Le problème n’est pas de savoir si l’expression doit être encadrée, mais par qui et en fonction de quels principes
L’Homme nouveau consacre un dossier à “la liberté d’expression, un principe absolu ?”, avec des articles de Guillaume Bernard, Cyrille Dounot, l’Abbé Paul Roy, Armelle Signargout. Introduction :
La liberté d’expression est-elle réellement au service du vrai, comme certains le prétendent, ou bien un instrument de contrôle habilement déguisé ? À écouter les modernes, elle serait un droit fondamental, condition même de la démocratie. Pourtant, le Syllabus de saint Pie X dénonçait déjà cette illusion : une parole totalement libre, sans lien avec la vérité, ne conduit pas à un débat éclairé, mais à la confusion des esprits et à la corruption des mœurs. Pendant des siècles, l’expression publique était encadrée pour préserver l’ordre social et moral. Aujourd’hui, sous prétexte d’émancipation, un autre système de contrôle s’est mis en place. Les interdits n’ont pas disparu, ils ont seulement changé de nature. Autrefois on condamnait au nom de la foi et de la loi naturelle, on condamne désormais au nom des nouveaux dogmes progressistes. La parole est mise sous surveillance pour garantir l’adhésion aux normes idéologiques en vigueur. Le problème n’est donc pas de savoir si l’expression doit être encadrée, mais par qui et en fonction de quels principes. Loin de garantir un espace de libre discussion, la liberté d’expression moderne fonctionne à sens unique. On ne protège plus la vérité contre l’erreur mais l’erreur contre la vérité. L’ordre moral n’a pas disparu, il a seulement basculé dans l’inversion. Ce n’est plus le blasphème qui choque, mais toute remise en cause du progressisme. Si la parole est soumise à des règles, elles doivent être claires : sert-elle encore la vérité et le bien commun, ou bien un système qui dicte ce qu’il est permis de penser et de dire ?
Coupable négligence de l’État en matière de sécurité des enfants des écoles indépendantes
Communiqué de Créer son école :
Depuis des années, l’association Créer son école demande avec insistance aux ministres successifs de l’Éducation nationale et de la Justice que les écoles privées indépendantes (aussi appelées hors contrat) puissent bénéficier des dispositifs de prévention des dangers d’agression sexuelle, d’infractions violentes ou terroristes mis en place pour les écoles publiques ou privées sous contrat depuis la rentrée 2015. Les ministres de l’Éducation nationale comme de la Justice nous promettent des réponses sans jamais tenir leur parole. Ce fut le cas notamment du Ministre Dupont Moretti, et du cabinet de la Ministre Genetet.
Nous demandons que soit instauré en urgence, comme pour les autres écoles, un mécanisme permettant aux directeurs d’établissements indépendants de faire vérifier par un référent justice assermenté que les personnes qu’ils s’apprêtent à embaucher comme salariés ou bénévoles ne figurent pas au fichier FIJAIS (Fichier judiciaire national automatisé des auteurs d’infractions sexuelles ou violentes) ou FJATS (Fichier judiciaire national automatisé des auteurs d’infraction terroriste).
(Cf. Extrait du Bulletin officiel de l’éducation nationale, de la jeunesse et des sports en cliquant ici)
Si l’État continue à négliger la sécurité des élèves et des personnels des écoles indépendantes, qui sont des citoyens à part entière et méritent le même niveau de sécurité que tout autre citoyen, il devra assumer la responsabilité des drames qui ne manqueront pas de survenir en raison de son refus d’agir. Sa responsabilité pourra légitimement être recherchée, et nous y serons attentifs. Il n’est en effet pas envisageable que le droit des enfants à la sécurité dépende plus longtemps du statut de l’établissement dans lequel ils sont scolarisés.
“Que Votre règne arrive” : pourquoi cette méfiance contre la chrétienté ?
Dans un entretien un tantinet lunaire (“Je nomme le prêtre, mais je peux aussi le remercier“. Sic. Quel entrepreneur pourrait affirmer une chose pareille ?) dans La Nouvelle République, Mgr Jordy, archevêque de Tours, déclare sur un ton très peu pastoral :
Le phénomène traditionaliste a crû autour de la crise du Covid. Il y a eu une forme d’inquiétude des gens, de refuge dans l’entre-soi. C’était aussi une manière de manifester contre l’État, qui empêchait la tenue des messes. […] La majorité des adeptes du rite ancien restent proches du reste de la communauté, mais il y a un noyau dur ancré dans un choix de société qui ramène à 1950 et selon lequel il faut recréer la chrétienté. Ils ont des sites de réinformation. Le ton s’est durci envers les évêques. Il y a un côté viriliste qui va à l’affrontement.
Sur Renaissance catholique, Jean-Pierre Maugendre s’étonne :
Il est à tout le moins surprenant, dans la bouche d’un évêque, qu’à aucun moment ne soit évoquée, même sous forme d’hypothèse, la possibilité d’une motivation religieuse de la part des personnes qui ont découvert, à l’occasion du confinement, des églises dans lesquelles les consignes de suspension du culte étaient sans doute moins sévèrement appliquées qu’en d’autres endroits. Qu’un catholique puisse être, tout simplement, à la recherche d’un lieu où se célèbre la messe ne semble pas faire partie de l’univers mental de Mgr Jordy. Dans sa bonté monseigneur de Tours tolère la célébration de l’ancien rite. Cependant il le précise : « Les homélies ne sont pas contrôlées mais j’ai des retours. Je suis très attentif ». Le lecteur, haletant, aimerait en savoir plus. Y aurait-il des vérités de la foi remises en cause, des hérésies propagées et librement diffusées. Que nenni ! La défense de la foi ne fait pas partie des préoccupations de Mgr Jordy. Ce qui l’intéresse ce sont « les positions sociétales (…) et politiques ». Le problème c’est « un noyau dur qui ancré dans un choix de société qui ramène à 1950 et selon lequel il faut recréer la chrétienté ». Une part de notre drame est que ce noyau dur ne fait qu’être fidèle à l’enseignement constant de l’Eglise depuis deux millénaires et, en particulier, à l’encyclique sur la Royauté Sociale du Christ de Pie XI Quas primas (11 décembre 1925). Comment réagira Mgr Jordy lorsqu’à l’occasion du centenaire de cette encyclique, en décembre prochain, on lui rapportera qu’un prêtre a osé citer de bien incorrects, quoique revêtus du sceau pontifical, propos :
« L’espoir d’une paix durable entre les peuples ne brillera jamais tant que les individus et les Etats s’obstineront à rejeter l’autorité de notre Sauveur (…) Ce serait une erreur honteuse de dénier au Christ-Homme la puissance sur les choses civiles quelles qu’elles soient (…) Que les chefs des nations ne refusent donc pas de rendre par eux-mêmes et par le peuple à la puissance du Christ leurs hommages publics de respect et d’obéissance » ?
De son côté, Victor Aubert a réalisé une vidéo, dans laquelle il s’étonne à son tour des propos de Mgr Jordy, notamment sur le retour à la Chrétienté.
Ce n’est pas la première fois qu’un évêque semble dédaigner la chrétienté. Mgr de Moulins-Beaufort l’avait exprimé lui aussi en décembre 2023. Et pourtant. Comme le demande la prière du Notre Père : « que Votre règne arrive, que Votre volonté soit faite sur la terre comme au ciel », la chrétienté est la volonté de placer toutes les composantes de notre vie sous les commandements de Jésus- Christ, à la fois vrai Dieu et vrai homme ; c’est vouloir vivre pleinement l’Imitation de Jésus-Christ.
