“On prépare les esprits à l’holocauste familial au moment même où l’État a cessé d’être une patrie, où la France n’a plus de frontières”
De François Vannesson, avocat, suite au discours du chef d’État-major des armées Fabien Mandon au congrès des maires de France :
On a vu un homme droit. L’uniforme impeccable, la mâchoire ferme, la voix grave, posée, modulée comme un clairon au matin d’une levée de corps.
Il parlait d’ennemis, de volontés, de pays qui meurent quand ils refusent de mourir. Il convoquait la grandeur, la patrie, les mânes du sacrifice. Il appelait à se tenir prêt, à consentir à ce que les fils tombent pour que la nation tienne.
Cependant, ce discours-là, qu’on voudrait nous vendre comme un sursaut, n’est que le masque tragique d’un renoncement ancien.
Ce qu’on a vu, ce n’est pas un chef, c’est un homme de devoir tenté de prêter sa noblesse à un pouvoir qui n’en a plus.
Ce n’est pas la voix de la France éternelle, c’est l’écho martial d’une République en bout de souffle qui cherche dans la mort ce qu’elle ne sait plus exiger dans la vie.
Qu’un général rappelle que les guerres coûtent du sang n’a rien d’indécent.
Ce qui l’est, c’est le contexte.
Ce qui l’est, c’est le fond moral dans lequel s’inscrit cet appel au sacrifice.
Ce qui l’est, c’est qu’on prépare les esprits à l’holocauste familial au moment même où l’État a cessé d’être une patrie, où la France n’a plus de frontières, plus de repères, plus de souveraineté, plus d’âme.
On veut des enfants prêts à mourir pour des lignes rouges qu’on efface en coulisses, pour des alliances qu’on subit, pour des intérêts qu’on n’assume pas.
Mais mourir pour quoi, exactement ?
Pour l’Ukraine ? Pour une Europe sans contour, sans volonté, sans épine dorsale ?
Pour le droit de faire la guerre à distance tout en évitant les mots qui fâchent, les responsabilités qui pèsent, et les finalités qui obligent ?
Moi, je n’ai pas élevé mes enfants pour qu’ils meurent dans des conflits que je ne comprends pas, sur des théâtres dont les maîtres mots sont opacité, duplicité, compromission.
Je ne les ai pas aimés pour qu’un président sans cap les transforme en chair à dissuasion. Je ne les ai pas protégés pour les livrer à un storytelling militarisé, bardé de valeurs en toc, de rhétorique du tragique plaquée sur l’indigence stratégique.
Je suis prêt à mourir, oui.
Mais d’abord pour eux.
Et s’il faut un jour verser le sang, ce ne sera pas pour réparer l’impuissance diplomatique de Bruxelles ou masquer l’effondrement moral d’un pouvoir qui a troqué la patrie contre le pacte budgétaire.
Je ne me bats pas contre l’armée, je me bats pour qu’elle ne soit jamais l’instrument d’un pouvoir qui n’a plus le droit de commander au nom du pays.
Je ne me bats pas contre le chef d’état-major, je me bats contre le mensonge qui consiste à faire porter sur les pères le poids des abandons du politique.
Je ne me bats pas contre l’idée de sacrifice, je me bats contre sa confiscation par ceux qui n’ont jamais assumé un seul des leurs.
Ce n’est pas à la nation de se mettre au service d’un appareil politique en faillite. C’est à l’État de redevenir digne de ses soldats, de ses familles, de ses morts, de ses serments.
Et tant que cette condition ne sera pas remplie, tant que l’on ne défendra pas d’abord nos intérêts véritables – ceux de la France, de son peuple, de son territoire, de son héritage – je refuserai de m’agenouiller devant la statue creuse du sacrifice.
On ne redresse pas une nation par le pathos.
Ce n’est pas en exaltant la mort qu’on ressuscite une volonté politique.
Ce n’est pas en convoquant Thucydide devant les maires qu’on fait oublier que depuis quarante ans et encore plus depuis 7 ans, on a déserté le réel, trahi la souveraineté, renoncé à tout ce qui fonde une autorité légitime.
La puissance ne se décrète pas à coups de slogans martiaux : elle s’enracine dans la vérité. Et la vérité, c’est que ce pays n’est pas prêt à faire mourir ses enfants parce qu’il n’a même plus le courage d’être lui-même.
Qu’on m’entende, je ne nie pas les menaces. Je vois le chaos du monde, les fractures géopolitiques, les tensions systémiques, les périls qui s’accumulent. Mais je refuse que l’on instrumentalise ces périls pour faire avaler au peuple l’échec de ceux qui devaient le protéger. Je refuse que l’on camoufle sous l’uniforme la lâcheté des civils qui nous gouvernent. Je refuse qu’on habille d’héroïsme ce qui n’est, pour beaucoup, qu’un déficit de lucidité stratégique.
Oui, la guerre est tragique. Mais elle ne devient juste qu’à la condition d’être inévitable, claire dans ses buts, cohérente dans ses moyens.
Ce n’est pas le cas aujourd’hui.
Et ce n’est pas en pleurant des enfants qui ne sont pas encore tombés qu’on construit une nation résiliente. C’est en relevant les vivants, en redonnant du sens, en réarmant les âmes avant de songer aux armes.
Or, tout ce que le macronisme a détruit et les politiques depuis quarante ans, il ne suffit pas d’un discours de général pour le réparer.
Il faut du temps, du souffle, une colonne vertébrale. Il faut une vision du bien commun. Pas une fuite en avant dans un tragique de pacotille. Pas une sommation sacrificielle sans qu’aucune hiérarchie claire des intérêts ne soit exposée. Pas une scène de théâtre destinée à recouvrir d’un suaire émotionnel les 26 milliards d’euros versés sans contrôle à un État ukrainien miné par la corruption.
Et puisque le tragique semble être redevenu tendance dans les allées du pouvoir, qu’on me permette d’en rappeler la loi première : ce n’est jamais l’innocent qui doit payer pour les fautes du roi.
Le tragique, le vrai, c’est quand les enfants tombent parce que les pères ont baissé les yeux. Le tragique, le vrai, c’est quand le sang lave l’incurie. Le tragique, le vrai, c’est quand la nation pleure ceux qu’elle a elle-même exposés par son inconséquence, son relativisme, son reniement des limites.
Je ne suis pas pacifiste. Je ne suis pas défaitiste.
Je suis héritier. Et je sais ce que cela implique :
Se battre pour transmettre, non pour compenser des errements idéologiques.
Aimer assez la paix pour ne jamais jouer à la guerre. Aimer assez la France pour ne pas la sacrifier à des intérêts qui ne sont pas les siens. Aimer assez ses enfants pour refuser qu’ils soient les otages d’un pouvoir qui n’assume plus rien.
Car il faut le dire, ce n’est pas la Russie qui menace la France, c’est le vide stratégique dans lequel nous dérivons depuis trop longtemps. Ce n’est pas Moscou qui gangrène nos cités. Ce n’est pas Poutine qui désagrège notre école, notre autorité, notre langue, notre contrat social. Ce n’est pas le Kremlin qui a vidé l’État de son ossature, remplacé la nation par un agrégat de clientèles, ni défait l’idée même de continuité historique. Et ce n’est pas en envoyant des bataillons mourir pour l’Ukraine qu’on refera une nation.
Une nation, on la refonde en lui donnant un projet. Un ancrage. Une exigence. Un souffle. Pas une logorrhée funèbre pour enfants absents.
Mais comment en est-on arrivé là ?
Comment une nation naguère fière de ses clochers, de ses casernes, de ses écoles, de ses lois gravées dans le marbre, en vient-elle à supplier qu’on lui inocule un peu de peur pour retrouver la sensation du réel ?
Il aura donc fallu que le tragique soit réquisitionné par un président désincarné, qu’on repeigne les cercueils aux couleurs de l’Europe, qu’on convoque la mort pour justifier l’impuissance des vivants.
Le macronisme n’a rien d’un régime martial. C’est un désordre liquide, une mise en scène perpétuelle de gravité sans poids. Un théâtre de figures molles qui s’excusent d’être nées françaises tout en rêvant de mourir européennes.
Ce pouvoir n’aime ni l’ordre, ni l’autorité, ni la patrie. Il aime l’émotion, le bruissement médiatique, l’adrénaline du désastre feint. Il gouverne par effroi, administre par soubresauts, pense par slogan. Il a transformé la République en startup de la sidération permanente.
Et voici que l’on s’invente un épouvantail russe pour maquiller vingt ans d’incurie africaine, un chantage aux cercueils pour dissimuler les renoncements budgétaires, une rhétorique sacrificielle pour masquer l’abandon des frontières, des églises, des campagnes.
L’ennemi est peut-être réel, mais la guerre qu’on nous prépare est fausse, car son mobile est faux. Ce n’est pas la survie de la France qu’on défend, c’est la fuite en avant d’un régime discrédité.
Mais le vrai scandale n’est pas là. Le vrai scandale, c’est cette confiscation du mot sacrifice par ceux qui ne se sont jamais sacrifiés pour rien.
Le sacrifice n’est pas un outil de communication. Ce n’est pas une posture de communicant sur fond de drapeau européen. C’est un acte éminemment personnel, enraciné dans la conscience d’un bien supérieur.
Et ce bien supérieur, ce n’est pas l’Ukraine, ce n’est pas l’OTAN, ce n’est pas l’Union européenne.
Ce bien supérieur, c’est ce que la France a cessé d’énoncer : sa foi en elle-même. Sa mission. Son mystère. Cette chose inaltérable qui fit qu’on se battit pour elle même quand elle n’existait plus, même quand elle était dépecée, trahie, occupée. Et aujourd’hui, elle est livrée nue, sans colonne, sans nerf, sans volonté.
Le réarmement moral est nécessaire, oui. Mais il ne peut être conduit par ceux qui ont désarmé les âmes.
On ne prépare pas la guerre avec des cours de drag queen dans les écoles. On ne bâtit pas une défense nationale avec des injonctions à la repentance. On ne lève pas une armée quand l’autorité est suspecte, la transmission criminalisée, et l’héritage jugé toxique.
Une nation qui n’assume plus sa civilisation ne peut pas faire mourir ses enfants pour elle.
J’ai cinq enfants. cinq visages, cinq souffles, cinq joies profondes. Je donnerais ma vie pour eux et mon épouse sans hésiter. Je donnerais ma vie pour que cette terre demeure assez ferme pour qu’ils y prennent racine. Je donnerais ma vie pour que la France redevienne digne d’être aimée au point de mourir pour elle. Mais je ne les laisserai pas mourir pour un storytelling d’État. Je ne les offrirai pas à la stratégie d’un président illégitime, à un tragique de cabinet ministériel, à une « politique de l’honneur » bricolée par ceux qui ont méthodiquement détruit tout ce qui fonde l’honneur.
Je refuse de faire de mes enfants des variables d’ajustement de la politique étrangère d’un pouvoir qui a cédé l’Afrique, méprisé le Maghreb, abandonné les chrétiens d’Orient, et pactisé avec toutes les dissolutions.
Ce n’est pas Poutine que je crains. C’est l’oubli de qui nous sommes.
Qu’ils aillent donc mourir seuls, ceux qui n’ont plus rien à défendre. Qu’ils dressent leurs bilans comptables en guise de testament, qu’ils éructent leurs discours de mobilisation en tailleur Dior, qu’ils agitent leurs décorations comme des grelots pour noël technocratique.
Moi, je veux qu’on me rende la France. Pas l’image, pas la marque, pas la startup, pas le QR code patriotique.
La France.
Je veux qu’on me rende une terre à aimer. Une langue à transmettre. Un ciel à contempler. Une Histoire à continuer. Un nom qu’on porte et qu’on honore. Je ne veux pas d’une armée qui parade pour masquer le vide, je veux une nation qui se tienne debout parce qu’elle a quelque chose à dire. Et d’abord, à elle-même.
Car l’enjeu n’est pas la guerre, mais ce qu’elle révèle. Et ce qu’elle révèle, c’est l’état de putréfaction avancée d’une société qui n’a plus de bornes, plus de boussole, plus de colonne vertébrale.
