Une victoire contre l’islamisation en Haute-Loire
A Saint-Didier en Velay, le projet d'école coranique est abandonné :
"le président de l’association islamiste turque Milli Görüs vient d’annoncer officiellement l’abandon de son projet d’école coranique dans les anciens locaux du cours La Bruyère. La décision n’aura pas traîné puisqu’elle intervient moins d’un mois après le dévoilement de l'affaire et le lancement de [la] campagne [du FN] contre ce projet, qui aura mobilisé plusieurs dizaines de militants et de sympathisants sur la commune et suscité l'intérêt de la presse locale en Haute-Loire. Un retournement de situation d'autant plus net que le projet en question semblait bien engagé au regard de la passivité du maire et de nombreux élus dans ce dossier, qui disaient ne pas pouvoir prendre position compte tenu du caractère privé des locaux.
L’intervention politique du Front National, qui a informé la population et fait pression auprès du maire et du secrétaire d’Etat Laurent Wauquiez aura, à bien des égards, été déterminante. Ce dernier l’a d’ailleurs montré par sa seule présence à la conférence de presse donnée par le maire pour annoncer l’abandon de l'école coranique, au cours de laquelle il a fini par admettre, sans oser le dire clairement, que ce projet était aberrant.
"La question n'est pas de dire si on est pour ou contre une école coranique à Saint-Didier-en-Velay. L'objet de la démarche était de dire que ce projet ne correspondait pas à ce qu'est la population de Saint-Didier-en-Velay. Créer ici une école coranique n'a pas de sens" […].
Néanmoins, l’affaire ne s’arrête pas là. Derrière les sourires gênés des élus locaux et le soulagement bien réel de la population se dissimulent de nouvelles interrogations. Pour l’instant seul le projet d’école coranique est abandonné, mais rien ne garantit que Milli Görüs a abandonné aussi l’idée de racheter les locaux. On sait par ailleurs que la même association, fortement implantée dans la région, souhaite s’installer dans la deuxième commune de Haute-Loire, Monistrol-sur-Loire (8500 habitants)."
Un pôle islam au sein du ministère des affaires étrangères
Depuis le 1er juin, un pôle religions s'est installé au sein de la direction de la prospective du ministère des affaires étrangères. Le responsable du nouveau pôle, Joseph Maïla, intellectuel catholique, spécialiste de l'islam et de la sociologie des conflits, fondateur de l'Institut de formation à la médiation et à la négociation, explique :
"Dans certains pays, faire de la politique, c'est parler religion, et inversement. On ne peut pas l'ignorer".
Et il cite à l'appui l'Afghanistan, le Pakistan, l'Irak ou l'Iran… Des pays musulmans. De là à dire que l'islam est une religion politique…
L'une des premières missions du pôle a consisté à donner aux ambassadeurs des éléments de langage commun après les propos critiques du président de la République sur le port de la burqa en France. Il leur a été conseillé de mettre en avant la dignité de la femme, la sécurité et la spécificité culturelle française… Le pôle travaille aussi sur les questions touchant le fondement théologique de la Constitution iranienne dans la crise actuelle. Dans les prochaines semaines, les experts pourraient être amenés à s'interroger sur les rapports de la France avec l'Organisation de la conférence islamique (OCI), fédération de 57 pays (dont la Turquie) fondée sur la religion.
Nicolas Sarkozy victime d’un malaise
Le président Nicolas Sarkozy a été victime d'un malaise ce matin alors qu'il faisait du sport. Il a été immédiatement pris en charge par son médecin.
Les AFC s’engagent contre l’avant-projet de loi relatif à l’autorité parentale et aux droits des tiers
Les Associations Familales Catholiques jugent ce texte inacceptable en l'état :
"Le texte sur l'autorité parentale et les droits des tiers présente un grand danger : celui de renforcer la complexité des situations produites par les recompositions familiales.Trois questions se posent en effet :
■ Les droits du parent qui ne vit pas avec lʼenfant ne semblent pas garantis. Ceux du « tiers » pourraient les éclipser ou susciter des conflits supplémentaires.
■ La réalité des liens affectifs qui se nouent entre un enfant et un adulte qui vit avec lui sans être son parent, ne peut pas être mise en doute. Pour autant, il est fragile et périlleux dʼen faire un fondement en matière dʼexercice de lʼautorité parentale.