Jean-Pierre Maugendre a évoqué l’encyclique de Pie XI, dont nous fêtons cette année le centenaire. Nous pouvons aussi citer un pape postérieur à Vatican II (puisqu’on a l’impression que, comme la messe, tout ce qui est antérieur à Vatican II est dépassé…). Nous sommes tous appelés à nourrir cette Chrétienté qui n’est ni passéiste ni idéologique ni incompatible avec la laïcité (rendre à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu, sachant ce que César lui-même doit à Dieu) mais profondément incarnée dans notre vocation baptismale : « Il n’est permis à personne de ne rien faire » (Jean-Paul II, Christi fideles Laici, 1988) :
Pour une animation chrétienne de l’ordre temporel, dans le sens que nous avons dit, qui est celui de servir la personne et la société, les fidèles laïcs ne peuvent absolument pas renoncer à la participation à la «politique», à savoir à l’action multiforme, économique, sociale, législative, administrative, culturelle, qui a pour but de promouvoir, organiquement et par les institutions, le bien commun. Les Pères du Synode l’ont affirmé à plusieurs reprises: tous et chacun ont le droit et le devoir de participer à la politique; cette participation peut prendre une grande diversité et complémentarité de formes, de niveaux, de tâches et de responsabilités. Les accusations d’arrivisme, d’idolâtrie du pouvoir, d’égoïsme et de corruption, qui bien souvent sont lancées contre les hommes du gouvernement, du parlement, de la classe dominante, des partis politiques, comme aussi l’opinion assez répandue que la politique est nécessairement un lieu de danger moral, tout cela ne justifie pas le moins du monde ni le scepticisme ni l’absentéisme des chrétiens pour la chose publique.
Terminons avec Dom Gérard, fondateur de l’abbaye du Barroux, qui, dans un sermon mémorable, prononcé à Chartres en 1985, déclarait :
Sainte Jeanne d’Arc achèvera de nous dire ce qu’est une chrétienté. Ce n’est pas seulement la cathédrale, la croisade et la chevalerie ; ce n’est pas seulement l’art, la philosophie, la culture et les métiers des hommes montant vers le trône de Dieu comme une sainte liturgie. C’est aussi et surtout la proclamation de la royauté de Jésus-Christ sur les âmes, sur les institutions et sur les mœurs. C’est l’ordre temporel de l’intelligence et de l’amour soumis à la très haute et très sainte royauté du Seigneur Jésus. C’est l’affirmation que les souverains de la terre ne sont que les lieutenants du roi du Ciel. « Le royaume n’est pas à vous, dit Jeanne d’Arc au Dauphin. Il est à Messire. – Et quel est votre Sire ? demande-t-on à Jeanne. – C’est le roi du Ciel, répond la jeune fille, et il vous le confie afin que vous le gouverniez en son nom. »
Jean-Michel Aphatie : « La France a fait des centaines d’Orandour-sur-Glane en Algérie » nazisme et colonisation, le grand n’importe quoi
Jean-Michel Aphatie a récemment suscité une polémique lors d’une intervention sur RTL. Il a notamment comparé la colonisation française en Algérie au nazisme, ce qui a provoqué une réaction immédiate de son interlocutrice, Florence Portelli, et un recadrage de l’animateur Thomas Sotto . Par ailleurs, il a accusé le syndicat Alliance Police de pratiquer un « terrorisme souterrain » pour bloquer les réformes sur les violences policières, déclenchant une vive réaction du syndicat qui a dénoncé une « indignation sélective ».
POURQUOI LES PROPOS DE JEAN-MICHEL APHATIE SONT FAUX :
Comparaison avec le nazisme : Assimiler la colonisation française en Algérie au nazisme est historiquement contestable et surtout faux, il s’agit la d’une réécriture historique — NDLR venant de la personne qui s’auto qualifie fièrement d’être woke, étonnant non ? Comme dirait t’il sur X (ex Twitter)—. Le nazisme repose sur une idéologie d’extermination systématique, tandis que la colonisation, bien que marquée par de graves violences, n’avait pas cet objectif génocidaire.
Accusation contre Alliance Police : Qualifier l’influence d’un syndicat de « terrorisme souterrain » est excessif et polémique, car il assimile une stratégie politique à des actes criminels violents, nous sommes à de doigt de la diffamation.
Cet article est une tribune libre, non rédigée par la rédaction du Salon beige. Si vous souhaitez, vous aussi, publier une tribune libre, vous pouvez le faire en cliquant sur « Proposer un article » en haut de la page.
Mars, un mois avec saint Joseph, protecteur de l’Église, soutien des familles et terreur des démons
L’abbé Berlioux (1829-1887) était prêtre du diocèse de Grenoble. Il est né dans un petit village en face de l’Alpe d’Huez. Comme cela était assez habituel à l’époque, il a mis par écrit des conseils spirituels pour ses paroissiens. Ses livres sont des ouvrages simples et concrets, qui proposent 30 jours sur une thématique précise : Un mois avec nos amies, les âmes du purgatoire, Un mois avec saint Joseph, Un mois avec le Sacré-Cœur de Jésus…
Dans ce livret, pour chaque jour : une lecture, une méditation guidée, un exemple – petite histoire avec une intervention de saint Joseph -, et une prière. Lecture vivifiante.
Saint Joseph était juste, nous dit saint Matthieu. Ce qui signifie, expliquent les Docteurs de l’Eglise, que Joseph était un homme accompli dans la perfection, qu’il possédait toutes les vertus dans un degré éminent. Il était de la famille de David, la famille élue et consacrée pour la royauté.
Saint Joseph, est à honorer tout particulièrement en ce mois qui lui est dédié, comme Jésus a honoré son Père, comme Marie soumise à son époux et gardien. Saint Joseph, guide éclairé, consolateur charitable, protecteur puissant. « Il peut nous secourir, disent saint Bernard et Sainte Thérèse, dans toutes nos nécessités spirituelles et temporelles. Il nous accorde même au-delà de nos demandes ».
Protecteur de l’Eglise, soutien des familles, et terreur des démons. Vous trouverez dans ce petit livre des réponses à tout. Tout simplement. Pie IX n’a-t-il pas recommandé à tous les catholiques de l’univers de s’adresser avec confiance à ce saint Patriarche ? Ne l’a-t-il pas proclamé solennellement patron de l’Eglise universelle « La plus sûre espérance de l’Eglise après la Sainte Vierge » ?
Comment sanctifier ce beau mois de mars et fêter dignement saint Joseph le 19 mars ?
Les vertus de ce saint patron seront l’objet des méditations de chaque jour « Si vous aimez saint Joseph, imitez ses vertus », insiste saint Ambroise. Ayons un petit oratoire avec une statue de saint Joseph, pour en famille, le prier, lui présenter nos requêtes sans oublier de remercier.
Ce petit livre vous aidera dans toutes vos dévotions. Ce temps fort avec saint Joseph nous initie au beau mois de mai, mois de Marie.
Plus d’informations et commandes sur LIVRES EN FAMILLE
https://www.livresenfamille.fr/liturgie-prieres/17185-un-mois-avec-saint-joseph.html
Un mois avec saint Joseph, Abbé Berlioux, 64 pages, 3 € – Existe aussi en édition Gros caractères, 96 pages, 4 €
Vous trouverez aussi de nombreux autres ouvrages sur saint Joseph sur LIVRES EN FAMILLE, la librairie au service de la famille.
