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“Rupture républicaine du jeûne du ramadan”

C’est l’Allahicité :

 

Etonnamment, les laïcards de la “Libre Pensée”, prêts à poursuivre les élus qui mettent des crèches, sont devenus bien silencieux.

Gouverner par la peur

Le gouvernement prépare un livret qui sera distribué à la population pour expliquer les pratiques à adopter pour se préparer et réagir en situation de crise : accident industriel, événement climatique grave, attaque cyber, ou conflit armé. Il sera envoyé à tous les foyers d’ici à cet été.

Emmanuel Macron nous rejoue le couplet “nous sommes en guerre”.

Composé d’une vingtaine de pages, le guide s’articule en trois parties :

  • “Se protéger” pour “sensibiliser la population française à la notion de solidarité”. Cette première partie du livret indique “le kit de survie” à avoir chez soi en cas de grave crise : au moins six litres d’eau en bouteille, une dizaine de boîtes de conserve, des piles et d’une lampe torche en cas de coupure d’électricité, du paracétamol, des compresses, un sérum physiologique dans sa salle de bain. Mais pas de masque ??
  • La deuxième partie du livret est consacrée aux gestes à adopter en cas de menace imminente : fermer toutes les portes du foyer en cas d’accident nucléaire (sic).
  • La dernière partie, nommée “Engagez-vous”, explique comment s’inscrire dans une réserve, qu’elle soit militaire, numérique ou communale.

Macron et ses médias entretiennent ainsi la psychose.

Face à la menace russe ? Ou en prévision des prochaines émeutes des populations immigrées ?

Notre supplication à Dieu : Parce Domine

D’Aurelio Porfiri, éditeur et écrivain catholique italien, pour le Salon beige:

Il y a des moments dans notre existence où nous traversons une profonde crise personnelle, ou même une crise en tant que membres d’une société. Existe-t-il des chants qui peuvent répondre à ce que nous vivons ? Certes, il y en a plusieurs, mais celui qui me vient à l’esprit est Parce Domine, une antienne grégorienne souvent accompagnée de quelques vers en forme métrique.
La mélodie austère du chant grégorien nous aide à exprimer notre supplication à Dieu, notre invocation pour qu’Il écoute Son peuple. En effet, il est dit : « Pardonne, Seigneur, pardonne à Ton peuple, ne sois pas toujours irrité contre nous. » Cette invocation nous fait comprendre le ton que ce chant donne à notre prière. Dans la première strophe, il est dit :
“Apaisons la colère vengeresse, pleurons devant le Juge ; invoquons-Le d’une voix suppliante, prosternés, disons tous ensemble : Pardonne, Seigneur…”
Ces paroles semblent éloignées du catholicisme bienveillant auquel nous avons été habitués ces dernières décennies. Certes, parler de « colère vengeresse » peut nous sembler dur, mais en réalité, l’accent est mis sur nos péchés : c’est l’homme qui imagine Dieu en colère contre nous à cause de notre infidélité constante. Le texte parle donc de Dieu, mais pour parler de nous.
Dans le livre de Nahum (1, 1-8), il est écrit :
“Le Seigneur est un Dieu jaloux et vengeur, le Seigneur se venge et il est plein de fureur. Le Seigneur se venge de ses adversaires et garde rancune à ses ennemis. Le Seigneur est lent à la colère, mais grand par sa force ; il ne laisse pas impuni. Dans la tempête et l’ouragan est son chemin, et la nuée est la poussière de ses pieds. Il menace la mer et il la dessèche, il assèche tous les fleuves. Le Bashân et le Carmel languissent, la fleur du Liban se flétrit. Devant lui, les montagnes tremblent, les collines vacillent ; la terre se soulève devant lui, le monde et tous ses habitants. Qui résistera devant son indignation ? Qui tiendra tête à l’ardeur de sa colère ? Sa fureur se répand comme un feu, les rochers se brisent devant lui. Le Seigneur est bon, il est un refuge au jour de la détresse ; il prend soin de ceux qui se réfugient en lui, même quand l’inondation survient. Il anéantit ses adversaires et poursuit ses ennemis jusque dans les ténèbres.”
C’est une image très différente de celle à laquelle nous sommes habitués. Pourtant, il n’y a pas de contradiction entre un Dieu miséricordieux et un Dieu juste. Si nous comprenions cela, nous comprendrions déjà beaucoup de choses.
Dans la deuxième strophe de Parce Domine, il est dit :
“Par nos fautes, nous avons offensé ta clémence. Toi qui pardonnes, répands sur nous ton indulgence.”
Dieu est là pour nous pardonner, même si nos fautes ont mis sa patience à l’épreuve. Nous avons la chance de savoir que la miséricorde de Dieu est infinie précisément parce que sa justice est également infinie. Mais nous devons chercher à comprendre, au fil de l’histoire, en quoi nous devons nous corriger pour ne pas attirer à nouveau le châtiment sévère de Dieu.
Dans la troisième strophe, il est dit :
“Accorde-nous un temps favorable. Donne-nous de laver par les larmes notre cœur immolé, car ta charité est toujours vivante.”
Et le temps favorable que nous vivons est précisément celui du Carême.
Dans la quatrième strophe, il est dit :
“Écoute, ô bon Créateur, nos supplications et nos pleurs qui s’élèvent en ce saint jeûne quadragésimal.”
Et c’est bien de supplications et de larmes dont nous devons parler, d’angoisses et d’inquiétudes, de la peur pour notre avenir. Voilà, il n’y a que la supplication et l’invocation pour tenter d’attirer l’attention de Dieu sur notre misère présente.
Dans la dernière strophe, il est dit :
“Toi qui lis les cœurs, tu sais combien notre force est faible ; à nous qui nous tournons vers toi, montre ta miséricorde.”
Cette strophe est particulièrement belle, car elle affirme que Dieu, qui lit les cœurs, sait combien nous sommes faibles. Ce n’est qu’en reconnaissant que nous vivons dans le péché, en reconnaissant notre fragilité, que nous pouvons espérer obtenir quelque chose. L’orgueil et l’arrogance ne nous aideront pas dans les difficultés actuelles.
La belle mélodie du premier mode, simple mais solennelle, semble justement réitérer cette invocation, en se répétant presque d’une demi-phrase à l’autre. Une phrase ascendante sur les mots « ne in aeternum » semble presque suggérer cette nécessité qu’a l’homme de la miséricorde de son Créateur.
Sur le site de l’Union des catéchistes (unionecatechisti.it), je trouve cette belle méditation inspirée de notre antienne :
“L’Écriture Sainte est remplie de faits prouvant que Dieu accepte les petits moyens de pénitence et qu’Il pardonne souvent de nombreux péchés en échange de modestes actes de mortification ou de prière, comme ce fut le cas des Hébreux dans le désert, infestés par des serpents venimeux et sauvés en regardant simplement le serpent de bronze élevé sous la forme d’une Croix par Moïse, sur l’ordre de Dieu, au milieu du campement. C’était un symbole du Divin Crucifié. Nous savons qu’un seul mot de repentir sincère, jailli d’un cœur aimant et pénitent, suffit à obtenir un généreux pardon et à entendre, comme pour Madeleine : « Beaucoup t’a été pardonné parce que tu as beaucoup aimé. »”
Faisons nôtre, avec confiance, cette prière fervente.

La mortification – Réussir son Carême

La mortification n’est plus un terme très à la mode. Penser aux fins dernières nous permet pourtant d’orienter notre vie vers “la fin de toutes choses” : le Bien. Le bonheur se trouve dans ce pour quoi nous sommes créés, et nous sommes faits pour le Ciel, pour la vision béatifique.

Nos vies sont marquées par le péché originel. La cause de chacun de nos péchés, c’est un amour désordonné de soi. Toute la vie spirituelle consiste à “commencer son Ciel sur la Terre”, pour mettre Dieu à la première place.

