Censure d’un blog catholique italien
Le blog italien traditionnel Messa in Latino (1 027 000 vues le mois dernier, environ 22 000 articles publiés et archivés), a été retiré hier matin de la plateforme Blogger, propriété de Google.
Des contenus auraient été jugés haineux par l’algorithme de Google. La guillotine est tombée semble-t-il en raison d’articles contre l’admission des femmes au diaconat, la franc-maçonnerie, les “fiertés”.
Les avocats de Messainlatino.it, dans leur mise en demeure envoyée à Google, expliquent qu’il s’agit d’un
« blog de doctrine et de liturgie catholique, fidèle au Magistère de la Sainte Église Romaine ; il n’est donc en aucun cas compréhensible qu’une telle censure soit justifiée ».
Source : Abbé Barthe
Messa in latino communique sur X :
AVIS
Ce matin, 11 juillet, la plateforme de blogs a supprimé notre blog MESSAINLATINO car, selon eux, certains rapports affirmaient que nous avions enfreint la politique de l’entreprise (sans préciser lesquels). Nous avons fait appel : nous attendons ! Merci à tous.
⚠️AVVISO
Stamattina 11 luglio la piattaforma blogger ha rimosso il nostro blog MESSAINLATINO perché, dice, alcune segnalazioni avrebbero lamentato la violazione da parte nostra della politica aziendale(ma non ci hanno detto quali). Abbiamo fatto ricorso: attendiamo!Grazie a tutti— MiL_MessainLatino.it (@messainlatino) July 11, 2025
En 2018, Le Salon beige a quitté ce type d’hébergeur pour prendre sa liberté et ne plus dépendre d’un tiers. Mais cela nécessite des moyens.
Votez pour le prix de la Pelleteuse d’or
Chers « justiciers » du patrimoine,
Oui, justiciers, c’est le terme que nous cherchions depuis longtemps, car si vous suivez fidèlement nos actions, c’est justement parce que vous devez penser que le patrimoine est de plus en plus victime d’agressions en tous genres, qui vont de l’abandon, en passant par la défiguration, et bien évidemment, ce qui est de plus en plus le cas, la démolition.
Nous l’avions annoncé dans plusieurs de nos publications sur les réseaux, cette année, c’est vous qui élirez le gagnant de « La Pelleteuse d’Or » édition 2025.
Pourquoi la Pelleteuse d’Or? C’est tout simplement une façon ironique de dénoncer les démolitions injustifiées et d’alerter sur les dérives, à la fois de la promotion immobilière qui emporte tout sur son passage, mais également, sur les abus récurrents de certains élus qui, aujourd’hui, s’arrogent même le droit de démolir sans la moindre autorisation administrative, comme c’est le cas pour une tour médiévale à Provins.
Nous avons gardé 7 « candidats » sur les 14 du « casting » initial. C’est maintenant à vous de faire votre choix.
Cet article est une tribune libre, non rédigée par la rédaction du Salon beige. Si vous souhaitez, vous aussi, publier une tribune libre, vous pouvez le faire en cliquant sur « Proposer un article » en haut de la page.
Les gendarmes français n’ont évidemment que cela à faire
Le parquet de Paris a ouvert une enquête pénale visant la plateforme X d’Elon Musk pour des soupçons de manipulation d’algorithmes à des fins d’« ingérence étrangère ». Le « soupçon » porte sur une manipulation en faveur de l’AfD, parti politique allemand.
Quelle est la compétence du parquet de Paris sur ce sujet ? Cela fait suite à deux plaintes déposées en janvier, dont une du député macroniste Éric Bothorel.
Est-ce pour détourner la maréchaussée d’autres enquêtes autrement plus importantes ? Il est permis de compatir avec les gendarmes chargés de cette enquête surréaliste. Et on se demande comment la justice, qui a des centaines de procédures en attente, va encore trouver un peu de temps.
Elon Musk pourrait ainsi être interpellé s’il venait en France, comme Pavel Dourov, le PDG de Telegram, arrêté en 2024. Réaction de Pavel Dourov :
Les bureaucrates français mènent une croisade contre la liberté d’expression et le progrès technologique. Le recours à des enquêtes pénales plutôt qu’à des règles claires pour réglementer les entreprises Internet va effrayer les investisseurs et nuire à la croissance économique du pays pendant des décennies.
L’action de l’Oeuvre d’Orient en 2024
L”Oeuvre d’Orient a publié un bilan de son action en 2024:
- 78 000 donateurs,
- plus de 39,4 millions de ressources en 2024 et 1 173 projets soutenus.
Principaux pays bénéficiaires: le Liban (34,5% des aides), la Syrie (17,7%) et l’Ukraine (6,8%).
L’Algérie garde en prison un écrivain franco-algérien. La France libère un algérien qui a tué 8 personnes et fait 150 blessés.
L’un des auteurs des attentats meurtriers de 1995, Boualem Bensaïd, sera remis en liberté le 1er août après un feu vert de la cour d’appel de Paris à une demande de libération, sous condition d’expulsion vers l’Algérie.
Reconnu notamment coupable d’avoir posé la bombe qui a explosé dans le RER B station Saint-Michel le 25 juillet 1995, faisant 8 morts et 150 blessés, Boualem Bensaïd avait été condamné en 2002 puis en appel en 2003 à la perpétuité avec une période de sûreté de 22 ans. Aujourd’hui âgé de 57 ans, il a passé près de trente années en prison.
Et pendant ce temps, la France attend désespérément la libération de Boualem Sansal.
Le féminisme mène à l’autodestruction
“Je ne veux plus me taire en me disant que tout le monde le fait, alors c’est OK. Non!” Voici le témoignage de Wintana, le 9e témoignage d’une série lancée par l’ECLJ.
Chapitres:
- 00:00 Introduction
- 00:39 Mon histoire
- 05:50 Le féminisme
- 08:56 Alternative à l’avortement
- 10:43 Mes enfants
- 13:48 Mes parents
L’ensemble de nos médias subventionnés devient complotiste
Victimes d’une crise d’hystérie collective, l’ensemble de nos médias a désigné le nouveau diable de la République :
Décision du conseil d’Etat : le temps de parole de Philippe de Villiers doit être décompté
Philippe de Villiers contestait la délibération de l’Arcom le classant comme une personnalité politique. L’Autorité́ de régulation de la communication audiovisuelle (Arcom) lui a attribué la nuance « divers droite ». Conformément à la loi, cette classification stipule que ses temps d’intervention sur les antennes doivent être décomptés et rattachées au courant politique dont il relève.
