PSG-Inter Milan : 5 buts, 2 morts, 1 policier dans le coma, 563 interpellations
Après leur triomphe 5-0 face à l’Inter Milan, samedi soir, en finale de la Ligue des champions, le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau, qui a assuré qu’il ne supporterait “aucune exaction” dimanche soir, a dressé un premier bilan des débordements de samedi soir. Une trentaine de policiers et gendarmes et six sapeurs-pompiers ont été blessés, parfois grièvement, dans toute la France.
Deux personnes sont mortes et 192 ont été blessées, selon un bilan du ministère de l’Intérieur. Au total, 563 personnes ont été interpellées dans la nuit, dont 491 à Paris, conduisant à 320 gardes à vue, dont 254 dans la capitale. Par ailleurs, un policier a été gravement blessé au visage par un tir de mortier d’artifice, un peu avant 23 heures à Coutances. Il a été placé en coma artificiel.
Le ministère a décompté, selon un bilan provisoire, 692 incendies dont 264 véhicules.
Des sauvages. pic.twitter.com/qJ5PyDItsJ
— Damien Rieu (@DamienRieu) June 1, 2025
Le Pape salue les participants du 3 ème congrès international de bioéthique
Dans un télégramme signé par le cardinal Pietro Parolin, Secrétaire d’État du Saint-Siège, le Pape Léon XIV salue les participants du 3e congrès international de bioéthique, et les remercie de l’organisation de ce colloque.
«Le Saint-Père forme le voeu que ce congrès puisse favoriser des approches de la science toujours plus authentiquement humaines et respectueuses de l’intégrité de la personne».
Léon XIV encourage également «à persévérer dans l’étude et dans l’application de la connaissance scientifique au service de la vérité et pour le bien commun».
“Le mariage n’est pas un idéal, mais la norme du véritable amour entre l’homme et la femme : un amour total, fidèle, fécond”
A l’occasion du Jubilé des familles, des enfants, des grands-parents et des personnes âgées, le pape Léon XIV a déclaré dans son homélie ce matin :
L’Évangile qui vient d’être proclamé nous montre Jésus qui, lors de la dernière Cène, prie pour nous (cf. Jn 17, 20) : le Verbe de Dieu fait homme, désormais proche de la fin de sa vie terrestre, pense à nous, ses frères, se faisant bénédiction, supplication et louange au Père, avec la force de l’Esprit Saint. Et nous aussi, alors que nous entrons, remplis d’émerveillement et de confiance, dans la prière de Jésus, nous sommes impliqués par son amour dans un grand projet qui concerne toute l’humanité.
Le Christ demande en effet que nous soyons tous « un » (v. 21). Il s’agit là du plus grand bien que l’on puisse désirer, car cette union universelle réalise entre les créatures la communion éternelle d’amour dans laquelle s’identifie Dieu lui-même, comme le Père qui donne la vie, le Fils qui la reçoit et l’Esprit qui la partage.
Le Seigneur ne veut pas que nous nous unissions pour former une masse indistincte, comme un bloc anonyme, mais il souhaite que nous soyons un : « Comme toi, Père, tu es en moi, et moi en toi. Qu’ils soient un en nous, eux aussi » (v. 21). L’unité pour laquelle Jésus prie est donc une communion fondée sur l’amour même dont Dieu aime, d’où viennent la vie et le salut. En tant que telle, elle est avant tout un don que Jésus vient apporter. C’est en effet, du fond de son cœur d’homme que le Fils de Dieu s’adresse au Père en disant : « moi en eux, et toi en moi. Qu’ils deviennent ainsi parfaitement un, afin que le monde sache que tu m’as envoyé, et que tu les as aimés comme tu m’as aimé » (v. 23).
Écoutons avec admiration ces paroles : Jésus nous révèle que Dieu nous aime comme Il s’aime Lui-même. Le Père ne nous aime pas moins qu’Il n’aime son Fils unique, c’est-à-dire infiniment. Dieu n’aime pas moins, parce qu’Il aime d’abord, Il aime le premier ! Le Christ Lui-même en témoigne lorsqu’Il dit au Père : « Tu m’as aimé avant la fondation du monde » (v. 24). Et il en est ainsi : dans sa miséricorde, Dieu veut depuis toujours rassembler tous les hommes auprès de lui, et c’est sa vie, donnée pour nous dans le Christ, qui nous rend un, qui nous unit entre nous.
Écouter aujourd’hui cet Évangile, pendant le Jubilé des familles et des enfants, des grands-parents et des personnes âgées, nous comble de joie.
Très chers amis, nous avons reçu la vie avant même de la vouloir. Comme l’enseignait le pape François, « tous les hommes sont des enfants, mais aucun de nous n’a choisi de naître » (Angelus, 1er janvier 2025). Mais ce n’est pas tout. Dès notre naissance, nous avons eu besoin des autres pour vivre, seuls nous n’y serions pas y arriver : c’est quelqu’un d’autre qui nous a sauvés, en prenant soin de nous, de notre corps comme de notre esprit. Nous vivons donc tous grâce à une relation, c’est-à-dire à un lien libre et libérateur d’humanité et de soin mutuel.
Il est vrai que parfois cette humanité est trahie. Par exemple, chaque fois que l’on invoque la liberté non pour donner la vie, mais pour la retirer, non pour secourir, mais pour offenser. Cependant, même face au mal qui s’oppose et tue, Jésus continue de prier le Père pour nous, et sa prière agit comme un baume sur nos blessures, devenant pour tous une annonce de pardon et de réconciliation. Cette prière du Seigneur donne pleinement un sens aux moments lumineux de notre amour les uns pour les autres, en tant que parents, grands-parents, fils et filles. Et c’est cela que nous voulons annoncer au monde : nous sommes ici pour être “un” comme le Seigneur veut que nous soyons “un”, dans nos familles et là où nous vivons, travaillons et étudions : différents, mais un, nombreux, mais un, toujours, en toutes circonstances et à tous les âges de la vie.
Mes très chers amis, si nous nous aimons ainsi, sur le fondement du Christ, qui est « l’alpha et l’oméga », « le commencement et la fin » (cf. Ap 22, 13), nous serons un signe de paix pour tous, dans la société et dans le monde. Et n’oublions pas : c’est dans les familles que se construit l’avenir des peuples.
Au cours des dernières décennies, nous avons reçu un signe qui nous remplit de joie et qui nous fait réfléchir : je veux parler du fait que des couples mariés ont été proclamés bienheureux et saints, non pas séparément, mais ensemble, en tant que couples mariés. Je pense à Louis et Zélie Martin, les parents de sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus ; et j’aime rappeler les bienheureux Luigi et Maria Beltrame Quattrocchi, dont la vie familiale s’est déroulée à Rome au siècle dernier. Et n’oublions pas la famille polonaise Ulma : parents et enfants unis dans l’amour et dans me martyre. Je disais que c’est un signe qui fait réfléchir. Oui : en désignant comme témoins exemplaires des époux, l’Église nous dit que le monde d’aujourd’hui a besoin de l’alliance conjugale pour connaître et accueillir l’amour de Dieu et surmonter, par sa force qui unifie et réconcilie, les forces qui désagrègent les relations et les sociétés.
C’est pourquoi, le cœur plein de reconnaissance et d’espérance, je vous dis, à vous les époux : le mariage n’est pas un idéal, mais la norme du véritable amour entre l’homme et la femme : un amour total, fidèle, fécond (cf. Saint Paul VI, Lettre encyclique Humanae vitae, 9). Tout en vous transformant en une seule chair, cet amour vous rend capables, à l’image de Dieu, de donner la vie.
C’est pourquoi je vous encourage à être, pour vos enfants, des exemples de cohérence, en vous comportant comme vous voulez qu’ils se comportent, en les éduquant à la liberté par l’obéissance, en recherchant toujours en eux le bien et les moyens de le faire grandir. Et vous, enfants, soyez reconnaissants envers vos parents : dire “merci” pour le don de la vie et pour tout ce qui nous est donné chaque jour avec elle, c’est la première manière d’honorer son père et sa mère (cf. Ex 20, 12). Enfin, à vous, chers grands-parents et personnes âgées, je recommande de veiller sur ceux que vous aimez, avec sagesse et compassion, avec l’humilité et la patience que les années enseignent.
Dans la famille, la foi se transmet avec la vie, de génération en génération : elle est partagée comme la nourriture sur la table et les affections du cœur. Cela en fait un lieu privilégié pour rencontrer Jésus, qui nous aime et veut notre bien, toujours.
Et j’aimerais ajouter une dernière chose. La prière du Fils de Dieu, qui nous donne l’espérance tout au long du chemin, nous rappelle aussi qu’un jour nous serons tous unum (cf. saint Augustin, Sermo super Ps. 127) : une seule chose dans l’unique Sauveur, étreints par l’amour éternel de Dieu. Non seulement nous, mais aussi nos pères et nos mères, nos grands-mères et nos grands-pères, nos frères, nos sœurs et nos enfants qui nous ont déjà précédés dans la lumière de sa Pâque éternelle, et que nous sentons présents ici, avec nous, en ce moment de fête.
Terres de Mission – L’Education nationale supprime 5 000 classes : le mammouth au régime ?
Eglise universelle : Juin, le mois du Sacré-Cœur
A l’occasion du mois de juin, dédié au Sacré-Cœur de Jésus, monsieur l’abbé Troadec présente son récent livre : “Le mois du Sacré-Cœur au jour le jour”. Il nous rappelle les origines de cette dévotion ainsi que ses modalités afin de faire face aux défis de notre temps caractérisés par une crise de l’autorité et de l’amour.
Eglise en France : L’Education nationale en crise
La crise de l’Education nationale se manifeste en particulier par la fermeture annoncée de 5 000 classes lors de la prochaine rentrée scolaire. La baisse de la natalité se conjugue avec une désaffection croissante pour l’enseignement public qui explique le développement de l’enseignement privé sous contrat et de l’enseignement libre hors-contrat. Directeur général de la Fondation pour l’Ecole, Michel Valadier, analyse cette réalité ainsi que les rapports de l’enseignement catholique avec le ministère de l’Education nationale.
Eglise en Marche : Pour notre Mère la Sainte Eglise – Pentecôte 2025
L’association Pèlerinages de Tradition organise son traditionnel pèlerinage de Pentecôte les 7, 8 et 9 juin prochains de la cathédrale Notre-Dame de Chartres à celle de Notre-Dame de Paris. Responsable de l’organisation de cet événement, Jacques Le Conte nous présente le thème et le déroulement de ce pèlerinage.
