Laboratoires Lancôme : précisions
Suite à mon post, on m'apporte ces précisions :
"Pour des raisons éthiques, nos Laboratoires ont choisi de concentrer leurs travaux de recherche et de preuves de performance uniquement sur les cellules souches adultes de la peau. Celles-ci sont directement accessibles à partir d'échantillons de peau saine, issus de plasties chirurgicales."
Voilà une bonne nouvelle.
Addendum 28/10 : Réponse de Lancôme :
"Nous tenons à clarifier le fait que pour des raisons éthiques nos laboratoires concentrent leurs travaux de recherche uniquement sur les cellules souches adultes de la peau, qui reposent sur la membrane basale de la jonction dermo-épidermique. En étudiant l'impact des altérations de la jonction dermo-épidermique, nos chercheurs sont parvenus à mettre en évidence l'importance de l'environnement des cellules souches adultes sur leur fonctionnalité. Lancôme bénéficie des fruits de ces travaux dans son soin Absolue Precious Cells, conçu pour agir sur l'environnement des cellules souches adultes de l'épiderme.
Nous regrettons vivement l'ambigüité que ce communiqué a pu créer."
L’islam incompatible avec l’Europe
Laurent Artur du Plessis est interrogé dans Les 4 Vérités :
"Que pensez-vous des propos récents de Jean-Marie Le Pen, plutôt favorables à l’Iran et l’islam en général ?
![]()
Jean-Marie Le Pen rejoint l’islamiquement correct distillé par les grands médias occidentaux: il parie sur une heureuse cohabitation islam-Occident en faisant l’impasse sur le fond du débat, qui relève de la théologie et de la philosophie politique. L’islam, sunnite comme chiite, n’est pas soluble dans la démocratie, car il refuse la séparation du politique et du religieux. Le Pen tombe dans le piège décrit par le Premier ministre turc, Recep Erdogan: « Nous vous conquerrons par vos valeurs démocratiques, nous vous dominerons par nos valeurs musulmanes.»"
Interrogé à l’Heure de Vérité du 22 mai 1989, Le Pen déclarait alors :
"Je crois profondément que, pour des raisons très profondes, l’islam est incompatible avec la culture européenne… cela ne dépend pas de nous, c’est la charia, c’est le fait qu’il n’y a pas de possibilité dans l’islam de séparer le laïc du sacré, la religion de la politique… et c’est pour cela que je suis un adversaire de la politique d’immigration, en particulier de ressortissants musulmans dans notre pays".
La dépense étatique du jour
"L’État a dépensé 28,8 millions d’euros en publicité dans la presse écrite (dont 19,5 millions dans la presse quotidienne) entre janvier et septembre 2009. Soit une hausse de 47,3 % des investissements publicitaires dans la presse écrite en un an ! Ce qui permet à l’État d’utiliser notre argent pour éviter la faillite à la presse de gauche…"
Opération de désinformation
Frédéric Mitterrand a lancé l'opération "mon journal offert" qui permettra aux jeunes de 18 à 24 ans de recevoir gratuitement, non pas son infâme récit autobiographique, mais, une fois par semaine pendant un an, le quotidien de leur choix parmi une soixantaine de titres de la presse quotidienne nationale, régionale et locale.
Au total, 200.000 exemplaires seront mis à disposition, la contribution de quotidien à l'opération étant calculé en fonction de sa diffusion. Une grande campagne de communication, réalisée par l'agence Leo Burnett et relayée par les médias démarrera le 30 octobre. Coût du dispositif en 2009 : 10 millions d'euros financés pour moitié par l'Etat via le fond de modernisation de la presse écrite et pour moitié par les éditeurs. Une somme à laquelle s'ajoute 1 million d'euros de charges diverses (création du site web, achat d'espace etc).
Le but est de sortir la presse de la crise (pas d'informer les jeunes), sauf quand il se nomme Présent.
Charles Pasqua condamné à de la prison ferme
Le tribunal correctionnel de Paris a infligé une lourde sanction au sénateur et ancien ministre de l'Intérieur, absent mardi lors du jugement du procès de l'Angolagate. Le tribunal a prononcé une peine d'un an de prison ferme et deux ans avec sursis et 100.000 euros d'amende pour trafic d'influence, alors que le parquet avait requis une seule peine de trois ans avec sursis. L'ancien préfet du Var Jean-Charles Marchiani est pour sa part condamné à trois ans de prison, dont 21 mois avec sursis pour complicité de trafic d'influence et recel d'abus de biens sociaux.
