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L’archevêque de Montréal condamne l’interdiction de la prière publique au Québec

Dans une lettre du 2 septembre publiée sur le site du diocèse, Mgr Lépine a mis en garde contre un projet de loi qui interdirait la prière dans les lieux publics au Québec, y compris les processions catholiques :

La prière, dans sa forme la plus simple, est un élan intérieur. C’est une pensée tournée vers Dieu qui est bonté, une présence au monde, une manière de chercher la paix. Or, certaines propositions récentes visant à interdire les prières en public soulèvent de sérieuses inquiétudes quant au respect des libertés fondamentales dans une société démocratique.

Une liberté reconnue

La liberté de manifester sa foi, seul ou en communauté, en privé comme en public, est reconnue par la Déclaration universelle des droits de l’Homme (1948, art. 18), par la Charte des droits et libertés de la personne du Québec (1976, art. 3) et par la Charte canadienne des droits et libertés (1982, art. 2a). Ces textes affirment que la liberté religieuse n’est pas confinée aux lieux de culte : elle fait partie intégrante du vivre-ensemble. Restreindre la prière à la sphère privée reviendrait à réduire l’espace de liberté de toute la société.

Un projet impraticable et discriminatoire

Comment distinguer une prière d’un moment de silence ou de recueillement ? Comment légiférer sur une intention, un murmure, une pensée intérieure ? Et surtout, qui déciderait de ce qui est prière et de ce qui ne l’est pas ? Une telle interdiction ne pourrait s’appliquer qu’au prix de l’arbitraire et nourrir la méfiance et les préjugés.

De plus, cela mettrait en péril des traditions profondément enracinées au Québec : la Marche du Pardon, la Fête-Dieu, le Chemin de Croix, la Marche des Rameaux ou encore la Marche de la Paix. Ces événements, qui se déroulent dans l’ordre et la dignité, sont autant de lieux de rencontre et de dialogue. Interdire la prière en public reviendrait à compromettre leur existence même.

Faut-il rappeler que la visite du pape François en 2022 – événement de portée mondiale – n’aurait pas été possible dans un contexte d’interdiction de la prière en public ? Et pourtant, cette visite s’est déroulée dans le respect et la paix.

C’est l’État qui est laïque et non la société

La laïcité de l’État garantit que les institutions demeurent neutres devant la diversité des croyances, au service et au bénéfice de tous les membres de la société. Mais elle n’exige pas l’effacement public de la foi dans la société, bien au contraire. Confondre neutralité de l’État et neutralisation de la société conduirait à une grave régression.

Dans une société démocratique comme la nôtre, la diversité des convictions ne se craint pas : elle s’accueille et contribue à faire la richesse du Québec, forte de la culture du dialogue et de la rencontre.

La prière est un souffle de paix
Qu’elle soit privée ou publique, la prière offre un espace de réconfort, apaise les tensions, rappelle à chacun la dignité de l’autre et inspire la justice et la paix.

« Car là où deux ou trois sont réunis en mon nom, je suis là, au milieu d’eux. » (Mt 18, 20)

Dans un monde traversé par les crises économiques, sociales et environnementales, avons-nous intérêt à décourager des gestes qui nourrissent l’espérance et la solidarité ? Au fond, vouloir interdire la prière en public, n’est-ce pas un peu comme vouloir interdire de penser ?

✠ Christian Lépine
Archevêque de Montréal

En août, le Québec a annoncé son intention d’interdire la prière dans les lieux publics, après que des groupes musulmans ont commencé à prier publiquement dans les rues et les parcs du Québec. Les détails de la loi n’ont pas encore été dévoilés. Cependant, le gouvernement a indiqué qu’il était prêt à recourir à la clause dérogatoire pour maintenir l’interdiction.

Les têtes de cochon déposées devant des mosquées l’ont été par des étrangers ayant « quitté le territoire »

Au lendemain de la découverte de neuf têtes de cochon, avec une inscription “MACRON” écrite à l’encre bleue, devant des mosquées en Ile-de-France, le parquet de Paris a annoncé qu’elles l’ont été « par des personnes de nationalité étrangère » ayant « quitté le territoire ». Pour le parquet, cette action est une « volonté manifeste de provoquer le trouble au sein de la nation ».

Selon le parquet, « un agriculteur normand s’est manifesté auprès des enquêteurs pour signaler que deux personnes étaient venues lui acheter une dizaine de têtes de cochon », avec un véhicule « dont la plaque d’immatriculation serait serbe ».

« Les recherches en matière de vidéoprotection ont établi que c’est avec ce même véhicule que ces personnes sont arrivées à Paris, près [du quartier] Oberkampf, dans la nuit du lundi 8 au mardi 9 septembre ».

Il a précisé que les images avaient « également montré deux hommes déposer les têtes devant un certain nombre de mosquées ».

Ces individus « sont susceptibles d’avoir utilisé une ligne de téléphone croate, dont le suivi atteste d’un franchissement de la frontière franco-belge dès le mardi matin, après la commission des faits ».

Les habitués de la pleurnicherie à « l’islamophobie » ont alimenté une déstabilisation hostile à la France… La réaction de l’État et des médias était disproportionnée, alors qu’en même temps, des affaires de vandalisme contre des églises ne provoquent aucune réaction.

Charlie Kirk visé par des tirs lors d’un débat à l’université de l’Utah

Charlie Kirk, activiste de droite et directeur exécutif de Turning Point USA (TPUSA), a été abattu mercredi alors qu’il organisait un événement dans l’Utah. Dans des vidéos circulant sur les réseaux sociaux, on peut voir Kirk se faire frapper alors qu’il parle, assis sous une tente dans la cour de l’Université d’Utah Valley. Kirk participait à l’American Comeback Tour, organisé par la section TPUSA d’Utah Valley. On y voit également des étudiants sur le campus fuyant les coups de feu.

L’équipe de presse de TPUSA a confirmé à Fox News que Kirk avait été abattu, mais que son état était inconnu.

Le vice-président des États-Unis, JD Vance, a appelé sur le réseau social X à «prier» pour Charlie Kirk, qui venait d’avoir un enfant. Il a été évacué en urgence.

Hostile à l’avortement et à l’anarchie sexuelle, Charlie James Kirk (né en 1993) est un militant politique américain conservateur, fondateur de Turning Point USA. Kirk et sa communication s’adressent principalement aux jeunes et s’inscrivent en soutien à Donald Trump et au parti républicain. Charlie Kirk est également membre du think-tank conservateur Council for National Policy. Membre du parti républicain, Kirk intervient régulièrement dans les médias conservateurs, tels que Fox News, Newsmax, OANN et Breitbart News. Il participe également aux événements annuels de la Conservative Political Action Conference (CPAC) en tant que conférencier. Entre 2016 et 2024, Kirk a publié cinq ouvrages politiques et anime, depuis 2020, son propre podcast produit et distribué par Salem Radio Network : The Charlie Kirk Show.

[Addendum] : il a succombé à ses blessures. RIP

Donald Trump a réagi :

 « C’est un moment sombre pour l’Amérique ». « Charlie était un patriote qui a consacré sa vie à la cause du débat ouvert et au pays qu’il aimait tant, les États-Unis d’Amérique. Il s’est battu pour la liberté, la démocratie, la justice et le peuple américain… C’est un martyr de la vérité et de la liberté, et personne n’a jamais été autant respecté par la jeunesse… Il défendait ses idées avec courage, logique, humour et élégance ».

Trump a mis en garde ses adversaires, qu’il a accusés d’être « directement responsables » de la mort de son allié.

« Il est grand temps que tous les Américains et les médias prennent conscience du fait que la violence et le meurtre sont la conséquence tragique de la diabolisation de ceux avec qui vous êtes en désaccord, jour après jour, année après année, de la manière la plus haineuse et la plus méprisable qui soit ».

« Pendant des années, les radicaux de gauche ont comparé de merveilleux Américains comme Charlie aux nazis et aux pires meurtriers et criminels de masse du monde. Ce type de rhétorique est directement responsable du terrorisme que nous connaissons aujourd’hui dans notre pays, et il doit cesser immédiatement ».

Il a promis de poursuivre « tous ceux qui ont contribué à cette atrocité et à la violence politique, y compris les organisations qui la financent et la soutiennent, ainsi que ceux qui s’en prennent à nos juges, les forces de l’ordre et tous ceux qui maintiennent l’ordre dans notre pays, depuis l’attentat contre ma vie à Butler , en Pennsylvanie, l’année dernière…jusqu’aux attaques contre les agents de l’ICE ».

« Ce soir, je demande à tous les Américains de s’engager à défendre les valeurs américaines pour lesquelles Charlie Kirk a vécu et est mort, les valeurs de la liberté d’expression, de la citoyenneté, de l’État de droit, du dévouement patriotique et de l’amour de Dieu ». « Charlie incarnait le meilleur de l’Amérique, et le monstre qui l’a attaqué s’en est pris à notre pays tout entier. Un assassin a tenté de le faire taire avec une balle, mais il a échoué, car ensemble, nous veillerons à ce que sa voix, son message et son héritage perdurent pour d’innombrables générations à venir ».

« Plutôt servir que dominer » – Le 3 septembre 2025, un anniversaire : Dom Columba Marmion

Le 3 septembre 2000, le pape Jean-Paul II béatifiait à Rome, Dom Columba Marmion, troisième Abbé de Maredsous, lors du Grand Jubilé.

Né le 1 avril 1858 à Dublin en Irlande et décédé le 30 janvier 1923 à l’abbaye de Maredsous, Dom Marmion se rendit illustre comme père de ses moines et directeur spirituel, par sa sainteté de vie, sa doctrine spirituelle et son éloquence.

