Place publique (52%), le MoDem (52%), le Rassemblement national (52%), Les Écologistes (50%) et Renaissance (49%, cf. le tableau page 11 de notre étude) ;
  • L’opposition à cette proposition de loi domine les différentes strates municipales, des métropoles aux communes rurales ;
  • La population de l’unité urbaine de Paris est même plus hostile (53%) à la proposition de loi, devant les villes, hors Paris, de plus de 100.000 habitants (52%), au même niveau que les communes de moins de 2 000 habitants, et au-dessus de l’ensemble de l’échantillon (51%), les communes de plus de 2.000 et de moins de 20.000 habitants (50%) et les communes de 20.000 à 99.999 habitants (49% contre la proposition de loi, 36% pour, et 15% « sans réponse »).
  • La proposition de loi n’oppose pas les générations, elle les réunit dans l’opposition ;
  • Les 50-64 ans expriment un niveau d’opposition (50%) légèrement inférieur à la moyenne générale (51%), tandis que les 25-34 ans (53%), au contraire, se situent légèrement au-dessus de la moyenne (51%);
  • Les oppositions les plus significatives à cette proposition de loi émanent des jeunes, et plus particulièrement des 18-24 ans, des personnes affiliées à une religion, des proches de LFI, de LR et de Reconquête ;
  • Le risque que les personnes plus fragiles, physiquement ou psychologiquement, ne recourent plus souvent à l’euthanasie ou au suicide assisté inquiète beaucoup plus les 18-24 ans (64%) et les 25-34 ans (62%), que l’ensemble de l’échantillon (51%) ; les proches de La France insoumise partagent davantage cette crainte (65%) que la moyenne de l’échantillon (51%) ;
  • 70% des personnes interrogées craignent l’apparition de graves désaccords au sein des familles ou entre les proches si la loi sur la « fin de vie » devait être adoptée (contre, 17% ; « sans réponse », 13%) ;
  • La crainte de graves désaccords au sein des familles ou entre les proches dépassent les clivages partisans : elle est partagée par 81% des proches de Horizons et de Reconquête, par 74% des proches de LFI et de LR, par 72% des proches du PS et du RN et par 71% des proches du PCF et du MoDem ;
  • 42% des personnes interrogées estiment que la famille ou un proche devrait avoir le droit de contester la décision d’un proche de recourir à l’euthanasie ou au suicide assisté (contre, 42% et 16% de « sans réponse ») ce que le texte actuel ne permet pas ;
  • Près de la moitié (48%) des personnes qui déclarent une affiliation religieuse estiment que la famille ou les proches devraient avoir le droit de contester la décision de recourir à l’euthanasie ou au suicide assisté (contre 34% de ceux qui sont sans affiliation religieuse) ; cette revendication concerne 57% des musulmans et 60% des catholiques pratiquants réguliers ;
  • Sur l’ensemble du questionnaire, on enregistre une plus forte opposition parmi les personnes qui déclarent une affiliation religieuse (53%, toutes religions confondues) que parmi celles qui se disent « sans religion » (48%). L’opposition au texte concerne les catholiques (53%), davantage les catholiques pratiquants réguliers (60%) ainsi que les musulmans (57%) ;
  • Si elle prévoit de créer un « délit d’entrave », la proposition de loi ne prévoit pas la création d’« un délit d’incitation » ;
  • Le délit d’entrave qu’il est prévu de créer permettra de punir (jusqu’à 2 ans de prison et 30.000 euros d’amende) ceux qui chercheraient à empêcher une personne de recourir à l’euthanasie ou au suicide assisté. La moitié (47%) des personnes interrogées approuvent la création du délit d’entrave, 33% y sont hostiles (et 20% « sans réponse ») ;
  • Le délit d’incitation viserait symétriquement à sanctionner ceux qui encourageraient le recours à l’euthanasie ou au suicide assisté : 48% des répondants n’approuvent pas l’absence d’un délit d’incitation (34% l’acceptent, et 18% sont « sans réponse ») ;
  • Signe d’un débat précipité, le niveau moyen des « sans réponse » est particulièrement élevé (14%) ;
  • La plupart (82%) des personnes interrogées disent s’intéresser au débat sur la loi sur « la fin de vie » et les deux tiers (65%) assurent se sentir concernés ; cependant, une majorité (54%) admettent ne pas suivre régulièrement les débats, tandis que nombreux sont ceux (60%) qui reconnaissent ne pas rechercher d’informations sur le sujet, et que la moitié (48%) répondent ne pas en avoir parlé, ni avec des amis, ni en famille, ni au travail ;
  • Les résultats témoignent d’une société prise de vitesse, qui n’a pas été informée et qui n’a pas eu le temps de réfléchir ni au texte de la proposition de loi ni à ses conséquences.