L’UE contre la Chartreuse
Une directive européenne relative au transport et au stockage des produits excédant les 70% de taux d’alcool va obliger les producteurs de Chartreuse à réduire le taux d’alcool de l'élixir séculaire à la recette gardée secrète par les moines de la Grande Chartreuse.
La décentralisation nous coûte bonbon
C'est la Cour des comptes qui l'exprime. Les effectifs de l'Etat, malgré les transferts de personnels, n'ont cessé de croître. Entre 1980 et 2006, l'Etat a ainsi augmenté ses effectifs de 400 000 postes, tandis que ceux des collectivités locales ont progressé de 500 000. Dans les communes et les intercommunalités, la progression de l'emploi a atteint respectivement 47% et 147 %. L'évolution des dépenses publiques a été multipliée par plus de 3 pour l'Etat et plus de 5 pour les collectivités.
La dépense scandaleuse du jour
C'est une douche pour Nicolas Sarkozy : 245.572 €, épinglée par la Cour des comptes.
La loi sur le travail dominical est bien une régression
Le général Legrier, président du Mouvement Catholique des Familles, répond à Civitas sur la loi sur le travail dominical :
"On peut imaginer un grand moment d’émotion quand papa et les enfants passeront à la caisse derrière laquelle travaille maman ; plus le chariot sera rempli, plus l’instant durera… Faire les courses tous ensemble, pourquoi pas, mais pourquoi le dimanche ? […] La famille a besoin d’un revenu pour vivre ; pour autant le revenu n’est pas son seul besoin et dépenser plus n’apporte pas forcément plus de bonheur. Les enfants les plus gâtés ne sont pas les plus heureux ! Le lien de la famille, c’est l’amour réciproque, des parents entre eux et avec leurs enfants. Entretenir cet amour suppose un peu de temps à consacrer à son conjoint, à ses enfants. Le repos dominical en donne la possibilité. […] Si la France est de moins en moins catholique, soyons-le, nous, de plus en plus, et sans complexe ! Nous vivons certes dans une société de consommation, et nous consommons. Mais le dimanche est bien là pour nous rappeler que nous ne sommes pas seulement des consommateurs, ce que chacun, catholique ou non, peut comprendre.
Le dimanche matin au lieu d’aller à la messe certains pratiquent le vélo. D’autres préfèrent, durant l’après-midi, jouer au football ou au rugby. Pour quelles raisons « faire les magasins » le dimanche ne serait-il pas une activité ludique comme une autre ?
Parce que « faire les magasins » pour les uns suppose que d’autres ne puissent ni pratiquer le vélo, ni aller à la messe. Il n’entre pas dans le rôle du législateur de décider à quoi chacun doit vaquer le dimanche, mais de préserver le bien commun de la société dont fait partie le repos dominical. […] Le repos du dimanche avait été supprimé par la révolution sur l’influence des philosophes des lumières (l’Encyclopédie prônait le travail du dimanche « pour l’enrichissement de tous » !). Rétabli par Louis XVIII, il était tombé en désuétude sous Louis Philippe (sanctions non appliquées) et aboli en 1880. On peut sérieusement douter que les femmes et les enfants travaillant 12 heures par jour au 19ème siècle se soient pleinement épanouis dans cette situation. Les catholiques sociaux se sont battus notamment pour son rétablissement qui n’interviendra qu’en 1906, dont la loi sera fondée sur deux valeurs : le repos et la famille. Même si sa portée se veut limitée, la loi de 2009 est bien une régression sociale pour une finalité mercantile."
La Seine-Saint-Denis en chiffres
Chiffres donnés par le quotidien de référence (qui ne paraîtra pas en kiosque aujourd'hui suite à une grève interne, mais le numéro est consultable sur internet) :
-
Département de 1,5 million d'habitants
-
Entre 1999 et 2006, le nombre d'étrangers y a progressé de 22,4% contre une augmentation de 3,7% de Français
-
entre 1999 et 2006, la Seine-Saint-Denis a absorbé autant d'étrangers que tous les autres départements d'Ile-de-France réunis, en dehors de Paris
-
Dans certaines villes, la proportion d'étrangers dépasse désormais les 30% : Clichy-sous-Bois (37,2 %) ou Aubervilliers (34,6 %).
