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Italie : le poison RU 486 ne sera pas vendu en pharmacie

La commercialisation de la pilule abortive 486 est de nouveau au centre des débats en Italie. En juillet dernier, l’Agence italienne du médicament (Aifa) avait donné son autorisation à la commercialisation de la pilule abortive RU486. Mercredi dernier, le sénat a bloqué la vente de la pilule abortive.

Voici la synthèse faite par Gènétique :

"Après le vote du Sénat, le gouvernement Berlusconi a entériné vendredi 27 novembre 2009 l'interdiction pour les pharmacies de délivrer le RU 486. La commercialisation de la pilule abortive, autorisée en juillet dernier par l'Agence italienne du médicament (AIFA), se fera dans le cadre d'une hospitalisation. C'est d'ailleurs ce que stipulait l'autorisation de l'AIFA depuis le début, mais sans qu'ait été définie la notion d'"hospitalisation" : il pouvait très bien s'agir d'une hospitalisation de jour avec possibilité pour la patiente de rentrer chez elle après avoir pris le produit.

Or, le ministre de la Santé, Maurizio Sacconi, a tranché : l'hospitalisation devra durer jusqu'à l'expulsion de l'embryon, soit environ 48h.

Des médecins et des directeurs de centres régionaux de la Sécurité sociale italienne se sont insurgés. "En premier lieu, on ne peut pas obliger une personne à rester dans un hôpital sans son consentement. Par ailleurs, il y a la question des coûts, qui constituent un problème important, notamment en raison de la situation déplorable de la Sécurité sociale italienne. (…) Par manque de lits dans les services, nous nous retrouvons avec des malades parqués pendant plusieurs jours dans les couloirs des urgences ! Comment allons-nous donc gérer cette nouvelle situation ? ", explique le Dr Marco Macri.

Les pro-avortement  dénoncent quant à eux une "décision insensée prise sur le dos des femmes pour lancer un signal anti-avortement avant de proposer l'abolition de la loi sur l'interruption volontaire de grossesse"."

Renforts pour l’Afghanistan : la France va-t-elle avoir le choix ?

Nicolas_sarkozy_troupes_fran-aises_kaboul_22dec2007_afp Après l'annonce faite par Obama d'envoyer 30 000 soldats supplémentaires pour se battre en Afghanistan (pas mal au passage pour un Nobel de la paix…), la France va-t-elle aussi envoyer des renforts ?

Officiellement, la France réserve sa réponse mais les mots employés par les autorités montrent la gêne et le malaise qui règnent au sommet de l'Etat : "Pour le moment, il n'y a aucune nécessité à augmenter les troupes" (Bernard Kouchner), "Pour l'instant, aucune décision n'a été prise, ni dans un sens ni dans l'autre" (Henri Guaino), "la France n'exclut pas d'ajuster à nouveau son contingent par l'éventuel envoi de civils, gendarmes et techniciens", "Rien ne dit qu'il ne faudra pas ajuster à nouveau" (Bernard Kouchner)…

Or, la situation de la France est délicate. Tout d'abord, la France vient tout juste de réintégrer le commandement intégré de l'OTAN et peine à mettre en place les centaines d'officiers et de sous-officiers dans les états-majors de l'OTAN à l'étranger entamant ainsi déjà sa crédibilité. Ensuite, la plupart des pays de l'OTAN se sont déjà engagés à augmenter leurs effectifs : Pologne (+ 600), Espagne (+ 200), Grande-Bretagne (+ 500), Italie (c'est oui), Slovaquie (+ 250), Macédoine (+ 100), Géorgie et Corée du Sud (+ 1500, non membres de l'OTAN)…

Déjà 4ème contribueur en forces en Afghanistan, la France se voit mettre la pression par  le secrétaire général de l'Otan Anders Fogh Rasmussen qui a lancé mercredi un avertissement aux pays alliés réticents à envoyer des renforts de soldats en Afghanistan :

Rasmussen "Les Américains ont opté pour une approche multilatérale et je crois que les Etats-Unis commenceront à mettre en doute cette approche si les autres alliés ne prennent pas leur part du fardeau. Le président Obama a annoncé une augmentation significative du nombre de troupes en Afghanistan, dans cette situation il est crucial que les autres alliés suivent. L'équilibre de l'Otan est en jeu, il est important que l'opération en Afghanistan ne soit pas perçue comme une opération américaine pure et simple. Donc, j'appelle tous les alliés à augmenter leur contribution en Afghanistan."

La France semble donc coincée. C'est l'analyse de Jean-Pierre Chevènement qui déclare :

Chevenement "La France est coincée par la réintégration de l'organisation militaire de l'Otan décidée par Nicolas Sarkozy. A partir du moment où Obama met 30.000 hommes de plus, en demande 10.000 aux alliés de l'Otan, où les Allemands malgré leurs réticences vont envoyer des renforts, où les Britanniques ont déjà annoncé qu'ils allaient en envoyer, la France est prise dans le sifflet. Je pense que le gouvernement ne tiendra pas, que le président de la République, vraisemblablement à la Conférence de Londres le 28 janvier"

Rendez-vous l'année prochaine…. 

IVG: rouvrir le débat?

C'est la question que posent Pierre-Olivier Arduin directeur de la commission bioéthique du diocèse de Fréjus-Toulon, et Cécile Edel, présidente de Choisir la vie dans une tribune publiée par Valeurs Actuelles :

Poa 2 "(…) Nous pensons en effet qu’un faisceau d’éléments concourt à reposer le débat sur l’IVG et milite en faveur de l’organisation d’une large discussion dans les mois à venir.

