Saint François d’Assise : chevalier du Christ ou idéaliste ?
Aymeric Pourbaix, Véronique Jacquier et le père Jean-François Thomas évoquent le saint patron de l’Italie :
Procession de réparation à Guingamp des actes anticatholiques
Un rassemblement contre la christianophobie a réuni une centaine de personnes, dimanche 28 septembre 2025, dans le centre-ville de Guingamp.
Une mobilisation soutenue par plusieurs associations, dont SOS Chrétiens d’Orient et European centre for law and justice.
Après une prise de parole de l’abbé Olivier Berteaux (FSSPX), la manifestation a défilé jusqu’à la basilique de Guingamp, où un incendie a dégradé la statue de Notre-Dame-de-Bon-Secours, le 8 septembre dernier.
Cet article est une tribune libre, non rédigée par la rédaction du Salon beige. Si vous souhaitez, vous aussi, publier une tribune libre, vous pouvez le faire en cliquant sur « Proposer un article » en haut de la page.
La 1ère Exhortation Apostolique de Léon XIV sera publiée le 9 octobre
Ce matin, 4 octobre, à 08h30, le Saint-Père a signé l’Exhortation Apostolique Dilexi te (Je t’ai aimé), en présence de Mons. Edgar Peña Parra, adjoint aux affaires générales du Secrétariat d’État. Le document sera présenté le 9 octobre 2025, à 11h30, dans la salle de presse du Saint-Siège.
Cette exhortation apostolique met l’accent sur les besoins des pauvres et des défavorisés.
La chapelle de Notre-Dame-de-la-Mer ne sera pas démolie
Grâce à la mobilisation d’Urgences patrimoine, cet édifice du XIIe siècle qui ne demandait qu’à être soigné au lieu de finir en poussière, est sauvé. Urgences patrimoine a enregistré un peu plus de 20 000 euros de promesses de dons, soit, un tiers du montant total de la mise en sécurité.
La restauration complète devra s’inscrire sur plusieurs années. Après avoir sauvé la chapelle de la démolition, Urgences patrimoine accompagnera au mieux la commune dans toutes les phases du plan de restauration, à commencer par les recherches de subventions publiques.
Alors que tous les feux étaient au vert pour la désacralisation de l’édifice, et qu’il ne manquait plus que la signature du Préfet, l’association a réussi à convaincre le Maire, de renoncer à cette désacralisation. La chapelle va donc conserver son caractère sacré.
Retraite pour les couples en désir d’enfant à Lagrasse les 13 et 14 décembre prochains !
Cette année encore, à la faveur de la fête de Notre Dame de Guadaloupe, les couples en désir d’enfants se retrouveront pour une session à Lagrasse les 13 et 14 décembre prochains : un temps d’échanges avec des spécialistes, des médecins, des philosophes, mais aussi et surtout de riches temps de prières et de discussions, entre couples, et avec les chanoines.
Les inscriptions sont encore possibles, alors ne tardez plus à remplir le formulaire .
Pour plus d’infos, n’hésitez pas à nous écrire à l’adresse : [email protected]
En cette année jubilaire, soyons des fils d’Espérance !
« SPE SALVI facti sumus », dans l’Espérance nous avons été sauvés (Rm 8, 24).
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Netflix : l’idéologie du genre fait perdre de l’argent
Lu sur le blog d’Yves Daoudal :
Netflix a perdu quelque 15 milliards (bien milliards) de dollars en valeur boursière ces derniers jours après l’appel d’Elon Musk à résilier les abonnements.
La campagne a commencé lundi par une publication de « Libs of Tiktok » montrant un extrait de la série animée pour enfants Dead End : Paranormal Park, dont le héros est « un adolescent transgenre » : une fille qui se dit garçon. Elon Musk a retwitté le message en disant : « Ce n’est pas OK. » Puis « Libs of Tiktok » a publié un extrait du Baby Sister Club, qui « encourage le transgenrisme auprès des enfants, fait honte aux personnages pour avoir “mal genré” et exige que le personnel hospitalier traite un garçon comme une fille ». Elon Musk a encore retwitté, et a exhorté les parents à « résilier Netflix pour la santé de leurs enfants ».
L’action Netflix a perdu 2,3% mardi, 2,9% mercredi, 1,04% hier.
Le commentateur et YouTuber Benny Johnson a écrit sur X :
« Netflix sexualise les enfants en présentant des sujets sexuels explicites, graphiques et radicaux comme des “divertissements pour enfants”. Ce que fait Netflix va au-delà d’une guerre culturelle. C’est immoral. Et cela devrait être illégal. »
Elon Musk a retwitté en se disant « 100% d’accord ».
Le psychothérapeute James Esses a publié hier un article où il souligne que « la propagande transgenre ne se contente pas de se cacher discrètement en arrière-plan sur Netflix : ils la poussent activement auprès des utilisateurs. » Il inclut un lien vers un article Netflix de mars 2025 répertoriant les émissions qui « honorent les personnes transgenres et non binaires » à l’occasion de la « Journée de la visibilité transgenre » :
« Chaque année depuis 2009, des millions de personnes à travers le monde célèbrent le 31 mars comme la Journée internationale de la visibilité transgenre (TDOV). D’une femme transgenre qui traverse les États-Unis en voiture avec sa meilleure amie à un élève de quatrième qui retourne en colonie de vacances après avoir fait son coming out, ces acteurs et personnages transgenres et de genre non conforme sont au cœur des titres de notre liste. »
(James Esses avait été expulsé de son cours de troisième année à l’université en 2011 parce qu’il disait que le sexe est biologique et immuable et que cela est particulièrement pertinent dans le domaine de la psychothérapie, car les personnes souffrant de dysphorie de genre doivent être traitées de manière équilibrée et holistique.)
Mais comment fait la Suisse pour réussir une “une immigration massive sans crispation identitaire” ?
Le Monde titre :
En Suisse, une immigration massive sans crispation identitaire
Extrait :
Près de 2,5 millions de personnes, sur 9 millions d’habitants, n’ont pas la nationalité helvétique, dans un pays qui mène une politique d’immigration choisie sans le dire ouvertement.
Exagéré aussi, car la tendance s’inscrit davantage dans un calcul pragmatique que dans une xénophilie historique. La tendance ? La Suisse se distingue par l’intégration réussie d’une population étrangère en très forte croissance, phénomène qui contraste avec les tensions sur le sujet dans l’ensemble de l’Europe.