-
Entre 100 000 et 300 000 immigrés clandestins
-
1 472 agressions recensées en 2008 contre 1 137 en 2005
-
50 000 allocataires du RSA,
-
12% de la population qui bénéficie de la couverture médicale universelle (CMU)
Enfin, voici une citation du Monde :
"à Aulnay-sous-Bois, Villetaneuse, Clichy, La Courneuve, Stains, Montfermeil, Aubervilliers, notamment, certains quartiers se ghettoïsent et ne comptent quasiment plus de "Blancs". Uniquement des Maghrébins ou des Noirs, parfois des Asiatiques."
On remarque que, seul, le terme 'blanc' est entre guillemets.
“Benoît XVI veut qu’il n’y ait plus de schisme”
C'est l'avis de Marc Agostino, historien des religions, interrogé dans Sud-Ouest :
"[Le Pape] veut ramener les traditionalistes au sein de l'Église catholique, comme il essaie d'intégrer, dans une sorte de communauté fédérée, l'Église maronite et les dissidents de l'Église anglicane. D'ailleurs, ce n'est pas un hasard s'il va béatifier le 2 mai 2010, dans la cathédrale de Birmingham, le cardinal John Henry Newman, un ecclésiastique britannique converti au catholicisme en 1845 et qui fut un théologien très important."
L’idéologie du genre démentie par la statistique
"Sale temps pour les femmes : la Cour de cassation suivant la Cour européenne des droits de l’homme cherche à remettre en cause […] la possibilité pour les femmes de bénéficier de deux annuités supplémentaires de retraite par naissance d’un enfant. Sale temps pour les hommes : Anne Lauvergeon, patronne du groupe électro-nucléaire Aréva, déclare le 18 octobre 2009 à Deauville : « A compétence égale, eh bien, désolée, on choisira la femme, ou l’on choisira la personne venant d’autre chose que le mâle blanc, pour être clair ». […] L’idéologie du genre nie les différences biologiques entre les hommes et les femmes. L’idéologie du genre refuse toute distinction et toute complémentarité de leurs rôles et de leurs fonctions. L’idéologie du genre poursuit un objectif égalitariste et fait de la lutte des sexes un succédané de la lutte des classes. L’idéologie du genre vise partout une illusoire « parité ». […]
C‘est vrai qu’il y a plus d’hommes que de femmes chez Aréva ; c’est vrai qu’il y a beaucoup plus d’ingénieurs hommes que d’ingénieurs femmes à Aréva. Pour une raison simple : les écoles d’ingénieurs attirent davantage les hommes que les femmes et les hommes sont beaucoup plus nombreux que les femmes à y entrer. A Polytechnique, pour le concours 2007 (voie 1), 86% des admis furent des hommes. Les mêmes écarts se retrouvent à Normale Sciences et dans la quasi-totalité des écoles d’ingénieurs. […] En mars 2007 la « direction de l’évaluation, de la prospective et de la performance » du Ministère de l’éducation nationale (MEN) a publié une étude ainsi intitulée : « Filles et garçons à l’école sur le chemin de l’égalité ». Le titre de la brochure annonce la couleur : « idéologiquement conforme » mais le contenu de la brochure est radicalement différent. Deux faits ressortent :
- les filles sont, à tout âge, globalement meilleures élèves que les garçons : passage dans les classes supérieures, taux de réussite aux examens, études plus longues, meilleure maîtrise de la lecture, etc.
- il n’y a que deux domaines où les garçons dépassent les filles : à l’entrée au CE 2 comme à l’entrée en sixième, les garçons réussissent mieux que les filles aux items de mathématiques et, du cours préparatoire à la sixième, ils progressent davantage que ces dernières (alors que c’est l’inverse pour le français). Ce phénomène, qui est observé dans tous les pays d’Europe, constitue une base objective à l’orientation ultérieure d’un plus grand nombre de garçons vers les mathématiques. […]
Malgré tout le discours égalitaire et « paritaire » les différences de goûts, de comportements, de choix, d’attitudes persistent entre les hommes et les femmes. […] En France, l’espérance de vie des femmes (84,4 ans) dépasse de 7 ans celle des hommes (77,6 ans). Et les raisons de cette situation sont multiples. Ainsi, les morts violentes ou accidentelles sont une fois et demie plus fréquentes chez les hommes que chez les femmes. […] Même la maladie n’a pas un pouvoir égalisateur des risques connus par les hommes et par les femmes. Ainsi une étude des cas de cancer enregistrés en France entre 1989 et 1997 a fait apparaître de fortes disparités des taux de survie : 44% à 5 ans pour les hommes, contre 63% pour les femmes. […] En 2006, selon le Quid, la population pénale française ne comportait que 3,7% de femmes. Difficile de croire – même en formulant l’hypothèse d’une plus grande indulgence relative des juges – que les hommes et les femmes n’ont pas un comportement radicalement différent au regard de la violence et du respect de la loi."
