En France, le peuple a le droit de s’exprimer mais les sages s’en moquent
Extrait de l’éditorial de Richard de Seze dans Politique Magazine :
Que leur reste-t-il, à nos maires, sans ressources et sans poids ? La démocratie. Ils y croient. À Neufchâtel-en-Bray, ils ont manifesté contre l’implantation d’éoliennes qui contredit toutes les décisions des conseils municipaux, superbement ignorées par les échelons administratifs supérieurs et la préfecture, qui laissent une entreprise privée poursuivre ses études ubuesques (avec un mat de 100 mètres de haut pour simuler une éolienne de 160 mètres…) puisque les décisions des conseils municipaux ne valent rien. C’est ainsi, en France, le peuple a le droit de s’exprimer mais les sages s’en moquent. Ils savent. Pour les éoliennes comme pour l’euthanasie, pour la Turquie comme pour la Roumanie, pour la guerre comme pour la paix. Les maires du pays de Bray se sont réunis au pied du mat. Bientôt les éoliennes défigureront les vallons et les maires pleureront leur pays saccagé par les sages.
Depuis le début de l’année, il y a en moyenne 1 meurtre par mois commis par un OQTF algérien
Nous sommes en avril et 3 OQTF algériens ont déjà commis 4 meurtres, soit en moyenne un meurtre par mois.
- février 2025, à Mulhouse : le suspect faisait partie des 30 personnes à reconduire en priorité vers l’Algérie
- février 2025, à Saint-Etienne : Un Algérien de 18 ans recherché par Interpol pour le meurtre d’un jeune Français
- avril 2025 : Un homme d’origine algérienne, visé par une obligation de quitter le territoire français (OQTF), a été placé en détention provisoire pour le meurtre de deux hommes âgés d’une soixantaine d’années. Les faits ont eu lieu dans les Bouches-du-Rhône et en Seine-Saint-Denis. Cet individu, accusé d’avoir tué à coups de couteau un sexagénaire lors d’un cambriolage raté à Bobigny, a été arrêté ce 21 mars à Nancy. Ce ressortissant algérien de 28 ans, sous le coup d’une obligation de quitter le territoire français (OQTF), est également accusé du meurtre d’un chef d’entreprise à Martigues deux jours plus tôt.
Raphael Glucksmann et le Roman de Renart
De Marion Duvauchel, Professeur de lettres, pour Le Salon beige :
Raphael Glucksmann a livré en 2016 son idée sur « Notre France ». Un ouvrage édifiant dont la thèse est simple : la France est née de la laïcité et ce n’est que dans le « tout Politique » que gît notre trésor de liberté, que s‘éprouvent les fondements respectifs de la fraternité et de l’égalité. Avec beaucoup d’habileté, l’auteur instrumentalise l’histoire de France pour nous démontrer que le fait religieux chrétien ne doit entrer en rien dans le nouveau roman national qui nous est présenté.
Dans quoi, où et quand s’enracine notre histoire identitaire ?
Avec celui qui est « notre Père à tous » : Renart. Le renard du Roman de Renart, une épopée animale dans laquelle on baptisa un spécimen de chaque espèce en groupant les animaux en une société où « Renart » est le perpétuel trublion. C’est ainsi qu’entre 1175 et 1250, les sujets du royaume auraient découvert qu’ils appartenaient à un même univers mental, social, culturel, en s’identifiant collectivement à cette bête à poil roux, polyglotte, bafouant les rites, profanant les autels, se moquant de tous et de toutes et jouant des mots comme des choses. En écoutant les aventures de ce trublion forcené, ils se seraient ainsi forgé une personnalité commune. Renart est donc le lieu de notre « trouble originel ». Il n’est pas seulement français : « il rend français ». « Le Moyen âge nous lègue un voleur de poules comme fondateur de notre identité », dont le spectre hanterait notre histoire… On croit rêver en lisant ces deux pages truffées de sottises.
Il convient donc de remettre quelques idées en place et de reconnecter quelques neurones.
Le roman de Renart a fait couler beaucoup d’encre chez les médiévistes : c’est « le roman de la faim » selon Jacques le Goff. On a débattu sur la genèse de cette satire qui commence selon certains avec l’Ysengrimus, écrit par Nivard, un moine qui a donné au loup le nom d’Ysengrim (Ysengrin en français). Chaque conte reçut l’heureuse qualification de « branche » : on compte ainsi vingt-six branches françaises étagées en soixante-quinze ans.
Au Moyen âge, le conteur est généralement un docteur d’optimisme : c’est alors une servitude librement acceptée que de ne jamais terminer un roman sans avoir fait fleurir le bonheur des justes et sans avoir exécuté les pervers. Dans les contes de Renart, il n’en est rien : la ruse du trompeur triomphe et c’est, pour lui, l’impunité assurée. C’est que Renart est né malin : il est trompeur et pas seulement lorsque l’occasion s’y prête. Renart est méchant, la preuve : il écorche Isengrin ou son frère Primaut en leur taillant une tonsure à l’eau bouillante, en leur arrachant les poils avec frénésie. Il est méchant d’une méchanceté morale et physique intelligente, une méchanceté qui s’assouvit en tromperies inventives. Telle est la personnalité de ce Renart, même si on peut le créditer de quelques traits sympathiques. Il n’y a là rien qui doive nous émouvoir. Des figures de méchants, toute la littérature en est pleine, et souvent ils triomphent.
Réinventé par Glucksmann, Renart devient un « animal hybride, entre chien et loup, chez lui nulle part et partout, n’appartenant ni à la forêt, ni à la ferme, ni à la culture », « errant dans un entre-deux génétique et topographique ». C’est un « bandit de grand chemin », un « déraciné radical qui assume la complexité de son être et en joue ». Il souffre d’un trait de la personnalité originel dont tout Français aurait donc hérité. C’est dans ce miroir éclaté que nous autres, Français, nous sommes supposés nous découvrir.
Ce tissu de sottises ne résiste pas à la plus basique analyse textuelle. Il n’y a pas d’entre-deux topographique sauf dans l’imaginaire de M. Glucksmann : le Roman de Renart ne nous entraîne pas ailleurs que dans la Brie, en Normandie ou en Picardie. La France des champs ouverts… Nous vivons dans ce texte avec les animaux dans les champs, aux abords des métairies, des abbayes ou à l’orée des bois, là où des animaux peuvent être aisément aperçus et poursuivis.
Le genre de fiction qui consiste à prêter aux animaux les passions et le langage des hommes remonte au premier âge des littératures. L’apologue est de tous les temps mais il naît en Mésopotamie. Ésope est phrygien, il n’est pas grec. Au Moyen âge, les fables « ésopiques » furent un des premiers exercices des maîtres dans les écoles : on ajoutait aux anciens récits des incidents particuliers, des moralités nouvelles. On brodait sur une trame existante. La Ruse et la Violence, qui se sont toujours disputé le monde, furent personnifiées, symbolisées par le Renard et le Loup. Les clercs universitaires ou monastiques composèrent les premiers des fables ou dialogues sur les gestes du loup et du goupil. Le roman de Renart maintient cette distribution symbolique mais il en érode l’opposition drastique pour mieux faire émerger ce « personnage » de Renart, sur fond de traditions héritées des fabliaux, des contes et de l’univers du féodalisme.
Satire ou observation malicieuse, il est une philosophie de la vie que les médiévaux professaient avec le sourire : personne ne peut résister aux feux de l’amour, ni sage ni vieux, même aux avances d’une gourgandine ; personne ne peut être assuré de la fidélité de sa femme. Renart couche avec la femme d’Ysengrin… S’il y a de la satire dans le Roman de Renart, elle ne sort pas d’autres tiroirs que ceux du mépris des vilains et du dédain de la femme. Cette littérature est antiféministe et tout autant anticléricale. Selon certains elle serait même farouchement aristocratique.
Mais ces appréciations relèvent des spécialistes.
Ce qui nous revient, c’est de rappeler qu’on ne trafique ni avec l’histoire ni avec l’histoire littéraire. Si le roman de Renart a été un grand succès populaire, c’est sans doute que le petit peuple y retrouvait des structures et des modèles qui lui étaient familiers. La veine animalière est ancienne, on l’a dit. Cela n’est pas incompatible avec l’autre tradition : celle des clercs de langue latine.
Vue par Gluksmann, notre France est donc « cosmopolite, universaliste, révolutionnaire, européenne et tenez-vous bien, elle est existentialiste ». Et parce qu’elle est « rabelaisienne, cartésienne, voltairienne », elle est donc « philosophique ». L’universalisme serait consubstantiel au patriotisme français. Allons donc.
Depuis quand Rabelais fait-il partie de notre corpus philosophique ? Et par quel tour de magie de la pensée de Gauche passe-t-on du fondateur présumé de notre identité, un voleur de poules des campagnes picardes et normandes, à cette France philosophique (issue des Lumières bien entendu) et dont le patriotisme commence en 1789. Clovis et Jeanne d’Arc ont dans ce « nouveau roman » moins d’importance que le Comte de Castellane, qui fait adopter la Déclaration des Droits de l’homme à l’Assemblée nationale.
Raphaël Glucksmann a l’intelligence et la plume rusées : il est bien décidé à réécrire l’histoire de France, à en raser quinze siècles et à en modifier les sources. Mais pour la faire revivre bien entendu.
Aucun doute possible, il est bien le fils de ce voleur de poules, fieffé coquin s’il en est, si astucieusement présenté.
