Mosquée d’Orange : Jacques Bompard s’explique
Dans Minute à paraître demain, Jacques Bompard, maire MPF d'Orange, s'explique sur une affaire de mosquée :
"depuis 25 ans, les musulmans sont propriétaires d’un bâtiment dans le centre ville, qui leur sert de mosquée. Avec le temps et la poussée migratoire que tout lemonde connaît, ce local est devenu trop petit et il n’est pas rare de voir des attroupements dans la rue, gênant la circulation. Les représentants de la mosquée cherchent donc depuis longtemps un autre point de chute. De notre côté, nous désirons rénover ce quartier, lui donner un autre visage, plus neuf, plus conforme à l’esthétique provençale que nous avons développée ailleurs, plus conforme aussi aux attentes des riverains. Il y avait donc un intérêt convergent. En outre, il nous semblait plus judicieux d’accompagner les musulmans dans leur démarche plutôt que de les voir acquérir, à leur guise, un bien dans un autre endroit du centre ville ou dans un quartier résidentiel. Nous avons donc rencontré les responsables de l’association qui gère cette mosquée […].
Nous leur avons alors proposé un terrain dans un autre quartier périphérique, qui jouxte l’A7 et qui est placé en face de l’aire aux nomades. Ce terrain leur convient et, de notre côté, nous n’y avions pas de projets particuliers. Bref, c’est un lieu qui agrée tout le monde. Nous allons donc échanger ces terrains au terme d’une procédure très encadrée, comme toute transaction de ce genre. […] La ville ne dépense pas un centime dans cette affaire. La construction de cette mosquée de remplacement sera à l’entière charge de cette communauté. Le bâtiment d’un seul étage aura une jauge d’accueil maximal de 299 personnes. Dans le protocole que j’ai fait signer aux musulmans, il est clairement indiqué que l’architecture provençale doit être respectée. Notre service d’urbanisme sera vigilant. Nous avons aussi fait signer une charte par laquelle les musulmans doivent s’engager à ne pas prôner la haine ou la violence envers les autres religions, ni la polygamie, l’excision ou les mariages forcés. On me dira que ce sont là des voeux pieux. Mais il m’a semblé pertinent de profiter de cette transaction pour demander des engagements. […]
Il ne faudrait peut-être pas oublier non plus les catholiques ! […]
Ces derniers mois, nous avons restauré deux chapelles. L’une est dédiée à la mémoire de 32 religieuses guillotinées par la Révolution française. L’autre, en plein centre ville, est la chapelle de l’Hôtel-Dieu. Depuis cette rénovation, la messe y est dite selon le rite tridentin tous les dimanches. Nous avons également fait de considérables investissements dans la cathédrale d’Orange. Au total, 500000 euros ont été dépensés."
La justice chypriote grecque doit s’appliquer dans la partie occupée par les Turcs
En 2005, un tribunal de Nicosie a condamné un couple de Britanniques à démolir leur villa édifiée sur un terrain acheté à des Turcs dans le nord de l'île de Chypre. Le tribunal avait également ordonné la restitution du terrain au propriétaire d'origine, un Chypriote grec, Meledis Apostolides, et le versement rétroactif des loyers, avec intérêts, ainsi que d'autres indemnités. Pour faire exécuter le jugement, M. Apostolides, qui avait dû abandonner son terrain lors de l'occupation de la partie nord de l'île par les Turcs en 1974, a porté l'affaire devant la justice britannique. Dans un premier temps, celle-ci a donné raison au couple, au motif que la législation européenne ne pouvait s'appliquer à au nord de l'île. Si toute l'île de Chypre est officiellement entrée dans l'UE en 2004, l'application de l'ensemble de la législation européenne ("acquis communautaire") est suspendue dans la partie nord. En appel, la justice britannique a renvoyé l'affaire devant la Cour européenne de justice.