■ Le remplacement des termes « père » et « mère » par celui, moins précis, de « parents ».C'est pourquoi les AFC exigent que ne soit pas aggravée l'illisibilité de certaines situations familiales dont les enfants seront, en fin de compte, les premières victimes."
Restaurer le mérite pour une société plus juste
C'est le thème retenu par le MNR pour son Université d'été qui se tiendra à Saintes du 28 au 30 août prochain. Annick Martin, secrétaire générale du MNR, présente le thème :
"Une nouvelle résistance vient de naître qui va mettre toutes ses forces dans la bataille des régionales. Nous allons nous battre pour l'existence de notre peuple, pour ses valeurs et pour la restauration d'un système plus juste qui reconnaisse le mérite et tende la main à ceux des nôtres qui sont faibles ou déshérités. En cette période de guerre et de récession économique, je vous invite à venir réfléchir lors de notre Université d'été sur ce thème d'actualité : «Restaurer le mérite pour une société plus juste»."
Il est à noter que Carl Lang (PdF) et Robert Spieler (NDP) interviendront au cours de ces journées en tant qu'invités.
Le bon sens du chef d’entreprise
Christophe Rollet, directeur général de Point S, a exprimé vendredi son oppposition à l'ouverture des magasins le dimanche.
"L'ouverture le dimanche ne nous apportera pas plus de chiffre d'affaires car quelqu'un qui a 100 euros pour faire une vidange n'en a pas 50 de plus à dépenser le dimanche. Cela nous fera des frais de structure et des cotisations sociales supplémentaires, et cela représente aussi un coût de communiquer sur l'ouverture dominicale".
Il table même sur "des pertes". L'ouverture dominicale représente aussi une "régression sociale". Il note que, sur les sites comptant 2-3 salariés, le volontariat restera difficile à appliquer…
"Ma suggestion aurait plutôt été de fermer un jour de plus, ça au moins, cela aurait créé de l'emploi. Nous serons obligés d'ouvrir, certains de nos points étant sur les parkings d'hypermarchés qui, eux, vont ouvrir et donc il y aura des réactions en chaîne".
Merci au gouvernement pour cette loi idiote. Désormais, j'irai peut-être faire entretenir mon véhicule chez Point S…
Affaire Julien Dray : l’antiracisme a bon dos
Le contenu de l'enquête préliminaire du parquet de Paris visant les comptes Julien Dray, ouverte pour «abus de confiance, faux et usage de faux», a été largement dévoilé par la presse. Selon les enquêteurs, cinq associations, souvent en difficulté financière, aurait contribué à alimenter les comptes de l'élu et huit particuliers lui auraient consenti d'importants prêts. En tout, entre 2005 et 2008, le député aurait touché 1 631 417 euros -tous revenus confondus-, alors qu'il en a dépensé plus de deux millions.
De l'argent sortait des caisses de certaines associations, était encaissé par des proches de Julien Dray, qui lui reversaient ensuite une bonne partie de la somme. Dans ces mouvements de fonds, 3 personnes arrivent en première ligne : Nathalie Fortis, chargée de mission au conseil régional d'Ile-de-France et ex-salariée de la FIDL (syndicat lycéen), Thomas Persuy, ancien permanent de la FIDL et Pierre Bergé, président de SOS Racisme. Nathalie Fortis a versé à Julien Dray 38 300 euros sur trois ans (2005-2008), Thomas Persuy 35.750 et Pierre Bergé 340.000 euros.
3 autres associations sont épinglées : Les Parrains de SOS-Racisme, Stop-Racisme Val d'Orge et enfin l'Association de la 10e circonscription de l'Essonne. Toutes ces associations auraient versé de l'argent de façon indirecte au député de l'Essonne.
L’autorité politique mondiale : la société des Etats
Dans Présent (article en accès libre pour le WE), Jean Madiran apporte sa pierre à la réflexion au n°67 de Caritas in Veritate (voir ici, ici, ici et ici) :
"Pour comprendre ce qui est en question, il faut d’abord se rappeler qu’il existe en doctrine trois sociétés « naturelles et nécessaires » : la famille, l’Etat, la société des Etats.
La famille est la première, même chronologiquement, des sociétés naturelles et nécessaires. L’Etat est la société des familles (ce que l’on exprime souvent en disant, comme la Déclaration des droits de 1948, que «la famille est l‘élément naturel et fondamental de la société»). Presque toujours l’Etat, au nom du principe de totalité, a tendance à régenter arbitrairement les familles, en violant plus ou moins le principe de subsidiarité : il faut alors lui résister, car il n’est pas là pour absorber les familles, mais pour les aider à remplir leur rôle. De même, le principe de subsidiarité doit composer avec le principe de totalité pour régler les rapports entre les Etats et la société des Etats.
