Traité de Lisbonne : le chancelier autrichien s’inquiète
Du chancelier autrichien Werner Faymann :
"Le fait que nous ayons fait ratifier la Constitution européenne, puis le traité de Lisbonne, par notre seul Parlement, n'est pas précisément la preuve éclatante que nous avions confiance dans l'approbation du peuple… Et maintenant, si on nous demande de voter une troisième fois, parce que les Irlandais vont peut-être voter non de nouveau, alors nous ne pouvons pas prétendre que c'est ce qu'un Parlement est habilité à faire."
MJ
Obama contre les orthodoxes grecs
Le président américain fait siennes les revendications turques.
MJ
La mystification de la “gestation pour autrui”
Sylviane Agacinski dénonce les mères porteuses dans un ouvrage intitulé Corps en miettes. Elle y écrit :
"On peut se demander si la leçon du nazisme a réellement été tirée tant l'opinion semble se soucier peu de ce que signifie notre humanité ou de l'esprit de nos lois. Elle privilégie la puissance technique et la demande individuelle. Certains techniques permettent de confectionner des enfants, et il y a des individus qui "demandent" à utiliser ces moyens. Le reste a-t-il vraiment de l'importance ?".
Elle dénonce par ailleurs l'usage du mot "gestatrice" qui
"relève d'une ruse rhétorique qui contribue à secondariser la femme portant un enfant, pour faire un sac, une sorte de logement temporaire, simple entrepôt où stocker l'enfant conçu par d'autres qui en attendront la livraison".
Idem pour l'abréviation "GPA" (pour "gestation pour autrui") :
"trois petites lettres (…) sans doute rassurantes qui constituent une mystification et maquillent une forme inédite de servitude et d'abaissement des femmes".
"Devant l'indifférence à l'égard de ces femmes, dont on fait aujourd'hui des couveuses "indemnisées", on ne peut s'empêcher de reconnaître la froideur égoïste et le vieux mépris de classe de ceux qui estiment normal de mettre la vie des autres à leur service."
Les Français chômeurs resteront sans emploi
Dans une délibération, la Halde recommande au gouvernement de supprimer les conditions de nationalité pour l'accès aux trois fonctions publiques, aux emplois des entreprises et établissements publics, et aux professions du secteur privé fermées aux étrangers extracommunautaires. Ce sont au total près de 7 millions d'emplois qui restent interdits partiellement ou totalement aux étrangers.
MJ
Maurice Druon, RIP
Le décès du célèbre académicien est l'occasion de rappeler ce qu'il écrivait en juillet 2006 :
"Le régime stalinien était spécialiste du détournement des mots afin de leur faire revêtir un sens différent de leur signification première, sinon même leur donner un sens franchement contraire. La Moscovie rouge n’avait-elle pas inventé le pléonasme de «démocratie populaire» pour désigner une dictature ? Tous les partis marxistes, quels qu’ils soient, où qu’ils soient, ont contracté ce vice mental ; tous ont détourné et continuent de travestir les vocables pour les faire servir à leurs fins subversives. […]
Ces détournements de langage débordent à présent le domaine politique pour envahir tous les autres de la vie sociale. Personne ne conteste l’expression «mariage homosexuel» . […] La définition du mot mariage dans le Dictionnaire de l’Académie est la suivante : "Union légitime d’un homme et d’une femme, formée par l’échange de consentements que recueille publiquement le représentant de l’autorité civile… Désigne aussi le sacrement qui lie un homme et une femme s’unissant par l’échange des consentements au cours d’une cérémonie religieuse." La cause me paraît entendue. […]
Autre faribole de même catégorie : le "baptême républicain". Le baptême est un acte religieux, qui fait entrer dans une Église, une communauté de foi, et implique croyance en Dieu. La République est- elle une divinité créatrice de l’univers ? […] "Ma patrie, c’est la langue que j’écris." Ceux qui insultent ma langue insultent ma patrie."
La Résurrection du Christ n’est pas un mythe mais une réalité historique
Benoît XVI a souligné que la résurrection du Christ est "un événement réel, historique", mercredi au cours de l'audience générale place Saint-Pierre. Il a regretté qu'
"à notre époque, nombreux sont ceux qui cherchent à en nier l'historicité en réduisant le récit évangélique à un mythe (…) en reprenant et en présentant de vieilles théories déjà utilisées".
"Il est fondamental pour notre foi et pour notre témoignage chrétien de proclamer la résurrection de Jésus de Nazareth comme un événement réel, historique, attesté par de nombreux témoins qui font autorité".
Benoît XVI a par ailleurs souligné que cette résurrection n'a pas été pour le Christ
"un simple retour à sa vie terrestre précédente [mais] le passage à une dimension profondément nouvelle de vie, qui nous intéresse nous aussi, qui touche la famille humaine tout entière, l'histoire et tout l'univers". "La résurrection de Jésus fonde notre espérance et éclaire notre pèlerinage terrestre, y compris l'énigme humaine de la souffrance et de la mort".