Dom Marmion avait ce don d’écrire non seulement d’après la connaissance qu’il avait acquise par l’étude, mais toujours d’après l’expérience de son âme. Il montrait Dieu aux autres tel qu’il Le connaissait lui-même. Quand il parlait d’union avec Dieu, des éléments et des conditions de cette union, il révélait, sans le vouloir, la marche et le développement et la perfection de sa propre vie spirituelle. C’est là sûrement un des secrets de l’influence de ses livres sur tant d’âmes appartenant à des pays et à des écoles divers, âmes de laïques aussi bien que de religieux. Elles savent qu’elles lisent l’enseignement non d’un maître, mais d’un homme qui a lui-même peiné et travaillé, et ne songe pas à les dominer, mais reste côte à côte avec elles. Il avait pour devise : « Plutôt servir que dominer »

Et une seconde caractéristique de Dom Columba Marmion dérive de cette manière d’être. Il voyait le côté lumineux de chacun et de chaque chose, et ne pouvait souffrir qu’il fût obscurci. Une âme pouvait être en détresse, mais il n’acceptait pas qu’elle y restât ; des peines pouvaient survenir de l’extérieur, mais il y voyait toujours la main de Dieu. Le péché lui-même était envisagé par lui d’une façon tout à fait personnelle. Il avait le don de toucher les cœurs même les plus endurcis.

A l’occasion de cet anniversaire – 25 ans – les éditions Saint-Léger ont fait paraître un album de textes et images ; dans une culture où l’image occupe une place prépondérante, l’Abbaye de Maredsous propose ainsi au plus grand nombre une approche visuelle et inédite de la vie du Bienheureux Columba. Bien que la photographie en soit encore à ses débuts à cette époque, les Archives de Maredsous et celles du Bienheureux Columba Marmion ont préservé et restauré plusieurs clichés, dont la plupart n’ont jamais été publiés à ce jour.

Lors de la cérémonie de béatification, le pape Jean-Paul II a déclaré : (extraits)

 « Il nous a légué un authentique trésor d’enseignement spirituel pour l’Église de notre temps. Dans ses écrits, il enseigne un chemin de sainteté, simple et pourtant exigeant, pour tous les fidèles, que Dieu, par amour, a destinés à être ses fils adoptifs dans le Christ Jésus… Puisse une vaste redécouverte des écrits spirituels du bienheureux Columba Marmion aider les prêtres, les religieux et les laïcs à croître dans l’union avec le Christ et Lui apporter un témoignage fidèle à travers l’amour ardent de Dieu et le service généreux à leurs frères et sœurs »

« Puisse le Bienheureux Columba Marmion nous aider à vivre toujours plus intensément et à comprendre toujours plus profondément notre appartenance à l’Église, corps mystique du Christ ! »

Vingt-cinq ans après sa Béatification, puissent ces images inspirer à chacun la prière et l’intercession du Bienheureux, dans l’espoir qu’un miracle puisse un jour ouvrir la voie à sa canonisation.

Plus d’informations, sommaire, et commandes sur LIVRES EN FAMILLE
https://www.livresenfamille.fr/biographies-temoins-saints/29211-dom-columba-marmion-3eme-abbe-de-maredsous-et-bienheureux.html

Dom Columba Marmion, Portraits, Editions Saint-Léger, 300 pages, de très nombreuses photos en couleurs et en noir et blanc, 26€

L’oeuvre de Dom Marmion : Le Christ vie de l’âme, Le Christ dans ses mystères, Le Christ idéal du moine, Chemins de Croix, Correspondance… est à retrouver sur Livres en famille
https://www.livresenfamille.fr/module/ambjolisearch/jolisearch?s=marmion

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L’ONU le répète: elle s’inquiète des risques de dérive eugéniste avec la loi sur l’euthanasie

Communiqué de la Fondation Lejeune:

Dans un rapport final rendu public ce mercredi 10 septembre, le Comité des droits des personnes handicapées de l’ONU (CRPD) confirme son inquiétude quant aux risques que la proposition de loi sur la fin de vie ferait peser sur les personnes handicapées. Cette procédure inhabituelle témoigne d’une vive préoccupation.

Le 23 juin 2025, le CRPD avait exprimé sa crainte que la proposition de loi sur l’aide à mourir constitue une “violation du devoir de respecter, protéger et garantir le droit à la vie des personnes handicapées”. Il avait demandé au gouvernement français de se justifier. Cette demande prenait la forme d’une procédure de suivi du rapport de 2021 étudiant le respect, par la France, de la Convention sur les droits des personnes handicapées. L’utilisation de cette procédure extrêmement rare témoigne d’une préoccupation importante de la part des experts onusiens.

Le 27 août 2025, la ministre déléguée chargée des personnes handicapées, Mme Parmentier-Lecocq, avait répondu à cette interpellation en se contentant de rappeler le choix de la France de ne pas utiliser les termes “euthanasie” et “suicide assisté“, et en omettant de répondre à des demandes précises du CRPD.

Dans le rapport final publié ce mercredi 10 septembre, le comité confirme ses inquiétudes, soulignant ainsi qu’il n’a pas été convaincu par la réponse du gouvernement français. Il se fait l’écho des nombreuses contributions de la société civile, dont celle de la Fondation Jérôme Lejeune, dénonçant “une claire orientation eugéniste reflétant un validisme profondément enraciné”.

Il demande à la France de réaliser une évaluation complète de la compatibilité du projet de loi avec la Convention, en intégrant une participation active des personnes handicapées. Cette évaluation doit être faite “avant d’aller plus loin” dans le processus d’adoption de la proposition de loi. Le Comité précise les articles qui pourraient être mis à mal par cette proposition de loi : l’article 10 sur le droit à la vie (article très rarement cité par le CRPD, sauf dans des cas extrêmes comme la torture ou les mises à mort), 16 (protection contre l’exploitation, la violence et les abus), 17 (protection de l’intégrité de la personne), 19 (autonomie de vie et inclusion dans la société), 25 (droit à la santé), 28 (niveau de vie adéquat et protection sociale). Il demande en outre d’étudier les “vulnérabilités accrues prévisibles auxquelles seront exposées les personnes handicapées confrontées à des formes croisées de discrimination si le projet de loi était adopté”.

La dernière interpellation du CRPD est la plus explicite : il demande à la France “d’empêcher toute nouvelle déclaration publique affirmant que la Convention et/ou le Comité reconnaissent un “droit de mourir””. Cette demande fait directement suite à une vidéo diffusée le 13 mai dernier sur les réseaux sociaux par Mme Parmentier-Lecocq, ministre des personnes handicapées, invoquant ladite Convention pour justifier l’euthanasie des personnes porteuses de handicap. Une fake news dénoncée par la Fondation Jérôme Lejeune au moment des faits et vigoureusement contestée par le comité onusien.

Pour Jean-Marie Le Méné, président de la Fondation Jérôme Lejeune, “c’est un désaveu pour le gouvernement français. Dans le langage diplomatique onusien habituellement si réservé, cette deuxième mise en garde en trois mois révèle une inquiétude forte : les justifications de la France ont été balayées par les experts. L’ONU reconnaît que l’euthanasie, telle qu’elle se dessine en France, pourrait gravement nuire aux droits des personnes handicapées. Le texte ne peut être approuvé en l’état”.

La Fondation Jérôme Lejeune demande aux sénateurs de tenir compte de cet avertissement et d’intégrer à la proposition de loi une protection spécifique pour les personnes porteuses de handicap, particulièrement pour celles porteuses de déficience intellectuelle.

Les sujets prioritaires de l’assemblée

La présidente de l’Assemblée nationale Yaël BRAUN-PIVET a réuni les présidents des onze groupes politiques de l’Assemblée nationale pour leur rappeler le fait qu’il n’y a pas de possibilité d’activité législative nouvelle tant qu’il n’y a pas un nouveau gouvernement.

En revanche les activités “propres à l’Assemblée”, c’est-à-dire “les auditions, les travaux en commission, les activités de contrôle, d’évaluation”, peuvent “se poursuivre”. Si la session extraordinaire prévue pour le 22 septembre est encore incertaine, la session ordinaire commencera comme prévu le 1er octobre, avec en sujet prioritaire le projet de loi de Finances pour 2026, qui doit être déposé au plus tard le 13 octobre sur le Bureau de l’Assemblée pour respecter les délais constitutionnels. Les 1er et 2 octobre seront consacrés au renouvellement des postes clés. Une réunion est prévue le 29 septembre pour “voir s’il y a un accord dans la répartition des postes au sein du Bureau”.

La présidente a échangé avec eux sur “les sujets sur lesquels l’Assemblée pourrait prendre l’initiative de travailler” et proposer des textes. Quatre thèmes ont été évoqués : le logement, le grand âge, l’organisation des collectivités locales et la fin de vie. Mais la prochaine semaine de l’Assemblée est prévue en décembre, “ce qui laisse un peu de marge”.

Reste à savoir ce que fera le Sénat où le texte sur l’euthanasie doit être examiné début octobre.

Après Bayrou, que devient la proposition de loi sur l’euthanasie ?

Décryptage par l’ECLJ :

 

Réédition tant attendue de l’Histoire Sainte de La Miche de Pain, entièrement illustrée par Joëlle d’Abbadie !

Fondées en 2017, les Éditions de l’Espérance sont une jeune maison d’édition catholique spécialisée dans la publication de catéchismes et de livres religieux pour enfants.

Elles viennent de rééditer l’Histoire Sainte de La Miche de Pain, qui vient compléter le catéchisme de la célèbre collection ! Cet ouvrage, destiné aux enfants dès l’âge de 7 ans, est en effet considéré comme le 4ème tome de La Miche de Pain.

