Terre de missions : Les demandes de la Sainte Vierge à Fatima
Le 5 octobre, Terre de missions reçoit Régis de Lassus, coordinateur de l’Alliance pour le Jubilé des premiers samedis du mois, qui vient présenter cette demande de la Sainte Vierge à Fatima.
Puis Louis Stagire, président du collectif Renaissance Famille Education, expose les raisons de son opposition au programme EVARS (l’éducation sexuelle rendue obligatoire à l’école), mais aussi, plus largement, la fausse vision de l’homme (et de l’enfant) que présentent les “pédagogistes” modernes.
Enfin, Guillaume de Thieulloy présente son dernier ouvrage: Etudes sur les relations Eglise-Etat (Presses universitaires Rhin & Danube).
1er pèlerinage Dex Aïe pour la Normandie
Ce WE, environ 500 pèlerins marchent en Normandie, de Saint-James jusqu’au Mont-Saint-Michel :
2e pèlerinage Nosto fe pour rechristianiser la Provence
La 2è édition du Pèlerinage Nosto Fe se déroule ce WE 4 et 5 octobre en Provence de Cotignac à Saint-Maximin-la-Sainte-Baume.
Première journée du pèlerinage :
Le chapitre enfants :
1 000 Raisons de croire, en festival à Nice
Du 4 au 12 octobre, le Festival 1 000 Raisons de croire est organisé à Nice en co-production avec le magazine 1000 raisons de croire. Il se tient autour de deux grandes fêtes niçoises : la fête de Sainte Réparate, patronne de la ville et la fête de Notre-Dame du Rosaire.
Ce Festival a pour but d’évoquer toute la richesse de ce que le christianisme a offert au monde, au travers de milliers d’œuvres caritatives, artistiques, architecturales, littéraires et musicales, en invitant les jeunes à découvrir cet héritage, à se l’approprier et à le transmettre. Faire ainsi redécouvrir à tous cette part essentielle de notre histoire, de nos racines, de notre culture, de notre patrimoine et de notre civilisation.
Voilà qui donne des sueurs froides aux grattes-papiers du Monde qui font la pub de cet évènement:
Cette semaine se tient, à Nice, la première édition de 1 000 Raisons de croire, rouage d’un vaste plan d’évangélisation piloté par l’entrepreneur Olivier Bonnassies, proche du frère de Vincent Bolloré. Le soutien apporté par la municipalité de Christian Estrosi est dénoncé par l’opposition comme une entorse à la laïcité, pointant la démarche prosélyte de l’événement.
En le contactant au sujet de 1 000 Raisons de croire, on devine une petite gêne au sein du service de presse de la mairie de Nice. Ce festival qui tient sa première édition du 4 au 12 octobre revendique un « haut patronage » de la ville… que la communication municipale se presse d’infirmer. « Il n’y a pas de haut patronage », nous certifie-t-on. Mais à tout le moins un soutien appuyé, à commencer par la mise à disposition de la Maison de la métropole de Nice, dans les beaux quartiers de Paris. A deux pas des Invalides, les organisateurs, Frédéric Bard et Olivier Bonnassies, tenaient une conférence de presse, lundi 29 septembre, pour présenter ce festival destiné à faire « découvrir la fécondité extraordinaire du christianisme, qui est une part essentielle de notre histoire et de notre culture ».
Les dates de l’événement n’ont pas été choisies au hasard : 1 000 Raisons de croire relie deux célébrations chrétiennes, la fête de la Sainte-Réparate – la martyre du IIIe siècle est la patronne de la ville de Nice – et celle de Notre-Dame-du-Rosaire. Au programme, huit concerts pour montrer « la richesse de la scène musicale chrétienne », qui permettront, entre autres, de savourer « les plus beaux Ave Maria du répertoire » et une interprétation de Natasha Saint-Pier consacrée à Thérèse de Lisieux ; vingt et une conférences sur « les raisons de croire », où est notamment programmé l’écrivain à succès Eric-Emmanuel Schmitt ; un village accueillant des artistes et vingt monastères, ainsi qu’une exposition en forme de parcours invitant à découvrir 500 « raisons de croire », qui égrène des prophéties et autres miracles ; et aussi un concours artistique organisé avec dix classes de l’enseignement catholique privé, dont les élèves créeront des œuvres autour de ce qui motive leur foi.
Ce programme XXL, essentiellement gratuit, qui espère attirer 3 000 personnes, n’aurait pas été possible sans l’aide bienveillante de la ville de Nice. Location à prix d’ami du palais des congrès flambant neuf OcéaNice, mise à disposition du sublime écrin du Centre universitaire méditerranéen (CUM) sur la promenade des Anglais, affichage publicitaire sur les tramways et les Abribus, coup de main pour la sécurité… Autant de largesses municipales qui n’ont rien à voir avec un soutien officiel, insiste la mairie : il s’agit d’une « aide indirecte », surtout pas d’une « subvention ». Laquelle faisait formellement l’objet d’une délibération lors du conseil municipal qui s’est tenu mercredi 1er octobre, noyée au milieu des 132 autres à l’ordre du jour. Celle-ci évalue officiellement à 15 000 euros l’aide apportée par la ville. Adoptée sans suspense, la délibération a tout de même fait l’objet d’une protestation de la présidente du groupe écologiste, Juliette Chesnel-Le Roux, s’élevant contre le financement d’un « prosélytisme religieux ».
« Moi, j’ai 10 000 raisons de croire ! »
« On se situe clairement dans une rupture de laïcité, car ce festival a ouvertement pour but de promouvoir la foi chrétienne », s’indigne auprès du Monde la future tête de la liste commune de gauche (Parti socialiste, Parti communiste, Les Ecologistes) aux élections municipales de 2026. Son groupe entend saisir le préfet pour non respect de la loi de 1905. La majorité, elle, plaide pour une aide à un événement culturel, s’appuyant sur le statut de l’opérateur juridique du projet, l’association Festival 1 000 Raisons de croire, dont les statuts déposés en février déclarent une activité en « arts du spectacle vivant », sans mention cultuelle. Du haut de sa tribune, Christian Estrosi a balayé sous les applaudissements de sa majorité l’intervention de l’élue d’opposition : « Si vous avez zéro raison de croire, moi, je trouve que 1 000, c’est insuffisant. Moi, j’ai 10 000 raisons de croire ! » La ferveur assumée de Christian Estrosi tranche néanmoins avec une omission surprenante. Le texte de la délibération, que nous avons consulté, ne mentionne à aucun endroit le caractère chrétien ni même religieux de la manifestation, alors que c’est sa thématique unique… Du côté des organisateurs aussi, on minimise la portée prosélyte du festival. « Chacun fait comme il veut, se convertit ou pas, croit ou ne croit pas. Ce n’est pas mon propos : mon but est de transmettre le bagage fantastique dont on a hérité », assure Frédéric Bard, le président de l’association. Ce retraité niçois de 70 ans, à l’origine de l’initiative, se prévaut de la « bienveillance » des « deux parrains » de l’événement que sont la ville et le diocèse, évoquant même une possible visite de l’évêque de Nice, Jean-Philippe Nault. Un enthousiasme que ne partage pourtant pas cette autorité. Contacté, le diocèse précise qu’il n’y a « pas de soutien particulier de l’évêque » à cette manifestation. Peut-être parce que, au-delà de la foi, l’événement s’insère dans un vaste projet qui a pour objectif affiché une « évangélisation à grande échelle » de la France ? Le nom de ce projet est identique à celui du festival : 1 000 Raisons de croire. Emanation de l’Association Marie de Nazareth, ce programme est piloté par Olivier Bonnassies, entrepreneur touche-à-tout de 59 ans, qui a créé et dirigé plusieurs sociétés dans le conseil et la communication. Ce catholique fervent, cofondateur d’Aleteia, un média en ligne notamment soutenu par le Vatican, est parvenu à donner un écho inattendu à sa cause, en publiant en 2021 le best-seller Dieu, la science, les preuves (Guy Trédaniel), avec Michel-Yves Bolloré, frère du milliardaire breton. Les deux auteurs, qui revendiquent 400 000 exemplaires vendus, entendent y démontrer l’existence de Dieu à partir de preuves puisées dans les sciences, comme la physique quantique.
Angoisse civilisationnelle
Le contenu de l’ouvrage, qui fera prochainement l’objet d’une adaptation en documentaire sur Canal+, propriété de Vincent Bolloré, se veut l’illustration du concept qu’entend promouvoir Olivier Bonnassies, celui du « grand retournement » qui caractériserait notre époque. « Pendant quatre siècles, nous n’avons plus eu besoin de Dieu pour expliquer le monde. A présent, les sciences convergent pour dire que le commencement de l’Univers est inexplicable sans Dieu », explicite le polytechnicien. Avec ce succès, il s’est imposé comme une figure incontournable sur le terrain de l’apologétique, une branche théologique visant à démontrer la crédibilité de la foi par des arguments rationnels, après avoir plutôt débuté du côté charismatique : son parcours est placé sous le signe de Marie et de la passion pour les mystiques. C’est avec les Vierges pèlerines, un vaste mouvement de prière lancé en 1995 par Edmond Fricoteaux (1937-2007), notaire et fondateur de la Confrérie Notre-Dame-de-France dont il dit avoir été le « bras droit », que le jeune homme a d’abord fait vibrer sa foi. Aussitôt naît l’envie de la partager : la dynamique des Vierges pèlerines débouche en 2001 sur la création de l’Association Marie de Nazareth, dont Olivier Bonnassies est aujourd’hui le directeur exécutif. Cette association est donc devenue la maison mère de 1 000 Raisons de croire, un projet d’évangélisation lancé en mai 2023 pour cinq ans et qui revendique 15 000 donateurs. Cette appellation unique se veut la bannière d’une myriade d’initiatives : le magazine trimestriel 1 000 Raisons de croire, qui vient de publier son dixième numéro ; une newsletter envoyant chaque jour des « raisons de croire » à ses abonnés ; des brochures et des livres publiés aux éditions Marie de Nazareth ; une kyrielle d’interventions, de débats et de conférences, dont les vidéos sont diffusées sur les réseaux sociaux. Et désormais un festival, donc, que les organisateurs affirment tenir hors de toute affiliation politique. « On ne veut absolument pas entrer dans ce domaine », jure Olivier Bonnassies.