Présentation : La BD “Henri Planchat – Un abbé sous la commune”. La vie toute donnée aux pauvres de l’abbé Henri Planchat, premier prêtre de la congrégation des Religieux de Saint-Vincent-de-Paul qui mourra martyr sous la Commune.
Monseigneur Schneider : Fuyez l’hérésie
Evêque auxiliaire d’Astana au Kazakhstan, Monseigneur Schneider expose ici la gravité de l’hérésie, c’est à dire le rejet d’une vérité de la foi ou de la morale, qui ruine la foi et détruit la charité.
Il nous rappelle l’histoire des hérésies qui ont ravagé l’Eglise depuis les temps apostoliques jusqu’à aujourd’hui. Il nous donne les moyens de lutter contre les hérésies du temps présent.
Premier samedi du mois de juin avec Notre-Dame de Guadalupe
Comme tous les premiers samedis du mois, spécialement en cette année jubilaire, vous êtes invités à vous unir par la prière à la méditation du chapelet et à la messe qui sera, ce 7 juin, célébrée par le cardinal Burke au sanctuaire Notre-Damde de Guadalupe de La Crosse dans le Wisconsin.
“Ce que certains perçoivent comme un repli est en réalité un enracinement”
Le nouveau numéro de L’Homme nouveau consacre plusieurs articles au pape Léon XIV, mais aussi au pèlerinage Notre-Dame de Chrétienté, avec notamment un entretien avec Philippe Darantière, président de l’association. Extrait :
Que répondez-vous à ceux qui perçoivent votre attachement à la liturgie traditionnelle comme un repli identitaire ?
Je leur dirais simplement : venez et voyez. Quand des milliers de jeunes de 20 ans de moyenne d’âge marchent 100 kilomètres à pied pendant trois jours, ce n’est ni par nostalgie ni par esprit de repli. Ce que certains perçoivent comme un repli est en réalité un enracinement. Nous pensons qu’on ne peut pas construire l’avenir en effaçant l’héritage reçu de générations de saints. C’est une question de piété filiale et de gratitude. Nous sommes les héritiers d’un trésor. Le recevoir et le transmettre, ce n’est pas du repli : c’est une ouverture vers l’autre, vers demain. y
Justement, la liturgie traditionnelle est exigeante. Pourquoi attire-t-elle autant de jeunes ?
On peut répondre à deux niveaux : sociologique et spirituel. D’un point de vue sociologique, les jeunes d’aujourd’hui sont saturés d’images et de mises en scène de soi. Ils vivent à travers Instagram, TikTok, la diffusion permanente de leur image. Or la liturgie traditionnelle les décentre. Elle les arrache à cette logique d’autopromotion. Le silence, la langue latine, les rites orientés vers Dieu : tout cela les bouleverse. Spirituellement, cette liturgie parle à leur âme. Elle touche profondément. La marche épuise les artifices. Elle met à nu. On découvre ses limites. Et on découvre les autres, dans une communion réelle, pas virtuelle. Prier ensemble, adorer, communier : tout cela creuse un chemin intérieur. Et c’est ce qui rend possible un renouveau, parfois une conversion. C’est un déclencheur d’élan missionnaire.
« Les chrétiens européens sont timides »
Le cardinal Sako, patriarche des chaldéens, a été interrogé dans France catholique. Extrait :
Saint Philippe Néri : apôtre face à la décadence
Avec Véronique Jacquier, Aymeric Pourbaix reçoit dans Les Belles figures de l’Histoire le père Jean-François Thomas :
Dimanche après l’Ascension : “Vient l’heure où quiconque vous fera mourir croira rendre hommage à Dieu”
Nous remercions l’association Una Voce de nous autoriser à publier des extraits des excellents commentaires des cinq pièces grégoriennes du dimanche ou de la fête à venir.
Vous aurez la totalité des textes sur le site et nous ne pouvons que vous encourager à vous abonner à la newsletter hebdomadaire en cochant dans la case adéquate sur la page d’accueil.
Le temps pascal (De tempore paschali) s’étend du début de la messe de la vigile pascale jusqu’à none du samedi dans l’octave de la Pentecôte, inclusivement. Ce temps liturgique comprend :
- tempus Paschatis, le temps de Pâques, qui court du début de la messe de la vigile pascale jusqu’à none de la vigile de l’Ascension, inclusivement.
- tempus Ascensionis, le temps de l’Ascension, qui commence aux 1res vêpres de l’Ascension et se poursuit jusqu’à none de la vigile de la Pentecôte, inclusivement.
- octavam Pentecostes, l’octave de Pentecôte, qui part de la messe de la vigile de Pentecôte et va jusqu’à none du samedi suivant, inclusivement. Octave supprimée dans la nouvelle messe.
Ce dimanche était appelé « Dimanche dans l’Octave de l’Ascension » avant 1960.
Nous célébrons l’Ascension du Seigneur avec droiture, avec fidélité, avec dévotion, avec sainteté et avec piété, dit saint Augustin, si nous montons avec lui et tenons en haut nos cœurs. Que nos pensées soient donc là où il est, et ici-bas ce sera le repos. Montons maintenant avec le Christ par le cœur ; et lorsque son jour sera venu, nous le suivrons aussi de corps. Cependant nous devons savoir que ni l’orgueil, ni l’avarice, ni la luxure ne s’élèvent avec le Christ. Si nous voulons suivre notre médecin dans son ascension, nous devons déposer le fardeau de nos vices et de nos péchés « (Matines).
Ce dimanche nous prépare à la Pentecôte. Avant de monter au ciel, Jésus, à la dernière Cène, nous a promis qu’il ne nous laisserait pas orphelins, mais qu’il nous en verrait son Esprit Consolateur (Év. All.) afin qu’en toutes choses nous glorifiions Dieu par Jésus- Christ (Ép.). Comme les Apôtres réunis dans le Cénacle, il faut donc nous préparer, par la prière et la charité (Ép.), au saint jour de la Pentecôte où Jésus « qui est notre avocat auprès du Père » (Ier Nocturne) nous obtiendra de Lui l’Esprit-Saint.
Introït : Exaudi, Domine… tibi dixit
Les trompettes et les acclamations se sont tues. Le Seigneur est au ciel où il trône à la droite du Père ; les apôtres sont redescendus de la montagne et se retrouvent bien seuls. Pendant quarante jours, nous nous étions habitués à cette présence du Christ ressuscité symbolisée dans nos églises par le cierge pascal allumé ; mais il a été éteint après l’évangile de l’Ascension. Dimanche prochain le Saint Esprit viendra éclairer nos intelligences et réchauffer nos cœurs, mais aujourd’hui en attendant cette lumière et cette force, nous sommes un peu désemparés et cherchons en tâtonnant. C’est ce qu’exprime l’Introït de ce dimanche dans l’octave de l’Ascension dont le texte est tiré du psaume 26. David y exprime d’abord sa confiance dans le Seigneur qui est sa lumière.
Dominus illuminatio mea, et salus mea, quem timebo ?
Le Seigneur est ma lumière et mon salut, qui craindrais-je ?
Ce début du psaume est le verset de l’Introït. Mais il y a des moments dans la vie où cette lumière semble se cacher, et à la fin du psaume, sans perdre confiance, David lance cette prière qui est celle des apôtres et qui est la nôtre en ce jour :
Exaudi, Domine, vocem meam qua clamavi ad te, tibi dixit cor meum, quæsivi vultum tuum, vultum tuum, Domine, requiram, ne avertas faciem tuam a me
Seigneur écoutez ma voix qui crie vers vous ; mon cœur vous dit : j’ai cherché votre visage ; Seigneur, je chercherai votre visage, ne détournez pas de moi votre face.
La mélodie exprime cette recherche et cette nostalgie d’une manière calme et douce, expressive mais sans angoisse. Les Alléluias de la fin sont même presque joyeux ; ils reprennent ceux de la Communion Cantate Domino de dimanche dernier.
Alléluia : Regnavit Dominus
Comme c’était le cas pour tous les dimanches précédents, le deuxième Alléluia de dimanche dans l’octave de l’Ascension est beaucoup plus long que le premier, et la vocalise de celui-ci est même une des plus courtes du répertoire, mais elle se caractérise par un rythme extrêmement souple. Le texte est tiré du psaume 46, comme le premier Alléluia de l’Ascension, mais cette fois c’est un verset de la fin du psaume :
Regnavit Dominus super omnes gentes, Deus sedet super sedem sanctam suam.
Le Seigneur règne sur toutes les nations, Dieu siège sur son trône saint.
L’Arche d’alliance est maintenant installée dans le temple et tous les peuples viennent l’adorer. Ainsi, le Christ est-il maintenant au ciel où il est assis à la droite du Père, et il est le roi universel.
La mélodie de ce verset, un peu plus développée que celle de l’Alléluia, que l’on retrouve à la fin, revêt une certaine solennité.
Alléluia : Non vos relinquam
Le deuxième Alléluia de ce dimanche dans l’octave de l’Ascension est tout à fait différent du premier. D’abord, comme nous l’avons dit, il est beaucoup plus long, et puis il y a entre ces deux Alléluias un contraste qui est celui des deux aspects de la fête de l’Ascension : l’aspect triomphal du Christ arrivant au ciel d’où il règne sur l’univers, et l’aspect plus mélancolique, celui de la séparation qui laisse les apôtres comme orphelins. C’est à eux que Notre Seigneur s’adresse dans le verset de ce deuxième Alléluia, dont le texte est extrait des entretiens après la Cène dans l’Évangile de saint Jean, comme celui du dimanche précédent.
Non vos relinquam orphanos : vado, et venio ad vos, et gaudebit cor vestrum.
Je ne vous laisserai pas orphelins, je m’en vais mais je reviendrai vers vous, et votre cœur se réjouira.
En disant aux apôtres, » il reviendra » dans le passage des Actes des Apôtres cité à l’Introït de l’Ascension, les anges ne faisaient que rappeler ce que le Christ lui-même avait annoncé. Et il ne s’agit pas seulement de son retour à la fin des temps, mais de sa présence dans son Église et dans les âmes, par le Saint Esprit qui va descendre dans quelques jours, et par l’Eucharistie. La mélodie est assez ample, comme celle de l’Alléluia Christus resurgens, du quatrième dimanche après Pâques, se déployant aussi comme une grande draperie, mais elle est beaucoup plus douce avec de nombreuses cadences en demi-ton. Notre Seigneur s’adresse à ses apôtres et à nous sur un ton de consolation, comme on parlerait à un malade. Cependant la grande vocalise de gaudebit qui annonce la joie est plus affirmative.
Offertoire : Ascendit Deus
L’Offertoire du dimanche après l’Ascension est le même que celui du jour de l’Ascension. De plus le texte de l’Offertoire de la fête de l’Ascension est le même que celui du premier Alléluia. C’est toujours le fameux verset du psaume 46.