Premier constat. Rien n’y fait, les chiffres sont accablants pour les pouvoirs publics français (…) Plus de 210000 avortements annuels, c’est un pour cinq grossesses, ce sont 40 % des Françaises qui en subiront un dans leur vie.L’inquiétude est d’autant plus grande que l’on note une augmentation régulière du recours à l’IVG chez les moins de 20ans (…)

Cecile edel Deuxième point qui doit nous amener à réfléchir: la mise en évidence du syndrome postavortement. Il est rigoureusement observé quels que soient les pays, les cultures, l’âge, les milieux sociaux ou les confessions religieuses. Pouvant se révéler quelques mois ou plusieurs années après le geste, l’ensemble des signes décrits est à présent parfaitement étudié et fait l’objet de publications médicales dans les plus prestigieuses revues. Les spécialistes parlent des “traumatismes à retardement de l’avor- tement” pour désigner un ensemble de symptômes où une souffrance chronique à tonalité dépressive, parfois sévère, domine (…)

Troisième élément qui doit être pris en compte : il existe aujourd’hui en France un phénomène de résistance du corps médical dont les responsables politiques ne doivent pas sous-estimer l’ampleur. Les jeunes générations de professionnels de santé font de plus en plus valoir leur clause de conscience, soit par conviction morale, soit par indifférence vis-à-vis d’un acte qui leur semble peu gratifiant après tant d’années d’études. Certains d’entre eux n’hésitent plus à dénoncer publiquement les dérives actuelles de la “consommation de l’IVG” (…)

Autant de réflexions qui nous poussent à ne pas nous satisfaire d’un statu quo, ou pis, d’une fuite en avant qui jouerait sur un hypothétique sens de l’histoire, un quelconque progrès moral ou un acquis sociétal irréversible. Autant d’expressions qui ne signifient rien mais visent à donner bonne conscience à ceux qui manipulent les termes de l’équation (…) La société française en général et les femmes en particulier ont tout à gagner à ce que cette question de l’IVG soit reprise en main avec intelligence et sans faux-semblant."

Bioéthiques : le dispositif actuel sera modifié. Mais comment ?

13 mois après son lancement, la mission d’information parlementaire sur la révision des lois de bioéthique arrive au terme de ses travaux. Le rapporteur, Jean Leonetti (UMP, Alpes-Maritimes), rendra son rapport mi-décembre. Une chose est certaine, le dispositif actuel ne restera pas en l’état.

1. Recherches sur l'embryon

La loi, tout en réaffirmant l’interdiction de mener des recherches sur l’embryon, a autorisé celles-ci «par dérogation et pour une période limitée à cinq ans», à deux conditions : que ces recherches soient «susceptibles de permettre des progrès thérapeutiques majeurs» (non réalisé) et qu’elles ne puissent «être poursuivies par des méthodes alternatives d’efficacité comparable» (la méthode alternative existe grâce aux cellules souches adultes). Deux options restent en balance : soit maintenir comme aujourd’hui le principe de l’interdit de la recherche sur l’embryon, assorti de possibilités dérogatoires ; soit lever cet interdit et passer à un régime d’autorisation encadrée. Ce point fait l’objet d’un clivage fort au sein de la mission.

2. Assistance à la procréation

La question  est de savoir s’il faut continuer de la réserver à des indications médicales (stérilité), ou les considérer aussi comme une réponse au désir d’enfant exprimé par des personnes seules ou des paires homosexuels. Un argument de poids pèsera dans la balance : si l’on ouvre l’AMP aux homosexuels, il faudra, pour ne pas être accusé de discrimination entre hommes et femmes, autoriser les mères porteuses. Une pratique qui comporte tellement de risques de dérives qu’elle a peu de chances d’être adoptée.

3. Les mères porteuses

La plupart des personnes auditionnées par la commission ont fait état de fortes réserves sur l’idée d’autoriser une femme à porter un enfant pour autrui ou à procréer pour autrui. Les membres de la mission devraient finalement rejeter cette possibilité.

4. L’insémination et le transfert d’embryon post-mortem

Dans le cadre d’une demande d’assistance médicale à la procréation, le «projet parental» (l'enfant) doit-il être dissous (tué) par le décès du conjoint ? Ou faut-il à l’inverse autoriser une veuve à tenter une fécondation avec le sperme ou les embryons congelés du vivant de son époux ? Aujourd’hui, les membres de la mission sont prêts à une ouverture concernant le transfert d’embryon post-mortem. En revanche, l’insémination post-mortem, qui ne met pas en jeu un embryon déjà constitué, mais simplement des spermatozoïdes, resterait prohibée.

Minarets : la phobie du référendum chez les députés

Les députés qui siègent à la mission d'information sur la burqa ne souhaitent pas l'organisation d'un référendum sur les minarets.

Lionnel Luca (UMP, Alpes-Maritimes), s'il souligne que «les Suisses reconnaissent la liberté de culte mais refusent une ostentation considérée comme une provocation. C'est parfaitement leur droit», il ne préconise nullement un référendum.

Le président du CNI, Gilles Bourdouleix (Maine-et-Loire) précise qu'il est  «respectueux de l'expression démocratique de nos voisins suisses». Mais le maire de Cholet a accepté de délivrer le permis de construire d'un minaret dans sa commune.