A première vue, aucune couleur politique ne se devine, en effet, dans le discours officiel, qui s’affiche résolument positif et rassembleur. Sauf que, derrière le plaidoyer pour la beauté de la foi chrétienne, l’angoisse civilisationnelle affleure. Elle se devine dès la page Facebook du projet, qui postait récemment un message à la gloire de l’influenceur trumpiste Charlie Kirk, assassiné le 10 septembre. Et elle s’assume ouvertement dans une lettre adressée en juin par Olivier Bonnassies aux donateurs : « A l’image de David, nous sommes bien faibles et petits contre ces Goliaths que sont l’athéisme, l’islam et les autres idéologies dominantes qui dénaturent notre civilisation. » Cette anxiété se traduit par une « grande opération de réponse à l’islam », visant à démontrer les aberrations théologiques qui fonderaient cette religion. Une stratégie, en apparence moins frontale que les discours offensifs tenus dans les médias du groupe Bolloré, a récemment conduit 1 000 Raisons de croire à nouer un « partenariat » avec un certain Bruno Guillot.
Evangéliser les musulmans
Cet homme, qui se présente comme un « ancien imam salafiste converti au christianisme », a publié, fin août, un livre de témoignage intitulé Adieu Soulayman sous la bannière éditoriale Nour Al Aalam (« Lumière du monde »). Créé pour l’occasion, cet éditeur offre à l’ouvrage un habillage orientaliste imitant explicitement les publications islamiques. Depuis la parution, Bruno Guillot écume les médias de la droite dure (Le Figaro, Europe 1, CNews, Sud Radio) pour délivrer un même message : « Dénoncer les dangers du salafisme pour l’Occident et témoigner de la liberté et de la paix que j’ai trouvées dans la foi chrétienne. » Quel rôle a tenu 1 000 Raisons de croire dans ce projet éditorial monté ex nihilo ? Olivier Bonnassies nous explique que son programme a « levé de l’argent » pour aider à la création de Nour Al Aalam, évoquant une somme « de l’ordre de 50 000 euros ». « On les soutient pour une raison de fond. On dit que le glaive de la parole de Dieu est à double tranchant : il faut annoncer la vérité et dénoncer l’erreur », justifie l’entrepreneur, qui loue le talent de cet « évangélisateur de musulmans ».
Le chemin d’Olivier Bonnassies n’a croisé que tardivement celui de Frédéric Bard. Tout a commencé en janvier 2024, lorsque ce dernier s’est ouvert à un ami d’une idée : organiser un festival de musique sacrée à Nice. « J’ai beaucoup évolué dans la sphère musicale, et j’avais envie de faire quelque chose pour élever l’âme. » L’ami en question est un haut fonctionnaire du nom d’Antoine-Tristan Mocilnikar − il est mort le 31 août, à 59 ans. C’est cet ingénieur des mines ayant fait sa carrière au sommet de l’Etat, notamment à l’Elysée sous Nicolas Sarkozy (2007-2012), qui a mis en contact Olivier Bonnassies, ex-camarade de promotion à Polytechnique, avec Frédéric Bard. Cette rencontre, le Niçois en parle comme d’un « coup de foudre amical ». On comprend, en outre, que l’arrivée d’Olivier Bonnassies a changé le concept, transformant le projet d’art sacré en nouvelle branche de 1 000 Raisons de croire, jusqu’à en adopter le logo. Cette visée évangélisatrice gêne-t-elle l’initiateur originel ? « C’est vrai que mon focus est plutôt artistique », évacue Frédéric Bard, dont le profil ne se résume pas au portrait sous lequel il se présente – celui d’un simple retraité épris de beauté sacrée, qui veut « rendre à Nice » ce que la ville lui a donné. Peu disert sur sa vie professionnelle, il évoque sans s’attarder une carrière en Afrique dans la « protection antiterroriste » au sein d’une société de sécurité privée. Mais il a aussi été membre de l’UMP (devenu Les Républicains) à Paris, et même chargé de mission au ministère de l’immigration et de l’identité nationale d’Eric Besson, sous la présidence Sarkozy. On retrouve également sa trace dans une curieuse histoire, cette fois-ci comme fondateur du Collectif Respect, lancé après l’affaire de La Marseillaise sifflée lors du match France-Algérie de 2001, pour « promouvoir le respect » de la République : l’association s’est retrouvée en 2009 habilitée par le ministère de l’immigration pour assister les étrangers placés en centre de rétention, à la stupeur des associations spécialisées, dont certaines ont vu une manœuvre du pouvoir en place.
En attendant le duc d’Anjou
Des réseaux politiques de droite ont-ils joué dans les services « adorables » offerts au festival par la ville ? Frédéric Bard ne fait pas mystère de son amitié avec le directeur de cabinet du maire, Lauriano Azinheirinha, mais dit ne plus avoir de lien avec des organisations politiques. « Ce festival s’est fait de bric et de broc, grâce à des réseaux amicaux », avance-t-il, minimisant avec bonhomie nos suspicions. Une conception artisanale, donc, comme en attesterait le sort de son « comité d’honneur prestigieux » présidé par le prince Charles-Philippe d’Orléans, qui a fait flop. « On espérait qu’il joue un grand rôle, car il est copain de Stéphane Bern et de Franck Ferrand », nous raconte Olivier Bonnassies. Las, le carnet d’adresses du descendant du roi Louis-Philippe a tout juste servi à joindre l’essayiste Jean Sévillia. Les deux célèbres animateurs télé, eux, n’étaient pas disponibles. Quant au duc d’Anjou, il a même décommandé sa venue, pris par un voyage en Afrique. Jusqu’à récemment, ce festival, qui se rêve annuel, a failli ne pas se tenir. Les deux organisateurs étaient près de renoncer quand, à la fin du printemps, un mystérieux donateur monégasque a fait un chèque de 250 000 euros dans lequel Olivier Bonnassies et Frédéric Bard ont immédiatement vu un « signe de la providence ». L’entrepreneur a alors adressé 75 lettres pour solliciter tout son cercle de l’Association Marie de Nazareth. Un autre don de 100 000 euros ainsi que plusieurs autres de quelques milliers d’euros ont permis de boucler un budget de 478 000 euros qui suffit à peine, malgré l’appui d’une cinquantaine de bénévoles. Quelques jours avant son lancement, une fenêtre pop-up « Nous avons besoin de vous ! » s’affichait dès l’arrivée sur le site du festival et relayait des appels à bénévolat sur les réseaux sociaux. Les magnats catholiques Vincent Bolloré et Pierre-Edouard Stérin n’ont donc pas voulu soutenir le projet ? « Hélas, non », s’attriste Frédéric Bard. Qui préfère en plaisanter : « Si seulement notre festival était un deus ex machina financé par un magnat de droite ou d’extrême droite, ce serait génial. Mais ce n’est pas le cas. » Peut-être la prochaine fois ?
La Châtre (36) : une église victime de plusieurs départs de feu
Un départ de feu s’est produit lundi 29 septembre vers 15h00 à l’intérieur de l’église Saint-Germain de La Châtre (Indre).
À l’arrivée des pompiers, les flammes étaient déjà éteintes grâce à l’intervention rapide de témoins. L’édifice était néanmoins envahi par une épaisse fumée, nécessitant une opération de désenfumage.
- Sept personnes ont été légèrement incommodées par les fumées ;
- Une statue de la Vierge en résine et un tissu liturgique ont été touchés ;
- Les techniciens en identification criminelle ont procédé aux relevés d’usage afin de déterminer les causes exactes du sinistre.
Par mesure de sécurité, l’église Saint-Germain est fermée au public jusqu’à nouvel ordre.
Le parquet évoque plusieurs départ de feu volontaires, trois départs de feux d’après les premiers éléments de l’enquête.
Italie : une statue de Jean-Paul II à Rome dégradée par des gauchistes
Lors de la manifestation à Rome en soutien à la cause de Gaza, la statue du pape Jean-Paul II, sur la Piazza dei Cinquecento, où s’est conclue la manifestation, a été vandalisée. Des carabiniers de la caserne de Macao ont trouvé les mots « fascista di merda » et le symbole de la faucille et du marteau sur la statue.
Le Premier ministre Giorgia Meloni a déclaré :
« À Rome, ils ont profané la statue de saint Jean-Paul II avec le slogan “Fasciste de merde” et un dessin de faucille et de marteau. Ils prétendent descendre dans la rue pour la paix , mais ils insultent en réalité la mémoire d’un homme qui fut un véritable défenseur et bâtisseur de la paix. Un acte indigne commis par des personnes aveuglées par l’idéologie, témoignant d’une ignorance totale de l’histoire et de ses protagonistes. »
Le vice-Premier ministre Matteo Salvini a commenté :
« Nous avons désespérément besoin de cerveaux pour ces pauvres imbéciles. »
La cuisine régionale serait réactionnaire
Avec Télérama, bientôt, tout ce qui est français sera réactionnaire :
Nouveau : Séminaire Résidentiel de Formation à l’éthique médicale
Organisé par le Centre Culturel Simone Weil créé par des professionnels de santé pour des professionnels de santé, ce séminaire coordonné par M. Boyancé s’adresse aux praticiens qui désirent exercer une véritable médecine Hippocratique. Cela suppose de travailler avec des outils philosophiques adaptés permettant de réfléchir, discerner et agir selon un meilleur bien.