Le principe de subsidiarité étant respecté, il existe plusieurs voies pour tenter de réaliser une société des Etats. On pense d’abord à une réforme de l’Organisation des Nations Unies (ONU). L’obstacle est qu’elle s’est suffisamment déshonorée par son imposture d’avoir appelé les gouvernements communistes, qui ne reconnaissent aucun droit naturel, à dire le droit international, lequel est alors frappé, pour le moins, d’une grave suspicion. En outre, l’Organisation des Nations Unies, par son titre même, comme précédemment la Société des Nations (SDN), invite à une confusion entre la famille des nations et la société des Etats. Ce sont les Etats, et non pas les nations, qui ont comme tels vocation à entrer en société. Déjà en 1920, dans son encyclique Pacem, Benoît XV précisait que c’est bien «l’ensemble des Etats» qu’il appelait à «s’unir pour former une société». Si c‘était aux nations d’entrer en société, cela ne serait alors possible que par un super-Etat.
Cette société des Etats est inorganique tant qu’elle ne se reconnaît que des obligations négatives : ne pas nuire à autrui, ne pas violer les traités librement consentis. Elle devient organique quand les Etat créent entre eux des institutions juridiques de coopération ; autrement dit, selon Pie XII, quand ils établissent «une organisation internationale stable» en vue d’«assurer [et non pas supprimer] l’indépendance mutuelle des peuples grands et petits».
De même qu’il existe un bien commun familial pour chaque famille et un bien commun national pour chaque Etat, il existe pour la société des Etats un bien commun qui lui est propre, et que l’on peut nommer «bien commun mondial», «bien commun international» ou «bien commun universel». […] Le bien commun international comporte notamment la paix mondiale, la transmission et le respect de la loi naturelle, l’aide aux Etats les plus pauvres.
Il est vrai que les progrès matériels des sciences et des techniques ont contribué à rendre moins difficile la considération, qui les dépasse, d’un bien commun international. Mais de même qu’il y a «une compétence primordiale des familles par rapport à celle de l’Etat» (Caritas in veritate, § 44), analogiquement il existe une compétence primordiale des Etats par rapport à la société des Etats."
Par charité, pas de communion aux politiciens pro-mort
Le Cardinal Canizares, préfet de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements, a rappelé aux évêques américains leurs responsabilités face aux politiciens catholiques pro-avortement, comme la possibilité de leur refuser la communion. Le principe directeur pour des évêques envisageant de refuser la communion aux politiciens pro-avortement de leurs diocèses est la «charité dans la vérité».
Il a expliqué que, selon l'enseignement de l'Eglise, ceux qui insistent pour recevoir la communion alors qu'ils sont dans un état de péché sérieux sont dans un danger spirituel grave, et le refus de la communion est signifié pour le salut spirituel de la personne.
"je pense que les mots les plus forts sont trouvés à St Paul : un qui va à l'eucharistie et n'est pas correctement préparé, dûment préparé, «il mange sa propre condamnation». C'est la chose la plus forte que nous pouvons dire et ce qui est le rapport le plus véridique."
"Quand [les politiciens] approuvent des lois contre la vie, en faveur de l'avortement ou de l'euthanasie, les prêtres et les évêques devraient dire ceci."
"Ce principe, caritas in veritate, devrait être le principe employé, d'abord par des politiciens quand ils viennent à la communion, et en second lieu ce devrait être la règle pour des évêques quand ils décident s'ils peuvent donner ou refuser la communion."
Le cardinal a déclaré ne pas savoir si le Vatican préparait un document sur le problème des politiciens pro-avortement.
Il y a 73 ans mourait Anne Abrikosova
Anne Abrikosova est morte le 23 juillet 1936 dans une prison soviétique. Son procès de béatification a commencé en 2005. Anne Abrikosova et son époux se sont convertis au catholicisme et ont fondé une paroisse de rite oriental et une communauté de Tertiaires dominicaines. Après la Révolution, Anne s’offre en victime d’expiation pour la Russie. Elle est aussitôt arrêtée, endure la souffrance et meurt en raison de sa foi, offrant au monde un exemple exceptionnel de sainteté.
