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Laïcité à la lyonnaise

L Cette année, le recteur de la grande mosquée de Lyon a obtenu d'organiser le repas de rupture de jeûne du Ramadan (200 à 300 personnes) dans les salons d'honneur de l'hôtel de ville. Ce sera le 15 septembre. Et Kamel Kabtane profitera de l'occupation des lieux pour promouvoir son projet d'Institut français de civilisation musulmane (IFCM), et d'arracher les soutiens financiers (8M€) qui manquent pour lancer les travaux à côté de la mosquée dans trois ans. Michel Mercier, président (centriste) du conseil général du Rhône, vient de se déclarer prêt à soumettre une délibération à son assemblée pour aider financièrement le projet. Le montant de l'engagement n'est pas précisé. Jean-Jack Queyranne, président (PS) du conseil régional Rhône-Alpes, a fait de même en y posant comme condition : pas d'entorse à la laïcité. Sic. La Région pourrait verser un maximum de 800 000 euros.

La culture de mort répandue de force par l’UE

Lu sur avortementivg, quand l'économie prime sur l'éthique :

"Jusqu'à présent, l'Italie interdisait l'usage [de la pilule abortive RU 486]. L'Italie a finalement dû accepter une ouverture au nom de la liberté de commerce, le produit étant reconnu au niveau de l'Union Européenne.

Plutôt que de s'engager dans un bras de fer avec Bruxelles, le gouvernement italien a autorisé la prescription du RU 486, la pilule de l'avortement, dans le cadre exclusif de l'hôpital. […] La Hongrie, confrontée au même problème a perdu tous ses recours. L'Union a en effet compétence dans le domaine économique. Par la progressive marchandisation s'institue une prévalence des règles économiques communautaires qui retire de fait aux Etats leur compétence en matière d'éthique et de santé publique.

Les Irlandais […] pourraient peut-être ainsi connaître le même sort un jour."

De son côté, le gouvernement hollandais a restreint la distribution de ces pilules à certains centres médicaux. Par conséquent, le bateau de l'avortement, qui voguait dans les eaux internationales après avoir embarqué des femmes de pays où la législation l'interdit, ne voguera plus. Non seulement la loi a changé, mais l'inspection de la santé hollandaise a aussi demandé au procureur de la république de poursuivre les femmes qui avaient distribuées le RU 486 au large des côtes espagnoles en 2008. C'est une bonne nouvelle.

Dieu est la boussole de la société

Vendredi après-midi, Benoît XVI s'est rendu à Aoste pour célébrer les vêpres en la cathédrale, rappelant à l'homélie que si le rapport à Dieu n'est pas vécu, aucun autre rapport ne trouve sa juste forme.

"Mais cela vaut également pour la société, pour l'humanité en tant que telle. Ici aussi, s'il nous manque Dieu, si l'on fait abstraction de Dieu, si Dieu est absent, il nous manque une boussole qui indique l'ensemble de toutes les relations, pour trouver la route, l'orientation pour savoir où aller."

Petite critique au passage de la traduction française de l'oraison qui suit le passage de la Lettre aux Romains, lue durant les Vêpres :

"Dans le texte français, nous lisons simplement : « Père miséricordieux ». Le texte original latin est un peu plus long ; il dit « Dieu tout-puissant, miséricordieux ». […]

Je ne sais pas pourquoi le mot « tout-puissant » a été omis dans le texte français, mais il est vrai que nous nous sentons un peu comme menacés par le tout-puissant : il semble limiter notre liberté, il semble un poids trop lourd. Mais nous devons apprendre que la toute-puissance de Dieu n'est pas un pouvoir arbitraire, car Dieu est le Bien, il est la vérité, et donc Dieu peut tout, mais il ne peut pas agir contre le bien, il ne peut pas agir contre la vérité, il ne peut pas agir contre l'amour et contre la liberté, car Il est lui-même le bien, il est l'amour, il est la véritable liberté."

La taxe carbone n’est pas une taxe et on ne la paie pas en carbone

Michel Rocard qui, comme tout ancien Premier ministre, dispose d'un chauffeur et d'un véhicule de fonction à vie, explique doctement :

"La contribution climat ne doit pas être une taxe supplémentaire."

Non, cela devrait juste coûter 300€ par foyer et par an.

Christine Boutin, climato-sceptique ?