Construit autour d’un médecin et d’un philosophe qui interviennent en binômes, ce séminaire de formation est un outil très concret pour les praticiens : “Nous partons de la réalité du terrain, des problématiques rencontrées par les soignants”, précise François, pharmacien, qui a participé à l’élaboration de cette formation. “Devant la survenue de cas de consciences toujours plus complexes, nous souhaitons, en pratique, faire appel au concours de philosophes réalistes. Les éléments de réflexion qu’ils apportent sont un formidable éclairage pour répondre à ces problèmes éthiques” poursuit-il.
L’objectif de ce séminaire résidentiel, outre le fait de donner des moyens de réflexion aux praticiens désireux d’incarner pleinement leur vocation dans une perspective hippocratique, est de permettre la rencontre, la transmission d’expérience, le partage, l’amitié. “Savoir que d’autres praticiens travaillent, réfléchissent, servent leurs patients de la même façon que nous-même redonne du courage!” s’enthousiasme Marie, chercheur et participante à l’une des premières formations.
“Il faut du temps pour établir des relations amicales de qualité” précise Marie. “Je trouve vraiment très intéressante cette nouvelle formule de réunir durant 4 jours une quarantaine de participants en pension complète : Pouvoir prendre le temps pour prolonger une discussion, se rencontrer, partager de manière informelle… C’est vraiment l’idéal ! Ce stop, c’est top !!! ” Conclut-elle dans un éclat de rire.
En pratique :
Pour qui ? Professionnels de santé: médecins, pharmaciens, infirmières, sages-femmes, psychologues et tous ceux qui sont au contact des souffrants, mais aussi les étudiants qui sont les praticiens de demain.
Quand ? Du samedi 8 novembre au 11 novembre 2025
Où ? En vallée de Chevreuse, dans un cadre verdoyant, au Centre Port Royal, Saint Lambert (78)
Renseignements et inscriptions https://centreculturelsimoneweil.fr/
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Notre Dame du Rosaire
Nous remercions l’association Una Voce de nous autoriser à publier des extraits des excellents commentaires des cinq pièces grégoriennes du dimanche ou de la fête à venir.
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La fête du Saint Rosaire est célébrée mardi 7 octobre prochain, date à laquelle la flotte chrétienne remporta à Lépante une victoire décisive sur les Turcs musulmans.
La fête a été étendue à tout le rit romain en 1716. Célébrée le 1er dimanche d’octobre jusqu’à la réforme de saint Pie X, fixée au 7 octobre en 1914, le 1er dimanche d’octobre reste encore, dans le code des Rubriques de 1960, le jour propre de la solennité externe de la fête, soit cette année le dimanche 5 octobre. Cette solennisation n’est toutefois pas obligatoire dans le rit tridentin, comme l’est celle par exemple des saints Pierre et Paul du 29 juin.
La réforme de Jean XXIII en a changé l’intitulé : au lieu de la fête du Très Saint Rosaire, il est désormais fête de Notre Dame du Rosaire.
Replaçons-nous dans le contexte historique. C’était en 1571. Le pape saint Pie V avait préconisé la récitation du Saint Rosaire avant la bataille navale qui fut une éclatante victoire.
Il institua une fête annuelle sous le titre de Sainte Marie de la Victoire mais peu après, le pape Grégoire XIII changea le nom de cette fête en celui de Notre Dame du Saint Rosaire.
Le Rosaire avait été institué par saint Dominique au commencement du XIIIe siècle. Par le zèle des papes, et aussi par les fruits abondants qu’il produisait dans l’Église, il devenait de plus en plus populaire. Au XVe siècle, le bienheureux Alain de la Roche, dominicain, fut suscité par Marie pour raviver cette dévotion excellente. Plus tard, dans les premières années du XVIIIe siècle, parut un homme extraordinaire appelé à bon droit le Dominique des temps modernes, et qui fut le grand propagateur, l’apôtre de la dévotion au saint Rosaire : c’est saint Louis-Marie Grignion de Montfort. C’est le moyen qu’il jugeait le plus puissant pour établir le règne de Dieu dans les âmes. Son œuvre a continué après lui ; c’est le rosaire à la main que la Vendée, en 1793, a défendu ses foyers et ses autels.
Commentaires des pièces de cette messe par Dom Ludovic Baron.
Le 7 Octobre 1571, les armées chrétiennes remportèrent, contre la flotte turque, à Lépante, une victoire décisive. Elle fut attribuée à l’intercession de Notre-Dame que le Pape avait invoquée, rosaire en main. Deux ans plus tard, Grégoire XIII institua, le premier Dimanche d’Octobre, une fête d’action de grâce qui devait être célébrée dans les églises dotées d’un autel de la Bienheureuse Vierge du Rosaire. Cette fête, du Saint Rosaire, devient vite très populaire. Léon XIII s’éleva au rite double de IIe classe pour l’Église universelle. Pie X la fixa à la date même de la victoire de Lépante.
L’office est, en fait, la commémoration des quinze mystères où sont résumées les joies, les douleurs et les gloires de Notre-Dame. C’est ainsi que les antiennes des Ires Vêpres, des Laudes et des IIes Vêpres se les partagent. A la messe, il n’y est pas fait d’allusion séparée. C’est la gloire dont Notre-Dame jouit à jamais qui est célébrée. Ils s’y trouvent d’ailleurs tous ramenés comme à leur fin.
► INTROÏT : Gaudeámus de sainte Anne.
► GRADUEL : Propter veritátem
A cause de ta vérité, de ta douceur, de ta justice…
Et elle te conduira merveilleusement, ta main.
Verset. – Écoute, ma fille, et vois, et prête l’oreille car il a désiré, le Roi, ta beauté. Ps. XLIV. 5 , 11, 12.
La première phrase de ce graduel de Notre Dame du Saint Rosaire, n’ayant pas de verbe, n’a, par elle-même, aucun sens précis, mais celui qu’elle reçoit du contexte liturgique est clair. Empruntant les paroles de la Sagesse, si bien faites pour elle, Notre-Dame vient de chanter à l’Épître le poème splendide de sa destinée enfin établie. « J’ai cherché partout le repos et voilà que dans l’héritage du Seigneur je vais demeurer… Il m’a dit, celui qui m’a créée et qui a reposé dans mon sein : Prends ton héritage au milieu des élus…étends tes racines…Comme un Cèdre je me suis élevée…comme un cyprès…comme un palmier, comme les rosiers de Jéricho. Comme le cinnamome et le baume j’ai exhalé mes parfums… » La suivant des yeux dans cette montée de sphère céleste en sphère céleste, l’Église émerveillée laisse alors aller vers elle, comme en une exclamation de joie, les mots qui dans le psaume chantent la beauté du Roi… « Tout cela à cause de ta fidélité, de ta bonté, de ta sainteté…Elle te conduit merveilleusement ta main… »
LA MÉLODIE
(V) Própter veritátem et mansuetúdinem et justítiam
Et dedúcet te mirabíliter déxtera túa.
Un chant de contemplation paisible qui s’exalte en admiration vers déxtera túa où il s’épanouit juste avant de s’achever.
Le première incise est très recueillie : un récitatif presque immobile sur le fa avec quelques broderies à la tierce et des notes allongées qui lui donnent un rythme solennelle et le font grave, humble, profond. Parole intérieure qui n’est que pour l’âme, et pour Notre-Dame qui entend désormais le silence de la pensée.
Sur Justítiam, le mot qui dit la sainteté, la mélodie s’élève, prend de l’ampleur, s’anime même quelque peu, mais sans que la sérénité en soit troublée ; la quinte n’est pas atteinte et le si b retient l’élan. Ce n’est qu’une exaltation d’amour dans la contemplation.
Cette exaltation se poursuit et s’accentue tout au long de la seconde phrase, à mesure que sont évoquées les merveilles de l’éternité. La mélodie s’est dégagée, elle a retrouvé, avec plus d’élan, la simplicité du début. Elle se meut autour de la dominante en des ondulations légères et gracieuses qui la conduisent vers déxtera túa où elle s’épanouit en une formule splendide d’admiration enthousiaste, de vénération et de tendresse.
Le Verset. – Audí fília et víde et inclina áurem túam quía concupívit rex spéciem túam.
Joie nouvelle. Dans le jeu liturgique, cette mélodie reviendrait bien, plutôt qu’à L’Église entière, à ceux du ciel seulement : aux Divines Personnes, au Christ, aux Anges, aux élus, chantant à Notre-Dame, à mesure qu’elle monte, l’invitation à la Béatitude.
La joie dont elle déborde se pénètre sur Fília de vénération tendre pour la Fille par excellence du Père. Des ondulations vont et viennent de la dominante à la tonique en des balancements qui s’éclairent, au sommet, de broderies légères élargies en accents de ferveur par les épisèmes. Le mouvement se pose un instant sur la tristropha de la tonique mais c’est pour un élan nouveau. Il s’anime en effet, va toucher le mi et enveloppe et víde d’une ardeur qui, par delà inclína, retrouve sur áurem túam, pour s’épanouir, la formule des grandes exaltations : celle du Père saluant son Fils dans le Graduel de la Messe de Minuit, celle qui chante le nom glorieux du Christ dans le Chrístus fáctus est, celle de l’Hæc díes. Sommet éclatant de cette phrase splendide qui depuis les premières notes monte en un crescendo de ferveur ininterrompu.