Ascendit Deus in jubilatione, Dominus in voce tubæ.
Dieu monte parmi les cris de joie, le Seigneur au son de la trompette.
Mais la mélodie est totalement différente. Chose curieuse ce sont le plus souvent les Offertoires qui ont un caractère contemplatif, tandis que les Alléluias sont plus joyeux et exubérants. Ici c’est l’inverse. Nous avons vu que la mélodie du premier Alléluia était assez douce et évoquait la mélancolie de la séparation ; dans celle de l’Offertoire nous retrouvons les acclamations et la trompette, la joie de monter au ciel à la suite du Christ, avec une mélodie ample et solennelle, commençant par une grande montée très expressive sur les mots Ascendit Deus, et se continuant d’une manière assez mouvementée. Cependant l’Alléluia final s’étire longuement et doucement, retrouvant l’ambiance plus contemplative qui est généralement celle des Offertoires.
Communion : Pater cum essem
Le texte de la Communion du dimanche après l’Ascension est encore tiré des entretiens de Notre-Seigneur avec ses apôtres dans l’Évangile de saint Jean, comme celui du deuxième Alléluia, ainsi que ceux des Communions des troisième et quatrième dimanches après Pâques. Cette fois Notre Seigneur ne s’adresse plus à ses apôtres, mais à son Père. C’est la grande prière pour l’unité que l’on appelle aussi prière sacerdotale. Si ces paroles ont été prononcées le soir du Jeudi Saint, on peut aussi bien les mettre dans la bouche du Christ le jour de l’Ascension.
Pater, cum essem cum eis, ego servabam eos quos dedisti mihi ; nunc autem ad te venio : non rogo ut tollas eos de mundo, sed ut serves eos a malo.
Père quand j’étais avec eux, je gardais ceux que vous m’avez donnés. Maintenant je viens à vous ; je ne vous demande pas de les retirer du monde mais de les garder du mal.
Les trois phrases de cette antienne sont assez différentes : la première et la troisième sont assez longues et se terminent par le même Alléluia, tandis que la deuxième est très courte. Dans la première la mélodie est assez développée et pleine de mouvement. La deuxième n’est qu’une grande montée vers une cadence joyeuse et affirmative sur les mots ad te venio je viens à vous : le Christ y exprime toute sa joie de retrouver son Père après sa mission accomplie. La troisième phrase est beaucoup plus douce. Notre Seigneur pense maintenant à ceux qu’il a laissés comme orphelins et qui doivent rester dans le monde ; elle s’achève dans une ambiance très contemplative.
3e congrès international de bioéthique à Rome
« Comment pourrait-il y avoir contradiction entre le vrai et le vérifié ? C’est toujours le second qui tarde. » C’est sur cette citation de Jérôme Lejeune que s’est conclu, avec succès, le 3ème Congrès International de Bioéthique à Rome sur le thème :
« La splendeur de la vérité en Science et en Bioéthique ». L’événément qui s’est déroulé sur deux jours,à Rome, les 30 et 31 mai s’est imposé depuis la première édition de 2023 comme un forum de premier plan pour débattre sur les questions essentielles de Bioéthique.
Le congrès de cette année avait pour objectif d’interroger l’existence de la vérité à la croisée des sciences expérimentales et médicales, de la philosophie et de la théologie.
Cette édition a été organisée par la Chaire internationale de bioéthique Jérôme Lejeune avec le soutiende plus de 40 institutions internationales – la Catholic University of America (États-Unis), le Kennedy Insitute et le Pellegrino Institute de l’Université Georgetown (Etats-Unis), des universités d’Argentine, du Mexique, de Pologne, d’Italie, d’Espagne, deSuisse, du Kenya, de la République du Congo, et d’autres institutions telles que Knights of Columbus(États-Unis), Word on Fire (États-Unis), Ethics & Public Policy Center (États-Unis), Fertilitas (Espagne), et la Fédération internationale des associations de médecins catholiques (FIAMC), pour n’en nommer que quelques-unes.
Traduite simultanément en 4 langues, cette conférence a réuni près de 400 chercheurs, scientifiques, médecins, mais aussi philosophes et juristes, du monde entier.
Cette année encore, la réunion a bénéficié de la présence d’orateurs de premier plan. La conférence d’ouverture a été donnée par Son Éminence le cardinal Willem Jacobus Eijk (Pays-Bas), qui a montré comment la science et la bioéthique peuvent servir la vérité, à condition de respecter trois principes fondamentaux : premièrement «reconnaître que la raison humaine est capable de connaître les vérités métaphysiques ». Puis reconnaître « que l’homme possède, tout au plus, une autonomie relative ». Enfin reconnaître « la vie humaine en tant que valeur intrinsèque »
Juan Arana (Espagne), académicien de l’Académie royale des sciences morales et politiques, a présenté une conférence lumineuse sur la manière dont « l’évolution de la pensée occidentale a proposé de négliger la recherche des grandes vérités de la philosophie au profit des petites vérités de la science »,alors qu’en réalité ces dernières sont liées aux premières « par des fils certes subtils mais efficaces, et quenous devrions nous efforcer de rétablir ce lien perdu ». Il a ensuite insisté sur le caractère indispensable dela philosophie et de la métaphysique dans la recherche de la Vérité en dialogue avec la science.
Ensuite, le Pr. Bernard Schumacher (Suisse), de l’Université de Fribourg, a montré que l’évolution de la méthode scientifique entraîne une évolution du rapport à la vérité : avec la méthode scientifique moderne “la réalité est réduite à ce qui est d’ordre mathématique” et conduit à penser “que la science ne peut saisir que des faits nécessaires, connaissables par l’expérimentation empirique.” Evacuant du champ de la connaissance tout ce qui n’est pas démontrable empiriquement.
La conférence du philosophe Thibaud Collin (France) a également suscité un grand intérêt. Il a interrogé la nature de la doctrine de la loi naturelle : est-elle une idéologie à dénoncer comme telle ?, n’est-elle qu’une construction sociale et historique «naturalisée » et donc criticable ? Mais alors sur quoi se fonde le juste et l’injuste et au nom de quel critère la sociologie critique peut-elle déconstruire la loi naturelle ?
Stephan Kampowski (Italie), de l’Institut théologique pontifical Jean-Paul II, a évoqué la vérité morale en bioéthique, expliquant que “les nouvelles biotechnologies peuvent créer des possibilités jamais vues auparavant. Par conséquent, avant de discuter de la signification anthropologique et du statut éthique d’une action biomédicale ou biotechnologique, il est d’abord nécessaire d’établir les faits scientifiques”.
Le premier jour de la conférence s’est achevé par deux tables rondes. La première table ronde revêtait uncaractère particulier car elle abordait la difficile question du conseil génétique. La généticienne Teresa Perucho (Espagne), le chirurgien Emmanuel Sapin (France) et le néonatologiste Robin Pierucci (États-Unis) ont analysé les critères d’un juste conseil génétique : comment accompagner les parents dans une annonce difficile sans trahir son devoir de médecin, fait de compassion et de respect de la vie humaine ?
La seconde table ronde a abordé le thème de l’objection de conscience, grâce aux interventions de deux éminents orateurs, Grégor Puppinck (France) du Centre européen pour le droit et la justice et Nicolas Lafferriere (Argentine) du Centro Bioetica Persona e Famiglia. G. Puppinck a montré que « si la question du droit à l’objection de conscience est si débattue, c’est parce que la conscience personnelle est l’ultime et véritable témoin de la vérité et du bien ». Lafferriere, quant à lui, citant l’encyclique Evangelium Vitae, a expliqué que le refus de participer à une action injuste n’est pas seulement un devoir moral, mais aussi un droit humain fondamental. Si tel n’était pas le cas, « la personne humaine serait contrainte d’accomplir une action intrinsèquement incompatible avec sa dignité et, de cette manière, sa liberté même, dont le sens et la finalité authentiques résident dans son orientation vers la vérité et le bien, serait radicalement compromise».
Le dernier jour de la conférence, le samedi 31 mai, le Pr. Emmanuel Sapin est intervenu sur la dysphorie de genre et montré que la différence sexuelle homme femme est une réalité objective avec un rôle prépondérant des hormones et du cerveau dans l’identité sexuelle. Le souci de la recherche de la vérité devrait amener la science à reconnaître l’existence de troubles et donc travailler sur leurs causes. Avec lapossible responsabilité de perturbateurs hormonaux.
Enfin le débat sur la création du monde et l’apparition de l’homme sur terre a suscité un grand intérêt, avec les brillantes interventions de Michael Taylor (États-Unis), Angelo Carfì (Italie) et Olivier Bonnassies(France), auteur du best-seller « Dieu, la science, la preuve ».
La rencontre s’est achevée par une magnifique conférence de Jean-Marie Le Méné, président de la Fondation Jérôme Lejeune, qui a exposé la mission du scientifique selon Jérôme Lejeune : il est celui qui « avoue sans honte que ce qu’il sait est microscopique par rapport à tout ce qu’il ne sait pas, et qui est fasciné par l’aventure de l’intelligence sur le chemin de l’intelligible ».
Lever les yeux : Viri Galilaei (Chant grégorien)
D’Aurelio Porfiri, éditeur et écrivain catholique italien, pour le Salon beige:
« Les disciples tenaient encore les yeux fixés au ciel, lorsque soudain deux Anges vêtus de blanc se présentèrent à eux et leur dirent : “Hommes de Galilée, pourquoi vous arrêtez-vous à regarder au ciel ? Ce Jésus qui vous a quittés pour s’élever au ciel reviendra un jour en la même manière que vous l’avez vu monter.”
Ainsi, le Sauveur est remonté, et le Juge doit un jour redescendre : toute la destinée de l’Église est comprise entre ces deux termes.
Nous vivons donc présentement sous le régime du Sauveur ; car notre Emmanuel nous a dit que “le Fils de l’homme n’est pas venu pour juger le monde, mais afin que le monde soit sauvé par lui” ; et c’est dans ce but miséricordieux que les disciples viennent de recevoir la mission d’aller par toute la terre et de convier les hommes au salut, pendant qu’il en est temps encore.
Quelle tâche immense Jésus leur a confiée ! Et au moment où il s’agit pour eux de s’y livrer, il les quitte !
Il leur faut descendre seuls cette montagne des Oliviers d’où il est parti pour le ciel. Leur cœur cependant n’est pas triste ; ils ont Marie avec eux, et la générosité de cette Mère incomparable se communique à leurs âmes.