Le 16 juin, le fondateur du Puy du Fou demandait au Conseil d’État l’annulation de cette décision pour « vice de procédure » car il n’avait pas bénéficié d’une procédure contradictoire et pour « erreur manifeste d’appréciation ». Il se présentait comme un « écrivain, scénariste bénévole pour le parc d’attractions du Puy du Fou et animateur d’une émission de télévision » diffusée les vendredis à 19 heures sur CNews. Le jeudi 10 juillet, le Conseil d’État a rejeté la requête de Philippe de Villiers. Selon la plus haute juridiction, l’ancien président du conseil général de Vendée (1988-2010) et fondateur du Mouvement pour la France « doit être regardé comme personnalité politique » au sens et pour l’application du second alinéa de l’article 13 de la loi du 30 septembre 1986… car « il a exercé de nombreux mandats électoraux aux niveaux local, national et européen (2004-2014), a présenté à deux reprises sa candidature à l’élection présidentielle (en 1995 et 2007), a rejoint en 2022 l’équipe de campagne d’un candidat à cette même élection ».
Le Conseil d’État rappelle également que Philippe de Villiers « prend position de manière régulière à la télévision et dans la presse sur divers sujets politiques, participant ainsi activement au débat politique national ». Il confirme donc que « l’Arcom n’a pas entaché sa décision d’erreur de qualification juridique. »
Mais, rassurez-vous, Lea Salamé pourra présenter le 20H de France 2. Elle pourra commenter tous les jours
- l’actualité politique en France, même si son compagnon Raphaël Glucksmann prépare sa candidature à la Présidentielle
- la guerre entre l’Ukraine et la Russie, même si son compagnon a été marié à une femme politique ukrainienne avec qui il a eu un fils
Témoins de l’invisible – Quinze ont été choisis, qu’ont-ils donc à nous dire ?
Pour un bel été à la conquête du Ciel, quinze saints et bienheureux, dont la vie est présentée dans cette nouvelle collection Témoins de l’invisible ont retenu notre attention. Vous les connaissez déjà ? Mais non ! Vous croyez les connaître ! Mais pas sous cette approche.
Dans ces romans biographiques, les auteurs se sont attachés à faire vivre leur personnage, leur héros, leur saint ; à les faire réfléchir, prier, fidèlement selon leur caractère, leur personnalité, leur vie et leurs épreuves. Ils parlent, s’interrogent. C’est un travail magnifique et vivant.
Des pages enlevées, claires, épiques et fortes, pour découvrir la vie de ces hommes et femmes consumés par l’amour de Dieu, qui ont consacré leur existence à l’annonce de l’Evangile et à la charité. Des pages, belles, émouvantes, tristes parfois sur la terre pour nous pauvres humains, mais pleines de vie pour ceux qui veulent la joie du Ciel. Des anecdotes drôles, fraîches et parfois méconnues nous attachent au fil des pages à ces personnages de notre histoire de France ou de la belle vie de l’Eglise.
Les auteurs sont nombreux, tous de talent, avec une belle plume qui ravive la foi, élève les cœurs : Pauline de Vencay, Bénédicte Delelis, Isabelle stock, Claire Astolfi, Marie Malcurat, Julio César Romano, Paul de Seze…
Les trois dernières parutions :
– Pier Giorgio Frassati, qui sera canonisé le 7 septembre 2025.
– Le Curé d’Ars, “patron de tous les curés de France”, voilà une vie qui a eu son lot de tribulations
– Saint Thomas d’Aquin, pour les 800 ans de sa naissance.
Les autres titres plus anciens déjà, plébiscités par l’Action familiale et scolaire, L’Homme Nouveau, Medias Presse Infos, C News, Chouette un livre, Zélie, … Et le site de notre amie Valérie d’Aubigny et de son vaillant comité de lecture, 123 Loisirs – je vous invite chaleureusement à visiter son site- a souligné la qualité des ouvrages par plusieurs « coups de cœur » dans cette liste !
– Claire de Castelbajac, une vie pleine de joie qui se lit comme un roman.
– Saint Pierre, le premier pape
– Saint Paul, le fougueux : ” Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ? ”
– Saint Louis le grand roi de France, une biographie qui le rend proche de ses lecteurs, retraçant un règne vécu sous le sceau de l’amour de Dieu.
– Sainte Louise de Marillac, la vie de la co-fondatrice des Filles de la Charité, patronne des travailleurs sociaux chrétiens
– Sainte Thérèse de Lisieux, un livre qu’on referme avec un seul désir : suivre la petite voie de Thérèse pour changer le monde avec elle !
– Sainte Bernadette, jeune fille simple et humble, fidèle messagère entre le Ciel et les hommes.
– Sainte Pauline Jaricot, le quotidien des ouvriers lyonnais du début du XIX° siècle, aux côtés d’une grande apôtre de la charité !
– Sainte Geneviève, la guerrière qui oeuvrait pour la paix ! une femme étonnamment moderne.
– Saint Don Bosco, saint patron de la jeunesse (et des prestidigitateurs !), pour qui la joie était le secret de la sainteté.
– Saint Charles de Foucauld, le portrait du frère universel, homme ardent et rebelle, modèle pour toutes les générations.
– Saint Carlo Acutis, le premier tome de la collection, son histoire touche le cœur des jeunes par milliers.
Ces livres s’adressent à des lecteurs à partir de 12-14 ans. Mais je vous assure que certaines belles figures peuvent vous émouvoir encore … Témoins de l’invisible, une belle collection catholique avec ces seize titres, fond historique travaillé, vocabulaire recherché, élan spirituel fort, édition soignée.
Retrouvez ces titres sur LIVRES EN FAMILLE, la librairie au service de la famille !
https://www.livresenfamille.fr/module/eccollection/listing?id_collection=1929
Témoins de l’invisibles, Editions Emmanuel Jeunesse, 12-13.90 € selon les volumes, de 180 à 200 pages.
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Le retour du chant grégorien
France catholique consacre son numéro de la semaine aux choeurs d’enfants. Extrait d’un entretien avec l’abbé Guillaume Antoine, aumônier national de la fédération des Pueri cantores et recteur de l’abbaye de la Lucerne :
Ecole : une circulaire pour donner plus de liberté aux chefs d’établissement
Dans une tribune publiée dans Le Figaro, Michel Valadier est directeur de la Fondation pour l’école et ancien chef d’établissement, salue le projet de circulaire précisant le rôle des directeurs d’école :
Comme chacun sait, l’école publique va mal. Une des principales causes internes de cette crise vient de la double hiérarchie qui s’exerce sur le professeur – inspecteur et directeur – et qui empêche trop souvent ce dernier de faire ce qui serait bien pour son école et pour ses élèves. Depuis 2023, les ministres qui se sont succédé cherchent à faire évoluer le « référentiel métier des directeurs d’école ». Une nouvelle version en préparation provoque l’ire des syndicats alors que ce document précise et adapte le rôle des directeurs d’école, leur permettant de mieux œuvrer au service des élèves et des familles.