Le tragique ne suffit pas à faire un peuple. Il faut un enracinement. Une foi. Une fidélité. Et cette fidélité-là, jamais vous ne l’obtiendrez par décret.
On peut commander à des corps, pas à des âmes. On peut fabriquer la peur, pas l’amour. On peut simuler le deuil, pas le sacrifice. On peut acheter des armes, pas le courage.
Oui, nous aurons à nous battre.
Mais pas pour l’Ukraine, ni pour Bruxelles, ni pour les comptes de campagne de Volodymyr Zelensky. Nous aurons à nous battre pour que nos enfants ne deviennent pas des otages. Pour qu’ils puissent grandir en paix, dans un pays souverain, enraciné, lucide. Un pays qui ne les dressera pas à mourir pour dissimuler ses erreurs, mais qui leur apprendra à vivre pleinement, librement, avec assez de verticalité pour faire face au tragique quand il surgira pour de bon.
Alors non.
Non. Ce ne sont pas mes enfants que je suis prêt à perdre.
C’est moi. Moi, s’il le faut. Moi, parce que c’est cela, être un homme.
Mais eux, jamais pour masquer nos démissions.
Porteur de la trisomie 21, il est devenu tétraplégique suite à une erreur médicale : l’hôpital lui limite les soins
Malgré une alerte signalant un risque vital, Abdenour Belhouli a été renvoyé chez lui par les services de l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière (Paris XIII). Il est aujourd’hui tétraplégique. Sa famille se bat désormais contre la limitation des soins décidée par l’hôpital.
Le 22 novembre 2024, Abdenour Belhouli, quadragénaire, a rendez-vous à l’hôpital de la Pitié Salpêtrière pour effectuer un examen médical, a priori anodin : un scanner pour une cheville fragilisée, suite à une chute antérieure. Porteur de la trisomie 21, il est accompagné par un membre de sa famille. Les personnes porteuses de ce syndrome ayant du mal à rester totalement immobiles durant certains examens, on lui conseille de l’effectuer sous sédation.
L’examen ne sera finalement pas réalisé ce jour-là. Avant de partir de l’hôpital, ils prennent le temps de boire un café. Mais Abdenour a un souci avec son bras gauche, qui ne répond plus. Direction les urgences : après quelques examens, la conclusion est très claire, Abdenour est en train de faire une compression médullaire : une pression s’exerce sur la moelle épinière. Lorsqu’elle est comprimée, même légèrement, cela peut entraîner des pertes de force, des paralysies ou, dans les cas les plus graves, la mort par arrêt cardiaque. C’est une urgence : “appeler le neurochirurgien en urgence” ; “risque de tétraplégie” ; “arrêt cardiaque par souffrance médullaire haute”. Bien que les choses soient énoncées de manière très claire, Abdenour est renvoyé chez lui. On lui conseille alors de « consulter un médecin de ville ».
Deux jours plus tard, l’état de santé d’Abdenour se dégrade. En plus de son bras gauche, le côté droit commence à lâcher. La famille contacte alors l’hôpital, un médecin leur aurait alors dit : « Attendez demain, je devrais avoir un responsable, je vous rappellerai ». Après un tour à la pharmacie, Abdenour retourne en urgence à la Pitié-Salpêtrière. S’en suivent plusieurs épisodes douloureux : une opération très lourde, des problèmes cardiaques naissants, de la réanimation et des mots très durs :
« Il a 45 ans, il a assez vécu, c’est de l’obstination déraisonnable ».
Abdenour est hospitalisé à la Pitié-Salpêtrière. Devenu tétraplégique, un pacemaker lui a été implanté pour maintenir un rythme cardiaque stable après les complications survenues durant son hospitalisation. Sa famille lui rend visite tous les jours.
La famille a saisi la justice à plusieurs reprises dans l’urgence étant donné que les médecins ont souhaité procéder à une limitation des soins d’Abdenour. L’avocat de la famille, Maître Saïd Benkhalyl, souligne :
« C’est le fait que certaines interventions ne sont pas réalisées, par exemple, s’il fait un arrêt cardio-respiratoire, il ne sera pas réanimé ».
La dernière décision de justice est intervenue vendredi 14 novembre, demandant de stopper les soins à partir du mercredi 19 novembre. La CEDH (Cour européenne des droits de l’homme) a été saisie par Maître Saïd Benkhalyl, qui souhaite également engager une procédure concernant « la faute grave » du 22 novembre 2024. La cour européenne est en train d’instruire l’affaire, « selon une jurisprudence, ils sont censés suspendre les limitations thérapeutiques » pour ne pas entraver le droit au recours, indique l’avocat de la famille.
Cela étant, la limitation des soins d’Abdenour a démarré ce mercredi 19 novembre. Une nouvelle audience est prévue ce vendredi 21 novembre, pile un an après le drame de l’an dernier.
🚨ALERTE MOBILISATION
Le beau-frère d’Abdennour (trisomique, devenu tétraplégique suite à une erreur médicale et menacé d’un arrêt de ses soins vitaux par l’hôpital) s’exprime sur le dossier.
Mobilisons-nous pour ne pas laisser mourir Abdennour et qu’il change d’hôpital. pic.twitter.com/9Nm7lgfi74
— Tribune Populaire🌐 (@TribunePop23) November 19, 2025
Journée historique entre la France et l’Arménie : la CCIFA ouvre son antenne arménienne
Par Antoine Bordier, auteur, biographe et consultant :
A l’occasion de l’ouverture de son antenne à Erevan, la capitale du pays, la Chambre de Commerce et d’Industrie Franco-Arménienne écrit davantage l’histoire de l’amitié économique entre la France et l’Arménie. Son président, Armen Mnatzakanian, a réuni le 17 novembre dernier, dans le cadre prestigieux du musée de Yerevan Brandy Company, près de 200 invités, des patrons et dirigeants arméniens et français. Au milieu des nombreuses personnalités, le ministre de l’Economie d’Arménie, Gevorg Papoyan, et l’ambassadeur de France en Arménie, Olivier Decottignies ont encouragé fortement ce « lancement historique ». Il y avait, aussi, le patron de Yerevan Brandy Company, une filiale de Pernod Ricard, Serge Khatchatryan. Enfin, le nouveau président de la CCIFA-Arménie n’est rien d’autre qu’un serial-entrepreneur : Armand Pinarbasi. Reportage haut en couleur sur une CCIFA qui se développe tous azimuts.
De Paris, avec le décalage horaire de trois heures (en plus), l’avion Transavia qui décolle à 9h05 arrive vers 16h00 à l’aéroport Zvartnots d’Erevan. Dans l’avion, de nombreux franco-arméniens, des artistes, des professeurs, des entrepreneurs, quelques étudiants et des journalistes.
A l’arrivée, direction la capitale qui est en effervescence avec tous ces travaux : de nouveaux immeubles d’habitation sortent de terre avec leurs grues qui s’articulent comme des pantins, de nouveaux sièges sociaux, de nouveaux centres commerciaux aux enseignes d’Ikéa et de Carrefour, et de nouvelles routes. Bref, Erevan serait-elle devenue « the place to be » (l’endroit où il faut être) ?
Comme si cette ville aux 1,2 millions d’habitants vivaient une croissance folle. Ce qui est le cas. La croissance de la capitale et du pays tout entier était à deux chiffres en 2022. Elle devrait dépasser les 5% cette année. Une chute honorable qui s’explique en raison de la crise énergétique mondiale et de la guerre russo-ukrainienne.
« Oui, l’Arménie est en pleine croissance depuis 2022. Et, nous aussi », confirme Armen Mnatzakanian, accueillant, avec Armand Pinarbasi, les personnalités qui commencent à arriver au musée. Parmi elles, les dirigeants de Bureau Veritas, de Veolia, de Nairi Insurance et le vice-président d’Ameria Bank (voir photo ci-dessous).

Monsieur 100%
Armen Mnatzakanian est une personnalité qui sort du lot. Pour l’avoir croisé à plusieurs reprises, notamment à Marseille lors des 30 ans de la CCIFA en 2023, son énergie épate, son dynamisme étonne. Il est un véritable couteau-suisse, qui ne dit pas son nom, lui qui se définit comme feu Charles Aznavour : « 100% Arménien, 100% Français ». Et, il ajoute en souriant : « Je suis, également, 100% Marseillais ». Ce ne sont pas Rodolphe Saadé, le patron emblématique de l’armateur CMA CGM, la 3è compagnie mondiale de fret maritime qui est également présente en Arménie, ni Angèle Melkonian, l’ancienne première présidente de la CCIFA et la co-fondatrice de la société de construction d’engins mobiles pour le secteur minier avec feu son mari Jacques (décédé en 2023), Aramine, qui me diront le contraire. Ni, d’ailleurs, le célèbre entrepreneur dans le prêt-à-porter, Didier Parakian, qui s’est reconverti dans l’immobilier et le tourisme et qui en parallèle s’est engagé en politique (l’un de ses amis s’appelait feu Jean-Claude Gaudin).
Portrait du président de la CCIFA
Petit, carré, le visage rond et souriant, les yeux rieurs, son énergie est à son image : il est à la fois présent, attentif et n’a pas une minute à lui. D’ailleurs, il court après le temps, le dépasse souvent et le stoppe, tel un maître horloger, lors de l’organisation d’un évènement, de l’accueil d’une délégation venue de Marseille, de Lyon ou de Paris. Il porte la casquette de président de la Chambre de Commerce et d’Industrie Franco-Arménienne depuis plus de 5 ans. « Je m’y donne à 200%, comme je viens de le dire dans mon discours d’accueil. C’est devenu ma vocation : celle de créer des échanges, des ponts économiques entre l’Arménie en France. Je continue à en être le serviteur. Et, cette année, en 2025, nous nous sommes fortement développés. »
Né en Iran, Armen Mnatzakanian arrive en France en 1982, comme réfugié, pour fuir la guerre Iran-Iraq. A 13 ans, il fuit le pays, seul, évitant d’être enrôlé de force dans l’armée. Une vie héroïque, qu’il mène malgré lui, laissant sa famille au pays. Etudiant, il poursuit dans les années 90 ses études supérieures dans le domaine de l’ingénierie en génie logiciel. Brillant et travailleur, il intègre par la suite les départements informatiques de grandes entreprises dans le secteur bancaire, les médias, et chez de grands industriels du logiciel (comme la banque LCL, le groupe TF1 et Capgemini).
Au début des années 2000, alors que l’envie de créer sa boîte persiste de plus en plus, il se lance et devient entrepreneur à 100%. « J’ai lancé ma société en 2003, en Arménie. Elle s’appelle Web-ISI. J’avais une équipe hautement qualifiée pour toute la partie développement informatique. J’ai vécu cet échange entre la France et l’Arménie au premier plan. C’est pour cela que je me suis engagé au sein de la CCIFA, car je veux partager cette expérience de vie, d’investissements et de relations, avec le plus grand nombre, à commencer par nos adhérents… » Impossible de l’arrêter. Il parle sans discontinuer. Il vit son rêve en grand.
La CCIFA d’hier…
Elle est née en 1992, sous le statut d’association loi 1901. A la grande manœuvre, ils sont plusieurs. Mais, à l’époque, et si nous remontons, authentiquement, le fil de l’histoire, à la fin des années 1980, un homme est incontournable : Jean-Claude Armen Outouzian. En parallèle de sa propre histoire, l’histoire sanglante subie par les Arméniens continue : celle des pogroms de Soumgaït de février 1988, orchestrés par les autorités azéries sur son propre sol, qui a fait des milliers de victimes. Quelques mois plus tard, c’est le terrible tremblement de terre à Spitak, le 7 décembre 1988, dans le nord de l’Arménie, avec des dizaines de milliers de victimes et des centaines de milliers de déplacés. Le monde entier se rend au chevet de l’Arménie, attirant sur les terres meurtries de Grégoire l’Illuminateur une grande partie de la diaspora, de l’humanitaire et du secourisme. 96 heures après cette énième tragédie, Jean-Claude lance la Coordination Nationale Arménienne, la CNA.
