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Pour la propagation de la foi avec Jean-Yves-Marie Tourbin

Pour la propagation de la foi titre tiré de l’album : Jésus appelle la jeunesse

Paroles : Source inconnue.

Musique : Jean-Yves Marie Tourbin

1
Assis à l’ombre de la mort,
Ensevelis dans l’ignorance,
Peuples païens, quel triste sort !
D’où vous viendra la délivrance ?

Tristes esclaves de l’enfer,
Esprits légers et cœurs frivoles,
Sur eux, ainsi qu’un joug de fer,
Pèse le culte des idoles.

Seigneur Jésus, Ô Dieu puissant,
Ces peuples sont votre héritage ;
Par la vertu de votre sang
Qu’ils aient la foi pour leur partage.

Enfants du Christ, c’est l’œuvre du salut :
Propageons l’Evangile.
De notre aumône, offrons l’humble tribut :
Dieu le rendra fertile.

2
Astre nouveau, de quel éclat
Brille partout votre croix sainte !
Qu’un courageux apostolat
Dans les cœurs grave son empreinte.

Climats brûlants et meurtriers,
Glaces du pôle, mers profondes,
Voyez surgir ces ouvriers
A qui Dieu livre d’autres mondes !

Héros sublimes ! Sans regret
Ils abandonnent leur patrie ;
Dieu leur inspire le secret
D’anéantir la barbarie.

Enfants du Christ, c’est l’œuvre du salut :
Propageons l’Evangile.
De notre aumône, offrons l’humble tribut :
Dieu le rendra fertile.

3
Apôtres saints au cœur de feu,
Quelle ambition vous attire ?
Gagner des âmes au vrai Dieu,
Mourir broyés par le martyre !

La croix en main, marchez, courez
A vos conquêtes pacifiques ;
Comme ils sont beaux vos pieds sacrés,
Ô messagers évangéliques !

Du dévouement suivez la loi ;
Partez, ardents missionnaires ;
Grâce à notre or semez la foi ;
Nous vous suivrons par nos prières.

Enfants du Christ, c’est l’œuvre du salut :
Propageons l’Evangile.
De notre aumône, offrons l’humble tribut :
Dieu le rendra fertile.

Fête de Noël: Fête de quoi au juste?

Nos rues brillent malgré la crise: c’est Noël. L’atmosphère festive n’est pas pour tous, tant la pauvreté fait tâche d’huile.

Fête de quoi? Les chrétiens sont rares malgré la quête désespérée de sens qui se fait sentir. On court acheter des cadeaux, mais…qui sont nos proches?

Noël est la fête familiale par essence, cette famille pourtant cause de tant de blessures, et c’est une bonne occasion pour nous interroger sur sa place dans notre vie. Question capitale, tandis que beaucoup souffrent de solitude, et où il devient même difficile de dire « bonjour » dans un bar sans passer pour bizarre!!!

La famille est en crise, tout comme la société: la moitié des naissances sont hors mariage et les couples se font et se défont de plus en plus vite.

Tant de personnes seules, d’enfants en souffrance en raison de la séparation des parents: le rôle essentiel d’une structure familiale forte comme base d’une société harmonieuse s’impose.

Cernés par une véritable toile d’araignée de «liens» tissés par nos smartphones, nous sommes plongés dans la confusion au sein d’un business juteux! Nous abusons du mot « ami » sur les réseaux sociaux, et nous avons des « abonnés » de partout! Nos répertoires Tel. sont pléthoriques, mais dans la VRAIE VIE, qui est PRESENT?

Sur qui compter quand le besoin de se confier se fait urgent? Quand il faut solliciter une aide concernant notre travail, notre santé, ou notre vie intime? Bien sûr, il y a les « VRAIS » AMIS, mais ils se font rares quand l’heure de l’épreuve sonne. N’est-ce pas le plus souvent la famille qui est là, malgré les conflits internes, les pleurs, mais aussi l’amour ? N’y a t il pas urgence de renforcer nos liens sociaux autour de notre famille pour réchauffer notre coeur? Ceci n’est-il pas encore plus vrai pour nos séniors nos malades, nos handicapés ?

A l’occasion de cette Fête de Noël, recentrons nous sur notre cocon familiale.

La famille est la brique élémentaire fondamentale de notre société, même si elle est bien lézardée aujourd’hui. Nous manquons de familles bien vivantes pour demeurer fort face aux tragédies de notre monde qui se décompose. Devant tant de périls: économiques, politiques, dictatures grandissantes etc…n’avons nous pas un besoin vital de nous ressourcer autour de la cellule familiale?

La famille est menacée de toute part: l’individualisme favorisé par le numérique et son mercantilisme manipulateur, le désenchantement du monde et la perte de vie spirituelle, la quête de l’AVOIR, le manque de respect, l’intolérance devant les différences de race, de culture, la crise de l’engagement et du mariage chez les jeunes..etc..

Le chemin est long pour reconstruire une société forte avec des briques familiales solides, mais devant l’effondrement social auquel nous assistons, avons nous d’autres choix?

Joyeuse Fête de la famille et joyeux Noël!

Cet article est une tribune libre, non rédigée par la rédaction du Salon beige. Si vous souhaitez, vous aussi, publier une tribune libre, vous pouvez le faire en cliquant sur « Proposer un article » en haut de la page.

Les salariés de la BNP ont plus de chance que les habitants du Millénaire entre Paris et Aubervilliers

Les employés de la BNP Paribas travaillant dans le parc d’activités du Millénaire entre Paris et Aubervilliers, vont re-déménager. Face aux campements sauvages installés à côté de l’immeuble et à la présence de points de deals, la sécurité des salariés n’est pas assurée. Pourtant, des dizaines d’agents de sécurité ont été mobilisés pour protéger les employés.

Le drame s’est déroulé en 4 actes :

Dans ce quartier parisien, à la frontière avec Aubervilliers où les vols et agressions verbales ou physiques, sont quotidiens, le climat est anxiogène. En plein après-midi, les rues sont quasi désertes. Christophe, salarié de la banque BNP Paribas n’est pas rassuré :

“Surtout le matin, de très bonne heure, quand on vient, on est dans l’insécurité, on fait attention où l’on marche”.

Christophe, comme nombre de ses collègues, est soulagé que la banque déménage et quitte le quartier. Malgré des rondes de police et la présence de 18 vigiles, talkie-walkie à la main, qui veillent aux allers et venues aux abords des immeubles de bureau du quartier, le sentiment d’insécurité reste omniprésent.

À côté de la porte d’Aubervilliers, les commerces ferment dans ce quartier parisien gangréné par les incivilités et la violence. Quant aux habitants, ils ont peur de sortir de chez eux en raison de la présence de dealers.

Si les habitants souffrent de cette insécurité, les 2000 salariés de la BNP ont plus de chance puisqu’ils vont dans les prochains mois, déménager à Nanterre et Levallois, où ils espèrent retrouver calme et sérénité.

Victoire électorale de Javier Milei en Argentine

D’Antoine de Lacoste pour la Revue d’Histoire européenne

Une fois de plus, les médias dominants occidentaux ont pris leurs rêves pour des réalités. C’était sûr : Javier Milei  devait perdre les élections législatives après deux ans de présidence. Les sondages allaient dans ce sens, de récentes élections locales s’étaient mal passées et les Argentins ne supportaient plus les remèdes de cheval imposés à marche forcée par le tonitruant président.

Eh bien les sondages se sont trompés, les élections locales perdues ont entraîné la mobilisation des partisans de Milei et les Argentins soutiennent les réformes car les résultats sont déjà là.

En 2023, l’inflation dépassait les 200%. A fin septembre 2025, elle est tombée à 31,8% en rythme annuel et la tendance à la baisse se poursuit puisque l’indice mensuel de septembre est sorti à 2,1%. Le taux de pauvreté qui dépassait les 50% est maintenant de 35%. Le nombre de fonctionnaires a été diminué de 50 000 dans un pays où ils ne représentent pourtant qu’environ 10% de la population active (plus de 20% en France).

Mais le système électoral argentin prive Javier Milei d’un succès plus large. Avec 41% des voix, son parti LLA (La Libertad Avanza) n’obtient que 80 députés sur 257, soit 31% des sièges. Cette distorsion s’explique par la surreprésentation des zones rurales où l’opposition péroniste est encore très bien implantée. Avec 31,6% des suffrages, elle rafle ainsi 99 sièges.

La montagne est donc encore haute pour Milei qui devra passer des alliances pour disposer d’une majorité législative qui lui a fait défaut jusqu’à présent, freinant ainsi son rythme de réformes. S’il parvient à nouer une majorité de coalition, il lui restera deux ans pour continuer à sortir l’Argentine du gouffre où les Péronistes l’ont plongée et affronter ensuite l’élection présidentielle.

Si ce succès, accueilli par une grande liesse populaire à Buenos Aires, est d’abord celui de Milei lui-même, il doit tout de même aussi beaucoup à Donald Trump qui lui a donné un sacré coup de main. En promettant une aide minimum de 20 milliards de dollars, qui pourra éventuellement atteindre 40, Le président américain a fait ce qu’il fallait pour que l’électorat argentin fasse le bon choix en ne passant pas à côté d’une aide aussi importante.

Certes, elle est évidemment remboursable. Nous ne sommes pas en Europe où tout le monde sait que les milliards déversés sur l’Ukraine le sont à fonds perdus. Trump, lui, sait ce que vaut l’argent et il ne connait pas le concept macronien de « quoiqu’il en coûte ».

Pour conforter les bonnes relations avec les Etats-Unis, Javier Milei a d’ailleurs annoncé que la dollarisation de l’Argentine allait monter en puissance pour, qu’à terme, la devise américaine remplace le peso qui disparaîtrait. Le très pro-américain président argentin avait déjà quitté les BRICS dès son élection, assimilant cette alliance informelle en essai de dédollarisation du monde, ce qui, vu du côté chinois, n’est pas tout à fait infondé.

En agissant ainsi, Milei sait qu’il entre parfaitement dans les plans géopolitiques de Trump qui veut remettre la main sur l’ensemble du continent américain, largement passé à gauche au cours des dernières décennies. L’offensive contre le Vénézuéla a commencé et les premières escarmouches ont atteint la Colombie. Tout en étant non interventionniste, exception faite de l’Iran, Trump a parfaitement assimilé la doctrine Monroe du nom de ce président (1817-1825) qui a indiqué une fois pour toutes que l’ensemble du continent américain était chasse gardée des Etats-Unis. Non seulement l’Europe devait s’en aller, notamment l’Espagne et le Portugal, mais il se réservait le droit d’intervenir à sa guise pour aider ou punir un gouvernement en fonction des intérêts de l’Amérique.

Avec l’Argentine de Javier Milei, Donald Trump sait qu’il a un allié très fidèle qui sera donc traité de façon privilégiée. Ces deux hommes qui, chacun à leur façon, cassent tous les codes du conformisme décadent de l’occident, sont d’ailleurs aussi en symbiose dans la lutte contre le wokisme. Décidément, ils se sont parfaitement trouvés et l’homme à la tronçonneuse va poursuivre son élagage.

Antoine de Lacoste

Le roi de France, le cléricalisme et la crise de l’Eglise

Un ami prêtre nous adresse cet article, à l’occasion de la solennité du Christ-Roi de l’univers (dans le nouvel ordo) :

On a pu se rendre compte en soixante ans qu’il ne sert à rien de critiquer une messe par l’autre et réciproquement : les critiques sont inopérantes parce que la messe n’est pas prise dans la réalité du Mystère qu’elle porte et selon sa cohérence propre. Par contre, c’est le meilleur moyen de continuer la guerre, malgré cessez-le-feu et armistices, jusqu’au retour du Christ. Mais ne nous attendons pas à des récompenses ce Jour-là, mais à sa colère, tous autant que nous sommes. Car cet exercice délétère, continué par les protagonistes, empêche de voir, de nommer, de penser et de s’attaquer à la question véritable.