La mortification proposée par l’Eglise pendant le Carême permet la mort du Vieil Homme, pour faire vivre Dieu en nous. “Ce n’est plus moi qui vit, c’est le Christ qui vit en moi” (Saint Paul). Détachons-nous de tout ce qui est uniquement de la Terre, sacrifions tout ce qui n’est pas un moyen pour aller à Dieu et y conduire les autres.

Arnaud et Vincent, de la Fraternité Saint-Ephrem, nous proposent cette conférence sur la mortification, donnée au groupe des Jeunes Professionnels de Lille.

Cet article est une tribune libre, non rédigée par la rédaction du Salon beige. Si vous souhaitez, vous aussi, publier une tribune libre, vous pouvez le faire en cliquant sur « Proposer un article » en haut de la page.

Le RGPD, cheval de Troie de la folie LGBTQXYZ

Une femme qui se prend pour un homme, de nationalité iranienne, venue demander l’asile en Hongrie, enregistré comme femme, avait demandé en 2022 la modification du registre de l’asile. La justice hongroise avait réclamé « la production de preuves d’un traitement chirurgical » pour modifier le registre.

Le 13 mars, la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) a considéré que la Hongrie doit « enregistrer “l’identité vécue” des personnes transgenres », invoquant le « droit à l’exactitude des données » :

« En vertu du RGPD (Règlement général de protection des données) et du principe d’exactitude énoncé par celui-ci, la personne concernée a le droit d’obtenir la rectification des données collectées la concernant ». « Selon le droit européen », « l’identité de genre vécue et non celle assignée à la naissance » « permet d’identifier un individu ». « Un Etat membre ne peut invoquer l’absence de procédure de reconnaissance juridique de la transidentité pour faire obstacle à l’exercice du droit de rectification ». « Si l’état civil reste du domaine des Etats, les pays membres “doivent toutefois respecter le droit de l’Union, y compris le RGPD, lu à la lumière de la charte” européenne des droits fondamentaux ».

En 2020, la Hongrie a interdit l’inscription du changement de sexe à l’état civil et la reconnaissance juridique de « l’identité de genre » des personnes se déclarant transgenres.

Le grand remplacement n’existe pas mais, selon BFM, la pénurie d’œufs s’explique par le ramadan

Le journaliste de BFM :

“Le ramadan peut expliquer la pénurie d’œufs dans certains supermarchés ?”

Réponse de la vice-présidente de la fédération des marchés de France :

“Tout à fait, au moment du ramadan, les gens consomment énormément d’œufs. Ils cuisinent. Ils font leurs gâteaux. Il y a une grosse consommation d’œufs actuellement.”

« Pour von der Leyen, la plus grande menace contre l’Europe est… la désinformation. Pas l’immigration de masse ? C’est absurde. »

Rod Dreher a été interrogé sur Boulevard Voltaire, suite à la sortie de son livre « Comment retrouver le goût de Dieu dans un monde qui l’a chassé » :

Un chercheur du Planned Parenthood reçoit 495 307 dollars pour étudier comment « le pouvoir et l’oppression » sont liés à « l’accès » à l’avortement

Un chercheur de Harvard qui travaille également pour Planned Parenthood reçoit 495 307 dollars des National Institutes of Health (NIH), agence nationale de recherche médicale, pour étudier comment « le pouvoir et l’oppression » sont liés à « l’accès » à l’avortement… Elizabeth Janiak, professeur à Harvard, est également directrice de la recherche en sciences sociales pour la Planned Parenthood League of Massachusetts, ainsi que directrice du laboratoire de recherche sur la contraception et l’avortement au Brigham and Women’s Hospital. L’étude est active jusqu’en août 2026, à moins qu’elle ne soit annulée avant cette date.

Les responsables des NIH ont refusé de répondre aux demandes concernant la fréquence à laquelle l’agence subventionne des projets reposant sur un « cadre intersectionnel » (l’intersectionnalité est l’affirmation selon laquelle les intérêts des diverses factions identitaires de la gauche politique sont tous interdépendants, y compris l’avortement sur demande, l’agenda LGBT, la redistribution des richesses, la « réforme » de la justice pénale, l’immigration illégale et le sentiment anti-occidental).

De nombreuses utilisations de l’argent des contribuables par l’extrême gauche sont actuellement examinées par l’administration Trump, notamment les activités pro-avortement et pro-censure de l’Agence américaine pour le développement international (USAID), la « diversité, l’équité et l’inclusion et la propagande néo-marxiste de lutte des classes » de la Fondation nationale des sciences, et les milliards versés à des organisations non lucratives de gauche dans le domaine de l’« énergie verte » par l’Agence de protection de l’environnement.

Le nouveau site web du ministère américain de l’efficacité gouvernementale (DOGE) revendique actuellement des économies totales estimées à 115 milliards de dollars, même si l’on peut se demander si ces économies se concrétiseront réellement.

La Révolution dévore ses enfants : Louis Boyard mis à l’écart par ses alliés

Trahi par les siens. Un mois et demi après avoir été battu au second tour de la municipale partielle de Villeneuve-Saint-Georges (Val-de-Marne) par la LR Kristell Niasme, l’Insoumis Louis Boyard est confronté à une fronde.

Cinq des sept anciens colistiers élus à ses côtés lancent leur propre groupe d’opposition : «Dignité et solidarité», qui sera présidé par Mamadou Traorén qui embarque avec lui Mohamed Ben Yakhlef – militant pro-Hamas qui s’était réjoui des massacres terroristes du 7 Octobre en Israël -, Juliette Gbagbo, Insaf Chebâane, ainsi que Alpha Camara.

Isolé avec Fadwa Sadak, Louis Boyard ne peut pas constituer un autre groupe, trois élus étant nécessaires selon le règlement du conseil municipal.

Le Rosaire est notre arme spirituelle pour mettre fin à l’holocauste de l’avortement

Will Goodman, militant pro-vie, a encouragé les téléspectateurs de la War Room de Steve Bannon à prier pour les juges qui « se tiennent devant Dieu comme responsables de la protection des droits des enfants à ne pas être assassinés ». Il a exhorté les téléspectateurs de l’émission War Room de Steve Bannon à utiliser « l’arme spirituelle » du Très Saint Rosaire pour lutter contre « l’holocauste qui se produit et qui tue des millions et des millions d’enfants ».

« Nous devons nous battre ici pour les enfants à naître, pour la protection des femmes et des enfants », a déclaré M. Goodman, encourageant les téléspectateurs à “se mettre à genoux pour aller à l’assaut du ciel”.

L’animateur de la War Room a manifestement apprécié de renouer avec le sauveteur de la Rose Rouge avec lequel il a purgé une peine dans la prison fédérale de Danbury, dans le Connecticut. Bannon a été placé derrière les barreaux le 1er juillet 2024 pour purger une peine de quatre mois pour avoir refusé de se conformer à la commission du Congrès du 6 janvier 2022, dirigée par des démocrates.

Goodman a été condamné avec le père David Nix, le père Fidelis Moscinski et un autre militant pro-vie. Le 13 juillet 2019, les militants sont entrés dans un établissement pratiquant l’avortement et ont prié dans la salle d’attente alors qu’elle était « bondée » de clients.

« Elles se préparaient à tuer leurs enfants. Nous leur offrions des roses avec un message positif, leur faisant savoir qu’il y avait des gens qui pouvaient les aider dans ce moment de crise. » « Nous ne quittions pas la salle d’attente. Nous continuions à prier pour que leurs enfants ne soient pas tués et que nous soyons là pour eux ».