Près de trois ans plus tard, l’Arménie devient indépendante : le 21 septembre 1991. Quatre ans, presque jour pour jour après le séisme de Spitak, un deuxième pont est posé entre la France et l’Arménie : économique et maritime. Le premier avait été humanitaire. Trois hommes sont à la manœuvre : Jean Rousset, le Président de la Compagnie Méridionale de Navigation (C.M.N.) et son bras droit, Michel Gueriot. Auxquels il faut ajouter Gilbert Eghazarian, un expert, également, de la logistique maritime. Cette année 1992 est, enfin, marquée par la discussion au plus haut niveau de l’Etat Arménien, avec le Président de la République Levon Ter-Petrossian, le Président du Parlement, Papken Araxian, et Jean-Claude Armen Outouzian de la création de la Chambre de Commerce et d’Industrie Franco-Arménienne, la future CCIFA.
Fort de ces soutiens de poids, la CCIFA est créée et tient sa première Assemblée générale le 26 septembre 1992. Du côté des institutions françaises, c’est le Président de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Marseille-Provence, qui accompagne, officialise et parraine cette création.

La CCIFA a 33 ans !
Durant ses 33 printemps, la CCIFA est devenue un acteur majeur entre les deux pays, avec une très forte notoriété et une présence à Marseille où le tissu économique arménien est l’un des plus dynamiques de France. Aujourd’hui, le conseil d’administration compte environ 30 personnalités de premier plan, avec des anciens présidents d’honneur et des chefs d’entreprise. « Nous sommes entourés de plus de 400 membres reconnus dans plusieurs secteurs d’activité (le droit, l’immobilier, l’ingénierie, l’industrie, l’agro-alimentaire, le tourisme, etc.). La CCIFA est, tout simplement, un accélérateur de business entre les deux pays ».
Outre ce lancement historique, la chambre a eu des activités significatives en 2024 et 2025, avec, notamment, la mission économique Arménie 2024, où une cinquantaine de personnalités du monde économique et politique, dont Martine Vassal, la présidente de la Métropole d’Aix-Marseille-Provence, sont venues de France pour concrétiser des accords économiques et lancer de nouveaux projets.
La CCIFA en Arménie
« En Arménie, après avoir ouvert notre antenne à Lyon, l’objectif est bien entendu de nous développer sur tout le territoire et d’accueillir dans les principales villes du pays des entreprises françaises », explique Armand Pinarbasi, le président de la CCIFA-Arménie. Armand Pinarbasi n’est pas n’importe qui. Lui aussi est « 100% Français et 100% Arménien ». Serial entrepreneur, il a démarré sa carrière en France, comme auditeur, après des études en Expertise Comptable. Puis, à Nice et en Arménie il a travaillé pendant 25 ans au sein du cabinet d’audit et de conseil Grant Thornton, avant de devenir le Group CEO de la licorne SoftConstruct, qui appartient au groupe familial Badalyan. Ce groupe est devenu emblématique : il pèse aujourd’hui plus du milliard du chiffre d’affaires (en euros) et emploie plus de 7 000 salariés.
Entrepreneur dans l’âme, Armand Pinarbasi a décidé, il y a quelques mois, de mettre à profit toute son expertise et son expérience en fondant son propre cabinet de conseil et en créant des sociétés en Arménie. « Oui, depuis 2023, je suis devenu entrepreneur dans plusieurs secteurs d’activité et consultant indépendant, ici en Arménie ». Il est, ainsi, devenu l’homme-clef pour la CCIFA en Arménie. Son réseau est un véritable Who’s Who !
Les deux hommes, Armen et Armand, se connaissent depuis plus de 40 ans. Ils travaillent main dans la main, et ont à cœur de « développer ensemble encore plus les liens commerciaux, économiques et industriels entre les deux pays frères ».

Et après ?
Armen Mnatzakanian et sa nouvelle équipe ne vont pas s’arrêter-là. Après Marseille, Lyon et l’Arménie, ils comptent ouvrir une antenne à Paris.
« Oui, notre motivation, dorénavant, est quadruple. Tous ensemble, nous sommes unis et nous allons beaucoup plus loin, plus vite. Nous allons, très bientôt, organiser de nouvelles missions économiques croisées, au pluriel, entre la France et l’Arménie. Nous allons renforcer notre alliance avec l’UFAR, l’université française en Arménie. Nous accueillons chaque année, pour des stages en France, leurs étudiants. D’ailleurs, je remercie au passage Madame la rectrice, Salwa Nacouzi, qui était présente hier. Quant à notre antenne à Paris, c’est presqu’officiel. C’est une question de jours. Nous pensons, enfin, organiser une mission économique et politique à destination des cheffes d’entreprise femmes. »
La vie en rose, en somme !
Pour l’heure, Armen Mnatzakanian s’envole pour Paris, où il va continuer à faire flotter bien haut dans le ciel, les deux drapeaux tricolores qui célèbrent la belle et grande amitié franco-arménienne.
Pour en savoir plus : https://ccifa-france.com/
Reportage réalisé par Antoine BORDIER
Copyright des photos A. Bordier et CCIFA
Les AFC fêtent leurs 120 ans d’engagement au service des familles
Communiqué des Associations Familiales Catholiques :
Créées en 1905, les AFC ont marqué l’histoire sociale et politique française par leur promotion active de la famille, fondée sur la Doctrine sociale de l’Église. Elles continuent d’être un acteur institutionnel important de la promotion de la famille au cœur de la société et appellent à se tourner résolument vers l’avenir à bâtir avec les familles.
Voici les deux principales dates de leur histoire :
- 1905 : Face à la disparition des établissements scolaires tenus par des religieux, des parents s’associent pour veiller à la liberté de conscience des enfants au sein des écoles publiques. C’est la naissance des Associations Catholiques des Chefs de Famille, les ACCF, qui prendront le nom d’Associations Familiales Catholiques, AFC, en 1955.
- 1945 : Intégration à l’Union Nationale des Associations Familiales (UNAF), renforçant leur rôle dans la représentation des familles. Elles sont aujourd’hui le deuxième mouvement de l’UNAF en termes d’importance.
Convaincues que « l’avenir des peuples nait de la famille », les AFC promeuvent une politique familiale ambitieuse, lisible et pérenne, permettant aux Français d’accueillir les enfants qu’ils souhaitent. Ce soutien résolu à la natalité est indispensable pour maintenir notre système social fondé sur la solidarité intergénérationnelle, assurer notre dynamisme économique, garder notre influence géopolitique et nous projeter avec confiance vers l’avenir.
Les AFC appellent à débarrasser définitivement la question familiale d’un regard tourné vers le passé pour accompagner les jeunes générations dans leurs projets de couple durable, de famille et d’accueil de nouveaux enfants, assurées que sans une natalité tonique il n’y a pas d’avenir possible
En matière sociétale, les AFC sont engagées contre la loi sur le « droit à l’aide à mourir » qui ouvrirait une brèche dans l’interdit de donner la mort et laisserait derrière elle des rancœurs définitives au sein des familles. Elles promeuvent le développement des soins palliatifs permettant aux familles d’accompagner leurs membres les plus vulnérables jusqu’à la mort naturelle dans le respect de leur dignité.
Un colloque pour célébrer 120 ans d’actions
La Confédération nationale des Associations Familiales Catholiques (CNAFC) réunit ses responsables et un parterre d’invités prestigieux ce vendredi 21 novembre pour célébrer les 120 ans du mouvement.
Sous la forme d’un colloque intitulé « L’avenir des peuples naît de la famille », se réuniront plus de 250 personnalités du monde économique, politique et religieux, parmi lesquelles interviendront notamment : Mgr Benoît Bertrand, Xavier Breton, Gabrielle Cluzel, Gabriella Gambino, Maxime Sbaihi…
Pour conclure ce colloque, l’humoriste Mehdi Djaadi donnera son spectacle « Couleur framboise ».
Cette journée anniversaire se poursuivra le samedi 22 novembre par la Journée nationale des responsables, dédiée aux présidents et à tous ceux qui exercent une responsabilité au sein des AFC.
Impuissance et « culture de mort » sont les produits du rejet des valeurs chrétiennes
Communiqué de SOS Tout-Petits :
C’est par incapacité à distinguer le bien du mal que nos gouvernants et nos élus sont devenus collectivement inefficaces et néfastes, qu’il s’agisse de l’immigration, de la délinquance, de la prétendue écologie ou encore du respect de la Vie, et avec un Etat « obèse »!
Une simple règle de trois sur le nombre des agents publics par rapport à la population, en remontant à quelques dizaines d’années, montre un sureffectif actuel qui dépasse le million.
Réduire le citoyen à un simple consommateur, cherchant les plus bas prix dans les produits importés, cela amène à la désindustrialisation, à la détresse de l’agriculture et à l’effondrement de la compétitivité.
Ces désordres se traduisent dans les déficits abyssaux des comptes publics et de la balance commerciale, avec une dégradation des conditions de vie pour de nombreuses familles, appauvries, divisées et minées par des propagandes désespérantes et mortifères.
Aujourd’hui, gouvernants et élus recherchent surtout leur survie politique en préparant un budget d’apparences…et une loi de mort par suicide assisté !
La Vie humaine est attaquée de toutes parts.
Nous rejetons le suicide assisté, substitut barbare aux soins palliatifs et à l’espérance chrétienne, et nous continuons à prier et à protester publiquement pour que cesse le massacre légalisé des petits êtres humains avant la naissance, avec la complicité de leurs malheureuses mères. On ose présenter cela comme un progrès !
Nous avons dépassé pour la première fois 250 000 tués par avortement en France en 2024 !
Pour les petits êtres humains qui ont réussi à s’implanter dans le sein de leur mère malgré pilules anti-nidatoires et stérilets, les perspectives sont rudes : plus d’un sur quatre périra par IVG.
Etonnons-nous de la dénatalité et du déséquilibre des régimes de retraite ! Quel avenir pour un pays qui tue massivement sa progéniture ?
Nous demandons que, pour sauver des milliers d’êtres humains et secourir les familles, une forte prime de naissance soit instituée au profit des femmes françaises (chaque pays payant pour ses nationaux). Elle pourrait être de 8000 euros, à réduire selon la tranche marginale de l’impôt sur le revenu pour ne pas trop enrichir les riches. Très bien ciblée et pour un coût inférieur à 6 milliards d’euros par an, même en tenant compte de l’heureux accroissement de la natalité qui en résulterait, elle porterait un message d’espérance avec quel réconfort et quelle aide pour les familles !
Pour la financer, une petite réduction du gâchis des finances publiques suffirait largement !
Prions pour que les femmes enceintes qui envisagent de se faire avorter prennent conscience de leur éminente mission et ne le fassent pas, et aussi pour celles qui, malheureusement, ont pu y consentir, afin qu’elles se tournent avec pleine espérance vers le pardon de Dieu.
Prochains Rosaires et Chapelets publics SOS Tout-Petits
A Paris :
- Participation à la Grande Marche pour la Vie le dimanche 18 janvier : Rosaire en queue de cortège (lieu et heure à préciser)
- Rosaires le samedi à 14 h. 30, au croisement du boulevard du Montparnasse et de l’avenue de l’Observatoire, angle N-O (RER B Port-Royal)
- le 6 décembre
- le 7 février
- le 28 mars
- Chapelets en Banlieue le vendredi à 18 h.00
- le 12 décembre à Poissy, place Georges Pompidou (sortie de la gare)
- le 9 janvier à Bougival, place du Général de Gaulle
- le 13 février à Poissy, place Georges Pompidou (sortie de la gare)
- le 20 mars à Maisons-Laffitte, en face de la mairie avenue de Longueil (près du RER)
IFOP : les musulmans coraniques progressent. Et donc ?
Le récent sondage IFOP sur ce que pensent et veulent les Musulmans de France est largement commenté. Tout y montre que les Musulmans en France sont de plus en plus « coraniques » ( = radicaux), surtout les jeunes.