En réalité, la hiérarchie cléricale a tourné le dos à la règle catholique et apostolique formulée deux fois solennellement par saint Paul dans la première Lettre aux Corinthiens, mais elle ne l’a pas dit clairement pour éviter de perdre toute crédibilité devant les fidèles : chapitre 11 à propos de l’Eucharistie, « je vous ai transmis ce que j’ai moi-même reçu », la nuit même où il fut livré, le Seigneur prit du pain, etc. ; et chapitre 15 sur le kérygme, cet Evangile qui peut vous sauver, si du moins vous le gardez tel que je vous l’ai annoncé, « je vous ai transmis ce que j’ai moi-même reçu », le Christ est mort pour nos péchés, selon les Ecritures, le troisième jour il est ressuscité selon les Ecritures, et il est apparu à Pierre et aux autres Apôtres, etc. L’histoire de la période est désormais l’objet de travaux universitaires, et leurs résultats sont accablants.

Le coup de force était venu des clercs, la résistance fut donc naturellement portée par les familles, premières intéressées à la transmission de la foi et de la vie chrétienne à leurs enfants. Qu’a-t-il donc manqué aux fidèles pour réussir à conjurer la trahison des clercs et empêcher l’Église de tomber dans une crise qui l’a désarmée, au moment-même où l’adversaire voyait toute proche l’heure de son triomphe ? Des prêtres non jureurs et réfractaires n’ont pas manqué, et les chrétiens ont eu la sagesse de les protéger au lieu de les exposer en se réfugiant derrière eux. Un évêque a mis sa vie dans la balance, peut-être son éternité, pour assurer du mieux qu’il a cru, la possibilité que la messe soit sauvegardée.

Non, ce qui a manqué à ces familles courageuses dans la foi, c’est la famille royale ! C’est le roi très chrétien, pour parler aux Évêques, lui-même sacré en son ordre par le Christ, vrai roi de France : « Assez de chamboulements de votre propre initiative ! revenez à l’intégralité de la doctrine ! observez la discipline ecclésiastique ! respectez la liberté des enfants de Dieu ! honorez la vraie dignité de votre charge, puisque vous avez été élevés pour servir et non pour être servis ! » Fils aîné de l’Église pour défendre sa Mère jusqu’au retour de l’Epoux dans la gloire, il pouvait interpeler respectueusement même le Souverain Pontife. L’autorité temporelle royale a manqué, et manque toujours, parce qu’elle est usurpée par « ces gens que l’Église méprise » comme dit saint Paul (toujours dans la première Lettre aux Corinthiens), et par des pirates avec lesquels la hiérarchie cléricale a plus d’une accointance.

Pourtant, Vatican II venait de rappeler avec insistance à l’époque, le rôle des laïcs dans l’Église, ainsi que la grâce et la responsabilité, par leur état de vie, de leur contribution à sa communion et à sa mission dans l’ordre des rapports avec le monde dont leur vie séculière est tissée. Or c’est de cela que les clercs, en une sorte d’aveuglement ou d’ivresse, se sont emparés en totale usurpation, sans renoncer pour autant au pouvoir sacré. Ils ont ainsi tout accaparé, de sorte que la manipulation originelle est devenue une spirale infernale qui accroît le désordre à chaque tour : le plus pervers est sans doute que le ressort en est, odieusement, la lutte contre le cléricalisme !

Ce qui aurait pu n’être que des tensions salutaires entre des Évêques et Sa Majesté, dans des années par ailleurs troublées, est devenu, par l’absence du Roi, la division d’un esprit qui n’a jamais été celui du Christ, dans une Église en roue libre. Incapable de se réformer elle-même malgré les tentatives de tous les derniers papes, parce qu’elle s’est réduite à l’autorité de la Hiérarchie dans la sphère spirituelle, et n’est plus capable de reconnaître en vérité l’autorité temporelle, confiée aux Laïcs chrétiens par l’onction du Baptême, et singulièrement au premier d’entre eux, par le sacre du Roi de France. Gageons que le retour du roi sur le trône, remettra de l’ordre dans l’Église elle-même : par l’opération du Saint Esprit, premier Ordre de France !

Bardella, Villiers, Zemmour cartonnent en librairie : les gauchistes ne savent plus lire

Le dernier ouvrage de Jordan Bardella, Ce que veulent les Français (Fayard), a dépassé la barre des 40 000 exemplaires vendus depuis sa parution fin octobre.

Il talonne La Messe n’est pas dite d’Éric Zemmour et ses 45 000 lecteurs.

Le dernier Philippe de Villiers, Populicide, s’est déjà écoulé à quelque 107 000 exemplaires.

D’après le classement GFK, les dernières publications du centriste Thomas Cazenave (Péril sur la démocratie), de l’ex-ministre macroniste Agnès Buzyn (Demain notre santé) et de l’écologiste Marine Tondelier (Demain, si tout va bien), ne figurent pas parmi les 2 000 meilleures ventes hebdomadaires, ni même dans le Top 100 des essais et documents, dont la barre d’entrée s’établit à… 207 exemplaires écoulés.

Xavier Bertrand, Rien n’est jamais écrit, vient de franchir la barre des 200 copies vendues.

Les gauchistes en pleurs dénoncent un complot de Vincent Bolloré, lequel, à travers son empire médiatique (CNews, Europe 1, JDD, Fayard), assure la promotion des livres de droite. Pourtant, les scribouillards gauchistes ont porte grande ouverte dans les médias publics payés avec nos impôts.

Moi j’y vois une explication beaucoup plus simple : victimes de la crise du système scolaire, les gauchistes ne savent pas lire.

« Les oreilles du peuple sont plus saintes que le cœur des prêtres »

Dans sa Lettre apostolique In unitate fidei à l’occasion du 1700e anniversaire du Concile de Nicée, publiée en ce 23 novembre, le pape Léon XIV revient sur le Credo issu des Conciles de Nicée et Constantinople, sur l’hérésie arienne qui a déchiré l’Eglise, et souligne notamment l’orthodoxie des laïcs par rapport à l’arianisme de nombreux évêques :

[…] Nous avons dit que Nicée rejetait clairement les enseignements d’Arius. Mais Arius et ses partisans ne se sont pas avoués vaincus. L’empereur Constantin lui-même et ses successeurs se rangèrent de plus en plus du côté des ariens. Le terme homooúsios devint une pomme de discorde entre les nicéens et les anti-nicéens, déclenchant ainsi d’autres conflits graves. Saint Basile de Césarée décrit la confusion qui s’ensuivit à l’aide d’images éloquentes, la comparant à une bataille navale nocturne dans une violente tempête, tandis que saint Hilaire témoigne de l’orthodoxie des laïcs par rapport à l’arianisme de nombreux évêques, reconnaissant que « les oreilles du peuple sont plus saintes que le cœur des prêtres ».

Le roc du credo nicéen fut saint Athanase, irréductible et ferme dans la foi. Bien qu’il ait été déposé et expulsé à cinq reprises du siège épiscopal d’Alexandrie, il y revint à chaque fois en tant qu’évêque. Même en exil, il continua à guider le peuple de Dieu à travers ses écrits et ses lettres. Comme Moïse, Athanase ne pourra entrer dans la terre promise de la paix ecclésiale. Cette grâce sera réservée à une nouvelle génération, connue sous le nom de « jeunes nicéens » : en Orient, les trois Pères cappadociens, Saint Basile de Césarée (vers 330-379), surnommé « le Grand », son frère Saint Grégoire de Nysse (335-394) et le plus grand ami de Basile, Saint Grégoire de Nazianze (329/30-390). En Occident, saint Hilaire de Poitiers (vers 315-367) et son disciple saint Martin de Tours (vers 316-397) jouèrent un rôle important. Puis surtout Saint Ambroise de Milan (333-397) et Saint Augustin d’Hippone (354-430). […]

Saint Jean-François Régis, le marcheur de Dieu

Dans les Belles figures de l’Histoire, Aymeric Pourbaix reçoit le père Jean-François Thomas :

 

L’UE veut sanctionner la Slovaquie pour son refus de l’idéologie LGBTXYZ

La Commission européenne a annoncé l’ouverture d’une procédure d’infraction à l’encontre de la Slovaquie, en réaction à la réforme constitutionnelle adoptée fin septembre.

Le texte slovaque

  • ne reconnaît que deux genres,
  • interdit la maternité de substitution,
  • prohibe le mariage entre personnes du même sexe
  • introduit une clause affirmant la supériorité du droit national sur les règles européennes dans les domaines « fondés sur des valeurs ».

La réforme a été adoptée de façon à une majorité des deux tiers. Elle concerne exclusivement des sujets qui relèvent des Etats membres et non de la Commission.

Cette procédure d’infraction est un abus de pouvoir.

Nouveaux baptisés : le réveil inattendu de l’Eglise ?

Aymeric Pourbaix reçoit :

  • 𝗔𝗯𝗯𝗲́ 𝗧𝗵𝗶𝗯𝗮𝘂𝗱 𝗚𝗨𝗘𝗦𝗣𝗘𝗥𝗘𝗔𝗨, prêtre et vicaire à Saint-Cloud
  • 𝗔𝗻𝘁𝗼𝗶𝗻𝗲 𝗣𝗔𝗦𝗤𝗨𝗜𝗘𝗥, auteur de “Enquête sur ces jeunes qui veulent devenir chrétiens”
  • 𝗔𝘅𝗲𝗹𝗹𝗲 𝗞𝗢𝗡𝗜𝗡𝗜, jeune baptisée

 

Les cinglés pris au piège

Un policier de Düsseldorf est poursuivi en justice par sa hiérarchie pour « tentative de fraude » : il s’identifie comme femme pour avoir une promotion…

Fin mai, Peter Kleine est devenu Maria Kleine : depuis novembre 2024 la loi allemande permet de changer de genre sur simple déclaration. En devenant Maria, Peter est automatiquement monté de 43 places dans la liste des promotions, étant donné qu’à qualification égale la police donne le poste à une femme.

La police fait valoir que Peter est devenu Maria uniquement pour avoir cet avantage, et qu’il s’en est vanté à maintes reprises devant ses collègues. Peter devenu Maria crie à la discrimination transgenre. Son avocat souligne que puisqu’on peut changer de genre sans aucune justification il ne peut pas y avoir de « fraude ».

D’ailleurs Peter devenu Maria va se marier avec une femme, et il est officiellement lesbienne…

Cette affaire délirante s’ajoute à une liste amusante montrant les idéologues du genre pris à leur propre piège :

  • Un Canadien était devenu femme pour économiser sur son assurance automobile,
  • un Suisse avait été le premier à bénéficier de la loi pour partir à la retraite un an plus tôt,
  • un soldat espagnol barbu était devenu femme pour bénéficier de divers avantages dont une solde plus importante de 15%…

Terres de Mission : La guerre continue au Sud-Liban

Eglise universelle : SOS Chrétiens d’Orient de retour du Liban

Directeur de la communication de SOS Chrétiens d’Orient, Jean Vallier revient du Sud-Liban. Malgré le cessez-le-feu du 27 novembre 2024, la guerre n’est pas finie entre Israël et le Hezbollah. La situation reste très préoccupante dans l’attente du voyage du pape au Liban du 30 novembre au 2 décembre prochains.

Eglise en France : Pose de la première pierre de l’école Saint Bernard

Le domaine de Grand Maisons à Villepreux, où vécut saint Vincent de Paul, accueillera bientôt les élèves de l’école Saint Bernard aujourd’hui installée à Bailly. Reponsable de ce projet, l’abbé Jean-Yves Tranchet nous présente à la fois le projet pédagogique de l’école et les travaux à mener pour accueillir, à terme, 450 élèves.

Eglise en Marche : Profanation dans une église de Montpellier

Le 31 octobre a eu lieu dans une église désacralisée de Montpellier, dans le cadre du festival Ex tenebris lux, une soirée Dark Halloween. Cette église abritant toujours les tombes de deux évêques et d’un chanoine, l’évêque du lieu, Mgr Turini, et de jeunes laïcs catholiques ont protesté contre cette profanation. Clotilde M témoigne.