Extrait d'un entretien :

"Quand on voit […] cette façon de considérer la personne comme un mouchoir que l’on jette, je dis : Ça suffit ! Dans le domaine écologique, c’est la même chose. Je suis bien sûr favorable à la défense de la planète. Le problème est que l’on désigne l’homme comme le responsable. Je pense au contraire qu’il faut le mettre en situation de liberté et de responsabilité."

Travail dominical : le recours

Les députés et sénateurs PS, PCF, PRG, MRC et Verts ont déposé lundi un recours devant le Conseil constitutionnel pour qu'il censure la proposition de loi sur le travail le dimanche. Selon eux, la loi est "viciée d'un quadruple point de vue au moins

  • la violation des 10e et 11e alinéas du préambule de la Constitution de 1946 qui garantissent le droit au repos du travailleur et le droit de mener une vie familiale normale
  • la méconnaissance du principe de clarté et de l'objectif de valeur constitutionnelle d'intelligibilité et d'accessibilité de la loi
  • la violation du principe d'égalité
  • la libre administration des collectivités territoriales

La Maison Blanche a fait pression sur Rome

pour faire taire le cardinal Francis James Stafford, chef de la Pénitencerie apostolique, et l’archevêque Raymond Burke, préfet de la Signature apostolique, tous deux américains et tous deux extrêmement critiques à l'égard de la nouvelle équipe américaine.

Islam et démocratie : qu’en pensent les musulmans ?

Dans un article intitulé "Islam et démocratie" du dernier numéro de La Civiltà Cattolica, la revue des jésuites de Rome, le jésuite Giovanni Sale, historien, s'interroge. Après avoir affirmé qu’il n’y a aujourd’hui que deux Etats musulmans où l’on entrevoie des éléments de démocratie, le Liban [sic] et la Turquie, le père Sale passe méthodiquement en revue les thèses qui, en Occident, se disputent le terrain :

"Sur ce sujet délicat, les analystes occidentaux se répartissent en trois catégories : les 'optimistes', eux-mêmes divisés en 'gradualistes et 'réalistes' (qui soulignent les exigences de la Realpolitik au plan international), les pessimistes et les sceptico-possibilistes".

D’après le père Sale, le chef de file des optimistes gradualistes est Bernard Lewis, historien à Princeton.

Les optimistes réalistes sont les néoconservateurs arrivés sur le devant de la scène pendant la présidence Bush et décidés à implanter la démocratie dans les pays musulmans, mais également prêts à s’allier avec des régimes despotiques amis.

Le maître à penser des pessimistes est Samuel Huntington, qui estime qu’entre le monde musulman et la démocratie il y a une antinomie irréductible, qui produit un choc de civilisations.

Enfin les sceptico-possibilistes soutiennent que la démocratie ne doit pas être implantée dans les pays arabes par l’extérieur mais qu’elle ne peut naître et grandir dans ces pays que par l’intérieur. Toutefois beaucoup d’obstacles s’opposent à cette évolution, notamment le facteur religieux.

En conclusion, l'article rejette à la fois la thèse du choc des civilisations et celle, néoconservatrice, de l'exportation de la démocratie y compris par les armes. En revanche il partage à la fois la thèse optimiste gradualiste de Bernard Lewis et l'avertissement des sceptico-possibilistes quant aux obstacles qu’il faut surmonter, dont le premier est l’obstacle religieux :

"L’Islam et la démocratie peuvent devenir compatibles à condition que l’élément religieux, avec toute sa richesse de contenus et d’expériences, serve de simple point de référence éthique et moral à l'action de l'interprète de la science sociale, sans prétendre dicter des normes à l’Etat et à la politique".

En clair : l'islam et la démocratie sont compatibles si l'islam n'est plus l'islam. Dans son article, le père Sale met en valeur l’analyse du monde musulman par Daniel Pipes, consultant de la Maison-Blanche du temps de Bush. Selon Pipes, il existe, à côté d’un vaste ensemble de fondamentalistes radicaux, une population encore plus large de musulmans dont l’hostilité à l'Amérique et à l'Occident tient plus au milieu social dans lequel ils vivent qu’à une conviction enracinée, et enfin une autre population de musulmans "modérés" non hostiles aux valeurs occidentales. Pipes – considéré comme un "faucon" – souligne l'importance "d’un engagement culturel et civique qui encourage les musulmans modérés à travailler à un profond changement démocratique et civique des sociétés musulmanes". Une "voie musulmane vers la démocratie" est possible : c’est la conclusion de l’article. Mais "c’est une voie entièrement à étudier et à mettre en œuvre".