Le journal L’Humanité sonne la charge en publiant le 27 juin dernier un article intitulé : « Le gouvernement veut transformer les directeurs d’école en contremaîtres ». Le ton fleure bon la lutte des classes en nous servant la caricature du contremaître hurlant ses ordres aux pauvres ouvriers, pour le compte du patron exploiteur. Loin d’être infamant, le parallèle soulève finalement la question centrale : qu’attend-on d’un chef ? Qu’il incarne une vision, qu’il s’occupe de ses collaborateurs, qu’il sache faire preuve d’autorité et fasse grandir les personnes qui lui sont confiées en veillant au bien commun.
Le texte prévoit de renforcer le rôle d’accompagnement pédagogique du directeur pour mieux l’inciter à homogénéiser les méthodes employées dans son école. Les syndicats s’inquiètent du « rôle de surveillance » que cela entraînerait et qui mettrait en danger la liberté des professeurs. Plus grave à leurs yeux, les directeurs « se substitueraient aux inspecteurs de l’Éducation nationale, seuls agents aujourd’hui légitimes pour évaluer les pratiques pédagogiques des professeurs ». Le fait que le directeur se préoccupe de la cohérence et de la progression des enseignements d’une classe à l’autre leur semble inacceptable. Et l’on se demande pourquoi l’école va si mal ! Il est également saisissant de constater que les grands absents dans les arguments développés par les opposants à cette circulaire sont les élèves. Ce projet est-il bon pour eux ? Ce n’est apparemment pas le sujet…
En réalité, les syndicats ne souhaitent pas que le directeur… dirige. Pour eux, le directeur doit rester un pair désigné pour organiser la vie de l’école, mais sans autorité. Le supérieur hiérarchique des professeurs doit rester l’inspecteur et tant pis si celui-ci passe très rarement dans chaque école. Ils appellent de leurs vœux le retour de la première circulaire qui date de… 1908. Le système de primum inter pares a peut-être fonctionné à l’époque, mais en 2025 presque tout a changé : l’implication des parents, le niveau scolaire, le respect de l’autorité, l’arrivée d’un nombre important d’élèves non francophones, la gestion des smartphones, de l’IA, etc.
Tout le monde s’accorde sur le fait que l’école publique traverse une crise terrible. L’école privée s’en sort mieux, entre autres parce que le directeur exerce une responsabilité managériale assumée sur les professeurs même si, dans les écoles sous contrat, il n’a pas la responsabilité hiérarchique. Et le succès grandissant des écoles libres dites hors contrat vient en grande partie de là.
Loin d’aggraver la situation, préciser le rôle du directeur, ses responsabilités et lui donner le pouvoir correspondant est sans doute l’atout maître qui peut aider l’école publique à mieux régler le quadruple défi existentiel qui se pose à elle aujourd’hui : sécurité, autorité, cohérence, résultats. Laisser diriger et décider le responsable qui est sur le terrain est un principe simple qui fait ses preuves dans toutes les organisations humaines.
Par ailleurs, pourquoi voir une menace pour les professeurs si l’élaboration du projet pédagogique est placée sous la responsabilité du directeur alors qu’il est déjà chargé de sa mise en œuvre ? Au contraire, une plus grande cohérence des enseignements donnés aux élèves ne peut que renforcer l’esprit d’équipe parmi les professeurs tout en améliorant les progrès des élèves. Certains opposants à cette réforme craignent enfin que le rôle accru du directeur entraîne un esprit de compétition entre écoles par « une mise en concurrence implicite du fait que le directeur serait chargé d’analyser les résultats des élèves aux évaluations nationales ». Cette crainte, purement hypothétique, fait fi de la nécessité de se remettre régulièrement en cause, d’accepter de comparer ses pratiques et de s’inspirer du succès des autres.
Il y a toutefois un point soulevé par les syndicats qui mérite l’attention : pour exercer correctement sa mission, le directeur a besoin de temps pour diriger ; ce qui suppose d’augmenter sa disponibilité. Il est indéniable que ce texte constitue une avancée qu’il convient de saluer car – sans aller encore jusqu’au bout de sa logique propre – il va dans le bon sens, ce qui profitera in fine aux élèves. Alors, tenez bon madame Borne, mettez cette circulaire en œuvre !
3 élections législatives partielles devront être organisées prochainement
Trois députés sont contraints de démissionner après avoir été déclarés inéligibles par le Conseil constitutionnel vendredi 11 juillet :
- Stéphane Vojetta, député du parti macroniste Ensemble pour la République (EPR) dans la 5e circonscription des Français établis hors de France,
- Brigitte Barèges, député UDR, le parti d’Eric Ciotti allié au RN, dans la 1re circonscription du Tarn-et-Garonne,
- Jean Laussucq, député EPR dans la 2e circonscription de Paris.
Les trois députés ont été déclarés inéligibles pour des raisons fiscales “pour une durée d’un an” et “démissionnaires d’office” de leurs mandats, a annoncé le Conseil constitutionnel. Par conséquent, des élections législatives partielles devront être organisées prochainement.
Le Pape qui chante
D’Aurelio Porfiri, éditeur et écrivain catholique italien, pour le Salon beige:
Nouveau scandale concernant la PMA, liée à un donneur porteur d’un gène cancérigène
Entre l’industrialisation de la procréation et l’eugénisme, la frontière est ténue, voire inexistante :
En 2023, l’Agence fédérale des médicaments et des produits de santé (AFMPS) en Belgique est alertée qu’un donneur danois, porteur d’un gène cancérigène, a permis la naissance d’au moins 67 enfants par fécondation in vitro (FIV) en Europe. À ce jour, 10 cas de cancers ont déjà été diagnostiqués parmi ces enfants. En Belgique, le sperme de ce même donneur a été utilisé par 12 centres de fertilité pour féconder 37 femmes différentes. 54 enfants conçus avec les gamètes de ce donneur ont été recensés à ce stade en Belgique, chacun d’entre eux étant donc potentiellement porteur du gène cancérigène.
