La ferveur mystique : O magnum mysterium (Tomás Luis de Victoria)
(Ô grand mystère et admirable sacrement, que les animaux aient vu le Seigneur nouveau-né, couché dans la crèche. Ô Bienheureuse Vierge, dont le ventre a mérité de porter le Seigneur Jésus-Christ. Alléluia.)
« Le mystère est, avant tout, Dieu en Lui-même, Dieu comme Celui qui est infiniment lointain, le saint et inaccessible, à qui nul ne peut s’approcher sans mourir, devant qui tout est impur, comme le dit le Prophète : “Je suis un homme aux lèvres impures, et je vis au milieu d’un peuple aux lèvres impures ; pourtant mes yeux ont vu le Roi, le Seigneur des armées.” Et cet Être très saint révèle Son mystère, s’abaisse vers Sa créature et Se manifeste à elle, mais encore “dans le mystère”, c’est-à-dire dans une révélation pleine de grâce accordée aux âmes qu’Il a choisies, humbles, pures de cœur, non aux insensés et aux présomptueux. Ainsi, la Révélation elle-même demeure un mystère, car elle ne se manifeste pas au monde profane mais se cache à lui pour ne se révéler qu’au croyant, à l’élu. »
« Mais, puisque rien ne peut jamais tromper ou décevoir celui qui agit honnêtement, il serait vraiment nécessaire pour moi – dont l’objectif n’était rien d’autre que la gloire de Dieu et le bénéfice commun de l’humanité – de comprendre profondément et d’espérer obtenir l’approbation pour atteindre tous mes objectifs, quels qu’ils soient. »
Angleterre : 155 membres de gangs pédophiles auraient déjà été libérés
Elon Musk a suscité l’indignation des gauchistes lorsqu’il a pointé la responsabilité du gouvernement dans l’affaire des gangs pakistanais. Les travaillistes britanniques viennent de rejeter la demande d’un député de créer une commission d’enquête sur ce scandale, qui a duré plus de deux décennies, entre la fin des années 1980 et 2010. Ces gangs ont exploité sexuellement des milliers de jeunes filles dans une quarantaine de villes anglaises.
Le retour dans leurs villes d’origine de plusieurs criminels condamnés alimente l’indignation, comme l’explique vendredi 11 janvier le Daily Mail. Au moins 155 des 396 criminels reconnus coupables auraient déjà été libérés. Qari Abdul Rauf, chef du gang de Rochdale, a été libéré il y a près de dix ans. Il n’a pas été déporté vers le Pakistan comme recommandé par un juge et marche désormais « dans les rues de Rochdale comme s’il possédait la ville », déplore une victime auprès du Daily Mail.
Des restrictions ont été imposées à certains de ces criminels à leur sortie de prison. Pourtant, de nombreux autres, tels qu’Azeem Subhani à Halifax ou Mohammed Liaqat à Derby, sont retournés vivre dans les communes où leurs crimes ont eu lieu.
Los Angeles : au milieu du sinistre, une statue de la Vierge Marie
✨️ “Voici les images brutes d’une statue Notre-Dame de Guadalupe restée intacte, entourée de destruction complète. Nous prions pour que cela soit un signe que nous avons besoin de Jésus plus que jamais en ce moment, alors que sa mère nous avertit encore et encore dans de… pic.twitter.com/giGgLtMnh5
— Didier (@LetItShine69) January 11, 2025
Sandrine Rousseau bégaie
Cela fait peut-être la 5e fois qu’elle annonce quitter le réseau Twitter/X :
Hier, j’ai envoyé ce courrier à tous les députés du #NFP pour les inviter à quitter X.
On se lève, on se casse ! pic.twitter.com/9L0ftFQBmS— Sandrine Rousseau (@sandrousseau) January 12, 2025
Nos députés sont sur-payés en regard de leur niveau scolaire :
Déjà le 9 janvier :
Cher·es député·es, cher·es collègues,
Qui suit si je quitte Twitter avec @HelloQuitX ? #helloquitx— Sandrine Rousseau (@sandrousseau) January 9, 2025
Et les années précédentes :
Louise de France : Une princesse au carmel
Dans l’émission Les Belles figures de l’Histoire, Aymeric Pourbaix reçoit Père Jean-François Thomas, jésuite :
Carmélites de Compiègne : une canonisation express
Dans l’émission En Quête d’esprit sur CNews, Aymeric Pourbaix et Véronique Jacquier reçoivent :
- Père Xavier SNOËK, curé de la paroisse de Notre Dame de Lourdes (20e arr.)
- François LESPES, journaliste et réalisateur
- Olivier MALCURAT, journaliste
Terres de Mission : Ouverture de l’année sainte 2025
Eglise universelle : Ouverture de l’année jubilaire 2025
Le 24 décembre 2024, le pape François a inauguré l’Année sainte 2025 en ouvrant la porte sainte de la basilique Saint-Pierre à Rome. Monsieur le chanoine Guitard nous expose en quoi consistait l’année jubilaire chez les Juifs, en quoi consiste un jubilé dans l’Eglise catholique et quelles sont les pratiques à suivre pour bénéficier des grâces du jubilé. Il nous explicite le thème de ce jubilé : Spes non confundit, l’Espérance ne déçoit pas.
Eglise en France : Les miracles : secrets et mystères
Eric Letty a contribué à la rédaction de ce hors-série (N°41) de Valeurs actuelles. Après avoir défini ce qu’est un miracle, il nous en présente le sommaire qui traite d’abord des miracles des origines, dans la Bible, puis de ceux qui ont jalonné 2000 ans d’histoire de l’Eglise : guérisons, visions, apparitions, prodiges…
Eglise en Marche : Marche pour la Vie le samedi 19 janvier
Porte-parole de La marche pour la Vie, Marie-Lys Pellisier rappelle le caractère exceptionnel de cette Marche, tout juste 50 années après la promulgation de la loi Veil dépénalisant l’avortement. A cette occasion, un hommage particulier, auquel assistera Philippe de Villiers, sera rendu à ceux qui durant toutes ces années ont résisté à la culture de mort. Une partie priante, en fin de cortège, rassemblera ceux qui souhaitent opérer, par la prière, une réparation publique à un scandale public.
L’actualité du Syllabus
Dans France catholique, Philippe Pichot-Bravard revient sur l’encyclique Quanta cura et le Syllabus publiés par Pie IX. Extraits :
[…] L’encyclique Quanta cura et le Syllabus condamnaient les différents aspects de la modernité philosophique, à savoir le rationalisme hérité de Descartes et de Kant, qui, notamment, conduit à nier la nature divine du Christ; l’étatisme, qui ambitionne le monopole de l’enseignement; le régalisme qui soumet l’Église dans l’accomplissement de sa mission spirituelle au contrôle de l’État; la franc-maçonnerie, société secrète maintes fois condamnée par le Magistère depuis 1738; le socialisme, qui assure l’emprise de l’État sur la famille; les doctrines économistes, qui ne recherchent que l’accumulation des richesses matérielles sans souci du bien commun; le naturalisme, qui considère comme un progrès que la société humaine soit gouvernée sans tenir compte de la religion; le panthéisme; l’indifférentisme et le libéralisme moderne, qui promeut une conception relativiste de la liberté mettant sur un pied d’égalité la vérité et l’erreur.