C’est dans les années 30 que Marie Tribou, mère de famille nombreuse, conçut l’idée d’un catéchisme à l’usage des mamans, qui soit adapté aux tout-petits grâce à un texte abordable et de nombreuses illustrations. À travers ces ouvrages, elle a su transmettre les vérités de la foi avec une pédagogie admirable qui a fait le succès de ce catéchisme.
La Miche de Pain est d’abord parue sous forme de petits fascicules hebdomadaires, de 1934 à 1938. Mgr Chollet, archevêque de Cambrai, l’approuvait en ces termes : “Je bénis de tout cœur La Miche de Pain et prie Dieu de lui assurer la plus grande diffusion !”
Ce merveilleux catéchisme fut sans cesse réédité, formant la foi chrétienne de générations d’enfants. Il se présente actuellement en livres reliés à couverture cartonnée, dans un format à l’italienne. Chaque page de texte comporte en vis-à-vis une charmante illustration pleine page en couleur. Les leçons sont suivies de séries de questions qui permettent de vérifier si l’enfant a bien tout compris et retenu.

Cette réédition de l’Histoire Sainte conserve fidèlement le texte original de Marie Tribou, et il est illustré par Joëlle d’Abbadie avec le talent qu’on lui connaît : plus de 200 dessins inédits, riches en détails et en couleurs, font revivre aux yeux des enfants l’épopée du peuple de Dieu à travers les personnages de l’Écriture Sainte. Le livre commence bien sûr par le récit de la Création, retrace les grandes étapes de l’Ancien Testament, mais évoque également la vie du Christ, la Pentecôte, et s’achève par un chapitre intitulé « L’Église, vrai peuple de Dieu », donnant tout son sens aux promesses de l’Ancienne Alliance.

L’Histoire Sainte est à se procurer sur le site des Editions de l’Espérance, où l’on retrouvera le sommaire et un aperçu des illustrations :
https://www.editionsdelesperance.com/la-miche-de-pain/50-histoire-sainte-la-miche-de-pain.html

Et pour les lecteurs du Salon Beige, la livraison par Mondial Relay est offerte avec le code HISTOIRESAINTESB (valable jusqu’au 16 septembre inclus).

Cet article est une tribune libre, non rédigée par la rédaction du Salon beige. Si vous souhaitez, vous aussi, publier une tribune libre, vous pouvez le faire en cliquant sur « Proposer un article » en haut de la page.

Profanation d’églises : trois suspects seront jugés le 27 octobre

Bernard Antony, président de l’AGRIF, communique :

Suite à la profanation d’églises dans les landes et les Pyrénées atlantiques, trois suspects ont été arrêtés. Ils seront jugés le 27 octobre. En la personne de son avocat principal maître Jérôme Triomphe, l’AGRIF se constitue partie civile.

Victime d’une tentative d’assassinat, il va être… euthanasié !

Lundi 8 septembre, l’Institut équatorien de sécurité sociale (IESS) a approuvé la demande d’euthanasie de l’avocat Carlos Renato Ortuño Cevallos, victime d’une tentative d’assassinat à Quito. Il sera le deuxième Equatorien à recourir à cette procédure dans le pays. L’avocat avait formulé une demande au mois de juillet.

Carlos Renato Ortuño Cevallos est resté tétraplégique suite à cette agression intervenue en juin 2023. Agé de 38 ans, il souffre de « diverses séquelles ».

Le nouveau Premier ministre, Sébastien Lecornu, était hostile à la loi Taubira en 2012

Le Président de la République a nommé Sébastien Lecornu Premier ministre. Il l’a chargé de consulter les forces politiques représentées au Parlement en vue d’adopter un budget pour la Nation et bâtir les accords indispensables aux décisions des prochains mois. A la suite de ces discussions, il appartiendra au nouveau Premier ministre de proposer un Gouvernement au Président de la République.

En 2012, Sébastien Lecornu, candidat de droite à la mairie de Vernon, en Normandie, déclarait que la loi Taubira « mélange trop de choses pour que le débat soit serein ». Opposé à l’adoption, il souhaitait conserver telle quelle « une institution qui ne peut se résumer à un régime fiscal ».

« Le mariage est dans nos sociétés la base de la construction de la famille. Et une famille se construit entre un homme et une femme… »

En 2015, hostile à la GPA et à l’extension de la PMA, il a changé d’avis sur cette dernière. En 2019, il déclarait être « favorable à la disposition telle qu’elle sera introduite dans la loi, c’était d’ailleurs un programme présidentiel. […] Si je n’avais pas été d’accord, je ne serais pas rentré au gouvernement ».

Il a voulu devenir militaire et a également tenté la vie monastique à l’abbaye bénédictine de Saint-Wandrille.

En avril dernier, il a invité à dîner dans ses bureaux de l’hôtel de Brienne Marine Le Pen et Jordan Bardella, et ce n’était pas la première fois que Lecornu échangeait en privé avec les chefs du Rassemblement national.

Lille : l’église Saint Pierre Saint Paul taguée avec l’inscription « 10/09 CHARGEZ »

En février,  l’église avait été cambriolée : les voleurs avaient dérobé le système de sonorisation ainsi que le ciboire et la lunule, dans lesquels étaient conservés les hosties consacrées.

Une statue de la Vierge incendiée pendant la messe à Guingamp

Lundi soir, lors de la messe de 18h, fête de la nativité de Marie, la basilique Notre-Dame de Bon-Secours a subi un acte de vandalisme avec l’incendie de la vierge à l’enfant. Une grande partie des habits portés par la Vierge et son enfant ont été brûlés par les flammes.

La gendarmerie a fait intervenir des techniciens en identification criminelle afin d’effectuer des relevés d’empreintes et d’ADN.

Des faits similaires s’étaient produits il y a 4 ans, le 14 septembre 2025. Déjà, les vêtements portés par la Vierge et son enfant avaient été incendiées. Le 28 octobre 2015, Notre-Dame de Bon Secours avait également été vandalisée par le feu.

Pour le moment, le ministre de l’Intérieur, prompt à réagir pour une histoire de cochons devant la mosquée de Paris, n’a pas réagi.

Collusion entre France Inter et le PS : Thomas Legrand renonce pour sauver la tête de Patrick Cohen

France Inter a annoncé ceci :

Cela permet à Patrick Cohen de sauver son fauteuil alors qu’il est tout autant impliqué dans cette compromission.

Pour mémoire, Philippe Carli, président du groupe EBRA, pôle presse du Crédit mutuel, de 2017 jusqu’à sa démission en janvier 2025, car il avait « aimé » sur Linkedin des publications de l’eurodéputé Reconquête Sarah Knafo. Il avait osé partager des extraits de l’émission de Pascal Praud sur CNews ! Lynché par Médiapart, Philippe Carli a du démissionner.

Le journaliste de France info Jean-François Achili, quant à lui, a été viré pour avoir été soupçonné d’avoir eu l’intention d’écrire un livre avec Jordan Bardella.

Norvège : forte percée du FrP, “parti populiste de droite”

Aux élections législatives en Norvège, le parti travailliste du Premier ministre sortant conforte sa première place avec 28% des voix et 53 sièges, mais en deuxième position a percé le « parti du progrès », « parti populiste anti-immigration », qui double ses voix à près de 24% et passe de 27 à 48 sièges, devançant le parti conservateur qui chute à 14,6% et perd 12 sièges.

Fort d’un score historique, la droite populiste FrP (Parti du progrès) doit largement son succès à la jeunesse, en particulier chez les hommes, séduite par son discours anti-fiscal, anti-élites et anti-immigration. Dans un pays où la fiscalité est l’une des plus élevées d’Europe, le FrP veut sortir la tronçonneuse. Le parti réclame notamment l’abolition de l’impôt sur la fortune.

“Nous devons baisser nos impôts parce que nous voyons que certains Norvégiens qui créent beaucoup d’emplois, des entrepreneurs prospères, s’installent en Suisse ou en Suède, et cela n’est pas durable pour la Norvège”.

Parallèlement, le parti préconise de réduire les coûts liés à la bureaucratie, l’aide au développement, l’immigration, et les subventions aux énergies renouvelables.

Politologue, Johannes Bergh le définit comme un “parti populiste de droite” anti-immigration et anti-élites.

“Mais si on le compare à d’autres partis de cette catégorie en Europe comme les Démocrates de Suède ou (le Rassemblement national de) Marine Le Pen, le parti du Progrès est plus modéré et fait beaucoup plus partie de l’establishment” qui “ne franchit pas la limite du racisme” (sic).

Il a déjà exercé le pouvoir en Norvège aux côtés des conservateurs entre 2013 et 2020.

Alors que le gouvernement tombe, des ministres… continuent d’embaucher des conseillers

François Rebsamen, ministre de l’Aménagement du territoire et de la Décentralisation, n’était pas au courant lundi matin que le gouvernement allait tomber l’après-midi.

Il a donc embauché un nouveau conseiller.

Lundi 8 septembre 2025 :

Richard Smith nommé directeur adjoint du cabinet de François Rebsamen

Jusqu’ici secrétaire général de la préfecture de la Moselle et sous‑préfet de Metz, l’ingénieur général des ponts, des eaux et des forêts Richard Smith a été nommé directeur adjoint du cabinet du ministre.

 

Trump annonce de nouvelles directives pour protéger le droit de prier dans les écoles publiques

Le président Donald Trump a déclaré lors d’une réunion de la Commission de la liberté religieuse de la Maison Blanche (WHRLC) : « Nous devons ramener la religion en Amérique. » Il a également promis de protéger le droit de prier dans les écoles publiques. 