Patrick Buisson et le MPF
Voici ce qu'on peut apprendre au détour d'un article consacré à Patrick Buisson, le conseiller occulte de Nicolas Sarkozy, ancien de Minute, Valeurs Actuelles et conseiller de Philippe de Villiers jusqu'en 2005 (officiellement) :
"Alors qu’il officiait déjà pour Nicolas Sarkozy, «il téléphonait à Philippe de Villiers pour lui dire que tel ou tel mot, tel concept testé pour la campagne de Sarkozy fonctionnait plutôt bien. Et les sondages commandés étaient redressés dans un sens plutôt favorable à Philippe de Villiers», raconte un ex-membre de l’équipe de campagne présidentielle du président du conseil général de Vendée."
Travail dominical : la dérogation appelle la dérogation
Le député européen Robert Rochefort (MoDem) estime que l'ouverture le dimanche ne répond pas à un besoin :
"Je pense pour ma part que c’est l’ouverture des magasins qui provoque des comportements de consommation. La société actuelle est marquée par l’accélération des rythmes de vie et une montée de la solitude. Dans ce contexte, l’ouverture des zones commerciales provoque automatiquement de la fréquentation. En temps de crise, ce n’est cependant pas un bon calcul économique car cela ne crée pas de la consommation supplémentaire mais simplement des transferts de consommation, d’un jour de semaine vers le dimanche, ou de certains types de commerces vers d’autres. […]
[E]n ce qui concerne le commerce non alimentaire, on voit bien que depuis trente ans, on ne fait que créer de la dérégulation car toute dérogation nouvelle porte en germe une autre demande de dérogation. Si on autorise tel commerce à tel endroit, on crée une injustice vis-à-vis d’un commerce situé ailleurs. Avec cette réforme, il est évident que les commerces situés à côté des zones commerciales autorisées à ouvrir vont y perdre. Il aurait été possible de répondre à la demande de liberté des consommateurs autrement. Par exemple en organisant des nocturnes une fois par semaine, partout sur le territoire. Le développement d’Internet offre également plus de liberté aux consommateurs. On ne manque pas d’outils. L’ouverture dominicale ne s’imposait pas dans l’intérêt des consommateurs. […]
Sous prétexte d’aménagements de bon sens, cette loi s’inscrit en réalité dans une logique de généralisation d’ouverture dominicale des commerces. Je constate simplement que l’âpreté des débats, les difficultés à faire passer ce texte vont peut-être dissuader les politiques d’y revenir trop vite."
Le travail dominical s’oppose-t-il à l’OIT ?
La convention n°106 de l'Organisation Internationale du Travail (qui s'impose à la Constitution française) traite du repos hebdomadaire et on peut y lire (article 6) :
- Toutes les personnes auxquelles s'applique la présente convention auront droit, sous réserve des dérogations prévues par les articles suivants, à une période de repos hebdomadaire comprenant au minimum vingt-quatre heures consécutives au cours de chaque période de sept jours.
- La période de repos hebdomadaire sera, autant que possible, accordée en même temps à toutes les personnes intéressées d'un même établissement.
- La période de repos hebdomadaire coïncidera, autant que possible, avec le jour de la semaine reconnu comme jour de repos par la tradition ou les usages du pays ou de la région.
- Les traditions et les usages des minorités religieuses seront respectés dans toute la mesure du possible.
Les députés les plus libres
On l'a observé avec le travail dominical : un député doit être courageux pour oser voter contre son groupe. On a vu ce qu'il en était des députés "chrétiens-démocrates" (2 soumissions, une absence) et des députés pourtant connus pour défendre le bien commun (absence de Gilles Bourdouleix et Jean-Marc Nesme), voire des députés un peu grande gueule (Jacques Myard a voté pour…).
Or il y a des députés courageux. Mediapart a épluché tous les votes effectués par les 310 élus de la majorité à l’Assemblée nationale depuis octobre 2008. Résultat : un classement qui montre que les plus vindicatifs dans le discours ne sont pas forcément les plus frondeurs au moment de voter.
Avec 4 votes contre des textes présentés par son propre camp, le plus courageux est bien connu des lecteurs du Salon Beige puisqu'il s'agit du député UMP-CNI du Nord Christian Vanneste. Il indique d'ailleurs :
"La majorité est là pour voter. Elle est d’ailleurs surveillée par toute une nuée d’apparatchiks qui envoient des mails, des SMS. Non, ça va bien quoi".