Contre la grippe A : prenez vos dispositions

Message d'un médecin :

"Vous avez sûrement entendu les propos rassurants de Roselyne Bachelot sur le fait que la France dispose de traitements en quantité suffisante pour traiter le cas échéant la grippe porcine ; elle a évoqué le tamiflu, également utilisé contre la grippe aviaire. Depuis, des anxieux se précipitent dans les pharmacies pour obtenir le fameux tamiflu, qui n'est délivré que sur ordonnance. Pas de panique ! de quoi est constitué le tamiflu ? d'Oseltamivir, produit à partir d'acide shikimique, lequel tire son nom du shikimi, autrement dit la badiane japonaise. Or qu'est-ce que la badiane ? c'est la fleur qui contient l'anis gras et qu'on utilise dans la fabrication du pastis. Alors, si vous voulez être immunisés contre la grippe porcine, pas de panique : buvez du Ricard !"

Buvez, éliminez !

Le rôle éducatif des grands-parents

Extrait de l'angélus d'hier, prononcé par Benoît XVI :

J "La mémoire des saints Anne et Joachim, parents de la Vierge et donc grands-parents de Jésus, que l'on célèbre aujourd'hui, nous […] fait penser au thème de l'éducation, qui a une place si importante dans la pastorale de l'Eglise. Elle nous invite en particulier à prier pour les grands-parents, qui dans la famille sont les dépositaires et souvent les témoins des valeurs fondamentales de la vie. La tâche éducative des grands-parents est toujours très importante, et elle le devient encore davantage quand, pour diverses raisons, les parents ne sont pas en mesure d'assurer une présence adéquate auprès des enfants, à l'âge de la croissance. Je confie tous les grands-parents du monde à la protection de sainte Anne et saint Joachim, en leur adressant une bénédiction spéciale. Que la Vierge Marie, qui – selon une belle iconographie – apprit à lire les Saintes Ecritures sur les genoux de sa mère Anne, les aide à toujours nourrir leur foi et leur espérance aux sources de la Parole de Dieu."

La grippe A n’est pas dangereuse

Bernard Debré, professeur de médecine, député UMP de Paris et membre du comité national d'éthique, considère que l'on en "fait trop" au sujet de la grippe A :

D "Cette grippe n'est pas dangereuse. On s'est rendu compte qu'elle était peut-être même un peu moins dangereuse que la grippe saisonnière. Alors maintenant, il faut siffler la fin de la partie!
[…] Tout ce que nous faisons ne sert qu'à nous faire peur. Oui, cette grippe fuse très vite. Et après? Un malade en contamine deux ou trois, contre un pour une grippe classique. Mais cela reste une grippette, ce n'est ni Ebola, ni Marburg… D'ailleurs je constate que sans le dire, les pouvoirs publics ont déjà commencé à réduire la voilure. Les malades, dont on ne vérifie d'ailleurs plus s'ils ont attrapé le H1N1 ou un simple rhume de cerveau, sont désormais invités à prendre du paracétamol. […]

Il y a 800 cas répertoriés en France. C'est une plaisanterie ! Va-t-on se mettre à comptabiliser les diarrhées ? On aurait dû annoncer clairement la couleur: nous sommes dans le cadre d'un exercice grandeur nature. Point à la ligne. Il est inutile d'affoler les populations sauf à vouloir leur marteler, à des fins politiques, le message suivant : bonnes gens dormez sans crainte, nous veillons sur vous. […] Je ne comprends pas pourquoi l'Etat a pris une commande ferme de 100 millions de vaccins. Il fallait laisser les laboratoires développer leurs produits et ensuite acheter en fonction de nos besoins. On sait déjà que les vaccins ne seront pas prêts avant le 15 novembre. Ce qui veut dire qu'ils seront disponibles lorsque le premier pic de contamination sera passé. Quant aux centaines de millions de masques en stock, que va-t-on en faire ? Obliger les malades de la grippe saisonnière à les porter ? Ce qui me paraît plus grave, c'est que l'on a réquisitionné des lits d'hôpital et des ambulances pour rien, faisant perdre des chances et du temps à d'autres malades."