Les chrétiens oubliés d’Irak
Le vice-président irakien Adel Abdel Mahdi a appelé aujourd'hui à Paris la communauté internationale à aider les chrétiens irakiens à rester dans leur pays :
"Les chrétiens sont partie intégrale [de l'Irak]. Des extrémistes agressent des chrétiens comme des sunnites et des chiites et il faut les défendre […] La situation des chrétiens est fragile".
Estimée à environ 800.000 personnes avant l'invasion américaine de mars 2003, la communauté irakienne a vu 250.000 de ses membres quitter depuis leur pays depuis pour échapper aux violences.
Mutilations et mariages forcés : la responsabilité du gouvernement
Lu dans Présent :
"Le gouvernement a lancé mardi une campagne nationale de communication pour lutter «contre les mariages forcés et les mutilations sexuelles» [brochure contre l'excision, brochure contre le mariage forcé]. Des pratiques qui, selon les chiffres officiels, toucheraient, dans la France multi-ethnique et multiculturelle, «des dizaines de milliers de fillettes et de jeunes femmes». […] Malheureusement, la campagne gouvernementale contre ces restes de barbarie, conduite par Valérie Létard, commence par l‘énoncé d’une contrevérité. Fustigeant ces «archaïsmes» et ces «pratiques d’un autre âge», Mme la secrétaire d’Etat à la Solidarité n’hésite pas à affirmer :
«Mariages forcés et mutilations sexuelles – que ce soit l’excision qui consiste en l’ablation du clitoris ou bien l’infibulation qui consiste à coudre les grandes lèvres – ne sont pas l’apanage d’une culture particulière (…). Je me refuse à stigmatiser une catégorie sociale et religieuse.»
[…] De façon générale, ces pratiques mutilantes sont ethniquement identifiées comme étant celles de certaines peuplades d’Afrique noire. Même si ces dernières n’en détiennent pas pour autant l’exclusivité. Mais en France, auteurs et victimes de ces pratiques «archaïques» viennent principalement de cette zone géographique. Selon une étude de l’Institut national des études démographiques (INED), le principal facteur de risque de mutilations sexuelles, dont ont été victimes «100 à 140 millions de femmes dans le monde», réside essentiellement dans l’appartenance ethnique. Y aurait-il donc, contrairement aux dogmes de la laïcité républicaine, des ethnies moins évoluées que d’autres ? On n’ose croire à pareille hérésie…
Quant au mariage forcé, il est de mise, lui, dans tout le continent africain. Et de façon plus générale dans tous les pays musulmans. Il sévit bien sûr dans les communautés de la diaspora musulmane installées en Europe. […] Ces pratiques coutumières appartiennent donc bien, quoi qu’en dise Mme Létard, à des civilisations précises, archaïques et souvent très éloignées de la nôtre. […] Ce genre de réalités qu’il faut désormais taire, constituent autant de preuves accablantes contre la responsabilité criminelle de nos hommes politiques"
Il reste à savoir si les divers responsables de l'islam qui est en France condamnent également ces pratiques "archaïques".
L’idéologie du genre s’impose au Quai d’Orsay
En juillet 2007, peu après la nomination de M. Kouchner comme ministre des Affaires Etrangères, a été constituée l'Association des Lesbiennes et Gays du Quai d'Orsay (ALGO), qui sans vergogne assure une propagande officielle au sein dudit Ministère. C'est ainsi qu'en avril 2009 a été diffusé systématiquement dans tous les bureaux du Ministère un tract de cette association (cliquez sur l'image pour l'agrandir).
ALGO (membres du conseil d'administration) se propose de promouvoir au sein du Ministère des Affaires étrangères et européennes, l’égalité des droits de toutes les personnes, quelles que soient leur orientation sexuelle ou leur identité de genre ; veiller au respect des dits-droits ; lutter contre toutes les formes d’exclusion, de discrimination, de sexisme et d’injustices fondées sur l’orientation sexuelle, l’identité de genre et/ou sur la sérologie ; lutter contre l’isolement, première conséquence des discriminations ; apporter écoute, aide et soutien juridique (formation, médiation, etc) ; développer la solidarité et la convivialité entre les lesbiennes, gays, bi, trans, et leurs amis adhérents, par l’organisation d’actions culturelles (débats, soirées thématiques…) ou festives (soirées, animations…) ; aider les personnes découvrant leur différence d’orientation sexuelle, d’identité de genre ou la différence d’orientation sexuelle ou d’identité de genre de proches (notamment les parents ou conjoints d’homosexuels…) ; participer à la prévention contre le SIDA, les IST, les cancers gynécologiques, les tentatives de suicide des lesbiennes, gays, bi et trans et toutes formes de marginalisation et de désocialisation ; participer activement à une fédération d’associations professionnelles répondant aux mêmes objectifs.
On comprend mieux le communiqué scandaleux du Ministère des Affaires étrangères à l'égard du Pape.