L’AFMPS ne sait pas combien de fois la règle de 6 femmes pour un donneur a été enfreinte entre 2007 et 2024. Il pourrait donc y avoir davantage que 67 enfants concernés par la transmission du gène pathologique du donneur en question.
En Belgique comme au Danemark, les donneurs doivent se soumettre à une série d’examens médicaux pour vérifier qu’ils ne sont pas porteurs des maladies génétiques les plus courantes. Le donneur en question est passé par The European Sperm Bank, un centre privé basé à Copenhague, qui exporte les gamètes dans toute l’Europe. Cependant, au moment du don en 2008, on ne connaissait pas le lien entre cette caractéristique génétique présente chez le donneur et le risque de cancer. Le lien a été effectué ultérieurement grâce aux recherches du Dr Edwige Kasper, biologiste à l’hôpital universitaire de Rouen en France.
Dans ce contexte, les progrès de la génétique et le développement des dépistages font désormais apparaitre un risque : celui de multiplier les tests génétiques sur les donneurs pour éviter, à l’avenir, de transmettre des maladies. Si l’objectif d’avoir des enfants en bonne santé est compréhensible, les moyens utilisés soulèvent de graves questions éthiques. En effet, à travers la sélection toujours plus poussée des gamètes des donneurs ou le tri des embryons pour évincer ceux qui sont porteurs de gènes problématiques, la procréation artificielle favorise une forme d’eugénisme libéral au nom de la bienfaisance à l’égard des enfants ainsi conçus. Apparaît par ailleurs progressivement le risque que, pour éviter tout risque de transmission génétique d’une maladie grave, la procréation artificielle soit bientôt encouragée à grande échelle, au détriment de la procréation naturelle, y compris pour les couples ne rencontrant pas de problème à concevoir naturellement.
Un nouveau toit pour l’ermitage de Mourmelon
L’Ermitage de Tous-les-Saints-de-la-Terre-russe près de Saint-Hilaire-le-Grand en Champagne jouxte le Cimetière militaire du Corps Expéditionnaire Russe en France. Cet ermitage fut fondé par l’archimandrite Alexis (Kireevsky) (1870-1945), qui avait passé 26 ans au Mont Athos, avant d’être appelé en 1925, pour être aumônier d’un couvent et orphelinat russe de la région parisienne. C’est après avoir participé au pèlerinage annuel au Cimetière qu’il ressentit la nécessité d’une prière continuelle pour les officiers et soldats de l’Armée Impériale Russe qui avaient donné leurs vies pour la France au cours de la Première Guerre mondiale et, pour la plupart, étaient oubliés des leurs.
Depuis 2013, c’est le père Ambroise qui assure le service spirituel et l’entretien de l’ermitage. Malheureusement, le toit qui abrite le père Ambroise menace ruine et demande de grosses réparations.
L’Association des Amis de l’Ermitage a besoin de votre aide pour la réalisation de ces gros travaux afin de redonner une longévité à cette demeure ancienne de plus de 70 ans construite avec très peu de moyens par les moines à cette période. À cet effet, une cagnotte a été ouverte en ligne.
Merci à tous.
https://www.leetchi.com/fr/c/refection-de-la-toiture-a-lermitage-1624028
FRANCE 3 — Champagne Ardenne : https://france3-regions.franceinfo.fr/grand-est/marne/moine-russe-orthodoxe-il-lance-une-cagnotte-pour-sauver-son-ermitage-et-rassure-l-endroit-n-appartient-pas-a-la-russie-elle-meme-3177300.html
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Les conséquences stratégiques de la guerre en Ukraine
La diffusion de la vidéo de l’audition devant l’Assemblée nationale du général Thierry Burkhard, chef d’état-major des armées, a suscité un certain nombre de commentaires, provoquant même une réaction de Xavier Moreau sur son site Stratpol. J’apprécie Xavier Moreau mais son tropisme pro-russe l’empêche parfois de prendre du recul (plutôt que de traiter les généraux français de “Gamelin”, il pourrait nous parler des généraux russes limogés à tour de bras…). Parler de victoire tactique et de défaite stratégique n’a rien d’incohérent. On appelle cela aussi une victoire à la Pyrrhus (sans jeu de mot). Evidemment que les forces russes dominent le terrain en Ukraine, mais le conflit dure aujourd’hui depuis plus de 3 ans et force est de constater que l’opération spéciale lancée par Vladimir Poutine est tout de même laborieuse.
Mais là n’était pas le sujet. Il s’agissait de regarder au-delà des affrontements en Ukraine et d’observer les répercussions de cette guerre sur le plan international. Certes, la Russie n’est pas isolée, comme le montre l’alliance hétéroclite des BRICS. Mais la chute du régime d’Assad en Syrie (que Poutine n’a visiblement pas vu venir), l’attaque d’Israël en Iran, le divorce très récent entre la Russie et l’Azerbadjian, et la menace chinoise tentent à conforter les propos du général Burkhard, que je recite, car certains ne l’ont visiblement pas lu avant de le commenter :
Mon évaluation est la suivante : si l’on regarde objectivement la situation, à la date d’aujourd’hui, la Russie est en train de subir une défaite stratégique. L’attaque de la Russie est en réalité une forme de désastre militaire, qui se matérialise par des centaines de milliers d’hommes perdus, morts ou blessés. Bien évidemment, quand elle a attaqué le 24 février 2022, elle pensait l’emporter en quelque mois, objectif qu’elle n’a pas atteint.
Simultanément, la Suède et la Finlande ont basculé d’une position de neutralité à une adhésion à l’Otan, ce qui était une ligne rouge absolue pour la Russie et pour l’URSS depuis 1945. Or elle se retrouve aujourd’hui dans une situation géographique très compliquée. Finalement, la guerre en Ukraine a neutralisé la mer Noire, et la zone Baltique, qui était difficile à gérer par l’Otan, puisque la Suède et la Finlande étaient neutres, est devenue aujourd’hui une sorte de lac otanien. En cas de confrontation, pas un seul bateau russe n’arriverait à traverser la Baltique. Or entre 50 % et 60 % des approvisionnements économiques de la Russie passent par Saint-Pétersbourg.
Par ailleurs, vous pouvez constater la situation de vassalisation de la Russie vis-à-vis de la Chine et d’un certain nombre de pays, qui la place d’ailleurs en difficulté lorsqu’il s’agit d’appuyer ses partenaires stratégiques, comme nous l’avons vu en Syrie ou en Iran. Méfions-nous néanmoins, la Russie a toujours quelques ressorts et quelques tours à jouer.