S’exprimant lors de la deuxième audience publique de la commission nouvellement formée au Musée de la Bible à Washington, DC, lundi matin, Trump a déclaré :

« L’Amérique a été fondée sur la foi, comme nous le savons, et je le dis depuis longtemps, lorsque la foi s’affaiblit, notre pays semble s’affaiblir. » « Sous l’administration Trump, nous défendons nos droits et restaurons notre identité en tant que nation sous l’autorité de Dieu. Nous sommes une seule nation sous l’autorité de Dieu, et nous le serons toujours ». « Nous devons ramener la religion en Amérique, la ramener plus forte que jamais ». 

Trump a également annoncé que le ministère de l’Éducation (DOE) publierait des directives protégeant le droit de prier dans les écoles publiques. 

« Pendant la majeure partie de l’histoire de notre pays, la Bible était présente dans toutes les salles de classe. Pourtant, dans de nombreuses écoles aujourd’hui, les élèves sont endoctrinés par une propagande antireligieuse et certains sont même punis pour leurs croyances religieuses ». « C’est ridicule ! » « Je suis heureux d’annoncer que le ministère de l’Éducation publiera bientôt de nouvelles directives protégeant le droit à la prière dans nos écoles publiques ». 

Augmentation spectaculaire des attaques contre les églises chrétiennes aux États-Unis et en Israël

Les attaques contre les églises aux États-Unis ont fortement augmenté ces dernières années, selon un rapport du 11 août publié par le Family Research Council (FRC), qui a identifié 1 384 actes d’hostilité contre les églises chrétiennes commis entre janvier 2018 et décembre 2024.

Alors que l’organisation évangélique a recensé 50 crimes de ce type en 2018, 83 en 2019, 55 en 2020 et 98 en 2021, on a constaté une hausse spectaculaire en 2022 après la fuite du projet de décision Dobbs de la Cour suprême des États-Unis qui, une fois publié officiellement en juin, a annulé la tristement célèbre décision Roe v. Wade de 1973. Le nombre d’ attaques de ce type a plus que doublé cette année-là, atteignant 198, suggérant une vaste campagne criminelle coordonnée.

La hausse de ces agressions hostiles s’est poursuivie en 2023, les incidents ayant plus que doublé à nouveau pour atteindre 485 avant de se stabiliser en 2024 avec 415. Les chiffres de 2024 sont presque égaux à ceux de la période de 2018 à décembre 2022 (420).

Les 415 incidents identifiés dans ce rapport le plus récent de 2024 ont eu un impact sur 383 églises différentes dans 43 États. La grande majorité des incidents sont classés comme du vandalisme (284), avec 55 cas d’incendie criminel, 28 crimes liés aux armes à feu, 14 menaces à la bombe et 47 autres incidents, dont 13 relèvent de plus d’une catégorie.

En se concentrant spécifiquement sur les églises catholiques, le groupe de défense américain CatholicVote (CV) a maintenu une carte interactive qui suit les attaques violentes contre les églises à travers les États-Unis depuis 2020. Après avoir mis à jour cette ressource le 28 août, l’organisation a confirmé avoir documenté « au moins 521 attaques contre des églises catholiques aux États-Unis » depuis le 28 mai 2020. Ces crimes comprenaient « des actes d’incendie criminel qui ont endommagé ou détruit des églises historiques ; des peintures à la bombe et des graffitis de messages sataniques ; des pierres et des briques jetées à travers les fenêtres ; des statues détruites (souvent avec la tête coupée) ; et des perturbations illégales de la messe. »

Soulignant également la forte augmentation de tels incidents en mai 2022, ils ont noté qu’« au moins 356 attaques ont été perpétrées contre des églises catholiques depuis la fuite de la Cour suprême, dont beaucoup comprenaient des graffitis portant des messages pro-avortement ». Suggérant des motivations généralisées d’hostilité antichrétienne derrière de tels actes terroristes, le groupe rapporte que « si une poignée d’attaques ont inclus des vols, la grande majorité n’ont impliqué que la destruction de biens, ce qui indique que le motif principal n’est pas le gain matériel. »

Le phénomène d’attaques croissantes contre les chrétiens ne se limite pas aux États-Unis, mais a été constaté dans des nations et des territoires du monde entier.

En Israël et dans ses territoires palestiniens occupés, les chrétiens ont également signalé être la cible d’attaques accrues depuis l’entrée en fonction du gouvernement actuel du Premier ministre Benjamin Netanyahu en décembre 2022. Les données confirment que sur les 111 incidents de ce type recensés en 2023, tous ont été commis par des Juifs. En 2023, le cardinal Pierbattista Pizzaballa, patriarche latin de Jérusalem, a déclaré que ce gouvernement avait encouragé les extrémistes juifs à harceler les chrétiens et à commettre des actes de vandalisme contre les biens de cette minorité. De tels incidents de vandalisme incluent un Juif radical brisant une grande statue de Jésus-Christ dans l’église de la Flagellation, et deux terroristes israéliens tentant de détruire des icônes dans l’église de Gethsémani avant d’attaquer un évêque, la profanation  d’un cimetière chrétien à Jérusalem, des graffitis « Mort aux chrétiens » écrits sur les murs d’un monastère dans le quartier arménien,  et  un acte de vandalisme commis contre un centre maronite.

Enfin, un rapport publié en novembre dernier par l’Observatoire sur l’intolérance et les discriminations envers les chrétiens en Europe (OIDAC) a recensé 2 444 crimes de haine antichrétiens dans 35 pays européens en 2023. Ces incidents, documentés par les forces de l’ordre et les organisations civiles, comprenaient du vandalisme (62 %), dont 24 % classés comme profanations ; des incendies criminels (10 %) ; 232 actes de violence physique (7 %) et des menaces (8 %). L’organisation a expliqué que dans les cas où les motivations ou les antécédents des auteurs ont pu être établis, la plupart provenaient d’une idéologie islamiste radicale, suivie par des individus antireligieux, de ceux de la gauche radicale et d’autres motivations politiques.

Liturgie d’aujourd’hui et musique du passé

D’Aurelio Porfiri, éditeur et écrivain catholique italien, pour le Salon beige:
Les nombreuses et longues controverses qui, au cours des dernières décennies, ont assombri la liturgie, ont souvent porté sur la musique sacrée. Pour certains, il est nécessaire, voire essentiel, de conserver dans la liturgie les répertoires du passé ; pour d’autres, il faudrait seulement laisser place à la « musique de notre temps », une expression qui présente bien des ambiguïtés.
Si nous nous référons aux documents du Concile, en particulier à Sacrosanctum Concilium, nous pouvons lire que la tradition musicale de l’Église doit être considérée comme un patrimoine d’une valeur inestimable et que l’héritage de la musique sacrée doit être conservé et développé ; le chant grégorien est reconnu comme le chant propre de la liturgie romaine, et la polyphonie ainsi que le son de l’orgue se voient également attribuer un rôle important. Il est demandé aux compositeurs de cultiver les répertoires de musique sacrée et de les enrichir de compositions qui puissent aussi favoriser davantage la participation des fidèles. Il me semble que ce que demande le document conciliaire est quelque chose de très important et aussi de suffisamment clair. Dommage qu’on ait au contraire imposé une orientation qui est allée pratiquement dans la direction opposée.
Cela dit, on ne peut nier que la relation entre la liturgie du Novus Ordo et les répertoires du passé doit être ajustée. Je ne suis pas ici pour porter des jugements de valeur sur cette liturgie ; en tout cas, c’est celle à laquelle participe l’immense majorité des catholiques. Il est donc nécessaire de s’en occuper, même si sa préférence personnelle pourrait aller vers le Vetus Ordo.
Il y a certainement des notions qui doivent être gardées à l’esprit. L’une d’elles est la participation. Cette idée sacrée a été instrumentalisée par certains qui l’ont absolutisée, sans tenir compte de l’objet véritable de cette participation. Nous ne devons pas promouvoir la participation des fidèles simplement pour qu’ils participent, mais mettre au premier plan l’objet même de cette participation : rendre gloire à Dieu. De là découle une juste modalité de participation, qui ne signifie certainement pas que le peuple doive tout faire.
Il y a ensuite le problème important de la différence entre le chant liturgique et le chant populaire, une distinction qui a été complètement obscurcie mais qui est au contraire très importante pour comprendre comment la musique doit fonctionner dans la liturgie. Le chant liturgique est celui qui se fonde sur les textes liturgiques, avec certaines caractéristiques mises en lumière par saint Pie X dans son célèbre Motu Proprio de 1903.
Ce qui me paraît important de dire, c’est que tous les répertoires du passé ne peuvent pas trouver leur place dans la liturgie d’aujourd’hui. Cependant, le chant grégorien, la polyphonie classique et moderne, la musique d’orgue, la musique vocale avec accompagnement d’orgue (ou d’instruments adaptés) peuvent — et doivent — trouver leur place nécessaire dans la liturgie, au-delà de certaines approches idéologiques qui ont conduit à la triste situation actuelle.

L’ADMD n’a pas toutes ses frites dans le même sachet

Les militants de l’Association pour le droit de mourir dans la dignité (ADMD) ont encore commis une indignité, à la braderie de Lille ce week-end. Un visuel de cornet de frites et un slogan : « Fin de vie : comme pour les frites, et si on faisait aussi bien que les Belges ? »

Faire « aussi bien » que les Belges, c’est

  • autoriser les euthanasies motivées par la présence de polypathologies simplement liées au grand âge,
  • permettre les euthanasies de victimes de viol, de harcèlement, d’attentat
  • autoriser l’euthanasie de patients dans le coma
  • permettre les euthanasies de mineurs ?
  • permettre à des personnes dont le décès n’était « pas attendu à brève échéance » d’être euthanasiées et faire prélever leurs organes ?