La presse papier ne peut pas lutter contre le net
Voilà ce qu'il en coûte de vouloir écrire son article avant le déroulement des faits : la revue professionnelle Le Film Français annonce dans son dernier numéro l’adoption de la loi Hadopi. Le magazine a même pris la peine de recueillir des réactions de professionnels évidemment récoltées avant le rejet de la loi. Ainsi, la Société civile des auteurs multimédia (Scam) «salue l’ère de la pédagogie et se félicite que les députés aient confirmé le principe dit de la riposte graduée». Pour la Fédération internationale des associations de producteurs de films (Fiapf), c’est une «bonne nouvelle», et la France montre ainsi «la voie à suivre». Dans l’éditorial, Sophie Dacbert, directrice de la rédaction, écrit : «L’industrie culturelle dans son ensemble applaudit des deux mains la loi adoptée par la France…».
Patatras… Les délais de bouclage sont bien sévères pour la presse papier et confirment a contrario l'intérêt d'internet pour réagir "à chaud".
Chronique de l’islam en France
Un couple d'une cinquantaine d'années a été inculpé et écroué lundi à Perpignan pour maltraitance et privation d'aliments et de soins envers huit de leurs enfants. Ils sont également poursuivis pour violences habituelles sur mineurs. Les gendarmes avaient perquisitionné samedi le domicile du couple vivant à Banyuls-sur-Mer, dans les Pyrénées-Orientales, à quelques kilomètres de la frontière espagnole, après avoir été informés que l'un des enfants du couple, un garçon de 13 ans, mesurant 1,65 m et ne pesant que 32 kg avait été retrouvé fouillant dans les poubelles à la recherche de nourriture. L'enfant portait des traces de coups sur le visage et sur les bras. Deux fillettes du couple, âgées de 15 ans et de 13 ans et demi, ne pèsent chacune que 22 kg.
Au cours de sa garde à vue, le père, un Français d'origine marocaine, fervent musulman, aurait indiqué que l'amaigrissement est un signe de la réussite de l'éducation de ses enfants et qu'il faut les purifier. Le procureur a ainsi jugé :
"Ce sont des agissements qui correspondent à des pratiques sectaires".
Personne pour défendre les catholiques à la Mairie de Paris
Minute nous apporte des précisions sur le vote à la Mairie de Paris, interdisant la messe de clôture du pèlerinage Chartres-Montmartre :
"Les voeux ont donc reçu un avis favorable de l’adjoint au maire (MRC) Georges Sarre et ont été adoptés par les groupes PCF, MRC, PS, Verts et une partie… du groupe Nouveau Centre, tandis que l’UMP et l’autre partie du groupe Nouveau Centre s’abstenaient ! Un vote qui va permettre à Delanoë, le maire socialiste de la capitale, d’interdire cette messe célébrée chaque année dans le square Louise Michel (ex-square Willette), puisqu’il dispose du pouvoir de police dans les parcs et jardins de la capitale. […]
Il n’y a donc eu aucune réaction indignée de l’opposition municipale à ce qui pourrait bien être la première interdiction d’une messe depuis 1871 et les tristes épisodes anticléricaux de la Commune ? Eh bien non ! Le groupe centriste, qui, comme l’écrit « Le Parisien », passe pour abriter des « catholiques fervents », avait déposé par l’entremise de son président, le sénateur Yves Pozzo di Borgo, un contre-voeu appelant à la tolérance religieuse. Au moment du vote, le sénateur s’est retrouvé… seul. La mort dans l’âme, il a retiré son texte. La faute à qui? La faute à un manque de courage, bien sûr, mais surtout à Jean-Marie Cavada, candidat aux élections européennes en Ile-de-France en troisième position sur la liste de l’UMP conduite par Michel Barnier, qui a torpillé le Nouveau Centre auquel il vient tout juste d’adhérer ! […]
Côté UMP, ce fut… pire. Le jeune Pierre-Yves Bournazel, 31 ans, qui incarne l’aile «progressiste» de l’UMP parisienne et fut porte-parole de Françoise de Panafieu pour les municipales de 2008, a pris la parole pour accuser Daniel Vaillant de faire une récupération politicienne et lui reprocher… d’avoir mis 14 ans à s’apercevoir des «accointances de la Fraternité avec l’extrême droite»".
MJ
Addendum : en lien, la vidéo de la séance (aller au voeu 67)
Rendez-vous missionnaire
Pour sa rencontre du 17 au 19 avril, Communion Evangélisation rassemble à Hyères-les-Palmiers (83) des évêques et de nombreux laïcs pour approfondir la relation forte qui unit Eucharistie & mission. Face aux défis de l’évangélisation du XXIème siècle, Communion Evangélisation poursuit chaque année une réflexion théologique et pratique sur la Nouvelle Évangélisation telle que l’a impulsée Jean-Paul II, puis amplifiée Benoît XVI. 5 évêques seront présents : le cardinal Bernard Panafieu, archevêque émérite de Marseille, Mgr Nicolas Brouwet, évêque auxiliaire de Nanterre, Mgr Jean-Pierre Cattenoz, archevêque d’Avignon, Mgr Dominique Rey, évêque de Fréjus-Toulon, Mgr Roman Casanova, évêque de Vich, Espagne.
Il y aura des délégations et communautés brésiliennes, colombiennes, espagnoles, portugaises, italiennes… Programme.