Le dernier point sur lequel la Russie consomme sa défaite stratégique est le suivant : quand la guerre en Ukraine se terminera – car la guerre se terminera un jour – et que la Russie démobilisera, la société russe se retrouvera confrontée à de graves problèmes. Cette guerre aura rappelé à tous les Russes le faible prix que représente la vie humaine en Russie, pays qui paye ses soldats entre 3 000 et 4 000 euros pour aller combattre sur le front mais vient seulement de relever à 1 000 euros le salaire des médecins. Mais ici encore, soyons clairs et lucides : si nous laissons la guerre se poursuivre de cette manière, je crains que la Russie soit capable de tenir cinq minutes de plus que nous, même dans cette situation. Elle vivrait alors une défaite stratégique, mais elle pourrait l’afficher comme une victoire. Il nous faut donc casser la linéarité de la guerre.
Le général ne cite pas le cas de l’Azerbadjian, désormais ancien allié de la Russie. En février 2022, juste avant l’invasion de l’Ukraine, Bakou et Moscou signaient encore une “déclaration d’interaction alliée”. Dans le conflit avec l’Arménie, la Russie n’a pas défendu les séparatistes arméniens, ses alliés traditionnels, ce qui a été perçu à Bakou comme un feu vert implicite à sa reconquête territoriale. Est-ce à dire que le conflit ukrainien empêche la Russie de s’occuper de ses autres voisins ou alliés ? Le cas syrien semble le confirmer. Depuis, l’Azerbaïdjan assume une stratégie d’autonomie régionale et s’appuie sur son alliance militaire avec la Turquie. Moscou risque de perdre l’un des derniers partenaires stables du Caucase.
Par ailleurs, un document émanant des services russes souligne que Moscou s’inquiète de l’espionnage de la Chine et de la vassalisation de son pays. Espionnage militaire, guerre informationnelle en Sibérie : la Russie apparait de plus en plus soumise à la Chine. Les services russes s’inquiètent de l’infiltration chinoise, de l’espionnage en cours sur leur sol, du recrutement d’agents et de projets de contrôle de la Sibérie et de l’Arctique. Les agents russes affirment que Pékin tente de plus en plus de recruter des espions russes et de mettre la main sur des technologies militaires sensibles, parfois en attirant des scientifiques russes mécontents. Ils craignent que des universitaires chinois ne préparent le terrain pour revendiquer des territoires russes. Ils ont également averti que des agents secrets chinois menaient des activités d’espionnage dans l’Arctique sous le couvert de sociétés minières et de centres de recherche universitaires. Les inquiétudes concernant l’expansion de l’influence chinoise ne se limitent pas aux régions frontalières de l’Extrême-Orient russe. Selon le document, la Chine a commencé à déployer cette stratégie en Ouzbékistan, sphère d’influence russe.
Ce qui apparaît donc c’est qu’un certain nombre d’Etats profitent du fait que la Russie soit trop occupée par le conflit ukrainien pour avancer leurs pions. La situation de l’armée russe n’est pas aussi parfaite que certains aimeraient le faire croire. Sans revenir sur l’incroyable mutinerie du groupe Wagner et “l’accident” d’avion qui a vu périr Evgeny Prigozhin, le défunt chef de la force paramilitaire, le limogeage récurrent des généraux russes, à commencer par le général Surovikin, chargé de l’invasion de l’Ukraine, en 2023, puis, en à peine cinq mois, la mise en détention d’au moins dix généraux et responsables du ministère de la défense, poursuivis dans des affaires de fraude et de corruption, montre les carences de l’armée russe et expliquent sans doute la durée laborieuse du conflit. Récemment encore, c’est le chef des forces terrestres russes, le général Oleg Salyukov, qui a été écarté.
Alors évidemment on peut accuser l’OTAN, les franc-maçons, les néo-conservateurs, les macronistes et l’incompétence de nos dirigeants politiques qui ont détruit l’Armée française, mais tout cela ne fait pas pour autant de la Russie une alliée. La Russie mène une guerre d’influence contre la France, composée d’espionnage, de désinformation et d’ingérence. Le patron de la DGSE évoque notamment une opération de contre-espionnage de 2022, au cours de laquelle un haut cadre français de l’industrie a été identifié comme informateur des services russes, rémunéré pendant plus de dix ans. Désormais, les campagnes numériques russes sont accompagnées d’actions physiques, menées sur le territoire national par des intermédiaires rémunérés. Des « effecteurs », comme les appelle le directeur général de la DGSE, chargés de monter des opérations symboliques ou provocatrices. Lorsque Vladimir Poutine « inaugure un monument au siège du SVR à la gloire des clandestins sous couverture profonde à l’étranger, et y inscrit Pékin, Paris, Londres ou New York, il assume qu’il a des agents clandestins ».
Un militant LFI et LGBTXYZ à la tête d’un réseau pédocriminel
Le Parisien publie une enquête sur les crimes abominables de Pierre-Alain Cottineau, à la tête d’un réseau pédocriminel. Le quotidien avertit le lecteur en préambule “cet article contient des descriptions de scènes d’une extrême violence susceptibles de heurter la sensibilité des lecteurs.” De fait, la description des faits commis par ce militant LFI est insoutenable. Rappelons que ce militant du Nouveau Front Populaire a été candidat LFI aux élections départementales en 2021.
L’homme est un tortionnaire, coupable de viols sur des enfants de trois ou quatre ans et même un bébé de cinq mois. Assistant familial, Pierre-Alain Cottineau, 32 ans, père célibataire d’une fillette, s’occupe depuis début décembre 2023 d’enfants en bas âge placés à son domicile. Il a obtenu son agrément après avoir suivi une formation d’une soixantaine d’heures et présenté son casier judiciaire (vide). Il animait un réseau pédocriminel : « J’ai des enfants à disposition », a-t-il écrit sur un forum du Darknet.
Pierre-Alain Cottineau est aussi un homosexuel engagé, qui a été président d’une association de défense des personnes LGBTQ+. Sa mère a confié qu’à l’âge de 15 ans, alors qu’il venait de se déclarer homosexuel, il aurait agressé sexuellement un enfant de quatre ans gardé par sa mère. Elle aurait signalé cet événement à la PMI (protection maternelle et infantile) mais sans que cela n’entraîne de conséquences, ni pour elle ni pour son fils.