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« Il ne faut pas mettre de persil sous le nez de l’ours russe”
On ne comprend pas la séquence explosive entre Trump et Zelensky si on ne sait pas que l’objectif de Trump est d’isoler la Chine. Pour cela il a besoin de la Russie et tant pis si les intérêts des Etats-Unis (America First) passent avant ceux de l’Ukraine et de l’Union européenne…
Emmanuel Macron se couche encore devant l’Algérie
L’Algérie a rejeté “les ultimatums et les menaces” de la France sur les accords de 1968 :
Pour toute réponse Emmanuel Macron s’est couché à plat ventre :
Algérie: “On ne va pas dénoncer de manière unilatérale les accords de 1968”, affirme Emmanuel Macron qui appelle à ce “qu’un travail de fond soit réengagé” pic.twitter.com/AaYVdTHy2i
— BFMTV (@BFMTV) February 28, 2025
Forum Viva ! les 22 & 23 mars au Parc Floral de Paris : Un week-end pour s’inspirer, échanger et vibrer ensemble
Communiqué :
- Un forum unique, 100 % dédié à la famille, la vie et aux fragilités.
- Un lieu de rencontres et de réflexions pour tous les âges et toutes les générations.
Au menu :
- 150 intervenants captivants
- 50 auteurs en dédicace
- 50 associations à découvrir
- 1 soirée festive mémorable
- 5 000 participants prêts à échanger avec vous
Que vous soyez lycéen, étudiant, jeune pro, parent ou grand-parent, ce forum est une opportunité unique de se former, partager et s’engager sur des sujets qui façonnent notre société.
Prêt à vivre l’expérience Viva ! ?
Réservez votre place et embarquez vos amis !
Le compte à rebours est lancé… On vous attend !
Le Monde et la liberté d’expression : selon que vous serez woke ou “insidieux”…
A 2 jours d’intervalle, Le Monde
- soutient les journalistes et politiques qui défendent la liberté d’expression aux États-Unis
- mais critique violemment les journalistes et politiques qui défendent la liberté d’expression en France et dénoncent la fin de C8
26 février 2025 : Aux Etats-Unis, une quarantaine de sociétés de journalistes dénoncent les atteintes à la liberté d’expression
28 février 2025 : Fin de C8 : l’insidieux débat sur la liberté d’expression
Deux chaînes de la TNT, C8 et NRJ 12, doivent cesser d’émettre, vendredi 28 février, faute d’avoir obtenu une nouvelle autorisation. Connue depuis juillet 2024, dûment motivée, confirmée par le Conseil d’Etat, qui a rejeté mercredi 19 février les recours déposés, la décision de l’Arcom, le régulateur de l’audiovisuel, a été, jusqu’aux dernières heures, contestée par C8, la chaîne détenue par Vincent Bolloré sur laquelle officiait Cyril Hanouna, l’animateur vedette de l’émission « Touche pas à mon poste ! ».
La virulente campagne menée par les animateurs de C8 pour tenter de sauver son canal de diffusion ne s’est pas focalisée sur la défense de l’emploi – plusieurs dizaines de postes sont concernés par un plan social – mais sur celle des libertés. Relayée par les autres médias du groupe Bolloré – CNews, Europe 1, Le Journal du dimanche –, elle a pris l’allure d’une véritable croisade politique, avec son lot d’insinuations et de fausses informations. La chaîne aurait été victime d’une volonté politique de faire taire les opinions discordantes, le couperet aurait résulté d’une entente entre Alexis Kohler, le secrétaire général de l’Elysée, et Roch-Olivier Maistre, l’ancien patron de l’Arcom.
Une partie de la droite a prêté une oreille complaisante à ces soupçons en contestant, à l’instar de Laurent Wauquiez, le président du groupe Droite républicaine à l’Assemblée nationale, la légitimité de l’Arcom qui est une autorité indépendante, présidée par un haut fonctionnaire. Tout en défendant la procédure, la ministre de la culture, Rachida Dati, a quant à elle regretté que « les téléspectateurs soient injustement privés d’un média » aussi populaire que C8.
Même si elle est restée relativement circonscrite, la polémique mérite d’être traitée sérieusement. D’abord parce qu’elle concerne un animateur controversé mais populaire dont l’audience était indexée sur les provocations : en moyenne, 2 millions de téléspectateurs se délectaient chaque soir des outrances de Cyril Hanouna ces dernières semaines.
Ensuite, parce qu’elle s’inscrit dans le cadre d’une offensive idéologique d’envergure, menée par une droite grisée par la victoire de Donald Trump, visant à contester les règles de droit sous prétexte que la liberté d’expression serait bridée, l’empêchant de faire valoir ses idées. Dans une interview au quotidien L’Opinion, jeudi 27 février, l’essayiste canadien Mathieu Bock-Côté, chroniqueur sur CNews, dénonce ainsi la « censure » dont aurait été victime C8 en présentant l’Arcom comme une « caricature de neutralité administrative qui sert à rationaliser a posteriori une aversion idéologique ».
Suspension des subsides de l’USAID : la première clinique pour « transgenres » d’Inde ferme
Suite à la suspension des subsides de l’USAID, la première clinique pour « transgenres » d’Inde, Mitr Clinic, à Hyderabad, a dû fermer ses portes.
« En janvier 2025, la clinique d’Hyderabad employait sept personnes transgenres et fournissait chaque mois des services à 150 à 200 membres de la communauté LGBTQIA+. La fermeture soudaine a non seulement laissé les membres du personnel sans emploi, mais a également privé une communauté vulnérable de services de santé essentiels. »
Par ailleurs, le Département d’efficacité gouvernementale d’Elon Musk continue d’énumérer les programmes qu’il supprime :
- 60 millions de dollars pour « l’autonomisation des peuples autochtones et afro-colombiens »
- 74 millions de dollars pour la « justice inclusive » en Colombie
- 79 millions de dollars pour « l’alphabétisation primaire » au Kenya
- 37 millions de dollars pour « l’autonomisation des femmes » en Colombie
- 8 millions de dollars pour « réduire la stigmatisation, la discrimination et la violence à l’encontre des communautés LGBTQI+ » au Lesotho
- 3,3 millions de dollars pour « Être LGBTQI dans les Caraïbes »
- 25.000 $ pour accroître « l’innovation en matière d’action climatique locale vegan » en Zambie.
Une exposition d’immigrées clandestines dans la basilique Saint-Denis
Au cœur de la crypte de la basilique Saint-Denis, parmi les sépultures des rois de France, une exposition rend hommage à des immigrées clandestines et des femmes voilées qualifiées de “nouvelles reines” pic.twitter.com/FuPnOLLlWO
— Fdesouche.com est une revue de presse (@F_Desouche) February 27, 2025
Le député RN Matthias Renault a réagi :
« Mon corps, mon choix ? » Il m’a dit littéralement: “Va te faire avorter!”
Jeanne a eu deux grossesses, la première a donné naissance à une petite fille mais la deuxième s’est terminée par une “interruption volontaire de grossesse” (IVG). Dans cette vidéo, elle revient sur les circonstances de sa vie qui ont fortement influencé le choix de recourir à l’avortement. “Le” choix et non “son” choix, comme elle l’explique en raison du manque de soutien du père de l’enfant, de ses parents et des services sociaux qui ne lui ont pas présenté d’alternatives à l’avortement.
“Catholiques: une nouvelle minorité” par Yann Raison du Cleuziou
Professeur de science politique à l’université de Bordeaux, Yann Raison du Cleuziou a publié, entre autres, “Qui sont les cathos aujourd’hui ?” (2014) et “Les catholiques et les droites de 1945 à nos jours” (2022).