Le département d’État de Trump défend une militante britannique accusée d’avoir tenu une pancarte devant un centre d’avortement
Le département d’État américain a publié une déclaration pour exprimer son soutien à une militante britannique pro-vie actuellement poursuivie pour avoir manifesté pacifiquement devant un centre d’avortement.
Dans une série de messages sur X publiés le 30 mars, le Bureau de la démocratie, des droits de l’homme et du travail (DRL) du Département d’État américain a apporté son soutien à Livia Tossici-Bolt, une militante britannique pro-vie, inculpée pour avoir pacifiquement brandi une pancarte dans la zone tampon d’un avortoir, et a souligné que l’administration suivait actuellement l’affaire.
[2/2] While recently in the UK, DRL Senior Advisor Sam Samson met with Livia Tossici-Bolt, who faces criminal charges for offering conversation within a legally prohibited “buffer zone” at an abortion clinic. We are monitoring her case. It is important that the UK respect and…
— State Dept: Democracy, Human Rights, & Labor (DRL) (@StateDRL) March 30, 2025
Cette déclaration fait suite au discours prononcé en février par le vice-président J.D. Vance lors de la conférence de Munich sur la sécurité, dans lequel il a reproché à la Grande-Bretagne de poursuivre des militants pacifiques en faveur de la vie, tout en défendant la liberté de parole et d’expression.
« Les relations entre les États-Unis et le Royaume-Uni reposent sur un respect mutuel des droits de l’homme et des libertés fondamentales. Toutefois, comme l’a dit le vice-président Vance, nous sommes préoccupés par la liberté d’expression au Royaume-Uni ».
Lors d’un récent séjour au Royaume-Uni, Sam Samson, conseiller principal du DRL, a rencontré Livia Tossici-Bolt, qui fait l’objet de poursuites pénales pour avoir tenu une conversation dans une « zone tampon » interdite par la loi dans une clinique pratiquant l’avortement.
Pendant deux jours en mars 2023, Livia Tossici-Bolt, scientifique à la retraite, a tenu une pancarte indiquant « ici pour parler, si vous le souhaitez » près de l’avortoir à Bournemouth. Alors qu’elle tenait cette pancarte, plusieurs personnes se sont approchées de Livia pour discuter de divers problèmes auxquels elles étaient confrontées dans leur vie.
Les autorités locales ont fini par confronter Livia Tossici-Bolt, alléguant qu’elle avait enfreint une « zone tampon » locale pour l’avortement ou l’ordonnance de protection des espaces publics (PSPO), qui interdit l’expression de l’approbation ou de la désapprobation de l’avortement dans un rayon de 150 mètres autour des établissements pratiquant l’avortement. Ils ont émis une amende, que Livia a refusé de payer, au motif qu’elle n’avait pas enfreint les conditions du PSPO et qu’elle avait le droit, protégé par l’article 10 de la loi sur les droits de l’homme, qui protège la liberté d’expression, d’offrir des conversations consensuelles. Le verdict doit être rendu le 4 avril.
« Il n’y a rien de mal à ce que deux adultes aient une conversation consensuelle dans la rue. Je ne devrais pas être traitée comme une criminelle juste pour cela ».
La dérive nazie des juges français !
Osons le dire, le jugement dans l’affaire Le Pen et plus encore les positions prises dans la foulée sont les signes d’une authentique dérive nazie des juges Français et de leur environnement. Prouvons-le ici autour de quatre réalités du droit nazi et des ressemblances plus que troublantes de la pratique de certains juges et politiques de notre pays.
Les nazis imposaient la loi du silence, les juges n’avaient de compte à rendre à personne, ils persécutaient leurs victimes sans appel possible et ils détournaient le droit par leurs intentions politiques au service du régime.
Malheureusement, nous allons voir ici que Marine Le Pen est confrontée à cette inquiétante dérive. Et comme nous sommes rigoureux, nous nous appuyons sur deux brillants articles scientifiques. Le concept du droit dans le National-socialisme de Luc J. Wintgens, doyen de la faculté de droit de l’université catholique de Bruxelles, publié en 1991 et Défendre la forme du droit. Regards contemporains sur le droit nazi de Guillaume Richard, professeur d’histoire du droit à l’Université Paris Descartes, membre de l’Institut d’Histoire du droit publié en 2018, sans oublier l’œuvre considérable de Michael Stolleis publié à Munich en 1999 ou les articles d’Olivier Jouanjan, professeur de droit à l’université Panthéon Sorbonne, dont Prendre le discours juridique nazi au sérieux, publié en 2013.
Soyons sérieux, ce n’est pas une polémique, c’est l’appel à une urgente réforme de la justice en France pour que l’esprit des lois et la tripartition du pouvoir de Montesquieu, fondement des démocraties soit respectés par tous, les juges au premier chef, sans ce dévoiement auquel participe des politiques éminents. Quand le droit devient l’anti-droit, quand l’équité devient l’iniquité, le droit démocratique se transforme insidieusement en droit nazi, l’histoire l’a déjà montré. Cela s’appelle une subversion idéologique.
1. La tyrannie du silence et l’obligation de se taire
Le premier renversement des valeurs du droit à l’anti-droit, c’est l’obligation de se taire et l’exigence d’imposer la tyrannie du silence. Le magistrat juge et il n’y a plus rien à dire. Si le député, législateur, ne doit pas commenter la décision du juge, comme ce dernier ne doit pas commenter l’action du législateur et si le haut fonctionnaire doit exécuter les lois dans ses actes d’administration, ces réserves ne s’imposent pas au peuple souverain. Lui est libre de jugement, de critique, libre de sa liberté d’expression. Or, il est intolérable de voir que l’appareil politico-judiciaire est solidaire pour faire taire et interdire l’expression d’un désaccord. C’est évidemment le signe d’un régime juridique totalitaire.
Cette tyrannie du silence interdit au justiciable, victime de l’injustice, de se plaindre et d’user de ses droits politiques pour contester. Or, le climat que font régner les juges et leurs représentants ces jours derniers à l’Assemblée et dans les médias, démontre leur filiation avec les pratiques héritées des nazis et qui ont traversé les décennies. Se taire, car le jugement et le juge ne sont pas discutables ou contestables. Mais l’argument est fallacieux. Quand on nous dit depuis lundi que la justice est un pilier de la démocratie, c’est pour interdire le débat démocratique sur la décision de justice. Merveilleux ! Le procédé révèle toute la perversité du raisonnement. Le juge n’est pas objet de discussion, c’est la démocratie de l’obligation à se taire. Tiens donc !
Cette attitude contredit totalement les principes fondateurs de toute démocratie et c’est un abus de pouvoir que de prétexter de la séparation des pouvoirs pour nous dire : taisez-vous. Cette séparation ne s’applique en aucun cas au citoyen souverain et celui-ci ainsi que les politiques peuvent en toute liberté s’interroger, critiquer, alerter. Là est le premier trait de ressemblance, le plus inquiétant pour les libertés fondamentales : penser, exprimer, critiquer qui sont remises en cause par des juges tyrans, refusant le dialogue démocratique sur leur pratique.
2. L’irresponsabilité des juges et l’interdiction d’envisager de rendre des comptes
Le juge est-il responsable ? Les spécialistes du nazisme savent bien, depuis le procès Eichmann et les recherches de H. Arendt que l’organisation nazie mettaient en avant l’irresponsabilité de ses membres. Or, qu’est-ce qu’être responsable ? Le premier sens de ce mot, c’est rendre des comptes à une autorité. Or, second signe très inquiétant, les juges, leurs syndicats et leur conseil ne cessent de proclamer depuis lundi leur indépendance pour refuser de rendre des comptes à quiconque. Leur liberté serait totale. C’est le signe même de l’abus de pouvoir. Ils ne sont liés à rien, à personne disent-ils. C’est le signe d’une dérive nazie, quand les pratiques s’imposent, le juge n’ayant rien à expliquer de ce qu’il fait. Le ver est dans le fruit depuis longtemps déjà : héritage quand tu nous tiens !
Les nazis faisaient valoir que le droit nazi était l’incarnation de la justice absolue et que rien ni personne ne pouvait contester la loi et le jugement. Il conduisait à l’obéissance absolue, c’est -à-dire à la soumission. Or, le juge qui ne rend pas compte et qui impose son jugement ne tolère pas la critique, cherche à discipliner toute la population. L’actualité depuis lundi démontre point par point que toute l’institution judiciaire a pris le mauvais pli d’intimer l’obéissance absolue. Et des partis politiques, qui ne s’honorent pas, ont utilisé la tribune de l’Assemblée nationale pour tenter de soumettre les autres députés à cette obéissance inconditionnelle. Ces mêmes partis furent ceux qui complaisamment, soutenir le régime de Vichy : étonnante ironie de l’histoire.
Et ces historiens montrent que le droit nazi se substituait à la morale, qu’il était la morale, car il n’y avait pas de morale en dehors du droit et de l’idéologie nazie qui l’animait. Or, Le Pen est bien la victime d’un jugement idéologique de part en part, jugée à partir de jugements moraux qui viennent légitimer la décision. « Le droit est moralement bon » est un propos du droit nazi ; car il confond le droit et la morale. Là aussi, nous y sommes. Et les écrits de la présidente sont très inquiétant, car ils l’assument, sans contestation.