Ils aiment leur Maître ; leur bonheur est désormais de penser qu’il est entré dans son repos. Les disciples rentrèrent dans Jérusalem, “remplis d’une vive allégresse”, nous dit saint Luc (Lc 24,52), exprimant par ce seul mot l’un des caractères de cette ineffable fête de l’Ascension, de cette fête empreinte d’une si douce mélancolie, mais qui respire en même temps, plus qu’aucune autre, la joie et le triomphe.
Durant son Octave, nous essayerons d’en pénétrer les mystères et de la montrer dans toute sa magnificence ; aujourd’hui nous nous bornerons à dire que cette solennité est le complément de tous les mystères de notre divin Rédempteur, qu’elle est du nombre de celles qui ont été instituées par les Apôtres eux-mêmes ; enfin, qu’elle a rendu sacré pour jamais le jeudi de chaque semaine, jour rendu déjà si auguste par l’institution de la divine Eucharistie. »
N’avons-nous pas parfois l’impression que le Fondateur abandonne son Église ? Il est vrai que nous sommes souvent saisis de découragement en voyant l’Église suivre une direction qui nous semble contraire à sa mission. Pourquoi ne la quittons-nous pas ? Parfois, la tentation est bien réelle.
Mais nous devons croire qu’avec Jésus, nous aussi pouvons monter vers les hauteurs célestes, malgré tant d’indignité dans l’Église.
Souvent, il ne nous reste qu’à fermer les yeux et à croire à sa promesse infaillible.
La Nouvelle-Calédonie veut rester française
Lu dans le JDD un passionnant article d’Eric Descheemaeker, Professeur de droit à l’Université de Melbourne:
Réunis eux aussi en « conclave » à Bourail, dans la brousse de Nouvelle-Calédonie, les représentants loyalistes des partis calédoniens ont refusé de signer un accord donnant à la Nouvelle-Calédonie son indépendance. Indépendance certes tempérée d’un maintien temporaire de la présence française, mais indépendance tout de même. Pour la première fois depuis presque cinquante ans, la France a failli être amputée d’une partie de son territoire et donc d’elle-même.
Dans l’indifférence quasi absolue de la métropole et, peut-être surtout, du fait du gouvernement français lui-même. De Manuel Valls et ses conseillers. Il convient de prendre la mesure de la chose, tant elle devrait scandaliser tous les Français attachés à leur pays. Un ministre est venu en Nouvelle-Calédonie pour lui proposer d’être indépendante, et donc de cesser d’être française. Plus que proposer d’ailleurs : Manuel Valls aura tout fait pour imposer cette indépendance. Pour tordre, à coups de mensonges, de provocations et de menaces, le bras des négociateurs loyalistes.
Nous nous souvenions de Manuel Gaz, chargé de la répression des manifestants pacifiques contre la dénaturation du mariage. Nous n’attendions donc pas grand-chose de lui pour protéger l’outre-mer français. Mais il a dépassé toutes nos “espérances”! S’il y avait encore une opposition, elle devrait réclamer nettement le départ de ce ministre de la trahison. En attendant, lisons le dernier paragraphe de l’article d’Eric Descheemaeker:
Si la Nouvelle-Calédonie tombe, c’est tout l’outre-mer français qui tombera à terme. Et alors il en sera fini du peu qui restait de la grandeur au monde de la France. A Bourail, le 8 mai 2025, grâce au courage d’une poignée d’élus, un coup d’arrêt a été mis à la désagrégation de notre pays. La France a cessé de reculer, même face à son propre gouvernement. C’est un événement historique.
Nouveaux concerts du choeur Ephata
Association reconnue d’intérêt général depuis 2018, le Chœur Éphata est désormais identifié comme un acteur engagé dans la diffusion de la musique sacrée, partageant sa passion avec un public de plus en plus large. Dans ses concerts à entrée libre (plus de 60 depuis 2017), il se distingue par son exigence musicale et son atmosphère unique, portée par une trentaine de jeunes choristes âgés de 18 à 25 ans.
Le Chœur Éphata, sous la direction de Rogatien Despaigne, revient en juin 2025 avec une nouvelle création inédite, un “récit en musique” : Le Chemin de Dismas. Ce projet bénéficie du soutien précieux de la Fondation Notre Dame et de la CVEC (contribution de vie étudiante et de campus) qui ont permis la programmation de trois dates au mois de juin. Le concert, conçu à la manière d’un oratorio, plonge l’auditeur dans une fresque musicale ininterrompue où les grandes pièces du répertoire (Bach, Mendelssohn, Bruckner, Reger) se déploient au fil d’un récit chanté en français, mêlant création contemporaine et trésors de la musique sacrée.
Le Chemin de Dismas ne se limite pas à l’interprétation d’un programme musical : il propose une expérience immersive et continue, où le spectateur suit un personnage en quête d’espérance. Inspiré des figures de l’Ancien Testament, Dismas est un homme tourmenté par l’angoisse et la souffrance qui chemine progressivement vers la lumière en plaçant son espérance dans le Christ. Ce concert s’inscrit pleinement dans la lignée du Jubilé 2025, placé par le pape François sous le signe de l’Espérance.
Le fil narratif, chanté en français par une voix de ténor et accompagné au continuo, a été spécialement composé pour ce projet. Il introduit chaque grand chœur du programme, permettant d’en révéler toute la force expressive. Ces chœurs, joyaux du répertoire sacré allemand et italien, sont magnifiés par cette mise en perspective inédite qui invite à une profonde méditation musicale. Enfin, les traductions surtitrées et les lumières composent une scénographie destinée à manifester l’intensité dramatique de l’ensemble du programme.
Quel remède pour relever la France ?
D’Olivier Amos, entrepreneur et ancien conseiller régional, pour le Salon beige:
La crise institutionnelle que nous vivons actuellement trouve son origine dans une succession de renoncements et de trahisons des valeurs qui ont fait la grandeur de notre pays. Longtemps considérée comme source d’inspiration des autres nations, la France est aujourd’hui à la remorque des modes socio-économiques venant essentiellement des Etats-Unis. Jadis première puissance mondiale, le “Land” français est désormais soumis politiquement à l’Allemagne dans le carcan réglementaire, normatif et monétaire qu’est devenue l’Union européenne. Notre pays a abandonné toutes ses prérogatives régaliennes au profit de l’UE et ne décide plus de son avenir. Il n’est plus un Etat au sens juridique du terme, comme le rappelait récemment Marie-France Garaud. Depuis la trahison du traité de Lisbonne, les Français semblent avoir abdiqué leur souveraineté aux technocrates mondialisés. Va-t-on attendre la banqueroute annoncée de l’Etat pour reprendre notre destin en main sur les ruines d’une nouvelle révolution dévastatrice ? Il existe pourtant un remède pour éviter d’en arriver à cette extrémité.
Une fracture sociologique croissante
Vingt ans après sa mise en lumière aux USA par Christopher Lasch, nous observons en France une sécession entre deux mondes devenus antagonistes :
Le peuple français privé de sa souveraineté regarde avec nostalgie, impuissance et inquiétude s’effondrer ce pays de cocagne, craignant pour l’avenir de ses enfants. Il rejette désormais massivement les dirigeants médiocres qu’on l’a contraint à choisir dans des simulacres d’élections et qui n’ont plus de réel pouvoir. Il ne se retrouve plus dans ces technocrates décadents qui pratiquent l’entre-soi et l’accaparement des richesses. En conséquence, les Français se sentent à juste titre dépossédés de leurs biens (individuels mais aussi collectifs) et de leur capacité d’influer sur le fonctionnement de leur société. On assiste ainsi à un retour au patriotisme de la base populaire, qualifié par les élites de « repli-sur-soi », la Patrie étant le dernier refuge de ceux qui ont tout perdu…
De l’autre côté, les « élites » hors-sol privilégiées, faute de pouvoir agir sur le régalien, rejettent la faute sur ce peuple « ingouvernable » qui refuse leurs injonctions morales et leurs réformes sociétales. Pensant savoir ce qui est bon pour lui, elles méprisent le bon sens de cette « France périphérique », en déniant à « ceux qui ne sont rien » la capacité même de décider de leur avenir, leur confisquant progressivement les leviers de décision pour éviter qu’ils ne « votent mal ». Ces technocrates ne se sentent plus liés à la France et à leurs compatriotes. Devenus « citoyens du monde » jaloux de leurs privilèges de classe, leur allégeance va désormais à l’UE, au « progrès universel » et à la finance internationale.
Malheureusement un peuple privé de son élite, ou une élite privée de son peuple, sont voués à disparaitre rapidement. Le récent exemple syrien l’a encore démontré.
En Occident, et particulièrement en France, la guerre de la bourgeoisie contre le peuple n’est pas nouvelle et entraîne progressivement le pays dans le chaos : médiocrité des élites, inversion des valeurs, justice à deux vitesses, insécurité endémique, amoralité généralisée, corruption systémique, jeunesse déboussolée, mal-être grandissant, institutions défaillantes, décadence des corps constitués, pauvreté croissante, économie à la dérive, communautarisme, remplacement de la population autochtone…
Devant ce tableau sombre, lorsque l’intérêt général sert une minorité, la tentation est grande de se replier sur son intérêt particulier. Beaucoup font le choix de s’isoler idéologiquement ou parfois physiquement de ce monde pour protéger leur famille ou simplement leur intégrité. Si cette attitude est salvatrice à court terme, c’est au final reculer pour mieux sauter. Car comme le disait Montalembert, « vous avez beau ne pas vous occuper de politique, la politique s’occupe de vous tout de même. »
Un remède méconnu : le Bien Commun
Pour résorber cette fracture, il faut retrouver un idéal commun entre ces deux mondes. Le « vivre ensemble » qu’on nous vend actuellement n’est qu’une forme de cohabitation par dépit, mais ne suffira pas pour réconcilier les Français avec leurs dirigeants. Comme dans un couple, regarder dans la même direction est nécessaire, mais il faut de surcroît une charité réciproque pour qu’il dure. Or, cette prise en compte des intérêts de chacun des corps de la société s’incarne dans la recherche du Bien Commun.
Cette notion de Bien Commun issue de la philosophie antique, reprise par la théologie chrétienne et proposée par la Doctrine Sociale de l’Église, n’est pas la somme des intérêts individuels mais « l’ensemble des conditions sociales qui permettent, tant aux groupes qu’à chacun de leurs membres d’atteindre l’épanouissement intégral ». Elle ne doit donc pas être confondue avec l’intérêt général qui n’a pas de dimension morale, qui est défini par le gouvernement ou la caste au pouvoir, donc limité dans le temps, variable en fonction du contexte ou des époques et qui s’oppose aux intérêts des individus lorsqu’ils ne convergent pas.