Jacques Myard (UMP, Yvelines) juge «excessive» la décision des Suisses.

Seuls les deux députés du MPF ont réclamé une consultation identique dans notre pays.

L’islam heurte de front nos racines chrétiennes bien vivantes

Jean-Paul Willaime est sociologue des religions, directeur d'études à l'Ecole pratique des hautes études :

"La société française est sécularisée. Pour autant, elle n'est pas devenue sans religion. L'imaginaire national reste pétri par le christianisme. François Mitterrand avait posé devant un clocher pour sa campagne de 1981, «la force tranquille». Le minaret vient heurter ce paysage culturel, pour imposer un pluralisme religieux, qui passe mal. Les Français, comme les Européens, ont une réaction souverainiste, une réticence à la mondialisation, économique, culturelle et religieuse. […]

La monumentalité religieuse est un enjeu de pouvoir. […] L'irruption de l'islam perturbe un ordre ancien. Car dans le fond, notre laïcité est une «catho-laïcité» : le calendrier, les jours fériés, les habitudes alimentaires, comme les monuments expriment une culture chrétienne. Et beaucoup y restent attachés. […]

Les médias, les hommes politiques ou encore les intellectuels vivent entre eux, dans un monde globalisé. Mais la tolérance qu'ils professent, comme la fraternité sentencieuse des autorités religieuses volent en éclats. Partout, la parole s'est libérée. Le refoulé se manifeste maintenant, même au sein des Églises, bousculant l'ouverture affichée."

Quelques réalités sur l’homosexualité

Le cardinal mexicain Javier Lozano Barragan a déclaré :

"Les trans et les homosexuels n'entreront jamais au Royaume des Cieux, et ce n'est pas moi qui le dis, mais Saint Paul. On ne naît pas homosexuel, mais on le devient. Pour différentes
raisons, des questions d'éducation, parce qu'on n'a pas développé sa
propre identité au cours de l'adolescence. Peut-être qu'ils ne sont pas
coupables, mais agir contre la nature et la dignité du corps est une
offense à Dieu
".

Il a cité un passage de la Lettre de Saint Paul
aux Romains, qui parle de "passions déshonorantes" et des "hommes qui
font avec les hommes des choses infâmes
" (premier chapitre, versets 26
et 27). 

"L'homosexualité est donc un péché, mais cela ne justifie aucune
forme de discrimination. Dieu seul a le droit de juger
. Nous, sur
Terre, ne pouvons pas condamner, et en tant que personnes, nous avons
tous les mêmes droits. Ce sont tout de même des personnes et il faut
donc les respecter".

Recours contre la construction de la grande mosquée de Marseille

Une conférence de presse se tiendra jeudi 3 décembre pour annoncer officiellement le dépôt d'un recours en annulation contre le projet de construction de la grande mosquée de Marseille. Ce recours a été déposé conjointement par Jacques Bompard (Ligue du Sud), Michèle Carayon (Parti de la France), Ronald Perdomo (Front régional) et Hubert Savon (MNR).

Un recours avait déjà été déposé en 2006 par Bruno Mégret et Hubert Savon (MNR). Débouté en novembre 2007, le MNR avait fait appel de ce jugement et attend désormais une décision.

L’homophobe était homosexuel…

Un des deux hommes du couple homosexuel grièvement brûlé avec un liquide corrosif à leur domicile de Melun début septembre a "reconnu être l'instigateur" des faits durant sa garde à vue.

L'enquête a permis de montrer que les

"blessures de la victime, âgée de 28 ans, étaient plus importantes; sur l'homme de 40 ans le produit était dilué alors que sur la victime le produit était pur".

Dans la nuit du 9 au 10 septembre, les deux hommes qui étaient en train de se séparer, se seraient fait agresser, selon lui, par "deux personnes ayant fait irruption dans leur appartement du quartier de la gare et les auraient aspergés de liquide corrosif contenant de l'acide sulfurique". En fait, l'homme de 40 a grièvement brûlé son compagnon de 28 ans.

Ce n'est pas la première fois qu'un homosexuel invoque l'agression homophobe pour couvrir sa propre violence.

La démocratie selon Cohn-Bendit

Interrogé à propos du référendum suisse, Daniel Cohn-Bendit donne libre cours à sa conception très personnelle de la démocratie et de l'Histoire de la Suisse. Les Suisses apprécieront. Extraits :

Cohn bendit "(…) La limite démocratique est à mes yeux franchie. Je suis pour une démocratie directe "encadrée" par une Constitution qui ne permette pas de voter sur n'importe quoi. Une votation comme celle des minarets, qui cible une communauté en particulier, restera une tache noire sur la réputation de la Confédération. Pour l'effacer, les Suisses n'ont qu'une solution: se mobiliser et revoter (…)

Les Suisses ont voté comme le feraient sans doute une bonne partie des Européens : avec l'angoisse vis-à-vis de l'islam rivée au corps, avec en tête les images des attentats-suicides au Pakistan et en Afghanistan (…) C'est toute la difficulté de l'islam, dont la réalité est aujourd'hui défigurée par des petits groupes extrémistes ultra-violents. Mais cela n'excuse rien car, pardonnez-moi, la Suisse nous a dans l'histoire habitués à ce genre d'attitude. Je pense évidemment à la Seconde Guerre mondiale. La Suisse n'a alors eu aucun problème à sacrifier ceux qui butaient contre ses frontières et demandaient l'asile. Le problème helvétique, c'est cet égoïsme des riches (…)

La priorité de l'élite politique suisse hostile à ce vote doit être de remobiliser la population en vue d'un nouveau référendum. Ce sera dur, et alors? Capituler devant cette angoisse populaire serait une défaite pour tous les démocrates. Le moment est venu d'un grand débat en Suisse sur le sujet de l'immigration. La Suisse ne doit pas se laisser ligoter par cette décision populaire jusqu'à la fin des temps.