L’islam en France tenait son congrès dimanche
Lu dans Minute :
"Alain Soral, président d’Egalité & Réconciliation, est allé fêter Pâques au Bourget, où se tenait… la Rencontre annuelle des musulmans de France organisée par l’Union des organisations islamiques de France (UOIF) ! Lors de l’inauguration de ce rassemblement de trois jours, Alain Soral, accompagné de Dieudonné, a eu droit aux honneurs du salon des VIP. Il a été accueilli à la tribune au côté du président de l’UOIF, Lhaj Thami Breeze, par ailleurs président du Conseil régional du culte musulman pour l’Ile-de-France […]. Cette visite s’inscrit justement dans le cadre des élections européennes en Ile-de-France, où Alain Soral doit figurer en troisième position sur une liste «antisioniste» menée par l’humoriste Dieudonné, et en faveur de laquelle il se confirme que Thierry Meyssan, le fondateur du Réseau Voltaire et auteur de L’Effroyable Imposture mènera une campagne active. […] Parmi les orateurs conviés par l’UOIF, tenue pour proche des Frères musulmans égyptiens, figuraient Tarik Ramadan, petit-fils du fondateur des Frères musulmans, qui a appelé au respect de l’Etat de droit; son frère Hani Ramadan, également islamologue, qui, dans un discours qualifié par l’AFP de «plus radical», a mis en avant la «loi musulmane face aux acquis et aux dérives de la modernité» et estimé que l’islam souffre «de se voir appliquer des critères réducteurs propres à la culture occidentale»; ou encore Tarek Oubrou, le chef de projet de la mosquée de Bordeaux de plus en plus contestée. Soral et Oubrou, qui se sont entretenus dans le salon des VIP, se sont donné rendez-vous ce samedi à Bordeaux, où ils vont tenir une conférence commune contre ce qu’ils appellent «la gauche antiraciste et la droite islamophobe»."
Mobilisation pour sauver l’église de Saint-Chamond
Les Saint Chamonais se mobilisent pour défendre leur église menacée de destruction. A cet effet, un grand rassemblement est prévu devant l'église le vendredi 17 avril à 18h00. Pour soutenir cette initiative un car est organisé au départ de Lyon. Départ: 16h (rendez-vous 15h30 devant la gare des Brotteaux). Retour: 19h30 – arrivée à Lyon 20h30 environ. Prix: 16€ aller/retour. Chèque à l'ordre de l'association «Les amis du Bon Pasteur et de saint Bernard de la Croix-Rousse ». Inscription à envoyer à Nicole HUGON Il rue des Aqueducs 69005 Lyon. Renseignements: 06.42.31.71.95. A titre d'information, voici le site du comité de sauvegarde de l'église de Saint Chamond.
25 avril : 19ème Journée Mondiale pour la Vie
Samedi 25 avril 2009 se dérouleront des manifestations à Paris à l’occasion de la 19ème Journée Mondiale pour la Vie (Renseignements : 01 48 73 53 65) :
-
Le matin, course pédestre près de la Cathédrale Notre-Dame, comprenant deux épreuves : un 5 km, et un 1km réservé aux enfants. Rendez-vous 8 rue Massillon, près de la Cathédrale, à partir de 8h.
-
L’après-midi, animation sur le parvis de la Cathédrale, à 15h.
-
A 18h, 8 rue Massillon, près de la Cathédrale : Conférence sur le thème “création et évolution” par le Docteur Xavier Dor puis débat sur la fin de vie et l'arrêt de l'alimentation et de l'hydratation des malades avec le Docteur François Volff (aspects médicaux) et Maître RosnyMinvielle (aspects juridiques).
Nul n’est de trop dans le diocèse de Bordeaux
Un lecteur m'informe :
"Jeudi Saint [En fait, il s'agit du lundi Saint, NDMJ], le cardinal Jean-Pierre Ricard, archevêque de Bordeaux, a reçu tous les prêtres de son diocèse pour dîner. Prenant honnêtement acte des dernières décisions du pape (la levée d'excommunication des évêques de la Fraternité Saint-Pie X le 21 janvier dernier), il a donc veillé à convier tous les curés et prieurs catholiques exerçant un ministère dans les limites de l'archidiocèse de Bordeaux et Bazas, y compris le prieur de la Fraternité sacerdotale Saint-Pie X [site] qui a donc, pour la première fois, dîné avec ses confrères du diocèse ou d'autres communautés, notamment celles qui dépendent de la Commission pontificale Ecclesia Dei. Le cardinal s'est souvenu de la parole prononcée par Benoît XVI en France au mois de septembre dernier :
"Nul n'est de trop dans l'Église. Chacun, sans exception, doit pouvoir s'y sentir chez lui, et jamais rejeté".
Dans son homélie lors de la messe chrismale, lundi Saint, le cardinal avait dit :
"L’opinion publique et l’amplification médiatique ont été dures pour le pape et plus largement pour l’Eglise. Caricaturistes, journalistes et hommes politiques n’ont pas manqué d’en rajouter. Un certain nombre de catholiques ont été blessés, se sont sentis atteints dans leur fidélité à l’Eglise. D’autres ont très mal vécu la violence avec laquelle a été traité le pape Benoît XVI. L’Eglise a vécu là une épreuve. […] Puisque nous sommes en pleine année paulinienne, permettez-moi d’évoquer la personne de Saint Paul dans un moment particulièrement difficile de sa mission, tel qu’il nous est relaté au chapitre 17 des Actes des Apôtres.