Entre 2014 et 2023, la Suisse a ainsi accueilli 1,8 million d’étrangers supplémentaires, avec une immigration nette (certains sont repartis) supérieure à 1 million de personnes. Au total, fin 2023, 3 millions d’individus de plus de 15 ans étaient issus de la migration.”
Mais comment fait la Suisse pour réussir une ” une immigration massive sans crispation identitaire” ?
Le Monde ne le dit pas mais la réponse est simple :
Près des deux tiers de la population étrangère en Suisse provient de l’UE
Les personnes qui immigrent dans le cadre de l’asile sont toutefois minoritaires. Sur l’ensemble des personnes ayant immigré depuis 2014 et toujours présentes dans le pays fin 2023, 7% avaient un statut relevant de l’asile
Source : le site Swissinfo
En bleu, l’immigration européenne :
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Trump punit l’Inde, alors Modi va se promener en Chine
D’Antoine de Lacoste dans Politique Magazine :
Donald Trump a parfois de drôles d’idées. Depuis des décennies, les Etats-Unis tentent un rapprochement avec l’Inde. Ce n’était pas chose aisée car l’Inde fut longtemps un partenaire très proche de l’Union soviétique, même s’il n’en partageait guère l’idéologie marxiste. Mais les contraintes géopolitiques ne lui laissaient guère le choix puisque l’Amérique préférait voguer en eaux pakistanaises.
Or, depuis 1947 et l’indépendance de l’Inde et du Pakistan, les deux pays se vouent une haine farouche pour des raisons essentiellement religieuses. Musulmans d’un côté, hindouistes de l’autre, chacun « abritant » une forte minorité de l’autre religion. Les échanges de population qui se produisirent à cette époque, donnèrent lieu à des affrontements terribles dont le bilan ne fut jamais connu, mais le minimum est d’un million de morts. Des millions d’hindouistes quittèrent le Pakistan occidental et le Pakistan oriental (le futur Bangladesh) tandis que des millions de musulmans abandonnèrent l’Inde. Le croisement de ces immenses cohortes se fit dans le sang pendant des mois. Il en est resté une animosité que rien n’a apaisée depuis.
L’HOSTILITE PERMANENTE ENTRE L’INDE ET LE PAKISTAN
Toujours pour des raisons religieuses, la question du Cachemire, au nord-ouest, a également empoisonné les relations indo-pakistanaises. Bien que majoritairement musulman, le Cachemire, dirigé à l’époque par un prince hindou, a choisi de rejoindre l’Inde lors de l’indépendance de 1947. Depuis, les troubles n’ont jamais cessé, en particulier dans la vallée du Cachemire très majoritairement musulmane. Des mouvements séparatistes ont pris les armes, les uns pour rejoindre le Pakistan, les autres pour arracher l’indépendance.
L’armée indienne fut toujours très présente dans la région et les services secrets pakistanais, fort efficaces, étaient à la manœuvre pour aider les séparatistes. Des conflits ouverts éclatèrent à trois reprises, en 1947, 1965 et 1999, entre les deux pays, sans compter celui de 1971 sur l’indépendance du Bangladesh : cette fois c’est l’Inde qui aida les Bangladeshis dans leur quête d’indépendance.
Dans ce contexte, on comprend bien qu’être allié des deux pays en même temps relevait de la gageure. Mais avec la fin de l’Union soviétique et l’effondrement de la Russie des années Eltsine, les Américains comprirent que le moment était venu de faire les yeux doux à l’Inde tout en conservant leurs solides relations avec leur pivot pakistanais.
Bien sûr, après le 11 septembre, le soutien actif des Pakistanais aux islamistes afghans, et l’abri offert à Oussama Ben Laden, provoquèrent un léger rafraichissement des relations avec l’Amérique. Toutefois celle-ci choisit de fermer les yeux tant cette alliance lui semblait fondamentale. L’Amérique en a attaqué pour moins que ça…
L’affaiblissement gravissime de la Russie, inquiéta vivement les dirigeants indiens successifs. La montée en puissance chinoise, observée avec beaucoup de méfiance, n’avait plus de contre-poids et l’approche américaine apparut salutaire. Les relations devinrent alors de plus en plus étroites, surtout lorsque l’Amérique proclama haut et fort que l’ascension chinoise devenait menaçante.
Bien sûr, à la suite du redressement de la Russie, l’Inde reprit avec cette dernière les relations commerciales qu’elle affectionnait et acheta massivement du gaz, du pétrole et des armes. Elle appréciait le savoir-faire russe, incontestable dans ce dernier domaine, même si elle avait appris à se diversifier.
L’INVENTION DE L’INDO-PACIFIQUE
Pour intégrer davantage encore leur nouvel ami dans leur stratégie, les Américains ont développé le concept, devenu très à la mode, de zone indo-pacifique. Il prit progressivement la place de la zone Asie-Pacifique : le seul objectif consistait à associer l’Inde à une alliance informelle allant du Japon à l’Australie, en intégrant tous les alliés de l’Amérique comme la Corée du sud et les Philippines, tout en essayant de se rapprocher de l’Indonésie, de la Malaisie ou du Vietnam. L’élargissement à l’ouest de la zone Asie Pacifique pour la transformer en indo-pacifique réjouit plusieurs de ces acteurs, inquiets de la permanente poussée chinoise, même si plusieurs d’entre eux, comme l’Indonésie ou la Malaisie, tenaient à garder de bonnes relations avec l’Empire du milieu. Tout marchait donc bien, même si, par amitié pour la Russie et par tradition du non-alignement, l’Inde adhéra aux BRICS où la Chine joue pourtant un rôle prépondérant.
Et puis Donald Trump est arrivé avec ses droits de douane. Entendons-nous bien : la situation financière des Etats-Unis est extrêmement préoccupante, bien plus que ce que l’on dit généralement, et l’idée de gagner beaucoup d’argent avec des droits de douane appliqués unilatéralement à l’ensemble du monde est loin d’être absurde. Du point de vue américain bien sûr. Mais ceci doit s’appliquer en tenant compte des intérêts géopolitiques de l’Amérique. Et c’est là que Trump manque de cohérence. Frapper le Brésil, le Vénézuéla ou le Viêt-Nam avec des taux prohibitifs, pourquoi pas ? Mettre ces droits en suspens pour la Chine dont l’exportation des terres rares est vitale pour l’armée américaine, relève du bon sens. En revanche, punir l’Inde parce qu’elle importe du gaz et du pétrole russes qu’elle raffine consciencieusement pour le revendre aux stupides européens avec une marge très confortable, ne devrait pas déranger l’homme qui méprise l’Europe et discute amicalement avec Vladimir Poutine, lui déroulant le tapis rouge au sens propre du terme et rêvant de faire des affaires avec lui.