Il est suivi par Lucien Degauchy, l’élu de l’Oise, et par Hervé Mariton, député de la Drôme. Ils ont tous les 2 voté contre le travail dominical. Mariton se défend de faire de l’opposition systématique, mais se définit "comme un homme libre".
Sur les sujets sensibles comme Hadopi, l'audiovisuel public et le travail du dimanche, les voix de Jacques Le Guen, député du Finistère, Georges Tron, élu dans l’Essonne, ou du villepiniste Jean-Pierre Grand ont souvent porté. Pourtant, dans le classement, ces députés ne sont pas parmi ceux qui ont dit le plus souvent "non". Le chiraquien François Baroin ne figure, quant à lui, même pas dans la liste. Fort en gueule, mais quand il s'agit de voter, il n'y a plus d'opposition…
Des évêques français soutiennent la marche pro-vie de Renaissance catholique
Selon une exclusivité du site e-deo, Mgr Bouchex, archévêque émérite d'Avignon, Mgr Frikart, évêque auxiliaire émérite de Paris, Mgr Madec, évêque émérite de Fréjus-Toulon et Mgr Séjourné, évêque émérite de Saint-Flour auraient accepté de rejoindre prochainement le Comité d'honneur et de soutien de la 19ème Marche pour la Vie de l'association Renaissance catholique qui aura lieu le samedi 3 octobre à 17h30 à Paris …
Unité du mouvement national, unité française et Ancien Régime
Lu sur le blog de Bernard Antony :
"(…) les responsables de partis, mouvements et associations qui comptent au sein de la famille nationale devraient pouvoir un jour se concerter et envisager une intelligente confédération des droites autonomes permettant les nécessaires accords électoraux dans le cadre de l’actuel système politique, ô combien imparfait. Avant d’envisager mieux…
Pour ce qui est de "l’Ancien Régime", (…) il englobe sous ce vocable les différents régimes de royauté depuis le 5ème siècle jusqu’au 19ème (…) je considère volontiers les avantages de la monarchie quant à l’indépendance et la continuité de l’Etat.
Mais de grâce que l’on n’idéalise pas mensongèrement le passé pour noircir notre présent (qui certes n’en a pas besoin !). Seuls les ignorants ou les vendeurs d’illusion peuvent raconter l’histoire d’une idéale et durable unité de "l’Ancien Régime".
Ne parlons même pas de la féodalité qui eut le mérite de sauver le lien social mais que caractérisaient les rivalités et guerres entre les détenteurs des possessions enchevêtrées. Et ce furent notamment, avant Jeanne d’Arc les guerres de cent ans et celles des Armagnacs et des Bourguignons.
Et puis vinrent les guerres de religion accompagnées des immenses et irréparables destructions de notre patrimoine architectural religieux par les Huguenots. Et puis ce furent encore les calamités de la Fronde.
Et ne s’interrompirent guère les rivalités politico-religieuses (affaire du jansénisme), ni les luttes des coteries et des influences étrangères (espagnole, anglaise) ou les ambitions des Parlements.
Et finalement la révolution éclata alors que, faute de réforme salvatrice pour la contenir, elle avait déjà beaucoup gagné dans les esprits.
Il s’agit donc aujourd’hui de ne pas nous laisser aller à une inutile nostalgie passéiste ni à un désespoir total sur le présent (…)"
Le FN en difficulté financière
Le FN qui doit chaque mois "verser près de 50 000 euros d’intérêts pour les emprunts (…) contractés" va mettre en vente aux enchères son ancien siège, le Paquebot, le 29 septembre prochain. Outre la recherche d'économies de fonctionnement, le FN préparerait également un plan de licenciement pour la vingtaine de permanents encore employés au nouveau siège à Nanterre.
Addendum : le FN a confirmé au journal Le Monde que des départs allaient bien avoir lieu mais a démenti le chiffre de vingt. Selon Alain Vizier, chargé de la communication du FN, "quatre ou cinq personnes vont partir, mais ce sont des personnes proches de la retraite".
Moins de harcèlement sur la route ?
La commission de Défense de l'Assemblée Nationale a adopté un amendement proposant que les premiers petits excès de vitesse ne soient sanctionnés que par une amende. Le gouvernement y est hostile. L'amendement propose que les conducteurs qui commettent pour la première fois un excès de vitesse inférieur à 5 km/h ne se voient pas retirer de point sur leurs permis. Actuellement tout contrevenant s'expose à la perte d'un point et à une amende de 45 à 150 euros. A partir du second petit excès de vitesse, en revanche, les deux sanctions, perte de points et amende, s'appliqueraient.