Les Red Rose Rescuers ont été reconnus coupables d’intrusion. Les roses rouges distribuées à l’intérieur du centre d’avortement étaient accompagnées d’un message disant :

« Vous êtes faite pour aimer et pour être aimée … votre bonté est plus grande que les difficultés de votre situation. Les circonstances de la vie changent. Une nouvelle vie, aussi minuscule soit-elle, apporte la promesse d’une joie qui ne se répète pas ».

Avec quelques commentaires, Bannon a rappelé la première fois qu’il a vu Goodman dans la cour de la prison et l’a décrit comme ressemblant à « Saint Antoine ou Jean Baptiste » avec sa barbe de l’époque et « ce regard à mille lieues ».

Goodman a levé sa main droite, enveloppée d’un chapelet de perles noires, et a affirmé :

« Je tiens dans ma main le chapelet que j’ai reçu à Danbury, béni par l’aumônier de l’endroit. Et il est puissant. » « Le rosaire est notre arme spirituelle. Nous devons nous battre ici pour les enfants à naître, pour la protection des femmes et des enfants ». « Il suffit de s’agenouiller et d’appeler le ciel à l’aide. Il s’agit d’un holocauste qui tue des millions et des millions d’enfants ». « Et nous devons prier pour la conversion des pauvres pécheurs et la réparation pour les attaques contre la vie et pour une justice authentique, et pour que ces juges se convertissent parce qu’ils se tiennent devant Dieu comme responsables de la protection des droits des enfants à ne pas être assassinés ».

L’hommage de la Fondation Jean Jaurès au magazine Frontières : la République est en danger !

La fondation Jean-Jaurès, gavée de subventions par l’Etat, utilise l’argent du contribuables pour cracher son venin contre le jeune magazine Frontières, qui vient bousculer l’entre-soi de la bien-pensance gauchiste.

Raphaël LLorca dénonce donc “Une matrice politique anti-républicaine” :

À l’étude, qualifier la ligne éditoriale de Frontières d’« identitaire » est à la fois réducteur et trompeur : c’est fortement diluer sa radicalité politique. Du point de vue idéologique, Frontières est l’un de ces espaces où se recycle aujourd’hui l’essentiel de la pensée des « maîtres de la contre-révolution » (Maistre, Bonald, Maurras) et où se forgent les nouveaux concepts de l’extrême droite contemporaine. Ce qui compte dans le combat politique, disait Maurras, c’est la « propagande imprimée ». Comparaison n’est pas raison, bien sûr. Mais comme on va le voir, on retrouve à l’intérieur des pages de Frontières la même critique implacable des principes de 1789, la même hantise de la décadence, le même attachement aux traditions, la même rhétorique guerrière contre l’étranger, la même condamnation de l’« anti-France », la même aspiration au rétablissement violent de l’ordre.

Plongeons plus avant dans la matrice politique de Frontières. Je distinguerai trois éléments principaux, qui font de cette publication un authentique organe de propagande anti-républicaine.

Un violent rejet des Lumières

C’est systématique : dans ses éditos, ses interviews, ses reportages, tout concourt chez Frontières à un violent rejet de ce qui constitue la philosophie politique des Lumières. Commençons par le plus explicite. Dans un entretien délirant publié dans le sixième numéro, l’essayiste Laurent Obertone, auteur de La France Orange mécanique, explique que la démocratie « est la forme la plus aboutie de la tyrannie, dont la République n’est que le nom de scène ». « Par son cirque électoral conditionné, poursuit-il, la démocratie donne au citoyen l’illusion de contrôler le pouvoir », avant de parler d’un « fascisme domestique, qui appelle toujours plus de maître et toujours moins de soi ». La démocratie aurait enfanté une nouvelle espèce humaine, entièrement assujettie : homo domesticus. De façon très explicite, Laurent Obertone explique qu’« on ne peut plus tout miser sur le jeu électoral, conçu pour nous posséder », qu’« une victoire politique ne suffira jamais » et qu’il faudrait que « nos forces vives » cessent de « se contenter de subir et d’assister à leur perte sans montrer davantage les dents, sans chercher de nouvelles issues et lutter un peu plus âprement ». Le refus du cadre démocratique de la lutte politique est explicitement affirmé. […]

La critique radicale de Frontières s’attaque en réalité à tous les cadres de nos démocraties libérales. La justice ? « Conceptuellement, elle existait avant les Tribunaux. Elle était tout simplement aux mains des citoyens », écrit dans une tribune Pierre-Marie Sève, directeur de l’Institut Justice, un think tank « en guerre contre le laxisme judiciaire » : il explique que dès lors que le système judiciaire est « persuadé de détenir lui-même la source de son pouvoir, alors l’autodéfense n’est que la suite de l’histoire ». La notion de vivre-ensemble ? « Elle traduit déjà un phénomène de réalité séparatiste, explique dans un entretien Georges Fenech, ancien député UMP. Dire que l’on va vivre ensemble, c’est sous-entendre que l’on n’est pas les mêmes. Cela veut dire qu’il faut s’accommoder de l’autre et tolérer l’autre, alors que nous ne devrions faire qu’un seul peuple, une seule nation, une seule culture ». Les journalistes ? Des médiocres au service du « camp du bien », explique Garen Shnorhokian, ancien candidat aux législatives pour le parti Reconquête !, dans un papier format « carte blanche », particulièrement acharné contre les journalistes qui couvrent l’extrême droite et qui seraient, selon lui, d’une hypocrisie sans nom. Racontant un pot tenu à Valeurs actuelles, il décrit : « Ils se jettent sur les amuse-gueules et les coupes de champagne offerts par des politiciens qui les répugnent, tels des charognards affamés. La morale, oui, mais l’estomac d’abord ! ». Dans cet univers profondément anti-libéral et anti-démocratique, l’animalisation des journalistes passe comme une lettre à la poste.

Contre les barbares : une France pour deux peuples

La dénomination de « barbares », maintes fois utilisée par Maurras dans ses textes pour désigner ce qu’il appelait les « quatre États confédérés » (juifs, protestants, francs-maçons et « métèques »), est récurrente dans les articles de Frontières. On la retrouve abondamment lors des émeutes urbaines de l’été 2023, comme on l’a vu plus haut, mais aussi au lendemain de l’assassinat du jeune Thomas à Crépol, en novembre 2023. Une large part du deuxième numéro, paru le 8 décembre 2023, y est consacré. Le fait divers est qualifié de « razzia » : « comme à l’époque des Barbaresques, les incursions peuvent aujourd’hui frapper le fin fond des campagnes », y lit-on. […]

Que la République contre-attaque, vite !

À l’issue de cette plongée dans les publications de Frontières, un enseignement se dessine : la République est de nouveau confrontée à des menaces explicitement anti-libérales et anti-démocratiques portées par des publications d’extrême droite, parmi lesquelles Frontières occupe – tant sur le fond que sur la forme – une position centrale d’avant-garde, au sens militaire du terme.

Cette place croissante prise dans le débat public par un magazine comme Frontières pose question : jusqu’où tolérerons-nous l’influence, de plus en plus forte chaque jour, d’une entreprise concertée de démolition de nos piliers démocratiques ? Une fois leur projet politique radical exposé au grand jour, comment comprendre que des acteurs politiques et institutionnels de premier plan, comme David Lisnard, l’actuel président de l’Association des maires de France, acceptent d’y figurer ? Comment accepter enfin qu’ils puissent prospérer sans rencontrer aucune opposition des pouvoirs publics ?

Les forces républicaines de ce pays devraient prendre au sérieux la menace que fait peser ce type de publications sur la paix civile et les intérêts fondamentaux de la Nation. En fait, on serait tenté de conseiller à la République de faire de Frontières un exemple, de démontrer à ces anti-républicains que notre régime ne se caractérise pas par la faiblesse qu’ils lui prêtent. Lorsqu’un « média » s’attaque aussi frontalement à la République, la République a le devoir de se défendre, vigoureusement. Dans sa confrontation avec Frontières, notre régime politique rencontre une épreuve de force à laquelle le demi-siècle passé l’a déshabituée, et qu’il doit aujourd’hui affronter à nouveau. Faute d’adversaires d’ampleur du côté de l’extrême droite anti-libérale et anti-démocratique, la culture de combat des républicains s’est peut-être émoussée. Au sortir de la lecture de Frontières, il faut souhaiter qu’elle se refasse, urgemment.