Pourtant, pour des raisons connus de lui seul, Donald Trump a décidé de punir l’Inde pour ce forfait connu du monde entier depuis au moins trois ans. Il donna l’ordre d’appliquer 50% de droits de douane à son allié, plutôt fidèle pourtant ces dernières années. Il l’a, au passage, vilipendé brutalement.
UN CAMOUFLET POUR MODI
C’est peu de dire que le premier ministre indien, Narendra Modi, n’a guère apprécié la séquence. D’autant, mais Trump le savait-il, que Modi met régulièrement en avant dans ses campagnes électorales sa capacité à être ami avec les grands de ce monde, Chine exclue, en particulier les Etats-Unis et la Russie.
Les Etats-Unis avaient déjà indisposé l’Inde en recevant le chef d’état-major de l’armée pakistanaise à deux reprises au cours de l’été alors qu’au mois de mai une guerre brève mais violente a opposé Indiens et Pakistanais, toujours à propos du Cachemire où des touristes indiens avaient été assassinés par des séparatistes proches du Pakistan.
Modi, ainsi d’ailleurs que l’ensemble de la classe politique indienne, a tellement mal vécu l’ultime camouflet des sanctions, qu’il s’est précipité en Chine assister au sommet de l’OCS, l’Organisation de Coopération de Shangaï. Cela faisait plusieurs années qu’il n’avait pas mis les pieds en Chine. Il y fut accueilli à bras ouverts par son ami Vladimir Poutine mais surtout, bien sûr, par Xi Jinping, ravi de l’aubaine.
Ce sommet fut une réussite éclatante pour le dirigeant chinois qui a accueilli plus d’une vingtaine de chefs d’Etats et de gouvernement et a appelé à « unir les forces du sud global. » La cerise sur le gâteau fut donc la présence de Modi.
La réconciliation de la Chine et de l’Inde n’était vraiment pas à l’ordre du jour. En 2020, leurs armées se sont affrontées sur les hauteurs du Ladakh, leur frontière commune, entraînant la mort de 20 soldats indiens, le bilan étant inconnu côté chinois. Ce vieux contentieux frontalier n’est pas réglé, mais devant l’humiliation subie par l’Inde, il est manifestement passé nettement en arrière-plan.
Un journal anglais a affirmé que Trump avait tenté de joindre Modi avant la réunion de l’OCS et que le dirigeant indien avait refusé de le prendre au téléphone. On ne sait si c’est vrai mais personne n’a démenti.
Ce qui est sûr c’est qu’en quelques semaines Trump a durablement abîmé la relation de l’Amérique avec l’Inde faisant ainsi la joie de son grand ennemi, la Chine.
Antoine de Lacoste
La France commémore le 600e anniversaire des apparitions de saint Michel à sainte Jeanne d’Arc
Traduction de l’article de Solène Tadié paru dans The National catholic register :
Des pèlerins venus de toute la France et d’ailleurs se sont réunis dans la ville natale de la Pucelle d’Orléans pour célébrer cet anniversaire historique, démontrant la puissance durable de son héritage de foi et de fraternité.
Il y a six siècles, à l’été 1425, saint Michel Archange descendit sur le paisible village français de Domrémy, apparaissant à une jeune paysanne nommée Jeanne d’Arc.
Elle n’avait que 12 ou 13 ans, dans le jardin de son père, lorsqu’elle le vit pour la première fois. Il était accompagné des anges du paradis, sainte Catherine et sainte Marguerite, qui l’appelaient à être une « bonne et sainte fille », à respecter la « volonté de Dieu » et à rechercher le salut de son âme. Se présentant comme « Michel, protecteur de la France », il confia à Jeanne une mission qui transcenderait son âge et son rang. Ces apparitions, répétées pendant la guerre de Cent Ans, lui inspirèrent du courage et même la conception de la bannière – portant les noms de Jésus et de Marie – sous laquelle elle combattit, ce qui la conduisit à lever le siège d’Orléans et à accompagner le roi Charles VII à son couronnement à Reims en 1429.
Pour commémorer cet anniversaire décisif, l’Association universelle des Amis de Jeanne d’Arc a organisé le « Pèlerinage de l’Espérance » sur deux jours, les 27 et 28 septembre. Cette initiative a rassemblé près de 2 000 fidèles en Lorraine, dans le nord-est de la France, pour un week-end de prière, de musique et de célébrations, le tout marqué par le contexte plus large de l’Année jubilaire 2025 de l’Église catholique, sur le thème « Pèlerins de l’Espérance », et par un appel particulier à prier pour la France et l’Église universelle.
« Le 600e anniversaire a été un moment providentiel que nous ne pouvions pas laisser passer sous silence », a déclaré au Register Aymeric de Maleissye, président de l’association organisatrice. « Nous voulions faire connaître, aimer et honorer Jeanne d’Arc. »
Le pèlerinage avait pour but d’allier prière et festivités de manière originale. « C’était un pèlerinage-festival, avec un itinéraire que chacun pouvait organiser librement, avec de nombreuses activités tout autour. Il pouvait passer de l’un à l’autre dans l’ordre qu’il souhaitait. Et cette flexibilité a été très appréciée », a déclaré de Maleissye.
Des concerts, une représentation théâtrale, des temps d’adoration en la basilique Sainte-Jeanne d’Arc de Domrémy-la-Pucelle, ainsi que des vêpres dirigées par Harpa Dei, ensemble vocal catholique allemand composé de quatre frères et sœurs et mondialement connu pour sa polyphonie sacrée et ses chants grégoriens, ont rythmé l’événement.
Clarisse Chabut, une jeune pèlerine, se souvient avec émotion de cette performance :
Entendre les chants célestes de Harpa Dei dans la basilique a touché l’âme de nombreux participants. Ils nous ont véritablement conduits à la prière, et j’ai été particulièrement frappé par la pureté du son.