Une victoire contre l’islamisation en Haute-Loire

A Saint-Didier en Velay, le projet d'école coranique est abandonné :

 G "le président de l’association islamiste turque Milli Görüs vient d’annoncer officiellement l’abandon de son projet d’école coranique dans les anciens locaux du cours La Bruyère. La décision n’aura pas traîné puisqu’elle intervient moins d’un mois après le dévoilement de l'affaire et le lancement de [la] campagne [du FN] contre ce projet, qui aura mobilisé plusieurs dizaines de militants et de sympathisants sur la commune et suscité l'intérêt de la presse locale en Haute-Loire. Un retournement de situation d'autant plus net que le projet en question semblait bien engagé au regard de la passivité du maire et de nombreux élus dans ce dossier, qui disaient ne pas pouvoir prendre position compte tenu du caractère privé des locaux.

L’intervention politique du Front National, qui a informé la population et fait pression auprès du maire et du secrétaire d’Etat Laurent Wauquiez aura, à bien des égards, été déterminante. Ce dernier l’a d’ailleurs montré par sa seule présence à la conférence de presse donnée par le maire pour annoncer l’abandon de l'école coranique, au cours de laquelle il a fini par admettre, sans oser le dire clairement, que ce projet était aberrant.

"La question n'est pas de dire si on est pour ou contre une école coranique à Saint-Didier-en-Velay. L'objet de la démarche était de dire que ce projet ne correspondait pas à ce qu'est la population de Saint-Didier-en-Velay. Créer ici une école coranique n'a pas de sens" […].

Néanmoins, l’affaire ne s’arrête pas là. Derrière les sourires gênés des élus locaux et le soulagement bien réel de la population se dissimulent de nouvelles interrogations. Pour l’instant seul le projet d’école coranique est abandonné, mais rien ne garantit que Milli Görüs a abandonné aussi l’idée de racheter les locaux. On sait par ailleurs que la même association, fortement implantée dans la région, souhaite s’installer dans la deuxième commune de Haute-Loire, Monistrol-sur-Loire (8500 habitants)."

Un pôle islam au sein du ministère des affaires étrangères

Depuis le 1er juin, un pôle religions s'est installé au sein de la direction de la prospective du ministère des affaires étrangères. Le responsable du nouveau pôle, Joseph Maïla, intellectuel catholique, spécialiste de l'islam et de la sociologie des conflits, fondateur de l'Institut de formation à la médiation et à la négociation, explique :

"Dans certains pays, faire de la politique, c'est parler religion, et inversement. On ne peut pas l'ignorer".

Et il cite à l'appui l'Afghanistan, le Pakistan, l'Irak ou l'Iran… Des pays musulmans. De là à dire que l'islam est une religion politique…

L'une des premières missions du pôle a consisté à donner aux ambassadeurs des éléments de langage commun après les propos critiques du président de la République sur le port de la burqa en France. Il leur a été conseillé de mettre en avant la dignité de la femme, la sécurité et la spécificité culturelle française… Le pôle travaille aussi sur les questions touchant le fondement théologique de la Constitution iranienne dans la crise actuelle. Dans les prochaines semaines, les experts pourraient être amenés à s'interroger sur les rapports de la France avec l'Organisation de la conférence islamique (OCI), fédération de 57 pays (dont la Turquie) fondée sur la religion.

Nicolas Sarkozy victime d’un malaise

Le président Nicolas Sarkozy a été victime d'un malaise ce matin alors qu'il faisait du sport. Il a été immédiatement pris en charge par son médecin.

Les AFC s’engagent contre l’avant-projet de loi relatif à l’autorité parentale et aux droits des tiers

Les Associations Familales Catholiques jugent ce texte inacceptable en l'état :

Afc "Le texte sur l'autorité parentale et les droits des tiers présente un grand danger : celui de renforcer la complexité des situations produites par les recompositions familiales.Trois questions se posent en effet :

■ Les droits du parent qui ne vit pas avec lʼenfant ne semblent pas garantis. Ceux du « tiers » pourraient les éclipser ou susciter des conflits supplémentaires.
■ La réalité des liens affectifs qui se nouent entre un enfant et un adulte qui vit avec lui sans être son parent, ne peut pas être mise en doute. Pour autant, il est fragile et périlleux dʼen faire un fondement en matière dʼexercice de lʼautorité parentale.
■ Le remplacement des termes « père » et « mère » par celui, moins précis, de « parents ».