Les dépassements de la vitesse inférieurs à 20 km/h sont les plus nombreux : 3 895 000 en 2007, sur l'ensemble des 4 685 000 excès de vitesse recensés. Avec la marge technique de 5 km des radars, lorsqu'on vous flashe par exemple au-delà de 50 km/h c'est que vous conduisez à 55/56 km/h. La France est le seul Etat européen à faire perdre des points pour des dépassements inférieurs à 20km/h. L'Espagne ne le fait pas et a moins de tués.
Moins de harcèlement, ce serait une bonne chose, mais si les députés s'abstiennent sur ce projet, on ne leur en voudra pas…
Travail dominical : ce qui pourrait être retoqué par le Conseil Constitutionnel
Le Conseil constitutionnel devrait être saisi la semaine prochaine par les parlementaires socialistes. Au centre des discussions, l'éventuelle rupture de l'égalité entre les salariés née de ce texte. C'est l'argument principal du Parti socialiste qui déplore la différence qui ne manquera pas de s'instaurer, parfois sur des territoires voisins, entre des salariés travaillant le dimanche dans une zone située dans un périmètre d'usage de consommation exceptionnelle (Puce) et les autre salariés. Dans ces zones, le préfet de région peut, sur demande du conseil municipal, autoriser les établissements de vente au détail à déroger au repos dominical. Le salarié volontaire perçoit alors une rémunération double. De l'autre côté, les salariés travaillant le dimanche dans une zone touristique et thermale ne bénéficieront d'aucune contrepartie obligatoire.
A cette inégalité entre les salariés, s'ajoute une inégalité territoriale. Par exemple, pour une même chaîne de magasins présente dans deux villes, le traitement sera différent selon que le salarié travaille dans le magasin de Marseille (classé en Puce) ou de Toulouse.
Concernant les dérogations dans les zones et communes d'intérêt touristiques ou thermales, Paris s'estime victime d'une différence de traitement injustifiée. Sur l'ensemble du territoire, c'est le maire qui saisit le préfet pour instaurer le travail dominical dans ces zones. Mais, à Paris, c'est le préfet qui prend seul la décision.
L'absence de lisibilité de la loi est un autre motif.Le texte s'appuie sur le code du travail pour dénombrer environ 500 communes classées zones touristiques et thermales. Mais aucune commune en Corse, dans les Alpes-Maritimes ou dans les Côtes-d'Armor entre autres. Qu'est-ce qui empêchera le maire de Nice par exemple de demander son classement en zone touristique ?.
Le Hellfest répand la m…
Tout commmence le 21 juin au matin. Une "forte odeur" réveille Guylène. Une puanteur s'infiltre par les bouches d'aération de son habitation. Elle sort et découvre un "torrent de merde" descendant l'allée. Le fleuve fécal suit la pente du terrain, va dans le jardin et s'infiltre dans le garage ! Elle comprend d'où vient ce cauchemar visuel et olfactif. Elle assure qu'il s'agit du festival Hellfest, festival de musique extrême français organisé juste à côté, où se manifestent notamment des groupes antichrétiens dont on espère qu'ils ne seront plus réinvités.
"Le prestataire employé par les organisateurs pour vidanger les toilettes du festival avait installé un tracteur avec une citerne en haut du village. Seulement elle n'a jamais bougé du week-end. La citerne était stationnée au-dessus d'une bouche d'égout. La société déversait le jus directement dedans !"
Les organisateurs du festival, les élus mais aussi les gendarmes se rendent sur les lieux du crime fétide. Le responsable du prestataire promet de "tout arranger". "Il a fait vider le trop-plein et un employé est venu nettoyer le gros des dégâts. Il n'avait fait que pousser les immondices un peu plus loin". Mais après une pulvérisation de produit anti-mouche et odeur, "ça sentait toujours aussi fort. Il a fallu que je vide moi-même 20 litres d'eau de Javel pour pouvoir respirer. Personne n'a nettoyé mon garage. J'ai dû me débrouiller seule". Guylène dépose plainte à la gendarmerie. Elle réclame désormais le remboursement de ses frais et la remise en état de son allée gravillonnée.