« Vivre ne serait-ce que 24 heures dans le village de Joan, en marchant là où elle marchait », a-t-elle déclaré, « m’a donné un sentiment de renouveau que j’avais rarement ressenti auparavant. »
En coulisses, l’organisation du pèlerinage était en elle-même un témoignage de foi et de dévouement. À Domrémy-la-Pucelle et à Greux (lieu de naissance de Jeanne), des dizaines de bénévoles ont travaillé main dans la main avec les autorités locales, l’Ordre de Malte et les communautés paroissiales pour accueillir la foule. Évêques, prêtres et religieux ont accompagné les fidèles non seulement lors des liturgies, mais aussi en partageant le rythme quotidien du pèlerinage, en marchant aux côtés de la foule et en étant présents tout au long du week-end pour laisser une trace durable. Pendant deux jours, ces petits villages lorrains sont devenus le cœur battant de la France catholique.
Communion dans la diversité
Le point culminant du pèlerinage a été la liturgie, surtout parce que les formes ordinaires et extraordinaires du rite romain ont été célébrées côte à côte, permettant à toute l’assemblée de se réunir dans la prière et le culte.
Samedi soir, une grande messe pontificale en l’honneur de sainte Jeanne d’Arc a été célébrée en plein air devant la basilique, accompagnée de chants solennels et d’un jeu de lumière qui a baigné l’édifice sacré d’une atmosphère de prière. De Maleissye a déclaré avoir reçu des commentaires qualifiant ce moment de « moment de grâce extraordinaire ».
Dimanche, une messe traditionnelle latine dédiée à saint Michel a été célébrée par le père Emmanuel-Marie Lefébure, abbé de l’abbaye romane de Lagrasse, dans le sud de la France. Les prêtres des deux congrégations ont assisté aux liturgies de l’autre, distribuant la communion et entendant les confessions.
« Tous les pèlerins ont profondément apprécié que les deux rites puissent être célébrés ensemble à Domrémy », a déclaré M de Maleissye. « Ce fut un véritable moment d’unité ecclésiale. »
L’Église de France est encore marquée par les tensions liées au motu proprio Traditionis Custodes de 2021. Cette coexistence pacifique des deux formes offrait donc un puissant symbole d’unité. Cette atmosphère contrastait avec les tensions liturgiques apparues plus tôt cette année lors du traditionnel pèlerinage de la Pentecôte à Chartres.
Un autre événement marquant fut la réunion sans précédent de reliques à Domrémy. Pour la première fois dans l’histoire, l’anneau de Jeanne d’Arc (prêt du Puy du Fou) et une lettre de sa main furent exposés aux côtés des reliques de sainte Thérèse de Lisieux. Les pèlerins se rendirent à pied à la chapelle Notre-Dame de Bermont pour les vénérer.
« Pour la première fois, les reliques de Jeanne et de Thérèse ont été réunies. Ce spectacle a attiré une foule immense et a donné aux pèlerins une idée concrète du patrimoine spirituel de la France », a déclaré M. de Maleissye.
Le pèlerinage comprenait également une procession d’entrée solennelle avec 80 bannières des saints de France, un rappel vivant que la foi de la nation est soutenue par le témoignage d’innombrables saints et saintes.
Un pont entre l’Ancien et le Nouveau Monde
Bien qu’ancré dans l’histoire de la France, le pèlerinage cherchait à porter un message au-delà de ses frontières. De petits groupes venus de l’étranger se sont joints aux célébrations, parmi lesquels des fidèles sri-lankais vivant en France, signe que le témoignage de Jeanne continue de toucher les communautés les plus diverses. « Il est rare dans l’histoire qu’une intervention divine se soit manifestée aussi directement pour un pays », a déclaré de Maleissye, rappelant comment saint Michel s’est révélé comme le protecteur éternel de la France. Six cents ans plus tard, cet appel à l’espérance résonne encore non seulement en France, mais aussi dans toute l’Église.
Mgr François Gourdon, évêque du diocèse local de Saint-Dié, rappelant dans sa lettre d’invitation que cet anniversaire coïncide avec l’Année jubilaire plus large proclamée par le pape François, a lié la mission de Jeanne aux défis d’aujourd’hui : « Son témoignage reste actuel : Dieu doit en effet être servi en premier, et nous sommes appelés à être, comme elle, des signes d’espérance. »
Dans son homélie lors de la messe du soir du 27 septembre en l’honneur de sainte Jeanne d’Arc, Mgr Gourdon a rappelé aux pèlerins qu’ils étaient des « chercheurs de Dieu », de véritables « signes d’espérance pour notre temps », les invitant à considérer la Pucelle d’Orléans comme un « modèle de foi et d’espérance » gardant Dieu comme point de référence.
Alors que les célébrations de Jeanne d’Arc se déroulent jusqu’en 2031 — 600e anniversaire de son martyre — Domrémy reste un sanctuaire vivant, ouvert à l’ensemble du monde chrétien.
Jeanne a longtemps été considérée comme un pont entre l’Ancien et le Nouveau Monde, une figure qui inspire les croyants de tous les coins du monde par son courage face aux épreuves, son pouvoir d’unir au-delà des divisions et sa fidélité inébranlable à l’appel de Dieu.
Six siècles après que l’archange eut parlé pour la première fois à la jeune sainte à Domrémy, le pèlerinage a rappelé que la mission de Jeanne n’est pas une histoire du passé, mais un appel vivant et vibrant qui continue de guider les nouvelles générations de chrétiens.
Assassinat d’Ashur Sarnaya : un Algérien arrêté
Un homme, soupçonné d’être impliqué dans le meurtre d’Ashur Sarnaya, un chrétien d’Irak, dans la soirée du 10 septembre à Lyon, a été interpellé, jeudi 2 octobre, en Italie.
Ce suspect, de nationalité algérienne et âgé de 28 ans, a été arrêté à la demande des autorités judiciaires françaises qui ont délivré un mandat d’arrêt européen à son encontre.
Ce suspect devrait être reconduit en France d’ici quelques semaines.
Irlande : Maria Steen échoue à obtenir le soutien des parlementaires pour se présenter à l’élection présidentielle
Maria Steen, avocate ayant publiquement défendu les enseignements de l’Eglise lors des débats référendaires sur l’avortement, le mariage homosexuel et la définition de la famille, n’a pas réussi à obtenir le parrainage suffisant pour se présenter à l’élection présidentielle.