C'est pourquoi les AFC exigent que ne soit pas aggravée l'illisibilité de certaines situations familiales dont les enfants seront, en fin de compte, les premières victimes."

Restaurer le mérite pour une société plus juste

C'est le thème retenu par le MNR pour son Université d'été qui se tiendra à Saintes du 28 au 30 août prochain. Annick Martin, secrétaire générale du MNR, présente le thème :  

Mnr logo "Une nouvelle résistance vient de naître qui va mettre toutes ses forces dans la bataille des régionales. Nous allons nous battre pour l'existence de notre peuple, pour ses valeurs et pour la restauration d'un système plus juste qui reconnaisse le mérite et tende la main à ceux des nôtres qui sont faibles ou déshérités. En cette période de guerre et de récession économique, je vous invite à venir réfléchir lors de notre Université d'été sur ce thème d'actualité : «Restaurer le mérite pour une société plus juste»."

Il est à noter que Carl Lang (PdF) et Robert Spieler (NDP) interviendront au cours de ces journées en tant qu'invités.

Le bon sens du chef d’entreprise

Christophe Rollet, directeur général de Point S, a exprimé vendredi son oppposition à l'ouverture des magasins le dimanche.

R "L'ouverture le dimanche ne nous apportera pas plus de chiffre d'affaires car quelqu'un qui a 100 euros pour faire une vidange n'en a pas 50 de plus à dépenser le dimanche. Cela nous fera des frais de structure et des cotisations sociales supplémentaires, et cela représente aussi un coût de communiquer sur l'ouverture dominicale".

Il table même sur "des pertes". L'ouverture dominicale représente aussi une "régression sociale". Il note que, sur les sites comptant 2-3 salariés, le volontariat restera difficile à appliquer

"Ma suggestion aurait plutôt été de fermer un jour de plus, ça au moins, cela aurait créé de l'emploi. Nous serons obligés d'ouvrir, certains de nos points étant sur les parkings d'hypermarchés qui, eux, vont ouvrir et donc il y aura des réactions en chaîne".

Merci au gouvernement pour cette loi idiote. Désormais, j'irai peut-être faire entretenir mon véhicule chez Point S…

Affaire Julien Dray : l’antiracisme a bon dos

D Le contenu de l'enquête préliminaire du parquet de Paris visant les comptes Julien Dray, ouverte pour «abus de confiance, faux et usage de faux», a été largement dévoilé par la presse. Selon les enquêteurs, cinq associations, souvent en difficulté financière, aurait contribué à alimenter les comptes de l'élu et huit particuliers lui auraient consenti d'importants prêts. En tout, entre 2005 et 2008, le député aurait touché 1 631 417 euros -tous revenus confondus-, alors qu'il en a dépensé plus de deux millions.

De l'argent sortait des caisses de certaines associations, était encaissé par des proches de Julien Dray, qui lui reversaient ensuite une bonne partie de la somme. Dans ces mouvements de fonds, 3 personnes arrivent en première ligne : Nathalie Fortis, chargée de mission au conseil régional d'Ile-de-France et ex-salariée de la FIDL (syndicat lycéen), Thomas Persuy, ancien permanent de la FIDL et Pierre Bergé, président de SOS Racisme. Nathalie Fortis a versé à Julien Dray 38 300 euros sur trois ans (2005-2008), Thomas Persuy 35.750 et Pierre Bergé 340.000 euros.

3 autres associations sont épinglées : Les Parrains de SOS-Racisme, Stop-Racisme Val d'Orge et enfin l'Association de la 10e circonscription de l'Essonne. Toutes ces associations auraient versé de l'argent de façon indirecte au député de l'Essonne.

L’autorité politique mondiale : la société des Etats

Dans Présent (article en accès libre pour le WE), Jean Madiran apporte sa pierre à la réflexion au n°67 de Caritas in Veritate (voir ici, iciici et ici) :

"Pour comprendre ce qui est en question, il faut d’abord se rappeler qu’il existe en doctrine trois sociétés « naturelles et nécessaires Â» : la famille, l’Etat, la société des Etats.