Mgr de Kérimel, empêtré dans une cabale qu’il a provoquée
Le moment était mal choisi pour promouvoir à la chancellerie du diocèse de Toulouse un prêtre condamné pour abus sexuels. Juste après le scandale de l’affaire Betharram, Mgr de Kérimel aurait pu avoir un peu de jugeote. Confronté aux critiques, il maintient sa décision et s’en explique dans une lettre hallucinante de deux pages, estimant que le prêtre condamné répond au critère exigé par le droit canonique “au-dessus de tout soupçon”… Selon la victime, non seulement l’abbé Spina ne lui a pas demandé pardon, mais au procès il l’a accusé de le poursuivre pour l’argent, d’aller voir des prostituées, d’avoir le sida…
Au passage l’évêque commence son courrier en étrillant « le prisme déformant de la presse ». Cette presse sans laquelle une décision incompréhensible aurait pu passer en catimini et ne nécessiter aucune explication embarrassante… C’est trop facile.
Et ce n’est pas tout, l’évêque de Toulouse précise que “la victime DOIT aller de l’avant pour se reconstruire”. Quelle énergie fabuleuse est capable de déployer Mgr de Kerimel pour l’accompagnement et la réinsertion d’un coupable. On aimerait juste qu’une pareille énergie soit déployée pour les victimes…
Enfin, sachez que passer du poste de vice-chancelier à celui de chancelier ne constitue pas une promotion, “comme certains organes de presse ont voulu le faire”. S’est-il relu avant de signer ce torchon ?
Evidemment, qu’il ne s’étonne pas maintenant d’être la cible des associations de défense des victimes. Elles ne le lâcheront pas et on peut, sans trop de tromper, estimer que Mgr de Kerimel subira le même sort que Mgr Barbarin.
Nouveau projet liberticide d’Aurore Bergé
Aurore Bergé, ministre de la lutte contre la discrimination, a annoncé mercredi que l’État va financer (c’est Nicolas qui paie) un projet de coalition d’associations pour signaler auprès de l’Arcom les propos haineux prononcés en ligne.
Cette coalition comprend les associations d’extrême-gauche et liberticides : Le Crif, la Fédération des centres LGBTI+, Flag!, la Licra, M’endors pas, le Mouvement du Nid, Osez le féminisme, le Planning familial, Respect Zone, Sos Homophobie, SOS Racisme et Addam.
Ces associations sont «déjà aidées financièrement, mais elles vont l’être encore plus pour qu’elles puissent recruter des gens qui vont être dédiés à la lutte contre la haine en ligne». Désormais, ces associations seront «en lien direct avec l’Arcom, l’autorité de régulation, de manière à ce qu’elles soient prioritaires».
Le gouvernement cherche à faire 40 milliards d’économies, mais ces associations parasites (dire cela est-ce de la “haine en ligne” ?) se gavent sur le dos des Français.
Grand remplacement
C’est dans Le Parisien :
Et dans l’article :
Le top 10 chez les garçons
1. Ibrahim
2. Mohamed
3. Gabriel
4. Adam
5. Isaac
6. Noah
7. Léo
8. Aaron
9. Liam
10. Eden
Le top 10 chez les filles
1. Nour
2. Alma
3. Inaya
4. Lina
5. Jade
6. Sofia
7. Emma
8. Eva
9. Mia
10. Victoria
175 dissidents ont voté la censure de Van der Leyen. C’est une première étape à suivre
La motion de censure contre Ursule a obtenu 175 voix, contre 360.
Seuls les députés étiquetés « d’extrême droite » (et assimilés) l’ont votée. Voici le tableau du vote des députés français réalisé par Sarah Knafo. On remarque que les députés LFI (et Verts à une exception près) étaient courageusement absents. François-Xavier Bellamy a voté contre cette motion comme les députés LR et explique sur X qu’elle n’avait aucune chance d’aboutir…
I-Média CSA/ARCOM : la chaîne TNT 23, 10 ans de scandales de magouilles et des millions d’euros
Le dossier du jour : Un scandale et des millions : l’arnaque de la chaîne 23 !
Didier Maïsto revient exclusivement pour nous sur le scandale de l’attribution de la chaîne de TNT numéro 23 en 2012 à Pascal Houzelot, le discutable propriétaire de Pink TV, “La chaîne Gay-friendly” qui diffusait en fait du porno homosexuel payant. Après seulement 2 ans et demi d’exploitation de la chaîne 23, lui ayant été attribuée gratuitement par le CSA, soit l’actuel ARCOM, il l’a revend pour plus de 70 millions d’euros. Une attribution opaque et une vente douteuse qui lui valent aujourd’hui d’être mis en examen pour trafic d’influence actif, escroquerie et abus de confiance.
L’image de la semaine : Les piscines éclaboussées par l’insécurité
Incivilités, violences, évacuations d’individus par le PSIG (Peloton de surveillance et d’intervention de la Gendarmerie), fermetures… Les centres aquatiques sont littéralement débordés par l’insécurité qu’y font régner quelques racailles que les médias refusent de nommer.
Les pastilles de l’info :
- Pour ARTE Junior, les bébés sont moches et chiants et c’est financé par vos impôts !
- Sandrine Rousseau bientôt de retour sur X ?
- Omar Sy, son chien et la SNCF : passagers ≠ stars, le deux poids deux mesures.
- Les cathos prennent le contrôle ? Décryptage d’une enquête Mediapart surréaliste.
- CRIF, Licra, SOS Racisme, plus d’argent public et plus de pouvoir pour censurer le net avec Aurore Bergé
Portrait piquant : Mathieu Gallet, l’ancien patron de Radio France au microscope
Un prêtre franc-maçon dans la curie romaine !