Nous connaissons le refrain révolutionnaire : pas de liberté pour les ennemis de la liberté…

Cultiver le bonheur

Chaque jour, nous enchaînons les activités, profitons de petits plaisirs, cherchons à rendre notre quotidien plus agréable. Un bon film, une sortie au restaurant, un moment de détente… et pourtant, au fond, une question persiste : est-ce vraiment cela, le bonheur ?

Parfois, malgré tout ce que nous avons ou faisons, quelque chose manque.

Une joie plus profonde, une paix qui ne dépende pas des circonstances. Alors, nous essayons de combler ce vide par du confort, du divertissement, du succès…Mais ces plaisirs s’effacent vite !

Et si le bonheur ne se trouvait pas là où nous l’attendions ?

Pendant 8 jours, du 20 au 27 mars, l’application de prière Hozana propose un parcours inspirant pour cultiver un bonheur durable qui repose sur des bases solides : Dieu !

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Vous recevrez chaque jour :
📌 Une réflexion inspirante sur un aspect clé du bonheur
🙏 Une prière pour approfondir votre relation avec Dieu

Rupture du jeûne durant le match Angers-Monaco : la pirouette de la FFF

Selon la Fédération française de football, la rencontre a été arrêtée à la 13e minute par l’arbitre Willy Delajod après la blessure de l’Angevin Himad Abdelli. Plusieurs joueurs des deux équipes ont alors mangé et bu.

Selon un porte-parole de de la FFF, cette pause n’est en rien liée à un motif religieux, interdite par la Fédération française de football, contrairement à ce qui se pratique dans d’autres compétitions européennes telles que la Premier League au Royaume-Uni ou la Bundesliga en Allemagne. Le club d’Angers a confirmé cette version dans un communiqué :

«Nous déplorons les accusations infondées relayées par certains médias, insinuant que cette blessure aurait été feinte pour permettre la rupture du jeûne. La réalité est tout autre.»

Cambrai : un abbé de 96 ans agressé dans sa résidence par deux voleurs

Quand les bornes sont franchies, il n’y a plus de limites (Pierre Dac)

“L’avenir appartient aux patriotes et aux nations souveraines, et non aux empires mondialistes.”

La Hongrie célébrait samedi l’anniversaire de sa révolution de 1848. Extraits du discours de Viktor Orban qu’il a lui-même publiés sur X :

En 1848, on nous appelait le passé. Ils l’ont répété en 1956. Aujourd’hui, les mondialistes répètent le même mensonge. L’histoire tourne. L’avenir appartient aux patriotes et aux nations souveraines, et non aux empires mondialistes.

Bruxelles cherche à nous plier à sa volonté, en confisquant nos droits et en imposant son programme mondialiste. Nous refusons de céder. Au contraire, nous allons récupérer ce qui nous appartient et transformer l’UE de l’intérieur. L’histoire va changer, les comptes vont être réglés, la Hongrie tient bon !

Ce à quoi nous sommes confrontés est plus qu’un combat de la Hongrie pour la liberté : c’est un combat pour l’avenir de l’Europe. L’empire bruxellois cherche à remplacer les peuples d’Europe et à effacer nos valeurs chrétiennes. Malgré tous leurs efforts, nous les avons retenus aux frontières de la Hongrie. Mais tenir bon ne suffit pas. En tant que Patriotes pour l’Europe, nous allons repousser l’ennemi, récupérer ce qui nous appartient et façonner l’avenir de l’Europe de l’intérieur. La bataille pour l’âme du monde occidental se poursuit.

La Hongrie entre dans l’histoire avec la plus importante baisse d’impôts en Europe et dans le monde occidental ! Nous construisons la première économie familiale au monde : les mères d’un seul enfant sont exonérées d’impôt sur le revenu jusqu’à l’âge de 30 ans. Deux enfants ou plus ? Pas d’impôt sur le revenu à vie ! Assurer l’avenir des familles hongroises pour les décennies à venir.

Des dizaines de milliers d’Algériens vivent en France sans autorisation de séjour

Il faut lire la presse francophone suisse pour l’apprendre :

Des dizaines de milliers d’Algériens vivent en France sans autorisation de séjour. Alors que l’Algérie refuse de les accueillir et que l’accord de 1968 est remis en cause en France, ils se retrouvent coincés entre deux pays qui ne veulent plus d’eux. Ce quotidien suisse est allé à leur rencontre. […] Comme plusieurs milliers de ses compatriotes, Imad fait l’objet d’une obligation de quitter le territoire français (OQTF). Il aurait dû quitter l’Hexagone et rentrer dans son pays natal il y a longtemps déjà, mais depuis plusieurs mois, l’Algérie refuse catégoriquement de laisser entrer sur son territoire la plupart de ses citoyens expulsés par Paris. Alger refoule en particulier ceux qui ont commis des actes de délinquance ou se sont radicalisés en Europe, considérés comme une menace potentielle pour la sécurité nationale. Et lorsque le retour n’est pas effectué de façon volontaire, mais imposé, les autorités algériennes se montrent encore moins coopératives, dénonçant une humiliation “néocoloniale”.

Provocation musulmane dans une église à Strasbourg

Le tiktokeur musulman FobusTikTok se filme en train de réciter le Coran dans l’église Saint-Pierre-le-Jeune à Strasbourg. Une paroissienne s’interpose et lui demande de sortir”

 

Réciter le Coran est un acte de conquête : d’après eux, toute terre où a été récité le Coran devient automatiquement légalement terre musulmane

Match interrompu pour rompre le jeûne du Ramadan : que va faire la FFF ?

Aïrine Fontaine, footballeuse du FC Fleury et des espoirs de l’équipe de France, est menacée de sanctions pour ses propos sur l’homosexualité.

Samedi, pour la toute première fois en Ligue 1, la rencontre Angers-Monaco a été interrompue le temps de quelques instants pour permettre aux joueurs concernés de rompre le jeûne du ramadan. La FFF n’a pas encore réagi à cette interruption observée durant Angers-Monaco, alors que, en vertu de l’article 1.1 de ses statuts, c’est interdit. Elle avait d’ailleurs rappelé sa position sur le sujet en mars 2023 en faisant passer un mail − rendu public − aux arbitres français.

“Les rénovateurs de la génération Vatican II comprennent bien la menace que cette messe représente pour leur utopie progressiste”

De passage en France, Rod Dreher, auteur de « Comment retrouver le goût de Dieu dans un monde qui l’a chassé », était à l’abbaye Sainte-Marie de La Garde. Il en dresse ce tableau sur son blog :

Le Père Abbé (Marc) et son prieur, le Père Ambroise, m’ont accueilli avec chaleur et affection. Il s’avère que Le pari bénédictin a été un grand succès en France ; la plupart d’entre eux connaissent le livre. Certains catholiques traditionnels aux États-Unis m’en veulent d’avoir quitté l’Église catholique et ne disent que du mal de moi, mais ces moines savent que je suis leur ami, ainsi que celui du monachisme occidental, et ils cherchent à le célébrer et à le promouvoir dans mes écrits. Leur monastère se trouve dans la campagne vallonnée près de la ville d’Agen. […]