Monaco : le prince Albert oppose son veto à une loi légalisant le meurtre d’enfants à naître

Le 15 mai, le Conseil national de Monaco avait voté par 19 voix contre 2 une proposition de loi visant à légaliser l’avortement jusqu’à la 12e semaine de grossesse.

Le 18 novembre, le prince Albert a déclaré qu’il ne donnerait pas suite à cette proposition de loi. Il dit comprendre « la sensibilité de ce sujet, l’émotion qu’il peut soulever et le souvenir douloureux qu’il peut évoquer pour certaines personnes », mais considère que « le cadre actuel respecte ce que nous sommes au regard de la place qu’occupe la religion catholique dans notre pays, tout en garantissant un accompagnement sûr et plus humain ».

L’avortement reste donc interdit à Monaco sauf en cas de viol, de maladie ou de malformation fœtale irréversible, et de danger pour la vie de la mère.

Mourir pour le Christ

Né en 1994, Corentin Dugast est missionnaire sur les réseaux sociaux. Depuis sa conversion à l’âge de vingt ans, il est convaincu de l’importance de la prière et de l’apostolat. Il vient de publier un manifeste spirituel et politique, Mourir pour la vérité, dans les pas de Charlie Kirk, pour que notre avenir soit réellement meilleur, et que nous puissions laisser un monde plus beau à nos enfants. Pour ce faire, il souligne l’importance de deux éléments : reconstruire notre vie intérieure, reconstruire notre vie publique. Dans cet ordre. Dès le début de l’ouvrage, le ton est donné :

Sans vie intérieure, il n’y a pas de relation à Jésus. Sans relation à Jésus, il n’y a pas de peuple de Dieu. Sans peuple de Dieu, il n’y a pas de chrétienté. Sans chrétienté, notre société n’est qu’un néant désespérant.

Pour reprendre le titre de l’ouvrage d’Eric Zemmour, la messe n’est pas dite et Corentin Dugast souligne que plusieurs fois dans l’histoire de France, le peuple a cru que celle-ci étant dite :

Tolbiac, Bouvine, guerre de Cent Ans, Révolution française et Colonnes infernales en Vendée, Commune, Première Guerre mondiale, Deuxième Guerre mondiale… Combien de fois les Français ont dû se dire que la fin était proche et qu’il ne resterait rien de la belle France que nous aimons ? Et pourtant, chaque fois le sursaut, chaque fois, la relève, chaque fois un nouveau souffle, chaque fois les cathédrales s’élèvent et les saints prêchent, soignent, consolent et enseignent pour réparer cette terre et ce pays derrière les démons qui reviennent sans cesse à chaque siècle.

Dans ce combat pour la France, le combat en faveur de la famille est majeur :

Entendre notre président parler de réarmement démographique, invitant les Français à fonder des familles des familles et faire des bébés, est risible quand on sait toutes les politiques anti-familles qui se succèdent depuis des années. Il faut être sacrément plein d’espérance en Dieu pour persévérer et fonder sa famille aujourd’hui.

Mourir pour la vérité, c’est mourir pour le Christ, lui est le chemin, la vérité et la vie. Comme le souligne le cérémonial du départ routier,

Un routier scout qui n’a pas tout donné, n’a rien donné. Un routier scout qui ne sait pas mourir n’est bon à rien.

Vivre l’Avent sous le regard de Marie

Pour se préparer à Noël, Hozana vous propose de rejoindre un beau parcours de prière porté par la Famille Missionnaire de Notre-Dame.

Un beau moyen de préparer son cœur à accueillir Jésus à Noël, sous la protection de Notre-Dame des Neiges.

Pendant quatre semaines, la Famille Missionnaire de Notre-Dame vous guide pas à pas pour vivre un Avent profondément marial, tourné vers le mystère de l’Incarnation.

Chaque jour, recevez une méditation nourrie de la Parole de Dieu et de la spiritualité de la Vierge Marie, pour apprendre à dire vous aussi : « Que tout m’advienne selon ta parole » (Lc 1, 38).

Préparez votre cœur à la venue de Jésus avec Marie, celle qui l’a attendu dans la foi, l’humilité et la joie !

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Vingt-quatrième et dernier dimanche après la Pentecôte : “Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront point”

Nous remercions l’association Una Voce de nous autoriser à publier des extraits des excellents commentaires des cinq pièces grégoriennes du dimanche ou de la fête à venir.
Vous aurez la totalité des textes sur le site et nous ne pouvons que vous encourager à vous abonner à la newsletter hebdomadaire en cochant dans la case adéquate sur la page d’accueil.

On célèbre, sans jamais y manquer, la messe du dernier dimanche après la Pentecôte le dimanche qui précède celui de l’Avent. C’est le cas ce dimanche 23 novembre.

► Introït  Dicit Dominus

Nous avions observé depuis plusieurs semaines que la pensée de l’Église se tournait de plus en plus vers la fin des temps ; c’est la période dans laquelle nous sommes en ce moment, même s’il doit s’écouler un certain nombre de siècles avant le retour du Seigneur, ce que nous ignorons. C’est un temps d’angoisse et d’incertitude, nous nous en apercevons : la foi s’est refroidie sur terre, de faux prophètes surgissent, les hommes sont désemparés. Aussi la liturgie de ces dimanches est-elle pleine d’appels angoissés vers le Seigneur, notamment par l’emploi du psaume 129 De profundis, qui était déjà celui de l’Introït du vingt-deuxième dimanche, et que nous allons retrouver cette fois à l’Alléluia et à l’Offertoire.

Mais en réponse à ces appels nous trouvons aussi des paroles du Seigneur pleines de paix et d’espérance : si nous sommes fidèles, et si nous mettons en lui notre confiance, nous n’aurons rien à craindre. Ainsi dans l’Introït de ce vingt-troisième dimanche, Dieu s’adresse à nous par la bouche du prophète Jérémie, qui se trouve à Jérusalem alors que la plus grande partie du peuple d’Israël est en captivité à Babylone, et le moral de ces captifs n’est évidemment pas brillant ; ils sont tentés par le désespoir, des prophètes de malheur leur annoncent toutes sortes de calamités… Aussi Jérémie s’efforce-t-il de les rassurer et de les inciter à la confiance en Dieu, qui veut leur bien et qui les délivrera, en leur envoyant ce message :

Dicit Dominus : ego cogito cogitationes pacis, et non afflictionis : invocabitis me, et ego exaudiam vos : et reducam captivitatem vestram de cunctis locis.
Voici ce que dit le Seigneur : mes pensées sont des pensées de paix et non de malheur. Vous m’invoquerez et je vous exaucerai, et je ramènerai vos captifs de tous lieux.

Jérémie annonçait ainsi aux exilés leur prochain retour, qu’il prophétisait d’ailleurs d’une façon plus précise dans la suite de ce passage. Ce texte est tout à fait d’actualité : nous aussi nous sommes dans un temps d’épreuves et d’inquiétude, mais le Seigneur nous invite à garder en Lui notre confiance, et il nous délivrera de la captivité du péché qui nous retient prisonniers.

La mélodie de cet Introït est pleine de calme et de paix, avec une certaine solennité : c’est Dieu qui parle. On remarquera le bel élan sur le mot pacis, puis une invitation pressante sur invocabitis me, et beaucoup de douceur sur exaudiam vos, toute la fin étant de plus en plus paisible et assurée.

Cet Introït est accompagné par le premier verset du psaume 84, dans lequel le peuple d’Israël remerciait le Seigneur pour le retour de captivité annoncé par Jérémie :

Benedixisti Domine terram tuam : avertisti captivitatem Jacob.
Seigneur, vous avez béni votre terre (c’est-à-dire votre peuple), vous avez ramené Jacob de captivité.

► Graduel : Liberasti nos

Le texte du Graduel du vingt-troisième dimanche après la Pentecôte est extrait du psaume 43, dans lequel le peuple d’Israël rappelait à Dieu tous les bienfaits dont il l’avait comblé dans le passé pour le supplier de ne pas l’abandonner maintenant dans sa détresse. Nous avons trouvé cette supplication finale dans l’Introït du dimanche de la Sexagésime ; les deux versets qui figurent ici expriment la reconnaissance et la louange de tout le peuple pour les victoires d’autrefois :

Liberasti nos, Domine, ex affligentibus nos : et eos qui nos oderunt, confudisti. In Deo laudabimur tota die, et nomini tuo confitebimur in sæcula.
Vous nous avez délivrés, Seigneur, de nos persécuteurs, et vous avez confondu ceux qui nous haïssaient. En Dieu nous nous glorifierons tout le jour, et nous célébrerons votre nom à jamais.

Nous pouvons faire nôtres les sentiments de reconnaissance exprimés ici, en nous souvenant des grâces répandues par Dieu sur son Église, sur notre pays, et sur chacun de nous individuellement, et nous y puiserons une plus grande confiance au milieu des épreuves présentes. La deuxième partie nous invite même à prolonger notre regard avec espoir, par-delà le jugement dernier, vers la bienheureuse éternité qui nous attend si nous sommes fidèles.

Cette perspective donne à ce Graduel un caractère de louange joyeuse et enthousiaste, traduite par de grandes vocalises légères montant et descendant avec souplesse et élégance.

► Alléluia De profundis

Après les paroles apaisantes du Seigneur dans l’Introït du vingt-troisième dimanche après la Pentecôte, et dans le Graduel les élans d’enthousiasme et d’espoir des élus enfin délivrés du péché et louant éternellement le Seigneur dans le ciel, nous allons retrouver dans les deux chants suivants de cette messe l’ambiance d’angoisse et d’incertitude de la fin des temps avec le psaume 129 De profundis dont le premier verset constitue le texte de l’Alléluia et de l’Offertoire :

De profundis clamavi ad te, Domine : Domine exaudi vocem meam.
Du fond de l’abîme je crie vers vous, Seigneur, Seigneur écoutez ma voix.

Un Alléluia n’est pas toujours joyeux, nous l’avons déjà vu à propos de celui du dix-septième dimanche, dont celui d’aujourd’hui, texte et mélodie, est très proche, mais plus développé. La vocalise de l’Alléluia est assez longue et très suppliante, avec un motif répété deux fois et amorcé une troisième. Le verset, comme celui du dix-septième dimanche, comporte deux grandes montées très expressives, ici sur les deux verbes clamavi et exaudi, avant de retrouver la longue vocalise de l’Alléluia.

► Offertoire : De profundis

Le texte de l’Offertoire du vingt-troisième dimanche après la Pentecôte est le même que celui du verset alléluiatique, avec cependant une petite différence, le mot vocem étant remplacé par orationem ; au lieu de : écoutez ma voix, on a : exaucez ma prière. Les dons que nous présentons à Dieu doivent être enveloppés du parfum de l’humiliation. Nous offrons à Dieu de suis donis ac datis sans que rien puisse être vraiment nôtre. De plus Dieu n’a pas besoin de nos dons et de nos adorations, mais nous, suprême misère, nous avons un ineffable besoin de Lui.

La mélodie est en rapport avec ce changement ; ce n’est plus comme dans l’Alléluia la voix qui fait entendre sa supplication d’une façon extérieure, intense et vibrante. On a ici une prière encore très expressive, mais plus intérieure et plus retenue, comme c’est d’ailleurs généralement le cas dans les Offertoires. On voit comment la mélodie grégorienne peut donner à un même texte des expressions différentes.

Comme celui du seizième dimanche, cet Offertoire a la forme d’un triptyque, la troisième phrase reprenant identiquement la première ; elles encadrent une deuxième phrase nettement plus longue, avec sur le mot meam une grande vocalise qui semble ne pas vouloir finir.

► Communion : Amen dico vobis

L’antienne pour la Communion est tirée de saint Marc (XI, 24) Il s’agit d’une parole prononcée par Notre Seigneur le Mardi Saint, après l’épisode du figuier stérile et l’allusion à la foi capable de transporter les montagnes, et peu avant l’annonce de la ruine de Jérusalem et de la fin du monde. Mais elle doit être hors de place. Dans l’Antiphonaire grégorien venait le premier verset du psaume 129. « Je vous dis en vérité : Quand vous priez, croyez avec une foi vive que vous obtiendrez ce que vous demandez, et cela vous sera accordé. »

C’est une petite antienne assez courte.