Bref : on n'est pas pareil !
L’européisme rend fou
La mise en oeuvre du Traité de Lisbonne prévoit, outre la nomination du président de la Commission européenne (aujourd'hui Barroso), la nomination d'un président du Conseil européen et d'un ministre des Affaires étrangères de l’Union. Un diplomate français résume la cuisine peu ragoûtante actuellement en cours de négociations :
"soyons scientifiques : il nous faut, pour les trois principaux postes, deux personnalités de droite et un de gauche, deux hommes et une femme, un du sud, un du nord et un de l’est. La Grèce exclue à cause de Turquie, le Danemark à cause de l’OTAN et Carl Bildt et Jean-Claude Junker sont morts. Avec Barroso à la Commission, nous avons un homme de droite et du sud ; nous cherchons donc une femme et un homme, un de gauche et l'autre de droite et plutôt du nord et de l'est. Blair était pratique : de gauche et du nord. Il nous menait à Ursula Plassnik, la chef de la diplomatie autrichienne, de droite et femme. Le jeu devient délicat si ce n’est pas Blair : Balkenende ? Verhofstad ? Et où trouver une femme de gauche et de l'est ? On risque de finir sur une obscure Syldave ou Bordure. Tout ceci pour dire que la cuisine va être longue, amusante et réserver des surprises".
Et si on cherchait des gens compétents ? (c'est un gros mot ?).
Le Pérou défend la vie dès son commencement
Le tribunal constitutionnel péruvien vient de suspendre la «pilule du lendemain». L'archevêque de Lima, le cardinal Juan Luis Cipriani, a déclaré :
"Que soit béni cet Etat qui, avec sa Constitution, défend la vie de l'enfant dès ses premiers instants".
Un prêtre assassiné en Corrèze
Un homme de 40 ans a été interpellé et placé en garde à vue lundi soir pour le meurtre d'un curé d'Egletons (Corrèze), âgé de 70 ans.
Vanneste, ministre de la famille ? Pas avec Sarkozy au pouvoir
Christian Vanneste est interrogé par le DailyNord :
"C’est drôle, finalement, les gens sont plus sensibles à l’affaire Jean Sarkozy qu’aux propos de Frédéric Mitterrand. Peut-être parce que c’est plus proche de leur quotidien : ils ont des enfants qui, avec bac +5, ne trouvent pas de boulot… [ou peut-être parce que les médias tentent d'étouffer l'affaire Mitterrand. NDMJ] Je peux le comprendre et c’est là où c’est problématique… Oui, il y a une erreur sur l’affaire Jean Sarkozy. […] Concernant Frédéric Mitterrand, il y a une incohérence de Nicolas Sarkozy. Car lorsqu’il était ministre de l’Intérieur, il luttait de manière active contre la prostitution. Et fortement. Aujourd’hui, il a un ministre qui revendique avoir profité de la prostitution en Thaïlande. Contre une poignée de pièces. De plus, quand M. Mitterrand se permet de juger les Etats-Unis sur l’affaire Polanski, il n’est pas dans son rôle, il n’a aucune légitimité pour ça. […] S’il démissionnait, je me sentirais mieux."
Au journaliste qui lui demande s'il se verrait bien au ministère de la famille, le député répond :
"Je ne pense pas que ça passerait. J’ai une conception de la famille trop catholique, trop traditionnelle. Je ne suis pas favorable au divorce, ma cible serait un peu trop étroite. Ce serait une provocation maladroite. Ça me permet d’ailleurs de revenir sur le PACS dont on entend que des hymnes à la gloire depuis quelques jours. C’est un mode d’union qui a été voté pour les homosexuels, et finalement, ce sont les hétérosexuels qui en profitent le plus. J’estime que le PACS affaiblit la famille. Oui, j’ai vraiment une vision trop traditionaliste de la famille pour ce poste…"
L'ouverture à droite n'est pas pour demain.