« Le bien commun ne consiste pas dans la simple somme des biens particuliers de chaque sujet du corps social. Étant à tous et à chacun, il est et demeure commun, car indivisible et parce qu’il n’est possible qu’ensemble de l’atteindre, de l’accroître et de le conserver, notamment en vue de l’avenir. Comme l’agir moral de l’individu se réalise en faisant le bien, de même l’agir social parvient à sa plénitude en accomplissant le bien commun. De fait, le bien commun peut être compris comme la dimension sociale et communautaire du bien moral. »
Cette définition nous ramène à la distinction du bien et du mal dans nos décisions, notions largement ringardisées par le relativisme actuel. Elle souligne la nécessité de pratiquer le bien, non seulement individuellement, mais aussi collectivement, si l’on veut construire une société vertueuse qui permette l’épanouissement de ses membres. On peut la résumer par l’injonction suivante : « Tout ce que vous voulez que les autres fassent pour vous, faites-le pour eux ».
En somme, le bien particulier n’est pas atteint s’il n’est pas orienté vers le bien commun, et le bien commun est atteint en procurant le bien particulier de chacun.
Des principes universels
Le Bien Commun repose sur cinq principes :
- Le respect de la dignité humaine de chaque individu et la recherche de son bien-être, terreau indispensable à son épanouissement
- La liberté d’agir de façon responsable, en toute souveraineté
- La subsidiarité, qui découle du précédent et consiste à confier aux échelons inférieurs de la société la responsabilité d’organiser la vie sociale dans tous les domaines qu’ils peuvent assumer, les échelons supérieurs n’intervenant que si la réponse à donner excède les capacités du niveau évoqué.
- La destination universelle des biens qui garantit à chacun, dans un souci de justice et de solidarité, la possibilité de jouir du bien-être nécessaire à son plein épanouissement
- La charité, qui ne consiste pas en une solidarité naïve, mais en un altruisme ancré dans le Bien Commun. Il s’agit d’utiliser notre capacité à faire des choix libres et responsables en faveur de la plénitude matérielle, morale et spirituelle du groupe et des individus qui le composent.
Ses applications concrètes
Au niveau politique
La responsabilité de la construction du bien commun incombe non seulement aux individus mais aussi à l’État, car c’est la raison d’être de l’autorité politique. Il est donc nécessaire de substituer la notion d’intérêt général (souvent le fait du Prince) par celle, plus intégrale, du Bien Commun dans notre conception des politiques publiques. Pour garantir le bien commun, le gouvernement a pour tâche spécifique d’harmoniser avec justice les divers intérêts sectoriels. Il y a là une responsabilité des autorités de décision de concevoir chaque aspect de la loi et de son exécution en fonction des impératifs posés par la recherche de l’épanouissement plein et entier de chaque individu et de chaque communauté.
De notre côté, nous avons le devoir de porter aux plus hautes responsabilités des personnes qui s’engagent véritablement à inscrire leurs actions dans cette démarche.
La mise en place d’une gouvernance basée sur la subsidiarité serait de nature à redonner confiance dans nos institutions, mais nécessite de revoir le fonctionnement de l’Union Européenne qui a dévoyé ce terme en l’appliquant à l’envers.
Au niveau social
Le bien commun est toujours orienté vers le progrès des personnes, auquel le progrès social doit être subordonné. Il faut donc sortir la notion de Bien Commun du domaine social où nous avons tendance à le cantonner pour en faire un principe supérieur.
Plus qu’un simple acte de charité ou une notion philosophique désincarnée, il doit devenir la boussole qui guide chaque individu dans la conduite de sa vie, tant personnelle que professionnelle, tant dans la sphère intime que dans sa place au sein de la communauté. Autrement dit, évaluer nos propres actions au regard des principes essentiels du Bien Commun que sont la liberté, la charité et la responsabilité, nous permettra de contribuer au renouvellement du substrat social et d’en devenir acteurs.
Au niveau économique
Le fonctionnement de notre société est actuellement structuré par notre modèle socio-économique. Le droit en découle largement. Le Bien Commun dans sa dimensions économique relève de la macro-économie. En la matière, il existe une autre voie méconnue entre capitalisme et collectivisme, celle du distributionnisme (ou distributisme) qui assurerait une plus juste répartition des richesses et des pouvoirs.
Se distinguant du socialisme d’État, qui ne permet pas aux individus d’être propriétaires des moyens de production (accaparés par l’État, la communauté ou les collectifs de travailleurs), et du capitalisme qui ne permet qu’à quelques-uns (les plus puissants et les plus riches) d’en posséder, le distributisme veut garantir à chacun la propriété de ses moyens de production. Une distribution plus juste de la propriété (à ne pas confondre avec la redistribution des richesses) évite de tomber dans la concentration ultracapitaliste ou la privation de liberté socialiste. J.K. Chesterton a su résumer avec finesse cette philosophie économique : « Trop de capitalisme ne signifie pas trop de capitalistes, mais pas assez. »
Pour y parvenir, le distributionnisme prône :
- La garantie de la propriété privée (pour assurer l’indépendance de chaque individu),
- Un retour aux corporations qui protègent les travailleurs (par opposition aux syndicats politisés),
- La suppression du système bancaire actuel fondé sur le profit (qui fausse l’économie réelle)
- Une concurrence raisonnable et non faussée
- La protection et la promotion de la famille nucléaire, base de la société
- La subsidiarité
A la lecture de ce programme, on comprend que cette théorie politique ne soit pas enseignée, d’autant qu’elle trouve sa source dans l’encyclique Rerum Novarum du pape Léon XIII sur la condition ouvrière (1891).
Mise en application
Inspiré par cette troisième voie économico-sociale, le Général de Gaulle a tenté de réformer le système économique français pour instaurer ce qu’il appelait « la participation en entreprise ». Il a malheureusement été trahi par l’élite dirigeante de l’époque, qui a préféré privilégier ses intérêts personnels au Bien Commun.
Plus récemment, Trump et son équipe semblent avoir compris ces nécessités, si l’on en croit le discours mémorable du vice-président Vance à Munich. Resteront-ils fidèles à leurs promesses pour les mettre en pratique aux USA ?
Les modes américaines arrivant toujours en France avec 10 ans de retard, nous pouvons espérer ce changement vers 2035. Il ne tient qu’à nous de préparer le terrain dans les esprits et dans les cœurs pour qu’il advienne et que la France retrouve son âme et sa prospérité, qui n’est pas que matérielle…
La vie, un mystère si précieux
Les petites soeurs des maternités catholiques viennent de mettre en ligne une vidéo présentant leur vocation et leur admirable apostolat au service de la vie:
Ouverture du premier Musée des Vignobles d’Abbayes
Via Caritatis, le vin de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux, s’apprête à ouvrir le Musée des Vignobles d’Abbayes : un projet unique au service de l’histoire, de la culture et du goût.
Dans un monde en quête de valeurs, Via Caritatis souhaite faire revivre l’héritage spirituel et viticole transmis par les moines à travers un projet inédit : l’ouverture du premier Musée des
Vignobles d’Abbayes. Ce lieu racontera mettra en valeur l’histoire millénaire de la vigne cultivée par les moines, artisan de la civilisation viticole.
Mais pour donner vie à ce projet, une étape décisive s’annonce : vendre 20 000 bouteilles.
Chaque bouteille achetée est un pas de plus vers l’inauguration de ce musée unique, conçu comme un espace de transmission, de contemplation et de partage.
Pourquoi un Musée des Vignobles d’Abbayes ?
Parce que l’histoire du vin en Europe est indissociable de celle des abbayes. Nourri par l’écriture sainte, dans laquelle la vigne et le vin tiennent une place essentielle, les moines sont les grands artisans des terroirs viticoles. Ils sont les premiers à affiner les techniques de vinification et à transmettre un art de vivre qui conjugue respect de la terre et élévation de l’âme. Ce musée sera un hommage à cette mémoire collective, ancrée dans la terre et le temps.
Un projet porté par le cœur
Chez Via Caritatis on ne se contente pas de produire du vin, moines moniales et vignerons cultivent ensemble un patrimoine et un esprit de charité. En choisissant l’une de nos cuvées,
vous participez concrètement à la naissance de ce musée, à la valorisation d’un héritage spirituel et artisanal et à une démarche porteuse de sens.
Soutenir le musée, c’est simple : un carton = une pierre à l’édifice.
Léon XIV à la Conférence des Évêques de France pour susciter “un nouvel élan missionnaire”
A l’occasion de l’anniversaire de canonisation de 3 saints français, le pape adresse ce message :
Je suis heureux de pouvoir m’adresser pour la première fois à vous, pasteurs de l’Église de France et, à travers vous, à tous vos fidèles alors qu’est célébré, en ce mois de mai 2025, le 100ème anniversaire de la canonisation de trois Saints que, par la grâce de Dieu, votre pays a donnés à l’Église universelle : Saint Jean Eudes (1601-1680), Saint Jean-Marie Vianney (1786-1859) et Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus et de la Sainte Face (1873-1897). En les élevant à la gloire des autels, mon prédécesseur Pie XI souhaitait les présenter au Peuple de Dieu comme des maîtres à écouter, comme des modèles à imiter, et comme de puissants soutiens à prier et à invoquer. L’ampleur des défis qui se présentent, un siècle plus tard, à l’Église de France, et la pertinence toujours très actuelle de ses trois figures de sainteté pour y faire face, me poussent à vous inviter à donner un relief particulier à cet anniversaire.
Je ne retiendrai, dans ce bref Message, qu’un trait spirituel que Jean Eudes, Jean Marie Vianney et Thérèse ont en commun et présentent de manière très parlante et attrayante aux hommes et aux femmes d’aujourd’hui : ils ont aimé sans réserve Jésus de manière simple, forte et authentique ; ils ont fait l’expérience de sa bonté et de sa tendresse dans une particulière proximité quotidienne, et ils en ont témoigné dans un admirable élan missionnaire.
Le regretté Pape François nous a laissé, un peu comme un testament, une belle Encyclique sur le Sacré-Cœur dans laquelle il affirme : « Un fleuve qui ne s’épuise pas, qui ne passe pas, qui s’offre toujours de nouveau à qui veut aimer, continue de jaillir de la blessure du côté du Christ. Seul son amour rendra possible une nouvelle humanité » (Dilexit nos, n. 219). Il ne saurait y avoir de plus beau et de plus simple programme d’évangélisation et de mission pour votre pays : faire découvrir à chacun l’amour de tendresse et de prédilection que Jésus a pour lui, au point d’en transformer la vie.