La grâce paisible du début revient pour finir. Des intervalles harmonieux ramènent la mélodie à la tonique et elle est, à nouveau, toute contemplative ; entourant de vénération l’amour du Roi et le mystère d’éternelle prédilection pour l’épouse qui vient à lui dans la splendeur de sa virginale beauté.
La première phrase demande un mouvement large, paisible, des voix douces, quelque peu éteintes. On donnera un peu plus de vie, une pression un peu plus forte à justítiam et on en rythmera bien la cadence. Dans le même mouvement, un peu plus animé, on ira en léger crescendo vers déxtera túa. Les premières notes de déxtera, trois virgas épisématiques, seront bien posées, appuyées avec expression et lancées à la fois dans l’élan de l’accent tonique. On s’élèvera alors balancé, soulevé, jusqu’au torculus du sommet qui sera très arrondi et on se laissera descendre doucement sur le beau rythme large et souple du pressus, de la tristropha et du torculus final.
Le verset sera plus léger, vif, joyeux, mais très régulier. Quelques voix douces et claires et ce sera assez. Elles toucheront à peine les ictus et balanceront, sans se presser, en s’y complaisant même, les rythmes admirables de fília. La clivis et la tristropha sur fa seront très douces et très souples ; on notera que l’ictus est sur la note qui précède ma clivis. La cadence de fília sera quelque peu élargie, mais on veillera à ce que le mouvement et la progression du crescendo passent sur et víde qui sera très chanté ; c’est un très beau motif et qui exprime ici tant de choses indicibles !
La chaleur dont aura pénétré cette fin de phrase passera, renforcée par l’élan de l’intonation, sur inclína, qui sera brillant et gracieux à la fois, et elle ira donner à la cadence de áurem túam l’accent de triomphe enthousiaste qui convient.
Retenez quelque peu le mouvement sur toute la dernière phrase. Liez avec grand soin les intervalles et complaisez-vous sur les neumes qui s’étirent, larges et doux.
► ALLELÚIA : Solémnitas gloriósæ Vírginis Maríae
C‘est la solennité en cette fête de Notre Dame du Saint Rosaire, de la glorieuse Vierge Marie, de la race d’Abraham, issue de la tribu de Juda, de la noble lignée de David.
Les mêmes mots – à part solémnitas qui remplace ici natívitas – forment la première antienne des vêpres de la Nativité de Notre-Dame le 8 Septembre. Il faut l’entendre comme une sorte de prélude à l’Évangile qui va commémorer, dans le récit de l’Annonciation, la gloire la plus haute de Notre-Dame : sa maternité Divine.
LA MÉLODIE
C’est celle de la fête du Saint-Sacrement, de la Transfiguration, de Saint Laurent. Elle est joyeuse, mais, nous l’avons vu dans l’Alléluia Caro mea, ses très belles formules qui planent très haut dans l’atmosphère recueillie du Ier mode, se prêtent aussi fort bien à la contemplation. C’est encore le cas ici. Elles ont été amenées, très heureusement, sur les titres glorieux de Notre-Dame et, sur ces neumes, qui offrent à la voix des modulations très agréables et très expressives, l’âme peut chanter, à loisir, la Vierge et la gloire qui l’enveloppe, montant de tous les mystères de sa race, de sa vie, et de son éternité.
Pour les conseils d’exécution : Allelúia de la fête du Saint-Sacrement.
► OFFERTOIRE : In me grátia omnis viæ et veritátis
En moi la grâce de toute voie et de toute vérité.
En moi tout l’espoir de la vie et de la force.
Comme le rosier, planté sur le bord des eaux, j’ai porté mon fruit. Eccli. XXIV 25 – XXXIV 17.
Notre Dame en cette fête du saint Rosaire, s’applique à elle-même ces paroles de la Sagesse. Elle en a bien le droit et, après l’Évangile qui vient d’être chanté, elle le fait vraiment à propos. Pleine de grâce, elle a été, par prédestination, associée au Verbe, Sagesse du Père. C’est d’elle qu’il prend chair, en elle qu’il vit d’abord. Avec lui, elle a sauvé le monde et, avec lui, elle répand sur les hommes la grâce rédemptrice. Plantée sur le bord des eaux vives qui sortent de Dieu, elle a vraiment donné son fruit : le Christ Jésus ; et elle continue à lui donner sa taille définitive, en contribuant à lui incorporer ses membres, les uns après les autres. C’est ce fruit qu’elle nous invite à goûter, et dans lequel nous trouverons la voie, la vérité et la vie.
LA MÉLODIE
C’est celle de l’offertoire Diffúsa est de la messe Me expectavérunt du commun des Saintes Femmes, et aussi de la Purification de Notre-Dame, l’incise finale exceptée, qui, elle, est empruntée à la fin de l’Offertoire Bónum est du Dimanche de la Septuagésime.
L’adaptation est excellente car, ici et là, c’est le même chant d’amour extasié. En effet, ce que Notre-Dame chante ici dans les deux premières phrases, ce n’est pas tant elle-même, que la sagesse éternelle ; après l’Évangile on peut préciser encore plus : c’est le Christ, son fils, qu’elle porte en elle : In me. Elle le contemple, ravie, après le départ de l’ange, et c’est la joie de sa contemplation qu’elle livre dans cette mélodie presque immobile sur la dominante, fixe comme la pensée sur l’objet qui la fascine, planant au-dessus de la matière, du temps, du mouvement ; mais si vivante ! En effet sous cette immobilité d’extase, vibre une ardeur qu’on sent partout latente ; elle monte sur grátia après avoir mis sur le pressus de me un accent d’indicible bonheur, elle anime, comme d’un souffle délicat, les ondulations si fines des tristrophas et des distrophas répercutées de la seconde phrase et c’est encore elle qui fait l’envol gracieux de virtútis.
La troisième phrase demeure dans la même atmosphère. Aussi bien la contemplation est la même ; Notre-Dame en se chante ici que dans le fruit béni qu’elle a produit. Elle laisse sa paix heureuse s’épanouir sur rosa, le mot du jour, en un motif splendide et la berce, pour finir, sur les beaux rythmes de fructificávi après avoir évoqué avec tendresse sur rívos aquárum la miséricorde infinie du Seigneur qui l’a plantée en une terre si féconde.
Il n’y a rien à ajouter à ce qui a été conseillé pour l’Offertoire du 2 Février. La troisième phrase, qui est propre à l’Offertoire d’aujourd’hui, est tellement dans le style des autres que les mêmes conseils valent pour elle. On veillera seulement à envelopper fructificávi dans un legato serré, donnant une certaine durée aux la de la syllabe ca, tout en les soulevant bien.
► COMMUNION : Floréte, flores, quasi lílium
Fleurissez, fleurs, comme le lis, et exhalez des parfums, et poussez des tiges gracieuses. Chantez un cantique et bénissez le Seigneur. Eccli. XXXIX, 19.
Cette invitation de la Sagesse à développer notre activité surnaturelle pour produire le fruit que Dieu attend de nous prend un sens précis dans le cadre liturgique. La fleur qu’il faut fleurir c’est le rosaire. De ces guirlandes d’Ave, qui s’enroulent en frondaisons, monte le parfum d’amour que le Seigneur accepte ; et le cantique, c’est le Glória qui bénit le Père, le Fils et le Saint-Esprit.
LA MÉLODIE
L’original est la Communion Confundántur supérbi de la messe Loquébar du commun d’une vierge martyre. L’intonation avec ses rythmes binaires qui s’épanouissent sur la belle cadence de flóres est gracieuse ; de même la retombée sur odórem. Sur et frondéte, commence un crescendo qui monte discret d’abord puis, après la grande barre, ardent sur collaudáte. C’est l’invitation à la louange. Elle est pressante sur la double note et le pressus. Elle se détend ensuite avec beaucoup de grâce sur cánticum. La détente prend toute l’incise suivante, donnant à la mélodie dans le grave une très belle nuance de recueillement.
Balancez les rythmes de l’intonation. Après le retard discret de flóres, repartez a tempo, dans un mouvement léger. Retenez quelque peu odórem. Crescendo discret sur grátiam et, par delà la grande barre, sur collaudáte ; la double note est une bivirga épisématique. Rattachez benedícite à cánticum. La cadence finale, très balancée et élargie.
Un ami choriste nous a adressé des commentaires de cette antienne de communion Florete flores qu’il a rédigés spontanément, à l’écoute de cette pièce et, nous précise-t-il, sans prétention. Les voici…
Antienne de communion : Floréte flores
Au début une clivis lance un mouvement assez doux, recueilli, mais le podatus qui suit doit être très aigu pour montrer la floraison, comme une fleur qui grandit et éclot.
Le mot flores est développé et revient dans la douceur gracieuse de la clivis initiale de flores car cette floraison unique se situe parmi plusieurs fleurs, mais celle-ci (celle de la Sainte Vierge) était unique.
quasi lílium : Là nous y sommes ! Le saut de quinte ne suffit pas à montrer la hauteur de cette fleur et son aspiration vers les cieux qui l’ont créée : le motif qui suit dans le torculus montre que cette fleur là atteint les nuages, les hauteurs où siègent les anges et autres créatures célestes.
et date odórem (Exhalez votre parfum) : l’incise est très sobre mais part des cieux (nous atteignons deux fois le La) juste un léger développement sur odórem pour « montrer que son parfum n’est pas celui d’un petit flacon ». Mais surtout la mélodie revient dans la douceur et la légèreté des tons de flores.
et frondéte in grátiam (Croissez en grâces) : Nous repartons d’un Do sur des neumes très simples, croissant progressivement pour revenir sur les hauteurs angéliques dans grátiam.