Les moines travaillent le bois et fabriquent des sandales dans leurs ateliers situés sur la propriété. J’ai vu leur salle capitulaire, puis leur impressionnante bibliothèque, qui compte des dizaines de milliers de volumes. À l’arrière, de nombreux travaux de construction sont en cours. Ces hommes construisent pour le long terme. Ils m’ont dit qu’un certain nombre de familles catholiques de toute la France achetaient des propriétés dans la région rurale, pour être proches de l’abbaye. Oui, on dirait que l’option bénédictine bat son plein ici. […]

En parlant avec l’abbé, je me suis souvenu d’un dicton de Balzac, qui dit à peu près ceci : « L’espoir, c’est la mémoire plus le désir ». En d’autres termes, si vous vous souvenez de quelque chose de bien et que vous le désirez assez intensément, vous pouvez trouver l’espoir de le retrouver. Cela me semble être une bonne devise pour le travail de Sainte-Marie de la Garde. Honnêtement, si j’étais catholique et que je disposais des fonds nécessaires pour soutenir la construction de ce monastère, je donnerais tout ce que je pourrais. Ils construisent un phare dans les ténèbres présentes et à venir. Quoi qu’il arrive ailleurs en France, cette abbaye sera un bastion de la foi et, à terme, d’une communauté de fidèles. […]

Plus tôt dans la conversation, l’abbé m’avait interrogé sur la conversion de J.D. Vance et sa vie en tant que catholique. Je lui ai dit, ainsi qu’aux autres, que lorsque J.D. m’a dit qu’il voulait devenir catholique, j’ai trouvé un dominicain fiable à Washington pour faire son instruction, et que J.D. m’avait invité à Cincinnati pour être présent lors de sa réception dans l’Eglise. A part cela, je ne sais pas vraiment, mais je crois qu’il est stable et fidèle.

Le Père Abbé m’a demandé de dire au vice-président que les moines se consacreront à la prière pour lui. Il m’a dit qu’en quelque sorte, il (l’abbé) croit que J.D. Vance a l’avenir de la France entre ses mains. Dans la nuit, il m’a envoyé une note qui disait,

Nous profiterons de l’occasion pour garder votre ami dans nos prières, afin qu’il puisse servir le Seigneur dans la vérité et la foi à travers cette mission délicate et difficile, qui peut néanmoins apporter un grand bien à son pays, et finalement à tous.

Arrivé à la messe ce matin, j’ai trouvé la chapelle absolument bondée et les fidèles débordant dans le hall attenant. Je ne voulais pas être impoli, mais j’aurais pu rester longtemps à regarder leurs visages. La douceur de ces gens de la campagne, la piété douce mais intense. J’ai pensé à ce jeune homme, François, que j’avais rencontré à Paris. Il m’a dit qu’il s’était converti au christianisme (à partir de rien) après avoir écouté les conférences de Jordan Peterson sur la Bible. Il entrera bientôt au séminaire, pour la Fraternité traditionaliste Saint-Pierre. « J’espère qu’un jour la Providence me permettra de remercier Jordan Peterson pour ce qu’il m’a donné », a déclaré François. Eh bien, lui ai-je dit, la Providence t’a rendu visite ce matin ; je connais Jordan et je serais heureux d’enregistrer un message de ta part et de le lui envoyer. J’ai cru qu’il allait s’évanouir, mais il s’est repris et m’a permis de filmer un message qui aurait pu être prononcé par le cher ecclésiastique dans la version cinématographique de Bresson du Journal d’un curé de campagne. […]

La messe de ce matin était, bien sûr, la messe tridentine, avec le chant grégorien. Lorsque les moines ont chanté le Kyrie, j’ai fermé les yeux et je l’ai laissé couler dans mon cœur. Ces paroles saintes étaient comme un aigle qui survolait les collines et les vallées de mon cœur. J’ai pu suivre l’office avec un missel anglais-latin. J’ai été surpris de découvrir que le TLM [Traditional Latin Mass] utilise les Psaumes autant que nous le faisons dans l’Église orthodoxe. Un prêtre traditionnel que j’ai rencontré lors de ce voyage m’a demandé si j’avais déjà assisté au TLM aux États-Unis, lorsque j’étais catholique. J’ai répondu par l’affirmative, mais j’ai été découragé en partie par la colère et la rigidité palpables des congrégations. Ils semblaient très en colère contre l’Église, et j’y ai vu une tentation pour moi, car à l’époque, je luttais aussi contre la colère. Une catholique très conservatrice (mais pas tradi, comme on les appelle ici) qui sympathise avec les tradis est intervenue pour dire qu’elle avait vu la même chose dans certaines paroisses TLM ici en France.

Eh bien, il n’y avait pas du tout cet esprit dans ce monastère aujourd’hui. L’assemblée était composée de jeunes avec de jeunes enfants, de personnes d’âge moyen et de personnes âgées. En priant avec ces frères et sœurs catholiques dans le Christ, j’ai ressenti intensément pourquoi des gens comme eux aiment l’ancienne messe, et j’ai senti monter en moi une vague de colère et de tristesse face au fait que les tradis sont tellement persécutés par leur propre Église et par le Pape. D’un autre côté, je suppose que les rénovateurs de la génération Vatican II comprennent bien la menace que cette messe représente pour leur utopie progressiste. Je soupçonne que tout jeune catholique qui fait l’expérience du type de transcendance et de solennité de la messe grégorienne célébrée ce matin au sommet de cette colline aurait beaucoup de mal à revenir aux affaires courantes. Dans mon livre, j’explique qu’on ne peut pas forcer l’enchantement, que le mieux que nous puissions faire est de nous préparer pour que, lorsqu’une comète traverse le ciel (c’est-à-dire lorsque Dieu nous donne un signe de sa présence), nous puissions la reconnaître et y réagir. Croyez-moi, une comète a traversé le sommet de la colline ce matin, et je suis convaincu que tous ceux qui ont célébré le culte ce matin sont repartis mieux préparés à percevoir la présence de Dieu dans leur propre monde au cours de la semaine à venir.

La lecture de l’Évangile d’aujourd’hui était le récit de la Transfiguration par saint Matthieu. Quelle illustration parfaite de ce que j’entends par enchantement chrétien ! Au sommet du mont Thabor, Pierre, Jacques et Jean ont vu Notre Seigneur entouré de lumière et accompagné de Moïse et d’Élie. C’est-à-dire qu’ils ont observé de leurs yeux la pleine vérité de la réalité. Être enchanté en tant que chrétien, c’est donc vivre dans la conscience que le monde entier est, d’une certaine manière, un Thabor, si nous étions capables de le voir tel qu’il est réellement – et d’agir à partir de cette conscience. J’ai pensé au pèlerin Dante demandant à Béatrice, au cours du voyage, pourquoi il ne peut pas la voir dans la plénitude de sa gloire. Elle l’avertit que si elle se révélait à lui dans cet état, il ne pourrait pas supporter la lumière. Dans l’orthodoxie, nous croyons que plus notre cœur est pur, plus nous sommes capables de percevoir la présence de Dieu. Donc, si vous voulez faire l’expérience de l’enchantement chrétien, purifiez-vous. Facile à dire, difficile à faire. Croyez-moi, j’ai prié ce matin au sujet de mes propres luttes avec mon cœur pécheur. Le Carême est un moment privilégié pour cela, n’est-ce pas ?

Plus tôt, lorsque j’ai parlé au Père Abbé du rôle des monastères traditionalistes dans l’Église catholique d’aujourd’hui en France, il a parlé avec une véritable charité de la façon dont il essaie de construire des ponts de fraternité avec tous les catholiques. Cela m’a impressionné, car parfois les tradis que je connais sont manifestement méprisants à l’égard de leurs frères du Novus Ordo (encore une fois, c’est l’une des grandes choses qui m’ont empêché de devenir un pratiquant du TLM à l’époque où j’étais catholique). Quelle bénédiction ce fut d’écouter l’abbé parler d’un lieu de grand amour. Une bénédiction et un exemple. […]

Dans l’article du National Catholic Register sur cette abbaye, le prieur a déclaré : « C’est un projet certes ambitieux, mais qui reste raisonnable », a commenté Frère Ambroise :

« C’est un projet ambitieux, certes, mais qui reste raisonnable, commente le frère Ambroise, car nous savons que les monastères seront appelés à jouer un rôle de plus en plus important dans les temps futurs, et il nous appartient de faire preuve d’une audace toute chrétienne pour ranimer l’espérance dans les cœurs. … Nous n’avons aucune prétention, mais une immense conviction !