Elle poursuit la mère porteuse qui a accouché d’un enfant mort-né

Tandis que Clément Beaune, haut-commissaire à la stratégie et au plan, trouve le temps de publier un livre, intitulé « Je dirai malgré tout que la politique est belle », dans lequel il plaide notamment pour la légalisation de la vente d’enfants par GPA, aux Etats-Unis une mère porteuse est poursuivie par la femme qui lui avait demandé d’être mère porteuse, moyennant 200 000 dollars.

Enceinte de 29 semaines, le médecin constate que le cœur de l’enfant s’est arrêté. Affirmant avoir suivi les procédures standard il regrette : « ces choses arrivent parfois ». Mais l’acheteuse engage un détective pour passer au peigne fin les derniers mois de la mère porteuse, avant de considérer que « de nombreux rapports sexuels non protégés » avec un « petit ami vivant avec elle dont l’identité n’a pas été révélée » étaient la cause de ce décès. Bref, l’acheteuse poursuit désormais la mère porteuse et « espère qu’elle ira en prison. Idéalement, pour meurtre ».

Lire le détail de l’affaire ici.

Faut-il soutenir un pèlerinage LGBT à Rome pour le Jubilé ?

Gaëtan Poisson, auteur d’un ouvrage sur L’homosexualité au risque de la foi – Le témoignage d’un gay qui défend l’Église, ayant fait le choix de la chasteté dans la continence, revient sur le “pèlerinage LGBT” qui a eu lieu à Rome :

La question du pèlerinage LGBT à Rome, organisé à l’occasion du Jubilé, ne peut être abordée à la légère. Elle touche des réalités profondes de la foi, de l’Église, de la personne humaine et de la vérité évangélique. En réalité, la vraie question n’est pas simplement de savoir s’il faut être « pour » ou « contre » un tel événement. Il faut d’abord discerner ce que cet acte signifie, ce qu’il engage, et à quelle logique il obéit. C’est une question de fidélité à la Croix du Christ et non de stratégie pastorale ou de pression médiatique.

Deux chemins, deux visions, il faut d’emblée distinguer deux démarches radicalement différentes : D’une part, il y a la personne homosexuelle, sincère dans sa foi, qui reconnaît ses combats intérieurs, ses fragilités, mais qui choisit le Christ, avec ses exigences et sa Croix. Cette personne ne se définit pas d’abord par son orientation sexuelle, mais par son baptême. Elle ne réduit pas son identité à une étiquette, elle avance humblement dans un chemin de conversion. Elle peut souffrir, lutter, mais elle sait que le Christ seul libère.

D’autre part, il y a ceux qui se réclament de l’idéologie LGBTQIA+, une construction sociopolitique aux racines clairement marxistes, comme l’ont démontré de nombreux chercheurs. Cette idéologie vise à renverser les repères traditionnels, notamment dans la morale, la famille, l’anthropologie. Elle ne cherche pas la conversion, mais la validation, voire la réécriture des fondements chrétiens, jusqu’à exiger que l’Église modifie son enseignement.

Le danger ne vient pas des personnes, mais de cette confusion profonde entre accueil et approbation, entre amour et tolérance passive. Or, comme le rappelait saint Jean-Paul II : « L’amour vrai est toujours exigeant. » La tolérance, si elle n’est pas éclairée par la vérité, peut devenir une chaîne d’acceptations mécaniques sans questionnements, et un refus habile de débattre en tranchant tout à trac. La tolérance n’ira jamais aussi loin que l’amour, car elle n’implique pas d’exigence, ni de souffle réel. Si André Frossard notait à bon droit « Amour, pour te dire, l’éternité sera courte », comment concevoir qu’une mouvance (LGBT) privatise d’un claquement de doigts les destinées de ce saint mot, Amour, en le réduisant pour toujours à l’équation obtuse : « Amour = tolérance »

Il est fondamental de bien comprendre que l’Église ne rejette personne, mais elle n’a jamais enseigné une inclusion inconditionnelle, sans appel à la conversion. Le catéchisme n’est pas optionnel aux pèlerins de l’Inconditionnel. L’Évangile lui-même ne donne aucun exemple de ce type d’inclusion « TTC ». La femme adultère elle-même, libérée, est sommée de ne plus « pécher » à l’avenir. Le Christ a accueilli les pécheurs, mais jamais sans leur dire : « Va, et ne pèche plus ».

De fait, le concept moderne d’ »inclusion » est souvent utilisé pour faire pression sur l’Église afin qu’elle infléchisse sa doctrine. Mais l’Église n’est pas une ONG. Elle n’a pas le droit de modifier ce qu’elle a reçu du Christ. Le véritable accueil, c’est celui qui accompagne la personne dans un chemin de vérité, qui la respecte dans sa liberté, mais ne ment pas sur ce qui conduit à la vie éternelle.

La vie chrétienne ne repose pas sur des slogans, mais sur un mouvement intérieur profond : la metanoia, ce retournement du cœur que l’on appelle le plus souvent la conversion, pousseà devenir une créature nouvelle. Ce changement n’est pas une simple amélioration morale, mais une transformation radicale opérée par la grâce.

C’est pourquoi, participer à un pèlerinage en se revendiquant de l’étiquette politico-sociétale LGBT, dans une logique d’affirmation identitaire et politique, n’est pas neutre, à tout le moins abusif et maladroit. Cela revient à mettre l’idéologie avant la foi, à imposer un cadre militant à une démarche spirituelle. Or, le vrai pèlerinage est une marche vers Dieu, un dépouillement, pas une revendication. Il n’y a plus ni hommes, ni femmes, ni esclaves… nous rappelle l’écho de Saint Paul : comment s’agirait-il de réintroduire du L, du G, du B ou du T là où nous ne sommes plus qu’un, dépouillés de nos identités temporelles, étriquées ?

Le fait que le Pape Léon XIV n’ait pas participé à cet événement n’est pas anodin. Selon des sources romaines fiables, il a consciemment choisi de ne pas s’associer à une initiative dont les objectifs sont ambigus, et parfois clairement opposés à la doctrine. Nul agenda ne saurait prévaloir sur celui du Christ, lorsque l’on se présent croyant. Cela ne signifie certes pas que le combat du respect et des droits humains soit à mettre au rebut, mais on ne saurait se présenter de façon double devant la Croix, objectif naturel du pèlerinage.

Certains, comme le père James Martin, portent ce projet avec ferveur, mais dans une logique d’instrumentalisation maladroite de l’Église pour faire évoluer sa doctrine. Le problème n’est pas sa personne, mais la portée de ses engagements publics, qui induisent en erreur beaucoup d’âmes sincères, qui méritent mieux : elles méritent la vérité !

Car ce qui est en jeu ici, ce n’est pas une reconnaissance sociale, mais le salut éternel des personnes. Aimer vraiment quelqu’un, ce n’est pas lui dire ce qu’il veut entendre, mais ce dont il a besoin pour vivre en vérité devant Dieu. Rien de nouveau sous le soleil !

À la maladresse peut aussi se substituer le cynisme, chez certains : il est profondément malhonnête de manipuler la Parole de Dieu pour lui faire dire ce qu’elle ne dit pas. Ceux que l’on pourrait qualifier de véritables « faussaires de Dieu » s’obstinent à tordre le sens des Écritures au profit de leurs intérêts idéologiques, en s’appuyant sur une herméneutique douteuse, souvent déconnectée du contexte historique, linguistique et théologique des textes bibliques.

À ce sujet, le travail du théologien Robert A. J. Gagnon est une référence incontournable. Dans son ouvrage majeur, The Bible and Homosexual Practice : Texts and Hermeneutics, Gagnon mène une analyse rigoureuse, fondée à la fois sur les textes originaux (hébreu et grec), le contexte culturel du Proche-Orient ancien, et les données exégétiques les plus solides. Il démontre de manière méthodique et scientifiquement étayée que la Bible interdit sans équivoque les actes homosexuels, et ce, dans l’Ancien comme dans le Nouveau Testament.

Contrairement aux interprétations révisionnistes popularisées par des auteurs comme Daniel Helminiak ou James Alison qui prétendent que les textes bibliques ne viseraient pas les pratiques homosexuelles contemporaines mais uniquement certaines formes d’excès ou de débauche dans l’Antiquité, Gagnon prouve que cette lecture repose sur des biais méthodologiques flagrants et une volonté manifeste de relecture idéologique. Ces approches ne tiennent pas devant une lecture critique sérieuse ni devant les principes fondamentaux de l’exégèse historique. Par ailleurs, comment imaginer que la sévérité bien connue de la Bible vis-à-vis de la morale sexuelle imposée aux auditoires hétérosexuels soit, soudainement et providentiellement, abolie en ce qui concerne la vie sexuelle des personnes homosensibles ?

Nous avons d’ailleurs déjà publié une recension critique de l’ouvrage controversé de Helminiak (Ce que la Bible dit vraiment de l’homosexualité), dans laquelle nous montrions les limites méthodologiques, les contresens exégétiques et l’absence de cohérence théologique de son propos. Il ne s’agit pas ici d’ostraciser des personnes, mais de respecter l’intégrité du texte biblique, sans pour autant se montrer « dur » ou « conservateur ». Toute lecture sérieuse de la Bible se doit d’honorer son message dans son entièreté, sans le déformer pour l’adapter à l’air du temps. C’est la base de la déontologie. C’est là une exigence de vérité intellectuelle, de probité théologique, et de fidélité à la Parole de Dieu.

Comme le disait Benoît XVI : « Sans vérité, la charité devient sentimentalisme. » Et sans charité, la vérité devient violence. L’Église doit tenir les deux : accueillir les personnes avec une infinie tendresse, mais leur dire, avec une même tendresse, que la voie du Christ est étroite, qu’elle passe par la Croix, par le renoncement, par une transformation intérieure radicale.