Cette interdiction des minarets, indigne à mes yeux, ne peut pas être ignorée par l'Union (…) On ne peut pas continuer les relations bilatérales comme si de rien n'était. Le Parlement européen, doté de nouvelles compétences par le Traité de Lisbonne, devrait d'ailleurs très vite interroger à ce sujet la nouvelle haut représentante de l'UE pour les Affaires étrangères (…)"

Ces propos hallucinants pourraient prêter à sourire si ils n'étaient l'expression la plus aboutie de la conception de la démocratie au sein de la classe politique française et européenne actuelle. D'ailleurs la conclusion de Cohn-Bendit qui consiste à faire appel au Traité de Lisbonne et aux institutions européennes pour faire plier la Suisse (qui ne fait pas partie de l'Union Européenne) est symptomatique. C'est dire la liberté qu'il reste désormais aux Nations membres de l'UE…

USA : massacre avec le soutien d’Obama

Les autorités médicales américaines ont autorisé l'utilisation de 13 nouvelles lignées de cellules souches embryonnaires humaines pour la recherche publique, les premières dans le cadre de la nouvelle politique du président Barack Obama.

Une élue refuse de rendre hommage aux soldats français morts en Afghanistan

3ème rima Cette affaire remonte au 16 octobre dernier à Vannes lorsque le conseil municipal, majorité et opposition, décide d'observer de manière unanime une minute de silence en hommage aux cinq soldats du 3ème Régiment d'Infanterie de Marine tués en Afghanistan. Avec cinq morts en quelques semaines, le 3ème RIMa venait de payer un lourd tribut et la garnison entière s'en était émue.

Et voilà qu'une élue du conseil municipal, Nadia Morel, toute honte bue, refuse et reste ostensiblement assise sur son siège. Perdant tout repère, mettant en avant son pacifisme et refusant d'admettre que ces jeunes Français s'étaient sacrifiés pour un intérêt supérieur à celui de leur propre vie, elle déclare :

"A titre privé, j'ai de la peine pour les familles des victimes. C'est une chose terrible que la mort de ces soldats. D'un autre côté, c'est un métier qu'ils ont choisi. Je suis personnellement pacifiste. Je respecte le fait que des gens puissent avoir une attitude différente de la mienne. Mais je n'adhère pas à la minute de silence qui s'est déroulée lors du conseil municipal. Tous les jours, il y a des gens qui meurent à Vannes. On ne fait pas de minute de silence pour autant."

Trois associations d'anciens combattants, l'Association de soutien à l'armée française (ASAF), le Cercle des associations morbihannaises pour la défense des valeurs d'anciens combattants et de l'armée française (Ceras) et le Souvenir français ont immédiatement fait part de leur indignation et l' Association Nationale de Soutien à nos Soldats en Opération (ANSSO) a mis en ligne une pétition :

"On peut ne pas être en accord avec la décision gouvernementale d'intervenir dans ce conflit, mais dans ces circonstances dramatiques, la solidarité nationale doit se manifester. Les familles des défunts, les camarades de ce glorieux régiment méritent notre soutien, notre respect, non pas l'indifférence voire le mépris. Nous tenons à faire part de notre indignation et de notre écoeurement vis-à-vis de cette attitude." 

Nous ne pouvons que nous associer à ces associations d'anciens combattants devant cette attitude indigne d'un élu de la France. Espérons que le ministre de la défense, si prompt à défendre le droit des homosexuels à adopter, et le secrétaire d'état aux anciens combattants, si prompt à autoriser ses agents municipaux de confession musulmane à bénéficier d'un jour de congé supplémentaire, sauront faire de même. Ce serait pleinement dans leurs attributions !

Les Français hostiles aux mosquées

La votation suisse s'est donc invitée au débat sur l'identité française. Selon un sondage Ifop, 41 % des personnes interrogées s'opposent à l'édification de lieux de culte musulmans contre 22 % en 2001. Selon le responsable du sondage, la crispation autour de l'islam n'a jamais été aussi forte. Seuls 19 % des Français acceptent qu'on construise des mosquées si des fidèles
les demandent. C'est la proportion la plus faible de ces vingt
dernières années.

Cela étonne-t-il nos journalistes ?

L’Église est porteuse d’un message d’éternité

Mgr Aillet vient d'accorder un entretien au quotidien Sud-Ouest. Extraits :

Mgr aillet2 " (…) Je suis le 26e plus jeune prêtre de mon diocèse qui en compte encore 225 actifs. Je ne sais pas si vous vous rendez compte… Je ne peux pas engager l'avenir sans des forces plus neuves. Tout en conservant des personnes précieuses de l'ancienne équipe, j'ai pris des vicaires généraux plus jeunes. Qu'ils me ressemblent par l'âge, qu'ils se réclament de la génération Jean-Paul II, c'est vrai. Ce pape a accompagné ma formation sacerdotale et ma jeunesse cléricale jusqu'à l'âge des responsabilités (…)

L'Église est porteuse d'un message d'éternité. Qu'est ce que ça veut dire être de son temps ? Être à l'écoute des inquiétudes existentielles des gens ou adapté aux modes ? Je fais la distinction, il y a des choses beaucoup plus profondes que la mode (…)