Voici une conférence enregistrée à Brive-le-Gaillarde (lycée Bossuet) le mardi 25 février :
Carême 2025 : Marchons ensemble dans l’espérance
Chers frères et sœurs,
avec le signe pénitentiel des cendres sur la tête, nous commençons le pèlerinage annuel du Saint Carême dans la foi et dans l’espérance. L’Église, mère et maîtresse, nous invite à préparer nos cœurs et à nous ouvrir à la grâce de Dieu pour que nous puissions célébrer dans la joie le triomphe pascal du Christ-Seigneur, sur le péché et sur la mort. Saint Paul le proclame : « La mort a été engloutie dans la victoire. Ô Mort, où est ta victoire ? Ô Mort, où est-il, ton aiguillon ? » ( 1 Co 15, 54-55). En effet, Jésus-Christ, mort et ressuscité, est le centre de notre foi et le garant de la grande promesse du Père qu’est la vie éternelle déjà réalisée en son Fils bien-aimé (cf. Jn 10, 28 ; 17, 3). [1]
Je voudrais proposer à l’occasion de ce Carême, enrichi par la grâce de l’année jubilaire, quelques réflexions sur ce que signifie marcher ensemble dans l’espérance, et découvrir les appels à la conversion que la miséricorde de Dieu adresse à tous, en tant qu’individus comme en tant que communautés.
Tout d’abord, marcher. La devise du Jubilé, “pèlerins de l’espérance”, nous rappelle le long voyage du peuple d’Israël vers la Terre promise, raconté dans le livre de l’Exode : une marche difficile de l’esclavage à la liberté, voulue et guidée par le Seigneur qui aime son peuple et lui est toujours fidèle. Et nous ne pouvons pas évoquer l’exode biblique sans penser à tant de frères et sœurs qui, aujourd’hui, fuient des situations de misère et de violence, partant à la recherche d’une vie meilleure pour eux-mêmes et pour leurs êtres chers. Un premier appel à la conversion apparaît ici car, dans la vie, nous sommes tous des pèlerins. Chacun peut se demander : comment est-ce que je me laisse interpeller par cette condition ? Suis-je vraiment en chemin ou plutôt paralysé, statique, dans la peur et manquant d’espérance, ou bien encore installé dans ma zone de confort ? Est-ce que je cherche des chemins de libération des situations de péché et de manque de dignité ? Ce serait un bon exercice de Carême que de nous confronter à la réalité concrète d’un migrant ou d’un pèlerin, et de nous laisser toucher de manière à découvrir ce que Dieu nous demande pour être de meilleurs voyageurs vers la maison du Père. Ce serait un bon “test” pour le marcheur.
En second lieu, faisons ce chemin ensemble. Marcher ensemble, être synodal, telle est la vocation de l’Église. [2] Les chrétiens sont appelés à faire route ensemble, jamais comme des voyageurs solitaires. L’Esprit Saint nous pousse à sortir de nous-mêmes pour aller vers Dieu et vers nos frères et sœurs, et à ne jamais nous refermer sur nous-mêmes. [3] Marcher ensemble c’est être des tisseurs d’unité à partir de notre commune dignité d’enfants de Dieu (cf. Ga 3,26-28) ; c’est avancer côte à côte, sans piétiner ni dominer l’autre, sans nourrir d’envies ni d’hypocrisies, sans laisser quiconque à la traîne ou se sentir exclu. Allons dans la même direction, vers le même but, en nous écoutant les uns les autres avec amour et patience.
En ce Carême, Dieu nous demande de vérifier si dans notre vie, dans nos familles, dans les lieux où nous travaillons, dans les communautés paroissiales ou religieuses, nous sommes capables de cheminer avec les autres, d’écouter, de dépasser la tentation de nous ancrer dans notre autoréférentialité et de nous préoccuper seulement de nos propres besoins. Demandons-nous devant le Seigneur si nous sommes capables de travailler ensemble, évêques, prêtres, personnes consacrées et laïcs, au service du Royaume de Dieu ; si nous avons une attitude d’accueil, avec des gestes concrets envers ceux qui nous approchent et ceux qui sont loin ; si nous faisons en sorte que les personnes se sentent faire partie intégrante de la communauté ou si nous les maintenons en marge. [4] Ceci est un deuxième appel : la conversion à la synodalité.
Troisièmement, faisons ce chemin ensemble dans l’espérance d’une promesse. Que l’ espérance qui ne déçoit pas (cf. Rm 5, 5), le message central du Jubilé [5], soit pour nous l’horizon du chemin de Carême vers la victoire de Pâques. Comme nous l’a enseigné le Pape Benoît XVI dans l’encyclique Spe salvi : « L’être humain a besoin de l’amour inconditionnel. Il a besoin de la certitude qui lui fait dire : “Ni la mort ni la vie, ni les esprits ni les puissances, ni le présent ni l’avenir, ni les astres, ni les cieux, ni les abîmes, ni aucune autre créature, rien ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu qui est en Jésus Christ” ( Rm 8, 38-39) ». [6] Jésus, notre amour et notre espérance, est ressuscité, [7] il vit et règne glorieusement. La mort a été transformée en victoire, et c’est là que réside la foi et la grande espérance des chrétiens : la résurrection du Christ !
Et voici le troisième appel à la conversion : celui de l’espérance, de la confiance en Dieu et en sa grande promesse, la vie éternelle. Nous devons nous demander : ai-je la conviction que Dieu pardonne mes péchés ? Ou bien est-ce que j’agis comme si je pouvais me sauver moi-même ? Est-ce que j’aspire au salut et est-ce que j’invoque l’aide de Dieu pour l’obtenir ? Est-ce que je vis concrètement l’espérance qui m’aide à lire les événements de l’histoire et qui me pousse à m’engager pour la justice, la fraternité, le soin de la maison commune, en veillant à ce que personne ne soit laissé pour compte ?
Sœurs et frères, grâce à l’amour de Dieu en Jésus-Christ, nous sommes gardés dans l’espérance qui ne déçoit pas (cf. Rm 5, 5). L’espérance est “l’ancre de l’âme”, sûre et indéfectible. [8] C’est en elle que l’Église prie pour que « tous les hommes soient sauvés » ( 1Tm 2,4) et qu’elle attend d’être dans la gloire du ciel, unie au Christ, son époux. C’est ainsi que s’exprime sainte Thérèse de Jésus : « Espère, ô mon âme, espère. Tu ignores le jour et l’heure. Veille soigneusement, tout passe avec rapidité quoique ton impatience rende douteux ce qui est certain, et long un temps très court » ( Exclamations de l’âme à son Dieu, 15, 3). [9]
Que la Vierge Marie, Mère de l’Espérance, intercède pour nous et nous accompagne sur le chemin du Carême.
Rome, Saint-Jean-de-Latran, 6 février 2025, mémoire de Saint Paul Miki et ses compagnons, martyrs.
FRANÇOIS
Emmanuel Macron chez Donald Trump : communication ou soumission ?
Cette semaine dans “I-Média”, Jean-Yves Le Gallou et Floriane Jeannin reviennent sur l’affaire Pierre-Alain Cottineau militant LFiste qui pourrait bien être à la tête d’un abominable réseau pédocriminel, une information à bas bruit médiatique.
Et puis Emmanuel Macron rencontrait le président des États-Unis pour aborder le dossier ukrainien. Qu’a vraiment obtenu Macron pour la France et l’Europe ? Si certains affirment qu’il a “retourné” Donald Trump en le contredisant avec fermeté, d’autres affirment au contraire que cette rencontre révèle les tensions entre la France et les États-Unis.
Dans les pastilles de l’information, des élections allemandes qui redessinent l’Europe, à LCI et ses discours pro-guerre, en passant par les dérives de l’ARCOM, découvrez les informations que les grands médias ne vous montrent pas. Sans oublier le portrait piquant, réalisé avec l’Observatoire des journalistes, de Jean-Michel Aphatie qui a récemment déclaré qu’il y avait eu des centaines d’Oradour-sur-Glane en Algérie. Des propos actuellement instruits pour révisionnisme par l’ARCOM.