Interrogé dans Le Figaro, Dominique Reynié souligne que les termes du débat sont souvent pipés :

La gravité et la complexité du sujet n’apparaissent pas dans les sondages qui posent la question de l’euthanasie sans parler des alternatives et mettent en scène la question de la souffrance. Si l’on prend la peine, comme la Fondapol vient de le faire, avec les Associations familiales catholiques (AFC), de préciser les termes du débat, alors les opinions ne sont plus les mêmes.

Et contrairement aux idées reçues, même à gauche, les personnes sont hostiles à l’euthanasie :

Les personnes qui se disent proches de l’extrême gauche, de LFI ou du PC constituent l’un des blocs les plus franchement hostiles à la proposition de loi et à ses principales dispositions. Ils voient sans doute l’euthanasie et le suicide assisté comme une modalité antisociale par excellence. La légalisation de l’euthanasie et du suicide assisté rompt complètement avec les logiques de solidarité. L’instauration de la mort administrée pour des patients malades, fragiles, âgés, handicapés ou dépressifs est la négation absolue de l’État-providence. En Ontario, 30 % des euthanasies ont été effectuées dans la partie la plus pauvre de la population, pour les patients qui n’étaient pas en phase terminale. En Oregon, 8 % des suicides assistés ont été décidés à cause du coût des traitements médicaux.

Hong Kong condamne le catholique et défenseur de la liberté Jimmy Lai

Un tribunal de Hong Kong a reconnu Jimmy Lai, militant pro-démocratie, homme d’affaires, ancien propriétaire de journal et converti au catholicisme, coupable d’accusations de sédition et de violation de la loi sur la sécurité nationale (NSL), pour lesquelles il pourrait passer le reste de sa vie en prison.

Lai, ressortissant britannique et fondateur en 1995 du tabloïd pro-démocratie et anti-Parti communiste chinois (PCC) Apple Daily (le journal a dû cesser de paraître en 2021), a été jugé à partir de décembre 2023 pour « collusion avec des forces étrangères » et diffusion de « publications séditieuses », en violation de la loi chinoise de 2020 sur la sécurité nationale (NSL). Il avait déjà été condamné en décembre 2022 à six ans de prison et à une amende de 2 millions de dollars hongkongais pour « fraude ».

La sentence ne sera annoncée qu’à une date ultérieure, mais il ne devrait pas recevoir une peine inférieure à la prison à vie.

Le fils de Lai, Sébastien Lai, exhorte le gouvernement britannique à faire de la libération de son père une condition au désir du Premier ministre Keir Starmer de nouer des relations plus étroites avec la Chine.

« Des relations étroites avec la Chine… Si c’est ce que vous souhaitez, très bien, mais il doit y avoir des conditions préalables, et la libération de mon père doit en être une, car nous ne normaliserons jamais l’arrestation à l’étranger d’un de nos citoyens pour avoir défendu la liberté et la démocratie », a-t-il déclaré. « Il est temps d’agir, pas de parler. »

« Le Parti communiste chinois (PCC) hait Jimmy Lai car il incarne l’histoire de nombreux Hongkongais », a répondu Lord Patten de Barnes, dernier gouverneur britannique de Hong Kong et mécène de Hong Kong Watch.