3. La persécution du justiciable et l’impossibilité de se plaindre par l’appel
Le troisième élément très inquiétant, c’est l’application de l’exécution provisoire. Tout a été dit. Mais cette notion est criminelle ; car elle suspend les droits de la défense, elle n’enregistre pas la plainte du justiciable. Tu es jugé et exécuté. Au diable l’appel, puisque le premier juge a raison en toute circonstance et que personne ne viendra le déjuger. En refusant de rendre des comptes, le juge de première instance ne se soumet pas au jugement en appel d’autres juges qui pourraient interroger son jugement. L’exécution provisoire est un concept néo-nazi inouï puisqu’il libère le juge de rendre des comptes de son jugement en appel. Il dénie au justiciable de pouvoir faire valoir sa plainte. Dans le cas qui nous préoccupe, l’exécution provisoire a un caractère irréversible dans ses conséquences, tant pour le justiciable que par ses conséquences sur les droits du peuple souverain. Là, le juge est totalement responsable d’un tel abus de pouvoir. Il commet une violence publique de type terroriste, car il détourne le droit, il prend en otage le justiciable et le peuple, pour imposer sa vue. C’est un acte de tyrannie, pas un acte de justice.
Et le droit nazi pratiquait de la sorte. L’exécution provisoire s’inspire de la « détention préventive » (schutzhaft) des nazis. L’arrestation sans contrôle judiciaire n’a-t-elle pas été autorisée dans ce pays il y a quelques années ? Des personnes n’ont-elles pas été enfermées préventivement à toute infraction ? Le droit nazi a été déjà pratiqué en France lors des derniers mouvement sociaux. Et dans l’affaire Le Pen, l’exécution provisoire est bien plus qu’un enfermement ; c’est un bannissement des droits civiques par l’application immédiate d’une autre escroquerie : l’inéligibilité. La privation des droits civiques, est-ce utile de le rappeler, a été une des caractéristiques du droit nazi. Or, c’est ce que nous pratiquons ici. Le Pen n’est plus une citoyenne comme les autres. Elle n’a plus les mêmes droits fondamentaux. Folie.
4. L’intention politique du juge et son détournement de l’esprit du droit
Le juriste militant impose ses valeurs et il exclut les autres pour dominer l’appareil judiciaire à des fins politiques. Les juges nazis étaient eux aussi des révolutionnaires et des modernes qui voulaient bouleverser le droit, parce que ce dernier devait être au service d’une cause politique. C’est l’idéologisation du droit dont parle L.J. Wintgens. C’est exactement le propos du syndicat de la magistrature. Le juge œuvre au nom d’idéaux politiques. Le droit est un instrument au service d’une ambition de transformation de la société.
Le droit nazi mettait aussi en avant l’appartenance à la communauté qui prévalait sur tout. En être ou ne pas en être. Il en est de même dans ce jugement qui juge des positions politiques en les excluant de la communauté politique acceptable. Le procédé communautaire légitime alors un jugement contre un justiciable considéré comme non-membre de la communauté. Le trouble à l’ordre public de la candidature est typique de ce réflexe communautariste qui prime le pluralisme politique. Elle n’est pas des nôtres et à ce titre, elle est déjà coupable. Il existe, comme chez les nazis, une « communauté authentique ». A cet égard, les politiques et leurs arcs républicains participent bien du même procédé d’exclusion ; en désignant à la vindicte populaire, voire judiciaire, des personnes, des idées ou des mouvements comme en dehors de la communauté.
De même, la juxtaposition des mesures en perdant le sens de la hiérarchie des normes et des principes est un signe manifeste de la nazification du droit et de la pratique judiciaire. Elle permet de détruire le sens des valeurs supérieures, voire de les inverser. C’est la fin de la hiérarchie des règles. Or, c’est exactement le cas de l’exécution provisoire, mesure technique qui vient fracasser le droit de la défense, la présomption d’innocence et le droit absolu de contester la première juridiction par l’appel en deuxième instance. Comment activer une telle mesure sans comprendre qu’elle bafoue la défense, et dans ce cas d’espèce, interfère avec la liberté absolue du peuple souverain d’élire qui bon lui semble ? L’inéligibilité est-elle aussi d’essence nazie, en inversant la hiérarchie des principes de droit. A cet égard, les historiens montrent bien que le juge se libère des contraintes juridiques qui s’imposeraient à lui, en prétextant de mesures possibles, pour les retourner contre les principes qui en limitent ou interdisent l’usage. Le juriste B. Rüthers écrit : « Une norme juridique obligatoire était mise hors-jeu par le tribunal sans égard à la volonté du législateur historique ou actuel. » C’est exactement ce qui se passe aujourd’hui. On s’autorise d’inverser les principes.
Enfin, l’insécurité terminologique, soit le retournement des faits dans une nouvelle analyse qui en transforme radicalement la perception et la signification. C’est d’ailleurs le centre de ce procès où des personnes travaillant pour des députés européens à partir de budgets alloués à ces députés devient un délit, car certains s’arrogent le droit de juger des tâches pour lesquelles ces assistants sont rémunérés. Là où antérieurement, personne ne se plaint, tout à coup, l’institution judiciaire transforme la compréhension de ces réalités afin de poursuivre certains plus que d’autres. Le droit devient arbitraire. Or, la tendance nazie émane aussi du législateur ; et c’est très inquiétant. L.J. Wintgens parle d’une technique de subversion des concepts juridiques par des « concepts vagues ou généraux ». Ces mots creux introduisaient toute l’idéologie désirée, sans objection possible, car le flou faisait exploser de l’intérieur la valeur du droit. Nous y sommes avec des expressions comme « l’aide à mourir », digne héritière à tous égard de l’eugénisme nazi. Et le terme d’exécution provisoire est un non-sens, car exécuter c’est faire, et la plupart du temps, l’action est irréversible dans ses conséquences, en rien provisoire. Le terme est nazi par construction. L’oxymore, arme préférée des régimes totalitaires. Le temps de l’exécution n’a rien de provisoire. Et punir à tort quelqu’un expose-t-il le juge irresponsable à rendre compte du préjudice ? Non. Et le peuple l’a bien ressenti lundi d’où la révolte.
Conclusions
Le droit nazi entrainait une conversion plus ou moins forcée des juges à la cause politique. Le jugement de Le Pen exprime clairement des avis politiques pour fonder sa décision. Idem donc. Ce droit nazi retournait des concepts juridiques pour leur faire dire autre chose. Ces inversions sont omniprésentes dans ce jugement et dans les pratiques actuelles de nombreux magistrats qui renversent intentionnellement les valeurs premières du droit. La victime est coupable, comme à Crépol ! Enfin, on parle de la perversion du droit nazi, car il déterminait une norme de justice radicalement toxique, conduisant à des jugements contraires au sens commun et à la morale la plus élémentaire. Est-il utile de préciser ? Or, condamner des innocents, poursuivre ceux qui défendent la veuve et l’orphelin, ne pas punir par mille prétextes des violeurs, des trafiquants, des criminels ; c’est évidemment faire l’apologie d’un régime de violence politique, contre les populations.
N’était-ce pas là le signe le plus manifeste du droit nazi qui transpire depuis quelques décennies dans le droit français contemporain ; digne héritier de son passé d’occupation ? La dénazification n’a pas eu lieu, comme le disent les auteurs que je citais en introduction. Le droit et les esprits en France ont entretenu des pratiques où le juge est complice de la barbarie et d’un racisme latent. C’est l’avènement d’un « droit monstrueux ». Nous y sommes bien. Là est le scandale.
Cet article est une tribune libre, non rédigée par la rédaction du Salon beige. Si vous souhaitez, vous aussi, publier une tribune libre, vous pouvez le faire en cliquant sur « Proposer un article » en haut de la page.
Un prêtre catholique affirme que le nouveau régime syrien force les chrétiens à suivre la charia
Le père Peter Fuchs rapporte que les chrétiens de Syrie sont forcés d’adopter les pratiques islamiques sous peine d’être punis, dans un entretien accordé à la branche allemande de LifeSiteNews.
Il explique comment les Alaouites sont massacrés par les islamistes et comment les chrétiens sont poussés à accepter l’islam, vivant dans la crainte d’être les prochains à être tués. Les chrétiens sont « terrifiés par les attaques génocidaires contre les alaouites ».
« Cela touche également les chrétiens au plus profond d’eux-mêmes, et de nombreux chrétiens disent naturellement que ce que nous voyons maintenant avec les alaouites pourrait nous arriver ; nous ne savons simplement pas quand », »les chrétiens de Syrie se souviennent tous du cri de guerre du Front Al-Nusra, qui a été fondé par Al-Sharaa en 2012 : ‘Les chrétiens à Beyrouth, les alaouites dans la tombe’ ».
« Des familles chrétiennes ont ouvert leurs maisons aux alaouites ». « Ce qui est particulièrement dramatique, bien sûr, c’est que tout le monde est pauvre, y compris les chrétiens, et qu’ils ne peuvent pas subvenir aux besoins de leurs voisins alaouites comme ils le voudraient.
“Il y a de nombreux types de discrimination contre les chrétiens en ce moment, en particulier dans les zones rurales. »
On dit aux filles qu’elles doivent porter le hijab islamique en classe à l’école, et lorsque les filles disent à l’enseignant : « Nous n’avons jamais fait cela, nous sommes chrétiennes », l’enseignant répond : « Vous pouvez être chrétiennes à la maison, ici à l’école, vous portez le hijab ».
Les enfants doivent réciter des versets du Coran, y compris les enfants chrétiens. Et si les enfants chrétiens disent : « Nous ne voulons pas faire cela parce que nous sommes chrétiens », le directeur menace d’expulser les enfants de l’école.