Amen dico vobis, quidquid orantes petitis, credite quia accipietis, et fiet vobis.
En vérité je vous le dis, tout ce que vous demanderez en priant, croyez que vous le recevrez et cela vous arrivera.

C’est donc encore, comme l’Introït, une réponse divine très encourageante aux appels angoissés de cette fin des temps ; mais la mélodie est beaucoup plus légère, c’est un simple petit récitatif où tous les mots sont bien mis en valeur, seule la fin et fiet vobis est une affirmation un peu plus solennelle. Ainsi les chants de cette messe, et ceux de toute l’année liturgique, s’achèvent dans une ambiance de paix, de confiance et d’espérance, où la méditation des textes liturgiques doit toujours nous maintenir, quelles que soient les épreuves que nous avons à traverser.

Projet eugéniste de grande ampleur au Canada

Ou comment faire des économies :

Un article publié dans la revue Journal of Death and Dying a suscité la peur d’un projet eugéniste de grande ampleur au Canada. Des chercheurs ont en effet calculé le montant de la réduction des coûts liés à la santé dans le budget public, dans l’hypothèse où les critères d’accès à l’euthanasie seraient amplement élargis à des groupes de populations ciblés selon le « coût financier » qu’ils sont censés représenter : personnes ayant fait une tentative de suicide, sans-abris.

Euthanasie et dépenses de santé : des études aux Etats-Unis et au Canada

Il a déjà été démontré dans des études que la pratique de l’euthanasie entraînait une réduction des dépenses de santé. En 1998 tout d’abord, un article paru dans The New England Journal of Medicine estimait le montant économisé aux Etats-Unis, tout en précisant que « cette somme représente 0,07% du total des dépenses de santé ».

En 2017, des chercheurs ont appliqué la même méthode de calcul au Canada. L’étude suit de près l’entrée en vigueur de la première loi qui autorise l’euthanasie et le suicide assisté dans le pays, en juin 2016. Les chercheurs ont appuyé leurs calculs sur leurs observations concernant la Belgique et les Pays-Bas, où la pratique était déjà légale. Ils ont appliqué les mêmes rapports de proportion : la « mort médicalement assistée » représenterait 1 à 4% des décès, 60% des patients verront leur vie abrégée d’un mois, les autres, d’une semaine. Ils ont ainsi proposé un ensemble de chiffres, mis en regard avec le coût des soins pour aboutir à des montants correspondant aux économies qui pourraient être réalisées.

Il a ainsi été estimé que les économies réalisées dans le budget de la santé représenteraient un montant de 34,7 à 138,8 millions de dollars canadiens (21,3 à 85,3 millions d’euros).

« Les dépenses de santé augmentent drastiquement à l’approche de la fin de vie (…). Dans l’Etat du Manitoba par exemple, 20% des dépenses de santé sont consacrées aux patients dont le pronostic vital est égal ou inférieur à 6 mois, alors que ces personnes ne représentent qu’1% de la population (…). Les patients qui choisissent l’aide médicale à mourir ne traversent pas cette phase de soins extrêmement coûteux ».

Un calcul du gouvernement canadien autour de l’adoption d’une nouvelle loi

Ensuite, dans le contexte d’un élargissement des critères d’accessibilité à l’euthanasie, le gouvernement canadien a commandé en 2020 une « estimation des coûts » du « projet de loi C-7 pour 2021 », en comparaison avec la loi C-14 alors en vigueur. Le montant des réductions de dépenses de santé a été estimé à 149 millions de dollars canadiens (91 millions d’euros), « ce qui ne représente que 0,08% du total des dépenses », a précisé l’article.

Une dernière étude aux hypothèses poussées à l’extrême

La dernière étude sur le sujet, publiée en février 2025, suscite des inquiétudes car elle prend pour hypothèse de départ un élargissement très important des critères d’accès à l’euthanasie et au suicide assisté. Bien au-delà des cas de personnes souffrant d’une maladie grave et incurable, la procédure serait appliquée aux « personnes qui ont fait une tentative de suicide, personnes sans domicile fixe, personnes âgées, usagers de drogue, membres des communauté indigènes et patients souffrant de maladie mentale ».

La réduction des dépenses de santé est estimée à « 1,273 milliard de milliards de dollars d’ici 2047 ».

Une étude engagée pour faire la preuve par l’absurde ?

Le chiffre est considérable. Exagérément élevé ? Pour le Dr. James Downar, chef de service de l’unité des soins palliatifs du CHU d’Ottawa, il s’agit d’« une absurdité » : les chiffres avancés signifieraient que « le nombre de décès par euthanasie doublerait chaque année pendant 20 ans ».

Les auteurs de l’étude, Uzair Jamil et Joshua Pearce, ingénieurs et non pas économistes, n’avaient jamais travaillé officiellement sur la question auparavant. En revanche le directeur de la publication du Journal of Death and Dying, Kenneth J. Doka, est une sommité dans le domaine de la thanatologie. Il a publié de nombreux ouvrages et dirigé plusieurs organisations consacrées au thème du deuil et de l’accompagnement des personnes endeuillées. Il est membre du bureau de l’organisation International Work Group on Death, Dying and Bereavement, co-fondée notamment par la Dr Thelma Bates, oncologue et figure du développement des soins palliatifs.

Des questions légitimes

Même si l’étude force le trait et ne correspond pas à une volonté politique du gouvernement canadien, elle a cependant le mérite de susciter des questions qui correspondent à des inquiétudes légitimes. Au Canada, des personnes ont obtenu l’euthanasie en raison de manques de moyens, alors même que leur volonté était de continuer à vivre. Certes l’Exécutif ne les a pas poussées explicitement à l’euthanasie. Mais il n’a pas non plus mis en place les moyens pour les accompagner. Ce qui inquiète jusqu’à la British Columbia Civil Liberties Association (BCCLA) qui a été à l’origine de la dépénalisation de l’« aide médicale à mourir » (AMM) au Canada en 2016.

Le Canada a déjà considérablement élargi les critères d’accès à l’euthanasie en 2021 avec la loi C-7 et a simplement ajourné au 17 mars 2027 un nouvel élargissement des critères aux patients atteints uniquement de maladies psychiatriques. Quelles seront les prochaines étapes ?

Source : Gènéthique

On ne peut être authentiquement catholique et franc-maçon, sans une très grave contradiction

Un rappel de l’abbé Vénard :

Depuis le XVIIIe siècle, l’Église catholique maintient une opposition ferme et constante à l’égard de la franc-maçonnerie. Pour la première fois en 1738, le pape Clément XII a expliqué que sa condamnation de la franc-maçonnerie reposait sur des divergences de fond, touchant à la nature même de la foi, à la vérité révélée et à la conception de Dieu.

La franc-maçonnerie, dans sa structure symbolique et initiatique, promeut une forme de spiritualité relativiste, souvent déiste, détachée de toute révélation divine spécifique. Elle s’affirme indépendante de toute religion constituée, ce qui entre en conflit direct avec le caractère absolu et universel de la foi chrétienne, fondée sur la personne du Christ. De plus, le secret des rites maçonniques et la complexité de certains engagements prêtés lors des initiations ont toujours éveillé la méfiance de l’Église.

Après maintes condamnations pontificales (notamment de Léon XIII dans Humanum Genus en 1884), plus récemment, en 1983, la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, sous l’autorité du cardinal Ratzinger, a rappelé que « les principes de la franc-maçonnerie sont inconciliables avec la doctrine de l’Église ». En conséquence, l’adhésion à une loge maçonnique constitue un péché grave. Le fidèle qui s’y engage ne peut accéder aux sacrements, en particulier à l’Eucharistie.

Il ne s’agit pas d’un jugement sur les intentions personnelles, mais d’un discernement objectif sur la nature de l’institution. L’appartenance à la franc-maçonnerie implique une rupture avec l’exigence de vérité propre à la foi chrétienne. S’il n’existe plus d’excommunication formelle automatique (contrairement à l’ancien code de 1917), il demeure un délit, mentionné dans l’actuel code de droit canonique. On ne peut donc être authentiquement catholique et franc-maçon, sans une très grave contradiction.

article paru dans Parole et prière, n°185, novembre 2025

Un centre hospitalier condamné suite à une décision d’arrêt des traitements

Lu sur Gènéthique :

Le centre hospitalier intercommunal Robert-Ballanger d’Aulnay-sous-Bois a été condamné par le tribunal administratif de Montreuil pour « faute » suite à une décision d’arrêt des traitements.

Erreur médicale ou rémission miraculeuse ?

Les faits datent du début de l’année 2022. Le patient en question, Jean-Claude Seknagi, alors âgé de 74 ans, avait été pris en charge à l’hôpital Robert-Ballanger pour de sévères polypathologies. L’équipe médicale a décidé d’arrêter les traitements. En effet, les soignants estimaient que la poursuite des soins constituait une «  », telle que décrite dans la loi Claeys-Leonetti.

Cette décision a fait l’objet d’une saisine en urgence du tribunal administratif de Montreuil par la famille. A cette occasion, le médecin expert indiquait qu’« aucun traitement curatif objectif ne pouvait être proposé », se ralliant à l’avis de l’équipe médicale. Mais le tribunal administratif a donné raison à la famille. L’état du patient s’étant même suffisamment amélioré pour que celui-ci puisse rentrer chez lui.

Une « faute » caractérisée : le « soulagement » de la famille

Le 8 octobre dernier, au cours de l’audience, Me Jérôme Triomphe – l’avocat de la famille Seknagi – a soutenu que la décision d’arrêt des traitements constituait une « faute », engageant la responsabilité de l’établissement. A ce titre, il a réclamé 530 000 euros d’indemnisation. Quant à l’avocate de l’hôpital, Me Diane Rousseau, elle a nié la « faute » et a demandé qu’en tout état de cause soit réduit le montant des dommages.

Finalement, le tribunal a bien retenu l’existence d’une « faute », tout en ne condamnant l’hôpital qu’à verser 10 000 euros au titre du préjudice moral subi. Une somme répartie entre Jean-Claude Seknagi, son épouse et leurs trois enfants.

« Les dommages et intérêts sont dérisoires car ils couvrent à peine nos frais de justice, mais ce n’était pas le sens de la démarche » affirme Ilan Seknagi, fils de Jean-Claude. C’est surtout un « soulagement » pour lui que la faute ait été établie. La famille ne compterait pas faire appel de cette décision.

La fin de la paysannerie ?

Depuis quelques jours, une vidéo tourne en boucle sur YouTube. Pierre Guillaume Mercadal y résume le contenu de la rencontre entre Emmanuel Macron et les représentants des syndicats agricoles.

Cette réunion obtenue au forceps par les agriculteurs suite aux dernières déclarations incendiaires de notre Président au sujet du traité commercial du Mercosur s’est tenue Mercredi 12 novembre à Toulouse. Jouant sur les désaccords entre la coordination rurale représentant les petits paysans et la FNSEA représentant l’agriculture industrielle, le Président a su comme à son habitude enfumer tout le monde. Maniant avec un talent certain l’art du « en même temps », il a fini par convaincre la majorité des représentants syndicaux de l’intérêt du Mercosur tout en insinuant qu’il pourrait être amélioré mais qu’en fin de compte les décisions finales seraient prises par la Commission européenne. Mélangeant les mensonges et les vaines promesses, mais aussi les contradictions avec ses précédentes déclarations, il a su à merveille troubler son auditoire. Incapable d’opposer une résistance cohérente face à un discours aussi confus les représentants syndicaux se sont alors contentés de quelques concessions symboliques gracieusement offertes par nos dirigeants pour abandonner leur projet d’actions contestataires.

A partir de là, on comprend le besoin de Pierre Guillaume Mercadal d’exprimer publiquement son malaise et de nous prévenir de l’avenir particulièrement sombre qui attend les petits agriculteurs : le monde paysan meurt pour laisser la place à une agriculture industrielle !