[…]
Le Syllabus s’attaquait également aux institutions des États de l’époque, et notamment à celles de l’Empire napoléonien. Certes, l’Empire n’y était jamais explicitement cité, néanmoins nombre des articles du Syllabus s’appliquaient à lui, épinglant, notamment, les articles organiques complétant le Concordat de 1801, la définition donnée par le Code Napoléon du mariage, le contrôle exercé par l’Université impériale et le Conseil supérieur de l’instruction publique sur l’enseignement, ou encore le positivisme juridique. Le Syllabus reprochait implicitement aux États, et notamment à l’Empire français, héritier des principes de 1789, de ne plus reconnaître ce que Mgr Pie appelait « la royauté sociale » du Christ.
[…]
Dès lors, le Syllabus ne pouvait que se heurter à l’hostilité du gouvernement impérial. Sur les conseils de Mgr Darboy, archevêque de Paris, et de Mgr Maret, Napoléon III signa le 5 janvier 1865, un décret interdisant la publication de l’encyclique Quanta cura et du Syllabus au motif qu’elles « conten[aient] des propositions contraires aux principes sur lesquels repose la Constitution de l’Empire ». Dès lors, le Syllabus risquait fort de n’être connu du public que par les commentaires malveillants de la presse anticléricale… […]
Venez prier à la Marche pour la vie le 19 janvier
Le 19 janvier à 14 h, rendez-vous au Trocadéro (Paris), il y aura pour cette marche pour la vie une PARTIE PRIANTE, par la prière du chapelet, en fin de cortège.
Solennité de l’Épiphanie de Notre-Seigneur : entrée solennelle du Christ Roi dans le monde
Nous remercions l’association Una Voce de nous autoriser à publier des extraits des excellents commentaires des cinq pièces grégoriennes du dimanche ou de la fête à venir.
Vous aurez la totalité des textes sur le site et nous ne pouvons que vous encourager à vous abonner à la newsletter hebdomadaire en cochant dans la case adéquate sur la page d’accueil.
Omnes de Saba vénient, aurum et thus deferéntes et laudem Dómino annuntiántes
Tous ceux de Saba viendront offrir l’or et l’encens en chantant les louanges du Seigneur. Isaïe 60,6
Nous sommes au Temps de Noël liturgiquement parlant (Tempus natalícum). Il se poursuivra jusqu’au 13 janvier inclus. Mais cette période est elle-même sous-divisée en deux Temps.
– le Temps de la Nativité (Tempus nativitátis) qui va des 1res Vêpres de Noël à None du 5 janvier inclus.
– le Temps de l’Épiphanie qui court des Ires Vêpres de l’Épiphanie du Seigneur, le 5 janvier, au 13 janvier inclus.
La Vigile de l’Épiphanie a été supprimée en 1955 mais l’on célèbre le 5 janvier les Ires Vêpres de la grande fête du 6 janvier, fête de 1re classe (ornements blancs).
C’est donc ce lundi 6 janvier que les Rois Mages prennent place dans nos crèches.
Dans l’Ordo de 1962, la solennisation de la fête de l’Épiphanie de Notre-Seigneur, a été fixée, lors du Concordat de 1801, au dimanche qui suit le 6 janvier quand cette date n’est pas un dimanche, soit cette année 2025 le dimanche 12 janvier. C’était autrefois fête d’obligation en France, comme c’est encore le cas en certains pays. Le nouvel ordo de 1970 célèbre toujours la fête le premier dimanche de janvier.
Patrick Banken
Magi vidéntes stellam, dixérunt ad ínvicem :
Les Mages, voyant l’étoile, se dirent l’un à l’autreHoc signum magni Regis est :
Voici le signe du grand RoiEámus et inquirámus eum, et offerámus ei múnera, aurum, thus et myrrham, allelúia
Allons, et cherchons-le ; offrons-lui en présent, l’or, l’encens et la myrrhe, alléluia.
La fête de l’Épiphanie de Notre-Seigneur est une des plus anciennes fêtes de l’année liturgique, fixée au 6 janvier depuis la plus haute antiquité. Elle se célébrait en Orient dès le IIIe siècle et elle pénétra en Occident vers la fin du IVe siècle. Le mot Épiphanie signifie : manifestation. Comme à Noël c’est le mystère d’un Dieu qui se rend visible, mais ce n’est plus aux Juifs seulement qu’il se montre : C’est aux Gentils qu’en ce jour Dieu révèle son Fils (Oraison). Et Isaïe aperçoit, en une vision grandiose, l’Église figurée par Jérusalem, où affluent les rois et les nations, la multitude des peuples qui habitent le bord des mers et la force des Gentils. Ils viennent de loin avec leurs nombreuses caravanes en chantant les louanges du Seigneur et en lui apportant de l’or et de l’encens (Épître). Les rois de la terre adoreront Dieu et les nations lui seront soumises (Offertoire). L’Évangile montre la réalisation de cette prophétie. Alors que Noël célébrait l’hymen de la divinité avec l’humanité du Christ, l’Épiphanie célèbre l’union mystique des âmes avec Jésus. Aujourd’hui, dit la liturgie, en unissant cette fête à celle du jour Octave et du 2e dimanche après l’Épiphanie, aujourd’hui l’Église est unie à son céleste Époux, car le Christ a lavé ses crimes dans le Jourdain, les Mages accourent avec leurs présents aux noces royales et les convives boivent avec joie l’eau transformée en vin. Alléluia. C’est à Saint-Pierre, où se trouvent les reliques du chef de l’Église, que la liturgie célèbre l’entrée des païens dans l’Église. Reconnaissons dans les Mages adorateurs les prémices de notre vocation et de notre foi, et célébrons avec des cœurs pleins de joie les débuts de cette heureuse espérance : car, dès ce moment, nous avons commencé à entrer dans l’héritage céleste (Saint Léon, Matines).
Les textes de la messe insistent surtout sur le premier épisode de cette manifestation : la visite des Mages à Bethléem. Mais les textes de l’office de cette fête, particulièrement l’hymne et l’antienne à Magnificat des deuxièmes Vêpres, nous rappellent que cette manifestation s’est accomplie à l’occasion de trois événements : l’adoration des mages que nous commémorons aujourd’hui, le baptême de Notre Seigneur dans le Jourdain qui sera célébré le 13 janvier, jour octave de l’Épiphanie, et le miracle des noces de Cana que nous retrouverons le deuxième dimanche après l’Épiphanie.