Nous lançons un mouvement qui va s’épanouir sur l’incise suivante.
La deuxième phrase crée tout de suite l’apex général de la pièce : chantez un cantique. La mélodie monte au Ré, dépassant l’octave, elle atteint le paradis. La Fleur dont il est question se joint aux chants célestes, aux chants au-dessus des cieux, au-dessus de ce que nous pouvons voir. Le pressus sur l’accent et la finale te de collaudáte ne sont pas chantées par le chœur mais par les anges qui se penchent sur la terre en voyant cette fleur grandir. Ne pas pousser ce Do-Do Ré-Do-Do-La en partant d’en bas, mais chanter ce pressus en crescendo et surtout la clivis avec une extrême délicatesse, le Ré comme posé par le Ciel. La voix se pose venue du Ciel.
et benedícite Dóminum : La mélodie est on ne peut plus simple ; elle revient dans la douceur modale du début, seul le Do est un neume complet, en tierces montante et descendante absolument symétrique, montrant bien cette plénitude, plénitude du Bon Dieu. Le développement sur la finale num paraît du coup presque là uniquement pour l’esthétique musicale, comme s’il avait bien fallu mettre quelques notes.
in opéribus (dans ses œuvres) : le neume principal est le salicus en tierce majeure. Mais il paraît moins à l’aigu que le podatus de floréte, car dès avant même ce salicus nous partons du Do pour monter : Do Ré Fa. Le mot se poursuit en binaires très sobres. Et surtout pas développée ou importante sur bus de opéribus, qui n’est qu’une terminaison conjugale. On aurait presque pu chanter in óperis, et non pas in opéribus .
Suis : Retour à la mélodie douce, gracieuse, recueillie. Développée, en une clivis épisémée et un scandicus. Ce mot là peut durer plus que le temps des notes !
Saint François d’Assise : chevalier du Christ ou idéaliste ?
Aymeric Pourbaix, Véronique Jacquier et le père Jean-François Thomas évoquent le saint patron de l’Italie :
Procession de réparation à Guingamp des actes anticatholiques
Un rassemblement contre la christianophobie a réuni une centaine de personnes, dimanche 28 septembre 2025, dans le centre-ville de Guingamp.
Une mobilisation soutenue par plusieurs associations, dont SOS Chrétiens d’Orient et European centre for law and justice.
Après une prise de parole de l’abbé Olivier Berteaux (FSSPX), la manifestation a défilé jusqu’à la basilique de Guingamp, où un incendie a dégradé la statue de Notre-Dame-de-Bon-Secours, le 8 septembre dernier.
Cet article est une tribune libre, non rédigée par la rédaction du Salon beige. Si vous souhaitez, vous aussi, publier une tribune libre, vous pouvez le faire en cliquant sur « Proposer un article » en haut de la page.
La 1ère Exhortation Apostolique de Léon XIV sera publiée le 9 octobre
Ce matin, 4 octobre, à 08h30, le Saint-Père a signé l’Exhortation Apostolique Dilexi te (Je t’ai aimé), en présence de Mons. Edgar Peña Parra, adjoint aux affaires générales du Secrétariat d’État. Le document sera présenté le 9 octobre 2025, à 11h30, dans la salle de presse du Saint-Siège.
Cette exhortation apostolique met l’accent sur les besoins des pauvres et des défavorisés.
La chapelle de Notre-Dame-de-la-Mer ne sera pas démolie
Grâce à la mobilisation d’Urgences patrimoine, cet édifice du XIIe siècle qui ne demandait qu’à être soigné au lieu de finir en poussière, est sauvé. Urgences patrimoine a enregistré un peu plus de 20 000 euros de promesses de dons, soit, un tiers du montant total de la mise en sécurité.
La restauration complète devra s’inscrire sur plusieurs années. Après avoir sauvé la chapelle de la démolition, Urgences patrimoine accompagnera au mieux la commune dans toutes les phases du plan de restauration, à commencer par les recherches de subventions publiques.
Alors que tous les feux étaient au vert pour la désacralisation de l’édifice, et qu’il ne manquait plus que la signature du Préfet, l’association a réussi à convaincre le Maire, de renoncer à cette désacralisation. La chapelle va donc conserver son caractère sacré.
Retraite pour les couples en désir d’enfant à Lagrasse les 13 et 14 décembre prochains !
Cette année encore, à la faveur de la fête de Notre Dame de Guadaloupe, les couples en désir d’enfants se retrouveront pour une session à Lagrasse les 13 et 14 décembre prochains : un temps d’échanges avec des spécialistes, des médecins, des philosophes, mais aussi et surtout de riches temps de prières et de discussions, entre couples, et avec les chanoines.
Les inscriptions sont encore possibles, alors ne tardez plus à remplir le formulaire .
Pour plus d’infos, n’hésitez pas à nous écrire à l’adresse : [email protected]
En cette année jubilaire, soyons des fils d’Espérance !
« SPE SALVI facti sumus », dans l’Espérance nous avons été sauvés (Rm 8, 24).
Cet article est une tribune libre, non rédigée par la rédaction du Salon beige. Si vous souhaitez, vous aussi, publier une tribune libre, vous pouvez le faire en cliquant sur « Proposer un article » en haut de la page.
Netflix : l’idéologie du genre fait perdre de l’argent
Lu sur le blog d’Yves Daoudal :
Netflix a perdu quelque 15 milliards (bien milliards) de dollars en valeur boursière ces derniers jours après l’appel d’Elon Musk à résilier les abonnements.
La campagne a commencé lundi par une publication de « Libs of Tiktok » montrant un extrait de la série animée pour enfants Dead End : Paranormal Park, dont le héros est « un adolescent transgenre » : une fille qui se dit garçon. Elon Musk a retwitté le message en disant : « Ce n’est pas OK. » Puis « Libs of Tiktok » a publié un extrait du Baby Sister Club, qui « encourage le transgenrisme auprès des enfants, fait honte aux personnages pour avoir “mal genré” et exige que le personnel hospitalier traite un garçon comme une fille ». Elon Musk a encore retwitté, et a exhorté les parents à « résilier Netflix pour la santé de leurs enfants ».
L’action Netflix a perdu 2,3% mardi, 2,9% mercredi, 1,04% hier.
Le commentateur et YouTuber Benny Johnson a écrit sur X :
« Netflix sexualise les enfants en présentant des sujets sexuels explicites, graphiques et radicaux comme des “divertissements pour enfants”. Ce que fait Netflix va au-delà d’une guerre culturelle. C’est immoral. Et cela devrait être illégal. »
Elon Musk a retwitté en se disant « 100% d’accord ».
Le psychothérapeute James Esses a publié hier un article où il souligne que « la propagande transgenre ne se contente pas de se cacher discrètement en arrière-plan sur Netflix : ils la poussent activement auprès des utilisateurs. » Il inclut un lien vers un article Netflix de mars 2025 répertoriant les émissions qui « honorent les personnes transgenres et non binaires » à l’occasion de la « Journée de la visibilité transgenre » :
« Chaque année depuis 2009, des millions de personnes à travers le monde célèbrent le 31 mars comme la Journée internationale de la visibilité transgenre (TDOV). D’une femme transgenre qui traverse les États-Unis en voiture avec sa meilleure amie à un élève de quatrième qui retourne en colonie de vacances après avoir fait son coming out, ces acteurs et personnages transgenres et de genre non conforme sont au cœur des titres de notre liste. »
(James Esses avait été expulsé de son cours de troisième année à l’université en 2011 parce qu’il disait que le sexe est biologique et immuable et que cela est particulièrement pertinent dans le domaine de la psychothérapie, car les personnes souffrant de dysphorie de genre doivent être traitées de manière équilibrée et holistique.)
Mais comment fait la Suisse pour réussir une “une immigration massive sans crispation identitaire” ?
Le Monde titre :
En Suisse, une immigration massive sans crispation identitaire
Extrait :
Près de 2,5 millions de personnes, sur 9 millions d’habitants, n’ont pas la nationalité helvétique, dans un pays qui mène une politique d’immigration choisie sans le dire ouvertement.
Exagéré aussi, car la tendance s’inscrit davantage dans un calcul pragmatique que dans une xénophilie historique. La tendance ? La Suisse se distingue par l’intégration réussie d’une population étrangère en très forte croissance, phénomène qui contraste avec les tensions sur le sujet dans l’ensemble de l’Europe.
Entre 2014 et 2023, la Suisse a ainsi accueilli 1,8 million d’étrangers supplémentaires, avec une immigration nette (certains sont repartis) supérieure à 1 million de personnes. Au total, fin 2023, 3 millions d’individus de plus de 15 ans étaient issus de la migration.”
Mais comment fait la Suisse pour réussir une ” une immigration massive sans crispation identitaire” ?
Le Monde ne le dit pas mais la réponse est simple :
Près des deux tiers de la population étrangère en Suisse provient de l’UE
Les personnes qui immigrent dans le cadre de l’asile sont toutefois minoritaires. Sur l’ensemble des personnes ayant immigré depuis 2014 et toujours présentes dans le pays fin 2023, 7% avaient un statut relevant de l’asile
Source : le site Swissinfo
En bleu, l’immigration européenne :
Trump punit l’Inde, alors Modi va se promener en Chine
D’Antoine de Lacoste dans Politique Magazine :
Donald Trump a parfois de drôles d’idées. Depuis des décennies, les Etats-Unis tentent un rapprochement avec l’Inde. Ce n’était pas chose aisée car l’Inde fut longtemps un partenaire très proche de l’Union soviétique, même s’il n’en partageait guère l’idéologie marxiste. Mais les contraintes géopolitiques ne lui laissaient guère le choix puisque l’Amérique préférait voguer en eaux pakistanaises.