UNE COMMUNAUTE CORANIQUE PROTEGEE ET STRUCTURELLEMENT FECONDE
La Gauche accuse la Droite d’attiser les tensions, sources d’une possible guerre civile. Cela signifie en fait : « ne réagissez pas à l’Islamisation coranique, sinon nous allons vers la guerre civile ». En clair : « laissez-vous faire ». La Gauche et ses lois protègent ainsi la Communauté coranique, souvent avec l’appui de cette fausse Droite qui a fait tant de mal.
En parallèle, les jeunes musulmans vont vers l’Islam coranique, notamment une grande proportion des jeunes femmes. Cela signifie que beaucoup vont appliquer leur schéma coranique familial : se marier assez jeunes, avoir beaucoup d’enfants, leur donner une éducation coranique, avec interdiction de quitter l’Islam, etc.
LES « DE SOUCHE » ENTRAVES ET STRUCTURELLEMENT STERILES
Ceux qui veulent s’opposer à cet avenir de « paix coranique » sont donc d’ores et déjà durement « entravés » (gardes à vue comme Jean-Eudes Gannat, procès à répétition, etc.), accusés d’appeler à la « haine ».
En parallèle, nos familles sont très fragiles : divorces, peu de naissances et la plupart « hors-mariage ».
Nous allons être « un peu » caricaturaux, dans les lignes qui suivent, mais cela permet d’illustrer une tendance de fond, structurelle.
Beaucoup de jeunes femmes ne veulent pas d’enfants, pour des raisons professionnelles, physiologiques, écologiques, etc. Ou parce qu’elles n’ont pas trouvé de « vrai homme » pour être le père, stable et rassurant.
Beaucoup de jeunes hommes ne veulent pas être pères, ou plutôt des « pseudo-pères ». Etre père, c’est risquer d’être abandonné par la mère, risquer d’être accusé de mille maux par la mère qui veut gagner devant les juges aux affaires familiales, risquer de payer une pension alimentaire tout en voyant très peu l’enfant voire pas du tout. Avec une probabilité croissante. Toute la société tend à privilégier fortement la mère. On déplore souvent que certains hommes forcent leur compagne enceinte à avorter : une des raisons jamais exprimée est qu’ils ne veulent pas risquer d’être ce « pseudo-père ».
Tout cela traduit-il en fait un manque de courage de la part des hommes ?
Aujourd’hui, sauf quand ils ont la Foi, hommes et femmes “De Souche” ne voient aucun intérêt de se marier, d’être parents, et encore moins d’avoir une famille nombreuse.
Nous allons donc vers la situation suivante : de moins en moins de vraies familles, et de plus en plus de personnes « en couple » avec un robot doté d’une IA… (avec bientôt des « robots enfants IA » pour compléter le « foyer »…).
Il y aura de moins en moins d’enfants, généralement avec un seul parent, enfants souvent conçus par « calcul » (père riche qui paiera une forte pension alimentaire) ou GPA ou PMA. Défi supplémentaire, ces enfants seront pris en charge par l’Education Nationale, conditionnés à accepter tous les révisionnismes officiels : l’histoire de France est une litanie d’horreurs honteuses, hommes et femmes n’existent pas ou sont interchangeables, l’Islam coranique est la Paix, et le seul but de la vie est de s’amuser le plus possible avant de « choisir sa mort ».
EN SYNTHESE : LEUR MONTEE EN PUISSANCE, NOTRE AUTODESTRUCTION
Les Musulmans « coraniques » sont de plus en plus nombreux en France : immigration, ou radicalisation des 2e et 3e générations. Leur modèle social se renforce : communauté forte, sens de la famille traditionnelle, avec de nombreux enfants.
Les « De Souche » ont mis en place des « autoroutes d’autodestruction »…
AGIR AU PLUS VITE
Nous avons déjà vu qu’il y a urgence. Bientôt, même si tous les « De Souche » voulaient réagir, ils n’auront plus la majorité.
L’Union des Patriotes doit donc élire un gouvernement conscient de cette menace « existentielle », au plus vite (cf https://lesalonbeige.fr/existentiel/). Il faut donc se forcer à voter, même pour ces Partis si déficients sur la défense de la Vie. « Harcelons » tous nos politiques pour qu’ils en tirent enfin les conclusions d’union sacrée qui s’imposent.
Dans nos familles « catho » un peu plus solides que les autres, envisageons « un enfant de plus ».
Effort sur nos écoles. Il est scandaleux de diriger notre impôt sur le revenu vers l’Etat, alors qu’il peut être dirigé vers nos œuvres, en particulier nos écoles. De même pour l’impôt sur les sociétés quand nous en avons la maîtrise. Aidons aussi bénévolement les écoles en nous proposant pour des cours ou des aides ponctuelles.
Accompagnement des familles en difficulté (trop de divorces également dans les familles catho).
Accompagnement de nos jeunes qui hésitent à fonder une famille : en réalité, c’est l’expérience humaine la plus belle et la plus forte (en dehors de la vocation religieuse, sans doute).
Charles Rosiers, ancien chroniqueur au quotidien Présent, [email protected]
(article écrit en pensant à l’ainé de mes petits-enfants, qui va bientôt avoir 2 ans ; dans 20 ans, je ne souhaite pas lui dire : « nous savions ce qui allait se passer, nous étions majoritaires en France à vouloir réagir à la menace existentielle, mais nous sommes restés divisés à cause de sujets non existentiels ; maintenant c’est trop tard… »
Cet article est une tribune libre, non rédigée par la rédaction du Salon beige. Si vous souhaitez, vous aussi, publier une tribune libre, vous pouvez le faire en cliquant sur « Proposer un article » en haut de la page.
Franc-maçonnerie et mafia : des dizaines de membres de loges impliqués
Devant la Grande Chambre de la Cour européenne des droits de l’homme, le représentant du Gouvernement italien révèle que des dizaines de membres de loges sont impliqués dans des poursuites judiciaires.
Mercredi 19 novembre, Lorenzo D’Ascia, Avocat d’État, a cité le Rapport final sur le phénomène mafieux en Italie :
“«l’examen a révélé la présence d’un nombre non négligeable de membres des loges – environ 190 – impliqués dans les affaires judiciaires ou dans les procédures de prévention judiciaires ou administratives», ce qui contredit les déclarations des grands-maîtres entendus par la Commission qui, selon le rapport, ont nié voire refusé d’admettre la possible perméabilité des loges à l’infiltration criminelle.”
Ces résultats justifient selon l’Italie la saisine des listes des membres du Grand Orient italien par la Commission d’enquête, malgré l’opposition du Grand maître. L’avocat du Grand Orient a dénoncé les pouvoirs exceptionnels de cette Commission parlementaire et a dénoncé le climat de suspicion qui règne contre la Franc-maçonnerie en Italie, qui rappelle les heures sombres…
La Grande Chambre devra décider dans les prochaines semaines de confirmer ou non le jugement rendu par la Première section de la CEDH, qui avait donné raison à la Franc-maçonnerie italienne.
Comment sauver le catholicisme en Europe ? D’abord en refaisant des catholiques
De Jean-Pierre Maugendre à propos du dernier livre d’Eric Zemmour :
Eric Zemmour aime passionnément la France et tout aussi passionnément sa famille, juive séfarade originaire d’Algérie. Il aime moins l’Eglise, surtout post conciliaire et pas du tout l’Islam. Il croit que « La France sans le christianisme n’est plus la France » et que pour continuer à exister la France doit, logiquement, être rechristianisée.
Une famille amoureuse de la France
Au-delà des constructions intellectuelles, souvent brillantes et érudites, le président de Reconquête apparaît fondamentalement comme un homme marqué par une histoire bien particulière. Sa famille a accueilli l’entrée des troupes françaises dans Alger en 1830 comme une libération du pesant statut de dhimmi imposé par la Sublime Porte aux Juifs de l’Empire ottoman. Reconnaissance portée à son paroxysme par le décret Crémieux (24 octobre 1870) qui attribuait aux Israélites d’Algérie la citoyenneté française, déniée aux populations indigènes musulmanes. Désormais, entre les Juifs séfarades d’Algérie et la France c’est une union à la vie à la mort comme en témoigne le fait qu’en 1962 les 140 000 Juifs d’Algérie quitteront quasiment tous le pays pour rejoindre la France ou Israël. Ce » patriotisme incandescent » s’était scellé dans le sang du grand-père maternel d’Eric Zemmour, officier français, blessé d’un coup de couteau lors des émeutes de Sétif en mai 1945. Parallèlement à cet amour inconditionnel de la France la famille de notre auteur ne nourrit pas, et cela depuis des siècles, un amour immodéré pour un Islam qui l’avait réduite à un statut social inférieur.
Une connaissance approximative du catholicisme
Ce bref essai est la réponse à la demande du directeur d’une revue américaine : First things demandant de répondre à la question suivante : Comment sauver le catholicisme en Europe ? Logiquement l’auteur ne peut manquer de s’interroger sur ce qui constitue, selon lui, l’âme et l’essence du catholicisme. D’heureuses observations : « Le message évangélique se focalisa sur le salut de l’âme individuelle » ou « Saint Paul (mais pas que lui NDA) favorisa l’émergence d’un individu développant un contact personnel avec la divinité » cohabitent avec de plus étranges considérations sur l’opposition artificielle et systémique créée entre l’Eglise comme institution, héritage de saint Pierre et de la synagogue et la religion intérieure, héritage de saint Paul. Parler de « Jacques, frère de Jésus » n’est-il pas inutilement provocateur ? Quant à l’affirmation selon laquelle : « La Loi n’importe guère, les œuvres n’importent guère, le salut ne vient que de Jésus, fils de Dieu » notre auteur doit confondre le catholicisme avec le luthéranisme.
Une nouvelle Sainte-Alliance ?
Nonobstant ces approximations Eric Zemmour dénonce les complaisances de l’Eglise post conciliaire, rongée par la repentance et la culpabilité, avec la submersion migratoire, en bonne partie de religion musulmane que subit l’Europe et ne craint pas de faire l’éloge d’un « catholicisme viril » que ne renierait pas l’abbé Raffray. Prenant acte des racines juives du christianisme notre auteur en appelle à une union des Juifs et des catholiques car « seule leur alliance peut sauver la France et l’Europe d’une inéluctable et funeste islamisation ». Cette proposition soulève de nombreuses questions. Tout d’abord n’est-il pas un peu rapide de présenter les Juifs comme une entité homogène ? Zemmour note, en effet, que de nombreux Juifs ont joué un rôle déterminant dans toutes les sanglantes révolutions bolcheviques en Europe de l’Est et en Russie et que de nombreux Juifs, en particulier ashkénazes, ont mené en France depuis les années 1970 une lutte acharnée contre toutes les tentatives de préserver l’identité française et de limiter les flux migratoires. Ensuite, l’auteur du suicide français tient sur la laïcité des propos, certes cohérents avec son histoire personnelle : « Français dans la rue et Juif à la maison » lui répétait sa mère, mais tout à fait étrangers à notre tradition nationale : « La seule solution est d’appliquer la laïcité dans toute sa rigueur, toute la laïcité à la française, celle qui prévoit un « devoir de discrétion dans l’espace public » et qui doit donc interdire tout signe religieux comme le voile, non seulement à l’école, mais aussi à l’université, au travail dans la rue même ». Emile Combes ou Jules Ferry ne pensaient pas autre chose : expulser la religion de la vie publique et la cantonner à la sphère privée. Il s’agit ni plus ni moins que de la négation de deux millénaires d’histoire de France. Interdire tout signe religieux dans la rue c’est interdire les processions de la Fête-Dieu et raser les calvaires. Ce n’est, bien sûr, pas ce que souhaite Eric Zemmour mais c’est néanmoins la conséquence logique de ce qu’il écrit. Parce qu’il n’a pas la foi notre auteur ne peut comprendre qu’une expérience religieuse authentique demande aussi à s’exprimer dans la sphère publique. La vie chrétienne ne peut se cantonner à la sphère privée.
Le piège de la laïcité.