Oui, ils le feront… et oui, ces moines le font. Leur chaleureuse hospitalité et leur générosité d’esprit m’ont vraiment touché le cœur et stimulé mon imagination. L’espoir renaît dans la Garonne ! Quel cadeau d’avoir pu en être témoin et de participer, même brièvement, à la vie de ce monastère.

Valérie Boyer cite l’Evangile au Sénat et se fait huer

La haute chambre maçonnique de la République n’a pas changé :

 

Troménie de sainte Anne : à Lorient, les fidèles ne sont pas autorisés à suivre la calèche

La statue de Sainte-Anne débarque à Lorient le 20 mars, pour un périple en calèche durant cinq mois, au fil des paroisses. Mais, plan Vigipirate oblige, les pèlerins ne sont pas autorisés à lui emboîter le pas dans les rues de la ville.

Tanneguy de Courcy, l’un des responsables de la grande marche pour Sainte-Anne – la troménie – explique :

« Sainte-Anne visite les Bretons pour les ramener à Jésus, c’est le message de l’évêque. Afin de rallier le maximum de fidèles, quelque 110 communes du département verront la statue de Sainte-Anne, déambuler à bord d’une calèche tirée par trois chevaux de trait en relais. Les marches ont débuté le 7 mars. Au total, 48 tronçons sont prévus. »

« Nous venons d’être alertés par les services de la Ville de Lorient que les pèlerins ne seront pas autorisés à suivre la calèche, en raison du plan Vigipirate. Nous recevons un courrier à une semaine de l’événement. C’est bien trop court pour pouvoir nous organiser et trouver les bénévoles nécessaires à un encadrement sur le seul parcours que la Ville autorise. »

« Nous sommes plus que surpris de cette décision ». « À moins que l’évêque Mgr Centène, n’intercède auprès de la ville, je ne vois pas comment réussir à mettre en place les parcours à Lorient ».

Les fidèles devront attendre l’arrivée de la statue à chaque étape.

Jusqu’à l’été 2025, l’évêque du diocèse, Mgr Centène, a souhaité commémorer le 4e centenaire l’apparition de Sainte-Anne, en 1625 à Yvon Nicolazic, paysan du hameau.

Dictature roumaine : une autre candidate exclue de la présidentielle

Député européen, Diana Sosoaca avait déjà été exclue en novembre dernier, en raison de déclarations contraires aux «valeurs démocratiques». La décision avait finalement été annulée.

La Commission électorale roumaine a exclu samedi de la course à la présidentielle une seconde personnalité après avoir écarté le favori des sondages Calin Georgescu. L’instance a annoncé dans un communiqué «la décision de rejeter la candidature de Diana Sosoaca » sans fournir d’explications.

«Je suis la preuve que nous ne vivons pas en démocratie», a réagi l’ex-sénatrice sur Facebook, ajoutant qu’elle avait l’intention de faire appel.

Jeudi, elle avait enfilé des gants de boxe pour déposer sa candidature, prête à «combattre une nouvelle fois le système». Cette tempétueuse avocate, qui veut à l’instar du slogan trumpien MAGA «rendre sa grandeur à l’Europe et à la Roumanie», est connue pour son opposition aux mesures anti-Covid. Elle avait été expulsée en juillet 2024 de l’hémicycle à Strasbourg, après avoir interrompu les débats au sujet de l’avortement. Son petit parti S.O.S România avait recueilli aux législatives de décembre environ 7% des voix, lui donnant droit à 24 sièges de députés.

Islamisation du Royaume-Uni

Sir Hamid Patel, membre du conseil d’administration de l’Ofsted depuis 5 ans, ancien directeur d’une école musulmane, a été nommé à la tête de cette institution britannique chargée de contrôler et d’évaluer les établissements scolaires au Royaume-Uni.

À la tête d’un réseau d’écoles principalement musulmanes, celui qui est aussi mufti a été anobli en cette qualité. Alors qu’il était en poste, l’établissement est devenu l’un des premiers en Angleterre à encourager ses près de 800 élèves, dans son règlement intérieur, à porter le hijab en classe et en dehors de l’école. Le règlement prévoyait que les élèves récitent le Coran au moins une fois par semaine et interdisait les fournitures scolaires présentant des «images non islamiques» comme des photos de pop stars. L’école a aussi été critiquée en 2010 pour avoir reçu un religieux saoudien, Abdul Rahman al-Sudais, connu pour ses propos violemment antisémites.

«Soft jihad», a commenté sur X Nick Marcel Tenconi, le leader du parti populiste Ukip (United Kingdom Independence Party).

«Le projet islamiste passe par la prise en main des institutions, à commencer par l’école. Nos démocraties sont retournées contre elles-mêmes. L’Europe doit sortir de la naïveté, enfin», a réagi sur X le député européen François-Xavier Bellamy.

Wesh, wallah : ce que la France perd, la barbarie gagne

La semaine de la langue française et de la Francophonie est organisée du 15 au 23 mars. Censée célébrer la langue de Molière, elle devrait être l’occasion de remettre à l’honneur la richesse de notre vocabulaire. Peut-on raisonnablement se réjouir du rétrécissement de notre champ lexical, notamment chez les jeunes ? Réflexion du père Danziec dans Valeurs Actuelles :

A la suite la récente tribune signée dans Le Monde par le jeune linguiste Rémi Soulé, que dirait le flamboyant d’Annunzio au sujet de la langue française en 2025 ? Le titre du texte publié dans le quotidien du soir est à lui seul évocateur : « Nos enfants disent wesh ? Remercions-les ! » Sur les ondes de RTL ou le plateau de Télématin, Rémi Soulé déroulera sa thèse le plus tranquillement du monde : le problème du langage des jeunes ne vient pas de leur syntaxe fâcheuse ou de leur choix lexical hasardeux mais du manque de compréhension des adultes, de leur réflexe de domination et d’insécurité linguistiques. « Faire croire aux jeunes francophones que leur langage, “c’est pas du français”, c’est tout simplement les faire taire. » Il y a un an exactement, sous la coupole de l’Institut, Franck Ferrand confiait au Figaro La Nuit son amour de la langue de Molière et revendiquait : « Moi, je ne dis pas “wesh” ». Deux mondes. Deux salles. Deux ambiances.

Mais alors, que dirait Gabriele d’Annunzio ? Oui, que dirait aujourd’hui le poète-prophète Italien, lui qui fut membre de l’Académie Royale de langue et de littérature françaises et qui n’hésita pas à reprocher au vieil Anatole France, pourtant prix Nobel de la littérature en 1921, la pauvreté de son vocabulaire ? « La langue française est riche de cinquante mille mots, que faites-vous des quarante-neuf mille qui vous restent ? » lui lançait l’icône de Fiume. Antonio Aniante, dans son ouvrage Gabriele d’Annunzio, Saint-Jean du fascisme (1934), appuie plus encore le contraste entre d’Annunzio et France. Le premier recherchait, écrit-il, les mots les plus précieux de sa langue maternelle, tel « un chasseur opulent armé de toutes les patiences et de toutes les armes » tandis qu’Anatole France, « lentement, à l’aide de son étroit vocabulaire, au seuil de ses quatre-vingts ans, travaillait encore et tâchait de faire mieux », à l’image d’un Auguste Renoir qui, dans son extrême vieillesse, se levait chaque matin, dit-on, avec l’espoir de perfectionner sa simplicité picturale.