« Il a fui clandestinement le régime communiste de Chine continentale et a bénéficié de la liberté économique et politique dans ce qui était alors une colonie britannique. Il est devenu un fervent défenseur des libertés qui ont fait de Hong Kong un exemple si réussi du partenariat entre liberté économique et politique. » « Ce que les communistes détestaient vraiment chez lui, c’est que, même lorsqu’il aurait pu quitter Hong Kong en 1997 pour la Grande-Bretagne, en tant que citoyen britannique, ou pour d’autres pays, il a choisi de rester aux côtés du peuple hongkongais dont il avait si longtemps défendu et sur lequel il avait tant écrit concernant les droits humains ». « Pékin, et le gouvernement fantoche de Hong Kong, haïssent tout particulièrement ceux qui leur ont courageusement résisté. » « J’espère que tous ceux qui, dans le reste du monde, croient en la liberté, réclameront avec force et à maintes reprises sa libération ». « L’Église catholique devrait également insister sur le fait qu’elle refuse de l’autoriser à pratiquer sa religion en prison. »

Jimmy Lai a 78 ans et subit l’isolement cellulaire depuis cinq ans. Selon certaines sources, la température dans sa cellule peut atteindre 44 degrés Celsius en été. Il souffre de diabète ainsi que de problèmes cardiaques et d’hypertension. Des rapports récents indiquent qu’il a subi une perte de poids importante et qu’il perd ses dents et ses ongles.

Le combat légitimement mené par les agriculteurs et les éleveurs ne peut laisser quiconque indifférent

Communiqué de Mgr Aillet :

La mobilisation des éleveurs qui s’insurgent contre l’abattage systématique des troupeaux en cas de dermatose nodulaire contagieuse, fait depuis plusieurs jours la une de l’actualité et attire de nouveau l’attention des médias sur la situation souvent dramatique des agriculteurs dans notre pays.

Cette colère des agriculteurs est on ne peut plus compréhensible, dans la mesure où l’abattage de tout un troupeau réduit pour ainsi dire à néant le travail de toute une vie…
C’est la raison pour laquelle plusieurs syndicats agricoles s’opposent à la politique d’abattage total, qu’à tort ou à raison ils jugent injuste et inefficace, préconisent l’abattage ciblé des animaux effectivement infectés, et proposent une stratégie préventive fondée sur la vaccination du cheptel dans les zones à risque et si nécessaire, sur l’ensemble du territoire national.

Les inquiétudes du monde agricole sont d’autant plus vives que l’accord de libre-échange entre l’Union européenne et le Mercosur qui pourrait être adopté par le Conseil de l’Europe à Bruxelles les 18 et 19 décembre, prévoit de facto l’importation de dizaines de milliers de tonnes supplémentaires de viande bovine et de volaille en provenance de plusieurs pays d’Amérique du sud, qui ne sont nullement tenus de respecter les normes environnementales et sanitaires auxquelles nos agriculteurs et nos éleveurs sont soumis.

Dans ces conditions, le combat légitimement mené par les agriculteurs et les éleveurs qui luttent pour leur dignité et leur survie, et par conséquent, pour la pérennité de l’agriculture française, ne peut laisser quiconque indifférent.

A-t-on suffisamment conscience qu’en France, près de 20% des agriculteurs vivent sous le seuil de pauvreté et que les statistiques officielles font état de plus d’un suicide d’agriculteur tous les deux jours ?

Les agriculteurs sont aujourd’hui deux fois moins nombreux qu’il y a 15 ou 20 ans, et si l’on en croit M. François Guillaume (ancien président de la FNSEA et ancien Ministre de l’agriculture), la France « perd chaque année des dizaines de milliers d’hectares de terres cultivables, plusieurs centaines de milliers de têtes de bétail et, bientôt, la capacité de nourrir les Français ».

Mais peut-on vraiment imaginer une France sans paysans ? Ce serait bien évidemment une tragédie pour le monde rural dans son ensemble et pour nos territoires, mais aussi, la fin de la « souveraineté alimentaire » du pays.

Aux agriculteurs des Pyrénées-Atlantiques ou d’ailleurs qui souffrent et qui luttent pour un modèle agricole plus juste et plus conforme aux exigences du Bien commun, j’exprime mon profond respect, ma proximité et mon soutien fraternel, tout en les assurant de ma prière pour eux-mêmes et leurs familles.

+Marc Aillet
évêque de Bayonne, Lescar et Oloron

Fait à Bayonne, le 15 décembre 2025

Attentat islamiste à Sydney : 15 morts dont un Français

Dimanche 14 décembre, deux hommes armés et vêtus de noir ont fait irruption sur la célèbre plage de Bondi, à Sydney en Australie. Ils ont tiré sur la foule, faisant 15 morts dont un Français, et 42 blessés. L’un des deux assassins est mort.