Dans un arrêt très attendu publié aujourd'hui et qui pourrait faire jurisprudence (texte intégral), la Cour européenne de Justice a estimé que, même si le gouvernement chypriote grec ne contrôle plus la partie nord de l'île, les jugements rendus par la justice chypriote grecque devaient être appliqués :
"La suspension de l’application de l’acquis communautaire dans les zones de la République de Chypre dans lesquelles le gouvernement de cet État membre n’exerce pas un contrôle effectif […] ne s’oppose pas à l’application du règlement (CE) n° 44/2001 du Conseil, du 22 décembre 2000, concernant la compétence judiciaire, la reconnaissance et l’exécution des décisions en matière civile et commerciale, à une décision rendue par une juridiction chypriote siégeant dans la zone de l’île effectivement contrôlée par le gouvernement chypriote, mais concernant un immeuble sis dans lesdites zones.
L’article 35, paragraphe 1, du règlement n° 44/2001 n’autorise pas une juridiction d’un État membre à refuser la reconnaissance ou l’exécution d’une décision rendue par les juridictions d’un autre État membre concernant un immeuble sis dans une zone de ce dernier État sur laquelle le gouvernement de celui-ci n’exerce pas un contrôle effectif."
Aucun Etat ne reconnaît l'existence de la République turque de Chypre du Nord, à l'exception de la Turquie. Environ 170.000 Chypriotes-grecs ont été expulsés du Nord en 1974.
Le FN défend le repos dominical
Sur son site, Bruno Gollnisch explique pourquoi et signale qu'il a signé la déclaration du Parlement européen pour le maintien du repos dominical.
MJ
Il faut transformer le Parlement européen
Dans un communiqué publié jeudi 23 avril (v.o.), la conférence épiscopale du Portugal appelle les catholiques à participer massivement aux prochaines élections.
"Voter est un devoir de conscience dont les chrétiens ne peuvent, moralement, se dispenser"
Concrètement, les évêques se réfèrent aux prochaines élections européennes, et notent l'importance de transformer le parlement européen
"en un lieu où les valeurs morales et éthiques de l'Europe, pour pouvoir protéger son identité historique et culturelle, puissent être proclamées et défendues"
Pour aider les électeurs dans leur discernement, les évêques portugais proposent une série de critères à suivre : défense de la vie et de la famille, défense des droits humains, l'attention aux problèmes sociaux, la lutte contre la corruption et le respect du principe de subsidiarité.
Non négociable
Mary Ann Glendon, ancien ambassadeur des États-Unis près le Saint-Siège (de 2007 au 19 janvier 2009) et présidente de l’Académie pontificale pour les sciences sociales, devait recevoir, le 17 mai prochain lors de la cérémonie de remise des diplômes, la Lætare Medal, la plus prestigieuse distinction qu’on puisse accorder aux États-Unis à un laïc catholique. Elle vient de la refuser par lettre adressée au P. Jenkins, président de l'Université Notre Dame. Extrait :
"Le mois dernier, quand vous m’avez appelée pour me dire que le discours de commencement serait prononcé par le Président Obama, je vous ai signalé que je devrais réécrire mon discours. Dans les semaines qui ont suivi, ce travail qui m’était d’abord apparu délicieux est devenu compliqué en raison de nombreux facteurs. Tout d’abord, et pour être depuis longtemps consultante de la Conférence des Évêques catholiques des États-Unis, je n’ai pu m’empêcher d’être consternée en apprenant que Notre Dame avait aussi l’intention d’accorder au Président un doctorat honoris causa. Cela, comme vous devez le savoir, c'est au mépris de la demande exprès des évêques des États-Unis de 2004 que les institutions catholiques “ne devront pas honorer ceux qui agissent en défiance de nos principes moraux fondamentaux” et que te telles personnes “ne devront recevoir ni récompenses ni honneurs ni tribunes susceptibles de suggérer qu’on soutienne leurs actes”. […]
Ce n’est pas le lieu […] d’honorer un opposant prééminent et intransigeant à la position de l’Église sur les questions impliquant des principes fondamentaux de justice. En conclusion et ayant été informée que d’autres écoles catholiques ont pareillement choisi de mépriser les orientations des évêques, je crains que l’exemple de Notre Dame puisse avoir un malheureux effet de vague. C’est donc avec une grande tristesse que j’en suis venue à la conclusion de ne pas accepter la Lætare Medal et de ne pas prendre part à la cérémonie de remise des diplômes du 17 mai."