L’Épiphanie c’est donc l’entrée solennelle du Christ Roi dans le monde. C’est ce qu’exprime le chant de l’Introït, dont le texte n’est pas littéralement scripturaire mais s’inspire de passages des prophètes de l’ancien testament, et dont la mélodie est peu développée et presque horizontale, mais très solennelle et assez hiératique.
►Introït : Ecce advenit
Ecce advenit dominator Dominus : et regnum in manu ejus, et potestas, et imperium.
Voici que vient le Seigneur souverain ; il a dans sa main la royauté, la puissance et l’empire.
C‘est bien lui le Roi. On appelle couramment l’Épiphanie la fête des rois. On parle des rois mages. En fait l’Évangile ne parle pas de rois ; il dit seulement : des mages d’Orient. C’était probablement des prêtres des religions païennes orientales, de savants et aussi de puissants personnages, car dans leur pays à cette époque le pouvoir spirituel et le pouvoir temporel étaient plus ou moins confondus. Leur caravane était certainement imposante, et son arrivée à Jérusalem a causé un grand émoi. Mais le seul vrai roi c’est le petit enfant, c’est Lui qu’ils viennent adorer. C’est Lui également le Roi que chante le psaume 71, grand psaume messianique que nous retrouverons à l’Offertoire et dont le premier verset accompagne cet Introït :
Deus judicium tuum Regi da : et justitiam tuam Filio Regis.
Seigneur donnez au Roi votre jugement et au fils du Roi votre justice.
►Graduel : Omnes de Saba
Le texte du Graduel de l’Épiphanie est tiré du prophète Isaïe, et plus précisément du passage qui est lu à la messe, juste avant ce chant. C’est d’ailleurs un des rares cas dans la liturgie où le Graduel est tiré de la lecture précédente et c’est aussi un des rares cas, dans les messes des dimanches et fêtes, où cette lecture est tirée de l’Ancien Testament. Pour bien comprendre ce chant, le mieux est de lire en entier ce texte d’Isaïe, qui n’est pas long et qui est magnifique.
» Lève-toi Jérusalem, sois illuminée, car elle est venue ta lumière, et la gloire du Seigneur s’est levée sur toi. Car voici que les ténèbres couvriront la terre, et les peuples seront dans l’obscurité : mais le Seigneur se lèvera sur toi et sa gloire paraîtra en toi. Les nations marcheront à ta lumière et les rois à la splendeur de ton aurore. Lève les yeux autour de toi et regarde : tous ceux-ci sont rassemblés, ils sont venus vers toi. Tes fils sont venus de loin et tes filles surgissent à leurs côtés. Alors tu verras et tu seras comblée, tu seras émerveillée et ton cœur se dilatera quand les richesses de la mer afflueront vers toi et que la puissance des nations viendra à toi. Une foule de chameaux t’envahira, des dromadaires de Madian et de Epha : tous viendront de Saba, apportant l’or et l’encens et proclamant la louange du Seigneur. «
La première partie du Graduel reprend la dernière phrase de ce texte qui annonce d’une façon précise la visite des mages ; même l’or et l’encens sont mentionnés.
Omnes de Saba venient, aurum et thus deferentes, et laudem Domino annuntiantes.
La deuxième partie, au contraire, reprend la première phrase du texte :
Surge et illuminare Jérusalem : quia gloria Domini super te orta est.
Cette Jérusalem nouvelle qui est ainsi glorifiée, c’est évidemment l’Église qui voit affluer vers elle les peuples de toutes races et de toutes langues. On remarquera au début de la deuxième partie l’accent très prononcé de surge, puis la grande montée de illuminare, avant la descente en douceur sur Jerusalem et de nouveau un grand crescendo sur Domini.
►Alléluia : Vidimus Stellam
Si le texte du Graduel de l’Épiphanie était tiré de la lecture qui le précédait, le verset de l’Alléluia au contraire est tiré de l’Évangile qui le suit.
Vidimus stellam ejus in oriente, et venimus cum muneribus adorare Dominum.
Nous avons vu son étoile en orient et nous sommes venus adorer le Seigneur.
Ce sont les paroles des mages au roi Hérode en arrivant à Jérusalem. La mélodie est la même que celle de l’Alléluia du jour de Noël, qui parlait déjà d’une grande lumière descendue sur la terre, et qui invitait tous les peuples éclairés par cette lumière à venir adorer le Seigneur. Aujourd’hui les mages représentant toutes les nations répondent à cette invitation. Cette mélodie elle-même est lumineuse. Elle exprime bien la joie et la reconnaissance de tous ces peuples qui ont reçu la révélation du Sauveur et qui ont tout quitté pour aller L’adorer.
►Offertoire : Reges Tharsis
Le texte de l’Offertoire de l’Épiphanie est tiré du psaume 71, dont nous avons déjà trouvé le début comme verset de l’Introït, et qui est un des grands psaumes messianiques. Il chante la gloire du roi d’Israël, probablement Salomon, à qui tous les rois environnants venaient rendre hommage. On se souvient de l’épisode de la reine de Saba qui est ici mentionné.
Reges Tharsis et insulæ munera offerent : reges Arabum et Saba dona adducent : et adorabunt eum omnes reges terræ, omnes gentes servient ei.
Les rois de Tharse et des îles offriront des présents : les rois d’Arabie et de Saba apporteront des dons. Tous les rois de la terre l’adoreront, toutes les nations Le serviront.
Le roi d’Israël est comme toujours la figure du Messie à qui tous les rois et les peuples du monde entier doivent se soumettre. Les mages d’Orient dont parle l’Évangile ont été les premiers à les représenter. La mélodie comme celle du Graduel exprime une joie bien affirmée. Ses ondulations évoquent très bien la grande procession des peuples en marche vers le Sauveur.
►Communion : Vidimus stellam
Lous retrouvons dans l’antienne de Communion de l’Épiphanie le même texte qu’à l’Alléluia, tiré de l’Évangile du jour.
Vidimus stellam ejus in Oriente, et venimus cum muneribus adorare Dominum.
Nous avons vu son étoile en Orient et nous sommes venus adorer le Seigneur.
Mais la mélodie donne ici à cette antienne assez courte un caractère différent de celui du verset de l’Alléluia, plus intime, plein d’une joie douce et légère. C’est le chant de l’âme qui a reçu la lumière d’en haut et, pleine de reconnaissance, s’empresse d’aller adorer Celui qui la lui a envoyée et se mettre à son service. Cette petite pièce finement ciselée se termine par les mots adorare Dominum très contemplatifs.
Voici que vient le Seigneur souverain ; il a dans sa main la royauté, la puissance et l’empire.
Prix international de la BD chrétienne, 2025 à Angoulême pour Nagasaki 1945 de Nathalie Fourmy
Cet article est une tribune libre, non rédigée par la rédaction du Salon beige. Si vous souhaitez, vous aussi, publier une tribune libre, vous pouvez le faire en cliquant sur « Proposer un article » en haut de la page.
