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Travail dominical : du refus français à l’obligation européenne

Lu sur Liberté Politique :

"Le président du groupe UMP à l’Assemblée nationale, Jean-François Copé, était l’invité des Matins de France Culture […] Olivier Duhamel lui a demandé de citer un seul exemple d’une décision qui a été prise parce que c’était le souhait de la majorité contre l’avis du président de la République. Voulant montrer que la majorité n'était pas servilement inféodée aux décisions du Président, le maire de Meaux a donné comme exemple de l’indépendance de la majorité, la question du travail le dimanche :

"Oui, le travail le dimanche. C’était emblématique, c’était vraiment un sujet sur lequel le président de la République, c’est le moins que l’on puisse dire, avait mis tout son poids. Moi en tant que responsable de la majorité, je suis venu lui dire, je suis désolé mais dans le contexte actuel on n’a pas de majorité pour voter ce texte aujourd’hui, parce qu’il n’est pas clair, parce qu’il pose un débat sociétal à beaucoup de mes amis là où d’autres disent que c’est un problème technique. Un certain nombre [d’entre eux] m’ont dit : attention, c’est une question de valeurs, il faut qu’on en débatte, on n’est pas prêt. À l’heure où je vous parle, le texte n’est pas adopté."

Olivier Duhamel, qui comprend la réponse pipée, a conclu goguenard : «Rendez-vous dans six mois !» Loin d’être enterrée comme le croient beaucoup, avec la réforme du Parlement, la proposition de loi Mallié reviendra-t-elle sans véritable opposition pour passer comme lettre à la poste ? D’ici là, le dimanche sera peut-être protégé au niveau européen. Au 26 mars, 197 députés sur les 394 attendus avaient signé la déclaration écrite en faveur du repos dominical [pdf]. Date butoir : le 7 mai."

Une directive européenne sur le temps de travail ne mentionne pas le dimanche comme jour de repos hebdomadaire privilégié et invite les Etats membres à ne pas avoir de jour de repos hebdomadaire officiel.

Michel Janva

Le Pape a déstabilisé l’édifice de la pensée unique

De Mgr Bagnard, évêque de Belley-Ars :

B "De­puis des an­nées, il sem­ble­rait, au dire de bien des mé­dias, que l’Église ca­tho­li­que n’in­té­resse plus per­sonne. De­ve­nue in­si­gni­fiante, elle se­rait sur la voie de la dis­pa­ri­tion, n’étant plus aujourd’hui qu’un or­gane té­moin du pas­sé. L’ac­tua­li­té de ces der­niè­res se­mai­nes ap­porte un dé­men­ti ma­ni­feste à ce genre d’ana­lyse. […] L’amplitude im­mense des réac­tions dé­mon­tre que l’Eglise ca­tho­li­que existe bien et qu’elle se situe au cÅ“ur du monde – et non à côté de lui - ! Si elle sus­cite par­tout une telle fiè­vre, al­lant jus­qu’aux raille­ries et aux in­sul­tes, comme l’a sou­li­gné le Car­di­nal Schön­born, c’est que sa pa­role ne laisse per­sonne in­dif­fé­rent. Au­tre­ment, com­ment ex­pli­quer qu’on soit ain­si sus­pen­du aux lè­vres du pape ! L’Église ca­tho­li­que est bien vi­vante ! On ne se bat pas con­tre un ca­da­vre ! On se con­tente plu­tôt de l’in­hu­mer dans le si­lence et le res­pect ! […]