Et à ce titre, nos trois Saints sont assurément des maîtres dont je vous invite à faire sans cesse connaître et apprécier la vie et la doctrine au Peuple de Dieu. Saint Jean Eudes n’est-il pas le premier à avoir célébré le culte liturgique des Cœurs de Jésus et de Marie ; Saint Jean Marie Vianney n’est-il pas ce curé passionnément donné à son ministère qui affirmait : “Le sacerdoce, c’est l’amour du cœur de Jésus” ; et enfin, Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus et de la Sainte Face n’est-elle pas le grand Docteur en scientia amoris dont notre monde a besoin, elle qui “respira” à chaque instant de sa vie le Nom de Jésus, avec spontanéité et fraicheur, et qui enseigna aux plus petits une voie “toute facile” pour y accéder ?
Célébrer le centenaire de canonisation de ces trois Saints, c’est d’abord une invitation à rendre grâce au Seigneur pour les merveilles qu’il a accomplies en cette terre de France durant de longs siècles d’évangélisation et de vie chrétienne. Les Saints n’apparaissent pas spontanément mais, par la grâce, surgissent au sein de Communautés chrétiennes vivantes qui ont su leur transmettre la foi, allumer dans leur cœur l’amour de Jésus et le désir de le suivre. Cet héritage chrétien vous appartient encore, il imprègne encore profondément votre culture et demeure vivant en bien des cœurs.
C’est pourquoi je forme le vœu que ces célébrations ne se contentent pas d’évoquer avec nostalgie un passé qui pourrait sembler révolu, mais qu’elles réveillent l’espérance et suscitent un nouvel élan missionnaire. Dieu peut, moyennant le secours des saints qu’Il vous a donnés et que vous célébrez, renouveler les merveilles qu’Il a accomplies dans le passé. Sainte Thérèse ne sera-t-elle pas la Patronne des missions dans les contrées mêmes qui l’ont vu naître ? Saint Jean-Marie Vianney et Saint Jean Eudes ne sauront-ils pas parler à la conscience de nombreux jeunes de la beauté, de la grandeur et de la fécondité du sacerdoce, en susciter le désir enthousiaste, et donner le courage de répondre généreusement à l’appel, alors que le manque de vocations se fait cruellement sentir dans vos diocèses et que les prêtres sont de plus en plus lourdement éprouvés ? Je profite de l’occasion pour remercier du fond du cœur tous les prêtres de France pour leur engagement courageux et persévérant et je souhaite leur exprimer ma paternelle affection.
Chers frères Évêques, j’invoque l’intercession de Saint Jean Eudes, de Saint Jean-Marie Vianney et de Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus et de la Sainte Face, pour votre pays et pour le Peuple de Dieu qui y pérégrine courageusement, sous les vents contraires et parfois hostiles de l’indifférentisme, du matérialisme et de l’individualisme. Qu’ils redonnent courage à ce Peuple, dans la certitude que le Christ est vraiment ressuscité, Lui, le Sauveur du monde.
Implorant sur la France la protection maternelle de sa puissante Patronne, Notre-Dame de l’Assomption, j’accorde à chacun de vous, et à toutes les personnes confiées à vos soins pastoraux, la Bénédiction Apostolique.
La femme n’est pas un homme comme les autres
Stéphanie de Moulins, mariée et mère de famille, diplômée d’une maîtrise de lettres modernes et de l’École du Louvre, actuellement étudiante en licence à l’Institut supérieur de sciences religieuses du Collège des Bernardins, vient de publier un ouvrage sur la vocation de la femme, intitulé La Meilleure part. Etre femme selon le coeur de Dieu.
Elle aborde le sujet de la féminité, si galvaudé aujourd’hui, sous un angle positif, biblique et théologique, s’appuyant notamment sur les nombreuses saintes femmes de la Sainte Ecriture. Cet ouvrage, destiné prioritairement aux femmes, n’est pas un manifeste ni une œuvre polémique sur la place de la femme dans le monde ou dans l’Église. Stéphanie de Moulins ne souhaite pas devenir diacre, prêtre, préfète de Dicastère ou distribuer la sainte communion… Cet ouvrage ne traite pas de la place de la femme, mais de son être. Il s’agit d’être femme pour l’Éternité, d’être femme selon le Cœur de Dieu. Pourquoi Dieu a-t-il créé la femme, et par extension, en quoi la Sainte Vierge peut-elle être le modèle de toutes les femmes ?
Mais ce livre ne s’adresse pas qu’aux femmes, les hommes peuvent aussi le lire. L’auteur retrace, pas à pas, ce qui construit la vocation de la femme : être femme, être épouse, être mère et ce, dans cet ordre.
Islam : une religion antichrist ?
ISLAM : UNE RELIGION ANTICHRIST ? RÉFLEXIONS CHRÉTIENNES SANS CONCESSION
L’islam est-il une religion de paix, comme on le répète souvent ? Peut-il être mis sur le même plan que le christianisme ? Et pourquoi, aux yeux de la foi chrétienne, peut-on parler d’un fondement antichrist ? Ce sont des questions cruciales qu’il faut affronter sans peur ni haine, mais avec courage et vérité.
LE CŒUR DU PROBLÈME : LE REJET DU CHRIST
Le christianisme repose sur un mystère fondamental : Dieu s’est fait homme en Jésus-Christ, vrai Dieu et vrai homme, mort et ressuscité pour sauver l’humanité. Le Christ est le seul Sauveur, le seul chemin vers le Père (Jean 14,6).
Or l’islam, né au VIIe siècle avec Mahomet, nie radicalement :
La divinité du Christ,
La Trinité,
La mort rédemptrice de Jésus sur la Croix,
Et donc, le cœur même de la foi chrétienne.
Le Coran va jusqu’à dire que « ils ne l’ont ni tué ni crucifié » (sourate 4,157), et que ceux qui disent que Dieu est un en trois sont des « infidèles » (sourate 5,73).
Ce rejet explicite du Christ comme Fils de Dieu fait de l’islam, objectivement, une religion antichrist. Il ne s’agit pas d’une insulte, mais d’un constat théologique.
L’ISLAM, RELIGION DE GUERRE OU DE PAIX ?
Il faut le dire clairement : le Coran contient des appels à la violence religieuse. La guerre sainte (jihâd) n’est pas une dérive de fanatiques, mais une donnée fondatrice du texte sacré et de l’histoire islamique.
« Combattez-les jusqu’à ce qu’il n’y ait plus d’association et que la religion soit entièrement à Allah. » (Coran 8,39)
Historiquement, l’islam s’est propagé par les armes : conquêtes du Moyen-Orient, de l’Afrique du Nord, de l’Espagne, des Balkans. Le djihad offensif a été une réalité permanente dans l’histoire des califats.
Là où l’islam est majoritaire, la liberté religieuse est absente, et les chrétiens sont souvent persécutés, réduits au silence ou à la dhimmitude.
CE QUE DIT L’ÉGLISE
L’Église distingue toujours les personnes de la doctrine.
Les musulmans sont appelés au salut comme tous les hommes, et nous devons les aimer en vérité, sans haine ni mépris.
Mais l’islam en tant que religion ne peut être considéré comme une voie de salut équivalente au christianisme.
Le Concile Vatican II (Nostra Aetate) reconnaît que les musulmans adorent le Dieu unique, mais ne dit jamais que l’islam est vrai ou qu’il mène au salut en dehors du Christ.
Saint Jean-Paul II, tout en appelant au dialogue, n’a jamais relativisé le Christ.
Benoît XVI, dans son célèbre discours de Ratisbonne, a souligné que la violence au nom de Dieu est contraire à la raison, et donc à la nature de Dieu lui-même.
AIMER DANS LA VÉRITÉ
Nous n’avons pas à haïr les musulmans — NDLR : ce serait contraire à l’Évangile — mais nous avons le devoir de dire que Jésus est le seul Sauveur. Le relativisme religieux est une trahison de la foi. Dans une époque marquée par la confusion doctrinale et la recherche effrénée d’unité à tout prix, il est vital de rappeler que la foi catholique ne saurait être relativisée sous prétexte de dialogue interreligieux ou de tolérance. L’Église, fondée par le Christ, est l’unique arche du salut ; toute tentative d’assimiler les autres religions à des voies valides vers Dieu est une offense à la vérité révélée. Pour ne citer que lui, dans son encyclique Libertas Praestantissimum (1888), Léon XIII établit une distinction claire entre la liberté morale vraie et la licence, c’est-à-dire la fausse liberté qui s’affranchit de la loi de Dieu :
« Ce serait aller contre la raison que de mettre sur le même pied la vérité et l’erreur, le bien et le mal. »
Et encore :
« La liberté religieuse, entendue comme droit pour chacun de suivre n’importe quelle religion ou d’en changer à volonté, ne peut être regardée comme légitime. »
Pour Léon XIII, l’État a l’obligation de favoriser la vraie religion, la foi catholique, et non d’ériger une neutralité qui revient à favoriser l’indifférentisme religieux.
Le devoir des chrétiens aujourd’hui est d’évangéliser sans complexe, d’annoncer la lumière du Christ dans un monde qui se replie dans les ténèbres, et de résister aux idéologies — NDLR: qu’elles soient islamistes, relativistes ou athées — qui nient l’unique Seigneurie du Christ.
Cet article est une tribune libre, non rédigée par la rédaction du Salon beige. Si vous souhaitez, vous aussi, publier une tribune libre, vous pouvez le faire en cliquant sur « Proposer un article » en haut de la page.
Première BD historique sur les apparitions de Notre Dame de Guadalupe au Mexique
Écrite sous la direction de David Caron, auteur du livre Notre-Dame de Guadalupe : l’image face à l’histoire et à la science, cette bande dessinée vous plongera dans l’histoire de cette apparition majeure.
En accord avec l’évêque émérite de Mexico, cette bande dessinée à plusieurs niveaux de lecture a pour objectif d’évangéliser en vulgarisant les travaux d’historiens et de scientifiques.
Les historiens nous permettent d’en savoir plus sur le contexte dans lequel les apparitions ont pris place. Grâce à eux, nous savons comment Notre-Dame de Guadalupe est venue à la rencontre de deux peuples qui s’affrontaient.
Les scientifiques, de leur côté, nous révèlent des faits nouveaux grâce aux techniques de notre temps. En effet, chose étonnante, ce n’est que dans la deuxième moitié du XXe siècle que la Tilma a pu révéler ses derniers secrets. Notre-Dame s’adresse à notre époque en parlant le langage de la science ! Par cette BD, faites connaître son message au plus grand nombre.
Jean Sévillia : conversation sur la culture, l’histoire et la liberté d’expression
Jean Sévillia est une figure majeure du paysage intellectuel catholique : auteur d’ouvrages qui ont marqué une génération (Le Terrorisme intellectuel, Historiquement correct, Cette Autriche qui a dit non à Hitler…), il pose un regard lucide et apaisé sur les combats culturels de notre époque.