Or, depuis 1947 et l’indépendance de l’Inde et du Pakistan, les deux pays se vouent une haine farouche pour des raisons essentiellement religieuses. Musulmans d’un côté, hindouistes de l’autre, chacun « abritant » une forte minorité de l’autre religion. Les échanges de population qui se produisirent à cette époque, donnèrent lieu à des affrontements terribles dont le bilan ne fut jamais connu, mais le minimum est d’un million de morts. Des millions d’hindouistes quittèrent le Pakistan occidental et le Pakistan oriental (le futur Bangladesh) tandis que des millions de musulmans abandonnèrent l’Inde. Le croisement de ces immenses cohortes se fit dans le sang pendant des mois. Il en est resté une animosité que rien n’a apaisée depuis.
L’HOSTILITE PERMANENTE ENTRE L’INDE ET LE PAKISTAN
Toujours pour des raisons religieuses, la question du Cachemire, au nord-ouest, a également empoisonné les relations indo-pakistanaises. Bien que majoritairement musulman, le Cachemire, dirigé à l’époque par un prince hindou, a choisi de rejoindre l’Inde lors de l’indépendance de 1947. Depuis, les troubles n’ont jamais cessé, en particulier dans la vallée du Cachemire très majoritairement musulmane. Des mouvements séparatistes ont pris les armes, les uns pour rejoindre le Pakistan, les autres pour arracher l’indépendance.
L’armée indienne fut toujours très présente dans la région et les services secrets pakistanais, fort efficaces, étaient à la manœuvre pour aider les séparatistes. Des conflits ouverts éclatèrent à trois reprises, en 1947, 1965 et 1999, entre les deux pays, sans compter celui de 1971 sur l’indépendance du Bangladesh : cette fois c’est l’Inde qui aida les Bangladeshis dans leur quête d’indépendance.
Dans ce contexte, on comprend bien qu’être allié des deux pays en même temps relevait de la gageure. Mais avec la fin de l’Union soviétique et l’effondrement de la Russie des années Eltsine, les Américains comprirent que le moment était venu de faire les yeux doux à l’Inde tout en conservant leurs solides relations avec leur pivot pakistanais.
Bien sûr, après le 11 septembre, le soutien actif des Pakistanais aux islamistes afghans, et l’abri offert à Oussama Ben Laden, provoquèrent un léger rafraichissement des relations avec l’Amérique. Toutefois celle-ci choisit de fermer les yeux tant cette alliance lui semblait fondamentale. L’Amérique en a attaqué pour moins que ça…
L’affaiblissement gravissime de la Russie, inquiéta vivement les dirigeants indiens successifs. La montée en puissance chinoise, observée avec beaucoup de méfiance, n’avait plus de contre-poids et l’approche américaine apparut salutaire. Les relations devinrent alors de plus en plus étroites, surtout lorsque l’Amérique proclama haut et fort que l’ascension chinoise devenait menaçante.
Bien sûr, à la suite du redressement de la Russie, l’Inde reprit avec cette dernière les relations commerciales qu’elle affectionnait et acheta massivement du gaz, du pétrole et des armes. Elle appréciait le savoir-faire russe, incontestable dans ce dernier domaine, même si elle avait appris à se diversifier.
L’INVENTION DE L’INDO-PACIFIQUE
Pour intégrer davantage encore leur nouvel ami dans leur stratégie, les Américains ont développé le concept, devenu très à la mode, de zone indo-pacifique. Il prit progressivement la place de la zone Asie-Pacifique : le seul objectif consistait à associer l’Inde à une alliance informelle allant du Japon à l’Australie, en intégrant tous les alliés de l’Amérique comme la Corée du sud et les Philippines, tout en essayant de se rapprocher de l’Indonésie, de la Malaisie ou du Vietnam. L’élargissement à l’ouest de la zone Asie Pacifique pour la transformer en indo-pacifique réjouit plusieurs de ces acteurs, inquiets de la permanente poussée chinoise, même si plusieurs d’entre eux, comme l’Indonésie ou la Malaisie, tenaient à garder de bonnes relations avec l’Empire du milieu. Tout marchait donc bien, même si, par amitié pour la Russie et par tradition du non-alignement, l’Inde adhéra aux BRICS où la Chine joue pourtant un rôle prépondérant.
Et puis Donald Trump est arrivé avec ses droits de douane. Entendons-nous bien : la situation financière des Etats-Unis est extrêmement préoccupante, bien plus que ce que l’on dit généralement, et l’idée de gagner beaucoup d’argent avec des droits de douane appliqués unilatéralement à l’ensemble du monde est loin d’être absurde. Du point de vue américain bien sûr. Mais ceci doit s’appliquer en tenant compte des intérêts géopolitiques de l’Amérique. Et c’est là que Trump manque de cohérence. Frapper le Brésil, le Vénézuéla ou le Viêt-Nam avec des taux prohibitifs, pourquoi pas ? Mettre ces droits en suspens pour la Chine dont l’exportation des terres rares est vitale pour l’armée américaine, relève du bon sens. En revanche, punir l’Inde parce qu’elle importe du gaz et du pétrole russes qu’elle raffine consciencieusement pour le revendre aux stupides européens avec une marge très confortable, ne devrait pas déranger l’homme qui méprise l’Europe et discute amicalement avec Vladimir Poutine, lui déroulant le tapis rouge au sens propre du terme et rêvant de faire des affaires avec lui.
Pourtant, pour des raisons connus de lui seul, Donald Trump a décidé de punir l’Inde pour ce forfait connu du monde entier depuis au moins trois ans. Il donna l’ordre d’appliquer 50% de droits de douane à son allié, plutôt fidèle pourtant ces dernières années. Il l’a, au passage, vilipendé brutalement.
UN CAMOUFLET POUR MODI
C’est peu de dire que le premier ministre indien, Narendra Modi, n’a guère apprécié la séquence. D’autant, mais Trump le savait-il, que Modi met régulièrement en avant dans ses campagnes électorales sa capacité à être ami avec les grands de ce monde, Chine exclue, en particulier les Etats-Unis et la Russie.
Les Etats-Unis avaient déjà indisposé l’Inde en recevant le chef d’état-major de l’armée pakistanaise à deux reprises au cours de l’été alors qu’au mois de mai une guerre brève mais violente a opposé Indiens et Pakistanais, toujours à propos du Cachemire où des touristes indiens avaient été assassinés par des séparatistes proches du Pakistan.
Modi, ainsi d’ailleurs que l’ensemble de la classe politique indienne, a tellement mal vécu l’ultime camouflet des sanctions, qu’il s’est précipité en Chine assister au sommet de l’OCS, l’Organisation de Coopération de Shangaï. Cela faisait plusieurs années qu’il n’avait pas mis les pieds en Chine. Il y fut accueilli à bras ouverts par son ami Vladimir Poutine mais surtout, bien sûr, par Xi Jinping, ravi de l’aubaine.
Ce sommet fut une réussite éclatante pour le dirigeant chinois qui a accueilli plus d’une vingtaine de chefs d’Etats et de gouvernement et a appelé à « unir les forces du sud global. » La cerise sur le gâteau fut donc la présence de Modi.
La réconciliation de la Chine et de l’Inde n’était vraiment pas à l’ordre du jour. En 2020, leurs armées se sont affrontées sur les hauteurs du Ladakh, leur frontière commune, entraînant la mort de 20 soldats indiens, le bilan étant inconnu côté chinois. Ce vieux contentieux frontalier n’est pas réglé, mais devant l’humiliation subie par l’Inde, il est manifestement passé nettement en arrière-plan.
Un journal anglais a affirmé que Trump avait tenté de joindre Modi avant la réunion de l’OCS et que le dirigeant indien avait refusé de le prendre au téléphone. On ne sait si c’est vrai mais personne n’a démenti.
Ce qui est sûr c’est qu’en quelques semaines Trump a durablement abîmé la relation de l’Amérique avec l’Inde faisant ainsi la joie de son grand ennemi, la Chine.
Antoine de Lacoste
La France commémore le 600e anniversaire des apparitions de saint Michel à sainte Jeanne d’Arc
Traduction de l’article de Solène Tadié paru dans The National catholic register :
Des pèlerins venus de toute la France et d’ailleurs se sont réunis dans la ville natale de la Pucelle d’Orléans pour célébrer cet anniversaire historique, démontrant la puissance durable de son héritage de foi et de fraternité.
Il y a six siècles, à l’été 1425, saint Michel Archange descendit sur le paisible village français de Domrémy, apparaissant à une jeune paysanne nommée Jeanne d’Arc.
Elle n’avait que 12 ou 13 ans, dans le jardin de son père, lorsqu’elle le vit pour la première fois. Il était accompagné des anges du paradis, sainte Catherine et sainte Marguerite, qui l’appelaient à être une « bonne et sainte fille », à respecter la « volonté de Dieu » et à rechercher le salut de son âme. Se présentant comme « Michel, protecteur de la France », il confia à Jeanne une mission qui transcenderait son âge et son rang. Ces apparitions, répétées pendant la guerre de Cent Ans, lui inspirèrent du courage et même la conception de la bannière – portant les noms de Jésus et de Marie – sous laquelle elle combattit, ce qui la conduisit à lever le siège d’Orléans et à accompagner le roi Charles VII à son couronnement à Reims en 1429.