La gendarmerie sous l’égide de l’Intérieur
Les quelque 100.000 militaires de la gendarmerieont vécu jeudi un jour historique avec l'adoption définitive par le Parlement du projet de loi qui les rattache au ministère de l'Intérieur, déjà en charge de la police nationale. Par ailleurs,
"un décret en Conseil d'Etat fixera les conditions dans lesquelles il pourra être fait usage des armes à feu dans le cadre du maintien de l'ordre par la gendarmerie nationale comme par la police nationale".
Perpétuité à la française = 22 ans
La cour d'appel de Paris a accordé aujourd'hui une mesure de semi-liberté à l'ancien terroriste d'Action directe, Régis Schleicher, condamné en 1987 à la réclusion criminelle à perpétuité pour le meurtre de deux policiers en 1983 à Paris.
Le 25 juin, le parquet général s'était pourtant opposé à la semi-liberté pour Schleicher, 52 ans, mais la chambre d'application des peines de la cour d'appel a suivi les juges du tribunal d'application des peines qui avaient déjà été favorables à la libération de l'ancien terroriste d'extrême gauche. De là à conclure que ce sont les sympathies politiques des juges qui expliquent leur clémence…
Arrêté le 15 mars 1984, Régis Schleicher a été condamné à deux reprises par la cour d'assises de Paris à la réclusion criminelle à perpétuité : la première fois en 1987 pour sa participation au meurtre de deux policiers avenue Trudaine à Paris le 31 mai 1983, puis en 1988 pour des hold-up avec tentatives de meurtre sur des policiers.
Le chiffre du jour
La proportion de personnes vivant sous le seuil de pauvreté en France métropolitaine, soit avec moins de 910 euros par mois, est restée stable en 2007 à 13,4% de la population. 8,034 millions de personnes vivaient en 2007 en dessous du seuil de pauvreté. Ce taux s'élevait à 13,1% un an plus tôt.
La moitié de la population vit avec moins de 1.510 euros par mois.
Vers un embrasement du Liban sud ?
De Maroun Charbel dans Présent :
"A la mi-août prochaine, arrive l’échéance de la reconduction du mandat de la force intérimaire des Nations unies au Sud-Liban. Une simple formalité administrative qui risque de se transformer en bras de fer entre Israël et la communauté internationale. L’Etat hébreu annonce que le mandat et l’organisation de la FINUL doivent être revus. La réponse du ministre des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, a été nette :
"Le mandat a été très bien calculé, il est extrêmement solide et, avec la FINUL et son équipement, on peut faire face. Nous sommes favorables à un renouvellement du mandat de la FINUL. C’est prévu pour le mois d’août. Pour le reste, aucun changement de mandat n’est envisagé. Ce n’est pas la peine."
Effet de manches ou réelle conviction du ministre ? Ce qui s’entend et se répète au Quai d’Orsay et que nous pouvons lire chez beaucoup de nos confrères n’est pas aussi tranché. […] L’Orient-Le Jour […] reprend à son compte les propos de diplomates français et arabes selon lesquels : le blocage qui règne à tous les niveaux, négociations de paix, formation du gouvernement libanais comme la radicalisation des positions israéliennes et le manque d’entente interarabe «rendent possible un embrasement subit et généralisé au Liban-Sud». Mais ce qui plombe complètement notre horizon est la chute du papier de notre confrère :
"Dans des cercles proches du palais de l’Elysée, on affiche une confiance indéfectible dans le fait que Damas ne laissera pas la situation se détériorer au Liban. Certains conseillers du président Sarkozy vont même jusqu‘à dire que les relations franco-syriennes maintenant normalisées constituent le meilleur filet de sauvetage possible à cet égard. Des familiers de l’Elysée estiment en fait que Paris et Damas se dirigent lentement mais sûrement vers une sorte d’alliance stratégique qui ne peut que renforcer leur appui commun au Liban."
[…] Johnny Abdo, […] [a]ncien ambassadeur du Liban à Paris mais surtout ancien patron des renseignements, […] est probablement l’homme le plus informé sur la question libanaise et la scène proche-orientale. Depuis son exil parisien – sa tête est mise à prix par tous les ennemis du Liban –, ses interventions font exploser l’audimat. Abdo a donc affirmé que c’est avec le soutien de la communauté internationale et arabe et la complicité des forces de l’opposition que Damas recommence à se mêler des affaires libanaises. Abdo ajoute que cette fois (!) on a demandé à la Syrie d’intervenir secrètement et non pas publiquement au Liban. Vers une Pax Syriana nouvelle manière ? Dieu nous en préserve !"