Sur cette vidéo, le célèbre représentant de la Coordination rurale, pourtant bien connu pour ces coups de gueules et ses prises de positions musclées lors des manifestations du monde paysan, apparaît pour le coup étonnement ému. Dès l’introduction, il nous fait part de son trouble :

« Je n’attendais rien de cette réunion. Je savais que ce serait une immense mascarade mais on est au-delà de ça, au-delà de la déception. Hier soir, je suis rentré chez moi et j’en avais mal au ventre. Un mélange de tristesse et de rage difficile à expliquer tellement ce que j’ai vu et entendu m’a dégoûté. Je ne suis pas facilement impressionnable, mais Emmanuel Macron m’a impressionné. Sincèrement, j’ai eu l’impression de rencontrer le Diable. Je n’ai pas de mot pour vous expliquer ce que ça m’a fait. J’ai eu l’impression de rencontrer quelqu’un qui n’était pas humain. Il a un pouvoir de persuasion particulièrement fort. »

On peut être choqué par cette comparaison avec le Diable, car bon nombre d’entre nous l’imaginent comme un être abominable avec des cornes et une longue queue crochue. Pourtant, la Bible nous le présente plutôt comme un séducteur, un baratineur utilisant des promesses mensongères pour détourner les êtres humains de Dieu !

Et quand Pierre Guillaume Mercadal dit qu’il se sentait mal à l’aise face au Président, cela me fait penser à cette scène biblique bien connue qui s’est tenue il y a fort longtemps dans le jardin d’Éden. Adam et Eve devaient aussi se sentir mal à l’aise face aux mensonges du Serpent qui cherchait à les détourner de leur créateur, mais disons que toutes ressemblances seraient fortuites !

En conclusion de sa vidéo, Pierre Guillaume Mercadal nous fait part d’un profond sentiment d’impuissance face à la mauvaise foi d’Emmanuel Macron. L’aisance intellectuelle de ce dernier et sa facilité d’expression lui permettent en effet d’embrouiller son auditoire et de le laisser sans voix. Dans une telle situation, seul l’esprit de Christ peut nous inspirer pour trouver la bonne réplique : cette parole capable de terrasser les adversaires les plus hypocrites !

Déjà à son époque, Jésus s’est trouvé plusieurs fois confronté à de telles situations. Ainsi, lorsque des religieux vinrent le questionner au sujet des impôts à verser à l’occupant romain dans le seul but de le prendre en défaut, ce dernier leur cloua le bec en les questionnant à son tour :

« Les Pharisiens se consultèrent sur les moyens de surprendre Jésus par ses propres paroles. Ils envoyèrent auprès de lui leurs disciples qui dirent : Maître, nous savons que tu es vrai et que tu enseignes la vérité sans t’inquiéter de personne car tu ne regardes pas à l’apparence des hommes. Dis-nous donc ce qu’il t’en semble : est-il permis de payer le tribut à César ?
Jésus, connaissant leur méchanceté, répondit : pourquoi me tentez-vous, hypocrites, montrez-moi la monnaie avec laquelle on paie le tribut. Ils lui présentèrent un denier. Il leur demanda : de qui porte-t-il l’effigie ? De César, lui répondirent-ils. Alors, il leur dit : rendez à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu. Étonnés de ce qu’ils entendaient, ils le quittèrent et s’en allèrent. »

Pour en revenir à ce sentiment d’impuissance dont parle Pierre Guillaume Mercadal, on voit dans cet extrait de l’Évangile de Matthieu que seul l’esprit de Christ peut permettre de résister à la mauvaise foi de personnes malveillantes. Être rempli de cet Esprit qui permet de confondre les hypocrites, c’est le meilleur que l’on puisse souhaiter à Pierre Guillaume Mercadal !

Cet article est une tribune libre, non rédigée par la rédaction du Salon beige. Si vous souhaitez, vous aussi, publier une tribune libre, vous pouvez le faire en cliquant sur « Proposer un article » en haut de la page.

Chanoinesses d’Azille : 2500 produits à vendre pour rénover une toiture

Une “opération spéciale” pour financer un nouveau bâtiment d’accueil

Situé au cœur de l’Aude, le Monastère d’Azille abrite depuis 2008 une communauté jeune et dynamique : les Chanoinesses de la Mère de Dieu. Aujourd’hui, les vingt sœurs suivent la règle de saint Augustin, et partagent leurs journées entre prière, vie fraternelle, travail manuel, et mission auprès de jeunes, de familles, et de personnes âgées.

Mais ces dernières années, les groupes se font de plus en plus nombreux, et les sœurs manquent d’espace pour les accueillir. Elles ont donc décidé de démarrer un grand chantier : rénover leur ancien garage pour en faire un grand bâtiment d’accueil. Mais du sol à la toiture, tout est à refaire !

Alors pour en financer elles-mêmes le toit, elles se lancent le défi de vendre sur internet les produits du monastère : cinq miels et du sirop de thym (bio).

Objectif : 2500 produits vendus avant le 30 novembre. Avis aux amateurs !

Pour participer à l’opération, vous pouvez :

Récolte et étiquetage du miel  © Monastère d’Azille

Les produits de cette opération :

Voici les six produits que les soeurs proposent pour cette opération spéciale :

  • Cinq miels monastiques différents (formats 125g et 500g) : Lavande, Garrigue, Châtaignier, Bruyère blanche et Bruyère rose. Ces miels sont issus de la production d’apiculteurs locaux, situés à 30km du monastère et mis en pot par les sœurs au sein de leur monastère.
  • Et du sirop de thym (25cL), concocté par les Chanoinesses avec du thym bio venant du jardin d’un herboriste. Il est délicieux l’été avec de l’eau fraîche, et ou dans de l’eau chaude pour lutter contre les petits virus de l’hiver !

Quelques miels et sirop des sœurs d’Azille proposés pour cette opération © Divine Box

En savoir un peu plus sur le Monastère d’Azille

Quelques mots, d’abord, sur l’histoire du monastère d’Azille…

Un premier monastère de Clarisses a été fondé ici, à Azille, en 1361 par Isabelle de Lévis-Mirepoix. Mais au XIXᵉ siècle, les ​sœurs ont déménagé dans de nouveaux bâtiments, toujours situés à Azille !

C’est en 2008 que, dans ce deuxième monastère, les clarisses ont laissé place aux “Chanoinesses régulières de la Mère de Dieu”, une jeune communauté fondée en 2000, liée aux chanoines de l’abbaye de Lagrasse, situés à 30km de là.

Aujourd’hui, le monastère d’Azille compte vingt Chanoinesses. En plus de leur vie de prière et leur apostolat, les sœurs travaillent de leurs mains : couture des soutanes des chanoines de Lagrasse, productions de sirops bio, et mise en pot de miels locaux.

 Cloître du monastère Mater-Dei d’Azille © Monastère d’Azille

Ingérence du Parlement européen sur l’avortement

Lu sur Gènéthique :

Le 13 novembre, le Parlement européen a adopté sa « Stratégie en matière d’égalité de genre 2025 ». Outre les violences « fondées sur le genre » et l’égalité dans le monde du travail, une section est dédiée aux soins. Et l’avortement y est considéré comme un « soin ».

L’avortement, une priorité ?

Les eurodéputés « réaffirment » que l’accès à l’avortement doit être considéré « comme une priorité ». Pour appuyer leur position, ils convoquent l’initiative citoyenne européenne (ICE) « My voice, My Choice ». Une initiative qui « vise en réalité à imposer l’avortement dans toute l’Union européenne, alors même que cette question relève et doit rester de la compétence exclusive des Etats membres », dénonce l’eurodéputé Paolo Inselvini (ECR).

L’ICE « One of us » qui avait recueilli 1,89 million de signatures en 2014 pour demander à la Commission l’arrêt du financement par l’Union européenne des programmes conduisant à la destruction d’ humains (programmes de recherche sur l’embryon humain et programmes d’avortements dans les pays en développement) avait, elle, été ignorée.

Le Parlement « exhorte la Commission à agir rapidement », en mettant en œuvre « un mécanisme de solidarité financière entre les Etats membres afin de garantir que les femmes dans l’UE puissent avoir accès à des soins d’avortement ».

Inscrire le « droit à l’avortement » dans la Charte des droits fondamentaux de l’Union européenne…

Mais les députés européens ne s’arrêtent pas là. Ils « invitent les États membres et la Commission à inclure la santé et les droits sexuels et reproductifs, y compris le droit à des soins d’avortement sûrs et légaux, dans la Charte des droits fondamentaux de l’Union européenne, comme le prévoit la résolution du Parlement du 11 avril 2024 ».

« Les restrictions en matière de santé et de droits sexuels et reproductifs, d’accès à l’avortement ou d’éducation sexuelle » doivent, selon les eurodéputés, être considérés comme « des violations des valeurs de l’Union européenne » et donner lieu à « des réponses institutionnelles proportionnées ». Ainsi, ils « invitent » la Commission à appliquer des sanctions « en cas de recul des droits des femmes ».

… pour sanctionner les Etats réfractaires ?

Or, le règlement relatif à la conditionnalité, adopté en décembre 2020, autorise la suspension du versement des fonds de l‘Union aux Etats membres qui enfreignent l‘Etat de droit, en cas d’impact sur le budget de l’Union. Et le Parlement souhaiterait étendre ce mécanisme à toutes les violations de l’Etat de droit.

Ainsi, restreindre l’avortement en Pologne pourrait être considéré comme une violation de l’Etat de droit, contre laquelle il faudrait répliquer avec des sanctions financières.

Alors que la CEDH vient, une fois de plus, de condamner la Pologne dans une affaire relative à l’avortement, de telles sanctions sont à craindre pour les pays qui ne veulent ni développer l‘avortement ni en faire la promotion.

L’ingérence européenne ira-t-elle jusque-là ?

L’étouffement des chrétiens en Turquie

Lu dans France catholique :

[…] Un rapport de l’European Center for Law and Justice (ECLJ), publié le 20 novembre, constate qu’au cours du siècle dernier, « la présence chrétienne en Turquie a considérablement diminué, principalement en raison de la marginalisation et de la répression orchestrées par l’État, qui ont entraîné un effondrement démographique sévère ». Les chiffres ne font en effet que brosser le terrible tableau du long déclin de la présence des chrétiens en Turquie, qui ne représentent aujourd’hui que 0,3 % des quelque 85 millions de Turcs – les musulmans sunnites représentant, eux, 88 % de la population totale.

[…] « Il est difficile d’être chrétien en Turquie, car cet État a bâti son identité et son récit national sur le cadavre du peuple chrétien, avance Tigrane Yégavian, chercheur à l’Institut chrétiens d’Orient. Toute remise en question du récit national relève de la sécurité intérieure. Ce négationnisme est ontologique: revisiter ce passé reviendrait à remettre en question ses fonts baptismaux. » Dès lors, les chrétiens sont perçus par le pouvoir comme des ennemis de l’intérieur. Seuls les Arméniens de l’Église apostolique arménienne et les Grecs orthodoxes sont reconnus comme minorités chrétiennes par le traité de Lausanne de 1923, acte de naissance de l’État turc moderne. Les minorités assyriennes, chaldéennes, catholiques et protestantes sont, elles, laissées de côté. Pour ces dernières, les conséquences sont nombreuses : sans personnalité juridique, elles ne peuvent pas être propriétaires, ni même posséder un compte en banque ou encore ouvrir un séminaire. Pour les communautés reconnues, la situation n’est guère meilleure, comme en témoigne le cas emblématique du séminaire gréco-orthodoxe d’Halki. Fondé en 1844, il est fermé depuis 1971 sur décision de la Cour constitutionnelle turque. Sans clergé formé sur place, le Patriarcat œcuménique de Constantinople doit faire appel à des religieux formés à l’étranger et donc soumis à des visas et autres autorisations publiques, les laissant à la merci de l’État turc.