Pour commémorer cet anniversaire décisif, l’Association universelle des Amis de Jeanne d’Arc a organisé le « Pèlerinage de l’Espérance » sur deux jours, les 27 et 28 septembre. Cette initiative a rassemblé près de 2 000 fidèles en Lorraine, dans le nord-est de la France, pour un week-end de prière, de musique et de célébrations, le tout marqué par le contexte plus large de l’Année jubilaire 2025 de l’Église catholique, sur le thème « Pèlerins de l’Espérance », et par un appel particulier à prier pour la France et l’Église universelle.
« Le 600e anniversaire a été un moment providentiel que nous ne pouvions pas laisser passer sous silence », a déclaré au Register Aymeric de Maleissye, président de l’association organisatrice. « Nous voulions faire connaître, aimer et honorer Jeanne d’Arc. »
Le pèlerinage avait pour but d’allier prière et festivités de manière originale. « C’était un pèlerinage-festival, avec un itinéraire que chacun pouvait organiser librement, avec de nombreuses activités tout autour. Il pouvait passer de l’un à l’autre dans l’ordre qu’il souhaitait. Et cette flexibilité a été très appréciée », a déclaré de Maleissye.
Des concerts, une représentation théâtrale, des temps d’adoration en la basilique Sainte-Jeanne d’Arc de Domrémy-la-Pucelle, ainsi que des vêpres dirigées par Harpa Dei, ensemble vocal catholique allemand composé de quatre frères et sœurs et mondialement connu pour sa polyphonie sacrée et ses chants grégoriens, ont rythmé l’événement.
Clarisse Chabut, une jeune pèlerine, se souvient avec émotion de cette performance :
Entendre les chants célestes de Harpa Dei dans la basilique a touché l’âme de nombreux participants. Ils nous ont véritablement conduits à la prière, et j’ai été particulièrement frappé par la pureté du son.
« Vivre ne serait-ce que 24 heures dans le village de Joan, en marchant là où elle marchait », a-t-elle déclaré, « m’a donné un sentiment de renouveau que j’avais rarement ressenti auparavant. »
En coulisses, l’organisation du pèlerinage était en elle-même un témoignage de foi et de dévouement. À Domrémy-la-Pucelle et à Greux (lieu de naissance de Jeanne), des dizaines de bénévoles ont travaillé main dans la main avec les autorités locales, l’Ordre de Malte et les communautés paroissiales pour accueillir la foule. Évêques, prêtres et religieux ont accompagné les fidèles non seulement lors des liturgies, mais aussi en partageant le rythme quotidien du pèlerinage, en marchant aux côtés de la foule et en étant présents tout au long du week-end pour laisser une trace durable. Pendant deux jours, ces petits villages lorrains sont devenus le cœur battant de la France catholique.
Communion dans la diversité
Le point culminant du pèlerinage a été la liturgie, surtout parce que les formes ordinaires et extraordinaires du rite romain ont été célébrées côte à côte, permettant à toute l’assemblée de se réunir dans la prière et le culte.
Samedi soir, une grande messe pontificale en l’honneur de sainte Jeanne d’Arc a été célébrée en plein air devant la basilique, accompagnée de chants solennels et d’un jeu de lumière qui a baigné l’édifice sacré d’une atmosphère de prière. De Maleissye a déclaré avoir reçu des commentaires qualifiant ce moment de « moment de grâce extraordinaire ».
Dimanche, une messe traditionnelle latine dédiée à saint Michel a été célébrée par le père Emmanuel-Marie Lefébure, abbé de l’abbaye romane de Lagrasse, dans le sud de la France. Les prêtres des deux congrégations ont assisté aux liturgies de l’autre, distribuant la communion et entendant les confessions.
« Tous les pèlerins ont profondément apprécié que les deux rites puissent être célébrés ensemble à Domrémy », a déclaré M de Maleissye. « Ce fut un véritable moment d’unité ecclésiale. »
L’Église de France est encore marquée par les tensions liées au motu proprio Traditionis Custodes de 2021. Cette coexistence pacifique des deux formes offrait donc un puissant symbole d’unité. Cette atmosphère contrastait avec les tensions liturgiques apparues plus tôt cette année lors du traditionnel pèlerinage de la Pentecôte à Chartres.
Un autre événement marquant fut la réunion sans précédent de reliques à Domrémy. Pour la première fois dans l’histoire, l’anneau de Jeanne d’Arc (prêt du Puy du Fou) et une lettre de sa main furent exposés aux côtés des reliques de sainte Thérèse de Lisieux. Les pèlerins se rendirent à pied à la chapelle Notre-Dame de Bermont pour les vénérer.
« Pour la première fois, les reliques de Jeanne et de Thérèse ont été réunies. Ce spectacle a attiré une foule immense et a donné aux pèlerins une idée concrète du patrimoine spirituel de la France », a déclaré M. de Maleissye.
Le pèlerinage comprenait également une procession d’entrée solennelle avec 80 bannières des saints de France, un rappel vivant que la foi de la nation est soutenue par le témoignage d’innombrables saints et saintes.
Un pont entre l’Ancien et le Nouveau Monde
Bien qu’ancré dans l’histoire de la France, le pèlerinage cherchait à porter un message au-delà de ses frontières. De petits groupes venus de l’étranger se sont joints aux célébrations, parmi lesquels des fidèles sri-lankais vivant en France, signe que le témoignage de Jeanne continue de toucher les communautés les plus diverses. « Il est rare dans l’histoire qu’une intervention divine se soit manifestée aussi directement pour un pays », a déclaré de Maleissye, rappelant comment saint Michel s’est révélé comme le protecteur éternel de la France. Six cents ans plus tard, cet appel à l’espérance résonne encore non seulement en France, mais aussi dans toute l’Église.
Mgr François Gourdon, évêque du diocèse local de Saint-Dié, rappelant dans sa lettre d’invitation que cet anniversaire coïncide avec l’Année jubilaire plus large proclamée par le pape François, a lié la mission de Jeanne aux défis d’aujourd’hui : « Son témoignage reste actuel : Dieu doit en effet être servi en premier, et nous sommes appelés à être, comme elle, des signes d’espérance. »
Dans son homélie lors de la messe du soir du 27 septembre en l’honneur de sainte Jeanne d’Arc, Mgr Gourdon a rappelé aux pèlerins qu’ils étaient des « chercheurs de Dieu », de véritables « signes d’espérance pour notre temps », les invitant à considérer la Pucelle d’Orléans comme un « modèle de foi et d’espérance » gardant Dieu comme point de référence.
Alors que les célébrations de Jeanne d’Arc se déroulent jusqu’en 2031 — 600e anniversaire de son martyre — Domrémy reste un sanctuaire vivant, ouvert à l’ensemble du monde chrétien.
Jeanne a longtemps été considérée comme un pont entre l’Ancien et le Nouveau Monde, une figure qui inspire les croyants de tous les coins du monde par son courage face aux épreuves, son pouvoir d’unir au-delà des divisions et sa fidélité inébranlable à l’appel de Dieu.
Six siècles après que l’archange eut parlé pour la première fois à la jeune sainte à Domrémy, le pèlerinage a rappelé que la mission de Jeanne n’est pas une histoire du passé, mais un appel vivant et vibrant qui continue de guider les nouvelles générations de chrétiens.
Assassinat d’Ashur Sarnaya : un Algérien arrêté
Un homme, soupçonné d’être impliqué dans le meurtre d’Ashur Sarnaya, un chrétien d’Irak, dans la soirée du 10 septembre à Lyon, a été interpellé, jeudi 2 octobre, en Italie.
Ce suspect, de nationalité algérienne et âgé de 28 ans, a été arrêté à la demande des autorités judiciaires françaises qui ont délivré un mandat d’arrêt européen à son encontre.
Ce suspect devrait être reconduit en France d’ici quelques semaines.
Irlande : Maria Steen échoue à obtenir le soutien des parlementaires pour se présenter à l’élection présidentielle
Maria Steen, avocate ayant publiquement défendu les enseignements de l’Eglise lors des débats référendaires sur l’avortement, le mariage homosexuel et la définition de la famille, n’a pas réussi à obtenir le parrainage suffisant pour se présenter à l’élection présidentielle.
Ce parrainage nécessitait l’accord de 20 membres de l’Oireachtas – le parlement bicaméral irlandais qui compte 174 députés au Dail Eireann et 60 sénateurs au Seanad Eireann – lui permettant de se présenter à l’élection présidentielle du 24 octobre.
En Irlande, la qualification à l’élection présidentielle passe par un filtre parlementaire, officiellement afin d’éviter une multiplication excessive de candidatures, mais – diront certains – de façon à barrer la route aux candidatures qui ne seraient pas politiquement correctes.
Mère de cinq enfants et candidate indépendante, Maria Steen a tout de même obtenu le soutien de 18 membres mais n’a pu recueillir les deux signatures manquantes avant la date limite du 24 septembre. Historiquement, il est difficile pour un candidat non affilié aux principaux partis politiques irlandais, comme le Fianna Fail ou le Fine Gael, de se qualifier pour l’élection présidentielle.
En lançant sa candidature à la fin du mois d’août dernier, l’avocate a cherché à se positionner comme une alternative aux candidats des partis traditionnels, dans un contexte de méfiance croissante de l’électorat envers la classe politique irlandaise. La présidence irlandaise, bien que largement symbolique, jouit cependant d’une grande visibilité, représentant le pays à l’international.