“L’accompagnement des personnes en fin de vie n’est pas seulement une affaire de soignants, c’est l’affaire de tous”
Claire Fourcade, présidente de la SFAP et et auteur de “Journal de la fin de vie”, a été interrogée dans L’Appel de Chartres. Extrait :
Et concernant la posture du chrétien face à ces questions ?
Je crois que les deux choses nécessaires si on est confronté à ces questions-là ce sont l’écoute et l‘humilité. L’accompagnement des personnes en fin de vie n’est pas seulement une affaire de soignants, c’est l’affaire de tous : « tous accompagnants, tous accompagnés ». On a besoin des autres à divers moments de notre vie, ils ont besoin de nous aussi. Nous sommes tous interdépendants et les bénévoles d’accompagnement ont un rôle essentiel.
Les laïcs non-soignants peuvent donc faire quelque chose ?
Oui, il y a près de 6000 bénévoles d’accompagnement en France dans diverses associations. A travers eux la société dit à ces personnes accompagnées « vous comptez pour nous », c’est très important de le dire aux patients. Pour ceux qui le souhaitent mais ne se sentent pas à l’aise, parce que ce n’est pas évident comme accompagnement, il existe des formations comme « Derniers Secours » : de la même façon qu’on peut se former aux premiers secours, c’est une journée de formation pour le grand public, de la sensibilisation à l’accompagnement d’un proche. Il y en a partout en France, dans les mairies, les associations, les AFC en organisent beaucoup.
Comment arrivez-vous à porter une parole publique au nom des soignants sans que celle-ci soit forcément cataloguée comme liée à votre Foi ?
Nous sommes tous tissés d’une histoire familiale, d’expériences et de rencontres personnelles à partir desquelles se forgent des convictions intimes. Je suis catholique et je n’ai jamais essayé de le masquer. Sur la question de la fin de vie, un sujet très clivant, on peut avoir la tentation de mettre les gens dans des cases. J’essaie de ne pas me laisser enfermer dans celle à laquelle on prétend m’assigner car je ne parle pas en mon nom propre, mais au nom des soignants que je représente et du mandat que j’ai reçu quand j’ai été élue présidente de la SFAP. Au nom de soignants qui sont très divers, j’essaie de porter une parole collective pour défendre une certaine idée du soin et la place centrale qu’il devrait avoir dans la société que j’appelle de mes vœux. Une société du soin par tous, pour tous.
Pour conclure, quel message aimeriez-vous transmettre aux pèlerins et lecteurs de l’Appel de Chartres ?
Il faut toujours garder une approche nuancée. La fin de vie est une réalité complexe qui ne peut se résumer en une opposition binaire entre souffrance et euthanasie. Ce sont des moments où toute la complexité de l’humain se manifeste, il faut l’accepter et l’accueillir. Après, s’il y avait une chose à faire, je dirais « écrivez à vos députés en urgence ! » Le projet de loi revient les semaines du 12 et du 19 mai, plusieurs fois des députés m’ont dit « quand on reçoit un courrier sur un sujet, c’est une histoire personnelle, à partir de trois courriers c’est un mouvement d’opinion. » Les partisans de l’euthanasie le savent et sont très mobilisés, mobilisons-nous aussi !
« L’université doit demeurer le temple de la transmission du savoir, pas celui de l’activisme islamo-gauchiste ! »
Dans une intervention en commission parlementaire, Anne Sicard, député IDENTITÉ LIBERTÉS, dénonce avec force l’escalade de la violence militante qui sévit dans nos universités : agressions, séquestrations, barrages filtrants… Des étudiants de l’UNI et de la Cocarde étudiante sont empêchés d’étudier, parfois même lynchés, et l’ISSEP est régulièrement attaquée.
« L’université doit demeurer le temple de la transmission du savoir, pas celui de l’activisme islamo-gauchiste ! »
Voilà le cœur de la déclaration d’Anne Sicard, qui interpelle sans détour Monsieur le ministre chargé de l’Enseignement supérieur et de la Recherche Philippe Baptiste.
💥 Monsieur le ministre, @PhBaptiste, l’extrême gauche impose un climat de terreur dans nos universités : agressions, séquestrations, barrages filtrants.
Des étudiants de droite de l’UNI et de la Cocarde étudiante sont empêchés d’étudier, parfois même lynchés, l’@ISSEP_France,… pic.twitter.com/GIAYhuWDmE
— Anne Sicard (@AnneSicard1) February 20, 2025
Rétablissement des comptes censurés par META
Communiqué de L’Association de Soutien aux Lanceurs d’Alerte :
Depuis plusieurs mois, l’ASLA a soutenu juridiquement et financièrement Alice Cordier, directrice du collectif Némésis, le syndicat étudiant La Cocarde et le média Une Bonne Droite dans leur combat contre META, après avoir été victimes de censure idéologique sur Instagram.
Ils avaient tous vus leurs comptes Instagram soudainement supprimés sans explication en août dernier, comme d’autres créateurs de contenus patriotes comme Occidentis ou Frontières.
Aujourd’hui, nous sommes fiers de vous annoncer que leurs comptes ont été restaurés dans leur intégralité !
Grâce à une pression constante et une mobilisation juridique sans relâche, ces trois lanceurs d’alerte peuvent reprendre la parole et continuer à porter fièrement leur voix et leur combat.
Un tournant dans la politique des plateformes ?
Si certains parlent d’un changement de cap de META, ces victoires ne doivent rien au hasard, elles sont le fruit d’un combat collectif et d’une détermination sans faille.
L’ASLA reste en première ligne.
Si cette avancée est une victoire importante, la censure numérique et les restrictions arbitraires restent une menace constante. L’ASLA poursuit son engagement et sa vigilance face aux abus des grandes plateformes, afin que plus jamais les voix patriotes ne soient réduites au silence.
Le régime algérien : une dictature islamo-militaire, héritière d’un mouvement terroriste
Communiqué de Yann Baly, président de Chrétienté Solidarité :
Ce mercredi 26 février, le Premier ministre François Bayrou a lancé un ultimatum au Président algérien Tebboune et à son régime, les enjoignant d’avoir à respecter les règles du droit international et les accords signés avec la France. Le chef du gouvernement français a également évoqué le cas de Boualem Sansal.
L’Etat algérien a 6 semaines pour apporter des réponses et se conformer aux règles internationales, notamment concernant le retour de ses ressortissants expulsés de France. Faute de quoi, la France dénoncerait certains de ses accords avec l’Algérie, notamment celui de 1968 qui règle, entre autre, la question des visas et les facilités de circulation des Algériens vers la France.
La position du gouvernement français va dans le bon sens. Reste à savoir si ces menaces seront, le cas échéant, réellement mises à exécution et si le Président de la République, qui a toujours été très soumis à Alger, ne sabotera pas les bonnes résolutions gouvernementales.
Cela dit, la France gagnerait en crédibilité et en efficacité en mettant le volet mémoriel dans la balance de ses rapports avec l’Algérie. Il faut en finir avec la repentance et l’occultation de la mémoire. C’est une nécessité pour la vérité historique en France et un impératif pour mettre le régime algérien face à ses contradictions et à ses mensonges !
N’en déplaise au militant socialo-FLN Apathie, si massacres de masse il y a eu durant la guerre d’Algérie (et même avant et après ce conflit), ils ont été le fait des terroristes du FLN, si adulés par l’actuel pouvoir algérien.
Il faut en finir avec l’esprit d’auto-flagellation et de mensonges du rapport Stora, commandé et mis en avant par Emmanuel Macron. Il faut ouvrir nos archives, toutes nos archives et dire ce que furent les crimes et les massacres, les viols et les tortures perpétrés par les miliciens du FLN, y compris contre des musulmans, harkis ou les opposants politiques (comme le MNA de Messali Hadj).