Ce parrainage nécessitait l’accord de 20 membres de l’Oireachtas – le parlement bicaméral irlandais qui compte 174 députés au Dail Eireann et 60 sénateurs au Seanad Eireann – lui permettant de se présenter à l’élection présidentielle du 24 octobre.
En Irlande, la qualification à l’élection présidentielle passe par un filtre parlementaire, officiellement afin d’éviter une multiplication excessive de candidatures, mais – diront certains – de façon à barrer la route aux candidatures qui ne seraient pas politiquement correctes.
Mère de cinq enfants et candidate indépendante, Maria Steen a tout de même obtenu le soutien de 18 membres mais n’a pu recueillir les deux signatures manquantes avant la date limite du 24 septembre. Historiquement, il est difficile pour un candidat non affilié aux principaux partis politiques irlandais, comme le Fianna Fail ou le Fine Gael, de se qualifier pour l’élection présidentielle.
En lançant sa candidature à la fin du mois d’août dernier, l’avocate a cherché à se positionner comme une alternative aux candidats des partis traditionnels, dans un contexte de méfiance croissante de l’électorat envers la classe politique irlandaise. La présidence irlandaise, bien que largement symbolique, jouit cependant d’une grande visibilité, représentant le pays à l’international.
Le 24 septembre, en annonçant la fin de sa campagne, Maria Steen a déclaré :
« Bien que je sois honorée d’avoir obtenu 90% des signatures requises, je regrette de dire que cela n’a pas suffi et que le délai est désormais écoulé. » « Bien que cela eût été l’honneur d’une vie de servir comme première citoyenne de l’Irlande, être citoyenne est un honneur suffisant pour moi. »
David Quinn, chroniqueur dans un journal national irlandais, a salué :
« Je pense qu’être arrivée à ce niveau est déjà une immense reconnaissance pour Maria et ses compétences, mais en même temps, c’est très décevant qu’elle ait été si proche d’entrer dans la course présidentielle ». « Les partis empêchent de nommer quelqu’un de l’extérieur. »
Sur le catholicisme assumé de Maria Steen comme raison de son échec, David Quinn estime
« que c’est un facteur. Beaucoup de politiciens verraient d’un mauvais œil quelqu’un connu pour ses convictions catholiques et pro-vie accéder à la plus haute fonction du pays, même si cette fonction n’a aucun pouvoir législatif et qu’elle n’utiliserait pas ce poste pour promouvoir ses convictions. » « Ironie du sort, le prochain président pourrait bien être un protestant » – du Fine Gael – « et je doute que sa religion soit beaucoup évoquée le concernant ».
L’élection présidentielle opposera ce protestant à une politicienne soutenue par des partis de gauche, et à un ancien joueur de football gaélique, soutenu par le Fianna Fail. Ces trois candidats ont voté en faveur de l’avortement lors du référendum de 2018 et se retrouvent sur de nombreux sujets dits de société.
Guide pour créer une école
Vous réfléchissez à fonder une école ou vous connaissez des enseignants qui aiment leur métier mais ne supportent plus le régime auquel les soumet l’Éducation nationale ? Alors “Le guide indispensable pour créer son école“, que Créer son école vient de publier, est fait pour vous.
Ce guide pratique est rédigé par Anne Coffinier, présidente de l’association Créer son école, et Guyonne de Lagarde, directrice juridique. Il rassemble plus de vingt ans d’expérience et d’accompagnement auprès de plus de 750 porteurs de projets scolaires. il est préfacé par Monique Canto- Sperber, ancienne directrice de l’ENS de la rue d’Ulm.
Et si un accident de voiture, un licenciement brutal et une simple prière pouvaient transformer une vie ?
Victor Aubert a réalisé un entretien avec Benoît de Blanpré, directeur de l’Aide à l’Église en Détresse – France (AED). Dans cette vidéo d’1h15, Benoît de Blanpré revient sur :
- Son parcours personnel et spirituel, marqué par une prière à saint Joseph qui a transformé sa vie.
- Ses années de mission en Asie avec Enfants du Mékong auprès des plus pauvres.
- Son expérience à la tête de l’AED, œuvre pontificale présente dans 137 pays.
- Un témoignage bouleversant entendu au Pakistan : celui d’un père de famille chrétien enfermé 5 ans, nourri dans une gamelle pour chien et sommé de se convertir à l’islam pour recouvrer la liberté.
Cet entretien est à la fois un récit de foi et de courage, un éclairage sur la situation des chrétiens persécutés dans le monde, et un appel à réfléchir à notre propre engagement dans un Occident souvent repu mais spirituellement appauvri.
La loi sur l’euthanasie avant le budget de la sécu, c’est révélateur…
De Claire Fourcade, médecin en soins palliatifs, sur Linkedin :
Deal au Sénat ? Un article du Figaro annonce ce soir qu’un deal aurait été trouvé entre les présidents du Sénat et de l’Assemblée nationale avec le nouveau premier ministre pour programmer l’examen des deux lois sur les soins palliatifs et le “droit à l’aide à mourir” en une semaine (contre 2 initialement prévues comme à l’Assemblée) à partir du 20 octobre avant un vote le 28 du même mois.
C’est une double indécence :
– nous aurons donc une loi sur l’aide à mourir examinée avant même de trouver un budget pour la santé et les soins palliatifs et alors que seuls 8% des Français considèrent ce texte comme une priorité (Harris Interactive septembre)
– un examen bâclé alors que nous avons un texte dont beaucoup d’aspects font largement débat. L’avis des sénateurs serait-il moins important que celui des députés ?

Comme le disait Vincent Trémolet de Villers ce matin sur Europe 1 :
“Un pouvoir en fin de vie, sans gouvernement, sans budget, sans avenir qui s’empresse de légiférer sur l’euthanasie, c’est tragiquement symbolique. Le macronisme s’achève dans un mélange morbide de fanatisme sociétal et de nihilisme d’Etat.”
Le Conseil supérieur de l’Education veut renommer les vacances de la Toussaint et de Noël
Lors de la première séance du Conseil supérieur de l’Education, le syndicat FSU-SNUipp a proposé, dans le cadre des discussions sur le calendrier scolaire, un amendement réclamant le changement de nomination des vacances des écoliers et étudiants français.
Selon eux, le terme de « vacances de Noël » ou « vacances de la Toussaint » n’est plus adéquat pour l’éducation nationale aujourd’hui. Cet amendement a été adopté à 44 voix pour face à seulement 7 contre, dont celle de l’UNI.