Contre la doxa largement dominante, à droite comme à gauche, il nous apparaît que la laïcité est à la fois un piège et une trahison. Un piège car elle est un athéisme pratique qui conduit au nihilisme de la modernité, terreau sur lequel prospère un Islam au pouvoir de séduction inentamé. Une trahison de la vocation catholique de la fille aînée de l’Eglise qui ne peut accepter de voir la religion qui l’a portée sur les fonts baptismaux de Reims cantonnée aux foyers domestiques et aux lieux de culte. Eric Zemmour n’étant pas catholique il ne peut être accusé de trahison, un catholique est cependant dispensé de le suivre sur ce point. Enfin, comme vient d’opportunément le rappeler Pierre Manent : « Pendant deux bons siècles (…) on a cru que l’on pouvait garder les vertus et les principes chrétiens sans la foi au Christ. Les esprits les plus lucides-je pense en particulier à Nietzsche- se sont aperçus que cela ne tenait pas : avec l’eau du bain il fallait jeter aussi le bébé ». (Ecrits de Rome No 25- Novembre 2025) Un christianisme sans le Christ est à la fois un non-sens et une impasse. Rappelons au passage que la foi est un don gratuit de Dieu. C’est ce don que sollicitent pour Eric Zemmour les pieuses personnes qui lui offrent « des médailles sacrées de la Vierge Marie » non pas pour lui « porter bonheur » mais pour contribuer à sa conversion, gage du salut.
Comment sauver le catholicisme en Europe ?
Comment sauver le catholicisme en Europe ? était la question originellement posée. D’abord en refaisant des catholiques. Fidèles aux promesses de leur baptême, au décalogue- commun avec les Juifs- et aux Béatitudes. Si Eric Zemmour semble avoir bien compris que les enjeux actuels sont, effectivement, des enjeux de civilisation et se réjouit du dynamisme du catholicisme traditionnel, il est à craindre qu’il ne tire pas toutes les conséquences logiques de ses analyses préliminaires. S’il observe, justement, que « La jeunesse occidentale est la première depuis deux mille ans à n’avoir reçu aucun héritage religieux et quasiment aucun héritage culturel » son mépris pour l’islam est, en partie, mal placé. En effet, un musulman, dans sa version modérée et occidentalisée, a au moins le sens de la loi naturelle et du culte rendu à Dieu en justice. C’est d’ailleurs de la faute des laïcards de combat, largement déconstruits et dégénérés, si une partie de la jeunesse se jette dans les bras de l’Islam car on l’a dépossédée des grandes questions métaphysiques et religieuses.
Eric Zemmour mérite notre reconnaissance pour le courageux combat qu’il mène au service de la France éternelle. Il mérite aussi nos prières pour qu’il ait le courage, et la grâce, de mettre ses pas dans les traces de Jean-Marie Lustiger, Véronique Lévy – la sœur de Bernard-Henri -, Marcel Dassault ou Edith Stein. Ce sera certainement sa contribution la plus déterminante au sauvetage du catholicisme en Europe.
Jean-Pierre Maugendre
Montée de l’intégrisme catholique dans les prisons : la journaliste de BFMTV s’excuse
Les propos d’Amélie Rosique, éditorialiste sur BFM, ont fait réagir, au point de l’obliger à revenir sur ses déclarations :
— Amélie Rosique (@amelierosique) November 20, 2025
Mardi une de nos journalistes a fait référence au rapport de l’historien N.
Lebourg sur le risque de radicalisation en prison et a fait un raccourci hâtif de ses conclusions.BFMTV s’excuse et condamne la campagne de dénigrement et de cyberharcèlement visant cette collaboratrice
— BFMTV INSIDE (@BFMTV_Inside) November 20, 2025
Marché de Noël de l’école Sainte-Philomène (49)
L’école sainte Philomène tiendra son Marché de Noël le dimanche 30 novembre de 8 h 30 à 16 h !
Vous y trouverez :
– Livres d occasion et neufs (Editions du Triomphe);
– CD Diffusia (ou France Production);
– Articles de couture (vêtements de poupée, nappes, foulards);
– Bijoux (boucles d’oreilles, colliers avec médaille miraculeuse);
– Cartes de Noël et de vœux;
– Santons peints à la main;
– Restauration (pizza, frites, saucisses, gaufres, crêpes);
– Epicerie (miel, pain d épices, truffes, bonbons pour les enfants);
– Fromages de chèvre, boissons chaudes.
Adresse : École sainte Philomène, 6 allée saint Dominique, 49240 Avrillé
Cet article est une tribune libre, non rédigée par la rédaction du Salon beige. Si vous souhaitez, vous aussi, publier une tribune libre, vous pouvez le faire en cliquant sur « Proposer un article » en haut de la page.
« On nous a coupé les bras ». Oui mais on vous a laissé le droit de vivre
Inversion accusatoire de Monique Lemoine, du Planning familial du Loiret, qui se plaint de la baisse de subventions. Expression bien mal venue s’agissant d’une officine favorisant l’avortement, y compris par curetage (charcutage ?) et aspiration …
En mars 2025, le Planning apprenait la baisse de 10 % de sa subvention par le Département, soit 47.000 € en moins. Une coupe justifiée par le conseil départemental (qui représentait 61 % du budget du Planning en 2024) par les économies qui lui sont, lui-même, imposées
Pécresse déboutée, L’Incorrect dépossédé
Poursuivi par Valérie Pécresse, L’Incorrect vient de gagner son procès, mùais à quel prix :
La Cour de cassation vient de trancher : Valérie Pécresse est définitivement déboutée.
Notre dossier de novembre 2020, « Les collabos de l’islamisme » est irrévocable. Son iftar de 2015 aux côtés de l’UAM 93 – cette structure liée à la mosquée de Pantin qui, cinq ans plus tard, diffusait la vidéo contre Samuel Paty – méritait d’être dénoncé.
Facture finale : 20 000 € partis en fumée.
Le schéma est immuable : nous attaquer, nous épuiser, nous ruiner.
Nos innombrables victoires judiciaires ressemblent à des sanctions financières. Ce harcèlement légal nous écrase.
Jean-Luc Mélenchon avait suivi le même chemin pour le même dossier : trois ans de procédure, relaxe totale. Facture finale : 10 000 €
Quant au « Lobby LGBT », nous fûmes les premiers à le nommer en 2018. Pas moins de seize chefs d’inculpation, trois associations furieuses, relaxe intégrale en 2022 : 40 000 € évaporés.
« Collabo », « Lobby LGBT » : Soit deux expressions qui circulent partout aujourd’hui, reprises sans crainte et sans frais.
Elles sont devenues des évidences.
Nous en avons été les accoucheurs solitaires, et les seuls à payer le prix d’avoir eu raison trop tôt.
Qui nous remboursera cette avance de courage ? Pas la Justice, manifestement.
Nous dénonçons cette censure insupportable, faite pour nous empêcher de garder la santé économique que la qualité de nos pages devrait garantir.
I-Média – Censure climatique, les médias mainstream contre la liberté d’expression
L’interview de la semaine :
20 000 euros d’amende pour avoir dénoncé l’alarmisme climatique et le mensonge du réchauffement climatique anthropique. C’est la somme par laquelle l’ARCOM a sanctionné CNEWS pour avoir donné la parole à Philippe Herlin, économiste, dont le propos sort du dogme “autorisé” et répandu. Sur notre plateau, Philippe Herlin revient sur cette condamnation et dénonce une censure institutionnalisée qui étouffe le débat scientifique. Il analyse également pour nous le rôle trouble d’associations militantes comme “Quotas Climat” dans la dénonciation de ceux qui pensent autrement. Une analyse percutante qui révèle les mécanismes de la désinformation organisée dans des médias publics de moins en moins libres.
Les pastilles de l’info :
– La blague de Thomas Sotto : mais pour qui vote Léa Salamé ?
– Présidentielle 2027 : Glucksmann – Zemmour, le débat qui chauffe !
– Médias numériques vs mainstream : la guerre de l’information s’intensifie
– Crépol : les associations réclament la vérité sur le racisme anti-blancs
– Puy du fou : un récit national “controversé” ?
– Claire Geronimi : violée par un migrant sous OQTF et maintenant dénigrée par StreetPress
– La justice se ligue contre les natifs
Portrait piquant : Léa Salamé – Glucksmann
N’ayez pas peur, entrez dans l’Espérance
Le Courrier de l’Ouest relaie l’inquiétude de catholiques qui voient partir les cisterciens remplacés par les bénédictins de Sainte-Madeleine du Barroux.
Ils devraient se réjouir : c’est une grande grâce d’avoir une abbaye bénédictine non loin de chez soi.

Écouter l’évangile, c’est écouter le Christ
Le chant de l’évangile est une cérémonie particulièrement développée à la messe solennelle. Les rites qui l’accompagnent soulignent l’importance que l’Église accorde à la parole du divin Maître et disposent à la révérence envers celle-ci.
1. Le livre est déposé sur l’autel
En premier lieu, le diacre dépose sur l’autel le livre des évangiles. C’est le premier geste de révérence à l’égard des saints évangiles, dont le livre sera ensuite porté en procession, salué, encensé et marqué d’une croix par le diacre, baisé par le prêtre. Ces gestes participent d’un culte d’adoration relatif à l’égard du livre des évangiles, semblable à celui que nous pouvons avoir à l’égard des images de Notre-Seigneur ou des représentations de la Croix[1]. À travers le livre des évangiles, c’est le Christ que nous adorons :
[…] l’évangile n’est pas seulement un enseignement, qu’il n’est pas seulement le point culminant de la partie de l’avant-messe affectée à l’enseignement ; il est plus encore : c’est un acte d’hommage envers le Christ, la liturgie voyant dans l’Évangile le Christ en personne[2].
En l’occurrence, seul le livre des évangiles peut reposer au centre de l’autel qui, en dehors de là, ne porte que les oblats ou le Saint-Sacrements lui-même.
Droits de l’enfant: attention au danger de l’infantisme !
Communiqué des Juristes pour l’enfance :
En ce 20 novembre, Journée internationale des droits de l’enfant, nous rappelons la raison d’être des droits de l’enfant, telle qu’elle figure dans le Préambule de la Convention internationale des droits de l’enfant de 1989:
« l’enfant, en raison de son manque de maturité physique et intellectuelle, a besoin d’une protection spéciale et de soins spéciaux ».
Trente-six ans plus tard, cette vérité est menacée, non par les bombes ou la misère, mais par une idéologie : l’infantisme.
L’ ”infantisme”, ou l’ “enfantisme” (voir Matthieu le Tourneur ICI) postule qu’il existerait, à l’instar du racisme ou du sexisme, un « système de domination » des adultes sur les enfants. Les enfants sont décrits dans cette pespective comme une catégorie opprimée, intrinsèquement fragile, maintenue dans la dépendance par des préjugés systémiques. La prétendue solution ? Renverser la domination : émanciper l’enfant de toute autorité, y compris et surtout parentale, pour en faire un « citoyen à part entière » dès le plus jeune âge.
Le projet est clair : disqualifier les parents comme premiers et principaux éducateurs de leurs enfants.
Ce renversement est gravissime et remet en cause la lente et patiente construction juridique de la protection de l’enfance. Il transforme la famille en un champ de bataille où l’enfant est invité à se poser en victime de ceux qui l’aiment le plus. Il remplace la logique du don et de l’amour par celle du rapport de force et de la domination.
L’infantisme n’est pas seulement une théorie:
- Le Conseil Economique sociale et environnemental (CESE) s’est déjà fait le chantre de cette notion dans sa décision “Le droit des enfants de participer aux délibérations publiques” (ICI) de novembre 2025 ou encore dans son avis et son rapport intitulé “Éduquer à la vie affective, relationnelle et sexuelle” (ICI).
- Une manifestation à Paris a eu lieu le 15 novembre pour dénoncer l’infantisme derrière la lutte contre les violences faites aux enfants(ICI).
Respect du temps de l’enfance
Juristes pour l’enfance le rappelle: un enfant ne peut pas et ne doit pas être confronté à la vie adulte sans passer par ces étapes de construction que sont l’enfance et puis l’adolescence.
La vraie lutte pour les droits de l’enfant n’est pas de le dresser contre ceux qui lui ont donné la vie. Elle est de redonner aux familles la confiance, les moyens et la liberté d’éduquer leur enfant.