La famille est la première, même chronologiquement, des sociétés naturelles et nécessaires. L’Etat est la société des familles (ce que l’on exprime souvent en disant, comme la Déclaration des droits de 1948, que «la famille est l‘élément naturel et fondamental de la société»). Presque toujours l’Etat, au nom du principe de totalité, a tendance à régenter arbitrairement les familles, en violant plus ou moins le principe de subsidiarité : il faut alors lui résister, car il n’est pas là pour absorber les familles, mais pour les aider à remplir leur rôle. De même, le principe de subsidiarité doit composer avec le principe de totalité pour régler les rapports entre les Etats et la société des Etats.

Le principe de subsidiarité étant respecté, il existe plusieurs voies pour tenter de réaliser une société des Etats. On pense d’abord à une réforme de l’Organisation des Nations Unies (ONU). L’obstacle est qu’elle s’est suffisamment déshonorée par son imposture d’avoir appelé les gouvernements communistes, qui ne reconnaissent aucun droit naturel, à dire le droit international, lequel est alors frappé, pour le moins, d’une grave suspicion. En outre, l’Organisation des Nations Unies, par son titre même, comme précédemment la Société des Nations (SDN), invite à une confusion entre la famille des nations et la société des Etats. Ce sont les Etats, et non pas les nations, qui ont comme tels vocation à entrer en société. Déjà en 1920, dans son encyclique Pacem, Benoît XV précisait que c’est bien «l’ensemble des Etats» qu’il appelait à «s’unir pour former une société». Si c‘était aux nations d’entrer en société, cela ne serait alors possible que par un super-Etat.

Cette société des Etats est inorganique tant qu’elle ne se reconnaît que des obligations négatives : ne pas nuire à autrui, ne pas violer les traités librement consentis. Elle devient organique quand les Etat créent entre eux des institutions juridiques de coopération ; autrement dit, selon Pie XII, quand ils établissent «une organisation internationale stable» en vue d’«assurer [et non pas supprimer] l’indépendance mutuelle des peuples grands et petits».

De même qu’il existe un bien commun familial pour chaque famille et un bien commun national pour chaque Etat, il existe pour la société des Etats un bien commun qui lui est propre, et que l’on peut nommer «bien commun mondial», «bien commun international» ou «bien commun universel». […] Le bien commun international comporte notamment la paix mondiale, la transmission et le respect de la loi naturelle, l’aide aux Etats les plus pauvres.

Il est vrai que les progrès matériels des sciences et des techniques ont contribué à rendre moins difficile la considération, qui les dépasse, d’un bien commun international. Mais de même qu’il y a «une compétence primordiale des familles par rapport à celle de l’Etat» (Caritas in veritate, § 44), analogiquement il existe une compétence primordiale des Etats par rapport à la société des Etats."

Par charité, pas de communion aux politiciens pro-mort

C Le Cardinal Canizares, préfet de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements, a rappelé aux évêques américains leurs responsabilités face aux politiciens catholiques pro-avortement, comme la possibilité de leur refuser la communion. Le principe directeur pour des évêques envisageant de refuser la communion aux politiciens pro-avortement de leurs diocèses est la Â«charité dans la vérité».

Il a expliqué que, selon l'enseignement de l'Eglise, ceux qui insistent pour recevoir la communion alors qu'ils sont dans un état de péché sérieux sont dans un danger spirituel grave, et le refus de la communion est signifié pour le salut spirituel de la personne. 

"je pense que les mots les plus forts sont trouvés à St Paul : un qui va à l'eucharistie et n'est pas correctement préparé, dûment préparé, «il mange sa propre condamnation». C'est la chose la plus forte que nous pouvons dire et ce qui est le rapport le plus véridique." 

"Quand [les politiciens] approuvent des lois contre la vie, en faveur de l'avortement ou de l'euthanasie, les prêtres et les évêques devraient dire ceci." 

"Ce principe, caritas in veritate, devrait être le principe employé, d'abord par des politiciens quand ils viennent à la communion, et en second lieu ce devrait être la règle pour des évêques quand ils décident s'ils peuvent donner ou refuser la communion."

Le cardinal a déclaré ne pas savoir si le Vatican préparait un document sur le problème des politiciens pro-avortement.

Il y a 73 ans mourait Anne Abrikosova

Anne Abrikosova est morte le 23 juillet 1936 dans une prison soviétique. Son procès de béatification a commencé en 2005. Anne Abrikosova et son époux se sont convertis au catholicisme et ont fondé une paroisse de rite oriental et une communauté de Tertiaires dominicaines. Après la Révolution, Anne s’offre en victime d’expiation pour la Russie. Elle est aussitôt arrêtée, endure la souffrance et meurt en raison de sa foi, offrant au monde un exemple exceptionnel de sainteté.