Je crois qu'un débat n'est vraiment démocratique que si les personnes de conviction qui sont des citoyens comme les autres, ont le droit de s'exprimer sans s'excuser. La distinction des pouvoirs ne veut pas dire que les sphères politique et religieuse sont opposées et séparées par un fossé infranchissable. Le pouvoir spirituel et le pouvoir temporel peuvent entrer en dialogue (…)

La diminution du nombre de prêtres constitue la grande souffrance des évêques. Cette pénurie nous a permis de mieux prendre conscience de la place des laïcs. J'en suis très heureux mais ce n'est pas pour ça que nous avons besoin de moins de prêtres. Le prêtre est irremplaçable dans la vie et la mission de l'église. C'est la présence des prêtres qui engage et entraîne les laïcs."

Les “Franco-français n’existent pas”

C'est ce qu'a déclaré Eric Besson interrogé par le New-York Times (source : Observatoire du Parlement) :

Les franco-français, cela n'existe pas. Il n'y a pas de Français de souche, il n'y a pas de race."

Monsieur Besson, 51 ans, né au Maroc d'une mère libanaise, divorcé en juin 2009, vit actuellement avec jeune étudiante tunisienne agée de 22 ans.

Le journal L’Union fait la chasse aux pro-vie

Le ministère de la Santé vient de nommer Xavier Dousseau, 54 ans, directeur de l'Établissement public de santé mentale de la Marne (EPSMM).

Le journal L'Union rappelle que Xavier Dousseau avait été condamné (18 mois de prison avec sursis pour délit d'entrave au fonctionnement d'un service assurant des interruptions volontaires de grossesse, un délit créé par une loi de 1993 votée par la droite…) pour s'être volontairement enchaîné en 1995 à une table d'opération à l'hôpital de Valenciennes où se pratiquaient des avortements.

Le journal L'Union s'acharne sur cet homme ("fou de Dieu"…) mais, comme le fait remarquer Yves Daoudal, il n'a trouvé personne pour s'indigner avec lui, tous ses subordonnés le flattant d'éloges.

Droit à la vie, principe de dignité, primat de l’éthique, autant d’expressions qui ne trouvent pas grâce aux yeux du CCNE

Suite à l'avis rendu par le Comité Consultatif National d'Ethique (CCNE) à propos du dépistage de la trisomie 21, Pierre-Olivier Arduin livre une analyse sans complaisance :

Poa 2 "Derrière la neutralité apparente du discours, l’avis n° 107 du Comité consultatif national d’éthique (CCNE) sur les « questions éthiques liées aux diagnostics anténatals » est entièrement bâti sur une doctrine philosophique qui porte un nom : l’utilitarisme (…)

L’utilitarisme s’appuie donc sur un fondement hétéronomique de type naturaliste : éviter la peine et la douleur et/ou rechercher le plaisir (…) à savoir promouvoir le plus grand bien-être du plus grand nombre (…)

Si l’on devait qualifier ce système, on pourrait dire qu’il véhicule une éthique sensualiste, individualiste, égalitariste et universelle (…) Dans l’avis qu’il a rendu le 17 novembre, le CCNE justifie parfaitement ces pratiques en déployant une argumentation spécifiquement utilitariste. Dès l’introduction, il donne le ton en assénant que « les souffrances attendues d’une vie humaine peuvent conduire à des décisions transgressives dans un esprit d’humanité ». À vrai dire, voilà une belle formule utilitariste !

Droit à la vie, principe de dignité, primat de l’éthique, autant d’expressions qui ne trouvent pas grâce aux yeux du CCNE. Si elles apparaissent parfois au détour du texte, ce n’est que pour alimenter un « personnalisme » de façade (…)

Quant au DPI, il est lui aussi légitime au nom de « la compassion ». Formidable instrumentalisation des mots. Faut-il rappeler que l’authentique compassion – compatir, pâtir avec – ne consiste pas à supprimer celui qui est vulnérable mais bien à l’accompagner et à être solidaire avec lui dans son épreuve sans l’abandonner ? En changeant le sens des mots, le CCNE se prend pour Big Brother : « La guerre, c’est la paix ; la liberté, c’est l’esclavage ; l’ignorance, c’est la force. » La suppression des enfants trisomiques et handicapés, c’est la compassion… (L’euthanasie, c’est la dignité, selon le slogan entendu cette semaine sur les bancs de l’Assemblée nationale par l’opposition parlementaire.) Décidément, « mal nommer les choses, c’est ajouter au malheur du monde », nous redirait Albert Camus (…)

Le postulat essentiel du raisonnement du CCNE, on l’a bien compris, n’est évidemment pas le principe d’humanité ou de compassion mais le fait qu’il existe des vies de moindre qualité qui valent moins que d’autres la peine d’être vécues." 

290 368 euros

Ce serait le montant du salaire annuel d'Henri Guaino, conseiller de Nicolas Sarkozy.

Soyons écolos : refusons les minarets

Lu dans Présent :

"Le chef de l’Etat recevait en fin de matinée [mardi] une trentaine de membres du Club de la Boussole […] regroupant des députés UMP de tous horizons (gaullistes-sociaux, libéraux, chiraco-villepinistes…). «Il nous a dit que c’était l’illustration que les gens, en Suisse comme en France, ne veulent pas que leur pays change, qu’il soit dénaturé. Ils veulent garder leur identité. Selon l’analyse du Président, les Français ne veulent pas voir des femmes en burqa dans la rue mais cela ne veut pas dire qu’ils sont hostiles à la pratique de l’islam», a raconté à l’AFP l’un de ces députés. Des propos confirmés ensuite par plusieurs autres.