Le père Michael Heinrich Weninger (né en 1951) est un diplomate autrichien et prêtre catholique officiant au sein de la Curie romaine. Après des études de théologie et de philosophie, il a travaillé de 1977 à 1979 comme assistant d’études à l’Institut de dogmatique de l’Université d’Innsbruck et à l’ordinariat épiscopal d’Innsbruck. Il a ensuite fréquenté l’Académie diplomatique de Vienne de 1980 à 1982 et a suivi des cours à l’École nationale d’administration de Paris et à l’Escuela Diplomática de Madrid. Il est entré dans le service diplomatique autrichien en 1982. Il fut attaché au service des affaires étrangères de la République d’Autriche à l’ambassade d’Autriche à Moscou (1983-84), premier secrétaire d’ambassade à l’ambassade d’Autriche à Madrid (1984-86), conseiller d’ambassade à l’ambassade d’Autriche à Varsovie (1986-91) et à l’ambassade d’Autriche à Moscou (1991). De 1991 à 1992, il a dirigé le consulat général d’Autriche et l’ambassade d’Autriche en Ukraine, et de 1993 à 1997, il a dirigé l’ambassade d’Autriche à Belgrade. De 1997 à 2001, il a travaillé au ministère fédéral des Affaires étrangères en tant que directeur adjoint du département pour l’élargissement de l’UE et les relations économiques extérieures avec l’Europe centrale, orientale et du Sud-Est, et directeur de la sous-direction pour la reconstruction et le redressement en Europe du Sud-Est. De 2001 à 2007, il a occupé le poste de conseiller politique auprès des présidents de la Commission européenne. Il était responsable du dialogue avec les religions, les églises et les convictions, ainsi que de la politique étrangère des États d’Europe du Sud-Est. De 2007 à 2008, il a de nouveau travaillé au ministère fédéral des Affaires européennes et internationales. En 2008, il a été envoyé spécial du ministère fédéral des Affaires européennes et internationales à Ndjamena, au Tchad. En 2008/09, il a été chef de l’ambassade d’Autriche à Sarajevo. En 2009, il a pris la direction du département de la coopération scientifique et du dialogue des cultures et des religions au ministère fédéral des affaires européennes et internationales à Vienne.
Michael Weninger a été marié de 1971 à 2009 et, devenu veuf, a été ordonné prêtre le 24 juin 2011 par le cardinal Christoph Schönborn. Il a été incardiné dans l’archidiocèse de Vienne. De 2011 à 2012, il a été aumônier de l’église du Calvaire à Vienne et a travaillé comme collaborateur pour la Conférence épiscopale autrichienne, notamment en tant que chargé des contacts avec les religions du monde.
Le pape Benoît XVI a nommé le père Michael Weninger au Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux le 1er novembre 2012. Il y travaille pour le dialogue avec l’Islam en Europe, en Asie centrale et en Amérique centrale et du Sud.
Dans sa thèse de doctorat publiée en 2019 par l’Université pontificale grégorienne, le père Michael Weninger s’engage pour la réconciliation de l’Eglise catholique et de la franc-maçonnerie régulière. En 2020, il publie un ouvrage sur La Loge et l’autel. Il a appartient à la Grande Loge Régulière de Belgique, sans être censuré par l’Eglise, alors que l’appartenance à la franc-maçonnerie est incompatible avec la foi catholique.
Le 12 juin 2025, le père Michael Weninger est intervenu sur ce thème à la GLNF (Paris).
En 1983, le cardinal Ratzinger, préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, rappelait :
On a demandé si le jugement de l’Eglise sur les associations maçonniques était changé, étant donné que dans le nouveau Code de droit canonique il n’en est pas fait mention expresse, comme dans le Code antérieur. Cette Congrégation est en mesure de répondre qu’une telle circonstance est due au critère adopté dans la rédaction, qui a été suivi aussi pour d’autres associations également passées sous silence parce qu’elles sont inclues dans des catégories plus larges. Le jugement négatif de l’Eglise sur les associations maçonniques demeure donc inchangé, parce que leurs principes ont toujours été considérés comme inconciliables avec la doctrine de l’Eglise, et l’inscription à ces associations reste interdite par l’Eglise. Les fidèles qui appartiennent aux associations maçonniques sont en état de péché grave et ne peuvent accéder à la sainte communion.
Cette condamnation se fonde sur trois éléments :
- Le relativisme doctrinal, c’est-à-dire la volonté de n’admettre aucune vérité extérieure à l’homme, que ce soit sur un plan naturel ou surnaturel.
- Le combat contre la civilisation chrétienne: quelle que soit l’obédience maçonnique, les francs-maçons entendent combattre l’influence sociale et politique du christianisme, notamment dans les institutions et les mœurs.
- Enfin, le culte du secret, les rites initiatiques et autres pratiques ésotériques forment une résurgence moderne de la gnose, hérésie des premiers temps de l’Église.
Le dicastère pour la Doctrine de la foi dans une réponse datée du 13 novembre 2023, signée par le préfet Victor Fernandéz et approuvée par le Pape François, a rappelé que
«l’adhésion active à la franc-maçonnerie par un fidèle est interdite, en raison de l’inconciliabilité entre la doctrine catholique et la franc-maçonnerie (cf. Déclaration de la Congrégation pour la doctrine de la foi de 1983, et les lignes directrices publiées par la conférence épiscopale en 2003)».
Par conséquent, cette note précise que
«ceux qui sont formellement et sciemment membres de loges maçonniques et qui ont embrassé les principes maçonniques, tombent sous le coup des dispositions de la déclaration susmentionnée. Ces mesures s’appliquent également aux clercs inscrits dans la franc-maçonnerie».
Néanmoins, en février 2024, s’était déroulée à l’archevêché de Milan une réunion entre trois grands maîtres de la Maçonnerie italienne (Grand Orient, Grand Loge, Grande Loge régulière), et l’archevêque de Milan Mgr Mario Delpini, le cardinal Coccopalmerio ancien président de dicastère, le théologien franciscain Zbigniew Suchecki, et Mgr Antonio Staglianò, président de l’Académie pontificale de théologie. Ce dernier avait critiqué la condamnation de la franc-maçonnerie.
Dans son intervention ci-dessus, le père Michael Weninger révèle que de nombreuses conférences épiscopales avait réclamé un dialogue avec la franc-maçonnerie sous le pontificat de Paul VI. Une commission mixte catholique et maçonnique avait alors été mise en place entre 1968 et 1972. Ces infiltrations maçonniques dans l’Eglise ne sont pas une nouveauté.
Il devient nécessaire que le pape Léon XIV réitère la condamnation prononcée par son prédécesseur Léon XIII.
Propriété privée : l’INSEE vanterait-elle les bienfaits du communisme ?
Un ménage sur quatre vivrait dans une habitation trop volumineuse par rapport à ses besoins réels, soit au moins trois pièces de plus par rapport aux besoins théoriques. Voilà ce qui ressort d’une étude de l’Insee publiée ce mardi 8 juillet, consacrée à la sous-occupation des logements en France.
“Il s’agit le plus souvent de maisons individuelles occupées depuis longtemps par des propriétaires âgés n’ayant plus d’enfants à leur domicile”.
Quel est l’objectif de cette étude ? Qu’il faut expulser les propriétaires ? Les forcer à accueillir du monde sous leur toit (des immigrés par exemple) ? Les euthanasier en urgence ? Ou comment faire sentir aux personnes âgées qu’elles sont de trop…
“Plus de la moitié des ménages vivant dans un logement largement sous-occupé y ont emménagé depuis plus de vingt ans”.