» Et puis, bien sûr, nous entendons aussi des choses encore plus dramatiques ». « Il y a des postes de contrôle dans tout le pays, et nous avons entendu dire que lorsque des chrétiens se présentent en voiture à ces postes de contrôle, on leur dit que les combattants djihadistes qui s’y trouvent leur interdisent de passer tant qu’ils n’ont pas récité le credo islamique.
Un député LFI s’inquiète d’un poisson d’avril du Salon beige
Beaucoup d’entre vous ont apprécié le poisson d’avril de Michel. Manifestement, votre blogue préféré a des lecteurs inattendus: un député LFI, un certain Arnaud Le Gall, vient de questionner le ministre en commission des Affaires étrangères sur le sujet (comme quoi, ce n’est pas inutile de cliquer sur les sources d’un article!):
La réponse du ministre Barrot se trouve à 1h14 de cette vidéo : le ministre des Affaires étrangères déclare ne pas avoir été notifié de cette venue et quelqu’un dans la salle indique qu’il s’agit d’un poisson d’avril.
L’ONU appelle le Canada à interdire l’euthanasie des personnes handicapées
Voilà une actualité qui vient nourrir le débat sur l’euthanasie en France.
Le Comité des droits des personnes handicapées (CRPD) de l’Organisation des Nations unies a publié le 26 mars ses observations finales après avoir procédé les 10 et 11 mars à l’examen du rapport soumis par le Canada au titre de la Convention relative aux droits des personnes handicapées. Face à l’euthanasie de personnes dont la mort naturelle n’est pas « raisonnablement prévisible », le comité explique être « extrêmement préoccupé ».
Pour Rosemary Kayess, vice-présidente du Comité et responsable du groupe de travail sur le Canada, il s’agit d’un « un faux choix ». Le CRPD dénonce
« des perceptions négatives et capacitistes de la qualité et de la valeur de la vie des personnes handicapées y compris le fait que la souffrance est intrinsèque au handicap plutôt que le fait que l’inégalité et la discrimination causent et aggravent la souffrance des personnes handicapées ».
Ainsi, l’ONU recommande d’« abroger la voie 2 de l’aide médicale à mourir, y compris en 2027 pour les personnes dont le seul problème médical est une maladie mentale ». Elle préconise également de renoncer à autoriser l’« aide médicale à mourir » (AMM) pour les « mineurs matures » et dans le cadre de « demandes anticipées ».
En outre, le Comité recommande la mise en place et le financement d’un « mécanisme fédéral de surveillance indépendant pour contrôler, réglementer et traiter les plaintes relatives à l’AMM ».
Face à cet avis tranché du Comité des droits des personnes handicapées, le réseau citoyen Vivre dans la Dignité « invite tous les candidats et candidates à la prochaine élection fédérale » à prendre connaissance de ces recommandations et à se positionner sur le sujet.
Le cardinal Aveline élu à la tête de la conférence des évêques de France
Le cardinal Jean-Marc Aveline, 66 ans, archevêque de Marseille, a été élu président de la conférence des évêques lors de leur assemblée de printemps à Lourdes. Son mandat de trois ans est renouvelable une fois. Il succède à Mgr Éric de Moulins-Beaufort, 63 ans, archevêque de Reims, élu depuis six ans; Ce poste de représentation nationale de l’Église catholique mais aussi de coordination des évêques n’a aucune autorité sur ces derniers, nommés par le pape et n’ayant de compte à rendre qu’à lui. La conférence des évêques avec ses services nationaux permet d’aider, au quotidien, les évêques à exercer leur fonction.
Le père Christophe Le Sourt, jusqu’à présent Délégué national pour les Relations avec le Judaïsme au sein de la Conférence des évêques de France (CEF), a été nommé Secrétaire général de la CEF. À compter du 1er juillet prochain, il prendra la suite de Mgr Hugues de Woillemont, nommé Directeur général de L’Œuvre d’Orient. Né le 10 mai 1959, il a été ordonné prêtre pour le diocèse du Mans le 26 juin 1988.
“Le monde entier se demande ce qui se passe en France”
Interrogée dans Le Parisien, Marine Le Pen se montre combative dans l’adversité :
[D]ans le jugement, il est écrit ceci (elle lit, NDLR) : « Si Marine Le Pen pouvait se présenter à l’élection présidentielle en bénéficiant d’un appel suspensif cela constituerait un trouble à l’ordre public ». C’est-à-dire que les magistrats considèrent que les règles de l’état de droit en France, c’est-à-dire de pouvoir faire appel, sont un trouble à l’ordre public. Et pourquoi vise-t-elle la présidentielle ? Elle aurait pu aussi parler de n’importe quelle élection ! Non, elle a ciblé spécifiquement la présidentielle.
Vous avez fait appel ce mardi. On a appris que la cour d’appel de Paris envisage un procès avec une décision à l’été 2026. C’est plutôt rapide… Vous êtes satisfaites ?
C’est une très bonne nouvelle dans laquelle je veux voir le trouble qu’a créé le jugement.
Ce dimanche, vous organisez un grand rassemblement à Paris. Pourquoi ?
Car on a certain nombre de choses à dire, on veut pouvoir exprimer notre indignation. Mes électeurs ont aussi le droit de le faire, car ils sont scandalisés par cette décision. Et bien sûr, je compte bien prendre la parole à cette occasion.
Vous ne craigniez pas des débordements ?
Pourquoi je craindrais des débordements ! Il n’y a pas de raison. Le signal que nous lançons est pacifique et démocratique. Ça passe par une grande campagne de tracts, une manifestation, pourquoi avoir la moindre inquiétude ?
Vous interpellez qui ?
Je ne cesse d’interpeller tout le monde ! Pour que l’appel ait lieu le plus vite possible, parce que c’est une atteinte gravissime à la démocratie et au processus électoral. Sur ce point, il semble que j’ai été entendue. Je vais interpeller la Cour européenne des droits de l’homme, le Conseil constitutionnel. Je vais utiliser toutes les voies de recours possibles. Je ne me laisserai pas faire.
Nous sommes à deux ans de l’élection présidentielle, un certain nombre de recours vont être engagés. Nous croyons que nous allons les gagner. Il n’est pas question aujourd’hui d’envisager un plan B avant même d’être allé au bout du plan A…Marine Le Pen, présidente du groupe RN à l’Assemblée
Éric Ciotti veut déposer une proposition de loi pour supprimer la possibilité de mettre en oeuvre l’exécution provisoire sur une peine d’inéligibilité…
Oui, parce que l’exécution provisoire ne fait actuellement l’objet d’aucun recours possible.
Vous pensez que ça peut être voté ?
Est-ce que j’ai espoir que les politiques fassent preuve de courage ? C’est un espoir ténu ! Si on écoute leurs propos récents, il y a toute une série de groupes qui devraient le voter. Maintenant, il peut y avoir beaucoup d’absents…
Vous avez aussi mis une pétition en ligne, déjà 300 000 signatures revendiquées. Ça sert à quelque chose ?
Je pense que donner à chacun la possibilité d’exprimer son sentiment c’est une façon de leur dire que leur avis importe. Je comprends que ces concepts-là peuvent paraître vieillots à certaines personnes, moi je trouve ça très moderne. […]
« Démocratie française exécutée », « État de droit violé », « régime autoritaire », « juges rouges » : vous tenez collectivement des propos très durs contre les institutions, n’est-ce pas dangereux ?
Quand on considère qu’on est condamné injustement et qu’on fait appel – parce que je bénéficie de la présomption d’innocence, j’ai fait appel – moi je considère que c’est ce jugement qui viole l’état de droit. Le gouvernement est contrôlé par le Parlement. Le Parlement est contrôlé par les juges. Et les juges sont contrôlés par qui ? On n’a pas le droit de dire qu’on est en désaccord avec une décision qui assume d’être une décision politique ? Je le dis, qu’on me poursuive. Je suis porte-parole de 13 millions d’électeurs. […]
[N]ous allons saisir le Conseil constitutionnel par une question prioritaire de constitutionnalité (QPC), dont le but est de se prononcer sur l’incompatibilité qu’il y a entre une décision d’inéligibilité avec exécution provisoire, et la liberté des électeurs qui est inscrite dans la Constitution. Il faut désormais que la QPC que nous préparons soit validée, qu’elle soit transférée au Conseil constitutionnel. Je n’ose imaginer que ça ne sera pas le cas. Par ailleurs, je souhaite saisir aussi en la cour européenne des droits de l’homme sur ce sujet. Nous espérons que toutes ces initiatives que nous lançons nous apporteront la possibilité de pouvoir faire une présidentielle dans des conditions normales.
Sur quel aspect saisir la Cour européenne des droits de l’homme ?
Je vais la saisir en référé. Il est possible de le faire lorsque la décision prise crée un préjudice irréparable. Ce référé est en cours de rédaction. […]
Mettez-vous à la place du Kremlin à qui on donne, à juste titre, des leçons de démocratie matin, midi et soir. Là ils se disent : on a moyen de leur renvoyer le boomerang de leur leçon de morale en pleine poire.Pour le Kremlin, c’est évidemment un moyen de mettre Macron en difficulté. Pareil, si demain on donne des leçons à la Turquie qui a emprisonné le principal opposant d’Erdogan, ils nous regarderont en souriant. Et beaucoup d’autres pays aussi, c’est ça qui est grave. La France a un rôle à jouer dans le monde. Quand elle se décrédibilise à ce point avec la leader de l’opposition, favorite de l’opinion, empêcher de se présenter, le monde entier se demande ce qui se passe en France ? […]
Pour moi c’est un combat politique comme un autre. Aujourd’hui on utilise la bombe nucléaire parce que nous sommes proches du pouvoir. C’est ça que ça révèle. Plus vous êtes haut, plus vous êtes fort, plus les attaques contre vous sont lourdes. Ça ne m’atteint pas, ça me motive. L’injustice m’a toujours motivée de manière générale. Quand elle est commise par la justice, ça me donne une motivation d’airain, de granit.