Manipulation des institutions européennes par les eurofédéralistes
Bruges-Europe indique que le Conseil européen de juin pourrait-être vidé de sa substance pour éviter que le président eurosceptique tchèque Vaclav Klaus y joue un rôle ! Le mépris de l'UE envers ses propres institutions ne cesse d'étonner, et d'inquiéter. L'hypothèse d'un report pur et simple du Conseil européen de juin jusqu'à après la présidence tchèque est même évoqué. Le Conseil européen n'est pas, comme il est souvent dit, un "sommet", qui pourrait être reporté sans que cela ne pose de problème de principe, mais une institution de l'UE.
Le travail dominical va tuer les petits commerçants
Invitée du Soir 3 hier (à 12mn13), Marine Le Pen a critiqué le retour du projet sur le travail dominical :
"Le gouvernement est en train de faire une nouvelle fois un cadeau aux gros, puisque derrière cela, il y a ce dont personne dans la classe politique ne parle, car il a toujours existé des relations extrêmement troubles entre la classe politique et la grande distribution : un cadeau fait à la grande distribution. Aujourd’hui, le gouvernement est en train de programmer la mort du petit commerce, il l’a programmé par le Régime social des indépendants, le RSI, qui est en train de les étrangler purement et simplement ; il l’a programmé par la loi LME qui autorise la grande distribution à s’installer en centre ville et dont on sait qu’elle va avoir comme conséquence la mort des petits commerçants, et il fini de la programmer par la possibilité pour la grande distribution, car c'est elle en réalité qui est visée, d’ouvrir le dimanche, ce qui là sera le summum".
Européennes : Paul-Marie Coûteaux renonce
Selon La Nouvelle République, Paul-Marie Coûteaux renonce à se présenter aux élections européennes.
MJ
Travail dominical : le député Poisson se couche
Dans un communiqué, le député UMP-FRS salue l'initiative de Brice Hortefeux. En décembre dernier, ce député faisait partie de la tête de la fronde sur ce sujet. Son ralliement, à quel prix ?, explique sans doute le retour sur la table de ce projet. Il écrit ainsi :
"La méthode présentée par Brice Hortefeux convient pleinement à la situation [sic] : en réaffirmant sa volonté de respecter l’accord passé au sein de la majorité parlementaire au mois de décembre dernier [resic], et en annonçant qu’il souhaite prendre le temps de consulter les partenaires sociaux [tous opposés…], le Ministre marque sa volonté de respecter les équilibres [reresic] à tenir impérativement dans cette affaire. Il est vrai que les situations rencontrées par les entreprises aujourd’hui en situation de risque doivent être réglées [il faut donc légaliser l'illégalité...]. Et il est également vrai qu’aucune solution satisfaisante ne peut être trouvée au-delà de la simple régularisation de ces situations actuelles. Il faut donc rappeler la force du principe du repos dominical, et veiller à ce que le volontariat des salariés soit respecté aussi fortement que possible."
Ce n'est pas en se ralliant à la proposition du gouvernement que le principe du repos dominical ni le volontariat des salariés ne seront respectés. La situation des entreprises en crise ne sera pas réglée par le travail dominical. En ce temps de crise économique, le sujet est : l’être humain a-t-il oui ou non une autre dimension que celle de produire et de consommer ? Comme l'explique la CFTC :
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Est-il utile d’appauvrir un peu plus le commerce de proximité au risque de voir disparaître plusieurs centaines de milliers d’emplois ?
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Est-il nécessaire d’affaiblir les meilleurs remparts contre la précarité que sont les liens familiaux et sociaux ?
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Est-il cohérent d’exiger des salariés, jetés à la rue, le respect des lois républicaines et de proposer la légalisation de la délinquance économique, en soutenant ceux qui bafouent sciemment la loi en ouvrant illégalement le dimanche ?
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Est-il responsable de proposer la déréglementation dans les zones touristiques, alors que personne n’est capable de définir le concept ? […]
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Est-il intellectuellement soutenable de parler de « volontariat » quand le contrat de travail est un contrat de subordination ? Ce n’est pas le salarié qui s’embauche, décide de l’organisation de son temps de travail, s’accorde des primes ou des augmentations, se promeut ou se licencie."