Le jury du Prix international de la Bande dessinée chrétienne d’Angoulême s’est uni à la Conférence des évêques de France à Paris sous la présidence de Monseigneur Balsa, archevêque d’Albi, Lavaur et Castres.
Le Prix international de la Bande Dessinée Chrétienne a été attribué à l’album Nagasaki 1945 – Takashi et Midori Nagaï, un destin brisé par la bombe, une vie offerte pour la paix.
Scénario, dessin et couleur de Nathalie Fourmy, aux Editions Plein Vent.
À la veille de la seconde guerre sino-japonaise, discrètement soutenu par Midori, la fille de ses hôtes, Takashi Nagaï, brillant étudiant en médecine, chemine dans la foi chrétienne à laquelle il se convertit.
Installé à Nagasaki dans le quartier chrétien, déjà atteint de leucémie en raison de ses recherches en radiologie, sa vie bascule le 9 août 1945 lorsqu’une bombe anéantit la ville…
Le jury a été touché par le choix de l’auteur de laisser la part belle à la beauté de cette foi persévérante, au-delà des horreurs du temps et de présenter sobrement l’action du docteur Takashi auprès de la population japonaise, bien au-delà du cercle des chrétiens.
Le graphisme épuré et un texte simple permettent d’être emporté par la confiance placée en Dieu, au milieu d’évènements dépassant toute compréhension.
Un procès en béatification commun a été ouvert en 2021 pour Takashi et Midori Nagaï.
Plus d’informations, recensions et illustrations sur LIVRES EN FAMILLE
https://www.livresenfamille.fr/de-12-a-15-ans/26449-nagasaki-1945-takashi-et-midori-nagai-un-destin-brise-par-la-bombe-une-vie-offerte-pour-la-paix.html
“Le culte des morts pour la France me paraissait un des éléments fondateurs de la patrie, comme l’est aussi le respect des Français à naître”
Jean-Marie Le Pen avait décrit en 2018 dans le premier volume de ses mémoires, Fils de la Nation, son éducation et sa foi, jusqu’à cette rupture personnelle avec l’Eglise survenue à l’âge de seize ans.
« la religion catholique, la famille et la patrie se trouvaient liées dans le culte des morts. La grande guerre avait fait l’union sacrée dans les cimetières. Les combats fratricides de la laïcité avaient été surmontés dans la fraternité des tranchées.
« Le culte des morts pour la France me paraissait alors, et me semble toujours, un des éléments fondateurs de la patrie, comme l’est aussi le respect des Français à naître : le peuple du passé donne la main à celui de l’avenir. Or notre société se moque des anciens combattants et pratique l’avortement de masse, dans un mépris total de la lignée qui implique le refus de la vie.
« Je me souviens des grands rassemblements des monuments aux morts de Sainte-Anne d’Auray où se trouvaient inscrits les noms de deux cent cinquante mille Bretons morts pour la France, et ce que nous y chantions : Tes fils bretons morts pour la France / Ont espéré sainte Anne en toi / Accorde-leur la récompense / De leur amour et de leur foi ».
« J’ai voulu me rebeller un peu contre une Eglise à qui je dois beaucoup et que j’avais beaucoup aimée. Depuis, j’ai suivi son évolution avec un souci brûlant et un cœur désolé.
« Ma sympathie reste aux traditionalistes. Avec ses prêtres ouvriers, sa théologie de la libération, et ses chrétiens de gauche que j’ai subis à l’université, l’Eglise qui a dérivé vers Vatican II a commis deux fautes.
« La première est politique. Elle s’est alignée une nouvelle fois sur les puissants. En l’espèce, les syndicats, les partis de gauche, le prolétariat, au moment où le marxisme, disons même le communisme, avait le vent en poupe partout dans le monde.
« Ce fut d’autant plus bête que ce mouvement, qu’on disait irréversible, dans “le sens de l’histoire”, fut passager. Aujourd’hui, les mêmes volent au secours de l’invasion triomphante avec l’approbation du monde et des médias, c’est le clergé du côté du manche.
« La deuxième faute de l’Eglise à tendance moderniste, la plus grave, fut de renoncer largement au sacré. Sous couleur de réforme liturgique, il y a eu une rupture brutale, une sécularisation choquante que manifeste l’abandon de la soutane et des habits. Sans doute le clergé sent-il qu’il ne mérite plus de les porter.
« L’orientation nouvelle de la messe, l’abandon des cantiques, des ornements, la niaiserie des formes qui les ont remplacés, me navrent. L’abandon du latin, au moment même où l’on avait le plus besoin d’unité, face à l’impérialisme culturel de l’anglais, me semble si absurde qu’il n’a pu résulter que d’une volonté consciente de rompre avec la tradition pour troubler les fidèles, les couper de leur foi de toujours et de leurs devanciers.
« Toujours cette haine de la lignée, ce refus de transmettre. Le contraire de ce que j’ai appris et que j’ai essayé de faire. Toutes choses égales par ailleurs, j’ai pensé un moment que Mgr Lefebvre appliquait à l’Eglise ce que je tentais de faire en politique : enrayer autant que possible la décadence en attendant la renverse, que la marée remonte. Mais le jusant intellectuel, spirituel et démographique, n’en finit pas et tout se passe comme s’il devait être éternel.
« La France et l’Eglise sont tombées de haut, et moi avec. » (Première partie, chapitre 6).
“Oh Allah, préserve la France, son peuple et les institutions de la République”
Le recteur de la Grande mosquée de Paris Chems-eddine Hafiz a envoyé un courrier jeudi 9 janvier aux 150 imams affiliés à la Grande mosquée, pour leur demander “d’introduire à l’issue du prêche de chaque vendredi des invocations en arabe et en français”. Il souligne attacher “une attention particulière à l’exécution de cette demande”. L’invocation proposée est
“Oh Allah, préserve la France, son peuple et les institutions de la République. Fais de la France un pays prospère, sûr et paisible, où la communauté nationale, dans sa diversité, ses différentes religions, ses convictions et ses croyances, cohabitent dans la sécurité et la paix”.
Cette démarche s’inscrit “dans le cadre de la mise en oeuvre de l’adaptation du discours religieux musulman dans la société française initié par la Grande mosquée de Paris”, précise le recteur.
Le courrier rappelle que certains imams avaient commencé à introduire une invocation pour la France après l’assassinat du professeur Samuel Paty en 2020 et d’autres après le 7 octobre 2023, date des attaques sanglantes du Hamas contre Israël.