Eveil, douceur et prière du chapelet : Caladia dévoile ses nouveaux langes “Chapelet”
Après plusieurs mois de réflexion et de création, Caladia est fière de présenter son tout nouveau lange : le Lange Chapelet, un accessoire d’éveil spirituel doux et inspirant, destiné aux tout-petits.
L’éveil à la foi avec une touche ludique
Le Lange Chapelet est bien plus qu’un simple accessoire pour bébé. Il a été conçu pour offrir une première rencontre avec les mystères du chapelet de manière douce et amusante. Les dessins, imaginés par Hélène Souron, talentueuse illustratrice, transforment chaque mystère en une illustration joyeuse et accessible pour les enfants. À travers des motifs pleins de tendresse, le lange devient un support idéal pour éveiller la curiosité des plus petits tout en les connectant à une dimension spirituelle.
“Notre objectif était de créer un produit à la fois ludique et porteur de sens. Le Lange Chapelet est une invitation à la prière tout en étant un compagnon de jeu et de réconfort pour les enfants”, explique Alix Pichelin, co-fondatrice de Caladia.
Un cadeau inspirant et original
Le Lange Chapelet n’est pas seulement un produit pratique et esthétique, c’est un cadeau chargé de valeurs. Parfait pour les parrains et marraines ou pour toute personne cherchant à offrir un présent à la fois original et spirituel, il transmet un message d’amour et de foi tout en apportant douceur et confort aux tout-petits.
Un produit éthique et de qualité
Confectionné en coton bio, le Lange Chapelet est fabriqué dans un atelier familial au Portugal, respectueux des valeurs éthiques de Caladia. Ce lange est disponible en deux tailles, parfaites pour être utilisées comme tapis d’éveil, doudou ou même comme décoration dans un coin prière.
Le Lange Chapelet est dès aujourd’hui disponible sur le site de Caladia : www.caladia-collections.fr.
À propos de Caladia :
Fondée en 2022, Caladia est une marque de textile et d’accessoires inspirée par la foi chrétienne. Chaque collection s’articule autour d’une thématique spirituelle, souvent liée au calendrier liturgique, et cherche à transmettre un message d’amour, de foi et de poésie à travers des créations de qualité. Caladia propose des produits pensés pour embellir le quotidien avec sens et simplicité.
Cet article est une tribune libre, non rédigée par la rédaction du Salon beige. Si vous souhaitez, vous aussi, publier une tribune libre, vous pouvez le faire en cliquant sur « Proposer un article » en haut de la page.
Racisme anti-blanc : le “crime parfait” des antiracistes pour soumettre les Français
Yann Baly, Délégué général de l’AGRIF, était l’invité de Ligne Droite sur Radio courtoisie.
Depuis 40 ans, l’AGRIF se bat contre les racismes qui n’intéressent ni les pouvoirs publics, ni les “grandes” associations ultra-subventionnées, dites “anti-racistes” : les racismes anti-français et anti-chrétien.
L’AGRIF a fait figure de précurseur pour de nombreux combats. Citons, par exemple, les actions judiciaires et politiques que nous avons menées, dès le début des années 2000, contre Houria Bouteldja et ses “Indigènes de la République”. D’aucun nous disaient que nous perdions notre temps en nous attaquant à un groupuscule d’illuminés sectaires. Au contraire, nous agissions en visionnaires, dénonçant les prémices de ce qui allait devenir la déferlante wokiste. C’est ce combat que nous poursuivons sans relâche.
Espagne : transformation de Los Caidos en musée ?
Après avoir fait exhumer le corps du général Franco en 2019, le gouvernement socialiste espagnol veut en finir avec la dimension sacrée et réconciliatrice de la Vallée des Morts (Los Caidos) haut lieu de mémoire dédié aux victimes de la guerre civile espagnole.
Édifiée entre 1940 et 1959 à l’initiative de Franco, avec l’aide de prisonniers républicains, la Vallée de Cuelgamuros abrite les dépouilles de plus de 33 000 morts des deux camps du conflit civil. Son impressionnante croix de 150 mètres, la plus haute du monde, domine un sanctuaire où se recueillent depuis plus de 60 ans les bénédictins qui y assurent l’entretien liturgique et spirituel. L’objectif de ce monument monumental ? La réconciliation nationale, dans un pays marqué à vif par les affrontements fratricides des années 1930.
La « Loi de Mémoire Démocratique« , votée par le PSOE, prévoit ainsi une série de mesures visant à réécrire l’histoire du XXe siècle espagnol : déboulonnage de statues, changement de noms de rues, suppression des symboles dits « franquistes »… et transformation de la Vallée des Morts en musée d’État laïc.
Concrètement, l’objectif du gouvernement est d’expulser la communauté bénédictine, mettre fin à toute célébration religieuse dans la basilique, et désacraliser ce lieu chrétien. Le ministre de la Présidence, Félix Bolaños, a annoncé vouloir faire un espace muséal consacré à la « mémoire historique ».
Le cardinal Antonio Cañizares et l’évêque Juan Antonio Reig Pla ont publiquement dénoncé cette atteinte au patrimoine religieux et spirituel du pays.
Les moines bénédictins, en poste depuis 1958 et protégés par un accord signé entre l’État espagnol et le Saint-Siège en 1979, ont saisi la justice.
Procession en réparation des blasphèmes à Caen
Comme annoncé, une prière de réparation a été organisée devant le théâtre de Caen. Ouest France rapporte qu’une centaine de catholiques de la Fraternité Saint-Pie X ont processionné en 14 étapes en signe de protestation contre une pièce, jouée ce même soir au théâtre de Caen.
La procession a débuté à 19 h 30 à la chapelle Saint-Pie X et s’est terminée vers 21 h à l’église de La Gloriette.
L’enseignement catholique sous contrat, contraint et forcé de fermer des classes
À la rentrée de septembre 2025, dix classes de l’enseignement catholique à Paris vont fermer, alors que le privé attire toujours plus d’élèves.
Cette décision est qualifiée d’« injuste » par l’enseignement catholique, qui gagne des élèves malgré la baisse démographique, tandis que les effectifs du public plongent.
Mais l’Education nationale, plutôt que de se remettre en question en étudiant pourquoi les parents préfèrent placer leurs enfants dans des établissements sous contrat, plutôt que dans l’enseignement public (mais pourquoi donc ?), applique drastiquement les accords implicites, qui veulent que l’enseignement sous contrat se limite à 20% maximum de l’enseignement.
La solution, pour ces écoles, serait d’ouvrir des classes hors-contrat, au sein de leurs établissements, pour compenser les fermetures.
À la rentrée 2024, le public parisien a perdu 4200 élèves. Et à la rentrée 2025, une nouvelle baisse de 4300 élèves est prévue… Pour l’année scolaire 2025-2026, le public perdra donc 202 postes (110 dans le primaire et 92 dans le secondaire), ce qui devrait occasionner la fermeture de 178 classes.
Plainte contre Romain Taillandier pour le délit pénal d’entremise en vue de la GPA
Communiqué :
Olivia Maurel, porte-parole de la Déclaration de Casablanca, annonce avoir déposé ce jour auprès du Procureur de la République de Bordeaux une plainte contre Romain Taillandier, représentant de la société commerciale américaine Fertility Center de Las Vegas (FCLV), spécialisée dans la gestation pour autrui (GPA).
Cette plainte repose sur la proposition commerciale faite par Romain Taillandier, sur le sol français et notamment à Bordeaux, de prestations de GPA , ce qui constitue une violation de l’article 227-12 du Code pénal qui sanctionne le délit d’entremise en vue de la GPA. La législation française interdit strictement toute forme de marchandisation du corps humain et protège ainsi les femmes de l’exploitation reproductive.
En effet, Romain Taillandier a récemment annoncé sur ses réseaux sociaux qu’il allait venir en France pour rencontrer « les personnes qui souhaiteraient avoir des informations concernant la PMA ou la GPA » avec le Dr. Bruce Shapiro, fondateur du FCLV.
Ils seront notamment à Paris, Bordeaux et Lyon le 4, 5 et 6 avril 2025, ainsi que l’annoncent ses posts sur les réseaux sociaux.
La Déclaration de Casablanca, rassemble des experts et des personnalités engagées dans la lutte contre la GPA et la défense des droits des femmes et des enfants. À travers cette action en justice, elle réaffirme la nécessité de faire respecter la loi et d’empêcher l’implantation de pratiques contraires à la loi et aux principes fondamentaux du droit français.
Olivia Maurel et les signataires de la Déclaration de Casablanca appellent les autorités à une vigilance accrue face au contournement de la loi par des acteurs étrangers et réitèrent leur engagement contre toute forme de GPA, qu’elle soit commerciale ou prétendument « altruiste ».
Xertigny (88) : un prêtre à la retraite et une septuagénaire sauvagement tués à coups de pierres
Deux personnes, un homme et une femme venus de Dijon, ont été tuées lundi après-midi à Xertigny.
Un homme, âgé d’une trentaine d’années et notamment connu pour des affaires de stupéfiants, a été interpellé et placé en garde à vue. Celle-ci a toutefois été levée à l’issue de l’expertise psychiatrique du suspect. Il a été placé en hôpital psychiatrique.