Il existe sans doute des cas de familles dysfonctionnelles, et la société doit venir en aide pour gérer ces cas problématiques. Cependant, ils ne peuvent servir de motif, ou plutôt de prétexte, pour disqualifier les parents en général qui demeurent les mieux placés pour prendre soin de leurs enfants.
Juristes pour l’enfance est engagé pour soutenir et faire respecter les parents comme ce qu’ils sont et comme le droit international les reconnait, 1ers et principaux éducateurs de leurs enfants.
“En cette Journée internationale des droits de l’enfant, nous alertons sur cette nouvelle mode de vouloir émanciper les enfants qui, sous couvert de l’idée en apparence généreuse de leur donner de l’autonomie, revient en réalité à faire peser sur leurs épaules des responsabilités qui ne sont pas de leur âge. Laissons aux enfants leur enfance“, commente Aude Mirkovic, Présidente de l’association.
“L’islam nous ramène à la question religieuse. C’est un grand paradoxe de notre histoire”
Hier au soir au palais des Congrès de Versailles, Eric Zemmour et Eric Naulleau, réunis par l’association Les Eveilleurs, ont évoqué, devant environ un millier des personnes, les racines chrétiennes de la France, l’islamo-gauchisme, le wokisme…
Interrogé sur la notion de “judéo-christianisme”, Eric Zemmour a rappelé qu’il était bien conscient de l’opposition entre judaïsme et christianisme, mais a insisté sur le fait que le christianisme a réussi à faire la synthèse entre les civilisations juives, grecques et romaines. Cette synthèse c’est le catholicisme qui a fait la France. Et la République dite française s’échine à déchristianiser la France, au point de la faire disparaître :
“Le pays a été tellement déchristianisé que les catholiques sont devenus minoritaires. Sans eux, la France n’est plus la France”
Concernant l’alliance paradoxale entre islamistes et wokistes, “il n’aura échappé à personne que les LGBT c’est pas vraiment le genre de beauté des islamistes”, les deux intervenants ont souligné la caractère d’idiots utiles du milieu LGBT+ comme de Jean-Luc Mélanchon, dont 2027 constitue le dernier tour de piste, tandis que les islamistes ont l’éternité devant eux, avec notamment le pouvoir démographique.
Eric Zemmour a décortiqué la stratégie des Frères musulmans, qui utilisent notre droit, et notamment notre notion de liberté individuelle, pour le retourner contre notre civilisation. Quand une femme voilée explique qu’elle porte le voile par choix libre et personnel, c’est totalement faux car cette notion d’individu libre est absente dans l’islam, où tout n’est que soumission, comme le signifie le terme d’islam, tandis que le concept de personne libre a été inventée par la civilisation chrétienne. Quant aux wokistes, ils illustrent cette célèbre citation de Chesterton, “le monde est plein de vertus chrétiennes devenues folles”. La liberté étant décorrellée de la vérité, n’importe quel olibrius peut se déclarer homme, femme, chaise ou fer à repasser…
Interrogés sur des raisons d’espérer, Eric Naulleau, pourtant assez pessimsiste (il se définit comme président du parti ‘foutuiste’) souligne
“Je suis pessimiste mais je crois que si on reprenait le contrôle de l’école, tout ne serait pas fichu”
Quant à Eric Zemmour, il s’est réjouit de la forte affluence au pèlerinage de Chartres et de la croissance du nombre de baptême d’adultes, même si cela ne compense pas la chute des baptêmes à la naissance.
La prochaine soirée des Eveilleurs aura lieu le 15 décembre autour de Philippe de Villiers.
Conférence – “Rebâtir la civilisation chrétienne” (Fraternité Saint-Ephrem)
En cette année anniversaire de Quas Primas (1925), Augustin Marie Bréchard de la Fraternité Saint-Ephrem a donné une conférence à la Cocarde étudiante lilloise, le 13 novembre 2025. Guidé par la pensée française de Jacques Maritain, Rémi Brague et Gustave Thibon, il rappelle que “le renouvellement de l’ordre social selon les principes chrétiens sera une œuvre de sainteté, sans quoi il ne se produira pas du tout.” Il rappelle aussi les enseignements de l’Église catholique, de sa Doctrine Sociale, de son catéchisme, de ses encycliques, elle qui est la première protectrice de la “civilisation chrétienne.”
Il cite aussi le professeur Plinio Correa de Oliveira, fondateur de la TFP et auteur de “Révolution et Contre-Révolution”, ainsi que Rod Dreher.
L’audio de la conférence est disponible via ce lien :
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Mariage civil : en 1793, le bref apostolique méconnu du Saint-Siège à l’évêque de Vendée
Article paru sur le site internet de La Nef :
“Le 28 mai 1793, alors que la Terreur bat son plein et que la première Guerre de Vendée est entamée, le Saint-Siège publie le bref apostolique Perlatae Sunt, adressé à l’évêque de Luçon. En effet, sollicité par écrit par son clergé, Mgr de Mercy, évêque réfractaire réfugié à l’étranger, avait demandé au Saint-Siège de se positionner sur les consignes à donner à son diocèse concernant le mariage civil. Celui-ci avait été instauré en 1792, et était à l’époque une simple déclaration des mariés à effectuer devant la municipalité indépendamment du mariage catholique. Par ailleurs, notamment à cause des troubles liés à la Constitution civile du clergé, les curés légitimes étaient absents pour la majeure partie des fidèles. Il est intéressant d’étudier la ligne de Rome sur le mariage civil durant cette époque si troublée de l’Histoire de France.
Le bref Perlatae Sunt est rédigé par une congrégation de cardinaux choisis par Pie VI pour assister « au plus vite » les fidèles « zélés » du diocèse de Luçon « en ces temps si douloureux ». Approuvé par Pie VI et signé du Cardinal de Zelada (Secrétaire d’État et Grand pénitencier), il décrit les consignes à donner à ces fidèles.
Tout d’abord, il est affirmé dans le bref que, même si le décret tridentin Tametsi sur le mariage n’a pas été formellement publié en France, il est « absolument certain » que ces règles de forme de contraction du mariage (imposées par Tametsi) étaient admises.[1] L’inverse sera ensuite affirmé en 1802 par Portalis et les nouveaux gallicans. Pourtant, les défenseurs du XVIIe siècle des « libertés de l’Église gallicane » reconnaissaient « sans difficulté » à l’Église sa juridiction sur le « lien de mariage ».
Le bref affirme ensuite qu’en l’absence de curés légitimes, les fidèles peuvent contacter validement mariage devant des témoins et si possible des témoins catholiques. Cependant, ils « doivent s’abstenir absolument de contracter mariage devant la municipalité », étant donné que les membres de la municipalité sont le plus probablement jureurs donc « schismatiques ». Néanmoins, après avoir ainsi contracté validement mariage, ils peuvent, « pour jouir des effets civils », faire la déclaration devant la municipalité « tout en gardant à l’esprit qu’ils ne contractent pas de mariage à ce moment-là et ne participent seulement qu’à un acte purement civil ».
Cette interprétation de Perlatae Sunt comme demandant que l’acte civil ait lieu après le mariage catholique est unanimement reprise par les commentateurs successifs.[2]
En 1830, le Mémorial catholique publiait un rescrit du 24 décembre 1829 de la Sacrée Pénitencerie. Elle avait été sollicitée par un curé français anonyme, demandant ce qu’il fallait appliquer entre la demande de postériorité de l’acte civil par Perlatae Sunt, et l’obligation d’antériorité du mariage civil. Cette dernière avait été imposée à l’Église en 1802 par les articles organiques du Concordat, et était sanctionnée depuis 1810 d’amende voire de prison ou même de déportation en cas de récidives. « La question ayant été examinée, la Sacrée Pénitencerie répond au curé demandeur : qu’il admette la célébration du mariage même après un contrat civil ; cependant, il doit enseigner aux époux la doctrine catholique concernant le sacrement de mariage. » [3]
Le Saint-Siège s’était pourtant opposé dès le début à l’obligation d’antériorité du mariage civil de 1802. Il argumentait qu’elle pouvait faire croire (i) aux futurs mariés que le mariage civil seul suffisait pour être unis devant Dieu et l’Église, ou (ii) légitime aux mariés civils de forcer les prêtres à les marier ensuite religieusement. Et il affirmait que ces velléités potentielles s’opposent à l’autorité confiée à l’Église par le Christ.[4] Après l’échec du Concordat de 1817, et au vu des sanctions risquées par les prêtres mariant religieusement avant l’acte civil, le Saint-Siège considérait ainsi en 1830 que le respect de l’obligation d’antériorité était un moindre mal. Il continuera par la suite à s’opposer à l’extension de cette obligation à d’autres pays. Il affirmait par exemple en 1893 qu’elle « punirait le mariage religieux en le déclarant implicitement illicite, lorsqu’il n’est pas précédé du rite civil ». [5]
En 1880, l’encyclique Arcanum Divinae de Léon XIII, consacrée au sujet du mariage, cite expressément Perlatae Sunt comme l’une des protestations de l’Église contre les « lois civiles si défectueuses ».
Plus généralement, l’enseignement constant de l’Église sur le mariage défend ainsi une saine distinction des pouvoirs civils et religieux. Saint Thomas d’Aquin affirmait que la génération des enfants doit être soumise à la réglementation du droit civil et au gouvernement ecclésiastique.[6] Urbain VIII, malgré les fortes pressions françaises, refuse de reconnaître nul le mariage clandestin de 1632 de Gaston d’Orléans, mais laisse le droit français libre d’en « empêcher les effets civils ». Pie VI demande en 1788 que le clergé ne soit pas chargé du mariage civil des protestants instauré en 1787. Pie VII demande aux évêques français en 1809 d’enseigner la véritable doctrine sur le mariage, pour rendre à Dieu ce qui est à Dieu, sans négliger César. Pie IX demande en 1852 au roi d’Italie « que le pouvoir civil dispose des effets civils qui dérivent du mariage, mais qu’il laisse l’Église régler la validité du mariage même entre chrétiens. » Arcanum Divinae de Léon XIII en 1880 approfondit la doctrine des effets purement civils du mariage chrétien : « le droit civil ne peut régler et administrer que les choses qui, dans l’ordre civil, sont des conséquences du mariage ». Les effets purement civils sont essentiellement les rapports matériels entre les époux et les régimes matrimoniaux : dot, succession, administration des biens, nationalité des époux, … etc.
Ces éléments, bien que rappelés avec moins de vigueur de nos jours, sont toujours d’actualité. Jean-Paul II affirmait en 1981 dans l’encyclique Familiaris consortio, que si un unique mariage civil pour des catholiques était un « certain engagement dans un état de vie précis », « l’Église ne peut pas non plus accepter cette situation ». Le canon 1059 du code de droit canonique affirme toujours la compétence du « pouvoir civil » uniquement pour les « effets purement civils » du mariage chrétien. En 2005, Benoît XVI saluait pour l’Italie (dont le concordat permet une reconnaissance civile du mariage catholique) une « saine laïcité » d’un État en « harmonie intime avec les exigences supérieures » dérivant du « destin éternel » de l’homme.
Edouard Castellan
[1] Entre autres documents et déclarations des monarques au fil des siècles allant en ce sens, l’article 44 de l’Ordonnance de Blois (1579) interdit formellement aux notaires de marier « par paroles de présent », appliquant ce point précis du concile de Trente.
[2] Dont Gérard Mathon, Le mariage des chrétiens : Du concile de Trente à nos jours, t. II, Desclée, 1994, pp. 338-339, proposant une traduction en langue française de l’essentiel de Perlatae Sunt.
[3] Le Mémorial catholique, 1830, t. I, pp. 109-113.
[4] Le Concordat de 1801 et les articles organiques […] avec les protestations du pape Pie VII contre les articles organiques, par un agent de contentieux administratif, Marseille, 1894, p. 86-88.
[5] Léon XIII, lettre apostolique Il divisamiento adressée aux évêques de Vénétie, 1893.
[6] Somme contre les Gentils, t.IV, c.78, n.2.