Dommage que Gabriel Attal n’ait pas été Premier ministre
Dans une tribune publiée dans Le Figaro, le député Gabriel Attal appelle à dénoncer l’accord franco-algérien de 1968 :
[…] Alors, il est temps. Temps de se débarrasser des procès en culpabilisation et de la rente mémorielle. Temps que les stratégies de déstabilisation cessent. C’est une question de respect pour la France. C’est aussi une question de respect pour les ressortissants algériens vivant dans notre pays, qui, dans leur immense majorité, ne souhaitent que l’apaisement et sont pris en tenailles par les manipulations et les outrances des hiérarques d’Alger. En France, une génération entière de responsables politiques et économiques accède progressivement aux responsabilités. Cette génération, ma génération, n’a pas vécu l’Algérie française, la guerre d’Algérie ou la décolonisation.
C’est une opportunité historique pour établir une relation normale, dépassionnée. Alors saisissons-la pour ouvrir une nouvelle page dans nos relations avec l’Algérie, faite de respect mutuel. C’est essentiel, d’autant que le débat public occulte trop souvent une dimension essentielle de nos relations : nos intérêts économiques et stratégiques. C’est aussi pour les défendre que nous devons établir une relation nouvelle. Face au régime algérien, l’heure de la fermeté a sonné.
La première urgence, c’est d’avoir le courage de dénoncer l’accord franco-algérien de 1968. Cet accord avait un sens dans le contexte de la décolonisation et a bénéficié à nos deux pays. Mais il est aujourd’hui devenu une filière d’immigration à part entière, permettant le regroupement familial et l’installation de personnes, sans même qu’elles aient à connaître notre langue ou montrer leur intégration. De plus, il rend pratiquement impossible de retirer des titres de séjour aux ressortissants algériens, même pour des motifs d’ordre public. C’est injuste vis-à-vis des autres pays et injustifiable auprès des Français.
Ensuite, la fermeté, c’est de réduire le nombre de visas accordés. L’Histoire a montré que c’était possible, mais rarement assez, puisque l’Algérie accorde toujours moins d’un laissez-passer consulaire sur dix dans le cadre des OQTF. Ce n’est pas acceptable, et c’est en diminuant drastiquement le nombre de visas accordés que nous ferons pression et obtiendrons une réaction des responsables algériens. Les efforts ne peuvent pas venir toujours que du côté français. Enfin, l’efficacité, ce n’est pas s’en prendre à tout un peuple, mais pénaliser ses hiérarques qui profitent de nos largesses. Nous devons revenir à un principe de bon sens : quand on ne respecte pas la France, on ne profite pas de la France. Un accord de 2007 permet à tous les détenteurs de passeports diplomatiques algériens de venir et circuler librement et sans contrainte en France. Résultat : la voie est libre pour que des dignitaires algériens, tout en méprisant notre pays, s’y précipitent pour y voyager ou s’y faire soigner – en laissant derrière eux une dette hospitalière à éponger. Cet accord de 2007, aussi, nous devons le dénoncer.
Ces mesures d’urgence seraient un signal fort. Mais nous avons encore d’autres cartes en main. L’arme commerciale peut être un outil très utile. Alors menons au niveau européen les discussions nécessaires pour, s’il le faut, augmenter des tarifs douaniers avec l’Algérie. Entre l’aveuglement de l’extrême gauche et la haine aveugle de l’extrême droite, il y a un chemin : c’est l’efficacité. C’est une relation diplomatique rééquilibrée, qui respecte nos lois, nos frontières, nos intérêts économiques et stratégiques. Qui respecte nos deux peuples car ils n’aspirent qu’à vivre en paix. Derrière cette relation diplomatique à reconstruire autour de principes de fermeté et de respect mutuel, c’est la capacité de la France à se faire respecter qui se joue. Il y a urgence.
Oui, dommage que Gabriel Attal n’ait pas été Premier ministre.
La crise actuelle de l’Église et les défis auxquels est confrontée la civilisation chrétienne
Dans cet entretien à Academia christiana, Jean-Pierre Maugendre, auteur de “Quand la mer se retire”, analyse sans détour la crise profonde de l’Église catholique et de la civilisation occidentale. De la sécularisation massive à l’impact des pontificats de Benoît XVI et François, il revient sur les défis majeurs auxquels fait face l’Église : relativisme doctrinal, modernité hostile et perte de repères spirituels.
Chapitres :
- 02:48 – “Quand la mer se retire” : une métaphore de la crise de l’Église
- 04:51 – Laïcité et présidents : quelles relations avec l’Église ?
- 09:28 – La Manif pour tous : un tournant pour les catholiques français
- 12:49 – Évolution politique : les grands bouleversements des 20 dernières années
- 17:03 – Sécularisation et perte de mission : l’Église face à un double défi
- 22:23 – Benoît XVI vs François : deux héritages, un avenir incertain
- 30:08 – Relativisme doctrinal : quelles mesures pour inverser la tendance ?
- 35:37 – L’Église face au monde moderne : a-t-elle abandonné sa mission ?
- 41:29 – Déclin du catholicisme occidental : signes d’un renouveau ?
- 46:46 – Liturgie et messe traditionnelle : clés d’un redressement spirituel
- 50:24 – Impasses de la modernité : que peut corriger l’Église ?
- 61:02 – Réformes face aux scandales : suffisent-elles ?
- 70:18 – Pistes de renouveau : priorités pour les catholiques d’aujourd’hui
- 75:24 – Conseils de lecture : des auteurs vivants pour la jeunesse
Quand la mer se retire : la tragédie de l’Eglise au XXIème siècle
Conférence donnée par Jean-Pierre Maugendre à la fête du livre le 1er décembre 2024 au sujet de son livre : Quand la mer se retire, la tragédie de l’Eglise au XXI ème siècle. Ni résignation, ni aveuglement, ni désespoir.
« L’erreur dominante, le crime capital de ce siècle, c’est la prétention de soustraire la société publique au gouvernement et à la loi de Dieu. »
Dans le cadre de l’enquête de L’Homme nouveau sur le Christ-Roi, à l’occasion du centenaire de l’encyclique Quas Primas, Mgr Athanasius Schneider écrit dans le dernier numéro :
[…] Chaque être humain et chaque société humaine a été créé dans le but d’accepter le Christ comme roi. Cependant, l’homme pécheur et la société humaine et politique incroyante proclament, comme les prêtres juifs et les pharisiens devant Pilate : « Nous n’avons pas d’autre roi que César » (Jn 19, 15). Chaque personne humaine et chaque société humaine et politique devraient dire le contraire : « En fin de compte, nous n’avons pas d’autre roi que le Christ. » Lors de la cruelle persécution des chrétiens au Mexique par le gouvernement maçonnique dans les années 1920 et par les communistes en Espagne dans les années 1930, des milliers de catholiques, dont de nombreux enfants et adolescents, ont accepté le martyre en criant : « Vive le Christ-Roi ! »
Le Catéchisme de l’Église catholique enseigne :
« Le devoir de rendre à Dieu un culte authentique concerne l’homme in- dividuellement et socialement. (…) L’Église manifeste ainsi la royauté du Christ sur toute la création et en particulier sur les sociétés humaines (cf. Léon XIII, Immortale Dei ; Pie XI, Quas Primas) » (n. 2105).