Il faut montrer les photographies et faire lire les rapports de gendarmerie ou des médecins ayant constaté les dizaines d’Oradour sur Glane perpétrés par les bandes fellouzes !
Quand cette vérité éclatera au grand jour et sera connue de tous, le régime algérien sera condamné au silence et tenu pour ce qu’il est : une dictature islamo-militaire, héritière d’un mouvement terroriste.
Yann BALY
Président de Chrétienté-Solidarité
Sarah Knafo répond aux intox de l’Agence française de développement
Sur X, l’élue Reconquête écrit :
Depuis plusieurs mois, je dénonce le scandale de l’aide publique au développement et ses milliards d’euros gaspillés en projets ubuesques. Ce n’est pas un simple gaspillage : c’est littéralement l’argent des Français que l’on distribue dans le monde entier, alors que chez nous, tant de Français manquent de tout. J’ai notamment publié les montants accordés à la Chine et à l’Algérie, ce qui m’a valu une plainte du gouvernement algérien. Première victoire : sa plainte fut classée sans suite. Je n’avais fait que révéler un chiffre officiel. Depuis la semaine dernière, ministres, politiciens et haut-fonctionnaires réagissent comme le gouvernement algérien : ils s’affolent et m’attaquent quand des chiffres publics sont révélés. Leur tactique : nier en bloc, prétendre que je mens. Le DG de l’AFD, M. Rémy Rioux, appelle les journalistes en implorant : « Sarah Knafo nous met dans la m****, aidez-nous ! ». Le ministre des Affaires étrangères désigne en urgence une commission d’enquête sur le sujet : il a attendu mes révélations pour s’interroger, comme l’indique la sénatrice LR Nathalie Goulet. Curieusement, ils refusent d’en débattre. Alors, je vais dévoiler le dossier ici.
Au passage on apprend que Rémy Rioux, DG de l’AFD depuis 8 ans, se définit comme « un haut-fonctionnaire de gauche ». Il est fier d’affirmer : « Nous à l’AFD on se sent Africains. On EST Africains d’ailleurs. » Monsieur Rémy Rioux est rémunéré 17 500 € par mois, sans les primes.
A quand la suppression de l’AFD ?
“La droite supporte mieux la liberté de penser, elle est moins sûre d’elle-même, moins sectaire”
Frédéric Taddeï vient d’être nommé à la tête de l’hebdomadaire Marianne, fondé en 1997 par Jean-François Kahn, mort le 22 janvier, à 86 ans. Marianne était dirigé depuis septembre 2018 par Natacha Polony. Il déclare au Monde :
« Cette liberté m’a été offerte ces dernières années, plutôt par des médias de droite, peut-être parce que la droite supporte mieux la liberté de penser, elle est moins sûre d’elle-même, moins sectaire. Jamais, à droite, on ne m’a reproché d’inviter les gens de Tarnac [accusés d’avoir saboté une ligne de TGV en 2008 et relaxés en 2018], des personnalités woke ou des économistes marxistes. J’aime beaucoup la gauche, mais les gens comme moi auront toujours plus de mal à se faire accepter par elle. »
Efficacité macronienne…
Mardi 25 février : Macron « espère avoir convaincu » Trump d’épargner l’UE d’une hausse des droits de douane
Mercredi 26 février : Donald Trump annonce que les produits européens seront «prochainement» taxés à 25%
Petit résumé de l’histoire de l’islam en Europe
L’histoire de l’islam en Europe est aujourd’hui régie tant par la takiya, légitimant le mensonge au bénéfice de l’islam, que par le syndrome de Stockholm des Occidentaux empressés d’accueillir ceux qui ont mission de les soumettre (musulman signifie soumis) à la loi intangible d’Allah (Coran 2.193 ; 8.59,65 ; 9.33). L’islam est présenté comme « Pourvoyeur de civilisation, jouant le rôle d’éducateur de l’Europe et celui de l’exemple contre lequel on se constitue [L’islam, la victime de l’Europe]. » (( Abdelwahab Meddeb, L’Europe et l’islam, in Études n°414, 2011, pp.490-510. )) Le Premier ministre de Grande Bretagne, Tony Blair, n’a pas rougi d’affirmer : « Les hérauts de la tolérance aux débuts du Moyen-Âge se trouvaient plus généralement dans les territoires musulmans que dans les espaces contrôlés par les chrétiens. » (( A Battle for Global Values, janvier/février 2007. )) , non plus que le professeur John G. Jackson : « Dans l’Europe chrétienne, quatre-vingt-dix pour cent des gens étaient illettrés et même les rois ne savaient ni lire ni écrire. Au même moment, dans l’Espagne musulmane, vous pouviez trouver des femmes maures qui étaient docteurs, avocates ou professeurs. » (( The Empire of the Moors, Transaction Publishers, 1991, p.88. )) La présentation idéalisée du passé de l’islam en Europe vise ce double but : culpabiliser les Européens en leur faisant haïr leurs racines, et les livrer ainsi sans défense à l’islam. Ainsi est vantée la société multiculturelle, pacifique et prospère, lorsque les « trois religions monothéistes » étaient régies par l’islam dans l’al-Andalus … Pourquoi ne pas ressusciter cet âge d’or ?
Les amnésiques et les fous sont condamnés à revivre leurs malheurs. Seuls ceux pour qui Jésus est LA vérité incarnée (Jn 14.6 ; 18.37), peuvent comprendre le sens de l’histoire, et donc ce qu’est l’islam, dont la mission est de se substituer à l’œuvre du Christ (Coran 2.193 ; 9.28-33). Qui, en effet, peut venir APRÈS le Christ, sinon l’Antichrist ? Pendant des siècles l’Europe a été envahie par les dévots d’Allah : Omeyyades, Abbassides, Seldjoukides, Ottomans. Tous obéissaient au même Allah que les djihadistes d’aujourd’hui. Aussi bien les Arabes qui ont conquis l’Espagne au VIIe siècle que les Turcs et Tatars qui ont terrorisé l’Europe de l’Est jusqu’au XVIIIe siècle, tous ont justifié leurs crimes par le djihad, lequel offre aux chrétiens vaincus le choix entre la conversion à l’islam, le statut infamant de dhimmi, ou la mort. Faut-il rappeler que ce que l’on appelle aujourd’hui l’Europe a été pendant des siècles délimitée par sa religion, en sorte qu’elle était appelée la « chrétienté » ? Le Moyen-Orient, l’Afrique du Nord, l’Anatolie, étaient des pays chrétiens avant d’être conquis par l’islam. L’Espagne, les Balkans, les îles de la Méditerranée, eux-aussi envahis, ont lutté durement pour rejeter l’Islam. L’Europe, c’est donc ce qui reste de la chrétienté amputée par l’Islam, sa partie la plus occidentale.
Pourquoi la Turquie célèbre-t-elle, en grande pompe, chaque 26 août la victoire contre l’Empire byzantin à Manzikert en 1071, et chaque 29 mai la prise de Constantinople par les Ottomans en 1453 ? De telles manifestations entretiennent un esprit belliqueux, car elles ne célèbrent pas le recouvrement d’un patrimoine, mais la conquête d’un pays étranger … « Entre nous et vous, c’est l’inimitié et la haine À JAMAIS jusqu’à ce que vous soyez musulmans ! (Coran 60.4) » A-t-on déjà oublié le génocide des Arméniens au début du siècle passé ? Celui des Assyro-chaldéens ? Celui des Pontiques (orthodoxes hellénophones de la province du Pont) ? Le Président de la Turquie, M. Erdogan, avertit : « Ceux qui pensent que nous avons oublié les terres d’où nous sommes sortis se trompent. (…) Ce que nous avons fait jusqu’à présent n’est rien au regard des attaques encore plus importantes que nous sommes en train de planifier… » Et parmi ces attaques, figurent dans l’immédiat la reconquête des îles grecques de la mer Égée, la Turquie occupant déjà la moitié de Chypre, État souverain de l’UE … tandis qu’elle vient de conquérir une partie importante du territoire syrien. Pour M. Erdogan, et les Frères musulmans, œuvrant au rétablissement du Califat : « l’histoire n’est pas seulement le passé d’une nation, mais la boussole de son avenir. » … Et pour nous ?