79% des résidences principales considérées en “sous-occupation très accentuée” sont habitées par seulement une ou deux personnes.
“Le taux de sous‑occupation très accentuée atteint 41 % pour les maisons individuelles”.
Les auteurs de l’étude observent que ce sont les logements les plus anciens qui figurent parmi les plus sous-occupées.
Quand la politique s’attaque au secret de la confession
Chronique de Nicolas Bauer, juriste à l’ECLJ, sur Ligne droite :
Les représentants des Églises grecque orthodoxe, latine et melkite grecque catholique s’unissent pour condamner une série d’attaques visant Taybeh
Déclaration du 8 juillet des prêtres des Églises de Taybeh – Ramallah / Palestine concernant les attaques répétées par les colons sur les terres, les lieux saints et les propriétés. Traduction Laurent Ozon :
Nous, prêtres des trois églises de Taybeh – l’Église grecque orthodoxe, l’Église latine et l’Église melkite grecque catholique – élevons nos voix au nom des habitants de notre ville et de nos paroissiens pour condamner fermement et avec consternation une série d’attaques visant Taybeh. Ces assauts menacent la sécurité et la stabilité de notre ville et cherchent à miner la dignité de ses résidents et la sainteté de ses lieux sacrés.
Le lundi 7 juillet 2025, des colons ont délibérément mis le feu au cimetière de la ville et à l’historique Église de Saint-Georges (Al-Khadhr), datant du 4e siècle – l’un des plus anciens lieux de culte. Malgré les efforts des équipes de lutte contre les incendies, les dégâts n’ont pas été contenus et ont affecté les résidents locaux. En l’absence d’une intervention rapide, les colons continuent de faire paître leur bétail dans les terres agricoles de Taybeh, y compris les champs familiaux et les zones près des habitations, sans aucune dissuasion ni intervention des autorités. Ces violations vont au-delà de la provocation ; elles privent les agriculteurs d’accéder aux arbres et cultivent leur subsistance. La zone est de Taybeh, qui comprend plus de la moitié du territoire de la ville et abrite l’essentiel de son activité agricole, est devenue une cible ouverte pour les avant-postes de colonisation illégale qui se développent rapidement sous protection militaire. Ces avant-postes servent de base à de nouvelles agressions sur le terrain et son peuple. En tant que prêtres, nous portons une responsabilité pastorale et morale envers notre communauté.
Nous ne pouvons rester silencieux face à ces attaques incessantes qui menacent notre existence même sur cette terre. Taybeh – connue dans l’Évangile sous le nom d’« Éphraïm », le lieu où Jésus s’est retiré avant Sa Passion (Jean 11:54) – est la dernière ville entièrement chrétienne de Cisjordanie. Cette population représente un héritage spirituel et culturel unique, préservé fidèlement par les habitants de Taybeh à travers les générations, mais elle est maintenant exposée à un sérieux risque d’érosion et de déplacement en raison du ciblage systématique des terres, des lieux sacrés et de la communauté locale.
Nous appelons les acteurs locaux et internationaux – consuls, ambassadeurs et églises représentatives – à :
1. Lancer une enquête immédiate et transparente sur les incidents d’incendie et les assauts continus sur les propriétés, les terres agricoles et les lieux saints.
2. Exercer une pression diplomatique sur les autorités occupantes pour arrêter les actions des colons et les empêcher d’entrer ou de paître dans les terres de Taybeh.
3. Envoyer des délégations pour visiter le terrain, documenter les dégâts et témoigner de la réalité sur le terrain.
4. Soutenir les habitants de Taybeh par des initiatives économiques et agricoles, et renforcer leur résilience avec un accompagnement légal efficace.
Nous croyons que la Terre Sainte ne peut rester vivante sans ses peuples indigènes. Éloigner de force les agriculteurs de cette nation blesse le cœur vivant de cette terre. Pourtant, nous restons fermes dans notre foi partagée et espérons que la vérité et la justice prévaudront finalement.
Fr. Daoud Khoury Fr. Jack Nabel Abed Fr. Bashar Fawadleh
La macronie subit le sort du Parti socialiste
Les partis de l’anti-France, qui s’attaquent à la famille, disparaissent politiquement et sont contraints de vendre leur siège.
En 2013, alors que le PS croyait triompher avec la dénaturation du mariage, un démographe prédisait : « Avec le “mariage pour tous”, le PS a fait une erreur électorale énorme »
4 ans plus tard, en 2017, après avoir enchainé les défaites électorales, le PS était contrait de vendre son siège de la rue de Solferino.
En 2021, la Macronie fait voter l’extension de la PMA, puis la constitutionnalisation de l’avortement. 4 ans plus tard, en 2025, après avoir enchaîné les défaites électorales, le parti Renaissance est contraint de vendre son siège à la va-vite, en perdant au passage quasiment 4 millions d’euros en 6 ans. L’immeuble avait été acheté 35 millions d’euros en 2019 et il est revendu 31,4 en 2025.
L’abbé Luis Gabriel Barrero réélu Supérieur Général de l’Institut du Bon Pasteur
Communiqué de l’Institut du Bon Pasteur :
Le chapitre général de l’Institut du Bon Pasteur a élu l’abbé Luis Gabriel Barrero comme Supérieur Général pour un deuxième mandat.
Les abbés Matthieu Raffray et Daniel Pinheiro ont été élus pour l’assister dans cette mission.
Tous les membres de l’Institut du Bon pasteur se confient à vos prières pour les six années à venir.
Deo gratias !
Samedi 28 juin, 5 membres de l’IBP ont été ordonnés prêtres par le cardinal Müller. Quatre diacres ont aussi été ordonnés lors de cette cérémonie.
Neuvaine à saint Elie le Prophète
L’abbé Billot (IBP) nous prie d’annoncer cette neuvaine à saint Elie le Prophète, du 11 au 19 juillet, pour préparer sa fête (le 20):
Le Luxembourg supprime le délai de réflexion pour avortuer
Mardi, les députés luxembourgeois ont adopté la suppression du délai de réflexion avant un avortement. Il était jusqu’ici de trois jours.
Selon les dernières données du Planning familial, les demandes d’avortement sont en hausse au Luxembourg : 1193 demandes ont été recensées en 2024 contre 1034 l’année précédente. En 2022, seules 706 demandes avaient été effectuées.
Le Conseil d’Etat s’est récemment déclaré favorable à l’inscription de l’avortement dans la Constitution. Le Planning familial réclame en outre l’allongement à 14 semaines du délai autorisé pour avorter. Il est de 12 semaines actuellement.