Un véritable apôtre moderne de la royauté sociale et universelle du Christ fut le cardinal Louis Pie, évêque de Poitiers, en France, dans la seconde moitié du XIXe siècle. Son enseignement épiscopal a préparé les enseignements papaux sur la royauté sociale du Christ au XXe siècle. Il a prononcé les mots suivants, très actuels pour notre époque :
« Jésus-Christ est la pierre angulaire de tout l’édifice social, lui de moins, tout s’ébranle, tout se divise, tout périt. »
« L’erreur dominante, le crime capital de ce siècle, c’est la prétention de soustraire la société publique au gouvernement et à la loi de Dieu. »
« Et tant que le monde présent durera, ne prenons point notre parti de confiner le règne de Dieu au ciel, ou même à l’intérieur des âmes. Le détrônement terrestre de Dieu est un crime : ne nous y résignons jamais ! »
« Replacer toutes choses sous le légitime empire de Dieu, de Jésus-Christ et de l’Église, combattre partout cette substitution sacrilège de l’homme à Dieu, qui est le crime capital des temps modernes».
[…]
Le Sacre des rois de France, source et avenir de notre pays…
Cet article est une tribune libre, non rédigée par la rédaction du Salon beige. Si vous souhaitez, vous aussi, publier une tribune libre, vous pouvez le faire en cliquant sur « Proposer un article » en haut de la page.
A l’heure de la faillite de plus en plus visible de nos institutions républicaines issues des “Lumières”, je recommande vivement cet ouvrage magnifiquement illustré, paru il y a quelques années, qui nous ramène aux racines profondes de notre pays, et à l’âme de la France, “Fille aînée de l’Église” et “éducatrice des peuples”.
Par la grâce de Dieu et malgré tous ses défauts, le roi incarnait fondamentalement – depuis le baptême de Clovis et tout au long des siècles – l’alliance sacrée entre Dieu et les hommes formant un peuple unique, “une famille de familles” dont il était le Père et le protecteur. Par le sacre et l’onction de l’évêque, il recevait la couronne et sa mission de Jésus-Christ Lui-même, dont il devenait le “Lieutenant”, afin de faire régner l’ordre, la justice et la paix. Et de protéger dans le temps, l’Église catholique qui a les promesses de l’Éternité…
N’en déplaise aux idéologues ou aux ignorants, c’est bien dans le baptistère de Reims que se trouvent la source véritable de la prospérité de notre pays, et la clé ultime de son relèvement…
Puisse l’an de grâce 2025 nous convertir davantage et nous y rapprocher ! 🙏
Hausse des naissances en Corée du Sud
En 2024, la Corée du Sud a enregistré une hausse des naissances pour la première fois depuis près d’une décennie, ce qui suggère un possible renversement de la tendance démographique qui fait de ce pays d’Asie de l’Est l’un des plus durement touchés par l’hiver démographique.
Le ministère de l’Intérieur et de la Sécurité a annoncé que 242 334 naissances ont été enregistrées l’année dernière, soit une augmentation de 3,1 % par rapport à 2023, mettant fin à huit ans de baisse.
Malgré cela, la population continue de baisser puisque le nombre de décès a également augmenté, à 360 757, soit une hausse de 1,93 % par rapport à l’année précédente. La population totale du pays était de 51,21 millions d’habitants en 2024, en baisse pour la cinquième année consécutive.
Bienvenue chez les dingues laïcistes
La conseillère municipale LFI de Toulouse veut bien manger des galettes mais attention aux fèves…
Aujourd’hui les enfants des écoles de Toulouse ont eu des fèves représentant une crèche chrétienne dans leur galette.
La Mairie de Toulouse contrevient au principe de laïcité de l’école publique en agissant ainsi, elle doit s’en excuser pic.twitter.com/8w1DcSnBOS— Agathe Roby (@RobyAgathe) January 10, 2025
Un regard chrétien sur la politique, avec le père Danziec
Il aborde les sujets du patriotisme, des mouvements identitaires, du service au prochain et au pays, de la force de la prière et des devoirs du chrétien.
Marche pour la vie J-8
Guyane : l’avortement largement issus de violences sexuelles. Solution ? Permettre un accès plus facile à l’avortement !
L’avortement ne protège pas les femmes. Elle incite au contraire les hommes à commettre des viols. La preuve par l’actualité guyanaise.
Être une femme en Guyane, c’est se faire avorter plus de 1,5 fois dans sa vie en moyenne. L’agence régionale de santé (ARS) vient de publier ses chiffres sur l’avortement. Près de 3 700 y ont été réalisées en 2023. La même année, on comptait 46,7 avortements pour 1000 Guyanaises âgées de 15 à 49 ans. Louise Vuylstecker, référente santé sexuelle et reproductive à l’ARS, explique :
“Le recours itératif à l’IVG est très lié aux violences sexuelles subies. Ce sont des relations sexuelles non consenties qui amènent à des grossesses non désirées puis à l’IVG. On constate également que subir des violences sexuelles éloigne la victime du système de santé et l’amène à peu consulter.”
Le Dr Nadia Thomas, présidente du réseau Périnat Guyane, ajoute :
“30 % des jeunes femmes [guyanaises] entrent dans la vie sexuelle par un rapport forcé ou pas vraiment souhaité, c’est-à-dire par un viol”.
Face à cette situation, une journée de conférences dédiée aux questions sur l’avortement se tiendra à Cayenne vendredi 17 janvier pour… inciter à l’avortement. Lors de cet évènement présidé par Christiane Taubira, le journaliste Gérôme Guitteau interviendra pour échanger sur le thème “Réseaux sociaux, associations d’information sur la santé sexuelle. Des freins à l’IVG ?”.
La PMA est inacceptable au plan éthique
Sophie et Thomas ont eu recours à une Procréation médicalement assistée (PMA) pour devenir parents. Suite à une ponction ovarienne, elle a dû être amputée des jambes et des phalanges.
Sophie raconte la nuit qui a suivi la ponction ovarienne :
« j’ai eu des nausées et un sentiment de malaise. Le matin, on a appelé la gynécologue qui nous a dit que c’était fréquent et qu’il ne fallait pas s’inquiéter ».
Mais les symptômes ont persisté. Le lendemain, Thomas a conduit Sophie aux urgences. Ils racontent comment le temps leur a semblé s’arrêter.
« On nous a laissés dans une salle pendant deux ou trois heures, dans l’attente des résultats des examens. »
Ensuite placement en soins intensifs puis en réanimation, opération pour explorer sa cavité abdominale, l’apparition de nécroses et décision d’amputer ses jambes et ses phalanges.