Les deux tireurs sont un père qui a été abattu par la police, et son fils, qui se trouve dans un état critique.

Des membres de la communauté juive, rassemblés pour célébrer la fête d’Hanouka, ont été visés par l’attaque. La piste terroriste a été confirmée par les autorités. Un drapeau de l’Etat islamique a été retrouvé chez eux.

L’un des deux auteurs de l’attentat  avait fait l’objet d’une enquête du renseignement australien en 2019 pour ses liens avec le groupe État islamique (EI).

Naveed Akram, l’un des assaillants, était soupçonné d’être étroitement lié à un membre du groupe EI arrêté en juillet 2019 et condamné pour avoir préparé un acte terroriste en Australie.

Le fils serait Australien de naissance, tandis que le père serait un migrant arrivé en 1998 avec un visa étudiant, transformé en 2001 en visa de partenaire, puis en visa de résident permanent.

L’un de ces hommes a été interdit de séjour en Australie :

Reconnaître l’indépendance kabyle c’est soigner la blessure ouverte depuis 1962

Dimanche 14 décembre, à l’invitation de Ferhat Mehenni, Président du Gouvernement kabyle en exil (ANAVAD), le Président de Chrétienté-Solidarité assistait à la déclaration solennelle d’indépendance de la Kabylie.

Malgré les menaces du régime d’Alger et les tracasseries de ses assujettis de l’État français, cette cérémonie a pu se tenir au coeur de Paris, à deux pas de l’Arc de Triomphe.

Dans son discours prononcé à cette occasion, Yann Baly a rappelé que

“pour la France, reconnaître l’indépendance kabyle c’est, enfin, soigner la blessure ouverte depuis 1962, par une indépendance bâclée, marquée par le mensonge, l’imposture et la tragédie. Pour l’avenir, car c’est cela qui compte le plus, l’indépendance de la Kabylie, c’est le gage de relations apaisées des deux côtés de la Méditerranée, entre le peuple qui a vu naître Dyhia et celui qui a donné Jeanne d’Arc !”

 

Les clés d’une bonne éducation

Débat de 44 mn entre François-Xavier Clément et l’abbé Raffray.

François-Xavier Clément, père de famille et philosophe de profession, a dirigé l’un des lycées les plus primés de France, Saint Jean de Passy, pendant quelques années. Mais il est également le fondateur de ALTE ACADEMIA, un centre de formation de l’Education Intégrale.

François-Xavier Cément explique tout au long de l’épisode, à l’aide d’exemples vécus, comment se tourner vers une éducation intégrale, que ce soit en tant que parents, professeurs, chef scout…

Fidèle à la foi catholique, ce défenseur de l’éducation intégrale présente ses principes essentiels pour en permettre une application optimale.

Martyrs du nazisme : ont-ils vaincu le mal ?

Aymeric Pourbaix reçoit :

  • 𝗔𝗯𝗯𝗲́ 𝗞𝗲́𝘃𝗶𝗻 𝗘𝗺𝗺𝗮𝗻𝘂𝗲𝗹 𝗟𝗔𝗕𝗕𝗘́, collaborateur de la cause des 50 martyrs et auteur de “Prier 15 jours avec l’Abbé Noël PINOT”
  • 𝗚𝘂𝗶𝗹𝗹𝗮𝘂𝗺𝗲 𝗭𝗘𝗟𝗟𝗘𝗥, journaliste et auteur de “La baraque des prêtres”
  • 𝗠𝗮𝗿𝗶𝗲-𝗟𝗮𝘂𝗿𝗲 𝗚𝗢𝗥𝗗𝗜𝗘𝗡, auteur de “Le Bienheureux Maurice RONDEAU” (Éd. Yeshoua)

 

Non, les Français ne veulent pas de l’euthanasie!

Communiqué des AFC:

La CNAFC et la Fondapol ont fait réaliser un sondage Opinionway de 38 questions auprès d’un panel de 3021 français adultes entre le 22 et le 30 octobre 2025. Il portait sur la proposition de loi relative au « Droit à l’aide à mourir » afin d’évaluer l’opinion des Français sur ce texte de loi voté en première lecture à l’Assemblée nationale et qui sera examinée au Sénat à partir du 20 janvier 2026.