Le drame du débraillé verbal

Rémi Soulié oublie sans doute, et la chose est dommageable, l’avertissement de George Orwell dans son essai Politics and the English Language (1946) pour qui la dégradation du langage et l’appauvrissement du vocabulaire favorisent les raisonnements simplistes, empêchent l’intelligence de s’exprimer avec nuance et précision et nourrissent de ce fait les conflits et la disharmonie.

La diplomatie, la courtoisie, l’éloquence sacrée, les débats parlementaires, la distinction, la culture tout simplement, participent de la richesse du vocabulaire et de sa juste utilisation. Les bons mots ou les traits d’esprit ne peuvent se jouer que si chacun possède suffisamment de billes dans l’escarcelle de son intelligence. Imagine-t-on Talleyrand ou Metternich négocier les contours du traité de Vienne à coup de “wesh” ou de “wallah” ? Passer de Pierre de Ronsard à Aya Nakamura, du « Mignonne, allons voir si la rose » à « Y a pas moyen, Djadja », nous rappelle, comme l’écrit Cocteau, qu’« il est possible que le progrès soit le développement d’une erreur »… Qui pour succéder à Bossuet et Lacordaire, quand les chaires d’Eglise elles-mêmes – en plus des nefs – sont trop souvent désertées ? Dans l’hémicycle, le souvenir de la truculence d’un chanoine Kir contribue, si besoin était, à faire regretter le débraillé verbal d’un Louis Boyard. La liste serait trop longue de nos turpitudes de langage. Il n’en reste pas moins que la diction et le verbe d’un Jean d’Ormesson hier et celle d’un François Sureau aujourd’hui émerveillent les véritables amoureux de la langue française et ajoutent à leur fierté de partager la même langue maternelle que de grands esprits.

«  Il n’y a pas de pensée sans mots »

En vérité, la jeunesse se trouve confrontée devant une double difficulté, et la diminution patente de son vocabulaire, faute de lecture, et de mise en valeur des matières littéraires, et l’intégration de mots nouveaux non seulement aux origines sémantiques étrangères mais encore aux acceptions équivoques. Au micro de RTL, Rémi Soulié peinait d’ailleurs à donner aux auditeurs une définition simple du mot « wesh ». A lui seul, ce mot possède de nombreuses interprétations. Comme les lettres des poilus durant la Grande Guerre, les rédactions des écoliers pour leur Brevet élémentaire, ou tout simplement la fraicheur enfantine du p’tit Gibus dans La guerre des boutons, paraissent loin.

En novembre 2019 dans L’Agefi, Christophe Clavé énonçait déjà clairement l’étendue des enjeux de l’expression à travers un joli texte au titre évocateur « Baisse du QI, appauvrissement du langage et ruine de la pensée ». Selon lui,

« La disparition progressive des temps (subjonctif, formes composées du futur…) donne lieu à une pensée au présent, limitée à l’instant, incapable de projections dans le temps. Moins de mots et moins de verbes conjugués, c’est moins de capacités à exprimer les émotions et moins de possibilités d’élaborer une pensée. Il n’y a pas de pensée critique sans pensée. Et il n’y a pas de pensée sans mots. Ceux qui expliquent à longueur de temps qu’il faut simplifier l’orthographe, purger la langue de ses “défauts”, abolir les genres, les temps, les nuances, tout ce qui crée de la complexité sont des fossoyeurs de l’esprit humain. Il n’est pas de liberté sans exigences. Il n’est pas de beauté sans la pensée de la beauté. »

Un génie français à retrouver

Cette richesse du vocabulaire et le champ des possibles qu’il offre à la pensée est celui-là seul qui permet aux esprits fins de donner leur pleine mesure. A l’heure où la diplomatie doit répondre aux difficultés internationales, le langage n’est pas une petite arme. Au cours de l’été 1715, alors que Louis XIV tenait encore et toujours le timon de l’Etat, le Roi Soleil recevait l’ambassadeur d’Angleterre mécontent. En vertu du traité d’Utrecht, la France s’était en effet engagée à démolir la forteresse de Dunkerque. Dunkerque était certes en cours de démolition mais de nouvelles fortifications étaient, au même moment, dressées à peu de distance de là, au grand dam de l’Angleterre. Aux reproches (légitimes) de l’ambassadeur Lord Stair, le vieux Louis XIV, appuyé sur sa canne, ne se laisse pourtant point impressionner et décoche cet avertissement plein de panache : « Monsieur l’ambassadeur, je suis ici chez moi et je vous conseillerais de ne pas me faire souvenir que je l’ai été parfois chez les autres ». Le grand siècle. Les grands esprits. Le beau langage. Ne serait-ce pas cela qui rend la France aimable et ce génie français qu’il nous faudrait retrouver ?

Covid : la vérité fait son chemin

Une fois de plus, les fakes news de la veille deviennent les informations du lendemain.

  • Une enquête de la presse allemande révèle que les services secrets allemands auraient dissimulé depuis cinq ans leurs conclusions sur l’origine du Covid, qu’ils attribuent à une fuite d’un laboratoire chinois.
  • Cette révélation s’inscrit dans le long débat sur les origines de la pandémie, qui n’a pour l’heure toujours pas été tranché, comme l’indiquent plusieurs virologues.

Selon un article commun de Süddeutsche Zeitung et de Die Zeit, tous deux parmi les journaux de référence outre-Rhin, les services secrets allemands auraient dissimulé depuis 2020 leurs conclusions sur la question. Celles-ci privilégieraient l’hypothèse d’une fuite d’un laboratoire chinois, avec une probabilité de 80 à 95 pour cent.

L’article raconte comment le service fédéral de renseignement (BND) aurait mis sur pied une opération début 2020, dans le but de déterminer l’origine de l’épidémie. Du nom de code « Projet Saaremaa », elle est désignée par l’enquête comme « probablement été le secret le mieux gardé de Berlin pendant des années ». Et pour cause : c’est l’hypothèse d’une fuite d’un laboratoire chinois qui est privilégiée, bien que l’enquête précise que le service ne dispose pas de preuve définitive. De même, ce n’est pas la piste d’une action volontaire des Chinois qui est suspectée, mais celle d’un accident.

L’investigation avance que la chancellerie allemande aurait été mise au courant dès 2020. Le gouvernement allemand aurait décidé d’étouffer l’affaire. Le secret serait resté bien gardé jusqu’en décembre 2024, où le BND aurait été autorisé à partager ses découvertes avec d’autres scientifiques et les services secrets américains.

En janvier, la CIA a également dévoilé pour la première fois sa position sur le sujet, estimant que cette hypothèse était la plus « plausible ».

5 ans après le début du confinement, la vérité perce.

Le christianisme : une religion d’amour ?

Aymeric Pourbaix et Véronique Jacquier reçoivent

  • Frère Jean-Marc MIELE, religieux de St-Vincent de Paul
  • Grégor PUPPINCK, directeur de l’ECLJ
  • Pascale MORINIÈRE, présidente les AFC

Les nouveaux donatistes

Mgr Robert Barron, évêque du diocèse de Winona-Rochester (Minnesota), est une figure catholique américaine majeure, avec 3 millions d’abonnés sur Facebook et plus de 130 millions de vues pour sa chaîne Youtube. Il vient de publier un ouvrage, Trésors du catholicisme, Un guide pour tous, issu de la série au succès fulgurant Catholicism, diffusée sur 80 chaînes aux États-Unis. Ordonné en 1986 dans l’archidiocèse de Chicago, Mgr Barron a obtenu une maîtrise en philosophie aux États-Unis, puis un doctorat en théologie sacrée à l’Institut catholique de Paris. Il est le fondateur de Word on Fire Catholic Ministries, média entièrement dédié à l’évangélisation.