L’homme était prêtre dans le secteur de Nancy, plus précisément au sein de la paroisse Saint-Pie X à Essey-lès-Nancy, à la retraite depuis à peine deux ans.
Le diocèse a communiqué :
Nous avons appris avec sidération et une profonde tristesse l’assassinat, hier à Xertigny (Vosges), du Père Pierre Panon, un prêtre incardiné dans le diocèse de Nancy et Toul, qui était à la retraite.
Nous nous associons à la peine immense de tous ses proches, en particulier de sa famille et des paroissiens de Saint-Pie-X (Essey-lès-Nancy), en les assurant de notre prière.
Nous portons également dans la prière la personne qui a été assassinée à ses côtés et adressons nos sincères condoléances à sa famille.
Nous tenons à exprimer notre profonde reconnaissance pour tout le dévouement du Père Pierre Panon au service de notre diocèse et de l’Église.
Une enquête est en cours pour déterminer les circonstances de ce drame. Nous avons confiance en la justice et en son travail.
Que le Seigneur accompagne tous ceux qui sont touchés par cette tragédie.
La mosquée était installée dans un bâtiment de la mairie. Mais que fait la Libre Pensée ?
En février 2024, l’imam Mahjoub Mahjoubi était expulsé de France en raison de ses prêches radicaux.
En ce mois d’avril 2025, l’association des musulmans du Gard rhodanien qui gérait sa mosquée a été sommée de quitter sa mosquée, dans une décision du tribunal judiciaire de Nîmes, rendue publique le lundi 31 mars.
La mairie de Bagnols-sur-Cèze (Gard), propriétaire du bâtiment dans lequel la mosquée avait été installée, avait saisi la justice suite à l’expulsion de l’imam.
La Libre Pensée, si prompte à mener des procès pour interdire les crèches dans les mairies, semble aphone.
Le RN constate amèrement les limites de sa stratégie de dédiabolisation
De Guillaume de Thieulloy dans les 4 Vérités :
Le verdict du procès dit « des assistants parlementaires du RN », le 31 mars, a fait l’effet d’une bombe. J’avoue que je n’étais pas vraiment convaincu par les discours lénifiants selon lesquels « les juges n’oseraient pas » aller aussi loin et priver la présidente du principal parti de France de la possibilité de se présenter aux prochaines présidentielles. Il me semblait, au contraire, qu’il n’y avait aucune raison pour qu’ils ne manifestent pas avec éclat leur domination. Le « gouvernement des juges » avait déjà empêché François Fillon d’accéder au deuxième tour en 2017. Il avait condamné Nicolas Sarkozy – et menaçait même de le condamner à nouveau à sept ans de prison ferme dans l’affaire du financement libyen. Rappelons au passage que ces financements libyens demeurent toujours une simple hypothèse. Hypothèse crédible, certes, entraînant sans doute l’intime conviction des magistrats mais cette intime conviction est bien fragile pour entraîner une telle condamnation, spécialement pour un tel inculpé. On voit donc mal pourquoi les juges auraient hésité à appliquer la loi dans toute sa rigueur dans le cas de Marine Le Pen.
Naturellement, dans ce jugement, ce qui est scandaleux n’est pas tant l’amende, ni même la peine de prison avec sursis que plusieurs élus et cadres (anciens et actuels) du RN ont reçue (ils sont 23 condamnés), mais bel et bien la peine d’inéligibilité immédiatement applicable – c’est-à-dire pour laquelle l’appel n’est pas suspensif (prétendument pour éviter la récidive!). Une nouvelle fois, nous constatons que les parlementaires votent des lois sans songer aux conséquences. Car, enfin, cette peine d’inéligibilité systématique en cas de condamnation à une peine de prison dans une affaire de détournement de fonds publics et la possibilité de la rendre applicable même en cas d’appel ont bien été votées.
L’essentiel de la classe politique dénonce aujourd’hui le coup de force des juges, mais qui leur a donné cette arme? Le gouvernement des juges, c’est d’abord l’absence de gouvernement des hommes politiques.
Ceci étant, que peut-il désormais se passer au sein du RN, de la droite et, plus généralement, pour la politique française? Selon toute vraisemblance, les condamnés vont faire appel, ce qui n’empêchera pas la disqualification de Marine Le Pen pour 2027. Jordan Bardella prendra sans doute la relève. Du point de vue des faiblesses, le jeune président du RN a clairement moins d’expérience que Marine Le Pen, ce qui pourrait lui coûter cher (nous l’avons vu lors des dernières législatives). Côté atouts, il « hérite » d’un appareil partisan puissant et a plusieurs fois laissé entendre qu’il était bien plus favorable à l’union des droites que sa « patronne ». Sera-t-il capable d’en faire une réalité? L’avenir le dira.
En attendant, il y a fort à parier que le RN constate aujourd’hui amèrement les limites de sa stratégie de dédiabolisation et même de connivence – rappelons que le RN a permis à Richard Ferrand, très proche d’Emmanuel Macron, de devenir président du Conseil constitutionnel (et beaucoup de commentateurs supposaient que ce curieux soutien était la contrepartie d’une négociation dont le sort judiciaire de Marine Le Pen aurait été l’élément principal). On voit mal pourquoi, dans ces conditions, le parti à la flamme continuerait à soutenir le fragile équilibre parlementaire actuel. La censure, puis une nouvelle dissolution (si tous les gouvernements tombent en quelques semaines, comment Emmanuel Macron pourrait-il éviter de réitérer cette dissolution, dont il a pourtant convenu qu’elle avait été une erreur?!!) ont de fortes chances d’être les conséquences de cette condamnation.
Un chrétien pakistanais poignardé sur son lieu de travail après avoir refusé de se convertir à l’islam
Waqas Masih, un chrétien pakistanais de 22 ans, a été hospitalisé avec de graves blessures après avoir été poignardé dans le cou par son supérieur parce qu’il avait résisté aux pressions exercées sur lui pour qu’il renonce à sa foi.
Le 21 mars, le superviseur de Masih, Zohaib Iftikhar, l’a convoqué à une réunion privée dans l’usine de papier où il travaillait à Sharaqpur et lui a tailladé le cou avec un cutter parce qu’il refusait de renoncer au christianisme.
Iftikhar a depuis été arrêté et l’enquête sur l’incident porte sur une tentative de meurtre. Iftikhar a accusé Masih de « profaner » des pages du Coran, une tactique couramment utilisée par les musulmans pakistanais pour persécuter les chrétiens. Masih a nié ces allégations, tout comme le propriétaire de l’usine.
Un prêtre capucin pakistanais, le père Lazar Aslam, a rendu visite à Masih à l’hôpital et a déclaré à l’AED :
« J’ai prié pour son prompt rétablissement et pour le bien-être de toute sa famille. L’attaque contre Waqas Masih nous rappelle cruellement les défis auxquels sont confrontées les minorités religieuses au Pakistan et le besoin urgent d’un changement social pour promouvoir la tolérance et protéger les droits de tous les citoyens.
« Nous appelons humblement la communauté internationale à prier pour les victimes et leurs familles, ainsi qu’à sensibiliser à la situation difficile des communautés marginalisées au Pakistan, en veillant à ce que leurs voix soient entendues et leurs droits protégés »
« Malheureusement, les fausses accusations de blasphème et le harcèlement des communautés minoritaires vulnérables sont devenus une tendance inquiétante au Pakistan ». « Nous exhortons les institutions publiques et les personnes responsables à prendre des mesures concrètes pour prévenir de tels incidents et assurer la protection des droits des minorités.
Plus de 2 000 personnes au Pakistan « ont été accusées de blasphème » depuis 1987, et 40 d’entre elles risquent actuellement la peine de mort, selon un rapport de la Commission américaine sur la liberté religieuse internationale de décembre 2023.
1000 fromages de l’abbaye de Cîteaux à vendre en une semaine
Résumé de l’opération en cours
Les moines de l’abbaye de Cîteaux (à Nuits-Saint-Georges, en Côte-d’Or) viennent de lancer de grands travaux pour restaurer le « Définitoire », un bâtiment emblématique du 17e siècle de leur monastère. Cet immense projet, chiffré à plusieurs millions d’euros, sera en partie assuré par des dons et des subventions publiques.
Mais en parallèle, les moines lancent aussi une grande vente solidaire sur internet ! Au programme : leurs bons fromages (≈ 620g, type reblochon), issus de leur propre troupeau de vaches montbéliardes. Le défi est de vendre au moins 1000 fromages, avant le dimanche 6 avril à minuit !
Pourquoi ?
- pour permettre aux particuliers qui voudraient apporter leur pierre à l’édifice de s’associer au projet
- pour contribuer autant qu’ils le peuvent, par le fruit de leur travail monastique, à ces grands travaux
Les précommandes se font jusqu’au dimanche 6 avril à 23h59 (commandez vite !), et la livraison se fera entre le 15 et le 18 avril à domicile, pile à temps pour Pâques !
Vous pouvez :
- en apprendre plus et passer commande ici http://www.divinebox.fr/citeaux
- partager l’opération à vos proches grâce à ce lien de partage WhatsApp (modifiable avant envoi).
Le définitoire de l’abbaye de Cîteaux © Archipat
Un peu plus sur l’abbaye de Cîteaux
Fondée en 1098 en Bourgogne, l’abbaye Notre-Dame de Cîteaux marque le début de la réforme cistercienne (Cîteaux se dit Cistercius en latin !). Les débuts sont difficiles, mais tout change en 1112 avec l’arrivée de saint Bernard (de Clairvaux), dont le charisme contribue à l’expansion de la réforme à travers l’Europe. L’abbaye est confisquée puis vendue en tant que bien national à la Révolution, mais elle renaît en 1898.