”
Si, depuis 2001 aux Pays-Bas, les unions de personnes de même sexe appelées “mariages” sont entrées dans le droit civil de certains pays, il ne semble pas à ce stade que l’Eglise et les Papes aient considéré que cela constitue une raison de ne plus souhaiter que les effets purement civils du mariage chrétien soient reconnus par ces pays aux « lois civiles si défectueuses »…
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Un sacristain agressé devant l’église de La Madeleine à Paris
Un sacristain de la Madeleine a été violemment agressé devant l’église du 8e arrondissement de Paris, mardi 18 novembre, vers 17h30.
Un couple a commencé à prendre des photos quand le sacristain est intervenu pour rappeler qu’il était autorisé de photographier l’édifice, sans franchir une zone interdite.
C’est alors que l’homme a saisi la victime, l’a étranglée, puis l’a projetée au sol.
Le suspect de « type africain » a pris la fuite, comme la femme qui l’accompagnait. Il est activement recherché. Une enquête a été ouverte.
Léon XIV et le retour de la messe traditionnelle ?
source : https://leconservateur-media.fr/2025/11/17/leon-xiv-et-le-retour-de-la-messe-traditionnelle/
LÉON XIV ENTROUVRE LARGEMENT LA PORTE : VERS UN RETOUR DE LA MESSE TRADITIONNELLE ?
Alors que beaucoup redoutaient une continuité stricte avec les politiques liturgiques du pontificat précédent, les signaux envoyés ces derniers jours depuis Rome montrent un tout autre paysage. Selon plusieurs sources épiscopales britanniques relayées par The Pillar, le pape Léon XIV serait sur le point d’accorder des exemptions “généreuses” au motu proprio Traditionis Custodes — NDLR :sans toutefois l’abroger formellement…—
Une évolution prudente, mais décisive. Et surtout : un message clair envoyé à l’Église universelle.
UNE RÉUNION À LONDRES QUI CHANGE LE TON
Lors de l’assemblée plénière des évêques d’Angleterre et du Pays de Galles, le nonce apostolique, Mgr Miguel Maury Buendía, a surpris son auditoire. Selon des sources présentes, il a affirmé que le pape Léon XIV voulait que l’on fasse preuve de « générosité » dans les demandes de dérogation au motu proprio de 2021.
« Léon XIV demandera au cardinal Arthur Roche d’être généreux »
Tout indique que Rome souhaite cesser la politique de rétrécissement progressif imposée par le précédent pontificat. Le nonce l’a même justifié théologiquement : l’Église possède une variété de rites, pourquoi exclure le plus ancien, celui qui a sanctifié des générations ?
PAS D’ABROGATION… MAIS UN CLIMAT TOTALEMENT NOUVEAU
Selon les évêques présents, Léon XIV n’entend pas supprimer Traditionis Custodes pour ne pas créer un séisme institutionnel. En revanche, il veut en neutraliser les effets les plus restrictifs. Les évêques pourraient à nouveau demander facilement des célébrations dans les églises paroissiales, les dérogations, jusque-là très temporaires, seraient prolongées quasi automatiquement, les fidèles et prêtres attachés au rite tridentin seraient explicitement inclus dans le « Todos, todos, todos » du pape — NDLR : et plus » Todos, todos, todos sauf les catholiques romains ! » —
L’objectif ?
Non pas opposer, mais apaiser. Laisser respirer. Rouvrir les fenêtres. Afin !
CE QUE L’ON PENSE CHEZ LE CONSERVATEUR MÉDIA
Ce que révèle ce mouvement romain va au-delà d’une question liturgique. Il marque la fin d’une ère de suspicion généralisée contre les communautés traditionnelles, la reconnaissance du rôle croissant de la jeunesse attachée à la liturgie ancienne, un repositionnement stratégique de Rome dans un contexte mondial de crise doctrinale et identitaire, et peut-être, l’ouverture d’un chapitre nouveau : celui d’une pacification durable. Sans abroger le motu proprio, Léon XIV en vide les aspects les plus agressifs.
Tout le contraire d’un geste technique : c’est un geste pastoral certes et politique d’une grande finesse intellectuelle dans le meilleur sens du terme. — NDLR : Léon c’est bon ! — . Nous ne sommes pas surpris chez Le Conservateur Média pensant que le pape Léon est suffisamment intelligent pour manœuvrer en douceur et faire sortir de manière ajuster l’Eglise de l’ère Bergoglienne.
Il faudra surveiller les décisions officielles dans les semaines à venir.
Mais une chose est déjà certaine :
Rome vient d’envoyer un message d’espérance. ! Alléluia !
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Pour contrebalancer le sondage sur les musulmans, BFM évoque les intégristes catholiques dans les prisons…
Amélie Rosique, éditorialiste sur BFM, réagit à l’intervention d’Yves Thréard, venu commenter le sondage sur la radicalisation des musulmans.
Elle déclare, à partir de 6mn34 dans l’extrait ci-dessous sur X, que, ce qui l’inquiète, c’est la radicalisation des catholiques aux Etats-Unis (où pourtant, rappelons que c’est le chrétien Charlie Kirk qui a récemment été assassiné en plein débat !) ainsi que des intégristes catholiques dans… les prisons françaises !
LE CHOIX D’YVES THRÉARD – L’islamisme gagne du terrain chez les jeunes musulmans pic.twitter.com/ciSBho6MZs
— BFMTV (@BFMTV) November 18, 2025
Entre « Soumission » et « 1984 »
De Guillaume de Thieulloy dans les 4 Vérités :
L’actualité politique des derniers jours a été assez largement dominée par la libération de Boualem Sansal et les commémorations des attentats du 13 novembre.
Le moins que l’on puisse dire, c’est que nos dirigeants persistent à ne pas comprendre que l’islam n’est pas une religion, comme le disait le grand islamologue Rémi Brague en manière de provocation – en tout cas, pas une religion compréhensible à l’aide de nos concepts largement issus du christianisme.
Il est peut-être émouvant mais tout à fait inefficace politiquement de répondre à des terroristes : « Mon amour est plus fort que ta haine ne le sera jamais. » Et, pour le cas particulier du terrorisme islamique, la distinction islam-islamisme n’a aucun sens.
Ce que l’on appelle aujourd’hui islamisme n’est rien d’autre que l’islam des origines.
On peut inviter les musulmans à se désolidariser des terroristes, mais je persiste à ne pas comprendre au nom de quelle autorité ou de quelle compétence les dirigeants français (par ailleurs méprisés par le monde musulman, comme l’a abondamment montré l’incapacité de la France à faire libérer Boualem Sansal pendant un an) pourraient promouvoir telle lecture du Coran plutôt que telle autre.
Mais, plutôt que de redire une énième fois ces choses (qui ne sont d’ailleurs ignorées que des aveugles volontaires), je voudrais ici insister sur le fait que la bataille est d’abord culturelle.
Notre amie Évelyne Joslain a écrit un excellent livre sur le sujet. Mais la guerre culturelle n’est pas réservée au monde anglo-saxon, ni aux intellectuels : la semaine dernière a montré à l’envi que ceux qui prétendent nous diriger ont déjà fait allégeance en esprit à nos ennemis. Or, c’est dans la tête que commence la soumission. Et que commence la résistance.
Deux romans au moins invitent à la dissidence mieux que bien des analyses scientifiques : « Soumission » de Houellebecq et « 1984 » d’Orwell.
Le premier décrit un Occident sans espérance, engoncé dans son consumérisme. C’est sur ce nihilisme que l’islam prospère. Une civilisation pour laquelle plus personne ne trouve de raison de mourir ne mérite pas de vivre – et qui accepterait de mourir pour des zones commerciales d’une laideur à faire peur ou les pseudo-libertés du wokisme ?
Cette étouffante grisaille s’accompagne d’un flicage dont Orwell n’aurait pas pu rêver et qui prend modèle sur l’une des pires tyrannies de l’histoire de l’humanité : le communisme chinois et son contrôle social.
Que des dirigeants « libéraux » envisagent sans sourciller, pêle-mêle, la suppression de l’argent liquide (pour tracer tous les transferts financiers des citoyens), des ausweis sanitaires ou écologiques pour sortir de chez soi, ou encore l’interdiction des médias alternatifs pour imposer sans opposition leur post-vérité est littéralement glaçant. Et il est plus glaçant encore de voir les peuples obéir comme des moutons à l’abattoir.
Houellebecq et Orwell (parmi beaucoup d’autres, dont Sansal n’est pas le moindre, notamment pour son roman « 2084 », qui fait explicitement référence à « 1984 » et à la domination islamique) décrivent (hélas) admirablement notre monde.
Je ne vois qu’une façon de sortir de cette domination culturelle de l’islamo-gauchisme : réaffirmer clairement et courageusement les fondements de notre civilisation chrétienne et rappeler que l’homme est une créature libre et responsable – et que le vieux fantasme saint-simonien de remplacer le « gouvernement des hommes » par « l’administration des choses » nous conduira inéluctablement l’humanité en enfer.
Découvrir la méditation ignatienne pendant l’Avent 2025
A l’approche de Noël, Meditatio lance un tout nouveau parcours de 25 méditations audios guidées pour se préparer à célébrer la naissance de Jésus. Cette année, l’application propose d’approfondir sa vie de prière en se laissant guider par un aîné dans la foi, Ignace de Loyola. A sa suite, chacun est invité à découvrir la méditation ignatienne en intériorisant la Parole de Dieu, en la méditant et en s’ouvrant progressivement à Celui qui vient se faire tout petit parmi nous.
Pendant 25 jours, Meditatio propose d’avancer avec confiance sur le chemin de la prière pour répondre à cette invitation : s’émerveiller de l’inouï de Dieu qui se fait l’un de nous. Cette route vers Noël sera éclairée par la vie d’Ignace de Loyola et permettra de s’initier à la méditation ignatienne. Tout au long de ce parcours, Ignace restera toutefois discret, fidèle à son souhait de “laisser la créature avec son Créateur” (ES n°15). Chacun avancera donc à son rythme, à partir de là où il en est, afin de pouvoir, le jour de Noël, accueillir Dieu qui veut demeurer en lui.
Concrètement, une méditation audio exclusive de 10 minutes sera proposée, chaque jour, du 30 novembre au 24 décembre, et permettra de contempler un passage de la Bible selon la méthode ignatienne en faisant appel à son imagination et à ses sens afin de s’imprégner du texte et le méditer. Chaque séance sera ponctuée de temps de silence et permettra de progressivement s’ouvrir à la présence de Dieu.
Ce parcours ignatien s’articulera autour des quatre grandes thématiques suivantes et permettra d’entrer petit à petit dans la joie de Noël :
- Première semaine : Se mettre en route avec espérance,
- Deuxième semaine : Entrer dans le silence de Dieu,
- Troisième semaine : Accueillir la paix d’en haut,
- Quatrième semaine : S’émerveiller de l’inouï de Dieu.
Avec plus de 500,000 téléchargements, Meditatio est la première application francophone de méditation chrétienne et a pour ambition de permettre à chacunde redécouvrir les pratiques chrétiennes de méditation et de contemplation. S’endormir paisiblement, découvrir la lectio divina, écouter les signes de Dieu, gérer ses émotions, trouver la paix, découvrir la prière de présence… Grâce à ces parcours riches et variés, chaque utilisateur peut prendre le temps de se recueillir et de méditer quotidiennement sur la thématique choisie. Avec ce nouveau programme d’Avent, Meditatio encourage chacun à s’arrêter le temps de quelques minutes pour nourrir sa vie de prière et s’ouvrir à la présence du Christ.
L’application est téléchargeable sur iPhone et sur Android.
“Je suis l’Immaculée conception” : séances à organiser autour du 8 décembre
SACRE CŒUR (436 755 entrées) et LE ROI DES ROIS (127 000 entrées) continuent de toucher des cœurs de 7 à 77 ans dans les salles de cinéma. Ces deux films seront encore proposés cette semaine dans respectivement 224 et 350 cinémas.
A l’occasion du 8 décembre prochain, Saje propose d’organiser des séances spéciales au cinéma autour du docu-fiction de Michal Kondrat : JE SUIS L’IMMACULÉE CONCEPTION.