[…] Le rapport de l’ECLJ relève que non seulement le nombre d’écoles islamiques financées par l’État turc a augmenté sous le règne d’Erdogan, atteignant les 5000, mais que ces établissements ont également intégré le circuit de fonctionnement des écoles publiques. « Des “conseillers spirituels” – en réalité, des imams – ont été nommés dans les écoles publiques pour inculquer les valeurs islamiques aux étudiants» avance le rapport. Pour les familles chrétiennes, le seul moyen de s’assurer que leurs enfants suivent un enseignement conforme à leur foi consiste à les inscrire dans les rares écoles privées du pays, qui ne bénéficient d’aucune subvention. Une gageure: à l’heure actuelle, seules 22 écoles – seize arméniennes, six grecques – subsistent dans tout le territoire turc.

« Bien que les chrétiens soient représentés politiquement, ils ont intériorisé leur infériorité et ne peuvent que constater que la Turquie les regarde avec suspicion, que les postes dans la fonction publique leur sont interdits, sans parler de l’armée… explique Tigrane Yégavian. Pour l’État, il y a toujours une suspicion de trahison envers les chrétiens. » Malgré des signes parfois contradictoires – en 2023, Erdogan a inauguré une église syriaque à Istanbul pour la première fois depuis l’instauration de la République turque –, le climat du pays demeure hostile envers les chrétiens, anciens… comme nouveaux. « Tous ceux qui vont à l’église sont fichés et surveillés, affirme l’abbé Gabriel Ferone, ancien vicaire général du diocèse d’Izmir. Les catéchumènes qui souhaitent rejoindre l’Église latine sont baptisés en toute discrétion, en dehors des messes habituelles et sans prise de photo. Surtout, il n’y a jamais de famille avec eux car ils sont très isolés, continue-t-il. Même si la Turquie n’est pas le Pakistan, la conversion est au mieux tolérée, au pire dangereuse. » Le prélat, qui fut curé pendant dix-huit ans de l’église Notre-Dame-de-Lourdes d’Izmir – ancienne Smyrne, une des sept Églises de l’Apocalypse –, n’hésite pas à parler « d’étouffement » des chrétiens. « En Turquie, les Grecs orthodoxes sont des ennemis, les Arméniens sont détestés et les convertis sont des traîtres… remarque-t-il encore. Malgré tout, je pense que l’Église catholique latine est appelée à se développer. » Car dans ce chaudron où bouillonnent nationalisme et islamisme, l’Église latine possède un avantage de taille: elle n’est pas ethnique et offre à n’importe quel Turc la possibilité de devenir chrétien. « L’Église peut aussi compter sur des séminaristes turcs qui se préparent à devenir prêtres, ce qui annonce, à terme, un clergé autochtone » souligne l’abbé Gabriel Ferone. Malgré tout, l’avenir des chrétiens reste sombre, marqué par un exode continuel et la lente désagrégation par l’assimilation. C’est donc dans un contexte particulièrement difficile que Léon XIV est attendu par les chrétiens de Turquie. […]

La 30e conférence des Nations Unies sur le climat veut intégrer l’idéologie du genre

L’idéologie du genre veut faire la pluie et le beau temps à la COP30, qui se tient du 10 au 21 novembre à Belem, au Brésil, avec le « Plan d’action genre », une feuille de route destinée à guider les politiques climatiques en y intégrant les questions de genre. Toutefois, l’Iran, l’Arabie saoudite et la Russie s’opposent au texte. Le Vatican est également accusé de freiner les discussions.

Un nouveau texte a été publié par la présidence de la COP30 pour servir de base aux discussions. Il ne contient pas de note de bas de page pour définir le genre, alors que le Vatican en demandait une, tout comme l’Argentine et le Paraguay. Mais les références aux « droits reproductifs » ou à la « diversité de genre », auxquelles étaient opposés le Saint-Siège et d’autres États, ont été supprimées du texte.

La délégation du Saint-Siège s’oppose à la mention de la « diversité de genre » proposé par certaines délégations et refuse la mention des « droits reproductifs » (qui comprennent entre autres la contraception et l’avortement).

Faute de consensus d’ici à dimanche, le « plan d’action genre » ne sera pas adopté à la COP30.

Mgr Rey : le respect et la défense de la vie aujourd’hui, priorité pour l’Église

Conférence donnée par Mgr Rey, évêque émérite de Fréjus-Toulon, à Lyon :

“On prépare les esprits à l’holocauste familial au moment même où l’État a cessé d’être une patrie, où la France n’a plus de frontières”

De François Vannesson, avocat, suite au discours du chef d’État-major des armées Fabien Mandon au congrès des maires de France :

On a vu un homme droit. L’uniforme impeccable, la mâchoire ferme, la voix grave, posée, modulée comme un clairon au matin d’une levée de corps.

Il parlait d’ennemis, de volontés, de pays qui meurent quand ils refusent de mourir. Il convoquait la grandeur, la patrie, les mânes du sacrifice. Il appelait à se tenir prêt, à consentir à ce que les fils tombent pour que la nation tienne.

Cependant, ce discours-là, qu’on voudrait nous vendre comme un sursaut, n’est que le masque tragique d’un renoncement ancien.

Ce qu’on a vu, ce n’est pas un chef, c’est un homme de devoir tenté de prêter sa noblesse à un pouvoir qui n’en a plus.

Ce n’est pas la voix de la France éternelle, c’est l’écho martial d’une République en bout de souffle qui cherche dans la mort ce qu’elle ne sait plus exiger dans la vie.

Qu’un général rappelle que les guerres coûtent du sang n’a rien d’indécent.

Ce qui l’est, c’est le contexte.

Ce qui l’est, c’est le fond moral dans lequel s’inscrit cet appel au sacrifice.

Ce qui l’est, c’est qu’on prépare les esprits à l’holocauste familial au moment même où l’État a cessé d’être une patrie, où la France n’a plus de frontières, plus de repères, plus de souveraineté, plus d’âme.

On veut des enfants prêts à mourir pour des lignes rouges qu’on efface en coulisses, pour des alliances qu’on subit, pour des intérêts qu’on n’assume pas.

Mais mourir pour quoi, exactement ?

Pour l’Ukraine ? Pour une Europe sans contour, sans volonté, sans épine dorsale ?

Pour le droit de faire la guerre à distance tout en évitant les mots qui fâchent, les responsabilités qui pèsent, et les finalités qui obligent ?

Moi, je n’ai pas élevé mes enfants pour qu’ils meurent dans des conflits que je ne comprends pas, sur des théâtres dont les maîtres mots sont opacité, duplicité, compromission.

Je ne les ai pas aimés pour qu’un président sans cap les transforme en chair à dissuasion. Je ne les ai pas protégés pour les livrer à un storytelling militarisé, bardé de valeurs en toc, de rhétorique du tragique plaquée sur l’indigence stratégique.

Je suis prêt à mourir, oui.

Mais d’abord pour eux.

Et s’il faut un jour verser le sang, ce ne sera pas pour réparer l’impuissance diplomatique de Bruxelles ou masquer l’effondrement moral d’un pouvoir qui a troqué la patrie contre le pacte budgétaire.

Je ne me bats pas contre l’armée, je me bats pour qu’elle ne soit jamais l’instrument d’un pouvoir qui n’a plus le droit de commander au nom du pays.

Je ne me bats pas contre le chef d’état-major, je me bats contre le mensonge qui consiste à faire porter sur les pères le poids des abandons du politique.

Je ne me bats pas contre l’idée de sacrifice, je me bats contre sa confiscation par ceux qui n’ont jamais assumé un seul des leurs.

Ce n’est pas à la nation de se mettre au service d’un appareil politique en faillite. C’est à l’État de redevenir digne de ses soldats, de ses familles, de ses morts, de ses serments.

Et tant que cette condition ne sera pas remplie, tant que l’on ne défendra pas d’abord nos intérêts véritables – ceux de la France, de son peuple, de son territoire, de son héritage – je refuserai de m’agenouiller devant la statue creuse du sacrifice.

On ne redresse pas une nation par le pathos.

Ce n’est pas en exaltant la mort qu’on ressuscite une volonté politique.

Ce n’est pas en convoquant Thucydide devant les maires qu’on fait oublier que depuis quarante ans et encore plus depuis 7 ans, on a déserté le réel, trahi la souveraineté, renoncé à tout ce qui fonde une autorité légitime.

La puissance ne se décrète pas à coups de slogans martiaux : elle s’enracine dans la vérité. Et la vérité, c’est que ce pays n’est pas prêt à faire mourir ses enfants parce qu’il n’a même plus le courage d’être lui-même.

Qu’on m’entende, je ne nie pas les menaces. Je vois le chaos du monde, les fractures géopolitiques, les tensions systémiques, les périls qui s’accumulent. Mais je refuse que l’on instrumentalise ces périls pour faire avaler au peuple l’échec de ceux qui devaient le protéger. Je refuse que l’on camoufle sous l’uniforme la lâcheté des civils qui nous gouvernent. Je refuse qu’on habille d’héroïsme ce qui n’est, pour beaucoup, qu’un déficit de lucidité stratégique.

Oui, la guerre est tragique. Mais elle ne devient juste qu’à la condition d’être inévitable, claire dans ses buts, cohérente dans ses moyens.

Ce n’est pas le cas aujourd’hui.

Et ce n’est pas en pleurant des enfants qui ne sont pas encore tombés qu’on construit une nation résiliente. C’est en relevant les vivants, en redonnant du sens, en réarmant les âmes avant de songer aux armes.

Or, tout ce que le macronisme a détruit et les politiques depuis quarante ans, il ne suffit pas d’un discours de général pour le réparer.

Il faut du temps, du souffle, une colonne vertébrale. Il faut une vision du bien commun. Pas une fuite en avant dans un tragique de pacotille. Pas une sommation sacrificielle sans qu’aucune hiérarchie claire des intérêts ne soit exposée. Pas une scène de théâtre destinée à recouvrir d’un suaire émotionnel les 26 milliards d’euros versés sans contrôle à un État ukrainien miné par la corruption.

Et puisque le tragique semble être redevenu tendance dans les allées du pouvoir, qu’on me permette d’en rappeler la loi première : ce n’est jamais l’innocent qui doit payer pour les fautes du roi.

Le tragique, le vrai, c’est quand les enfants tombent parce que les pères ont baissé les yeux. Le tragique, le vrai, c’est quand le sang lave l’incurie. Le tragique, le vrai, c’est quand la nation pleure ceux qu’elle a elle-même exposés par son inconséquence, son relativisme, son reniement des limites.

Je ne suis pas pacifiste. Je ne suis pas défaitiste.

Je suis héritier. Et je sais ce que cela implique :

Se battre pour transmettre, non pour compenser des errements idéologiques.

Aimer assez la paix pour ne jamais jouer à la guerre. Aimer assez la France pour ne pas la sacrifier à des intérêts qui ne sont pas les siens. Aimer assez ses enfants pour refuser qu’ils soient les otages d’un pouvoir qui n’assume plus rien.

Car il faut le dire, ce n’est pas la Russie qui menace la France, c’est le vide stratégique dans lequel nous dérivons depuis trop longtemps. Ce n’est pas Moscou qui gangrène nos cités. Ce n’est pas Poutine qui désagrège notre école, notre autorité, notre langue, notre contrat social. Ce n’est pas le Kremlin qui a vidé l’État de son ossature, remplacé la nation par un agrégat de clientèles, ni défait l’idée même de continuité historique. Et ce n’est pas en envoyant des bataillons mourir pour l’Ukraine qu’on refera une nation.

Une nation, on la refonde en lui donnant un projet. Un ancrage. Une exigence. Un souffle. Pas une logorrhée funèbre pour enfants absents.

Mais comment en est-on arrivé là ?

Comment une nation naguère fière de ses clochers, de ses casernes, de ses écoles, de ses lois gravées dans le marbre, en vient-elle à supplier qu’on lui inocule un peu de peur pour retrouver la sensation du réel ?