Derrière cette rhétorique laïcarde, on retrouve ce vieux projet révolutionnaire qui consiste à faire table rase du passé : à quand le remplacement de la semaine de 7 jours par celle de 10 jours, les fêtes de nos saints par des noms de plantes, et l’abrogation du calendrier grégorien qui nous place en 2025 après Notre-Seigneur Jésus-Christ ?
Le traumatisme des mères porteuses “altruistes”
Le magazine Marianne a enquêté sur les dessous de la GPA dite altruiste, que souhaite légaliser Gabriel Attal :

Le magazine fait témoigner plusieurs mères porteuses :


Sauvée sous la Révolution, une cloche vient d’être dérobée
Une cloche de 450 kilos a été dérobée fin août alors qu’elle était entreposée dans le bâtiment des services techniques de la commune de Bouc-Bel-Air (Bouches-du-Rhône). L’objet datait de 1763.
Le maire, Mathieu Piétri (LR), a indiqué sur Facebook :
C’est avec une profonde tristesse que je vous informe du vol de la plus ancienne cloche de Bouc-Bel-Air, un véritable trésor pour notre patrimoine communal. Cette pièce unique, témoin de notre histoire et de nos traditions, a été dérobée dans le bâtiment des services techniques. Pour moi, cette cloche n’a pas seulement une valeur patrimoniale : elle a aussi une valeur spirituelle, profondément ancrée dans notre mémoire collective. Au-delà de la foi, c’est notre histoire commune qui a été blessée par cet acte.
Les voleurs sont parvenus à déjouer les dispositifs de sécurité et s’emparer de cette cloche à la fin du mois d’août. Elle devait être nettoyée par une association avant d’être exposée dans le hall de l’hôtel de ville.
Le vol est d’autant plus frustrant que la population du Bouc-Bel-Air était parvenue à «sauver» cette cloche lors de la Révolution française.
«La Convention nationale exigeait alors de récupérer le bronze pour être fondu en canon. Plusieurs cloches ont été descendues du village, sauf celle-ci et une autre qui a été réinstallée dans le clocher de l’église Saint-André».
Union des droites : Le sénateur Stéphane Ravier place Marseille et les Marseillais au-dessus de ses intérêts personnels
Sénateur des Bouches-du-Rhône, conseiller municipal de Marseille et président de Marseille d’abord, Stéphane Ravier a décidé de renoncer à briguer la mairie de Marseille, au profit du candidat RN :
J’ai décidé de ne pas être candidat à l’élection municipale. Je me retire et j’appelle à voter sans condition et sans réserve pour @franckallisio, candidat du RN.
J’ai une responsabilité face à l’histoire. Je ne serai pas celui qui a fait perdre le camp national à Marseille. pic.twitter.com/N01Ughg7VJ— Stéphane Ravier (@Stephane_Ravier) October 2, 2025
Réaction de Franck Allisio :

Attentat islamiste près d’une synagogue à Manchester (UK) : le terroriste est un citoyen britannique d’origine syrienne
Deux membres de la communauté juive sont décédés, tandis que quatre autres restent à l’hôpital après avoir subi « diverses blessures graves ».
L’assassin portait un gilet « qui avait l’apparence d’un engin explosif ». Il a poignardé plusieurs fidèles à proximité de la synagogue puis a été neutralisé par la police.
Le commissaire adjoint Laurence Taylor a déclaré :
« Nous avons également procédé à deux autres arrestations et, d’après ce que nous savons, la police antiterroriste a déclaré qu’il s’agissait d’une attaque terroriste. » « Une attaque contre notre communauté juive aujourd’hui, à l’occasion de Yom Kippour, est dévastatrice. Des communautés à travers le Royaume-Uni commémoreraient normalement ce jour saint. »
Jihad Al-Shamie, 35 ans, est un citoyen britannique d’origine syrienne…
I-Média – Sarkozy, Glucksmann : les médias fabriquent-ils l’opinion ?
L’image de la semaine
Affaire Sarkozy : après l’acharnement judiciaire, l’acharnement médiatique qui à droite comme à gauche aura offert un traitement souvent biaisé.
Le dossier du jour :
La fabrique de l’opinion : comment les médias et les instituts de sondages construisent et promeuvent le candidat Raphaël Glucksmann ?
Les pastilles de l’info :
– Affaire Claire Geronimi : une féministe en parle enfin… pour dénoncer l’extrême-droite
– CNEWS dans le viseur de l’ARCOM et de Delphine Ernotte
– Un article de France Bleu en partenariat avec les antifascistes et l’extrême gauche !
– Qui sort son épingle du jeu médiatique ?
– Nord Stream : un nouvel accusé ukrainien fait discrètement surface dans la presse
– Six cadavres dans la Seine mais chut, le suspect est un Tunisien islamiste radical !
Portrait piquant : Apolline de Malherbe, la journaliste politique d’Apolline Matin sur BFM
Lettre ouverte aux demoiselles de Sainte Marie de Neuilly
D’Anne Brassié, journaliste et écrivain, pour le Salon beige:
Rod Dreher – Chartres, JD Vance et la dissidence chrétienne
L’écrivain et journaliste Rod Dreher a été interviewé par la Fraternité Saint-Ephrem. Voici un extrait de l’interview :
FSE : “Rod Dreher, vous êtes aussi un ami de JD Vance. Comment l’avez-vous rencontré et quelle a été votre influence sur sa conversion en 2019 ?
RD : C’est une histoire assez incroyable, presque un petit miracle. À l’été 2016, son livre Hillbilly Elegy venait de paraître.
À ce moment-là, JD était totalement inconnu et les ventes du livre restaient modestes. Une lectrice de mon blog – une femme plutôt progressiste – savait que je m’intéressais à la vie dans l’Amérique rurale. Elle m’a dit : « Vous devriez lire ce livre. Personne n’en parle encore, mais je suis sûre qu’il vous plairait. »
Elle m’a envoyé une version électronique de Hillbilly Elegy. Je l’ai lu d’une traite dans l’avion qui m’emmenait à Boston. J’ai été immédiatement conquis. J’ai pensé : « Voilà un livre essentiel pour comprendre la société américaine. »
J’ai alors contacté JD via Twitter – il était en vacances en Angleterre – pour lui proposer une interview. Il a accepté. J’ai publié cet entretien sur mon blog un vendredi après-midi. Dès le lundi, il avait fait le tour du pays : l’article était devenu viral, au point de faire planter le serveur du magazine trois fois en deux semaines.