Les chrétiens de Terre Sainte : l’enjeu du voyage du Pape
Théologien, professeur de Nouveau Testament à l’École biblique et archéologique française de Jérusalem, membre de la Commission sur les relations avec les juifs au Patriarcat latin, Olivier-Thomas Venard, religieux dominicain, explique les craintes que le pèlerinage de Benoît XVI suscite chez certains chrétiens de la région et analyse les risques diplomatiques d’un tel voyage :
"C’est donc la présence humaine et la structure économique et juridique des communautés chrétiennes qui est précarisée par la politique d’Israël depuis 1993. La situation est si difficile de tous côtés que l’accord fondamental de 1993 fait désormais l’objet de regrets publics. L’ancien nonce apostolique en Israël aujourd’hui à Washington, Mgr Pietro Sambi, n‘a pas hésité à déclarer qu’au fond, les relations de l’Église avec Israël étaient meilleures avant 1993, quand il n’existait pas de relations diplomatiques avec le Vatican que depuis. […]
En fait, on peut se demander si le personnel du Vatican n’a pas confondu à cette époque dialogue œcuménique (puisque les relations avec le Judaïsme en relèvent) et relations diplomatiques. Les responsables catholiques ont cru faire du dialogue judéo-chrétien alors qu’ils étaient en pourparlers avec des diplomates, dans le cadre d’une relation d’État à État entre le Vatican et Israël. Or les États n’ont pas de sentiments, ils n’ont que des intérêts : on a donné à Israël ce qu’il demandait, sans exiger de contrepartie. Il est tout simplement satisfait, quant à lui, du résultat obtenu. Dans cette logique, l’Église n’aurait qu’à s’en prendre à elle-même si elle n’a pas compris les règles du jeu.
Bref, de nombreux catholiques d’Israël et des Territoires occupés subissent aujourd’hui les conséquences d’une malheureuse confusion des genres. Et ils redoutent qu’une visite du Pape sans règlement préalable des problèmes principaux ne fasse qu’aggraver la situation. Au Proche-Orient, région où l’honneur a beaucoup d’importance culturelle, venir sans avoir l’assurance d’avancées significatives sur tous les points mentionnés ci-dessus reviendrait à se déconsidérer aux yeux de tous. Surtout, ce serait un signal donné aux Israéliens qu’ils peuvent continuer à traiter les chrétiens locaux n’importe comment – les dignitaires de l’Église continueront de faire comme si tout allait bien. […] A tout le moins, on peut penser qu’un discours clair du Pape en Terre sainte sur ces questions pourrait avoir des conséquences positives."
Tirs sur Sainte Anne
Dans la forêt de Saint-Germain en Laye, l'oratoire sainte Anne a été vandalisé. Tir à plomb ou autre calibre… La statue est cassée. 5 balles ont percé le verre protecteur.
MJ
Travail dominical : Arlette Grosskost vs François Fillon
François Fillon, en déplacement à Mulhouse, a confirmé la présentation "avant l'été" d'une proposition de loi sur l'extension du travail du dimanche :
"J'ai toujours dit que ce texte reviendrait. Naturellement il ne s'agit pas de faire travailler tous les Français le dimanche. Il s'agit simplement de répondre à des questions très spécifiques concernant en particulier les zones touristiques. Ce texte sera donc présenté avant l'été […] On a encore du travail devant nous mais nous voulons que dans les zones touristiques, dans un certain nombre de secteurs où d'ailleurs souvent les salariés le souhaitent, la possibilité de travailler le dimanche soit offerte".
Le député UMP du Haut-Rhin, Arlette Grosskost, qui était au côté du Premier ministre à Mulhouse, a vigoureusement critiqué devant des journalistes cette "très mauvaise idée", assurant qu'elle serait "vent debout" contre ce texte lorsqu'il viendrait en discussion à l'Assemblée.
"Ce n'est pas le moment et ce n'est peut-être pas la solution idéale dans la conjoncture actuelle […] Les députés ne sont pas de bons petits soldats".
Hortefeux hors-sujet
Le secrétaire général de la CFDT, François Chérèque, a critiqué le ministre du Travail, Brice Hortefeux :
"On attendait le ministre du Travail sur beaucoup d'autres sujets – c'est la crise, l'emploi des jeunes, comment on va aider les personnes les plus en difficulté – et il nous annonce le travail du dimanche".