Oui, il y a une place pour chaque personne dans l’Église. Mais cette place ne peut être fondée que sur l’adhésion au Christ, à son Évangile, et à l’enseignement constant de l’Église. Ce n’est pas là une quelconque exclusion, mais une invitation à quelque chose de plus grand : la sainteté.

À Rome ou ailleurs, tout pèlerinage véritable est une montée vers Dieu. Il ne peut être le lieu de revendications politiques, mais de conversions intérieures. Car ce qui se joue là, c’est bien plus qu’un débat : c’est la vie éternelle !

Cet article est une tribune libre, non rédigée par la rédaction du Salon beige. Si vous souhaitez, vous aussi, publier une tribune libre, vous pouvez le faire en cliquant sur « Proposer un article » en haut de la page.

Grande neuvaine à saint Michel avec les saints du Carmel

Saint Michel, fêté le 29 septembre, nous entraîne sur un chemin de lumière et de combat spirituel. Chef des armées célestes, il est un guide sûr dans nos luttes intérieures, un compagnon fidèle pour avancer vers Dieu et un protecteur puissant face au mal. À travers lui, les saints du Carmel nous rappellent que les anges ne sont pas de lointains esprits, mais de véritables alliés dans notre vie spirituelle.

Hozana vous propose, à l’occasion de sa fête, une grande neuvaine du 21 au 29 septembre, avec les figures carmélitaines qui ont vécu une forte proximité avec les anges : Élie, Thérèse d’Avila, Jean de la Croix, la petite Thérèse…

Les méditations sont proposées par le frère Baptiste de l’Assomption.

Inscrivez-vous dès maintenant : https://urls.fr/EEJaW9

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Les francs-maçons aux premières loges pour notre mort programmée !

Le projet de loi sur la fin de vie a été adopté fin mai par l’Assemblée nationale. Cette forme de suicide assisté est le fait de nombreuses pressions, idéologiques, exercées au sein de différents corps de la société : sociologues, journalistes, médecins… et parmi ces corporations, il en est une qui poursuit l’objectif de légaliser la mort pour les personnes souffrantes : l’obédience franc-maçonne du Grand Orient de France. Derrière ses objectifs affichés de progrès social, la coterie prépare en fait toute notre société au transhumanisme, à la victoire de l’intérêt individuel sur le bien commun.

Non à l’éducation sexuelle obligatoire à l’école : la France doit respecter les enfants et les droits des parents

De l’ECLJ :

Cette rentrée scolaire est marquée par l’application du nouveau programme d’éducation à la sexualité, imposé à tous les établissements publics et privés, de la maternelle au lycée.

Nous l’avons étudié avec attention et la réalité est indéniable: le contenu de ce programme est scandaleux.

Il ne s’agit pas d’une simple présentation de la vie affective, neutre et bienveillante pour améliorer la santé des enfants. C’est un programme de promotion de la sexualité précoce, qui pousse les enfants à faire tout type d’expérience, y compris le «questionnement de genre» en faisant du consentement et du désir les seuls axiomes de moralité à respecter.

Il oblige les enfants à parler de leur intimité, à aborder les questions de puberté et de sexualité bien avant d’y être confrontés et enseigne aux enfants tous les stéréotypes féministes contre les hommes, le mariage, la grossesse, etc.

Ce programme dit EVARS (Éduquer à la Vie Affective et Relationnelle et à la Sexualité) est obligatoire, contient des objectifs de notions à acquérir et fait l’objet d’évaluations. Or qui dit évaluation dit réponse juste ou fausse. Le caractère normatif de ce programme est donc indéniable: il vise à banaliser les relations sexuelles précoces sous toutes leurs formes.

Le gouvernement a choisi d’imposer ce programme à tous les établissements scolaires au mépris du droit fondamental des parents, les premiers éducateurs, de donner à leurs enfants une éducation conforme à leurs convictions religieuses et philosophiques.

Même les établissements privés sous contrat sont obligés d’appliquer ce programme d’éducation à la sexualité; les parents ne peuvent pas obtenir pour leurs enfants une dispense de ces cours et n’ont aucun droit de savoir quels supports pédagogiques seront utilisés, ni le contenu précis ni la date des séances.

C’est inadmissible et contraire aux droits naturels des parents, garantis en droit international.

C’est pourquoi l’ECLJ va saisir un comité des Nations unies: le Comité des droits économiques, sociaux et culturels chargé de faire respecter un Pacte international qui oblige les États «à respecter la liberté des parents et, le cas échéant, des tuteurs légaux, de choisir pour leurs enfants des établissements autres que ceux des pouvoirs publics, […] et de faire assurer l’éducation religieuse et morale de leurs enfants, conformément à leurs propres convictions.»

Juristes pour l’Enfance avec d’autres associations françaises et des centaines de parents avaient saisi le Conseil d’État pour qu’il annule ce programme avant son application. Cette juridiction de plus en plus inféodée à la «gauche» n’a pas rempli son office et a approuvé ce programme EVARS.

Face à ce déni de droit, l’ECLJ va porter la requête de ces associations à l’ONU pour faire respecter la morale et les droits des parents.

Nous avons besoin de votre soutien pour obtenir une réaction forte de ce Comité. Signez et partagez dès à présent cette pétition pour soutenir ce recours international:

la France doit respecter les enfants et les droits des parents

Le droit des parents d’instruire et d’éduquer leurs enfants est remis en cause de manière systématique par les gouvernements français. Aujourd’hui, dans la loi, les parents sont relégués au rôle de «membres de la communauté éducative» (L.111-4 Code de l’éducation). Il est temps de réagir.

Alors que l’immense majorité des parents est insatisfaite de l’école publique, l’État cherche à interdire l’école à la maison, ferme ou bloque l’ouverture des écoles privées hors-contrat dès qu’il en a l’occasion et oblige les établissements privés à s’aligner sur toutes les dérives du public.

L’ECLJ déposera sa requête auprès du Comité des Nations unies dans un mois.

C’est une véritable procédure effective que nous avons déjà initiée par le passé et qui peut réellement pousser l’Éducation nationale à revoir sa copie.

Défendre et promouvoir la primauté éducative des parents à l’ONU

Communiqué des Juristes pour l’enfance :

Aujourd’hui 8 septembre 2025, Juristes pour l’enfance collabore à un évènement parallèle à l’occasion de la 60e session ordinaire du Conseil des droits de l’homme, sur le thème :

« Donner aux parents les moyens de protéger la santé et le bien-être des enfants ».

Cet évènement se déroule de 13 h 00 à 14 h 00Salle de conférence V, Palais des Nations, Genève

Co-organisé avec la Mission permanente de la Hongrie auprès de l’Office des Nations Unies à Genève et ADF International, cet événement veut mettre en avant les meilleures pratiques pour garantir que les parents soient reconnus, soutenus et responsabilisés dans leur rôle et leur responsabilité essentiels de protection des droits et du bien-être de leurs enfants, avec un accent particulier sur les domaines de la santé et de l’éducation.

Après l’organisation le 13 juin dernier à Paris d’un colloque sur le principe « Parents, premiers et principaux éducateurs », Juristes pour l’enfance souhaite contribuer à conforter et restaurer des parents dans leur primauté éducative : sauf dans un cas de défaillance ou une situation déviante exceptionnelle, les parents sont en effet les mieux placés pour prendre soin de leurs enfants et la responsabilité de l’éducation de ces derniers leur incombe au premier chef.

L’évènement portera une attention particulière au rôle des parents de protéger leur enfant en questionnement de genre et en difficulté avec son identité sexuée, avec les prises de parole de :

Chloe Cole, une jeune détransitionneuse américaine engagée pour préserver les enfants de la transition de genre, afin (voir la chaîne Youtube de Chloe ICI).

Reem Alsalem, Rapporteuse spéciale pour l’ONU sur les violences faites aux femmes et aux filles, qui a notamment dénoncé dans son rapport présenté le 16 juin 2025 au Conseil des droits de l’homme à Genève, la confusion entre sexe et identité de genre, et recommande aux États de « Veiller à ce que les termes « femmes » et « filles » ne soient utilisés que pour désigner les personnes de sexe biologique féminin et que cette définition soit reconnue par la loi » (§ 62 a.) (voir le rapport ICI).

L’évènement donnera encore la parole à :

  • Madame Zsófia HAVASI, Représentante permanente de la Hongrie auprès des Nations Unies à Genève,
  • Monsieur Giorgio MAZZOLI, Directeur du plaidoyer auprès des Nations Unies pour ADF International
  • Docteur Fanni LAJKÓ, analyste, du Center for Fundamental Rigths.

Juristes pour l’enfance est engagé de longue date pour préserver les mineurs du mirage des parcours de transition de genre, et plaide en faveur d’une prise en charge globale de leurs différentes difficultés, comme le recommandent aujourd’hui de nombreux pays qui mettent un coup d’arrêt aux transitions de genre chez les mineurs.

« Nous nous réjouissons de porter au sein de l’ONU la reconnaissance du rôle primordial des parents pour protéger et accompagner leurs enfants, dans ce domaine spécifique des questionnements de genre comme en ce qui concerne l’éducation de l’enfant en général. Le statut des parents comme premiers et principaux éducateurs de leurs enfants est en effet universel », commente Aude Mirkovic, Présidente de Juristes pour l’enfance.

Trump s’implante dans le Caucase et réjouit la Turquie

D’Antoine de Lacoste pour Politique Magazine :

Voilà vingt ans que le sultan Erdogan en rêvait : bénéficier d’un corridor reliant la Turquie à l’Azerbaïdjan lui permettant ainsi l’accès à la Mer Caspienne et, au-delà, à l’ensemble de l’Asie centrale.