En quelques jours, le livre de JD Vance est passé numéro un des ventes aux États-Unis. Il a été invité sur toutes les grandes chaînes d’information et sa carrière était lancée.
Malgré ce succès fulgurant, JD est resté simple et nous sommes devenus amis. Je me suis replongé récemment dans les e-mails qu’il m’envoyait à l’époque : il n’arrêtait pas de répéter qu’il voulait mettre cette notoriété au service de Dieu et de sa famille.
Un jour, il m’a confié son désir de devenir catholique. Je lui ai alors présenté un prêtre dominicain à Washington D.C., où il vivait. JD m’a invité à être présent dans le petit cercle d’amis réunis lorsqu’il a été reçu dans l’Église en 2019.
Ce fut un moment de grâce. J’ai encore les photos de sa première communion. Ce fut un grand tournant pour lui et sa famille, mais aussi – nous ne le savions pas encore – peut-être un grand moment pour l’Amérique. Car si, comme je le crois, JD devient un jour président des États-Unis, alors ce pays aura à sa tête un véritable catholique, un homme qui connaît sa foi, qui va à la messe et qui y croit profondément.”
https://www.youtube.com/watch?v=XMUWweG6Y9I
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Syrie : nouvelles violences contre les chrétiens
Communiqué de SOS Chrétiens d’Orient :
Annulation d’un procès contre Frontières
Les avocats qui ont déposé plainte contre le magazine Frontières en raison du numéro dénonçant le laxisme des juges et le militantisme pro-immigration de certains avocats doivent revoir leur droit… Ils avaient du sécher les cours pour aller manifester avec la gauche…

Un grand défi missionnaire pour le mois de la mission et du rosaire !
À l’occasion du mois d’octobre, mois qui est consacré au rosaire et à la mission par l’Église, l’application Rosario développée par l’association Hozana lance un grand défi pour permettre à chacun de vivre avec intensité ce mois dédié à la prière du chapelet, à son échelle !
C’est le défi du mois du rosaire !
« Récitez le chapelet tous les jours » nous dit la Vierge Marie dans son apparition à Fatima, et dans tant d’autres.
Ce défi invite chacun à être missionnaire du rosaire et pour cela, se divise en 2 facettes : prier et inviter
– Prier une dizaine (ou plus !) par jour : pour commencer à dire le chapelet, à son échelle.
– Inviter vos proches : vous serez incités à inviter largement à prier sur Rosario pendant le mois d’octobre. Vous pourrez décrocher des badges en fonction du nombre de personnes qui ont rejoint un groupe Rosario grâce à vous
– Il a lieu sur Rosario, application de prière développée par Hozana, consacrée à la prière quotidienne d’une dizaine de chapelet avec d’autres.
Participez au mois du rosaire en cliquant ici : https://rosario.app/rosaire2O25_sb_031025
Beau mois du rosaire à tous.
Cet article est une tribune libre, non rédigée par la rédaction du Salon beige. Si vous souhaitez, vous aussi, publier une tribune libre, vous pouvez le faire en cliquant sur « Proposer un article » en haut de la page.
1700 personnels de l’enfance sont des prédateurs sexuels
Depuis mercredi, les personnels de la Protection de l’Enfance et de la Petite enfance doivent remettre à leur employeur un certificat garantissant qu’ils n’ont pas de condamnation au casier judiciaire ou d’inscription au «Fijais» (fichier judiciaire automatisé des auteurs d’infractions sexuelles et violentes).
Or plus de 1700 personnes en poste ont été identifiées comme ne devant pas travailler au contact d’enfants grâce à un nouveau système visant à écarter les prédateurs sexuels de la Protection de l’Enfance ou la Petite enfance.
«Des chiffres glaçants: presque 2000 décisions de blocage de gens qui étaient déjà en poste et qu’on a identifiés comme des prédateurs parce que condamnés. Condamnés, pas pour avoir roulé trop vite, mais pour des raisons qui ne leur permettent pas d’être aux côtés des enfants», a déclaré la Haute-Commissaire à l’Enfance Sarah El-Haïry lors d’une présentation du dispositif à la presse.
Ainsi, près de 1% des professionnels travaillant dans des établissements de l’Aide sociale à l’enfance (ASE) n’ont pas obtenue l’attestation indispensable.
Persécution des catholiques au Canada
Le chef du parti conservateur canadien Pierre Poilievre a déclaré lundi que les chrétiens pourraient être la cible « numéro un » des crimes haineux lorsqu’on lui a demandé comment il lutterait contre l’éruption d’attaques contre les églises au Canada.
« Une centaine d’églises ont été incendiées ». « Les chrétiens sont peut-être le groupe le plus souvent victime de violences motivées par la haine. Mais, bien sûr, ce n’est pas politiquement correct d’affirmer cela. » « Cette haine antichrétienne doit cesser ».
Il a qualifié les incendies criminels d’églises d’« attaques terroristes ».
Les églises catholiques et chrétiennes ont connu une augmentation des incendies criminels après la publication d’un récit public selon lequel des prêtres catholiques avaient assassiné des enfants qui auraient été retrouvés dans des tombes anonymes sur le site de pensionnats autochtones canadiens gérés à la fois par l’Église catholique et d’autres églises chrétiennes. Les attaques ont atteint des proportions épidémiques. La semaine dernière, l’église orthodoxe ukrainienne All Saints, au nord-est d’Edmonton, a été détruite après avoir été incendiée par deux jeunes de 23 et 26 ans de la Première Nation de Saddle Lake. Au moins quatre autres églises au Canada ont été incendiées cette année.
Dans le même temps, l’armée canadienne prépare les aumôniers à de nouvelles restrictions sur la prière. Selon des documents internes partagés avec LifeSiteNews, les Forces armées canadiennes (FAC) ont publié un aide-mémoire aux aumôniers pour les aider à mettre en pratique la directive à venir, qui devrait restreindre la prière lors des célébrations du jour du Souvenir, le 11 novembre.
« L’objectif de la réflexion publique est d’être inclusive, accessible et respectueuse ». « Accueillez chacun, quelles que soient ses croyances, ses origines ou son milieu, avec un langage accessible et respectueux. »
Les mandats demandent en outre aux aumôniers « d’éviter les mots, les actions et les symboles spécifiques à la SFT (tradition spirituelle/foi), y compris les références métaphysiques ».