Dans le document Dignitas personae, la Congrégation pour la doctrine de la foi rappelle pourquoi la PMA est immorale :
L’Eglise considère aussi comme inacceptable au plan éthique la dissociation de la procréation du contexte intégralement personnel de l’acte conjugal : la procréation humaine est un acte personnel du couple homme-femme qui n’admet aucune forme de délégation substitutive. L’acceptation tranquille du taux très élevé d’avortement que comportent les techniques de fécondation in vitro démontre de manière éloquente que la substitution de l’acte conjugal par une procédure technique – outre sa non-conformité au respect dû à la procréation, laquelle n’est pas réductible à la seule dimension de reproduction – contribue à affaiblir la conscience du respect dû à tout être humain. La reconnaissance de ce respect est au contraire favorisée par l’intimité des époux, animée par l’amour conjugal.
L’Eglise reconnaît la légitimité du désir d’avoir un enfant, et comprend les souffrances des conjoints éprouvés par des problèmes d’infertilité. Ce désir ne peut cependant passer avant la dignité de la vie humaine, au point de la supplanter. Le désir d’un enfant ne peut justifier sa «production», de même que celui de ne pas en concevoir ne saurait en justifier l’abandon ou la destruction.
En fait, on a l’impression que certains chercheurs, dépourvus de toute référence éthique et conscients du potentiel inhérent au progrès technologique, cèdent à la logique des seuls désirs subjectifs et à la pression financière, particulièrement forte en ce domaine. Face à l’instrumentalisation de l’être humain au stade embryonnaire, il faut réaffirmer que « l’amour de Dieu ne fait pas de différence entre celui qui vient d’être conçu et se trouve encore dans le sein de sa mère, et l’enfant, ou le jeune, ou bien encore l’homme mûr ou âgé. Il ne fait pas de différence, car en chacun d’eux il voit l’empreinte de sa propre image et ressemblance […] C’est pourquoi le Magistère de l’Eglise a constamment proclamé le caractère sacré et inviolable de chaque vie humaine, de sa conception jusqu’à son terme naturel ».
Le fait que certains chercheurs sont dépourvus de toute éthique est également illustrée dans l’affaire suivante.
En Californie, un couple poursuit un médecin spécialiste de la fertilité pour avoir inséminé l’épouse avec « le sperme d’un étranger » plutôt qu’avec celui du mari. Ce n’est que l’année dernière que John Roe a découvert qu’il n’était pas « biologiquement lié » à ses filles jumelles nées en 1986. Jane et lui ont décidé de poursuivre le Dr Hal C. Danzer pour avoir « violé médicalement » Jane.
L’une des jumelles s’est intéressée à l’ascendance de sa famille après avoir eu un enfant. Elle a alors découvert qu’elle avait un lien biologique avec sa mère, mais pas avec son père. Sa sœur jumelle a effectué un test ADN un mois plus tard pour confirmer qu’il ne s’agissait pas d’une erreur. Finalement, elles ont appris l’existence de 16 demi-frères et demi-sœurs paternels.
Pour Jane, « le fait qu’un médecin en qui elle avait confiance l’ait violée médicalement en la fécondant avec le sperme d’un étranger sans son consentement est une horreur qu’elle pense ne jamais pouvoir surmonter », précise le dossier. De son côté, John a sombré dans une « profonde dépression », car « il a l’impression qu’une partie essentielle de son identité – celle d’être père – lui a été enlevée du jour au lendemain ». « Bien qu’il sache que ses filles l’aiment toujours, il se sent seul, sans famille. » En outre, il doit également « vivre dans l’incertitude » au sujet de ce qu’il est advenu de son sperme. A-t-il été utilisé pour quelqu’un d’autre ?
La famille a par ailleurs appris que le père biologique des jumelles a différents antécédents familiaux préoccupants sur le plan médical. Lui-même est décédé à 63 ans d’un cancer de la peau.
Accusant le Dr Danzer d’avoir « violé son serment de médecin » ainsi que « l’autonomie corporelle » de Jane, le couple le poursuit pour
« agression médicale, fraude, détresse émotionnelle infligée intentionnellement, détresse émotionnelle infligée par négligence, enrichissement déloyal, négligence et/ou faute professionnelle et violation de l’engagement implicite de bonne foi et de traitement équitable ».
La laideur et le ridicule de la gauche mettent en valeur la noblesse du menhir
Hommage de Guillaume Peltier à Jean-Marie Le Pen dans le JDD :
Ils n’étaient pas si nombreux mais leurs cabrioles étaient partout. Quelques centaines de militants gauchistes ont profité de la disparition de Jean-Marie Le Pen, à 96 ans, pour organiser des danses macabres dans certains centres-villes. La gauche citadine et désœuvrée s’ennuie souvent en soirée. Les images étaient édifiantes : des olibrius falots, presque squelettiques, le visage creusé par la haine et sans doute quelques pilules, se déhanchaient en brandissant du mauvais mousseux.
Longtemps, la gauche a voulu faire la peau à Jean-Marie Le Pen. Attentats, ostracismes, démonisation, rien n’a été épargné au patriarche breton. Elle n’est jamais parvenue à l’abattre et les combats du Menhir de la Trinité auront un avenir plus assuré que les farandoles hallucinées des gauchistes geignards. Il n’est pas interdit de voir dans ces festivités piteuses une forme de ruse de l’histoire : le ridicule ne tuera pas les mauvaises ballerines d’extrême gauche, mais acte leur crépuscule.
Jean-Marie Le Pen avait parfois aidé ses détracteurs à le vilipender. C’était son style, et peut-être son vice. Pourtant, depuis sa disparition, ses photographies, les extraits de ses entretiens et de ses déplacements conquièrent un public nouveau, nostalgique d’une politique qui avait du coffre et d’autres attributs. à l’inverse du monde sérigraphié de la macronie, les cicatrices physiques et morales du président du Front National génèrent une sympathie nouvelle dans une société écœurée par les beautés de vignettes et les lisses fadeurs du nouveau monde médiatique.
L’indignité morale de la gauche apparaît encore plus limpide en contrepoint. Diogène Laërce, poète de la Grèce antique, avait pourtant donné le parfait résumé de la morale naturelle au sujet des morts dans un aphorisme oublié par les fêtards : « De mortuis nihil nisi bonum », soit « Des morts : rien, sinon le bien ». Mais la gauche n’aime pas la morale naturelle, qu’elle déconstruit à l’envie pour lui substituer ses errances éthiques. Indigne, elle a encore illustré son aversion congénitale pour la pudeur la plus élémentaire devant la mort.
Après tout, l’ivresse absurde de ce jeune public peut encore nous servir. Elle nous rappelle combien le gauchisme est un facteur de décivilisation. Les agioteurs de mardi soir et leurs célébrations braillardes sont assez voisins de pratiques primitives, où les piétinements arythmiques d’une foule chamanisée voulaient conjurer l’inéluctable. Depuis, la civilisation est venue avec ses codes, ses règles, ses interdits. Il faut parfois mesurer la laideur de ceux qui veulent la défaire pour se souvenir de sa valeur.