Le début du corridor est facile à réaliser : un tout petit lien frontalier existe entre la Turquie et l’Azerbaïdjan. Il donne accès à l’enclave azérie du Nakhitchevan. D’une superficie de 5500 km2 et peuplé d’environ 400 000 habitants, ce territoire appartenait à l’Arménie historique. Son nom est d’ailleurs purement arménien et signifie littéralement « l’endroit de la descente », allusion à la descente du Mont Ararat par Noé après le déluge. Mais son histoire fut mouvementée et il dut subir les assauts continus des Ottomans à l’ouest et des Perses à l’est. Conquis finalement pat la Russie en 1828, il fut ensuite remis à l’Arménie. Malheureusement, contre toute logique géographique, Lénine et Staline décidèrent en 1921 de donner le Nakhitchevan à l’Azerbaïdjan, une des républiques fédérales soviétiques, tout comme l’Arménie.

Il y avait alors à peu près parité entre les populations arméniennes et azéries. Mais les Soviétiques se méfiaient des Arméniens chrétiens et favorisèrent les Azéris musulmans encourageant les Arméniens à partir, ce qu’ils firent assez rapidement. Aujourd’hui, il n’y en a plus.

Après l’enclave du Nakhitchevan, il y a la pointe sud de l’Arménie, puis l’Azerbaïdjan. Le souhait turc, depuis le cadeau soviétique du Nakhitchevan à l’Azerbaïdjan, est d’obliger l’Arménie à céder une bande de terre, le long de la frontière iranienne appelée le corridor de Zanguezour. Demande délicate bien sûr, se heurtant à un refus des dirigeants arméniens successifs.

LA PERTE DU HAUT-KARABAGH

L’affaire du Haut-Karabagh va tout relancer. Il s’agit encore d’une histoire d’enclave, arménienne cette fois, en plein territoire azéri. Après l’éclatement de l’Union soviétique en 1991, une guerre impitoyable opposa l’Arménie à l’Azerbaïdjan, ces deux républiques soviétiques qui ne s’aimèrent jamais. Les Arméniens furent vainqueurs et l’enclave chrétienne du Haut-Karabagh vit se desserrer l’étau musulman, d’autant que les Arméniens expulsèrent brutalement les milliers d’Azéris qui vivaient entre l’Arménie et le Haut-Karabagh, depuis des siècles pour certains.

Cette épuration ethnique, il faut bien l’appeler ainsi, eut de lourdes conséquences. Depuis leur défaite, et l’afflux de dizaines de milliers de réfugiés azéris à Bakou, le dictateur Aliev, puis son fils, ne rêvaient que d’une chose : la revanche.

Le garant de la sécurité arménienne était alors la Russie dont des troupes stationnaient à la fois en Arménie et en Azerbaïdjan. A plusieurs reprises, Vladimir Poutine attira l’attention des Arméniens sur cette revendication d’Aliev concernant le retour des réfugiés azéris sur leurs terres devenues désertes. Les Arméniens, malgré leur proximité avec la Russie, firent la sourde oreille.

Tout changea avec l’élection de Nikol Pachinian en 2018. Résolument pro occidental, il coupa progressivement les ponts avec la Russie. Mais en 2020, l’armée azérie attaqua brutalement le Haut-Karabagh. Cette fois, il ne s’agissait pas seulement de récupérer les terres azéries mais de mettre également la main sur l’enclave chrétienne du Haut-Karabagh.

Les Arméniens étaient confiants mais n’avaient pas compris qu’ils avaient une guerre de retard. Les drones turcs Bayraktar détruisirent leurs chars et les systèmes électroniques israéliens permirent à l’Azerbaïdjan de dominer le champ de bataille. De plus, les Turcs envoyèrent en renfort des milliers d’islamistes syriens de la province d’Idleb. Les Arméniens, courageux mais mal commandés et mal équipés, reculèrent jusqu’au moment où les Russes intervinrent.

Ils contraignirent les Azéris à interrompre leur offensive. Ces derniers avaient atteint une partie de leurs objectifs mais pas la totalité. Une partie du Haut-Karabagh resta donc aux mains des Arméniens et fut reliée au reste de l’Arménie par un corridor appelé Latchine et protégé par les Russes.

L’ARMENIE COUPE LES PONTS AVEC LA RUSSIE

C’est alors que le premier ministre Nikol Pachinian décida de tourner définitivement le dos à la Russie à qui il devait pourtant beaucoup. Les dirigeants européens se succédèrent à Erevan promettant tout ce que l’on voulait en matière de sécurité. Dès lors, les Russes mirent beaucoup moins d’énergie à sécuriser le corridor de Latchine qui permettait d’approvisionner le Haut-Karabagh.

L’invasion de l’Ukraine par la Russie en février 2022 et le départ de la région de la plupart des forces russes créèrent un vide que les occidentaux ne vinrent évidemment jamais combler. Aliev n’avait plus qu’à achever le travail et envoya ses troupes attaquer ce qui restait du Haut-Karabagh chrétien en septembre 2023. Pachinian ne mobilisa même pas son armée et les quelques milliers de volontaires du Haut-Karabagh furent balayés en quelques heures.

Comme prévu, une épuration ethnique et religieuse se déclencha immédiatement. Les 110 000 chrétiens du Haut-Karabagh s’enfuirent précipitamment vers l’Arménie laissant tout derrière eux. Pachinian ne vit même pas cela comme une défaite ni comme un désaveu de sa stratégie pro-occidentale : il avait tiré un trait sur le Haut-Karabagh.

La commission de Bruxelles ayant passé un important contrat gazier avec l’Azerbaïdjan, l’Europe ne s’opposerait plus jamais à l’Azerbaïdjan et c’est donc vers Donald Trump que Pachinian s’est tourné pour assurer la sécurité de l’Arménie.

Se doutant que le corridor de Zanguezour risquait de lui être arraché de force un jour, il a préféré anticiper et proposer à Donald Trump de lui louer cette bande de terrain convoitée par les Turcs et les Azéris.

C’est ainsi que le 8 août 2025, une déclaration a été signée à Washington par Nikol Pachinian et Ilham Aliev sous le patronage de Trump qui ne cachait pas sa satisfaction.

Les termes de cette déclaration sont pour le moins originaux. Tout d’abord, l’Arménie doit officiellement renoncer à toute velléité sur le Haut-Karabagh et, pour cela, modifier sa constitution. Ce sera fait. Mais le plus important concerne la mise en place du corridor qui sera cédé pour 100 ans à une société privée américaine sous le nom de « Voie Trump pour la paix et la prospérité internationale » (TRIPP en anglais). Rien que ça.

Ce corridor est appelé à un grand avenir. D’une longueur de 42 kilomètres, il verra la construction d’une route, d’une voie de chemin fer, de réseaux de télécommunications et, bien sûr, d’un gazoduc et d’un oléoduc. Il permettra donc le transport des hydrocarbures depuis l’Asie centrale et la Mer Caspienne vers la Turquie puis l’Europe.

Tout cela sera extrêmement coûteux et prendra du temps mais les impacts géopolitiques seront considérables si le projet va jusqu’au bout (dans le Caucase tout est possible).

UN SUCCES POUR DONALD TRUMP

Il s’agit incontestablement d’un important succès personnel de Donald Trump qui se pose une fois de plus en faiseur de paix. De plus, pour la première fois depuis sa mainmise ratée sur la Géorgie, l’Amérique s’implante dans le Caucase, à un endroit stratégique. Pour les Russes, c’est la confirmation d’une perte d’influence, voulue par l’Arménie de Pachinian, au profit de l’Amérique, de la Turquie et de l’Azerbaïdjan. Avec ce dernier, les relations s’enveniment sérieusement. Vladimir Poutine a longtemps fermé les yeux sur l’aide discrète d’Aliev à l’Ukraine mais, avec cet accord et les récentes déclarations du dictateur azéri contre la Russie, le masque est jeté. La riposte n’a pas tardé comme l’a montrée la récente destruction d’un terminal pétrolier à Odessa appartenant à la société azerbaïdjanaise SOCAR.

Mais c’est pour l’Iran que la défaite est la plus importante. Si ce corridor se réalise, elle n’aura plus de frontière avec l’Arménie, qui était une échappatoire. Ce sera le voisinage du corridor américain et d’une longue  frontière avec l’Azerbaïdjan. Rappelons que ce pays est devenu une succursale de l’espionnage électronique israélien. Un souci de plus pour la grande puissance chiite.

Antoine de Lacoste

Une messe traditionnelle sera célébrée dans la basilique Saint-Pierre de Rome

Selon Elisabeth Caillemer dans le JDD, le pape Léon XIV a donné son accord pour qu’une messe traditionnelle soit célébrée dans la basilique Saint-Pierre de Rome, le samedi 25 octobre à 15 heures, à l’autel de la Chaire.

Cette célébration s’inscrira dans le cadre du pèlerinage Summorum Pontificum qui se déroulera du 24 au 26 octobre prochains et sera présidée par le cardinal Raymond Burke. Reçu par le pape le 22 août dernier, le prélat avait exprimé ce souhait. Léon XIV a accepté, levant ainsi une interdiction en vigueur depuis deux ans.

Créé en 2012, le pèlerinage Summorum Pontificum – désormais connu sous le nom d’Ad Petri Sedem – rassemble chaque automne à Rome plusieurs milliers de prêtres, religieux et fidèles du monde entier, issus du courant « tradi ». Tous viennent témoigner de leur attachement à la messe selon le missel de 1962, dite « tridentine », libéralisée par Benoît XVI dans son motu proprio Summorum Pontificum (2007). Le point culminant du rassemblement reste la messe solennelle célébrée dans la basilique Saint-Pierre, signe de fidélité à Rome et au successeur de Pierre.