Le 24 septembre, en annonçant la fin de sa campagne, Maria Steen a déclaré :
« Bien que je sois honorée d’avoir obtenu 90% des signatures requises, je regrette de dire que cela n’a pas suffi et que le délai est désormais écoulé. » « Bien que cela eût été l’honneur d’une vie de servir comme première citoyenne de l’Irlande, être citoyenne est un honneur suffisant pour moi. »
David Quinn, chroniqueur dans un journal national irlandais, a salué :
« Je pense qu’être arrivée à ce niveau est déjà une immense reconnaissance pour Maria et ses compétences, mais en même temps, c’est très décevant qu’elle ait été si proche d’entrer dans la course présidentielle ». « Les partis empêchent de nommer quelqu’un de l’extérieur. »
Sur le catholicisme assumé de Maria Steen comme raison de son échec, David Quinn estime
« que c’est un facteur. Beaucoup de politiciens verraient d’un mauvais œil quelqu’un connu pour ses convictions catholiques et pro-vie accéder à la plus haute fonction du pays, même si cette fonction n’a aucun pouvoir législatif et qu’elle n’utiliserait pas ce poste pour promouvoir ses convictions. » « Ironie du sort, le prochain président pourrait bien être un protestant » – du Fine Gael – « et je doute que sa religion soit beaucoup évoquée le concernant ».
L’élection présidentielle opposera ce protestant à une politicienne soutenue par des partis de gauche, et à un ancien joueur de football gaélique, soutenu par le Fianna Fail. Ces trois candidats ont voté en faveur de l’avortement lors du référendum de 2018 et se retrouvent sur de nombreux sujets dits de société.
Guide pour créer une école
Vous réfléchissez à fonder une école ou vous connaissez des enseignants qui aiment leur métier mais ne supportent plus le régime auquel les soumet l’Éducation nationale ? Alors “Le guide indispensable pour créer son école“, que Créer son école vient de publier, est fait pour vous.
Ce guide pratique est rédigé par Anne Coffinier, présidente de l’association Créer son école, et Guyonne de Lagarde, directrice juridique. Il rassemble plus de vingt ans d’expérience et d’accompagnement auprès de plus de 750 porteurs de projets scolaires. il est préfacé par Monique Canto- Sperber, ancienne directrice de l’ENS de la rue d’Ulm.
Et si un accident de voiture, un licenciement brutal et une simple prière pouvaient transformer une vie ?
Victor Aubert a réalisé un entretien avec Benoît de Blanpré, directeur de l’Aide à l’Église en Détresse – France (AED). Dans cette vidéo d’1h15, Benoît de Blanpré revient sur :
- Son parcours personnel et spirituel, marqué par une prière à saint Joseph qui a transformé sa vie.
- Ses années de mission en Asie avec Enfants du Mékong auprès des plus pauvres.
- Son expérience à la tête de l’AED, œuvre pontificale présente dans 137 pays.
- Un témoignage bouleversant entendu au Pakistan : celui d’un père de famille chrétien enfermé 5 ans, nourri dans une gamelle pour chien et sommé de se convertir à l’islam pour recouvrer la liberté.
Cet entretien est à la fois un récit de foi et de courage, un éclairage sur la situation des chrétiens persécutés dans le monde, et un appel à réfléchir à notre propre engagement dans un Occident souvent repu mais spirituellement appauvri.
La loi sur l’euthanasie avant le budget de la sécu, c’est révélateur…
De Claire Fourcade, médecin en soins palliatifs, sur Linkedin :
Deal au Sénat ? Un article du Figaro annonce ce soir qu’un deal aurait été trouvé entre les présidents du Sénat et de l’Assemblée nationale avec le nouveau premier ministre pour programmer l’examen des deux lois sur les soins palliatifs et le “droit à l’aide à mourir” en une semaine (contre 2 initialement prévues comme à l’Assemblée) à partir du 20 octobre avant un vote le 28 du même mois.
C’est une double indécence :
– nous aurons donc une loi sur l’aide à mourir examinée avant même de trouver un budget pour la santé et les soins palliatifs et alors que seuls 8% des Français considèrent ce texte comme une priorité (Harris Interactive septembre)
– un examen bâclé alors que nous avons un texte dont beaucoup d’aspects font largement débat. L’avis des sénateurs serait-il moins important que celui des députés ?
Comme le disait Vincent Trémolet de Villers ce matin sur Europe 1 :
“Un pouvoir en fin de vie, sans gouvernement, sans budget, sans avenir qui s’empresse de légiférer sur l’euthanasie, c’est tragiquement symbolique. Le macronisme s’achève dans un mélange morbide de fanatisme sociétal et de nihilisme d’Etat.”
Le Conseil supérieur de l’Education veut renommer les vacances de la Toussaint et de Noël
Lors de la première séance du Conseil supérieur de l’Education, le syndicat FSU-SNUipp a proposé, dans le cadre des discussions sur le calendrier scolaire, un amendement réclamant le changement de nomination des vacances des écoliers et étudiants français.
Selon eux, le terme de « vacances de Noël » ou « vacances de la Toussaint » n’est plus adéquat pour l’éducation nationale aujourd’hui. Cet amendement a été adopté à 44 voix pour face à seulement 7 contre, dont celle de l’UNI.
Derrière cette rhétorique laïcarde, on retrouve ce vieux projet révolutionnaire qui consiste à faire table rase du passé : à quand le remplacement de la semaine de 7 jours par celle de 10 jours, les fêtes de nos saints par des noms de plantes, et l’abrogation du calendrier grégorien qui nous place en 2025 après Notre-Seigneur Jésus-Christ ?
Le traumatisme des mères porteuses “altruistes”
Le magazine Marianne a enquêté sur les dessous de la GPA dite altruiste, que souhaite légaliser Gabriel Attal :
Le magazine fait témoigner plusieurs mères porteuses :
Sauvée sous la Révolution, une cloche vient d’être dérobée
Une cloche de 450 kilos a été dérobée fin août alors qu’elle était entreposée dans le bâtiment des services techniques de la commune de Bouc-Bel-Air (Bouches-du-Rhône). L’objet datait de 1763.
Le maire, Mathieu Piétri (LR), a indiqué sur Facebook :
C’est avec une profonde tristesse que je vous informe du vol de la plus ancienne cloche de Bouc-Bel-Air, un véritable trésor pour notre patrimoine communal. Cette pièce unique, témoin de notre histoire et de nos traditions, a été dérobée dans le bâtiment des services techniques. Pour moi, cette cloche n’a pas seulement une valeur patrimoniale : elle a aussi une valeur spirituelle, profondément ancrée dans notre mémoire collective. Au-delà de la foi, c’est notre histoire commune qui a été blessée par cet acte.
Les voleurs sont parvenus à déjouer les dispositifs de sécurité et s’emparer de cette cloche à la fin du mois d’août. Elle devait être nettoyée par une association avant d’être exposée dans le hall de l’hôtel de ville.
Le vol est d’autant plus frustrant que la population du Bouc-Bel-Air était parvenue à «sauver» cette cloche lors de la Révolution française.
«La Convention nationale exigeait alors de récupérer le bronze pour être fondu en canon. Plusieurs cloches ont été descendues du village, sauf celle-ci et une autre qui a été réinstallée dans le clocher de l’église Saint-André».
Union des droites : Le sénateur Stéphane Ravier place Marseille et les Marseillais au-dessus de ses intérêts personnels
Sénateur des Bouches-du-Rhône, conseiller municipal de Marseille et président de Marseille d’abord, Stéphane Ravier a décidé de renoncer à briguer la mairie de Marseille, au profit du candidat RN :
J’ai décidé de ne pas être candidat à l’élection municipale. Je me retire et j’appelle à voter sans condition et sans réserve pour @franckallisio, candidat du RN.
J’ai une responsabilité face à l’histoire. Je ne serai pas celui qui a fait perdre le camp national à Marseille. pic.twitter.com/N01Ughg7VJ— Stéphane Ravier (@Stephane_Ravier) October 2, 2025
Réaction de Franck Allisio :
Attentat islamiste près d’une synagogue à Manchester (UK) : le terroriste est un citoyen britannique d’origine syrienne
Deux membres de la communauté juive sont décédés, tandis que quatre autres restent à l’hôpital après avoir subi « diverses blessures graves ».
L’assassin portait un gilet « qui avait l’apparence d’un engin explosif ». Il a poignardé plusieurs fidèles à proximité de la synagogue puis a été neutralisé par la police.
Le commissaire adjoint Laurence Taylor a déclaré :
« Nous avons également procédé à deux autres arrestations et, d’après ce que nous savons, la police antiterroriste a déclaré qu’il s’agissait d’une attaque terroriste. » « Une attaque contre notre communauté juive aujourd’hui, à l’occasion de Yom Kippour, est dévastatrice. Des communautés à travers le Royaume-Uni commémoreraient normalement ce jour saint. »
Jihad Al-Shamie, 35 ans, est un citoyen britannique d’origine syrienne…
I-Média – Sarkozy, Glucksmann : les médias fabriquent-ils l’opinion ?
L’image de la semaine
Affaire Sarkozy : après l’acharnement judiciaire, l’acharnement médiatique qui à droite comme à gauche aura offert un traitement souvent biaisé.
Le dossier du jour :
La fabrique de l’opinion : comment les médias et les instituts de sondages construisent et promeuvent le candidat Raphaël Glucksmann ?
Les pastilles de l’info :
– Affaire Claire Geronimi : une féministe en parle enfin… pour dénoncer l’extrême-droite
– CNEWS dans le viseur de l’ARCOM et de Delphine Ernotte
– Un article de France Bleu en partenariat avec les antifascistes et l’extrême gauche !
– Qui sort son épingle du jeu médiatique ?
– Nord Stream : un nouvel accusé ukrainien fait discrètement surface dans la presse
– Six cadavres dans la Seine mais chut, le suspect est un Tunisien islamiste radical !
Portrait piquant : Apolline de Malherbe, la journaliste politique d’Apolline Matin sur BFM