Patrick Buisson et le MPF

B Voici ce qu'on peut apprendre au détour d'un article consacré à Patrick Buisson, le conseiller occulte de Nicolas Sarkozy, ancien de Minute, Valeurs Actuelles et conseiller de Philippe de Villiers jusqu'en 2005 (officiellement) :

"Alors qu’il officiait déjà pour Nicolas Sarkozy, «il téléphonait à Philippe de Villiers pour lui dire que tel ou tel mot, tel concept testé pour la campagne de Sarkozy fonctionnait plutôt bien. Et les sondages commandés étaient redressés dans un sens plutôt favorable à Philippe de Villiers», raconte un ex-membre de l’équipe de campagne présidentielle du président du conseil général de Vendée."

Travail dominical : la dérogation appelle la dérogation

Le député européen Robert Rochefort (MoDem) estime que l'ouverture le dimanche ne répond pas Ã  un besoin :

R "Je pense pour ma part que c’est l’ouverture des magasins qui provoque des comportements de consommation. La société actuelle est marquée par l’accélération des rythmes de vie et une montée de la solitude. Dans ce contexte, l’ouverture des zones commerciales provoque automatiquement de la fréquentation. En temps de crise, ce n’est cependant pas un bon calcul économique car cela ne crée pas de la consommation supplémentaire mais simplement des transferts de consommation, d’un jour de semaine vers le dimanche, ou de certains types de commerces vers d’autres. […]

[E]n ce qui concerne le commerce non alimentaire, on voit bien que depuis trente ans, on ne fait que créer de la dérégulation car toute dérogation nouvelle porte en germe une autre demande de dérogation. Si on autorise tel commerce à tel endroit, on crée une injustice vis-à-vis d’un commerce situé ailleurs. Avec cette réforme, il est évident que les commerces situés à côté des zones commerciales autorisées à ouvrir vont y perdre. Il aurait été possible de répondre à la demande de liberté des consommateurs autrement. Par exemple en organisant des nocturnes une fois par semaine, partout sur le territoire. Le développement d’Internet offre également plus de liberté aux consommateurs. On ne manque pas d’outils. L’ouverture dominicale ne s’imposait pas dans l’intérêt des consommateurs. […]

Sous prétexte d’aménagements de bon sens, cette loi s’inscrit en réalité dans une logique de généralisation d’ouverture dominicale des commerces. Je constate simplement que l’âpreté des débats, les difficultés à faire passer ce texte vont peut-être dissuader les politiques d’y revenir trop vite."

Le travail dominical s’oppose-t-il à l’OIT ?

La convention n°106 de l'Organisation Internationale du Travail (qui s'impose à la Constitution française) traite du repos hebdomadaire et on peut y lire (article 6) :

  1. Toutes les personnes auxquelles s'applique la présente convention auront droit, sous réserve des dérogations prévues par les articles suivants, à une période de repos hebdomadaire comprenant au minimum vingt-quatre heures consécutives au cours de chaque période de sept jours.
  2. La période de repos hebdomadaire sera, autant que possible, accordée en même temps à toutes les personnes intéressées d'un même établissement.
  3. La période de repos hebdomadaire coïncidera, autant que possible, avec le jour de la semaine reconnu comme jour de repos par la tradition ou les usages du pays ou de la région.
  4. Les traditions et les usages des minorités religieuses seront respectés dans toute la mesure du possible.

(via e-deo)

Les députés les plus libres

D On l'a observé avec le travail dominical : un député doit être courageux pour oser voter contre son groupe. On a vu ce qu'il en était des députés "chrétiens-démocrates" (2 soumissions, une absence) et des députés pourtant connus pour défendre le bien commun (absence de Gilles Bourdouleix et Jean-Marc Nesme), voire des députés un peu grande gueule (Jacques Myard a voté pour…).

Or il y a des députés courageux. Mediapart a épluché tous les votes effectués par les 310 élus de la majorité à l’Assemblée nationale depuis octobre 2008. Résultat : un classement qui montre que les plus vindicatifs dans le discours ne sont pas forcément les plus frondeurs au moment de voter.