Brice Hortefeux est "hors sujet".
"Je pense que les salariés qui sont en train de perdre leur emploi vont être bien surpris que ce soit ça la priorité du gouvernement. Economiquement il n'y a aucune étude qui prouve que le travail du dimanche amènera des emplois et aidera l'économie en France, en plus on va détruire des emplois de proximité en particulier dans les petits commerces. Quand on aura ouvert tous les magasins de détail dans des zones comme Paris, Marseille et Lille, ne vous faites pas d'illusion, c'est toute la France qui y passera".
L’adoption face à l’absence de politique familiale
Lu dans le dernier numéro de Monde & Vie, cette analyse sur la réforme de l’adoption en France :
"Jusque-là, l’action en délaissement – ouvrant la possibilité d’adoption – devant les Tribunaux de grande instance pouvait être entamée par la famille d’accueil de l’enfant ou les services sociaux des départements. Désormais le parquet pourra lui aussi engager la procédure, de son propre chef. Or il n’est pas du tout certain qu’il adopte la même ligne de conduite que les services sociaux, qui se montrent généralement favorables au statut quo et préservent les droits des parents biologiques. L’association chrétienne de lutte contre la pauvreté ATD Quart Monde s’inquiète de cette mesure qui, dans 50 % des cas est – selon elle – la conséquence d’une insuffisance de l’aide sociale et financière aux familles concernées. Faute d’une politique familiale digne de ce nom, ces familles sont obligées d’abandonner leurs enfants placés en foyer ou en famille d’accueil. D’autre part, l’adoption internationale a été confiée, par un décret du 14 avril dernier, au ministère des Affaires étrangères, l’Agence française pour l’adoption devenant une direction centrale du Quai d’Orsay. C’est une rupture avec le droit commun de l’adoption, qui confie cette question aux services sociaux, et donc, depuis les lois de décentralisation, aux départements.
Ces réformes sont avant tout d’ordre technique et ne laissent pas apparaître, pour l’instant, une reconnaissance quelconque du “droit à l’enfant” qui pourrait constituer un premier pas vers celle de l’homoparentalité. Ce droit à l’enfant sera également une des clefs du débat sur les mères porteuses, qui resurgit en France quelques mois avant que la question ne soit à nouveau tranchée par la refonte des lois sur la bioéthique, prévue l’an prochain.
Le vrai problème de l’adoption en France demeure la quasi-disparition de la troisième possibilité d’adoption (à côté des enfants délaissés et de ceux adoptés à l’étranger), découlant de la procédure d’accouchement sous X, et ce depuis la fin des années 1970. Comme son nom l’indique, cette procédure se fonde sur une rupture complète de la filiation biologique, le nom de la mère n’étant pas connu de la famille adoptante et ne figurant pas sur l’acte de naissance de l’enfant. Si 10000 femmes environ accouchaient sous X en France dans les années 1970, elles n’étaient plus que… 394 en 2004 ! Cette quasi-extinction des abandons d’enfants dès la naissance n’est pas due à une augmentation significative de l’aide apportée aux mères en difficulté, mais est une conséquence de la loi Veil sur l’avortement. Les jeunes filles françaises, qui constituaient la majorité des femmes accouchant sous X (les deux tiers avaient moins de 25 ans selon une étude de 1999), sont désormais fortement incitées à avorter plutôt qu’à mener leur grossesse à terme et à confier leurs enfants à l’Aide sociale à l’enfance, qui n’avait pourtant pas de mal à trouver des familles pour adopter ces nourrissons. Résultat : les familles françaises doivent adopter à l’étranger avec le coût, les aléas et les risques de trafic d’enfants qui existent inévitablement dans les pays du tiers-monde."