Écrit avec enthousiasme et la force de la simplicité, Mgr Barron nous permet, par une multitude d’illustrations issues du monde entier, de mesurer le sublime trésor apporté au monde par Jésus et tous ceux qu’habite la foi catholique. Il revient notamment sur la sainteté de l’Eglise :

Au IVe siècle, saint Augustin s’est battu contre les donatistes, une secte chrétienne qui soutenait que les prêtres et les évêques qui avaient abandonné la foi pendant les périodes de persécution avaient perdu la grâce de leur ordination et n’étaient plus dignes de présider la liturgie et d’administrer les sacrements. L’Eglise sainte, soutenaient les donatistes, ne devait être servie que par des ministres saints, et seuls les justes pouvaient être porteurs de la grâce. Le donatisme, sous une forme quelque peu modifiée, est encore une force vive aujourd’hui, comme en témoignent les nombreuses critiques qui affirment que le mauvais comportement  de tant d’hommes et de femmes d’Eglise au cours des siècles sape de fait toute sainteté ou crédibilité que l’Eglise pourrait s’attribuer. Très proches de l’esprit donatiste, ces penseurs affirment que seules des personnes sans péché peuvent servir une Eglise sainte. Dieu merci, Augustin a relevé ce défi, faisant valoir que la grâce du Christ peut agir même à travers des instruments totalement indignes. Sinon, le péché l’emporterait sur la grâce, ce qui serait contraire à la souveraineté de Dieu. Augustin ne faisait là qu’approfondir une déclaration de saint Paul dans sa seconde lettre aux Corinthiens : “Ce trésor, nous le portons comme dans des vases d’argile ; ainsi, on voit bien que cette puissance extraordinaire appartient à Dieu et ne vient pas de nous” (2Co 4,7). La sainteté de l’Eglise vient bien du Christ et subsiste malgré la faiblesse de ceux chargés de la porter au monde.

“Aujourd’hui, l’Occident meurt par manque de sens, de but, de Dieu”

Rod Dreher, qui publie « Comment retrouver le goût de Dieu dans un monde qui l’a chassé », a été interrogé dans le JDD. Extraits :

Vous commencez votre livre en évoquant les phénomènes paranormaux, considérant que nous ne savons plus les voir. Est-ce à dire que nous vivons dans une société désenchantée ? 

Oui, c’est la condition moderne. Par « désenchantée », j’entends une société où la conscience de Dieu et des choses spirituelles est marginale par rapport à notre conscience. Au Moyen Âge, tout était chargé de la puissance de Dieu. Aujourd’hui, ce n’est plus le cas. Dieu ne nous a pas abandonnés – nous l’avons abandonné. Comme je l’explique dans le livre, ce voyage vers le désert spirituel a pris des siècles et a isolé l’homme occidental, loin de l’expérience partagée par la plupart de l’humanité. Si vous voulez connaître le caractère de la dystopie dans laquelle ce pèlerinage vers le nihilisme nous a entraînés, lisez les romans prophétiques de Michel Houellebecq !

Soumission a été une inspiration pour mon nouveau livre. Dans le roman, François, le protagoniste, se rend à Rocamadour dans l’espoir de redécouvrir sa foi catholique perdue. Il assiste à une messe, entend Taizé chanter et commence à vivre une expérience mystique. Mais il perd courage, se convainc que cela doit être dû à quelque chose qu’il a mangé, quitte l’église, retourne à Paris et se convertit cyniquement à l’islam. J’ai écrit Comment retrouver le goût de Dieu dans un monde qui l’a chassé pour des gens comme François, pour les aider à comprendre que lorsqu’ils reçoivent une théophanie chrétienne comme celle-là, ils doivent lui faire confiance.

Quand la perception du sacré a-t-elle commencé à s’effondrer en Occident ?

Cela a commencé au Haut Moyen Âge, lorsque la doctrine philosophique du nominalisme – selon laquelle il n’y a pas de sens intrinsèque, pas de logos, enchâssés dans la matière – a vaincu le réalisme métaphysique dans le débat. Cela a préparé le terrain pour la Réforme et surtout pour la révolution scientifique. S’il n’y a pas de sens intrinsèque donné par Dieu à la matière, alors nous pouvons en faire ce que nous voulons. Comme le dit l’écrivain athée contemporain Yuval Noah Harari, au début de la modernité, nous avons échangé le sens contre le pouvoir. Puis sont arrivés Descartes, avec sa séparation corps-esprit, les Lumières, le marxisme et tout le reste.

Mais tout a commencé lorsque l’homme occidental a abandonné sa croyance dans la nature sacramentelle de la réalité : que toute la Création est une icône de Dieu, à travers laquelle Dieu peut être connu. Nous sommes en effet devenus très riches et puissants – mais spirituellement appauvris. Aujourd’hui, l’Occident meurt par manque de sens, de but, de Dieu. […]

Je suis frappé par une phrase de Benoît XVI : le chemin le plus efficace vers Dieu aujourd’hui n’est pas la raison, mais l’art chrétien (beauté esthétique) et les saints (beauté morale). Dans les deux cas, nous rencontrons les vérités du christianisme par nos sens. On ne peut pas refuser la puissance de la beauté. Pour ma part, ce fut une rencontre bouleversante à 17 ans avec la cathédrale de Chartres et qui a marqué le début de mon pèlerinage vers la foi. Un autre point décisif est venu sept ans plus tard, quand, jeune journaliste, j’ai interviewé un prêtre âgé que je crois être un saint. Dans les deux cas, ces théophanies m’ont révélé Dieu et ont attiré mon intelligence vers lui. Tout le monde peut visiter Chartres. La plupart d’entre nous connaissent au moins une personne sainte. Mais voyons-nous vraiment ces lieux et ces gens pour ce qu’ils sont vraiment : des fenêtres sur le paradis ? Nous pouvons voir si nous le voulons – et dans le livre, je parle de moyens d’aiguiser notre perception de la présence de Dieu. Dans la conversion, la volonté compte plus que l’intellect.

Messe à Notre-Dame en mémoire du Professeur Lejeune

Le 3 avril prochain marquera le 31e anniversaire de la mort du Professeur Jérôme Lejeune.
Une Messe sera célébrée à sa mémoire le jour-même à 18h la cathédrale Notre-Dame de Paris, par Monseigneur Denis Dupont-Fauville, Chanoine émérite de Notre-Dame et Chanoine de Saint-Pierre.
Il s’agit de la première Messe à l’intention du Pr Lejeune à Notre-Dame depuis sa réouverture.

Le DOGE vs la chronique des cinglés

Le ministère d’Elon Musk a fait annuler le financement par les Instituts de Santé d’un certain nombre de programmes, dont un « programme de prévention des grossesses chez les adolescentes LGB+ destiné aux garçons transgenres », d’un coût de 620.000 dollars.

Description du projet :

Les jeunes qui sont assignés filles à la naissance et qui s’identifient comme transgenres (par exemple, comme non-binaires ou comme garçons trans), et non comme filles, sont exposés à des risques de santé sexuelle néfastes, mais sont en fait exclus des programmes de santé sexuelle parce que les jeunes de genre divers ne considèrent pas les messages d’éducation sexuelle cisgenre et hétéronormatifs destinés aux adolescents comme pertinents ou applicables. »

Le DOGE a annulé

  • un programme d’étude de 699.000 dollars pour « étudier la consommation de cannabis chez les personnes de minorités sexuelles et de genres divers »,
  • un autre de 740.000 dollars pour « étudier les réseaux sociaux parmi les hommes noirs et latinos appartenant à une minorité sexuelle dans le New Jersey »,
  • un de 50.000 dollars pour « évaluer la santé sexuelle des jeunes LGBTQ+ d’origine latino-américaine dans une communauté agricole ».

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