Il aura donc fallu que le tragique soit réquisitionné par un président désincarné, qu’on repeigne les cercueils aux couleurs de l’Europe, qu’on convoque la mort pour justifier l’impuissance des vivants.

Le macronisme n’a rien d’un régime martial. C’est un désordre liquide, une mise en scène perpétuelle de gravité sans poids. Un théâtre de figures molles qui s’excusent d’être nées françaises tout en rêvant de mourir européennes.

Ce pouvoir n’aime ni l’ordre, ni l’autorité, ni la patrie. Il aime l’émotion, le bruissement médiatique, l’adrénaline du désastre feint. Il gouverne par effroi, administre par soubresauts, pense par slogan. Il a transformé la République en startup de la sidération permanente.

Et voici que l’on s’invente un épouvantail russe pour maquiller vingt ans d’incurie africaine, un chantage aux cercueils pour dissimuler les renoncements budgétaires, une rhétorique sacrificielle pour masquer l’abandon des frontières, des églises, des campagnes.

L’ennemi est peut-être réel, mais la guerre qu’on nous prépare est fausse, car son mobile est faux. Ce n’est pas la survie de la France qu’on défend, c’est la fuite en avant d’un régime discrédité.

Mais le vrai scandale n’est pas là. Le vrai scandale, c’est cette confiscation du mot sacrifice par ceux qui ne se sont jamais sacrifiés pour rien.

Le sacrifice n’est pas un outil de communication. Ce n’est pas une posture de communicant sur fond de drapeau européen. C’est un acte éminemment personnel, enraciné dans la conscience d’un bien supérieur.

Et ce bien supérieur, ce n’est pas l’Ukraine, ce n’est pas l’OTAN, ce n’est pas l’Union européenne.

Ce bien supérieur, c’est ce que la France a cessé d’énoncer : sa foi en elle-même. Sa mission. Son mystère. Cette chose inaltérable qui fit qu’on se battit pour elle même quand elle n’existait plus, même quand elle était dépecée, trahie, occupée. Et aujourd’hui, elle est livrée nue, sans colonne, sans nerf, sans volonté.

Le réarmement moral est nécessaire, oui. Mais il ne peut être conduit par ceux qui ont désarmé les âmes.

On ne prépare pas la guerre avec des cours de drag queen dans les écoles. On ne bâtit pas une défense nationale avec des injonctions à la repentance. On ne lève pas une armée quand l’autorité est suspecte, la transmission criminalisée, et l’héritage jugé toxique.

Une nation qui n’assume plus sa civilisation ne peut pas faire mourir ses enfants pour elle.

J’ai cinq enfants. cinq visages, cinq souffles, cinq joies profondes. Je donnerais ma vie pour eux et mon épouse sans hésiter. Je donnerais ma vie pour que cette terre demeure assez ferme pour qu’ils y prennent racine. Je donnerais ma vie pour que la France redevienne digne d’être aimée au point de mourir pour elle. Mais je ne les laisserai pas mourir pour un storytelling d’État. Je ne les offrirai pas à la stratégie d’un président illégitime, à un tragique de cabinet ministériel, à une « politique de l’honneur » bricolée par ceux qui ont méthodiquement détruit tout ce qui fonde l’honneur.

Je refuse de faire de mes enfants des variables d’ajustement de la politique étrangère d’un pouvoir qui a cédé l’Afrique, méprisé le Maghreb, abandonné les chrétiens d’Orient, et pactisé avec toutes les dissolutions.

Ce n’est pas Poutine que je crains. C’est l’oubli de qui nous sommes.

Qu’ils aillent donc mourir seuls, ceux qui n’ont plus rien à défendre. Qu’ils dressent leurs bilans comptables en guise de testament, qu’ils éructent leurs discours de mobilisation en tailleur Dior, qu’ils agitent leurs décorations comme des grelots pour noël technocratique.

Moi, je veux qu’on me rende la France. Pas l’image, pas la marque, pas la startup, pas le QR code patriotique.

La France.

Je veux qu’on me rende une terre à aimer. Une langue à transmettre. Un ciel à contempler. Une Histoire à continuer. Un nom qu’on porte et qu’on honore. Je ne veux pas d’une armée qui parade pour masquer le vide, je veux une nation qui se tienne debout parce qu’elle a quelque chose à dire. Et d’abord, à elle-même.

Car l’enjeu n’est pas la guerre, mais ce qu’elle révèle. Et ce qu’elle révèle, c’est l’état de putréfaction avancée d’une société qui n’a plus de bornes, plus de boussole, plus de colonne vertébrale.

Le tragique ne suffit pas à faire un peuple. Il faut un enracinement. Une foi. Une fidélité. Et cette fidélité-là, jamais vous ne l’obtiendrez par décret.

On peut commander à des corps, pas à des âmes. On peut fabriquer la peur, pas l’amour. On peut simuler le deuil, pas le sacrifice. On peut acheter des armes, pas le courage.

Oui, nous aurons à nous battre.

Mais pas pour l’Ukraine, ni pour Bruxelles, ni pour les comptes de campagne de Volodymyr Zelensky. Nous aurons à nous battre pour que nos enfants ne deviennent pas des otages. Pour qu’ils puissent grandir en paix, dans un pays souverain, enraciné, lucide. Un pays qui ne les dressera pas à mourir pour dissimuler ses erreurs, mais qui leur apprendra à vivre pleinement, librement, avec assez de verticalité pour faire face au tragique quand il surgira pour de bon.

Alors non.

Non. Ce ne sont pas mes enfants que je suis prêt à perdre.

C’est moi. Moi, s’il le faut. Moi, parce que c’est cela, être un homme.

Mais eux, jamais pour masquer nos démissions.

Porteur de la trisomie 21, il est devenu tétraplégique suite à une erreur médicale : l’hôpital lui limite les soins

Malgré une alerte signalant un risque vital, Abdenour Belhouli a été renvoyé chez lui par les services de l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière (Paris XIII). Il est aujourd’hui tétraplégique. Sa famille se bat désormais contre la limitation des soins décidée par l’hôpital.

Le 22 novembre 2024, Abdenour Belhouli, quadragénaire, a rendez-vous à l’hôpital de la Pitié Salpêtrière pour effectuer un examen médical, a priori anodin : un scanner pour une cheville fragilisée, suite à une chute antérieure. Porteur de la trisomie 21, il est accompagné par un membre de sa famille. Les personnes porteuses de ce syndrome ayant du mal à rester totalement immobiles durant certains examens, on lui conseille de l’effectuer sous sédation.

L’examen ne sera finalement pas réalisé ce jour-là. Avant de partir de l’hôpital, ils prennent le temps de boire un café. Mais Abdenour a un souci avec son bras gauche, qui ne répond plus. Direction les urgences : après quelques examens, la conclusion est très claire, Abdenour est en train de faire une compression médullaire : une pression s’exerce sur la moelle épinière. Lorsqu’elle est comprimée, même légèrement, cela peut entraîner des pertes de force, des paralysies ou, dans les cas les plus graves, la mort par arrêt cardiaque. C’est une urgence : “appeler le neurochirurgien en urgence” ; “risque de tétraplégie” ; “arrêt cardiaque par souffrance médullaire haute”. Bien que les choses soient énoncées de manière très claire, Abdenour est renvoyé chez lui. On lui conseille alors de « consulter un médecin de ville ». 

Deux jours plus tard, l’état de santé d’Abdenour se dégrade. En plus de son bras gauche, le côté droit commence à lâcher. La famille contacte alors l’hôpital, un médecin leur aurait alors dit  : « Attendez demain, je devrais avoir un responsable, je vous rappellerai ». Après un tour à la pharmacie, Abdenour retourne en urgence à la Pitié-Salpêtrière. S’en suivent plusieurs épisodes douloureux : une opération très lourde, des problèmes cardiaques naissants, de la réanimation et des mots très durs :

« Il a 45 ans, il a assez vécu, c’est de l’obstination déraisonnable ».

Abdenour est hospitalisé à la Pitié-Salpêtrière. Devenu tétraplégique, un pacemaker lui a été implanté pour maintenir un rythme cardiaque stable après les complications survenues durant son hospitalisation. Sa famille lui rend visite tous les jours.

La famille a saisi la justice à plusieurs reprises dans l’urgence étant donné que les médecins ont souhaité procéder à une limitation des soins d’Abdenour. L’avocat de la famille, Maître Saïd Benkhalyl, souligne :

« C’est le fait que certaines interventions ne sont pas réalisées, par exemple, s’il fait un arrêt cardio-respiratoire, il ne sera pas réanimé ».

La dernière décision de justice est intervenue vendredi 14 novembre, demandant de stopper les soins à partir du mercredi 19 novembre. La CEDH (Cour européenne des droits de l’homme) a été saisie par Maître Saïd Benkhalyl, qui souhaite également engager une procédure concernant « la faute grave » du 22 novembre 2024. La cour européenne est en train d’instruire l’affaire, « selon une jurisprudence, ils sont censés suspendre les limitations thérapeutiques » pour ne pas entraver le droit au recours, indique l’avocat de la famille.

Cela étant, la limitation des soins d’Abdenour a démarré ce mercredi 19 novembre. Une nouvelle audience est prévue ce vendredi 21 novembre, pile un an après le drame de l’an dernier.

Journée historique entre la France et l’Arménie : la CCIFA ouvre son antenne arménienne

Par Antoine Bordier, auteur, biographe et consultant :

A l’occasion de l’ouverture de son antenne à Erevan, la capitale du pays, la Chambre de Commerce et d’Industrie Franco-Arménienne écrit davantage l’histoire de l’amitié économique entre la France et l’Arménie. Son président, Armen Mnatzakanian, a réuni le 17 novembre dernier, dans le cadre prestigieux du musée de Yerevan Brandy Company, près de 200 invités, des patrons et dirigeants arméniens et français. Au milieu des nombreuses personnalités, le ministre de l’Economie d’Arménie, Gevorg Papoyan, et l’ambassadeur de France en Arménie, Olivier Decottignies ont encouragé fortement ce « lancement historique ». Il y avait, aussi, le patron de Yerevan Brandy Company, une filiale de Pernod Ricard, Serge Khatchatryan. Enfin, le nouveau président de la CCIFA-Arménie n’est rien d’autre qu’un serial-entrepreneur : Armand Pinarbasi. Reportage haut en couleur sur une CCIFA qui se développe tous azimuts.

De Paris, avec le décalage horaire de trois heures (en plus), l’avion Transavia qui décolle à 9h05 arrive vers 16h00 à l’aéroport Zvartnots d’Erevan. Dans l’avion, de nombreux franco-arméniens, des artistes, des professeurs, des entrepreneurs, quelques étudiants et des journalistes.

A l’arrivée, direction la capitale qui est en effervescence avec tous ces travaux : de nouveaux immeubles d’habitation sortent de terre avec leurs grues qui s’articulent comme des pantins, de nouveaux sièges sociaux, de nouveaux centres commerciaux aux enseignes d’Ikéa et de Carrefour, et de nouvelles routes. Bref, Erevan serait-elle devenue « the place to be » (l’endroit où il faut être) ?

Comme si cette ville aux 1,2 millions d’habitants vivaient une croissance folle. Ce qui est le cas. La croissance de la capitale et du pays tout entier était à deux chiffres en 2022. Elle devrait dépasser les 5% cette année. Une chute honorable qui s’explique en raison de la crise énergétique mondiale et de la guerre russo-ukrainienne.

« Oui, l’Arménie est en pleine croissance depuis 2022. Et, nous aussi », confirme Armen Mnatzakanian, accueillant, avec Armand Pinarbasi, les personnalités qui commencent à arriver au musée. Parmi elles, les dirigeants de Bureau Veritas, de Veolia, de Nairi Insurance et le vice-président d’Ameria Bank (voir photo ci-dessous).