Il livre une analyse profonde et accessible des mécanismes de censure idéologique, du conformisme des élites, du rôle des médias et des réseaux, et de ce qu’il appelle « l’empire du bien » – cette nouvelle religion séculière qui pèse sur l’école, la politique, et l’Église elle-même.
Il s’adresse directement à la jeunesse, et notamment à ces jeunes catholiques, étudiants, professeurs, convertis ou en recherche, qui cherchent à s’enraciner, à comprendre et à agir sans tomber dans la caricature.
Quelques thèmes abordés dans l’entretien :
- Le nouveau visage du terrorisme intellectuel : de la censure médiatique à la judiciarisation du débat public.
- La centralisation française et la formation des élites culturelles : un modèle en crise ?
- Le basculement idéologique : du marxisme militant aux nouveaux dogmes du wokisme, du genre, du racialisme.
- La nécessaire reconquête : transmission, formation, ancrage local, culture vivante.
- Le rôle des chrétiens dans cette bataille culturelle : entre foi, espérance, et lucidité.
Cet entretien s’inscrit dans la série « Culture & Bien commun » d’Academia Christiana, association catholique fondée en 2013 et désormais intégrée à l’Association Culturelle d’Éducation Intégrale (ACEI), aux côtés de Communitas Christiana et Familia Christiana. Son objectif est clair : former, transmettre, et réveiller les consciences, dans la fidélité à l’Évangile et à la tradition vivante de l’Église.
Louis XX : « La légalisation de l’euthanasie représente le dernier clou dans le cercueil de la civilisation européenne »
Dans une tribune publiée dans le JDD, le Duc d’Anjou, chef de la Maison de Bourbon et héritier du trône de France, considère le texte voté à l’Assemblée comme l’abdication de notre société tout entière face à la vulnérabilité, la souffrance et la faiblesse :
« Au milieu de la fièvre qui agite le personnel politique à propos du projet de loi relatif à la fin de vie, je veux, une fois encore, faire entendre à la France la voix de la tradition politique et de la morale millénaire sur laquelle elle se repose. Cette tradition, je l’assume tout entière en tant que chef de la Maison de Bourbon. Et il m’appartient de veiller à ce qu’elle ne soit pas un reste anecdotique de notre passé, mais bien un guide qui éclaire et conduise nos actes.
Ce qui se prépare au Parlement constitue une nouvelle rupture anthropologique que je condamne fermement. Je la condamne car à terme, elle nuit à la France et aux Français. En janvier 2024, j’avais déjà exprimé toutes les craintes et les réserves que j’avais à l’égard du texte qui était en préparation.
Malheureusement, la réalité a dépassé ce que j’imaginais, comme tous les hommes de bien. Les amendements adoptés dans le cadre de la loi signent l’acte d’abdication de notre société toute entière face à la vulnérabilité, la souffrance et la faiblesse. Le dernier clou dans le cercueil de la civilisation européenne, bâtie sur les lumières du christianisme et de l’humanisme, s’apprête à être planté dans une certaine indifférence médiatique et politique.
Les décideurs politiques ont une lourde responsabilité face à l’humanité tout entière. Et ce n’est pas en maquillant ce suicide assisté qu’ils s’apprêtent à voter sous le masque d’une pseudo-fraternité qu’ils échapperont au tribunal de l’Histoire et de leur conscience. Je voudrais le leur rappeler, afin qu’ils se rendent compte de la gravité de l’acte qu’ils s’apprêtent à poser.
Dans un pays marqué par des progrès sociaux importants, par un système de soin extrêmement développé, il est désolant de constater que la lâcheté va être choisie plutôt que le courage, la rentabilité plutôt que le sacrifice. Car ne doutons pas que des logiques comptables abjectes sont à l’œuvre parmi les motivations sous-jacentes. Les personnes les plus fragiles seront priées de comprendre qu’elles sont de trop, qu’elles pèsent un poids trop lourd pour notre économie.
Peu à peu, un certain modèle hygiéniste de société nous est donc proposé dans lequel la faiblesse, l’inattendu, et l’imperfection ne seront plus tolérés. C’est la Vie et la nature tout entière qui seront rejetées. Et là aussi, nous le savons bien, sous couvert d’humanisme et de liberté, cette loi va encore aggraver les inégalités. Alors que les personnes aisées pourront avoir la chance de parvenir aux unités de soins palliatifs, les plus pauvres eux, n’auront que la mort comme alternative à leur souffrance. Un contraste frappant pour la République française qui se veut être la championne de l’égalité.
Les mots ont été vidés de leur sens pour en faciliter l’usage, les valeurs morales ont été évacuées pour faciliter les décisions, les restes de notre civilisation judéo-chrétienne ont été dispersés pour faciliter l’avènement de l’individu-roi. Nous ne raisonnons plus en tant que société, mais en somme d’individus, avec chacun leurs désirs, leurs angoisses, leurs problèmes. Et que le plus fort gagne ! Voilà le nouveau credo de notre société hyper-consumériste.
L’héritage monarchique que je porte voudrait convaincre mes compatriotes que d’autres voies sont possibles. Qu’il reste tant à faire pour développer les soins palliatifs, qu’il nous reste tant à apprendre de ces gens qui souffrent, qui ne veulent pas mourir mais auxquels nous ne donnons pas la parole et dont nous refusons d’entendre le témoignage. Cette loi n’est pas qu’une affaire d’individus. Elle est l’affaire de la société française dans toutes ses composantes pour aujourd’hui et pour demain.
Que voulons-nous pour notre pays ? Pour notre génération et les suivantes ? Et si ceux à qui je m’adresse ne veulent raisonner que de manière égoïste, je veux leur rappeler qu’ils sont les souffrants, les handicapés et les personnes âgées de demain. Peut-être constateront-ils alors que l’appel de la Vie, même dans ces instants les plus vulnérables, reste immense.
Enfin, je veux également avoir une parole pour les soignants que l’on feint trop d’ignorer et qui ne sont pas entendus. Eux qui sont totalement dévoués au service des malades et des souffrants, eux qui exercent leur profession avec passion et humanité, eux qui côtoient la vie et la mort chaque jour qui passe. Ne renoncez pas à votre déontologie : elle est votre honneur. Elle est le rempart à la fois mince mais grandiose qui sépare notre civilisation d’une pente glissante, où la vie risquerait de perdre peu à peu sa valeur, et où la compassion se confondrait avec l’abandon.
Ce rempart, c’est le refus de considérer la vie humaine comme une simple variable d’ajustement, comme un fardeau à soulager par l’effacement. C’est le choix de soigner plutôt que de céder, d’accompagner plutôt que de précipiter. Vous portez, dans l’ombre parfois, une part immense de ce qui fait la dignité de notre société. Soyez fermes dans ce qui fait votre intégrité et votre honneur : les Français vous soutiennent.
J’en appelle aux médecins, aux philosophes, aux croyants et à tous leurs pasteurs, aux responsables associatifs, et à tous ceux qui savent ce que valent la souffrance, le soin et la fragilité. Refusez ce basculement. Et plus largement, ça n’est pas à chaque Français que je m’adresse, mais bien à la France même. Faisons le choix ne pas peser la valeur des vies humaines, de ne pas s’ouvrir à un système de mort et surtout de ne pas acter la fin de notre antique civilisation. En effet, c’est bien elle qui sera la première victime de cette loi. Puisse saint Louis éclairer nos dirigeants et nos décideurs politiques. »
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Réduire les dépenses publiques sans freiner la croissance
Alors que François Bayrou prévoir une nouvelle augmentation d’impôts, Christophe Machard, chef d’entreprise, propose quelques pistes d’économie dans Les 4 Vérités :
La France croule sous une dette publique de 114 % du PIB (2025) et un déficit de 6,2 % (170 milliards d’euros en 2024), avec des charges d’intérêt écrasantes de 65 milliards d’euros par an. La réponse du gouvernement à cette situation est d’augmenter encore et encore les prélèvements, au risque de créer une véritable crise. Pourtant, des économies substantielles sont possibles, tout en stimulant la croissance par une fiscalité allégée. Voici un plan en six points qui permettrait d’économiser 70 à 90 milliards d’euros par an sans compromettre le bien-être des citoyens ni la dynamique économique.
1. Remplacer les intercommunalités par des syndicats intercommunaux : 25 à 35 milliards d’euros d’économies
Les intercommunalités coûtent 80 milliards d’euros par an, dont 48 milliards pour le fonctionnement. Elles ont remplacé les syndicats intercommunaux, qui géraient l’eau, les déchets ou les piscines pour moitié moins cher. En restaurant les syndicats intercommunaux pour les services techniques et en confiant urbanisme et vie locale aux communes, où les élus bénévoles réduisent les coûts, nous pourrions économiser 25 à 35 milliards d’euros par an à moyen terme. Cette réforme contrerait la métropolisation, qui asphyxie les villages. En baissant les taxes locales (70 milliards collectés par les EPCI), les ménages consommeraient davantage, dopant la croissance sans creuser le déficit.
2. Supprimer les régions : 10 à 15 milliards d’euros d’économies
Les 18 régions françaises coûtent 35 milliards d’euros. Cette couche administrative, souvent redondante avec l’État et les départements, alourdit les finances publiques sans bénéfice évident pour les citoyens. En supprimant les régions et en transférant leurs compétences aux départements ou à l’État, nous économiserions 10 à 15 milliards d’euros nets. Cette mesure simplifierait la gouvernance, réduisant les frais administratifs (14 milliards de fonctionnement régional).
3. Financer les associations par un crédit d’impôt : 5 à 10 milliards d’euros d’économies
Les subventions aux associations (25 milliards d’euros par an) soutiennent 1,8 million d’emplois, mais beaucoup d’organisations dépendent de fonds publics sans prouver leur utilité. En remplaçant ces subventions par un crédit d’impôt de 75 % pour les dons des citoyens, seules les associations plébiscitées survivraient. Cette réforme responsabiliserait les citoyens, qui choisiraient directement les causes à soutenir, tout en libérant des fonds publics.
4. Supprimer les subventions à la presse et aux entreprises : 20 à 30 milliards d’euros d’économies
Les aides à la presse (1,5 milliard d’euros) et aux entreprises (40 à 50 milliards directs) faussent la concurrence et profitent souvent aux grands groupes. Une baisse des impôts sur les sociétés (25 % en 2023) ou des cotisations sociales, financée par ces économies, relancerait l’investissement privé.