Le problème français de l’interdiction de la burqa est d’ailleurs analogue à celui de l’interdiction des « minarets-baïonnettes » et il interroge sur la nature contraignante de l’islam, religion théocratique et hégémonique en contradiction avec notre civilisation chrétienne. Le terme « dénaturer » convient ici parfaitement. A l’heure où l’on nous obsède médiatiquement et quotidiennement avec la peur écologique et la dénaturation de la planète par le soi-disant réchauffement climatique, voici une dénaturation culturelle autrement moins virtuelle et plus dangereuse du point de vue de l’écologie humaine. […]

[C]’est un vaccin que réclament les Suisses par ce référendum (comme beaucoup d’autres peuples qui n’ont pas droit à la parole). Un vaccin contre un virus envahissant et totalitaire, autrement moins bénin que celui d’une grippe saisonnière ou H1N1. Un vaccin qui attend toujours sa Bachelot (et tout le gouvernement) pour le défendre authentiquement au nom de la santé politique, du bien-être public de la nation et de l’Europe. Un vaccin non seulement contre les dérives incontestables de l’islam porté par l’immigration-invasion, mais peut-être plus encore contre le sida mental du laïcisme qu’il soit (séro)positif ou négatif."

La grippe A en renfort du travail dominical….

Lu ici :

"Le dispositif de vaccination contre la grippe A(H1N1) va être renforcé, a annoncé François Fillon mardi 1er décembre, pour faire face à l'afflux de demandes. Parmi les mesures énumérées, les centres de vaccination pourront être ouverts le dimanche "dans les grandes agglomérations", a déclaré le Premier ministre."

La France n’est pas une terre d’islam

La présidente du Parti Chrétien Démocrate (PCD), Christine Boutin vient de déclarer à propos du référendum en Suisse :

Boutin "Après 40 années de pensée soixante-huitarde, doit-on s’interdire de rappeler que notre pays est de tradition chrétienne , (…) Notre pays est pétri de tradition judéo-chrétienne et d’humanisme laïc, c’est pourquoi il fait une place à toutes les croyances. Cela n’est pas nouveau comme le montre la construction de la Grande Mosquée de Paris en hommage aux morts musulmans de la Première Guerre Mondiale.

Nous ne devons pas laisser penser que la France est vierge de toute référence culturelle ou spirituelle.

Les minarets symbolisent les terres d’Islam et la France n’est pas une terre d’Islam. Si elle souhaite permettre à tous les musulmans qui y habitent de vivre leur religion de manière libre, ouverte et décente ; c’est au nom d’une longue tradition de liberté de culte et de séparation entre politique et religion.

La généralisation de la construction de minarets laisserait penser que la France cesse de défendre ses valeurs et son histoire"

“Ils sont déjà dix millions”

Interrogé par les caméras de France 2, André Valentin, maire UMP de Gussainville (Meuse), 19 habitants selon le recensement de 1999, a jugé le débat sur l'identité nationale «indispensable». Selon lui «on va se faire bouffer», «ils sont déjà dix millions», «dix millions que l'on paye à rien foutre» dit-il, dans une allusion aux immigrés.

Les Français ont une énorme envie de démocratie directe

Voici ce qu'écrit l'équipe de modération du Point à propos du référendum suisse sur les minarets :

"Les 2.100 réactions postées en un peu plus d'un jour pour commenter le vote des Suisses sur les minarets ont fait retentir une salve d'applaudissements : très majoritairement, les lecteurs venus sur lepoint.fr ont célébré le "courage", "l'esprit de résistance" , la clairvoyance transfrontalière. Les raisons de cet engouement vont bien au-delà d'un repli identitaire (…)

Premier argument, le principe de réciprocité , maintes fois avancé : pas question de favoriser le culte musulman tant que, dans les pays musulmans, les chrétiens seront rejetés, que ce soit "en Indonésie, le plus grand pays musulman du monde, où plus de trois cents églises ont été détruites récemment dans l'indifférence générale et les chrétiens dissuadés de poursuivre leurs activités", "en Arabie saoudite, où essayez donc d'aller construire une église…", en Bosnie ou au Kosovo où "les églises serbes sont perdues au milieu de territoires musulmans" (…) 

Argument corollaire, le minaret est vu non comme un simple élément architectural, mais comme un "symbole politico-religieux", qui figure la volonté de conquête de l'islam, son "prosélytisme", son "expansionnisme" (…)

Et c'est ici qu'apparaît la distance qui sépare le "peuple" des "politiques" – et de "bien des médias". Les responsables politiques sont perçus comme défenseurs jaloux d'une démocratie représentative qui leur garantit des fonctions privilégiées et les rend progressivement sourds à la voix du "souverain" (le peuple). Alors, la démocratie à laquelle on aspire, parce qu'on a l'impression de ne plus jamais être entendu, est un régime direct. Comme dans les votations suisses.