Avortement : Stéphane Audran regrette
Lu sur Avortementivg, ce témoignage de Stéphane Audran, actrice française, mariée avec Jean-Louis Trintignant puis avec le réalisateur Claude Chabrol, venue présenter son livre "Une autre façon de vivre" :
"Samedi soir, Stéphane Audran a avoué lors de l’émission «On n’est pas couché» de Laurent Ruquier avoir regretté d’avoir avorté et d’avoir signé le manifeste des 343 salopes, écrit par Simone de Beauvoir qui appelait à la légalisation de l’avortement en 1971 en France. Elle s’est expliquée en affirmant avoir «évolué» et que cette évolution «a donné plus de respect à la vie humaine». A l’attention des femmes qui aujourd’hui avortent par centaines de milliers en France, elle a déclaré «si on pouvait les aider…leur faire comprendre», insistant sur des «aides matérielles, ce qu’on ne fait pas».
C’est le chroniqueur Eric Naulleau qui a mis les pieds dans le plat, remarquant que l’un des passages du livre est en contradiction totale avec l’avortement. Elle a justifié sa signature en disant "j'avais aucune idée", et en suggérant que l'époque était différente."
Procès de Charlie-Hebdo
"Venez nombreux à la plaidoirie de Maître Parisot le mardi 28 avril prochain à 13 heures 30 à la 17° Chambre Correctionnelle du Palais de Justice de Paris ! Les propos abominables sur le Christ qui ont été tenus dans le journal « Charlie-Hebdo » et de ce fait les injures proférées contre les chrétiens ne peuvent pas être laissées sans réaction. Votre présence ne devra bien sûr entraîner aucune manifestation"
A propos de la fermeture de la “jungle”
En réalité, M. Besson n’est que l’exécuteur des ordres de la Commission européenne.
La Commission européenne a en effet décidé que seraient installés à Calais des CADA : centres d’accueil de demandeurs d’asile, c’est-à-dire des Sangatte améliorés, ainsi qu’un « bureau d’appui » aux demandes d’asile, afin de traiter en France les demandes d’asile concernant la Grande-Bretagne, et d’obliger ainsi les Britanniques à « prendre leur part du fardeau de l’immigration clandestine », selon les propres paroles de Jacques Barrot.
Autrement dit, Bruxelles va mettre en œuvre à Calais, par l’entremise
de ses laquais de Paris, une gigantesque pompe aspirante de
l’immigration clandestine, en violant la souveraineté nationale de la
France comme du Royaume-Uni.
La phrase du jour
La campagne pour les élections européennes se poursuit…
De plus en plus jeunes…
Mères porteuses: un nouvel esclavage
En légalisant cette "forme d’esclavage", y compris pour quelques femmes "prétendument volontaires", "on ouvre la porte à la reconnaissance de ces couples qui vont en Inde ou dans d’autres pays, là où l’exploitation est sans vergogne". "Il y a toujours eu des aliénés volontaires", "ce n’est pas une raison pour légaliser l’esclavage", ajoute-t-il.
"Le commerce des enfants a toujours existé", mais, aujourd’hui, dans le cas des mères porteuses, "il se pare (…) d’une caution scientifique", dénonce-t-il.
Enfin, il rappelle que "le rôle des médecins n’est pas de répondre à des désirs de convenance ou de fabrication d’enfants, mais éviter des souffrances et des situations médicales. La société doit à tout prix préserver ce rôle. Si elle laisse le médecin entrer dans le marketing ou le business de la fabrication d’enfants, nous sommes cuits !".
Débaptisation: une apostasie
Lu sur le blog de Bernard Antony:
« Je croyais que la religion catholique était la religion de l’amour… », dit avec une très grande agressivité la seule personne interrogée dans ce reportage. L’absence manifeste de compréhension de cette pauvre femme déboussolée lui fait proférer des mensonges : elle ne sait pas – ou elle a oublié – qu’il existe une dimension de la charité qui est la charité de la vérité, mise en œuvre par le Saint-Père.
Elle n’a pas dû beaucoup lire les Evangiles, car Notre-Seigneur dit avec fermeté et sans aucune ambiguïté : « Celui qui me reniera devant les hommes, moi aussi je le renierai devant mon Père qui est aux Cieux ». (Matth, 10 33)
De plus, lors du baptême l’âme est marquée pour l’Éternité par l’effacement du péché originel. Les dons de Dieu sont sans repentance : cette grâce magnifique, Dieu ne la reprend pas. La « débaptisation » ( le simple fait d’être rayé des listes) n’a donc aucun sens spirituel : la personne est toujours baptisée, mais elle est en état d’apostasie.