Au contraire, ils sont encouragés à
« adopter un langage dénué de connotations religieuses explicites afin de respecter la pluralité des convictions. Comprendre les frontières linguistiques. Dans le cadre des cérémonies militaires, le principe de neutralité religieuse s’applique. »
Le militaire qui a partagé la note avec LifeSiteNews a averti qu’il s’agissait de la première étape vers l’interdiction de la prière lors des prochaines cérémonies du Jour du Souvenir.
En 2024, les FAC ont interdit la prière lors de toutes les célébrations du jour du Souvenir, provoquant le tollé des Canadiens, des militaires et des personnalités politiques. À l’époque, le chef du Parti conservateur, Pierre Poilievre, avait dénoncé cette décision en déclarant :
« Les Canadiens devraient être libres de pratiquer leur foi aux côtés de leurs compatriotes canadiens, alors que nous commémorons ceux qui ont consenti aux sacrifices ultimes pour nos libertés. C’est du bon sens, pas de la folie. »
Vote solennel de la loi sur l’euthanasie au Sénat le 28 octobre
Nous avons annoncé hier que la date retenue pour le début de l’examen des deux propositions de loi fin de vie en séance au Sénat sera le lundi 20 octobre.
La décision aurait été prise entre Yaël Braun-Pivet, la présidente de l’Assemblée nationale, et le président du Sénat Gérard Larcher lors d’une rencontre mardi avec le Premier ministre, Sébastien Lecornu. Un accord oral, en attente de la validation de l’ordre du jour par le futur ministre des Relations avec le Parlement.
Ce serait Sébastien Lecornu qui a demandé à Gérard Larcher de faire passer la loi avant même le Budget et le Projet de loi de finance de la Sécurité sociale. Cette priorité n’aurait pas rencontré d’opposition de la part des sénateurs Républicains.
Le vote solennel serait programmé le 28 octobre, ne laissant qu’une semaine pour examiner les deux lois, là où l’Assemblée nationale a eu 15 jours.
Dans une France en crise, la priorité de nos dirigeants est d’en finir.
Face au biais idéologique de Wikipedia, Elon Musk annonce créer un site concurrent
Tucker Carlson a interrogé le cofondateur de Wikipédia, Larry Sanger, et a attiré l’attention sur la politique de la plateforme qui consiste à « mettre sur liste noire » les médias conservateurs comme LifeSiteNews.
Dans son essai « Neuf Thèses » récemment publié sur la réforme de Wikipédia, Sanger, qui a quitté la plateforme, a expliqué comment la liste des « sources pérennes » de Wikipedia interdit la citation de certains sites web. En lisant la liste des sites web mis sur liste noire, Carlson a repéré LifeSiteNews. Visiblement surpris, Carlson a qualifié la liste de Wikipédia d’« incroyable ». Ailleurs dans l’interview, il a décrit la plateforme comme étant devenue « une arme de guerre idéologique et théologique ».
La mise sur liste noire de LifeSiteNews a été décidée le 4 juillet 2019, suite à un appel à commentaires sur le tableau des sources fiables de Wikipédia. Les rédacteurs ont classé LifeSiteNews comme une source « déconseillée » qui « publie des informations fausses ou inventées », la plaçant au même niveau que Newsmax, One America News Network et Jihad Watch. Les sources « obsolètes » sont classées comme « généralement peu fiables » et leur utilisation « est généralement interdite » pour citer des affirmations factuelles. Cette liste inclut également The Daily Caller, cofondé par Carlson avec Neil Patel. En revanche, le New York Times , le Washington Post et CNN sont tous des sources « entièrement approuvées ». Certains commentaires ont accusé LifesiteNews de promouvoir la « pseudoscience et les théories du complot », notamment dans sa couverture des questions LGBT, de l’évolution et du changement climatique.
Certains rédacteurs ont fait valoir que la décision visait la position idéologique du site, tandis que d’autres ont insisté sur le fait que le problème résidait dans l’exactitude des informations.
Sanger est devenu critique des systèmes de sources et de gouvernance de Wikipédia. Dans ses Neuf Thèses , il soutient que la liste des sources pérennes fonctionne comme une liste noire idéologique de facto, excluant systématiquement les médias conservateurs et religieux, et appelle à son abolition. Sanger a également reproché à Wikipédia de ne pas avoir mis en œuvre les protocoles de gouvernance. En 2012, il a alerté la plateforme sur la présence de contenus pour adultes et a préconisé l’introduction de protections pour les mineurs, mais cette proposition n’a jamais été mise en œuvre . Selon lui, les décisions concernant les sources et les contenus restent entre les mains de petits groupes d’éditeurs anonymes, peu responsables.
Elon Musk a annoncé son intention de créer « Grokipedia », une nouvelle encyclopédie en ligne open source sous l’égide de sa société d’intelligence artificielle xAI. Il explique sur X :
« Ce sera une amélioration considérable par rapport à Wikipédia ». « Franchement, c’est une étape nécessaire vers l’objectif de l’IA x : comprendre l’Univers. »
Wikipédia demeure l’une des sources d’information en ligne les plus utilisées et est intégrée aux résultats de recherche Google. Ses détracteurs affirment que son modèle de gouvernance permet à des rédacteurs biaisés – qualifiés de « policiers de la pensée idéologique » – de façonner le contenu et de réprimer les opinions dissidentes, notamment sur les sujets politiques, culturels et religieux.
Une initiative similaire, baptisée « Infogalactic », a été lancée en 2016. Ce « fork » de Wikipédia visait à décentraliser le contrôle et à permettre des perspectives multiples. Bien qu’Infogalactic n’ait jamais atteint l’ampleur de Wikipédia, il a établi un modèle. Attirer une masse critique d’éditeurs et asseoir leur crédibilité demeurent des défis majeurs pour ces alternatives. L’implication d’Elon Musk marque une remise en cause plus visible de la domination de Wikipédia, en combinant les ressources technologiques de xAI avec sa plateforme publique sur X. Musk n’a pas fourni de calendrier précis, mais l’annonce permet à xAI de lancer un défi direct à la domination de Wikipédia sur l’écosystème de l’information.
Join @xAI and help build Grokipedia, an open source knowledge repository that is vastly better than Wikipedia!
This will be available to the public with no limits on use. https://t.co/3CnfrvNIpI
— Elon Musk (@elonmusk) September 30, 2025