Accord UMP-PC chinois : Lionnel Luca se met en grève
Nous en avions parlé ici. Pour protester contre le protocole d’accord entre l’UMP et le PC chinois signé par Xavier Bertrand à l’occasion de son déplacement à Pékin, le député des Alpes-Maritimes Lionnel Luca a décidé de se mettre en «grève passive». Il se retire du Conseil national et de la commission d’investitures électorales de l’UMP.
Définition de la “Vieille Europe”
Minute rapporte le propos de Daniel Henninger qui, dans le Wall Street Journal du 14 octobre, dénonce «la décadence de l’Europe», suite à la remise du prix Nobel de «moralisme mou» à Barack Obama, l'affaire Frédéric Mitterrand, les scandales de Silvio Berlusconi et la demande d'indulgence pour Polanski :
"La vieille Europe vit dans un monde de retraites publiques qui ne sont plus finançables, de manque d’emplois pour les plus jeunes travailleurs, de taux de natalité insuffisant pour le remplacement des générations, d’énormes subventions pour des fermes datant du Moyen Age, d’impôts trop élevés pour payer le grand train du secteur public et, la preuve historique la plus cruciale du déclin, l’incapacité à financer ses propres armées."
Constat dur mais juste.
Dans l’enfer de Sevran
Dans cette cité, les trafiquants de drogue sont rois :
"Dans cette zone de non-droit, des jeunes âgés en moyenne d’une vingtaine d’années font la loi. Pour retarder d’éventuelles descentes de police, ils barrent les cages d’escaliers avec des chariots rapportés de la grande surface installée de l’autre côté de la route. «Et ils n’hésitent pas à couper la lumière en cas de besoin», se plaint un habitant. Il y a quelques jours, deux jeunes ont fracassé une vitre du premier étage avec un chariot : ils squattent depuis un appartement vide. […]
«Une fois par mois, les flics font une descente», explique un habitant. Ils procèdent à des interpellations. Sans résultat : «Quelques jours plus tard, on recroise les mêmes visages», note une femme. […] «Ce matin, deux voitures de police se sont arrêtées au pied de nos immeubles. Très vite, les jeunes se sont rassemblés, et les policiers sont repartis», raconte un riverain. […]
Depuis des années, la ville de Sevran est considérée comme une plaque tournante du trafic pour le nord-est de l’Ile-de-France. […] Les trafiquants s’adaptent en permanence, prenant de vitesse les forces de l’ordre. D’après les experts, le trafic s’insinue de plus en plus dans la sphère privée des habitants. Il a migré des cages d’escaliers ou des halls d’immeubles vers les appartements. «Les dealers choisissent des gens vulnérables – des femmes seules avec enfants, par exemple – pour stocker la drogue en échange de leur protection», explique un connaisseur. Les enquêteurs notent aussi l’emploi de guetteurs de plus en plus jeunes dans les quartiers : «Ils avaient 14-15 ans en 2001, ils en ont 12 aujourd’hui.»"
Le Conseil européen de jeudi ne verra pas l’entrée en vigueur du Traité de Lisbonne
La Cour constitutionnelle tchèque, qui tient une audition publique aujourd'hui sur la plainte déposée par les sénateurs eurosceptiques de l’ODS contre le traité de Lisbonne ne rendra sans doute pas son arrêt dans la foulée, comme on l’espérait à Bruxelles. C’est en tout cas ce que prévoit le Premier ministre tchèque, Jan Fischer qui vient de faire une déclaration en ce sens. Cela retardera d’autant la signature de la loi de ratification par Vaclav Klaus, le président de la République tchèque, qui devrait obtenir, lors du Conseil européen des chefs d’État et de gouvernement de jeudi et vendredi, la garantie qu’il réclame sur la Charte des droits fondamentaux.