Les loups n'ont pas fini de hurler.
Prendre en otage les politiques?
Lu dans Minute du 22 avril:
Philippe de Villiers veut dissoudre la HALDE
pense que les Français attendent une France
d’après. (…) C’est une France où
l’expression “Français de souche” aura
disparu. »
Politique spectacle
l’AFP, la Turquie et l’Europe
43 évêques mobilisés contre la venue d’Obama dans une université catholique
Les exigences d'Obama lors de sa venue à l'université jésuite de Washington le 14 avril dernier ne sont sans doute pas étrangères à cette mobilisation.
Benoît XVI: lutter contre la cupidité
de l'audience générale tenue Place-St.Pierre, Benoît XVI a repris sa
catéchèse sur les grandes figures ecclésiales du moyen âge oriental et
occidental, évoquant Autpert (dit Ambroise Autpert), un auteur du VIII
siècle aujourd'hui méconnu. […]
le Saint-Père a souligné combien l'enseignement d'Autpert
était valable pour tout homme, "dans un monde où le riche doit lutter
contre la cupidité, la volonté d'apparaître, une fausse liberté comprise
comme capacité de disposer de tout arbitrairement, afin de trouver la voie
de la vérité et de l'amour véritables".
L’ex-tortionnaire en chef des Khmers rouges demande pardon
Le procès des Khmers rouges se poursuit au Cambodge. L'ex-tortionnaire en chef "Douch", a déclaré ce mercredi 22 avril qu'il était persuadé que Jésus Christ avait guidé les journalistes qui l'ont démasqué il y a une décennie alors qu'il se cachait.
"Douch", converti au christianisme trois ans avant son arrestation en 1999, a demandé pardon le mois dernier pour les crimes commis à la prison de Tuol Sleng qu'il dirigeait et où 15.000 personnes ont été torturées et exécutées alors que les Khmers rouges étaient au pouvoir à Phnom Penh de 1975 à 1979. "Avant, je servais des humains mais, maintenant, je sers Dieu", a déclaré "Douch".
Radio Notre-Dame est-elle une radio libre?
Lundi, Anne-Marie Delcambre a la surprise de voir sur le site internet de la radio qu'elle est invitée pour parler de son livre Soufi ou mufti, paru il y a deux ans.
A 21 heures, on lui téléphone pour dire que finalement l'émission est déprogrammée. […]
Extraits des propos d'Anne-Marie Delcambre :
"Je
suis convaincue que c'est par le biais du dialogue islamo-chrétien que
l'islam va entrer par la grande porte. Car eux ne cèderont rien, le
catholicisme cèdera tout.
Ce
qui est grave est qu'aussi bien du côté laïque que du côté catholique
on ne connaît pas du tout le danger. On s'imagine que l'islam est un
christianisme vague…
Ils
pratiquent la dissimulation, ils ne disent pas ce qui pourrait choquer
les Occidentaux. Ils ne disent pas que pour eux le catholicisme est une
abomination, que la croix est une abomination, la Trinité est une
abomination, la communion, le célibat des prêtres, le monachisme, tout
est une abomination. La laïcité aussi. Sur ces deux plans-là ils se
taisent, il y a un mensonge par omission.Il
y a actuellement un climat de terrorisme intellectuel qui fait que les
gens n'osent plus parler. Ce n'est pas seulement ici, c'est partout.
Ils ont peur pour leurs postes, ils ont peur pour leurs émissions : on
est déjà à moitié dhimmisé, à moitié soumis. "
Vidéo ici de l'interview d'Anne-Marie Delcambre improvisée devant le studio de Radio Notre-Dame.
François Caussart
Addendum 17h07: Aymeric Pourbaix, Directeur des programmes de Radio Notre-Dame apporte la précision suivante:
Il arrive régulièrement que nous décalions des invités, pour des raisons X ou Y, ce qui fut le cas cette fois-là, avec proposition de reporter l’émission avec elle.
Il ne s’agit donc en aucune manière d’une quelconque censure, contrairement à ce que les différents sites que vous nommez laissent entendre. "