Samedi, Jean-Marie Le Pen entrera dans son caveau familial. Il emportera avec lui une part du siècle dernier, de la Ve République et de ses fracas. On se souviendra alors qu’il exista des vrais hommes politiques, des grands orateurs qui aimaient le verbe, des hommes de culture, de courage et d’envergure, et pas seulement des minables politiciens. On se souviendra qu’il faisait partie de ces hommes dont il était interdit de dire du bien. On se souviendra qu’il sera à jamais le premier à avoir eu le courage d’alerter notre peuple sur les douloureux dangers de l’immigration et sur la possible disparition de notre patrie.
Alors, la fureur de la gauche sera bien loin, et, avec elle, les vacarmes d’une vie qui ne fut pas sans excès. Dans le cloître, les clercs prieront pour le repos de l’âme du défunt. Ils devront certainement ajouter une ou deux oraisons afin que l’âme du vieux tribun ne s’égare pas dans l’orgueil d’avoir une dernière fois exposé, au plus grand nombre et aux gens de bien, la laideur et le ridicule de la gauche.
Alexandre Simonnot, conseiller municipal de Taverny (Val-d’Oise), très proche de Jean-Marie Le Pen, a été interrogé dans Actu. Il déclare notamment :
« Je me rendais régulièrement chez lui. Nous y fêtions tous les Noël. Il a été témoin de mon mariage, célébré par l’Abbé Laguérie, et j’ai été son témoin de son mariage, également célébré par l’abbé Laguérie (prêtre à l’église catholique traditionnaliste Saint-Nicolas du Chardonnet, de 1984 à 1997). En revanche, contrairement à ce qui a été dit, il n’est pas le parrain de mon fils Jean-Marie ».
« Il me présentait à son entourage comme son conseil ecclésiastique. Comme j’avais été séminariste, il m’interrogeait quand il avait des questions sur la Vierge, les anges, l’Eucharistie. »
« Jean-Marie était plus qu’un ami, il faisait partie de la famille, c’est lui qui m’a donné envie de m’engager en politique et qui m’a donné 95 % de ma culture générale. »
« Jamais personnalité politique n’a été aussi persécutée. Moi j’aimais sa façon de dire la vérité, seul contre tous. Aujourd’hui, l’immigration, l’insécurité sont des thèmes omniprésents. Ses idées sont majoritaires. »
« Je n’ai jamais vu autant de juifs, d’étrangers, des gens de toutes les couleurs que chez lui. Ça me faisait rire qu’on dise de lui qu’il était raciste. Il n’était pas le diable de la République qu’on a décrit »
C’est le 11 novembre 2024 qu’Alexandre Simonnot a vu Jean-Marie Le Pen pour la dernière fois.
« J’avais fait venir à son domicile l’abbé Laguérie pour les derniers sacrements. Ce dernier m’avait confié qu’il pensait qu’il n’en avait pas pour plus d’une semaine ».
Avortements : ils en veulent toujours plus
Le Planning familial a présenté mardi 7 janvier un plan de recommandations pour permettre aux femmes d’accéder plus facilement à l’avortement. Visiblement, 240 000 avortements par an, ce n’est pas encore assez pour ces assoiffés du sang des embryons.
Outre une intense propagande payée avec notre argent, le Planning, qui ne propose pas de solution aux femmes qui souhaitent garder leur enfant, souhaite notamment allonger le délai légal pour pratiquer un avortement en passant de 14 semaines de grossesse à 24 et supprimer la double clause de conscience spécifique à l’avortement qui permet aux praticiens de refuser de pratiquer ce crime.
La Cour de justice de l’Union européenne estime que la SNCF n’a pas à demander l’identité de genre de ses clients
Alors que les Etats-Unis sont en train d’enterrer le wokisme, le lobby LGBT poursuit son délire en attaquant la SNCF. L’association LGBTQXY Mousse, ultra-subventionnée pour porter plainte tous les 4 matins (votre blog en fait les frais régulièrement, ce qui explique notamment les appels de dons), avait saisi la justice pour dénoncer la pratique de SNCF Connect «qui oblige systématiquement ses clients à indiquer leur civilité». L’action de l’association Mousse, a expliqué son avocat, «reposait sur le constat initial que les personnes transgenres, non binaires et intersexes subissaient des discriminations au sein de la SNCF». Le seul choix d’une catégorie «Monsieur» ou «Madame» lors de l’achat d’un billet de train «contribue à nourrir un sentiment d’exclusion» pour les personnes intersexes et non binaires (et ceux qui se prennent pour une enclume ou un fer à repasser, n’est-ce pas discriminant ?).
L’obligation de communiquer son identité de genre, «Monsieur» ou «Madame», lors de l’achat d’un billet de train sur SNCF Connect «n’est pas objectivement indispensable», a considéré la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) dans un arrêt rendu jeudi.
La Commissions nationale informatique et libertés (Cnil) avait en 2021 rejeté la réclamation de l’association, qui s’était donc tournée vers le Conseil d’État. Le Conseil d’État a interrogé la Cour de justice sur le point de savoir, en particulier, si la collecte des données de civilité des clients, limitée aux mentions « Monsieur » et « Madame », peut se voir qualifiée de licite et conforme, notamment, au principe de minimisation des données, lorsque cette collecte vise à permettre une communication commerciale personnalisée à l’égard de ces clients, conformément aux usages couramment admis en la matière.
la Cour considère qu’une personnalisation de la communication commerciale fondée sur une identité de genre présumée en fonction de la civilité du client ne paraît pas objectivement indispensable afin de permettre l’exécution correcte d’un contrat de transport ferroviaire. En effet, l’entreprise ferroviaire pourrait opter pour une communication reposant sur des formules de politesse génériques, inclusives et sans corrélation avec l’identité de genre présumée des clients, ce qui constituerait une solution praticable et moins intrusive.
S’agissant de la seconde justification, tout en rappelant sa jurisprudence constante en la matière, la Cour précise que le traitement de données relatives à la civilité des clients d’une entreprise de transport, ayant pour finalité une Direction de la Communication Unité Presse et information curia.europa.eu Restez connectés ! personnalisation de la communication commerciale fondée sur leur identité de genre, ne peut pas être considéré comme étant nécessaire i) lorsque l’intérêt légitime poursuivi n’a pas été indiqué à ces clients lors de la collecte de ces données, ii) lorsque le traitement n’est pas opéré dans les limites du strict nécessaire pour la réalisation de cet intérêt légitime, ou iii) lorsque, au regard de l’ensemble des circonstances pertinentes, les libertés et les droits fondamentaux de ces clients sont susceptibles de prévaloir sur cet intérêt légitime, notamment, en raison d’un risque de discrimination fondée sur l’identité de genre.
Cet arrêt ne tranche pas le litige, car «il appartient à la juridiction nationale – ici le Conseil d’État – de résoudre l’affaire conformément à la décision de la Cour».