Banlieues : des véhicules de guerre pour les pompiers
Agressions, embuscades, caillassages, jets de cocktails Molotov : les agressions ont été multipliées par dix en dix ans. Lors des émeutes de novembre 2005, la brigade a vu une cinquantaine de ses engins endommagés et 4 mis hors service. Un 14 juillet, du côté d’Aulnay-sous-Bois, un de ses fourgons a fait l’objet d’une charge menée par un tractopelle volé… De ce fait, la brigade des sapeurs-pompiers de Paris (BSPP) étudie sérieusement la possibilité de se doter d’engins 4×4 jusqu’alors réservés aux sites forestiers ou montagnards. Les camions-citernes pour feux de forêt (CCF), ou camions-citernes ruraux (CCR), des 4×4 hauts sur pattes et protégés contre les chocs, présenteraient une série d’avantages : manoeuvres faciles pour se dégager d’un caillassage en franchissant trottoirs et parterres, canon à eau sur le toit, actionnable sans que l’équipage quitte la cabine et peut-être, surtout, un effet psychologique : ces engins en imposent.
Des camions-citernes de ce type, la BSPP en dispose déjà à Biscarosse (Landes) pour son détachement affecté au centre de tests des missiles, mais aussi dans les ateliers qu’elle a récupérés auprès de l’armée de terre. Un pompier prévient :
"Ça risque de provoquer une escalade dans les cités. Les jeunes sont très joueurs [sic]. Nous voir arriver avec des engins impressionnants comme ceux-là risque de les inciter à encore plus d’audace ou de violence…"
Ce n'est pas grave, ensuite on leur donnera des véhicules blindés de combat et après des chars Leclerc.
Loudéac : un maire dénonce les pompes de l’immigration
Lu dans Minute de demain :
"Gérard Huet est un rebelle. […] Depuis quelques jours, M. le maire a tout le monde contre lui […] : la Ligue des droits de l’homme, le Parti communiste, le Parti socialiste, la Cimade, les Verts, la CFDT, la CGT et… le Modem. Tous se sont réunis dans un « collectif » […]. L’objet du courroux de ces bien-pensants, c’est la dernière lettre envoyée par le maire à tous ses administrés. Il s’y explique sur une affaire qui avait fait grand bruit l’été dernier: son refus de procéder à un mariage qu’il jugeait douteux entre un Marocain, Adil Doubi, et une Hispano-Marocaine, Kamar El Haji Safari. Au jour de l’union, les promis avaient trouvé la porte de la mairie close. «Mariage de complaisance» avait estimé le maire. Cela n’avait pas plu au procureur de Saint-Brieuc qui, quatre jours plus tard – soit deux jours ouvrables plus tard, célérité qui montre l’importance de l’affaire – a mis en demeure le maire de célébrer l’union entre les deux tourtereaux. La décision ayant été confirmée par la justice, Gérard Huet ne put faire autrement que d’y faire procéder, mais par une adjointe et dans une salle annexe. Après quoi ils partirent en voyage de noces au Maroc et revinrent s’installer à Loudéac.
Mais M. le maire avait l’affaire en travers de la gorge et il n’a pu résister à en livrer les tenants et aboutissants (de son point de vue), ainsi que les suites et la raison de son opposition. En termes directs.
"Alors que nous traversons une grave crise économique, écrit-il, comment aurais-je pu marier sans m’y opposer deux étrangers d’origine marocaine, plus préoccupés de profiter de notre système de protection sociale que de convoler en justes noces? En refusant de les marier, j’ai voulu dénoncer un système qui fait la part belle à l’assistanat plutôt que de protéger ceux qui se lèvent tôt le matin, pour gagner leur vie en toute honnêteté! […]Enfin soyons certains qu’ils ne manqueront pas de demander la nationalité française !" […]
"Aujourd’hui les factures que nous recevons en mairie semblent me donner raison: impayé de cantine scolaire, impayé sur leur consommation d’eau… Les Restos du Coeur les voient chaque semaine et pourtant le mari a trouvé du travail sur la zone industrielle. Alors où va l’argent? Car pour l’instant, c’est la mairie qui paye, donc nous chers contribuables ! […] Alors, à tous les bien-pensants qui ont cru bon de s’indigner verbalement sans apporter de soutien matériel à ces étrangers, je réponds: trouvez-vous normal que l’on oblige les maires à marier des étrangers, dont l’un d’entre eux a falsifié des papiers d’identité, a été reconduit à la frontière, est revenu et ose demander le mariage alors qu’il est sous le coup d’un arrêté d’expulsion ?»