Paul arrive à Athènes, ce lieu prestigieux de la culture et de la philosophie, cette ville riche en écoles philosophiques et en étudiants. Athènes était un véritable carrefour et les athéniens étaient friands de nouveautés. Les Actes nous disent que «tous les habitants d’Athènes et tous les étrangers en résidence passaient le meilleur de leur temps à raconter ou à écouter les dernières nouveautés.» (Ac. 17, 21). C’est du « zapping » avant la lettre ! Paul s’est beaucoup investi dans l’annonce missionnaire à cette ville. Il soigne sa prédication, fait référence à la recherche philosophique grecque pour annoncer le salut apporté par Jésus Christ. Et c’est l’échec, l’échec presque complet. Paul va faire l’expérience, non seulement du refus de son message, mais de la dérision, de la moquerie, de l’ironie cinglante avec lesquelles une partie de ses auditeurs attaque sa personne : «Que veut donc dire cette jacasse (ce perroquet) ?» (Ac. 17, 18). […] Paul est amer. Il est blessé par les railleries. On a voulu le ridiculiser, lui et sa parole. Il est d’autant plus atteint qu’il avait beaucoup misé sur cette prédication à Athènes. Il semble bien qu’il soit passé ensuite par un moment de déprime. […] Paul a été blessé mais il n’a pas été annihilé. Comme il le dit lui-même, il a été terrassé mais non achevé (cf. 2 Cor. 4, 9). Alors, nous pouvons nous demander : d’où lui viennent sa force, son dynamisme apostolique, son ressort intérieur ? Ils sont un don de Dieu qui s’enracine pour Paul dans sa foi en la présence et en la puissance du Christ ressuscité. Pourquoi avoir peur, se laisser envahir par le découragement, l’amertume, l’angoisse du lendemain ? Le Christ est là présent. Son Esprit est à l’œuvre. Il nous donne des signes de la puissance transformatrice de sa Résurrection. […] Si Dieu est à l’œuvre, pourquoi avoir peur ? Si «Dieu est avec nous, qui sera contre nous ?» (Rm. 8, 31)"
La Bonne Nouvelle du jour, la seule, la vraie.
Extrait du message de Pâques de Mgr Marc Aillet, évêque de Bayonne :
"Des événements surmédiatisés ont ébranlé notre Eglise ces dernières semaines […]. Cette «crise» de l’Eglise ne doit pas pour autant faire oublier l’ampleur de la crise financière qui s’est abattue sur notre monde et dont les conséquences économiques seront ressenties d’abord par les plus démunis. […] Ces secousses nous révèlent la crise existentielle plus profonde qui affecte nos contemporains en quête de sens et de repères pour conduire leur vie. Aussi devons-nous nous interroger sérieusement sur l’origine de ce mal-être qui creuse le cœur de tant d’hommes et de femmes, induisant, en particulier chez les jeunes, des comportements de panique ou d’angoisse face à l’avenir : dépressions, suicides, violence, agressivité, relations affectives irresponsables, fuite dans l’excès de stupéfiants et d’alcool. […]
J’invite donc les fils et les filles de l’Eglise à surmonter leurs incompréhensions, leurs peurs et leurs craintes, même légitimes, et à prendre à bras le corps leurs responsabilités face aux crises qui affectent l’Eglise et la société […]. En ces jours où l’Eglise célèbre la passion, la mort et la Résurrection de Jésus, les chrétiens sont invités à s’engager sur un chemin pascal. A la suite du Christ, rejeté et incompris des hommes de son temps, persécuté pour la justice, nous ne nous étonnons pas des incompréhensions du monde ; mais redoublant de solidarité avec les plus éprouvés, nous proclamons la seule Bonne Nouvelle qui est vraiment source d’Espérance pour le monde d’aujourd’hui : Celui qui était mort, Il est ressuscité et Il est Vivant pour les siècles des siècles."
Qu’est-ce que la Résurrection ?
Extrait de l'homélie de la Vigile Pascale de Benoît XVI :
"Dans son Évangile saint Marc nous raconte que les disciples, en descendant du mont de la Transfiguration, discutaient entre eux, se demandant ce que voulait dire «ressusciter d’entre les morts». Peu avant, le Seigneur leur avait annoncé sa passion et sa résurrection après trois jours. Pierre avait protesté à l’annonce de sa mort. Mais maintenant, ils se demandaient comment pouvait être compris le terme de « résurrection ». Est-ce que cela ne nous arrive pas à nous aussi ? […] Cela n’entre pas dans le cadre de nos expériences, et ainsi le message reste souvent, dans une certaine mesure, incompris, il apparaît comme quelque chose du passé. L'Église essaie de nous introduire à sa compréhension, en traduisant cet événement mystérieux par le langage des symboles dans lesquels nous pouvons en quelque manière contempler ce fait bouleversant. Dans la Veillée pascale, elle nous montre la signification de ce jour essentiellement à travers trois symboles : la lumière, l’eau et le cantique nouveau – l’alléluia.