Al Andalus
À ceux qui doutent que l’islam soit pacifique et bienfaisant, est avancé comme modèle de société heureuse, de convivialité interreligieuse, l’Espagne des Omeyyades, Al-Andalous, devenue émirat puis califat de Cordoue (756-1031). Or, les chrétiens d’Andalousie, comme tous les chrétiens sous autorité musulmane, n’avaient le droit de survivre qu’en vertu du pacte de reddition (dhimma) les soumettant à un régime insupportable d’humiliations et d’injustices (Coran 9.29). Car Allah créé des musulmans et des mécréants (Coran 74.31), les uns pour son paradis, les autres pour son enfer (Coran 7.179,186), les uns pour qu’ils soient libres, les autres pour qu’ils soient esclaves (Coran 16.71 ; 30.28), les uns pour dominer les autres (Coran 4.141 ; 25.52 ; 33.1), en sorte que les pires injustices sont sacrées en islam ! La condition des chrétiens était inséparable du djihad dont elle constituait le soubassement économique et la fin : l’élimination rentable, parce que progressive, des non-musulmans. Les musulmans interdirent la musique, livrèrent aux autodafés les bibliothèques, détruisirent nombre de monuments, et les églises, au point qu’il n’en existe plus aucune d’antérieure à leur venue. La conquête, jamais totalement achevée, donna lieu à des massacres, dont les survivants étaient réduits en esclavage (Cf. Coran 16.71). Excisions, lapidations, empalements, crucifixions, décapitations, esclavage sexuel, y étaient de règle. Et si les chrétiens eurent le droit, dans un premier temps, en raison de leur nombre, qui imposait une certaine retenue aux envahisseurs, de conserver leur foi, ils ne pouvaient la répandre. Mais les chefs de l’Église critiquèrent si ouvertement l’islam qu’ils inspirèrent une résistance telle que le calife intervint pour que l’Église calmât la fièvre du martyre … C’est ainsi qu’en 852 un concile interdit aux chrétiens le martyre volontaire ! En 859 l’évêque de Cordoue, saint Euloge, fut néanmoins décapité, mais pas la Reconquista, qui fit de l’Espagne le rempart de l’Europe chrétienne. Sous la houlette de l’Apôtre saint Jacques, le clergé prêcha la lutte contre l’islam et l’ordonna à tout chrétien. Les écrits d’Alvaro relatant les hauts faits des nouveaux martyrs se répandirent dans toute la chrétienté occidentale, y diffusant le devoir de rejeter absolument l’islam et de témoigner publiquement de la foi (Mt 5.14-16 ; Ep 5.11), celle du Christ, qui a dit : « Celui qui voudra sauver sa vie la perdra, mais celui qui la perdra à cause de Moi et de l’Évangile la sauvera ! (Mc 8.35) » La prédication incluait inséparablement la proclamation de la foi catholique et la dénonciation de l’islam. Où trouve-t-on cela aujourd’hui ?
La Reconquista s’acheva officiellement par l’acte de capitulation signé le 25 novembre 1491, mais les musulmans restés en terres redevenues chrétiennes ne devinrent pas pour autant chrétiens … D’un côté, il n’était pas possible de les y contraindre ‒ ceux qui s’y essayèrent constatèrent l’hypocrisie des morisques gardant en secret leurs croyances ―, et de l’autre côté, formant une nation séparée, ils complotaient avec leurs coreligionnaires du dehors. Finalement, « expérience faite de leur duplicité invincible et du danger national qu’ils constituaient » (( Jean Dumont, L’incomparable Isabelle la catholique, Criterion, 1992 ; Cf. leur terrible insurrection au Royaume de Grenade en 1568-1571. )) , décision fut prise en 1609 de les renvoyer au Maghreb. Faut-il mépriser l’expérience et la sagesse de nos Pères ? Si l’islam est une bénédiction, pourquoi les Espagnols l’ont-ils rejeté, et avec une constance de sept siècles ?
Les Croisades
Les Croisades n’ont pas été le fait d’Européens pauvres partis piller les richesses de l’Orient musulman, aussi vrai que l’Europe bénéficiait alors d’une prospérité inconnue jusque-là : la dentelle des cathédrales et des églises recouvrait ses paysages, les inventions fleurissaient, et les richesses s’accroissaient au point que saint François dut prêcher la pauvreté ! Lorsqu’au début du IXe siècle la Sicile tomba aux mains des Sarrasins, qui, en 846, assiégèrent le Vatican, saccageant et pillant les basiliques Saint-Pierre et Saint-Paul, le pape Léon IV érigea les remparts du Mur léonin, fortifia l’ensemble du Vatican, et s’équipa d’une flotte. Malgré cela, les Sarrasins réussirent en 882 à imposer à son successeur, le valeureux pape Jean VIII, le racket appelé jizyia. En 1012, pour la première fois, grâce au pape Serge IV, l’idée de Croisade contre les envahisseurs musulmans vit le jour. Ce n’est que beaucoup plus tard, sous la plume de Voltaire (Essai sur les mœurs, 1756), que le mot « Croisade » prit une connotation péjorative. Les musulmans avaient non seulement réduit les chrétiens de la Terre sainte à la condition de dhimmis, mais rançonnaient et persécutaient les pèlerins, rendant impossible l’accès en Terre Sainte, où près de 30 000 églises furent pillées, incendiées. En 966, le calife Al-Hakim fit brûler vif le patriarche de Jérusalem et raser le Saint Sépulcre. L’historienne juive Bat Ye’or écrit : « Historiquement, la Croisade fut une réaction circonstancielle à un ensemble d’événements, tous intégrés dans la conception du djihad. Les armées musulmanes encerclaient la chrétienté par un mouvement de pince. À l’est, après la défaite byzantine à Manzikert (1071), les tribus turques seldjoukides mettaient l’Arménie à feu et à sang et ravageaient le territoire byzantin. À l’ouest les tribus berbères almoravides pénétraient vers le nord et massacraient les chrétiens. En Terre Sainte, les conversions forcées, les rançonnements, les assassinats de pèlerins chrétiens et l’insécurité générale pour les non-musulmans interrompaient les pèlerinages. Aussi les Croisades sont-elles inséparables du djihad antichrétien qui les provoqua. » (( Juifs et chrétiens sous l’Islam, Communio, n°97, 2002. )) Si Jésus a demandé que ses disciples en situation de détresse aient une épée (Lc 22.36), était-ce pour qu’ils ne s’en servent pas ? L’islam a-t-il donc changé que l’Église croie devoir aujourd’hui le traiter en ami et prêcher l’ouverture des frontières ?
C’est parce que l’Islam interdisait la navigation en Méditerranée orientale, pillant, tuant ou réduisant en esclavage tout chrétien qui s’y aventurait, que Christophe Colomb chercha à contourner l’Afrique pour se rendre aux Indes y trouver non pas tant des épices que des alliés potentiels contre l’Islam, et libérer Jérusalem. C’est ainsi qu’il découvrit … les Indiens ! Et parce que l’islam ne peut qu’être supérieur au christianisme, le Président de la Turquie ne rougit pas de prétendre que « les musulmans ont découvert l’Amérique avant les chrétiens (2014.11.18) » !