Mais en 2023, dans le sillage du motu proprio Traditionis custodes (2021) du pape François restreignant l’usage de l’ancien missel, le pèlerinage s’était vu interdire, pour la première fois depuis sa création, la célébration de cette messe à l’intérieur de la basilique. Une décision qui avait provoqué une vive émotion. « L’idée que le rite immémorial de l’Église de Rome soit banni du lieu où il a été célébré par tant de papes et de cardinaux est impensable », confiait alors un organisateur.

L’autorisation donnée cette année est donc perçue comme un geste de détente. […] « C’est un dégel, et il y en aura d’autres », croit pouvoir affirmer un proche du Vatican.

Une pétition qui exige du président de la République le droit à l’expression d’un peuple menacé de mort

Philippe de Villiers lance une pétition pour l’organisation d’un référendum sur l’immigration :

Françaises, Français,

Nous sommes à l’heure de l’urgence vitale. L’immigration n’est plus un problème parmi d’autres : c’est la question centrale, celle qui commande toutes les autres. Nous sommes en train de changer de peuplement. Nous sommes en train de changer d’art de vivre. Nous sommes en train de changer de civilisation. Si nous ne faisons rien, c’est la fin de la France.

Depuis les accords de Schengen qui ont démantelé nos frontières, notre pays n’est plus qu’un hall de gare. Bruxelles a confisqué notre souveraineté, et les gouvernements successifs ont multiplié les pompes aspirantes : regroupement familial sans frein, aides sociales sans condition, régularisations massives. Ainsi s’organise la disparition d’un peuple.

Ne comptez pas sur la classe politique pour enrayer cette mécanique infernale de l’effacement national. Elle ne fera rien. Elle est impuissante ou complice. Tant que nous resterons prisonniers de ces politiciens, rien ne changera. Il n’existe qu’une issue : rendre la parole au peuple. Quand les élites oublient la France, c’est au peuple de rappeler les élites à l’ordre.

Il n’y a qu’un seul chemin pour affronter le problème majeur de notre temps — l’immigration, qui nous submerge et nous transforme : le référendum. L’enjeu n’est rien de moins que la survie de la France. Mais ce référendum, le président ne l’accordera pas de lui-même. Il faudra l’y contraindre. Par la pression populaire. Comme pour la loi Duplomb : une pétition a voulu sauver les abeilles, les oiseaux, les sols. Aujourd’hui, ce sont les Français qu’il faut sauver. Les derniers Français. Avant qu’il ne soit trop tard.

Voilà pourquoi je lance cette pétition. Pour exiger un référendum sur l’immigration. Pour dire haut et fort : « Rendez la parole au peuple ! » Signez, faites signer, multipliez vos voix. Que ce cri soit si puissant qu’il devienne impossible à étouffer. L’heure n’est plus aux commentaires. L’heure est venue d’agir. Pour nos enfants. Pour nos morts qui nous regardent. Pour la France éternelle.

Philippe de Villiers

Voici son retour sur CNews vendredi soir :

Carlo Acutis et Pier Giorgio Frassati, cette jeunesse dont nous avons besoin

Du père Danziec dans Valeurs Actuelles :

Il y a un mois exactement, le premier dimanche du mois d’août, Léon XIV accueillait plus d’un million de jeunes dans la ville éternelle, à l’occasion de l’année jubilaire. En ce premier dimanche de septembre, ils sont plusieurs centaines de milliers à faire, de nouveau, le déplacement. La sagesse populaire enseigne que les voyages forment la jeunesse, les pèlerinages romains sans doute aussi. Devenue minoritaire dans un Occident apostat, la génération catholique des 18-25 ans n’en affiche que plus sa foi et se présente au rendez-vous de ce début de pontificat.

Dans le fameux texte Être jeune, le général MacArthur indique que la jeunesse n’est pas une période de la vie mais un état d’esprit. N’est-elle pas surtout, et d’abord, un enjeu ? Pour toute personne qui a le souci de la transmission, la jeunesse mérite les attentions les plus soutenues. A cet égard, l’Eglise, dans son histoire, n’a eu de cesse de se préoccuper du blé qui lève. Communiquer un message qui dépasse le médiateur mais dont ce dernier sait l’importance pour le récepteur, voilà l’ADN même des hommes d’Eglise. « Je vous ai transmis ce que j’ai moi-même reçu » écrivait déjà l’apôtre Paul aux habitants de Corinthe.

La leçon de Bellamy sur la jeunesse

François-Xavier Bellamy s’est penché avec un talent irréprochable sur cette urgence de la transmission. Bien sûr, il appartient à la nature même de la jeunesse de bousculer les certitudes les mieux installées chez leurs ainés. Quoi de plus stimulant du reste pour des adultes que de se trouver déranger dans ses tranquillités. Il n’empêche : « Cette liberté que cherche la jeunesse, elle doit la recevoir de ses ainés » expliquait Bellamy dans la préface d’un recueil de textes intitulé A la jeunesse (Librio, 2016). Selon lui, et en tant que professeur de philosophie, c’est en effet aux anciennes générations que la jeunesse doit la culture. La culture, ce patient travail des hommes dont chacun hérite et qui rend possible l’apprivoisement du monde qui est le nôtre.

« Tout le mystère de l’existence humaine se trouve là : l’idée la plus inédite, l’intuition la plus personnelle, la liberté la plus affirmée, ne sont possibles que par le langage des autres, le langage de ceux qui nous précèdent. »

Carlo Acutis et Pier Giorgio Frassati en témoignent dans leur existence. Ce n’est pas seulement l’altérité de leurs aînés, mais aussi leur autorité qui a donné à leur trajectoire de vie une telle épaisseur. Un prêtre salésien, don Antonio Cojazzi, tiendra un rôle majeur dans la croissance spirituelle du jeune Pier Giorgio. La nounou polonaise de Carlo, elle, lui lira des vies de saints et l’accompagnera adorer Jésus dans les églises à l’occasion de ses promenades. Ces deux italiens canonisés aujourd’hui encadrent un XXe siècle athée. Leur vie est un contre reliquaire d’une période dépossédée de transcendance. Frassati est né en 1901 et Acutis en 1991. Le premier est mort à 24 ans, le deuxième à 15 ans. Mais ne nous y trompons pas, en les élevant à la gloire des autels, l’Eglise n’entend pas s’offrir une cure de jouvence à moindre coût. Le jeunisme est une tare aussi mortifère que la dictature de vieillards cacochymes. La fraîcheur et le panache spirituels de nos deux saints ne viennent pas tant de leur jeunesse en soi, que de leur capacité à s’être rendus perméables, dès leur plus jeune âge, à la densité de l’Evangile. C’est la victoire insolente de Dieu dans leur vie que l’Eglise célèbre aujourd’hui. Et par-là, Rome souhaite rappeler aux jeunes d’aujourd’hui que la sainteté – c’est-à-dire l’ouverture du cœur aux grâces de Dieu – est encore possible au XXIe siècle.

« Vivre sans Foi, sans un patrimoine à défendre, sans lutter pour la vérité, ce n’est pas vivre, c’est simplement exister. » Pier Giorgio Frassati

« Sommes la jeunesse de Dieu ! » s’était écrié François Athanase de Charette. Michel de Saint-Pierre rapporte dans son ouvrage consacré au héros des Guerres de Vendée cette harangue restée célèbre :

« Notre Patrie à nous, c’est nos villages, nos autels, nos tombeaux, tout ce que nos pères ont aimé avant nous. Notre Patrie, c’est notre Foi, notre terre, notre Roi… Mais leur Patrie à eux, qu’est-ce que c’est ? Vous le comprenez, vous ? Ils veulent détruire les coutumes, l’ordre, la tradition… Alors, qu’est-ce que cette Patrie narguante du passé, sans fidélité, sans amour ? Cette Patrie de billebaude et d’irréligion ? Beau discours, n’est-ce pas ? Pour eux, la Patrie semble n’être qu’une idée ; pour nous, elle est une terre. Ils l’ont dans le cerveau, nous nous l’avons sous les pieds : c’est plus solide. Et il est vieux comme le diable leur monde qu’ils disent nouveau et qu’ils veulent fonder dans l’absence de Dieu… Vieux comme le diable… On nous dit que nous sommes les suppôts des vieilles superstitions ; faut rire ! Mais en face de ces démons qui renaissent de siècle en siècle, sommes une jeunesse, Messieurs ! Sommes la jeunesse de Dieu. La jeunesse de la fidélité ! »

Nos deux saints renvoient en écho ce cri du chevalier Charette. Pier Giorgio Frassati en expliquant : « Vivre sans Foi, sans un patrimoine à défendre, sans lutter pour la vérité, ce n’est pas vivre, c’est simplement exister. » Et Carlo Acutis, tout adolescent qu’il était, en affirmant avec une sagesse saisissante :

« Tous naissent comme des originaux, mais beaucoup meurent comme des photocopies. »

Vivre sa foi de façon authentique. Refuser de s’agenouiller devant les injonctions d’une pensée unique. Mettre Dieu à la première place au bénéfice de ses frères. S’oublier. Etre digne. Penser droit. Non pour se donner des airs comme le font les mondains, mais pour aller jusqu’au bout comme y aspirent les saints. Voilà ce qu’indique leur vie. Voilà cette certaine jeunesse dont l’Occident a plus que jamais besoin pour sortir du marasme spirituel dans lequel il s’est plongé depuis plus de soixante ans. Saint Carlo, saint Pier Giorgio : priez pour nous !

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