Il y a tout d’abord la lumière. La création de Dieu – dont nous venons d’entendre le récit biblique – commence par ces paroles : «Que la lumière soit !». Là où il y a la lumière, la vie apparaît, le chaos peut se transformer en cosmos. Dans le message biblique, la lumière est l’image la plus immédiate de Dieu : Il est tout entier Clarté, Vie, Vérité, Lumière. […] La résurrection de Jésus est une irruption de lumière. La mort a été vaincue, le sépulcre est grand ouvert. Le Ressuscité est lui-même la Lumière, la Lumière du monde. […] Dans l’Ancien Testament, la Torah était considérée comme la lumière venant de Dieu pour le monde et pour les hommes. Dans la création elle sépare la lumière des ténèbres, c’est-à-dire le bien du mal. […] Le Christ sépare alors la lumière des ténèbres. En Lui nous pouvons reconnaître ce qui est vrai et ce qui est faux, ce qui est luminosité et ce qui est obscurité. […]
Le deuxième symbole de la Veillée pascale – de la nuit du Baptême – est l’eau. […] [L]e Baptême n’est pas seulement un bain, mais une nouvelle naissance : avec le Christ nous descendons quasiment dans l’océan de la mort, pour remonter comme des créatures nouvelles. L’eau nous est présentée aussi d’une autre manière : comme la source fraîche qui donne la vie, ou aussi comme le grand fleuve d’où provient la vie. Selon la règle primitive de l’Église, le Baptême devait être administré avec de l’eau de source vive. Sans eau, il n’y a pas de vie. […] La chrétienté des débuts a compris : dans le Christ, cette vision s’est réalisée. Il est le vrai et vivant Temple de Dieu. C’est Lui la source d’eau vive. […] Dans le Baptême, le Seigneur fait de nous non seulement des personnes de lumière, mais aussi des sources d’où jaillit l’eau vive. […]
Le troisième grand symbole de la Veillée pascale est de nature toute particulière ; il implique l’homme lui-même. C’est entonner le chant nouveau – l’alléluia. Quand un homme fait l’expérience d’une grande joie, il ne peut pas la garder pour lui. Il doit l’exprimer, la communiquer. Mais qu’arrive-t-il lorsqu’une personne est touchée par la lumière de la Résurrection et entre ainsi en contact avec la Vie même, avec la Vérité et avec l’Amour ? Elle ne peut pas se contenter simplement d’en parler. Parler ne suffit plus. Elle doit chanter. […] [L]’Église chante le chant d’action de grâce de ceux qui sont sauvés. Elle marche sur les eaux de mort de l’histoire et toutefois elle est déjà ressuscitée. En chantant, elle s’agrippe à la main du Seigneur, qui la tient au-dessus des eaux."
MJ
C’est déjà Pâques à la Cour d’appel de Bordeaux…
Le tribunal administratif de Bordeaux a rejeté vendredi 10 avril la requête de la Fédération girondine de la libre pensée, qui réclamait le retrait de salles d'audience de la cour d'appel de Bordeaux de trois peintures du Christ en croix. Le tribunal a souligné dans ses attendus que
"les trois tableaux en litige ont été installés dans les salles d'audience de la cour d'appel avant la publication de la loi du 9 décembre 1905. La présence de ces tableaux […] ne peut être considérée comme l'apposition d'un quelconque signe ou symbole religieux postérieure à cette loi et ne contrevient pas au principe de laïcité".
La Fédération girondine de la libre pensée fera "très certainement appel". En 2006 le ministre de la justice Pascal Clément avait demandé qu'un Christ soit retiré du tribunal de grande instance de Metz.
La vie de notre Église a été tourmentée
Extraits de l'homélie du Cardinal André Vingt-Trois lors de la Messe chrismale :
"Ces derniers mois, la vie de notre Église a été tourmentée, c’est le moins que l’on puisse dire Elle a été tourmentée par des événements, elle a été tourmentée par des échos sur les événements, elle a été tourmentée par les assauts lancés contre elle et spécialement contre notre Pape Benoît XVI. Beaucoup des membres de nos communautés ont été troublés par ces événements, ces échos et ces assauts et le demeurent parfois durablement. Il n’est pas si facile de garder la clarté et l’équilibre de son jugement devant des campagnes d’opinion et les vagues de médiatisation. Je suis d’autant plus reconnaissant à celles et à ceux, particulièrement les prêtres, qui ne se sont pas laissés entraîner par ce tourbillon médiatique et qui ont cherché de véritables informations avant de s’emporter généreusement. Ils ont ainsi évité de faire chorus avec les professionnels de l’auto flagellation qui prétendent sauver l’Église en la déchirant. Et que dire des fins politiques qui crient avec les loups sans prendre la peine de vérifier ce sur quoi ils parlent, mais qui estiment opportun de se placer médiatiquement dans une supposée « pensée correcte ».