Monsieur 100%

Armen Mnatzakanian est une personnalité qui sort du lot. Pour l’avoir croisé à plusieurs reprises, notamment à Marseille lors des 30 ans de la CCIFA en 2023, son énergie épate, son dynamisme étonne. Il est un véritable couteau-suisse, qui ne dit pas son nom, lui qui se définit comme feu Charles Aznavour : « 100% Arménien, 100% Français ». Et, il ajoute en souriant : « Je suis, également, 100% Marseillais ». Ce ne sont pas Rodolphe Saadé, le patron emblématique de l’armateur CMA CGM, la 3è compagnie mondiale de fret maritime qui est également présente en Arménie, ni Angèle Melkonian, l’ancienne première présidente de la CCIFA et la co-fondatrice de la société de construction d’engins mobiles pour le secteur minier avec feu son mari Jacques (décédé en 2023), Aramine, qui me diront le contraire. Ni, d’ailleurs, le célèbre entrepreneur dans le prêt-à-porter, Didier Parakian, qui s’est reconverti dans l’immobilier et le tourisme et qui en parallèle s’est engagé en politique (l’un de ses amis s’appelait feu Jean-Claude Gaudin).

Portrait du président de la CCIFA

Petit, carré, le visage rond et souriant, les yeux rieurs, son énergie est à son image : il est à la fois présent, attentif et n’a pas une minute à lui. D’ailleurs, il court après le temps, le dépasse souvent et le stoppe, tel un maître horloger, lors de l’organisation d’un évènement, de l’accueil d’une délégation venue de Marseille, de Lyon ou de Paris. Il porte la casquette de président de la Chambre de Commerce et d’Industrie Franco-Arménienne depuis plus de 5 ans. « Je m’y donne à 200%, comme je viens de le dire dans mon discours d’accueil. C’est devenu ma vocation : celle de créer des échanges, des ponts économiques entre l’Arménie en France. Je continue à en être le serviteur. Et, cette année, en 2025, nous nous sommes fortement développés. »

Né en Iran, Armen Mnatzakanian arrive en France en 1982, comme réfugié, pour fuir la guerre Iran-Iraq. A 13 ans, il fuit le pays, seul, évitant d’être enrôlé de force dans l’armée. Une vie héroïque, qu’il mène malgré lui, laissant sa famille au pays. Etudiant, il poursuit dans les années 90 ses études supérieures dans le domaine de l’ingénierie en génie logiciel. Brillant et travailleur, il intègre par la suite les départements informatiques de grandes entreprises dans le secteur bancaire, les médias, et chez de grands industriels du logiciel (comme la banque LCL, le groupe TF1 et Capgemini).

Au début des années 2000, alors que l’envie de créer sa boîte persiste de plus en plus, il se lance et devient entrepreneur à 100%. « J’ai lancé ma société en 2003, en Arménie. Elle s’appelle Web-ISI. J’avais une équipe hautement qualifiée pour toute la partie développement informatique. J’ai vécu cet échange entre la France et l’Arménie au premier plan. C’est pour cela que je me suis engagé au sein de la CCIFA, car je veux partager cette expérience de vie, d’investissements et de relations, avec le plus grand nombre, à commencer par nos adhérents… » Impossible de l’arrêter. Il parle sans discontinuer. Il vit son rêve en grand.

La CCIFA d’hier…

Elle est née en 1992, sous le statut d’association loi 1901. A la grande manœuvre, ils sont plusieurs. Mais, à l’époque, et si nous remontons, authentiquement, le fil de l’histoire, à la fin des années 1980, un homme est incontournable : Jean-Claude Armen Outouzian. En parallèle de sa propre histoire, l’histoire sanglante subie par les Arméniens continue : celle des pogroms de Soumgaït de février 1988, orchestrés par les autorités azéries sur son propre sol, qui a fait des milliers de victimes. Quelques mois plus tard, c’est le terrible tremblement de terre à Spitak, le 7 décembre 1988, dans le nord de l’Arménie, avec des dizaines de milliers de victimes et des centaines de milliers de déplacés. Le monde entier se rend au chevet de l’Arménie, attirant sur les terres meurtries de Grégoire l’Illuminateur une grande partie de la diaspora, de l’humanitaire et du secourisme. 96 heures après cette énième tragédie, Jean-Claude lance la Coordination Nationale Arménienne, la CNA.

Près de trois ans plus tard, l’Arménie devient indépendante : le 21 septembre 1991. Quatre ans, presque jour pour jour après le séisme de Spitak, un deuxième pont est posé entre la France et l’Arménie : économique et maritime. Le premier avait été humanitaire. Trois hommes sont à la manœuvre : Jean Rousset, le Président de la Compagnie Méridionale de Navigation (C.M.N.) et son bras droit, Michel Gueriot. Auxquels il faut ajouter Gilbert Eghazarian, un expert, également, de la logistique maritime. Cette année 1992 est, enfin, marquée par la discussion au plus haut niveau de l’Etat Arménien, avec le Président de la République Levon Ter-Petrossian, le Président du Parlement, Papken Araxian, et Jean-Claude Armen Outouzian de la création de la Chambre de Commerce et d’Industrie Franco-Arménienne, la future CCIFA.

Fort de ces soutiens de poids, la CCIFA est créée et tient sa première Assemblée générale le 26 septembre 1992. Du côté des institutions françaises, c’est le Président de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Marseille-Provence, qui accompagne, officialise et parraine cette création.

La CCIFA a 33 ans !

Durant ses 33 printemps, la CCIFA est devenue un acteur majeur entre les deux pays, avec une très forte notoriété et une présence à Marseille où le tissu économique arménien est l’un des plus dynamiques de France. Aujourd’hui, le conseil d’administration compte environ 30 personnalités de premier plan, avec des anciens présidents d’honneur et des chefs d’entreprise. « Nous sommes entourés de plus de 400 membres reconnus dans plusieurs secteurs d’activité (le droit, l’immobilier, l’ingénierie, l’industrie, l’agro-alimentaire, le tourisme, etc.). La CCIFA est, tout simplement, un accélérateur de business entre les deux pays ».

Outre ce lancement historique, la chambre a eu des activités significatives en 2024 et 2025, avec, notamment, la mission économique Arménie 2024, où une cinquantaine de personnalités du monde économique et politique, dont Martine Vassal, la présidente de la Métropole d’Aix-Marseille-Provence, sont venues de France pour concrétiser des accords économiques et lancer de nouveaux projets.

La CCIFA en Arménie

« En Arménie, après avoir ouvert notre antenne à Lyon, l’objectif est bien entendu de nous développer sur tout le territoire et d’accueillir dans les principales villes du pays des entreprises françaises », explique Armand Pinarbasi, le président de la CCIFA-Arménie. Armand Pinarbasi n’est pas n’importe qui. Lui aussi est « 100% Français et 100% Arménien ». Serial entrepreneur, il a démarré sa carrière en France, comme auditeur, après des études en Expertise Comptable. Puis, à Nice et en Arménie il a travaillé pendant 25 ans au sein du cabinet d’audit et de conseil Grant Thornton, avant de devenir le Group CEO de la licorne SoftConstruct, qui appartient au groupe familial Badalyan. Ce groupe est devenu emblématique : il pèse aujourd’hui plus du milliard du chiffre d’affaires (en euros) et emploie plus de 7 000 salariés.

Entrepreneur dans l’âme, Armand Pinarbasi a décidé, il y a quelques mois, de mettre à profit toute son expertise et son expérience en fondant son propre cabinet de conseil et en créant des sociétés en Arménie. « Oui, depuis 2023, je suis devenu entrepreneur dans plusieurs secteurs d’activité et consultant indépendant, ici en Arménie ». Il est, ainsi, devenu l’homme-clef pour la CCIFA en Arménie. Son réseau est un véritable Who’s Who !

Les deux hommes, Armen et Armand, se connaissent depuis plus de 40 ans. Ils travaillent main dans la main, et ont à cœur de « développer ensemble encore plus les liens commerciaux, économiques et industriels entre les deux pays frères ».

Et après ?

Armen Mnatzakanian et sa nouvelle équipe ne vont pas s’arrêter-là. Après Marseille, Lyon et l’Arménie, ils comptent ouvrir une antenne à Paris.

« Oui, notre motivation, dorénavant, est quadruple. Tous ensemble, nous sommes unis et nous allons beaucoup plus loin, plus vite. Nous allons, très bientôt, organiser de nouvelles missions économiques croisées, au pluriel, entre la France et l’Arménie. Nous allons renforcer notre alliance avec l’UFAR, l’université française en Arménie. Nous accueillons chaque année, pour des stages en France, leurs étudiants. D’ailleurs, je remercie au passage Madame la rectrice, Salwa Nacouzi, qui était présente hier. Quant à notre antenne à Paris, c’est presqu’officiel. C’est une question de jours. Nous pensons, enfin, organiser une mission économique et politique à destination des cheffes d’entreprise femmes. »

La vie en rose, en somme !

Pour l’heure, Armen Mnatzakanian s’envole pour Paris, où il va continuer à faire flotter bien haut dans le ciel, les deux drapeaux tricolores qui célèbrent la belle et grande amitié franco-arménienne.

Pour en savoir plus : https://ccifa-france.com/

Reportage réalisé par Antoine BORDIER

Copyright des photos A. Bordier et CCIFA

Les AFC fêtent leurs 120 ans d’engagement au service des familles

Communiqué des Associations Familiales Catholiques :

Créées en 1905, les AFC ont marqué l’histoire sociale et politique française par leur promotion active de la famille, fondée sur la Doctrine sociale de l’Église. Elles continuent d’être un acteur institutionnel important de la promotion de la famille au cœur de la société et appellent à se tourner résolument vers l’avenir à bâtir avec les familles.

Voici les deux principales dates de leur histoire : ­

  • 1905 : Face à la disparition des établissements scolaires tenus par des religieux, des parents s’associent pour veiller à la liberté de conscience des enfants au sein des écoles publiques. C’est la naissance des Associations Catholiques des Chefs de Famille, les ACCF, qui prendront le nom d’Associations Familiales Catholiques, AFC, en 1955. ­
  • 1945 : Intégration à l’Union Nationale des Associations Familiales (UNAF), renforçant leur rôle dans la représentation des familles. Elles sont aujourd’hui le deuxième mouvement de l’UNAF en termes d’importance.

Convaincues que « l’avenir des peuples nait de la famille », les AFC promeuvent une politique familiale ambitieuse, lisible et pérenne, permettant aux Français d’accueillir les enfants qu’ils souhaitent. Ce soutien résolu à la natalité est indispensable pour maintenir notre système social fondé sur la solidarité intergénérationnelle, assurer notre dynamisme économique, garder notre influence géopolitique et nous projeter avec confiance vers l’avenir.

Les AFC appellent à débarrasser définitivement la question familiale d’un regard tourné vers le passé pour accompagner les jeunes générations dans leurs projets de couple durable, de famille et d’accueil de nouveaux enfants, assurées que sans une natalité tonique il n’y a pas d’avenir possible

En matière sociétale, les AFC sont engagées contre la loi sur le « droit à l’aide à mourir » qui ouvrirait une brèche dans l’interdit de donner la mort et laisserait derrière elle des rancœurs définitives au sein des familles. Elles promeuvent le développement des soins palliatifs permettant aux familles d’accompagner leurs membres les plus vulnérables jusqu’à la mort naturelle dans le respect de leur dignité.

Un colloque pour célébrer 120 ans d’actions

La Confédération nationale des Associations Familiales Catholiques (CNAFC) réunit ses responsables et un parterre d’invités prestigieux ce vendredi 21 novembre pour célébrer les 120 ans du mouvement.

Sous la forme d’un colloque intitulé « L’avenir des peuples naît de la famille », se réuniront plus de 250 personnalités du monde économique, politique et religieux, parmi lesquelles interviendront notamment : Mgr Benoît Bertrand, Xavier Breton, Gabrielle Cluzel, Gabriella Gambino, Maxime Sbaihi…

Pour conclure ce colloque, l’humoriste Mehdi Djaadi donnera son spectacle « Couleur framboise ».

Cette journée anniversaire se poursuivra le samedi 22 novembre par la Journée nationale des responsables, dédiée aux présidents et à tous ceux qui exercent une responsabilité au sein des AFC.

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