Aujourd’hui, elle a retrouvé son statut d’abbaye. Les 19 moines cisterciens-trappistes qui y vivent suivent la règle de saint Benoît, « ora et labora » (« prie et travaille ») : ils prient huit fois par jour (dès 3h30 !), et travaillent de leurs mains pour subvenir à leurs besoins. Leur principale activité économique est la fromagerie, où ils transforment le lait de leur troupeau. Vous pouvez déguster leur fromage, un délicieux « type reblochon » bien crémeux, et affiné au moins deux mois ! Vous avez jusqu’au dimanche 6 avril à 23h59 pour commander votre fromage de Cîteaux en ligne, sur la boutique monastique de Divine Box. Attention, les stocks partent vite !
L’abbaye de Cîteaux vue du ciel, avec le définitoire en premier plan ! © Abbaye de Cîteaux
Enquête sur la discrimination chez Disney
La Commission fédérale des communications (FCC) enquête sur la Walt Disney Company et l’un de ses réseaux de télévision pour déterminer s’ils ont continué à promouvoir des « formes injustes de discrimination à l’égard des personnes handicapées ».
Dans une lettre adressée au PDG de Disney, Bob Iger, le commissaire de la FCC, Brendan Carr, a déclaré que « des préoccupations importantes subsistent » concernant des « initiatives discriminatoires » potentielles chez Disney et ABC, même après que Disney ait semblé prendre ses distances avec la diversité, l’équité et l’inclusion (DEI) plus tôt cette année.
« Bien que votre entreprise ait récemment modifié la manière dont elle présente certains efforts, il n’est pas évident que les politiques sous-jacentes aient changé de manière fondamentale, ni que les pratiques antérieures aient été conformes aux réglementations pertinentes de la FCC ».
Le commissaire a conclu sa lettre à M. Iger en déclarant que le Bureau de la FCC chargé de l’application de la loi « s’engagera auprès de votre entreprise pour obtenir un compte rendu des programmes, politiques et pratiques de Disney et d’ABC en matière d’IED ».
Le deuxième jour de son nouveau mandat, M. Trump a signé un décret ordonnant aux agences fédérales telles que la FCC de « lutter contre les préférences, les mandats, les politiques, les programmes et les activités illégales du secteur privé en matière de DEI ». De nombreuses entreprises de renom ont commencé à abandonner leurs initiatives ouvertement pro-DEI avant l’entrée en fonction de M. Trump, tandis que d’autres ont cédé à la signature du décret.
L’enquête de la FCC sur Disney et ABC soulève la question de savoir combien d’entreprises ont tenté de reformuler les DEI dans un langage différent plutôt que de les supprimer complètement.
Lettre ouverte aux Catholiques qui veulent changer le cours des choses
En mars 2026, se tiendront les prochaines élections municipales pour les 35 000 communes de France ; 2400 maires ont déjà démissionné de leur fonction ; on estime que 20 % des maires ont déjà fait le choix de ne pas se représenter en 2026. En campagne, il est de plus en plus difficile de trouver des cœurs vaillants prêts à offrir de leur temps pour les autres. Dans mon propre conseil, la moitié des conseillers raccrochera l’écharpe, par désintérêt pour l’engagement public ou atteints par la limite d’âge.
Dans nos villages de province, il suffit parfois de se présenter en mairie en proposant ses services pour être intégré à la liste majoritaire. Ce fut mon cas en 2020.
Or, après le président de la république, le maire est l’édile qui a le plus de pouvoir dans le champ d’actions qui est le sien.
Alors, à tous ceux qui ont été élevés dans le scoutisme à donner sans compter, à tous ceux qui craignent pour l’avenir de notre pays, à tous ceux qui se plaignent que rien n’avance, que les élites qui nous dirigent sont déconnectées des vrais réalités, que notre société court à sa perte dans tous les domaines : nous avons l’opportunité très concrète de changer le cours de ce qui est à notre portée, de travailler au bien de notre prochain (le vrai, le plus proche), de travailler très concrètement au bien commun d’une petite cellule de société.
A un an des prochaines élections municipales, le trimestre qui vient est le moment crucial pour intégrer la liste de votre maire. Ensuite, proposer nos idées, les défendre et leur donner vie, c’est toute la mission du Chrétien dans la Cité, elle est à la portée de chacun d’entre nous, pourvu qu’on veuille y passer du temps.
Quelle que soit la taille du village, quelle que soit la santé financière de la commune, des idées simples et du courage suffisent à changer le quotidien de nos petites communautés. Une assistante maternelle se présente avec un projet de crèche ? Proposez lui un bâtiment inutilisé. Votre voisin propose de surveiller votre maison pendant vos vacances ? Organisez une vigilance citoyenne. Votre église n’est plus visitée ? Faites-la ouvrir tous les jours et organisez-y des concerts religieux. Organisez une opération argent de poche pour désherber le cimetière en occupant les ados du village pendant les vacances Renouvelez les anciens jeux de l’aire de loisirs, aménagez un chemin de randonnée le long de la rivière, nettoyez un calvaire, organisez une séance de cinéma en plein air et un pique-nique dans le parc du village. Ces actions n’ont pas de couleur politique, mais elles ont la saveur de la vraie politique, celle qui donne vie au tissu social, celle qui œuvre pour le bien des âmes, le bien commun et le règne du Christ.
C’est le moment, engagez-vous.
Louis Guéry
Maire adjoint à Morannes sur Sarthe-Daumeray
Nouvelle persécution de l’établissement catholique L’Immaculée conception à Pau
Après avoir échoué à suspendre le directeur de l’établissement par le rectorat, qui a du le réintégrer, le ministère de l’Education nationale envisage des mesures pour le sanctionner, en cas de non-correction des manquements signalés dans le fameux rapport d’inspection qui avait entraîné la sanction contre le directeur.
Cette inspection générale avait été déclenchée et un rapport rédigé en juin 2024. Qu’est-il reproché à l’établissement catholique ? Des messes pendant les heures de cours, des «cours orientés, comme sur le génocide vendéen», des «manuels scolaires d’avant 2007» (sic), et puis bien entendu des discours «homophobes» ou «anti-avortement».
«Tout est mensonge», a déclaré au journal Sud-Ouest dimanche soir le directeur de l’établissement, Christian Espeso, ajoutant avoir «produit des dizaines de documents pour dénoncer les biais» du rapport.
«L’intérêt de mes élèves passera toujours avant les idéologues dans l’air du temps. Mes professeurs respectent les programmes, comme l’attestent nos résultats et toutes les inspections. Il nous arrive simplement d’être plus exigeants, mais cela n’est pas encore interdit».
Visiblement il est surtout interdit d’être catholique.
La mortalité infantile demeure élevée en France
Dans la série, “la France devient un pays du tiers-monde”, la France affiche désormais l’une des pires performances d’Europe en matière de mortalité infantile.
Alors que la France affichait les meilleurs résultats d’Europe en matière de mortalité infantile il y a vingt-cinq ans, elle occupe désormais la 23e position sur 27, entre la Pologne et la Slovaquie. Chaque année, environ 4 enfants sur 1000 décèdent avant leur premier anniversaire (la majorité dans le mois qui suit leur naissance), selon un récent rapport de l’Institut national d’études démographiques (Ined). Sans compter que les autres pays européens continuent d’améliorer cet indicateur tandis qu’en France, il stagne, voire continue de se dégrader.
Difficile de prôner en même temps une culture de mort autour de l’avortement et de diffuser une culture de vie en faveur de l’accueil de la vie à naître.
La drogue est prioritaire sur l’éducation
Leur histoire d’Etat de droit” est une vaste rigolade : à Saint-Ouen, des classes de maternelles pourraient déménager en raison du trafic de drogue.
Cette situation inquiète légitimement les parents d’élèves, invités à voter le jeudi 3 avril, pour un éventuel déplacement proposé par la mairie, vers des sites plus éloignés du point de deal !
De la drogue a été retrouvée dans la cour de l’école. Les contrôles de police n’ont pas empêché les dealers de rester.
Echec à l’euthanasie en Colombie
Le 26 mars, la Chambre des représentants de Colombie a rejeté une proposition de loi visant à réglementer l’euthanasie.
Malgré cette opposition législative, la pratique se poursuit « sous la protection de la Cour constitutionnelle », qui a récemment rendu des arrêts visant à étendre son champ d’application aux mineurs atteints de déficiences intellectuelles.
L’euthanasie a été dépénalisée en 1997 par la Cour constitutionnelle mais toutes les tentatives de légalisation ont échoué : 17 propositions de loi ont été rejetées par le Congrès ces dernières années.
Pour Luis Miguel López Aristizábal, membre du Congrès, la Cour se rend coupable d’un « activisme judiciaire dangereux » car « des décisions individuelles sont manipulées pour introduire des changements substantiels qui devraient faire l’objet d’un débat démocratique ».
« Il est inacceptable que la Cour constitutionnelle prétende légiférer », alors qu’« elle n’a pas le pouvoir de créer des lois ou des droits », s’insurge l’élu. « Le Congrès a été clair : ni l’euthanasie ni l’avortement n’ont été reconnus comme des droits fondamentaux, ni dans la Constitution et encore moins dans la loi ».
La Cour constitutionnelle a également dépénalisé l’avortement en 2006 et a étendu la pratique par la suite via divers arrêts.