« Je suis l’Immaculée Conception » : c’est ainsi que la Vierge Marie se présenta à sainte Bernadette en 1858 à Lourdes. A travers ce docu-fiction, de nombreux experts analysent l’Écriture Sainte pour nous aider à comprendre ce dogme de l’Immaculée Conception. Il nous plonge dans la vie de la Sainte Famille, depuis les noces de Cana jusqu’au Golgotha, mettant en lumière le rôle extraordinaire de Marie dans le plan du Salut.
Pour organiser une séance spéciale dans votre cinéma de quartier autour du 8 décembre, prenez contact avec Coralie ([email protected] – Est de la France) ou Joséphine ([email protected] – Ouest de la France).
Des chaînes publiques portent plainte avec nos impôts contre des chaînes privées
Radio France et France Télévisions ont assigné devant le Tribunal de commerce de Paris CNews, Europe 1 et le JDD. Les deux groupes publics ont déposé plainte pour « dénigrement», grief constitutif de la concurrence déloyale.
Si Radio France et France Télévisions se sont concertés avant de lancer cette action en justice, les deux groupes publics ont toutefois agi séparément.
Ces accusations de dénigrement ne datent pas d’aujourd’hui. Dans une lettre commune adressée mi-septembre à l’Arcom, les deux dirigeantes avaient déjà dénoncé une « campagne de dénigrement systématique et quotidienne », provenant « en particulier des antennes de la chaîne de télévision CNews et de la station de radio Europe 1 ». Le courrier pointait que des « propos dénigrants »y avaient « occupé ces derniers jours un temps d’antenne très significatif ». Pour appuyer leur propos, France Télévisions et Radio France avaient joint à la missive un «best of» d’extraits d’émissions particulièrement virulents.
Il serait temps de supprimer le financement public de ces chaînes.
L’Avènement
La fin des temps, l’Antechrist, la persécution des chrétiens… des thèmes rarement explorés au cinéma. Pourtant, quelques passionnés de Corrèze — et d’ailleurs — ont relevé le défi en réalisant L’Avènement, un court-métrage de 11 min 30 mêlant réflexion et suspense.
« Nous voulions que le spectateur se demande : et si l’Antechrist arrivait demain au pouvoir ? Comment réagirais-je, personnellement, en tant que chrétien ? » explique Gilles Texier, réalisateur du film.
S’inspirant du Maître de la Terre de Robert Hugh Benson et du personnage du Père Elijah créé par Michael O’Brien, le film propose une vision de l’Apocalypse radicalement différente de celle habituellement présentée : un temps de joie, de libération et de renouvellement plutôt que de destruction.
Deux acteurs professionnels ont accepté de jouer bénévolement, et pour le reste, c’est le cœur qui a parlé. « On sait que ça reste amateur et qu’on ne peut rivaliser avec des productions professionnelles, mais on est quand même fiers de cette belle aventure ».
Le film est diffusé sur Youtube le mercredi 19 novembre, en lien avec la liturgie qui nous invite alors à tourner nos regards vers la fin des temps.
Il ne restera rien du double quinquennat de Macron, sinon un champ de ruines
Même la réformette des retraites est oubliée, comme le soulignent Les 4 vérités :
Que restera-t-il des deux quinquennats d’Emmanuel Macron? Pas grand chose de bon, en tout cas. Pour sauver la tête du Premier ministre (ou plutôt pour gagner quelques semaines car, les mêmes causes produisant les mêmes effets, on voit mal comment Sébastien Lecornu échapperait au sort de ses prédécesseurs), la Macronie a en effet accepté d’enterrer l’une des seules réformes dont elle pouvait se prévaloir, celle des retraites.
Cette réforme était déjà une réformette: elle ne remettait nullement en cause le système soviétoïde qu’est devenue la retraite par répartition; elle avait renoncé à toute introduction de liberté (il ne serait pourtant pas difficile de demander à l’INSEE quelle est l’espérance de vie des mineurs de fond et d’en déduire à quel âge ces derniers peuvent partir à la retraite, ajoutant un bonus s’ils partent plus tard et un malus s’ils partent plus tôt); elle avait même renoncé à reporter l’âge légal de départ à 65 ans. Eh bien, même cette réformette vient d’être enterrée.
Pardon « suspendue », mais personne n’est dupe: aucun gouvernement ne reviendra sur cette suspension avant 2027. Et non seulement, elle a été enterrée mais c’est assez largement au bloc central qu’elle le doit. Cette suspension a en effet été adoptée par 255 voix contre 146 – alors même que la gauche radicale, communiste et LFI, votait contre! Dans le détail, les seuls à s’être opposés à cet enterrement pour des raisons de rigueur budgétaire sont les groupes Horizons et LR. Il existait certes de bonnes raisons de s’opposer à cette loi (puisque la plupart des personnes concernées sont au chômage ou en pré-retraite et que l’on voit mal ce que peut apporter à l’économie du pays le fait d’avoir des chômeurs partant en retraite un an plus tard!), mais soutenir son abrogation est tout à fait autre chose: ce nouveau vote du RN avec la gauche ne risque pas d’élargir la base électorale du parti à la flamme.
Plus extravagant encore, Mme Borne, qui était à Matignon lors de l’adoption de cette réforme des retraites, s’est dite favorable à sa suspension. Non seulement nos politiciens n’ont ni imagination ni courage, mais, en outre, ils sont incapables de cohérence. Ou, plus exactement, le seul principe qui guide avec une certaine constance leur action politique concerne leur propre maintien dans les confortables prébendes qu’ils se sont attribuées. Comment voulez-vous que le peuple ait le moindre respect pour ces gens qui disent tout et le contraire de tout ? Même leur parole est dévaluée. Cela ne peut pas bien finir…
Vers le sacre d’un évêque traditionaliste au Brésil, avec l’autorisation du pape ?
Mgr Fernando Rifan, administrateur de l’administration apostolique personnelle Saint Jean Marie Vianney de Campos (Brésil), a été reçu par le Pape Léon XIV le 15 novembre en audience privée.
Pour mémoire, dans les années 1970, Mgr de Castro Mayer, évêque de Campos, maintient la forme traditionnelle du rite romain dans son diocèse et, lors de son remplacement, l’Union sacerdotale Saint-Jean-Marie-Vianney (SSJV) est fondée, avec l’abbé Fernando Rifan comme supérieur, sous la houlette de Castro Mayer. Ce dernier se rapproche de la Fraternité sacerdotale Saint-Pie-X (FSSPX) dont il co-consacre les 4 évêques en juin 1988. Après la mort de Mgr Castro Mayer, l’Union Saint-Jean-Marie-Vianney fait appel aux évêques de la Fraternité Saint-Pie X pour le sacre d’un successeur : Licinio Rangel est consacré évêque en 1991, sans l’aval du pape. En 2000, lorsque la FSSPX entame un rapprochement avec Rome, l’Union SSJV fait de même. Alors que la FSSPX refuse l’administration apostolique proposée, Mgr Rangel décide de continuer les pourparlers. Le 15 août 2001, une lettre d’union au Saint-Siège est adressée au pape Jean-Paul II, qui y répond le 25 décembre par une lettre réglant le statut juridique de l’administration. Le 18 août 2002, le père Fernando Rifan, vicaire général de l’Union sacerdotale Saint-Jean-Marie-Vianney et collaborateur le plus proche de Mgr Rangel, est sacré évêque à Campos au Brésil par le cardinal Castrillon Hoyos, préfet de la Congrégation pour le Clergé, et par Mgr Rangel lui-même. Celui-ci est en effet malade et meurt le 16 décembre 2002.
Mgr Rifan a présenté au Pape Léon XIV les spécificités de l’Administration Saint Jean Marie Vianney (messe traditionnelle) et a évoqué sa succession puisqu’il a eu 75 ans cette année.
Mgr Rifan raconte :
Le 15 novembre 2025, j’ai été reçu en audience privée par le pape Léon XIV à la bibliothèque du Palais apostolique. L’audience a duré 30 minutes. Après m’être présenté comme évêque de l’Administration apostolique personnelle de saint Jean-Marie Vianney, titre qu’il ne connaissait certainement que de nom, je lui ai expliqué son origine et les raisons de sa création par le pape saint Jean-Paul II en 2002. Je lui ai relaté notre histoire et lui ai remis nos documents ainsi que ceux du Saint-Siège s’y rapportant. Je lui ai également offert certains de mes livres, articles et éclaircissements. J’ai évoqué notre cheminement théologique et spirituel, notre sortie de la séparation d’avec l’Église et notre prise de conscience de la nécessité de la communion, communion dans laquelle, grâce à Dieu et à l’Église, nous nous trouvons aujourd’hui.
Je lui ai exprimé notre communion et notre ferme adhésion au Siège de Pierre, en sa personne.
Il m’a posé plusieurs questions sur notre position, auxquelles j’ai répondu correctement, le satisfaisant pleinement.
Il s’est rendu compte que nous sommes très différents des autres groupes radicaux et schismatiques.
Je lui ai rappelé les paroles de saint Augustin : « Hors de l’Église, on peut avoir beaucoup de bonnes choses ; on peut chanter Alléluia, Amen, faire le signe de la croix, etc. Mais hors de l’Église, il n’y a pas de salut. »
Je lui ai montré comment nous sommes en communion avec notre évêque diocésain et avec les autres évêques catholiques.
Je lui ai expliqué le fonctionnement de notre séminaire et notre processus de sélection professionnelle.
Je lui ai expliqué que nous desservons également 11 autres diocèses avec la permission ou à la demande des évêques locaux.
Je lui ai donc parlé de la nécessité de maintenir notre administration apostolique pour le bien de l’Église. Je lui ai indiqué avoir déjà remis ma lettre de démission, compte tenu de mon âge (75 ans), et de la nécessité de conserver un évêque.
Bien entendu, sa réponse parviendra par les voies appropriées, après les consultations habituelles.
J’ai été très heureux de cette visite cordiale et propice, qui témoigne de notre adhésion et de notre communion avec le Siège de Pierre en sa personne.
A la fin, j’ai cité et nous avons récité la prière ensemble : Dominus conservet eum… et non tradat eum in manibus inimicorum eius.
Concernant ma démission, je ne me considère ni indispensable ni irremplaçable, ce qui est le cas de tous, comme je l’ai toujours enseigné.
Bien sûr, je n’ai rien demandé d’autre que sa bénédiction. Je fais mienne la prière de saint Martin : « Seigneur, si ton peuple a encore besoin de moi, je ne refuse pas de travailler. »
Mais ces procédures prennent du temps. Le pape ne donne pas de réponse immédiate. Il consulte d’abord longuement.
Je lui ai répété sa phrase, prononcée lorsqu’il était cardinal, lors du conclave : « Nous sommes entre les mains du Saint-Esprit et de l’Église. »
Prions pour que le Pape fasse ce qui est le mieux pour l’avenir de notre Administration apostolique, pour le bien de l’Église et pour la gloire de Dieu.
Notre-Dame, Mère de l’Église, nous protégera toujours.
Dieu pourvoit, Dieu pourvoira ! Sa miséricorde est sans fin.
« Pays de racistes dégénérés » : grâce à l’AGRIF, Nassira Al Moadem sera jugée
Communiqué de Yann BALY, Président de l’AGRIF et de Bernard ANTONY, Président-fondateur :
Le 30 avril 2024, en réponse à un article de RMC Sport faisant état du rappel de la Fédération française de football des règles sur le port de certains équipements, comme les collants ou les casques, pour éviter tout détournement du principe de neutralité religieuse, Madame Nassira Al Moadem, se présentant comme journaliste, a posté le propos suivant sur son compte X : « Pays de racistes dégénérés. Il n’y a pas d’autres mots. La Honte ! »
Malgré le tollé déclenché, le lendemain 1er mai 2024, Madame Moadem récidivait : « Pays de racistes dégénérés. Je maintiens 100% ces termes ».
Face à de tels propos, le 15 mai 2024, l’AGRIF déposait plainte avec constitution de Partie-Civile auprès du Doyen des juges d’instruction de Paris.
Le 12 novembre 2025, la consignation de notre plainte a enfin été ordonnée.
Madame Nassira Al Moadem sera donc jugée pour ses propos injurieux.