5. Dissoudre le CESE et les commissions inutiles : 0,4 à 0,5 milliard d’euros d’économies
Le Conseil économique, social et environnemental (CESE) et des centaines de commissions consultatives coûtent 0,5 milliard d’euros par an pour des avis rarement suivis. Leur suppression économiserait 0,4 à 0,5 milliard d’euros, un montant modeste mais symbolique.
6. Conditionner les allocations à un travail : 15 à 20 milliards d’euros d’économies
Les dépenses sociales (250 milliards d’euros) incluent le RSA (15 milliards), mais aussi beaucoup d’autres aides décorrélées de tout travail et de toute cotisation antérieure. En conditionnant le RSA à un travail (par exemple, 15 heures par semaine) et les aides sociales à des cotisations préalables, nous économiserions 15 à 20 milliards d’euros. Cette mesure inciterait à l’emploi, réduisant la dépendance aux aides tout en allégeant les cotisations sociales. Il n’est pas normal de favoriser l’assistanat plutôt que le travail.
Les citoyens, libérés d’une fiscalité écrasante, consommeraient davantage, et les entreprises, affranchies des subventions biaisées, innoveraient dans un marché équitable. Ce plan, audacieux mais réalisable, exige du courage politique pour dépasser les résistances. Réduisons les dépenses publiques, allégeons les impôts, et libérons la croissance: l’avenir de la France en dépend.
Un médecin sous le nazisme
En mars de l’année 1941, le docteur Julius Hallervorden spécialiste des maladies du cerveau rencontre des responsables de l’opération T4 chargés par Hitler de l’extermination des handicapés mentaux. Son objectif : récupérer les cerveaux des victimes présentant certaines pathologies pour « faire avancer la science ». Le médecin a récupéré 690 cerveaux de victimes pour ses recherches médicales personnelles sur les pathologies mentales.
Malgré cela, Julius Hallervorden a poursuivi une brillante carrière après guerre, sans jamais être inquiété. Il reçoit en 1956 l’ordre du Mérite de la République fédérale d’Allemagne.
Le parcours de ce médecin est intimement lié à celui de l’opération dite « T4 », consistant à éliminer les handicapés physiques et mentaux et les personnes considérées comme inutiles et « asociales » par le régime nazi. Ce film documentaire raconte pour la première fois toutes les étapes de l’extermination des handicapés entre 1939 et 1945 dans l’Allemagne nazie.
Pour lutter contre l’islamisation, il suffit d’islamiser nous-même la France !
C’est le syndrome du colonel Nicholson dans Le Pont de la rivière Kwaï : pour occuper ses hommes et leur permettre de rester dignes, il se laissa convaincre de construire un pont sur la rivière Kwaï. Il en était très fier, de son pont. Mais ce dernier était dangereux, d’un point de vue stratégique pour ses compatriotes anglais et lorsque qu’ils vinrent le détruire, Nicholson tenta de s’interposer. Le pont était devenu le but en soi…
Guillaume de Thieulloy dénonce dans Les 4 vérités les suites de la diffusion du rapport sur les Frères musulmans :
Le titre même du rapport est symptomatique de cet aveuglement : « Frères musulmans et islamisme politique en France ». Existe-t-il, en France ou ailleurs, un islamisme qui ne soit pas politique ?
Depuis des années, ceux qui prétendent nous diriger nous mentent ou se mentent à eux-mêmes en refusant tout « amalgame » entre l’islam comme foi religieuse d’une rare richesse spirituelle et l’islamisme, déplorable dévoiement politique du premier. Mais c’est n’avoir jamais ouvert le Coran. La dimension juridico-politique est partie intégrante du corpus « religieux » de l’islam.
En ce sens, les Frères musulmans ne font que défendre un islam « orthodoxe » (ou plutôt « orthopraxe », si je puis dire, car la doctrine musulmane est réduite à peu de chose : l’unicité de Dieu et le caractère prophétique de Mahomet et l’islam est principalement une orthopraxie, une façon de bien se comporter – Mahomet étant d’ailleurs le « beau modèle » du bon comportement).
Il est certes parfaitement raisonnable de lutter contre cette confrérie – et les nombreux pays musulmans qui la tiennent pour un groupe terroriste ont de bonnes raisons pour cela – mais on ne peut lutter sans comprendre son adversaire. En l’occurrence, les autorités françaises s’aveuglent volontairement en refusant de voir que le programme des Frères musulmans trouve sa source dans le Coran.
Par ailleurs, il est assez surprenant que l’on joue la surprise, alors que bien des auteurs ont alerté depuis des années sur la stratégie islamiste.
La stratégie de l’Organisation de la conférence islamique pour islamiser l’Occident est accessible facilement sur internet. Et, pour ceux qui trouveraient cette recherche trop difficile, l’ancien député Jean-Frédéric Poisson a écrit un livre qui date déjà de plusieurs années afin d’expliquer cette stratégie.
On ne peut pas vraiment dire que nos gouvernants soient à la pointe de l’information !
Cependant, le pire réside dans les recommandations du rapport. Je conseille vivement de les comparer à celles du rapport de l’OCI dont je parlais à l’instant : elles sont largement identiques ! Ce qui signifie que, pour lutter contre l’influence des Frères musulmans, nos dirigeants proposent d’appliquer nous-mêmes leur stratégie. Bravo les génies !
Ainsi propose-t-on d’apprendre l’arabe à l’école pour éviter de laisser le monopole de cet apprentissage aux écoles coraniques. Mais comment ne pas voir que cette décision, si elle était mise en œuvre, serait une éclatante victoire des Frères musulmans ? Cela ne signifierait nullement qu’un arabe « laïc » ou « républicain » serait en mesure de concurrencer l’arabe coranique mais bien plutôt que la France se soumet à l’islam.
De même encourage-t-on la création de carrés musulmans dans les cimetières, autre évident symbole de conquête islamique.
Si l’on veut efficacement lutter contre « l’islam politique », il faut d’abord éviter de se bercer d’illusion et dire clairement aux musulmans à quelles conditions ils peuvent devenir français (je veux dire vraiment français, pas seulement « Français de papier »). Et, oui, il faut reconnaître que certaines de ces conditions sont incompatibles avec le Coran (par exemple la reconnaissance de la dignité de la femme), mais nous ne pouvons pas choisir la France à leur place – et, si nous ne méprisons pas les musulmans (comme semblent le faire nos dirigeants), nous leur devons la vérité.
Terrible témoignage sur la condition de la femme en islam
Les éditions Salvator publient le témoignage d’une femme convertie, de l’islam au christianisme. Née en France de Bédouins d’Algérie, repartie ensuite avec les siens dans son pays d’origine, Selma souffre toute son enfance d’un manque d’amour et même de la cruauté de sa famille qui semble décidée à la maltraiter. Quasiment réduite en esclavage, elle est la “cosette” de la famille, battue jusqu’au sang par sa soeur, méprisée par sa mère qui va jusqu’à souhaiter sa mort. Avec courage, elle affronte la vie dans ses moments les plus durs, développant une grande force intérieure. Soumise comme doit l’être la femme en islam, elle est mariée de force à un premier mari qui ne songe qu’à profiter de sa nationalité française pour émigrer. Plus tard, après bien des épreuves, elle réussit à échapper à son milieu profitant de son retour en France, elle retrouve ainsi la liberté. Fascinée depuis son enfance par la figure de Jésus, et mal à l’aise dans son environnement familial, elle se pose des questions à travers ces péripéties et finit par comprendre qui est cet homme crucifié à qui les hommes ont infligé tant de souffrances.
Pour des raisons de sécurité, Selma ne peut témoigner à visage découvert. Harcelée par sa famille qui n’a cessé de vouloir la marier puis la remarier de force, elle témoigne de la condition de la femme en islam, qui font prendre conscience des effroyables épreuves de ces femmes.
I-Média : Macron giflé par Brigitte, la France encore humiliée ?
L’image de la semaine : Macron giflé par Brigitte ou quand le privé devient politique !
La séquence devenue virale montre Emmanuel Macron repoussé violemment au visage par Brigitte Macron à leur descente d’avion au Vietnam en pleine visite officielle. Si l’Élysée dément toute violence, évoquant une simple “chamaillerie”, le “bad buzz” persiste, même après la reprise par la presse de la dialectique présidentielle…
Le dossier du jour : Poutine, Biden, Trump : qui est le malade imaginaire ?
Les médias instrumentalisent-ils la santé des dirigeants pour influencer l’opinion ? Alors que le cancer de la prostate de Joe Biden vient enfin d’être révélé au monde, les doutes persistent sur sa sénilité qui, a de nombreuses fois, pu interroger pendant son mandat. Et si la révélation de cette maladie n’était que l’arbre qui cache la forêt ? Que dire alors des accusations de maladie (cancer, parkinson) répétées vis-à-vis du président Poutine ? La santé est décidément une arme de diabolisation comme une autre au sein des hautes sphères du pouvoir !
Les pastilles de l’info :
– Mustapha El Atrassi : un humoriste invite les Marocains et les Algériens à insulter les “gwers”
– Mathieu Kassovitz persiste et signe : “il n’y a plus de Français de souche, ce sont des fins de race !”
– Anne-Sophie Lapix n’a plus la côte : elle ne présentera plus le JT de France 2 !
Portrait piquant : Jean-Michel Décugis, le journaliste judiciaire qui aimait les Fake-News
(Re)découvrir la présence et la puissance de l’Esprit Saint dans notre vie !
L’Esprit Saint n’est pas un concept abstrait mais une présence réelle, vivante et brûlante qui ne demande qu’une chose : embraser notre vie !
Pour la Pentecôte, l’application de prière Hozana propose de prier une neuvaine pour (re)découvrir ce souffle qui console, éclaire, met en mouvement et renouvelle.
Le but ? Apprendre à reconnaître ses dons, à s’abandonner à sa paix et à marcher dans une joie profonde.
Laissons Dieu agir pour nous conduire pas à pas vers une véritable Pentecôte personnelle. Préparons-nous à être transformés, guidés, embrasés… L’Esprit Saint veut faire de nous des témoins brûlants de son amour !
Inscrivez-vous ici : https://lc.cx/5GvZ3Y
Au programme :
Premier Jour : Redécouvrir l’Esprit Saint, ce trésor oublié
Deuxième Jour : Etre baptisé dans l’Esprit Saint
Troisième jour : Se préparer à une nouvelle Pentecôte !
Quatrième jour : Se laisser conduire par la voix de l’Esprit
Cinquième jour : Déployer la puissance de l’Esprit en soi
Sixième jour : Recevoir les 7 dons de l’Esprit
Septième jour : Se laisser aimer !
Huitième jour : Recevoir une paix que rien ne peut nous enlever
Neuvième jour : Laisser la joie nous inonder
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