Avec 4 votes contre des textes présentés par son propre camp, le plus courageux est bien connu des lecteurs du Salon Beige puisqu'il s'agit du député UMP-CNI du Nord Christian Vanneste. Il indique d'ailleurs :

"La majorité est là pour voter. Elle est d’ailleurs surveillée par toute une nuée d’apparatchiks qui envoient des mails, des SMS. Non, ça va bien quoi".

Il est suivi par Lucien Degauchy, l’élu de l’Oise, et par Hervé Mariton, député de la Drôme. Ils ont tous les 2 voté contre le travail dominical. Mariton se défend de faire de l’opposition systématique, mais se définit "comme un homme libre".

Sur les sujets sensibles comme Hadopi, l'audiovisuel public et le travail du dimanche, les voix de Jacques Le Guen, député du Finistère, Georges Tron, élu dans l’Essonne, ou du villepiniste Jean-Pierre Grand ont souvent porté. Pourtant, dans le classement, ces députés ne sont pas parmi ceux qui ont dit le plus souvent "non". Le chiraquien François Baroin ne figure, quant à lui, même pas dans la liste. Fort en gueule, mais quand il s'agit de voter, il n'y a plus d'opposition…

Des évêques français soutiennent la marche pro-vie de Renaissance catholique

Selon une exclusivité du site e-deo, Mgr Bouchex, archévêque émérite d'Avignon, Mgr Frikart, évêque auxiliaire émérite de Paris, Mgr Madec, évêque émérite de Fréjus-Toulon et Mgr Séjourné, évêque émérite de Saint-Flour auraient accepté de rejoindre prochainement le Comité d'honneur et de soutien de la 19ème Marche pour la Vie de l'association Renaissance catholique qui aura lieu le samedi 3 octobre à 17h30 à Paris

Unité du mouvement national, unité française et Ancien Régime

Lu sur le blog de Bernard Antony :

"(…) les responsables de partis, mouvements et associations qui comptent au sein de la famille nationale devraient pouvoir un jour se concerter et envisager une intelligente confédération des droites autonomes permettant les nécessaires accords électoraux dans le cadre de l’actuel système politique, ô combien imparfait. Avant d’envisager mieux…

Pour ce qui est de "l’Ancien Régime", (…) il englobe sous ce vocable les différents régimes de royauté depuis le 5ème siècle jusqu’au 19ème (…) je considère volontiers les avantages de la monarchie quant à l’indépendance et la continuité de l’Etat.
Mais de grâce que l’on n’idéalise pas mensongèrement le passé pour noircir notre présent
(qui certes n’en a pas besoin !). Seuls les ignorants ou les vendeurs d’illusion peuvent raconter l’histoire d’une idéale et durable unité de "l’Ancien Régime".
Ne parlons même pas de la féodalité qui eut le mérite de sauver le lien social mais que caractérisaient les rivalités et guerres entre les détenteurs des possessions enchevêtrées. Et ce furent notamment, avant Jeanne d’Arc les guerres de cent ans et celles des Armagnacs et des Bourguignons.
Et puis vinrent les guerres de religion accompagnées des immenses et irréparables destructions de notre patrimoine architectural religieux par les Huguenots. Et puis ce furent encore les calamités de la Fronde.
Et ne s’interrompirent guère les rivalités politico-religieuses (affaire du jansénisme), ni les luttes des coteries et des influences étrangères (espagnole, anglaise) ou les ambitions des Parlements.
Et finalement la révolution éclata alors que, faute de réforme salvatrice pour la contenir, elle avait déjà beaucoup gagné dans les esprits.
Il s’agit donc aujourd’hui de ne pas nous laisser aller à une inutile nostalgie passéiste ni à un désespoir total sur le présent (…)"

Le FN en difficulté financière

Le FN qui doit chaque mois "verser près de 50 000 euros d’intérêts pour les emprunts (…) contractés" va mettre en vente aux enchères son ancien siège, le Paquebot, le 29 septembre prochain. Outre la recherche d'économies de fonctionnement, le FN préparerait également un plan de licenciement pour la vingtaine de permanents encore employés au nouveau siège Ã  Nanterre.

Addendum : le FN a confirmé au journal Le Monde que des départs allaient bien avoir lieu mais a démenti le chiffre de vingt. Selon Alain Vizier, chargé de la communication du FN, "quatre ou cinq personnes vont partir, mais ce sont des personnes proches de la retraite".

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