"C'est le pays réel qui a gagné, c'est une belle leçon de démocratie". "Le peuple suisse montre le décalage qu'il y a d'une part entre les gouvernants, les médias, les intellectuels, et d'autre part le peuple d'en bas qui en bave tous les jours". "Nos politiques se disent tolérants. Mais quand on n'est pas de leur avis, ils vous laissent entendre que vous n'avez pas toute votre tête". "Pour eux, le peuple a le droit de s'exprimer, mais uniquement dans le sens qu'ils ont décidé préalablement" (…)"

Et dire qu'en France, si la démocratie était réelle et respectée, le traité de Lisbonne n'aurait jamais vu le jour… Et après, on s'étonne de la réaction de bon sens des internautes.

Les atteintes au repos dominical se banalisent

C'est la CGT qui le dit :

" (…) Le préfet de Paris, sur demande du gouvernement, impose à la municipalité la possibilité aux magasins parisiens de généraliser l’ouverture à l’ensemble des dimanches de l’année. En élargissant le périmètre de la zone touristique, la possibilité est donnée à plus de 9500 magasins et boutiques supplémentaires de faire travailler les salariés le dimanche sans aucune contrepartie ou compensation.

A Lyon, qui ne devait pas être concerné par la nouvelle loi, la mairie a autorisé pour la première fois l’ouverture des commerces le 11 novembre dernier. Bien que les jours fériés ne figurent pas dans la loi du 10 août, car ils sont négociés conventionnellement, mais il s’agit là aussi d’un élargissement des dérogations d’ouvertures des magasins.

A Brest, contre l’avis municipal, les commerçants ont décidé d’ouvrir les 3 dimanches précédent Noël.

Les exemples d’abus deviennent légion, où des décisions allant à l’encontre des intérêts des salariés sont prises pour répondre à la volonté gouvernementale (…) Les multiples dérogations au repos dominical sont utilisées avec comme objectif de modifier les modes de vie dans le but de généraliser le travail du dimanche. C’est seulement le critère du travail exceptionnel le dimanche qui permet d’obtenir des majorations ou autres compensations. Elles sont données, car elles retirent aux salariés la possibilité d’être en famille, de se reposer, en fait de faire de son dimanche ce qu’on en a décidé. L’extension (l’augmentation) des dérogations a pour finalité d’obtenir un caractère de travail habituel. La banalisation du travail le dimanche implique automatiquement la suppression des contreparties (…)"

En dehors du site de la CGT, cette information n'est relayée que par ….le Journal du Dimanche !

Vers un schisme en Suisse ?

C'est ce que l'on pourrait craindre à la lecture des déclarations du futur président de la Conférence des évêques suisses (CES), Mgr Norbert Brunner, qui se déclare favorable à l'abolition du célibat des prêtres :

Brunner "Une abolition du célibat est possible car il n'existe pas de lien fondamental avec la prêtrise"

Mgr Norbert Brunner assure que la CES est unanime pour ouvrir la prêtrise aux hommes mariés en Suisse. Il reconnaît toutefois qu'en ce moment, il n'y a pas de mouvement en ce sens au Vatican

Cette déclaration est un cas concret pour mettre en application le conseil de Mgr Giovanni d’Ercole que nous avions évoqué iciNous irons donc lire ce que dit Benoit XVI à ce sujet dans son Exhortation Apostolique Post-synodale Sacramentum Caritatis (226 et 227:

Benoit XVI"Les personnes consacrées, tout en rendant beaucoup de services dans le domaine de la formation humaine et du soin des pauvres, dans l'enseignement ou dans l'assistance aux malades, savent que le but principal de leur vie est « la contemplation de la vérité divine et l'union constante avec Dieu ». (226) La contribution essentielle que l'Église attend de la vie consacrée est beaucoup plus de l'ordre de l'être que de l'ordre du faire. À ce propos, je voudrais rappeler l'importance du témoignage de la virginité spécialement en relation avec le mystère de l'Eucharistie. En plus du lien avec le célibat sacerdotal, le Mystère eucharistique a aussi un rapport intrinsèque avec la virginité consacrée, en tant qu'elle est expression du don exclusif de l'Église au Christ, qu'elle accueille comme son Époux avec une fidélité radicale et féconde." 

A propos du scandale des prêtres pédophiles en Irlande

La presse s'indigne à juste titre du scandale des prêtres pédophiles en Irlande (46 prêtres sont accusés d'avoir abusé sexuellement de mineurs entre 1975 et 2004 et 11 ont été condamnés pour pédophilie). Plusieurs lecteurs nous ont demandé d'intervenir sur ce sujet. Proposons simplement quelques réflexions :

  • Prions pour les victimes, en souhaitant qu'elles obtiennent justice, vérité et réparations afin qu'elles se reconstruisent.
  • Par le rapport publié par les évêques irlandais, on constate que l'Église -elle- n'a pas peur de la vérité. Il est certain que les ecclésiastique qui ont voulu taire ces faits on fait du mal à l'Eglise. Mais heureusement, Jean Paul II puis Benoît XVI ont entrepris une politique de tolérance zéro, de justice et de vérité. Benoît XVI pense très justement que l'on doit toujours être du côté de la vérité, qu'elle soit favorable ou défavorable pour une institution.
  • Pour autant, il convient de rester conscient que l'erreur de certains ne retombe pas sur l'institution. Les hypocrites qui en profitent pour attaquer l'Eglise catholique feraient bien de souligner que -dans le même temps- on apprenait que Nicolas Sarkozy a joué de son influence pour faire libérer Roman Polanski, impliqué pour des faits similaires. Les belles consciences morales ont des indignations à géométrie variable et le touriste sexuel Frédéric Mitterrand est toujours ministre du gouvernement français.