[…] Peut-être cette crise nous permet-elle aussi de faire apparaître des enjeux habituellement moins visibles ? L’Église n’est pas un parti politique, elle n’est pas une Organisation Non Gouvernementale, elle n’est pas un supermarché qui distribue des primes à droite et à gauche. Elle n’est surtout pas la caution morale et religieuse des mœurs de notre société, qu’il s’agisse d’un système financier en déroute ou d’une mythologie pan sexuelle sans aucune régulation de la raison. Peut-être faut-il comprendre que notre société qui se dit affranchie ne cherche pas toujours une approbation morale de ses comportements et qu’elle la cherche auprès de nous ? A nous d’entendre cet appel implicite, pour proposer avec patience et douceur le chemin de la vérité et de la liberté, plutôt que nous isoler ou de gommer notre identité chrétienne.
L’Église est un peuple choisi pour manifester l’amour et l’ambition de Dieu pour les hommes qu’il a créés. Il peut arriver que cette expression de l’amour de Dieu soit trop généreuse pour nos cœurs étroits. Il peut arriver que l’ambition de Dieu nous paraisse démesurée au regard de nos forces. Mais si nous nous taisions, «ce sont les pierres du chemin qui crieraient.» (Luc 19, 20) Cette Église en mission permanente, c’est l’Église dont nous vivons, c’est l’Église à laquelle nous sommes intégrés, c’est l’Église que nous devons faire vivre, c’est l’Eglise que nous aimons."
MJ
Défense du Pape dans le quotidien “de référence”
Dans Le Monde, plusieurs médecins défendent Benoît XVI. Extraits :
"Le préservatif est bien la technologie la plus efficace. Mais il n'est pas la mesure préventive la plus efficace. En effet, dans de nombreux pays d'Afrique, la proportion des personnes porteuses du virus est trop élevée pour que l'épidémie soit freinée par le préservatif seul. […] Il n'y a aucun pays avec une épidémie généralisée qui ait réussi à baisser la proportion de la population infectée par le VIH grâce aux campagnes centrées sur l'utilisation du seul préservatif. Les cas de baisse de la transmission du VIH publiés dans la littérature scientifique sont associés à la mise en oeuvre de "l'abstinence" et de "la fidélité" en plus des préservatifs […].
En d'autres termes, seuls les programmes qui ont sérieusement recommandé le retard de l'activité sexuelle des jeunes et la monogamie mutuelle (ce que les chrétiens appellent la fidélité) ont été couronnés de succès. […] Les spécialistes de l'épidémiologie soulignent que l'abstinence et la fidélité ont jusqu'à ce jour évité 6 millions de morts en Afrique. Le pape fait remarquer que "nous risquons d'aggraver le problème" du sida si les programmes de prévention s'appuient seulement sur les préservatifs. […] Le discours du pape est réaliste et juste : il nous interroge sur une vision de la prévention limitée au seul préservatif. Il adopte un point de vue anthropologique et moral, compréhensible par tous, pour critiquer une orientation uniquement technologique qui, à elle seule, n'est pas en mesure de juguler la pandémie, comme l'a noté aussi en son temps l'ONU. […] Ce sont des attitudes morales qui humanisent l'expression sexuelle. Le préservatif, comme moyen de prévention dans la lutte contre le sida, n'est ni un principe de vie, ni une façon de personnaliser et d'humaniser la sexualité, ni même la seule finalité de la prévention. Quand une démarche d'éducation au sens de la responsabilité, au sens de la sexualité vécue dans le respect de soi et de l'autre et au sens de l'engagement et de la fidélité n'est pas présentée. L'excès de dérégulation financière nous conduit à une impasse. Que résultera-t-il d'un abandon des références morales de la sexualité ?"
MJ
Qui a lu les textes du Pape, loin des imprécations ?
Extrait de l'éditorial d'Etienne de Montety dans Le Figaro :
"Le Pape sait bien que le monde vit dans l'impatience. Que le tempo indignation-émotion mène chacun en une danse où la raison n'a guère sa place. Notre mentalité d'hommes modernes juge l'arbre à son apparence quand la sagesse éternelle demande qu'il le soit à ses fruits. Quatre ans après son installation à la tête de l'Église catholique, qui a lu et relu ses grands textes, loin du fracas des imprécations ? Qui a lu son discours à l'université de Ratisbonne (et non la seule citation de l'empereur byzantin Manuel II), sa lettre aux évêques (et non les seuls propos scandaleux d'un Richard Williamson), ses homélies à Yaoundé et Luanda (et non un morceau de phrase) ? Qu'il parle aux jeunes de France ou aux grands de ce monde (ONU avril 2008), Benoît XVI appelle les hommes à s'élever au-dessus d'eux-mêmes. Vie sociale, affective, professionnelle, c'est la même ambition qui guide le Pape pour l'humanité.
Actuellement, le professeur Benoît XVI met la dernière main à une encyclique sociale. Non pas pour concurrencer le FMI, les acteurs du G20 sur le terrain du crédit, de l'emploi, des parachutes dorés. Mais il ne s'interdira pas de nous rappeler à nos devoirs à l'égard de la pauvreté et de la justice sociale. Il le fera avec la gravité et la subtilité qu'on lui connaît. Libre ensuite à nous de l'écouter ou non, de nous indigner de ses prises de position en faveur de la justice et de la vie."