Les résultats de l’enquête révèlent une réticence nette à la mise en œuvre des dispositions du texte voté en mai 2025 sur l’euthanasie et le suicide assisté.

Les premiers résultats montrent un réel intérêt des Français pour le sujet mais une méconnaissance quasi-totale du texte de loi. 82% des sondés se disent intéressés alors que seuls 7% ont lu le texte voté à l’Assemblée nationale en mars 2025.

Lorsqu’ils prennent connaissance de la procédure concrète qui doit mener à l’euthanasie ou au suicide assisté, les réponses des Français ne correspondent pas du tout à ce que prévoit le texte de loi. Les Français sont majoritairement opposés aux conséquences pratiques des modalités prévues :

  • 78% des Français demandent une procédure spécifique pour les personnes souffrant de déficience intellectuelle.
  • 73 % demandent un avis d’un psychiatre ou d’un psychologue en cas de doute sur les capacités de discernement de la personne
  • 57 % des sondés estiment que le second médecin devrait avoir l’obligation d’examiner le patient

« Le même désaveu majoritaire apparaît aussi dans les procédures de contrôle de l’administration de l’euthanasie et du suicide assisté : 68% des sondés préfèreraient que celle-ci intervienne avant et non après l’acte euthanasique […] toutes choses qui ne sont pas prévues en l’état. »1

Enfin, les familles sont particulièrement inquiètes des conséquences : 70% des Français estiment que si cette proposition de loi était adoptée, il pourrait en découler de graves désaccords au sein des familles ou entre les proches de la personne décédée.

S’il a existé un débat public, celui-ci était sans doute à sens unique puisque ce sondage révèle que les attentes des Français n’ont pas été écoutées. Nous appelons le Parlement à prendre en compte la réticence nette des Français de tous bords politiques, loin d’approuver un texte aussi transgressif.

« Une société moderne ne donne pas la mort » – Jean Léonetti.

1 Fin de vie, une fabrique de l’opinion – Présentation et décryptage des résultats de l’enquête conçue par les AFC et réalisée par l’institut d’études Opinionway

Téléchargez la présentation du sondage en cliquant ici.

Syrie : 3 Américains tués par un membre des forces de sécurité syriennes

Le 13 décembre, alors qu’un groupe de militaires et de civils américains, escorté par les services de sécurité syriens, se rendait à Palmyre, un membre des forces syriennes a ouvert le feu. Deux militaires et un civil américains ont été tués.

Comme l’ont démontré les massacres sur la côte en mars 2025, ainsi que les exactions envers les druzes en juillet dernier, l’armée et les forces de sécurité syriennes sont totalement imprégnés des pratiques djihadistes qui ont permis à ce nouveau pouvoir de s’installer (avec la bénédiction des Occidentaux).

Commentaire de Walid Phares, Ph.D :

“L’attaque terroriste visant des militaires américains à Tadmor (Palmyre) n’a pas été perpétrée par un membre isolé de l’EI « perdu dans le désert ». Il s’agissait d’un agent des services de sécurité du régime syrien, rattaché à l’officier de sécurité nommé par le régime de Damas pour le district de Palmyre. Inutile de réinventer la réalité. La question qui se pose est la suivante : était-il le seul djihadiste (Al-Qaïda, Front al-Nosra ou Hayat Tahrir al-Sham) nommé par les autorités centrales dans différents districts ? C’est là le cœur du problème. Et les réponses risquent d’être désolantes. Apparemment, il n’était pas le seul dans toute la Syrie. Les forces américaines peuvent-elles faire confiance aux services et aux forces du régime ?”.

Un président pro-vie et pro-famille élu au Chili

Catholique pratiquant et père de neuf enfants,  José Antonio Kast a remporté, dimanche 14 décembre, 58,2 % des voix au second tour de la présidentielle au Chili, une victoire sans appel face à la candidate communiste Jeannette Jara (41,8 %).

José Antonio Kast a fait campagne contre l’immigration et la criminalité, mais il est aussi pro-vie opposé à l’avortement même en cas de viol ainsi qu’à la dénaturation du mariage. Il fut président du Political Network for Values, qui regroupe des associations pro-vie du monde entier.

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