Entre les XVIe et XVIIIe siècles, environ trois millions de Russes et d’Ukrainiens furent vendus sur les marchés turcs. Les galères turques avaient systématiquement pour rameurs des chrétiens, destinés à faire hésiter les commandants des vaisseaux chrétiens devant les bombarder…
La tête de Maure du drapeau corse garde mémoire du péril barbaresque, qui entre le XVIe et le XVIIIe siècle en Europe occidentale fit un million d’esclaves, tandis qu’en Europe orientale et dans les Balkans les Ottomans en faisaient environ trois millions. Saint Vincent de Paul ou Cervantès connurent cet affreux sort. La piraterie nord-africaine régna en Méditerranée jusqu’à la conquête française en 1830, qui trouva à Alger un homme sur cinq esclave… Le groupe chrétien le plus important en Afrique du Nord était celui des esclaves, qui se comptaient par millions. Les incessantes et infernales razzias musulmanes constituèrent durant plus d’un millénaire la Grande Affliction méditerranéenne pour les populations catholiques et orthodoxes des deux sexes et de tous âges, vouées à une mort lente par les travaux forcés, la malnutrition et les mauvais traitements. (( Robert C. Davies, Esclaves chrétiens et maîtres musulmans, Éd. Jacqueline Chambon, 2006, p.65. )) Les importations massives d’esclaves palliaient la ruine des pays conquis, aux richesses pillées et dilapidées par le djihad, où les populations laborieuses étaient conduites à la misère par la dhimma. Qui sait encore que nombre de guerres musulmanes contre les chrétiens étaient destinées à les réduire en esclavage ? (( Cf. Jean Meyer, Esclaves et Négriers, Découvertes Gallimard, 1999. )) Pour se doter d’un redoutable corps d’infanterie, l’Empire ottoman institua même sur les populations vaincues le devchirmé (du turc : récolte, ramassage) : prélèvement quinquennal de garçons sélectionnés et arrachés à leurs familles
chrétiennes pour être islamisés et cyniquement formés à combattre, y compris leurs parents et anciens concitoyens. Si le quota officiel était d’un enfant sur cinq par famille (jusqu’à 10 000 par an dans les Balkans), les agents recruteurs ne se privaient pas toujours de prendre davantage d’enfants pour les revendre à leur profit. Entièrement consacrés à la vie militaire, soumis à une discipline de fer, apostats sans racine, n’ayant pas le droit de se marier, ils avaient le statut d’esclaves et point d’autre choix que celui de rester attachés à la Sublime Porte. Ils constituèrent le terrible corps d’armée des Janissaires utilisé jusqu’au XIXe siècle qui permit à l’Empire ottoman de s’étendre jusqu’à Vienne. Des enfants de non musulmans étaient également retirés à leurs familles dès l’âge de six ou sept ans pour devenir des köçekler, des danseurs travestis, sexuellement disponibles lors de festivités publiques ou privées. Cette institution n’a disparu qu’avec la fin du califat. La conversion à l’islam de nombreuses familles des Balkans ou d’Anatolie, a-t-elle vraiment de quoi étonner ?
Pourquoi l’islam a-t-il conquis rapidement de si vastes territoires chrétiens ? Parce que ceux-ci, ayant abandonné la foi catholique, étaient affaiblis politiquement, déchirés par différentes hérésies, qui consonnaient particulièrement bien avec l’affirmation de l’unicité divine, la négation de la divinité de Jésus, le déni de la liberté humaine, l’iconoclasme … La preuve par le contraire est vraie : l’islam fut stoppé et repoussé à l’ouest de l’Europe par les Francs, restés catholiques (Poitiers, 732), et à l’est par la coalition menée par le catholique roi polonais Jan III Sobieski (Vienne, 1683). Mais si donc c’est une leçon de l’Histoire qu’une Église malade passe facilement à l’islam, ne la voyons-nous pas s’actualiser aujourd’hui en un Occident devenu massivement apostat ?
Abbé Guy Pagès
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Portes Ouvertes à l’école ND de Fatima près de Lille
L’école Notre-Dame de Fatima a le plaisir de vous convier à ses Portes Ouvertes du lundi 17 au vendredi 21 mars 2025 !
Le Groupe Scolaire Notre-Dame-de-Fatima est un établissement de l’Institut du Christ Roi Souverain Prêtre, situé à 15 min du centre de Lille. Il rassemble près de 130 d’élèves, de la maternelle au collège.
Il propose aux élèves un enseignement classique et rigoureux dans toutes les matières qui a pour but de :
– développer leur intelligence et leur donner le goût de la vérité,
– leur apprendre à réfléchir par eux-mêmes et acquérir un jugement sain et ferme,
– travailler leur mémoire, faculté nécessaire mais si dépréciée aujourd’hui.
En quelques mots, voici les particularités du Groupe Scolaire ND de Fatima :
– véritablement catholique (avec la présence à plein temps de l’aumônier)
– méthodes pédagogiques traditionnelles et éprouvées (méthode syllabique, quatre opérations dès le CP, histoire chronologique, etc.)
– ambiance familiale, participation des parents à la vie de l’école (samedi des papas, atelier des mamans, etc.), kermesse…
– vaste cour de récréation arborée de près d’un hectare !
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Trisomie 21 : des chercheurs suppriment le « 3e chromosome » in vitro
Une avancée dont nous informe Gènéthique :
En mettant en œuvre l’outil d’édition génétique CRISPR-Cas 9, des chercheurs japonais sont parvenus à supprimer le « troisième chromosome » dans des lignées cellulaires porteuses de trisomie 21. Ils ont publié leurs travaux dans la revue PNAS Nexus [1].
Ces cellules ont été dérivées de cellules pluripotentes [2] obtenues à partir d’un prélèvement cutané effectué chez un enfant d’un an porteur de trisomie 21, alors qu’il allait subir une « procédure chirurgicale médicalement nécessaire ».
La technique employée par les scientifiques leur permet de vérifier que la cellule éditée contient bien un chromosome issu de chaque parent.
Une « preuve de concept »
Les chercheurs ont réussi à supprimer le chromosome supplémentaire à la fois dans des cellules iPS et dans des fibroblastes. En outre, ils affirment que l’édition génétique a permis de « rétablir » de manière « réversible » l’expression des gènes et les phénotypes cellulaires.
Selon l’équipe de Ryotaro Hashizume, des démarches similaires à cette « preuve de concept in vitro ». pourraient être utilisées dans les neurones et les cellules gliales et constituer « la base de nouvelles interventions médicales » pour les personnes porteuses de trisomie 21. Toutefois l’approche n’est « pas encore prête » pour une application in vivo, tempèrent les auteurs de l’étude.
« On est en effet encore loin de l’objectif clinique, et la sécurité sera probablement un défi », abonde Elise Saunier-Vivar, directrice de la recherche de la Fondation Jérôme Lejeune qui se consacre à la recherche et aux soins des personnes porteuses de trisomie 21 ou d’autres déficiences intellectuelles génétiques. Mais ces travaux sont « intéressants et novateurs ».
Pour enterrer le scandale des visas algériens, François Bayrou commande un audit
L’audit c’est l’autre nom de la commission qui sert à enterrer les sujets d’actualité sans avoir à les traiter :
François Bayrou a annoncé ce mercredi avoir demandé un «audit interministériel» sur la «politique de délivrance des visas» par la France. Il a également indiqué que Paris allait «demander au gouvernement algérien que soit réexaminée la totalité des accords entre les deux pays». pic.twitter.com/s96XMsCIzS
— Le Figaro (@Le_Figaro) February 26, 2025