Plaintes contre le vaccin de la grippe A
9 habitants de l'Isère ont déposé plainte contre X vendredi à Grenoble, dénonçant la campagne de vaccination contre la grippe H1N1 comme «une véritable tentative d'empoisonnement» de la population. Cette plainte avec constitution de partie civile, également déposée pour «tentative d'administration de substances (…) de nature à entraîner la mort», a été remise au doyen des juges d'instruction du tribunal de grande instance de Grenoble. Ces plaignants sont neuf habitants de la vallée du Grésivaudan, dont une professionnelle de santé, une animatrice de radio et une enseignante.
Selon l'avocat, d'autres plaintes similaires seront déposées prochainement en Isère, ainsi qu'à Paris, Pau et Nantes.
L’émeute se poursuit à Fréjus
Deux voyous ont été interpellés ce soir lors de nouveaux incidents avec les forces de l'ordre à Fréjus et Saint-Raphaël (Var). Les interpellations ont eu lieu vers 22H30 après le caillassage d'une patrouille de la brigade anticriminalité par une vingtaine de voyous. Les deux interpellés étaient en possession de bouteilles de white spirit.
A défaut de la supprimer, ils veulent réduire la Halde
Deux députés UMP, Richard Mallié et Philippe Briand, ont annoncé qu'ils déposeront, dans le cadre du du projet de loi de finances (PLF), un amendement visant à réduire de 20% le budget de la Halde (12,9 millions d'euros inscrit dans le PLF). Dans leur collimateur: le loyer de "1,5 million d'euros" par an pour l'immeuble parisien (quelque 2.000 m2 dans le IXe arrondissement) où siègent la Halde et ses 84 salariés.
En outre, selon les députés, "le nombre d'emplois temps plein de la Halde a augmenté de 5% entre 2008 et 2010" et "les dépenses de personnel de 15% pour la même période". Or a contrario, "le nombre de réclamations traitées par cette autorité a diminué entre 2007 et 2008". Les deux députés mettent par ailleurs en cause l'opacité des rémunérations du président de la Halde, Louis Schweitzer, et celle des autres membres de la Halde car "il est impossible de connaître l'indemnité dont bénéficient le président ou les membres de cette autorité administrative indépendante". Interrogée, la Halde a fourni des chiffres :
"6.704 euros bruts pour le président de la Halde et 134 euros par semaine et par collège".
La Slovaquie embraye sur la République Tchèque
La Slovaquie insistera sur la même exception au Traité de Lisbonne que la République tchèque, a déclaré lundi le ministre slovaque des Affaires étrangères Miroslav Lajcak. Le chef de la diplomatie slovaque estime que les garanties juridiques accordées à la République tchèque doivent s'appliquer également à la Slovaquie, car les deux pays sont issus du même Etat, la Tchécoslovaquie, et ont hérité de la même législation.
"Nous n'accepterons aucun résultat du processus actuel entre le gouvernement tchèque et les dirigeants de l'UE qui n'assurera pas à la Slovaquie une protection politique et juridique égale à celle de la République tchèque".
On a retrouvé un boxeur de 40 ans…
Sauf qu'il n'est ni boxeur ni âgé de 40 ans.
Addendum 27/10 : l'article du Post a été censuré, mais on peut le retrouver ici.
La langue fait l’identité
La récupération politique d'Eric Besson (lequel a lancé par ailleurs son "réseau de la diversité") fait écrire à Hugues Kéraly :
"Laissons là un instant les clivages politiques, ethniques, religieux, idéologiques. Le seul signe de reconnaissance indiscutable de “l’être Français” du XXIe siècle, pour nos bébés “de souche” comme pour nos immigrés de toutes origines, se conquiert dans le long effort d’apprentissage d’une langue commune à tous les Français. Mais ce plus petit dénominateur commun cache sans doute le plus grand, car toute langue véhicule la richesse d’une culture, d’une histoire et d’une socialilité qui lui sont propres : au point de définir une identité nationale beaucoup plus sûrement que des lieux de naissance, des diplômes ou des papiers d’identité !
En langue française, c’est la maîtrise de la propriété des termes, du conditionnel et du subjonctif qui déterminent la capacité à raisonner, discuter, convaincre, comme la forme interrogative et le bon usage du vocatif induisent la courtoisie des relations avec le prochain. […] Dans un pays où une part grandissante de la population, autochtone ou non, ne sait plus lire, écrire ni parler sa langue nationale, au point de s’exprimer sans vergogne avec moins de trois cents grognements significatifs différents – comme dans la noble famille des porcidés – l’identité nationale est menacée de disparition à court terme, quelle que soit la religion de ses habitants, leur origine ethnique et la couleur politique de son gouvernement."