Vote suisse : première conséquence collatérale en France

Nicolas Sarkozy devait prononcer, vendredi 4 décembre, le discours de clôture du colloque organisé par l’Institut Montaigne sur le thème «Qu’est-ce qu’être français ?».
L’intervention était prévue de longue date. Eric Besson avait même quasiment construit son débat sur l’identité nationale autour de ce qui devait en être le point d’orgue. D’ailleurs, le discours de Sarkozy à l’Institut Montaigne était programmé à l’issue d’une table ronde intitulée : « Comment, concrètement, réhabiliter le sentiment d’appartenance à la communauté française ? » et réunissant Louis Schweitzer, président de la Halde, Patrick Braouezec, député PCF et… Eric Besson.

Raté. Besson devra se contenter de Fillon. C’est en effet le Premier ministre qui prononcera, vendredi prochain, le discours de clôture du colloque à la place du président de la République. C’est ce que Matignon a annoncé hier en fin de journée. Il semblerait que Nicolas Sarkozy ait décidé de ne pas se rendre au
colloque à cause du résultat de la votation
suisse sur les minarets
.

Pour vous changer des muezzins de la pensée unique

Roger Köppel a milité dans les colonnes de la Weltwoche, son hebdomadaire zurichois, pour l’interdiction des minarets. Il se félicite du résultat :

"C’est d’une seule voix que les muezzins des grands médias ont
clamé leur indignation
 : la votation des Suisses – qui ont choisi de
faire interdire par la Constitution la construction de minarets – est,
selon eux, contraire au droit international, immoral et indigne d’un pays
ouvert au monde. […] Un spectre rôde, celui de la démocratie. Qui dit démocratie dit
pouvoir du peuple, et il arrive parfois que le peuple ressente et pense
différemment de ses dirigeants et de leurs pythonisses médiatiques, cela fait
partie des risques du métier dans cette forme de gouvernement
. Les Suisses
aussi ont été surpris par le vote du 29 novembre sur les minarets.
Personne ne s’était attendu à ce que l’initiative triomphe par les urnes. Des
semaines durant, les instituts de sondages s’étaient livrés à des pronostics
détaillés annonçant la défaite. La classe politique, avec le soutien fervent de
tous les grands journaux, avait orchestré une violente campagne d’intimidation.
En s’opposant aux minarets, la Suisse, entendait-on, risquait de se retrouver
isolée. On a interdit certaines affiches et invoqué l’ombre terrifiante d’un
boycott des pays arabes. Mais les menaces n’ont pas pris : l’initiative
critique envers l’islam semble avoir trouvé un écho jusque dans les rangs de la
gauche et des milieux libéraux. Rarement aura-t-on vu se creuser en Suisse un
tel fossé entre les élites et les citoyens ordinaires
.

Mes collègues des médias s’inquiètent et font erreur : le
résultat du référendum n’est pas l’expression de la peur, mais du courage
. Une
majorité de Suisses, en dépit de toutes les injonctions, se sont arrogé la
liberté d’exprimer une autre opinion que celle souhaitée par les politiques et
les intellectuels. […] Les inquiétudes répandues aujourd’hui par les fonctionnaires
européens ou les journalistes allemands sont tout aussi erronées : l’Union
européenne en particulier, mue par son ambition de devenir un Etat, s’est
transformée en un instrument de déni de la démocratie.
Nombre d’institutions de
Bruxelles sont conçues du haut vers le bas, et fondées sur une solide méfiance
vis-à-vis de leurs propres populations. En Suisse, c’est exactement le
contraire : ici, la démocratie s’est implantée en tant que mode de
gouvernement fondé sur la méfiance institutionnalisée du bas vers le haut. Les
initiatives et les référendums, les droits élémentaires du peuple sont l’épée
de Damoclès des citoyens contre la classe politique. Ce qui est dénigré dans
les journaux allemands comme des “dommages collatéraux” ou l’expression d’une “peur diffuse”, ce sont les “systèmes de contrôle” essentiels de l’un
des plus anciens Etats de droit de la planète
."

Les catholiques pro-avortement dans une situation objective de péché

Lu sur Zénit :

"Tout catholique qui aura apporté sa voix au projet de loi  libéralisant l'avortement, actuellement débattu au parlement, doit se rappeler qu'il se sera mis lui-même publiquement « dans une situation objective de péché », mettent en garde les évêques espagnols dans une note publiée le dernier jour des travaux de leur 94ème assemblée plénière.  

Lors de la conférence de presse de clôture de l'assemblée de la Conférence épiscopale espagnole, vendredi dernier, son secrétaire, Mgr Juan Antonio Martinez Camino, a lu à l'intention des journalistes une note sur le projet de loi libéralisant l'avortement dans ce pays :

"Aucune personne respectueuse des impératifs de la droite raison ne peut approuver ni donner sa voix à ce projet de loi. En particulier, les catholiques doivent se rappeler que s'ils le font, ils se mettent eux-mêmes publiquement dans une situation objective de péché et que, tant que durera cette situation, ils ne pourront être admis à la communion

Nous catholiques, sommes pour le Oui à la vie des êtres humains innocents et sans défense qui ont le droit de naître ; pour le Oui à une éducation affective et sexuelle adaptée qui éduque à l'amour véritable ; pour le Oui à la femme enceinte, qui doit être efficacement soutenue dans son droit à la maternité ; pour le Oui aux lois justes qui favorisent le bien commun et qui ne confondent pas l'injustice avec le droit."

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