Les mères porteuses : une société utilitariste
Communiqué du député Poisson suite à la déclaration de Nadine Morano :
"Alors que l’avant-projet de loi sur le statut du beau-parent a officiellement été renvoyé sine die, Madame Morano choisit de s’exprimer dans tous les médias pour défendre la légalisation des mères porteuses. Jean-Frédéric Poisson, député des Yvelines et porte-parole du FRS – la démocratie chrétienne sociale, réagit : « on peut comprendre le désaveu que constitue la mission confiée à Jean Leonetti mais le projet présidentiel constitue une base de référence qui ne devrait pas être ainsi jetée aux orties. Défendre les mères porteuses c’est aller vers une société libertaire et utilitariste qui est hors du cadre du projet présidentiel». « C’est une chose de déclarer vouloir dépassionner le débat, c’en est une autre de traiter les questions de société à coup de bulldozer ».
MJ
Le Figaro lit le Salon Beige mais ne le dit pas
On découvre au hasard d'une brève :
"Les sympathisants du Front national ont eu la bonne surprise de lire sur un site internet très consulté dans leurs rangs que Marine Le Pen et Carl Lang, qui présentent des listes rivales aux européennes dans la région Nord-Ouest, s'étaient mis d'accord pour organiser des primaires afin de les départager et de faire liste commune. La déception fut grande d'apprendre que c'était un poisson d'avril."
Ce site internet c'est bien évidemment ce blog, dont les poissons d'avril ont eu visiblement pas mal de succès !
Pourquoi pleurer ? Il a déjà vaincu
Au début du Chemin de Croix, dont les méditations ont été faites par l'archevêque indien Mgr Thomas Menamparampil, Benoît XVI a dit :
"nous sommes venus ici chanter ensemble un «hymne d'espérance». Nous voulons nous dire à nous-mêmes que tout n'est pas perdu dans les moments difficiles. Lorsque les mauvaises nouvelles se succèdent, nous sommes opprimés par l'angoisse. Lorsque le malheur nous frappe de plus près, nous nous décourageons. Lorsqu'une catastrophe fait de nous ses victimes, la confiance en nous même est entièrement ébranlée et notre foi est mise à dure épreuve. Mais tout n'est pas encore perdu. Comme Job, nous sommes à la recherche d'un sens.
Dans cet effort, nous avons un exemple: «Abraham crut, espérant contre toute espérance». En vérité, dans les temps difficiles, nous ne voyons aucune raison pour croire et espérer. Et pourtant, nous croyons. Et pourtant, nous croyons. Et pourtant, nous espérons. Cela peut arriver dans la vie de chacun de nous. Cela a lieu dans le contexte social plus large. Avec le psalmiste, nous nous demandons: «Pourquoi te désoler, ô mon âme, et gémir sur moi? Espère en Dieu». Nous renouvelons et nous renforçons notre foi et nous continuons à avoir confiance dans le Seigneur. Car il sauve ceux qui ont perdu toute espérance. Et cette espérance à la fin ne déçoit pas. […]
Etant donné que sous la superficie de catastrophes naturelles, de guerres, de révolutions et de conflits en tout genre, il y a une présence silencieuse, il y a une action divine précise. Il demeure caché dans le monde, dans la société, dans l'univers. La science et la technologie révèlent les merveilles de sa grandeur et de son amour: "Pas de paroles dans ce récit, pas de voix qui s'entende; mais sur toute la terre en paraît le message et la nouvelle, aux limites du monde". Il respire l'espérance. Il révèle ses desseins à travers sa «Parole», montrant la façon dont il puise le bien du mal tant dans les petits événements de nos vies personnelles, que dans les grands événements de l'histoire humaine. Sa «Parole» fait connaître « la glorieuse richesse » du dessein de Dieu, qui dit qu'il nous libère de nos péchés et que le Christ est au milieu de vous, lui, l'espérance de la gloire."
MJ
Mobilisation pro-vie : du jamais vu aux Etats-Unis
Un employé de la Maison Blanche a confirmé l'arrivée de près de 2,5 millions d'enveloppes rouges vides, avec un message sur leur dos :
"Cette enveloppe représente un enfant mort par avortement. Elle est vide car cette vie n'a pas pu offrir quoi que ce soit au monde. La VIE commence dès la conception".
L'employé a déclaré ne pas se souvenir d'une campagne d'une ampleur similaire ces 35 dernières années.
"Vraiment, il y avait un véritable déluge de courriers. J'ai dû m'occuper de toutes [les enveloppes]. Je suis ici depuis 35 ans, donc j'ai vu des présidents aller et venir. Cette campagne se place parmi les plus importantes".
L'initiateur de l'opération, Christ Otto, a eu cette idée d'envoyer des milliers d'enveloppes rouges au président pour protester contre son agenda politique sur l'avortement :
"Nous essayons de changer le coeur d'Obama, si la capitale est inondée avec tant de lettres que personne ne peut nier, j'espère qu'une image sera gravée dans l'esprit de Barack Obama : c'est du sang humain".
L'opération, lancée le 31 mars, a donc eu un succès phénoménal. L'objectif affiché est plus qu'ambitieux : envoyer 50 millions d'enveloppes pour symboliser les 50 millions d'avortements qui ont pris place légalement aux Etats-Unis depuis sa légalisation.