Le chiffre scandaleux du jour
Contrairement aux informations précédentes, la présidence française de l'UE aura coûté 171 millions d'euros. Soit un million d'euros par jour. Dans un rapport récemment remis à la commission des finances du Sénat, la Cour des comptes épingle le coût faramineux de l'exercice. Le texte souligne que les dépenses ont été nettement supérieures aux précédentes présidences françaises de l'UE, évaluées à 14 millions d'euros en 1995 et 57 millions en 2000. Le budget tricolore surpasse aussi ceux débloqués par la plupart des voisins européens, situés en moyenne entre 70 et 80 millions d'euros.
Tenus pour symbole de ces dépenses «hors normes» – selon les mots même de la Cour -, les 16,6 millions d'euros consacrés au sommet de l'Union pour la Méditerranée en juillet 2008 au Grand Palais :
-
4.383.614 euros d'installation, nettoyage et démontage,
-
301.208 euros pour le podium,
-
136.895 euros de fond de scène,
-
194.977 euros de jardinières
-
91.456 euros de moquette
-
1.010.256 euros pour le dîner des 43 chefs d'Etat.
L’UMP, entre régionales et divisions
L'Observatoire du Parlement fait remarquer que, dans le contexte des élections régionales, l'abandon de Jean Sarkozy était indispensable :
"le feuilleton de l'EPAD avait un autre grand défaut, celui de connaître un nouvel épisode en décembre pour l'élection à la tête de l'EPAD, puis en mars pour la fusion de l'EPAD avec l'EPASA. L'opposition aurait eu alors beau jeu d'entretenir un climat constant de polémique jusqu'aux élections régionales. Celles-ci s'annoncent déjà assez difficiles pour la majorité. Il était donc temps de siffler la fin de la partie et de renvoyer à plus tard les ambitions du fils du Président de la République."
A ce mauvais calendrier, s'ajoute l'inopportunité de taxer les banques :
"C’est pourtant la main de Jean-François Lamour, gloire de l’escrime nationale qui « a ripée » ( !) lors du vote d’un amendement socialiste sur la taxation des banques. On pourrait longtemps ironiser sur cette maladresse. On pourrait chercher aussi du côté du parcours de l’ancien ministre des sports, sensiblement plus chiraquien que sarkozyste. Cet épisode nous semble tout de même plus symptomatique des doutes qui s’expriment à mots de moins de moins couverts dans la majorité présidentielle depuis la rentrée. […] Toujours en avant, imposant sa propre grille de lecture de la situation de la France et des remèdes à prendre, Nicolas Sarkozy, encore plus depuis l’affaire de l’EPAD concentre non seulement les attaques de l’opposition, mais aussi la lassitude de la majorité. Ce rôle est d’habitude dévolu au Premier ministre, mais aujourd’hui il est évident que ce sont les options de Nicolas Sarkozy qui troublent la majorité. […] Ce n’est pas la première fois que sous la Ve République, la majorité, déçue ou contrariée par son président, s’accroche au Premier ministre. Ce fut le cas en 1968-69, mais finalement aussi lors de la plupart des fins de septennat. Ce qui est nouveau aujourd’hui c’est que ce phénomène devient déjà sensible à mi-quinquennat d’un Président dont l’éclatante victoire en 2007, combinée à l’atonie de l’opposition, laissait présager qu’il serait réélu sans difficulté pour un second mandat…"
Cette gronde dans la majorité n'est pas pour déplaire à Jean-François Copé :
"En effet, si le Président du groupe UMP à l’Assemblée n’oublie jamais de rappeler sa parfaite fidélité au Président de la République lors des grandes secousses, prenant le contrepied de la méthode utilisée par Nicolas Sarkozy envers Jacques Chirac, celui-ci se prépare néanmoins à un rythme qui pourrait faire douter des échéances visées [2017]. Non seulement son club, génération France, ressemble de plus en plus à une UMP parallèle, mais les différentes prises de position de Jean-François Copé sur les sujets politiques et de société, finissent par ressembler à un corpus politique. […] Mais Jean-François Copé, avec une si belle préparation, attendra-t-il 2017 ?"