« Nous assistons à une usurpation de fonctions qui érode la légitimité institutionnelle et remet en question la volonté d’un grand nombre de Colombiens », « la vie humaine sous toutes ses formes est un droit constitutionnel, reconnu par le droit international. La mort, en revanche, ne l’est pas ».
Arkansas : une loi pour combattre la désinformation sur l’avortement
Le 20 mars 2025, le gouverneur de l’Arkansas, Sarah Huckabee Sanders, a promulgué la loi HB 1610, qui modifie la loi de l’Arkansas sur la protection de la vie humaine et celle sur la protection de l’enfant à naître et clarifie la façon dont ces lois définissent une « urgence médicale » lorsqu’il s’agit de l’avortement.
La loi sur la protection de la vie humaine de l’Arkansas était une loi signée en 2019 mais qui n’est entrée en vigueur qu’après l’annulation de l’arrêt Roe v. Wade en 2022. Cette loi interdit tous les avortements, sauf dans les rares cas où un avortement est nécessaire pour sauver la vie de la mère.
La loi sur la protection des enfants à naître (Arkansas Unborn Child Protection Act), adoptée en 2021, propose les mêmes règles et ajoute une disposition relative au droit d’action privé, qui permet aux particuliers de poursuivre au civil toute personne qui contribue à un avortement, ce qui élargit considérablement le champ d’application de la loi au-delà de l’action gouvernementale.
La nouvelle loi HB 1610, désormais connue sous le nom de loi 387, vise à garantir l’absence d’ambiguïté dans les situations d’urgence, en permettant aux professionnels de la santé d’agir sans crainte de répercussions juridiques, tout en donnant la priorité à la santé et à la sécurité de la mère et en luttant contre la désinformation concernant les réglementations de l’Arkansas en matière d’avortement. Le projet de loi a reçu le soutien unanime du Sénat et de la Chambre de l’Arkansas, avec des votes de 34-0 au Sénat et de 96-0 à la Chambre, et aucun vote contre le projet de loi de la part de quelque parti que ce soit.
Cette loi 387 clarifie les exceptions à l’interdiction de l’avortement qui permettent de sauver des vies, réfutant ainsi les affirmations selon lesquelles les lois pro-vie nuisent aux femmes.
Depuis l’annulation de l’arrêt Roe v. Wade par la Cour suprême dans l’affaire Dobbs, les lois pro-vie sont attaquées par des opposants qui prétendent à tort qu’elles sont trop vagues et confuses, notamment en ce qui concerne les situations où la vie de la mère est en danger. Bien que toutes les lois américaines sur l’avortement prévoient des exceptions pour la vie de la mère, certains États modifient leurs lois afin d’établir des lignes directrices plus claires.
On entend par « urgence médicale » une situation qui, selon un jugement médical, complique l’état de santé d’une femme enceinte à un point tel qu’une interruption de grossesse ou un avortement est nécessaire pour préserver la vie d’une femme enceinte dont la vie est mise en danger par un trouble physique, une maladie physique ou une blessure physique, y compris une condition physique mettant la vie en danger causée par la grossesse elle-même ou découlant de celle-ci.
La loi définit la portée de ce qui constitue une urgence médicale. Elle exclut notamment les affections qui peuvent être traitées sans interrompre la grossesse et les affections psychologiques, telles qu’une menace pour la santé mentale de la mère ou l’automutilation, afin de protéger autant que possible la vie des enfants à naître. Par exemple, le texte stipule que le terme « urgence médicale » n’inclut pas ce qui suit :
- « Les conditions pour lesquelles il existe un traitement qui, selon un jugement médical raisonnable, peut permettre de préserver ou de maintenir la vie de la femme enceinte sans mettre fin à la grossesse.
- « Un état psychologique ou émotionnel. »
- « Un diagnostic médical fondé sur une allégation de la femme enceinte ou sur la présomption que la femme enceinte adoptera un comportement susceptible d’entraîner sa mort ou de provoquer une altération physique substantielle et irréversible d’une fonction corporelle majeure de la femme enceinte. »
La loi précise que les actes qui ne sont pas destinés à entraîner un avortement ne seront pas traités comme tels s’ils ont pour but de sauver la vie de la mère. Cela permettra aux médecins de s’occuper des grossesses extra-utérines, de traiter les cancers ou de gérer d’autres conditions médicales pour lesquelles le médecin doit donner la priorité à la santé de la mère en dépit des risques éventuels pour le bébé. La loi précise qu’il n’y a pas d’infraction « si un médecin agréé fournit un traitement médical à une femme enceinte qui entraîne une blessure accidentelle ou involontaire ou la mort de l’enfant à naître ».
Le panier à bébé : une alternative à l’avortement
Un hôpital de Tokyo est devenu le deuxième établissement médical du Japon à proposer un “panier à bébé” permettant aux parents en détresse d’abandonner anonymement et en toute sécurité leur enfant.
Les nourrissons de moins d’un mois peuvent être déposés, 24h/24 et 7j/7, dans un panier en forme de berceau installé dans une discrète pièce d’un hôpital de Tokyo géré par la fondation chrétienne Sanikukai.
Avant Sanikukai, l’hôpital catholique Jikei, situé dans la région de Kumamoto (sud-ouest du Japon) avait mis en place ce système en 2007. En mai 2024, 179 bébés et enfants en très bas âge auraient été abandonnés dans le “panier à bébés” de l’hôpital Jikei depuis ses débuts.
Après avoir vérifié que le bébé est en sécurité, l’hôpital travaillera avec les autorités compétentes pour décider de la “meilleure étape possible”, y compris le placement en famille d’accueil ou dans un foyer pour enfants.
J.D. Vance annonce sa participation au pèlerinage de Chartres [Poisson d’avril]
Le vice-président des Etats-Unis, J. D. Vance, né le 2 août 1984 à Middletown, dans l’Ohio, a grandi dans une famille modeste, de confession évangélique. Après le divorce de ses parents, il vécu une enfance instable au cours de laquelle il est adopté à l’âge de 6 ans par le troisième mari de sa mère. En 2014, il épouse Usha Chilukuri, avocate américaine d’origine indienne, qu’il a rencontrée pendant sa formation à Yale. Le mariage est célébré selon un rite mixte, la jeune femme étant de religion hindouiste. Le couple a trois enfants. Bien qu’il ait grandi dans une tradition évangélique, J. D. Vance déclare en 2016 ne pratiquer ni ne se reconnaître dans aucune branche particulière de la religion chrétienne.
Dans son livre autobiographique Hillbilly Élégie, il raconte son éducation, en évoquant les problèmes sociaux de sa ville natale et l’importance de la pauvreté dans les Appalaches.
En 2019, il se convertit au catholicisme. Ayant choisi Augustin d’Hippone comme saint patron de sa confirmation, Vance déclare :
« Je suis devenu persuadé au fil du temps que le catholicisme était vrai […] et Augustin m’a donné un moyen de comprendre la foi chrétienne d’une manière fortement intellectuelle. »
Ami de Rod Dreher, également converti en venant visiter la cathédrale Notre-Dame de Chartres et qui déclarait à son propos :
J.D. a grandi pauvre, dans une famille profondément brisée, piégé dans une culture de chaos et d’impuissance. Un homme qui était autrefois un pauvre garçon dont la mère était toxicomane et qui connaissait à peine son père se tient aux portes du pouvoir mondial. Il incarne l’American dream. […] Rappelez-vous, il est diplômé de la faculté de droit de Yale et a travaillé dans la Silicon Valley. Il connaît à la fois les sommets et les bas-fonds de l’expérience américaine. Une chose importante à retenir à propos de J.D. est que, tout en critiquant les barrières économiques et sociales structurelles pour les pauvres et la classe ouvrière, il critique également les pauvres et la classe ouvrière pour leurs propres habitudes lorsqu’elles sabotent leurs intérêts. Vous pouvez lire cela dans Hillbilly Elegy, quand il parle de la paresse, de l’apitoiement sur soi-même et de l’usage de drogues comme les grands problèmes de la classe ouvrière. […] J.D. est complètement anti-woke – et pas seulement anti-woke en théorie, mais en pratique. Il n’a pas cette peur que les politiciens républicains normaux ont d’affronter le wokisme, parce qu’ils ne veulent pas être appelés « racistes » ou « homophobes ». […] J.D. et moi sommes devenus amis après notre fameuse interview de 2016. Lorsqu’il a exprimé un intérêt pour le christianisme, j’ai essayé de l’ouvrir à l’orthodoxie, qui est ma confession, mais il se sentait vraiment attiré par le catholicisme . Alors je l’ai présenté à quelques bons dominicains, qui l’ont catéchisé. Comme beaucoup de jeunes hommes intellectuels qui fondent des familles, J.D. voulait être plus sérieux à propos de Dieu. Son parcours en tant qu’enfant comprenait un court passage dans une église protestante fondamentaliste, avec son père. En tant qu’adulte, il n’a pas trouvé cela satisfaisant. Plus il explorait le catholicisme, plus il était attiré par sa profondeur intellectuelle et spirituelle. […]
En 2019, il se convertit au catholicisme. Ayant choisi Augustin d’Hippone comme saint patron de sa confirmation, Vance déclare :
« Je suis devenu persuadé au fil du temps que le catholicisme était vrai […] et Augustin m’a donné un moyen de comprendre la foi chrétienne d’une manière fortement intellectuelle. »
Il a annoncé sa participation au pèlerinage Notre-Dame de Chrétienté à Chartres dans un entretien à lire ici.