Convention entre la Halde et la ville de Bordeaux
C’est une première en France : la mairie de Bordeaux a adopté, lors du dernier conseil municipal du 20 juillet, une convention avec la Halde pour «lutter contre les discriminations». Un dispositif va être mis en place pour coordonner le travail des correspondants régionaux de la Halde et agir avec les autres associations spécialisées sur le même thème.
Le responsable local de la Halde, Jean-Claude Nicod, n'est pas un inconnu : cet ancien président du syndicat de la magistrature, affichait en mars son soutien aux immigrés clandestins en signant une pétition du Réseau Education Sans Frontières et en appelant à violer la loi.
L’appel du muezzin dans un cloître catholique !
C'est la dernière du festival d'Avignon. L'islam s'invite jusqu'au 28 juillet dans le cloître catholique des Carmes d'Avignon : avec "Radio Muezzin", le metteur en scène suisse Stefan Kaegi développe un théâtre documentaire racontant la vie quotidienne de quatre Egyptiens chargés d'appeler à la prière.
Stefan Kaegi est parti au Caire à la rencontre des muezzins. Quatre d'entre eux sont sur la scène du cloître avignonnais: recouvert d'un tapis oriental, l'endroit semble être une mosquée, et le clocher semble être devenu un minaret !
L’Islande membre de l’UE en 2012 ?
L'Islande a déposé formellement aujourd'hui sa candidature d'adhésion à l'Union européenne auprès de la présidence suédoise de l'UE, une semaine après un vote favorable de son Parlement.
L'Islande est déjà membre de l'Espace économique européen et de la zone de libre circulation Schengen, ce qui devrait accélérer les négociations d'adhésion, que le Premier ministre islandais a dit espérer autour de 2012, après deux ans et demi à trois ans et demi de négociations. En cas de feu vert européen, l'adhésion devra encore être soumise par référendum aux Islandais.
Christine Boutin ne retourne pas à l’Assemblée
Dans un communiqué, l'ex-ministre explique :
"A l’issue du mois réglementaire pour prendre ma décision de reprendre ou non mon siège de Député de la 10ème circonscription des Yvelines, après 22 ans de présence à l’Assemblée nationale, une candidature à l’élection présidentielle de 2002 et 2 ans de responsabilité ministérielle, j’ai décidé de prendre le chemin de la liberté absolue pour continuer mon action politique, en ne retournant pas à l’Assemblée Nationale. Cette décision est conforme aux engagements pris devant les électeurs, lors des législatives de 2007 : parole donnée, parole tenue ; ce n’est pas si fréquent en politique !
Faire lever une nouvelle génération en politique, garder ma liberté de ton, défendre mes convictions sans compromis, telles sont les motivations qui ont conduit à cette décision. Mon engagement politique prend dès aujourd’hui une nouvelle dimension qui s’exprimera au travers de deux organisations distinctes mais complémentaires :
– Le Parti Chrétien-Démocrate, dont j’assurerai une présidence plus active et plus autonome au sein de la majorité. Ce parti est aujourd’hui en pleine expansion, fort de ces 8500 adhérents, 3 députés [dont 2 qui ont voté le travail dominical et un qui était absent… NDMJ] et plus de 150 élus locaux et d’une nouvelle appellation qui rassemble plus largement les élus et citoyens qui se sentent orphelins de l’héritage démocrate-chrétien en France.
– Une Fondation, élaborée à l’occasion des « déjeuners du Flore » et dédiée à la priorité de l’Homme sur tous les enjeux économiques, financiers, scientifiques, écologiques et sociaux du XXIème siècle. Cette fondation rassemble dès à présent des personnalités issues du monde de la culture et de la communication, de gauche comme de droite, croyantes ou non, qui ont pour objectif commun la défense de l’humain face aux enjeux et intérêts de notre société moderne.
Enfin, ces mois d’été seront consacrés à la rédaction d’un livre sans concession à paraître à la rentrée aux Presses de la Renaissance , dans lequel je retrace les deux années au service des Français à la tête du ministère du Logement et de la lutte contre l’exclusion. De toute évidence, les échéances électorales qui sont devant nous, régionales, sénatoriales, présidentielles et législatives, seront naturellement prises en compte à la fois par le PCD et la Fondation , dans une liberté totale."