Qu’a dit le Pape ? […] Où donc se trou­vent les pro­pos scan­da­leux qui de­vraient, se­lon cer­tains, con­duire le pape à dé­mis­sion­ner, en­fer­mé qu’il se­rait dans un "au­tisme" dan­ge­reux pour l’hu­ma­ni­té tout en­tière ? On est d’au­tant moins en­clin à sous­crire à ces af­fir­ma­tions aus­si pé­remp­toi­res que l’on prend le temps de lire les rap­ports de cer­tains ex­perts qua­li­fiés. […] L’assu­rance d’être en to­tale sé­cu­ri­té par l’uti­li­sa­tion du pré­ser­va­tif en­traîne im­mé­dia­te­ment un relâ­che­ment dans la con­duite ! […] la pré­oc­cu­pa­tion d’hu­ma­ni­ser la sexua­li­té avec ce qu’elle im­pli­que comme vi­gi­lance, maî­trise de soi, ap­pel à l’ef­fort, res­pect de l’au­tre dis­pa­raît du champ des pré­oc­cu­pa­tions. Le sou­ci est avant tout de pro­po­ser uni­la­té­ra­le­ment des moyens tech­ni­ques avec leur mode d’em­ploi. On ne voit pas d’au­tre so­lu­tion que de lais­ser l’homme vi­vre au rythme de ses ins­tincts. Cela pré­sup­pose une vue très pes­si­miste sur l’être hu­main : il n’y a rien à faire pour chan­ger l’homme ! Au­cune es­pé­rance !!

L’Église, de son côté, cher­che à le faire gran­dir, à l’éle­ver au-des­sus de sa na­ture ani­male. Ain­si, il sem­ble bien que, dans les pays où le nom­bre des ca­tho­li­ques est im­por­tant et où l’on ap­pelle d’abord à l’abs­ti­nence et à la fi­dé­li­té, le sida est en ré­gres­sion. […] En dé­fi­ni­tive, si le Pape a été si con­tes­té, c’est qu’en quel­ques mots, il a dé­sta­bi­li­sé l’édi­fice de la pen­sée uni­que qui s’im­pose à la pla­nète ! En af­fir­mant "sa" dif­fé­rence, au nom de l’Évan­gile, il de­vient brus­que­ment quel­qu’un qui existe pour le monde en­tier ! "Exis­ter" ain­si inau­gure tou­jours un che­min de croix."

MJ

Succès pour la veillée de prière en l’honneur des martyrs de 2008

A 1 600 personnes ont répondu à l’appel de l’Aide à l’Eglise en Détresse, et ont «donné une soirée au Christ» pour cette 1ère Nuit des Témoins le 24 mars, en mémoire des chrétiens tués à cause de leur foi en 2008. Devant une église comble, Marc Fromager, directeur de l’AED, a appelé tous les chrétiens à ne pas

"oublier [leur] responsabilité face aux persécutions qui touchent encore tant de chrétiens dans le monde".

Il a également dédié cette veillée au pape Benoît XVI,

"lui-même tout particulièrement témoin en notre temps, lui qui sans doute souffre terriblement en ce moment à cause de sa fidélité au message de Vérité du Christ".

Le Père Daniel-Ange a exhorté les participants à ne jamais oublier les martyrs,

"ceux sans qui l’Eglise n’existerait pas, étoiles qui resplendissent dans les ténèbres de ce monde"

Michel Janva

Strasbourg en état de guerre

B Rien à voir avec un nouveau record de voitures brûlées : c'est le sommet de l'OTAN qui accueille 25 000 policiers français et étrangers. La réunion des 27 chefs d'État et de leur délégation va transformer la capitale alsacienne en citadelle assiégée. Le centre-ville, classé «zone rouge», est rendu impraticable par 50 000 barrières. Les habitants des 7 000 foyers circuleront, à pied ou à vélo uniquement, grâce à l'un des 40 000 laissez-passer spéciaux fournis par le commissariat.

Le campus universitaire est gelé et une partie des 100 écoles de la ville, des piscines, stades et gymnases resteront fermés. Côté transports, les poids lourds seront déroutés à 250 kilomètres au nord, le trafic ferroviaire sera paralysé entre Strasbourg et Kehl en Allemagne, et l'autoroute A35 sera coupée lors des passages de convois officiels.

À lui seul, Barack Obama est accompagné de 800 agents, conseillers et gardes du corps. Le ministère de l'Intérieur va déployer 85 escadrons de gendarmerie mobile et Compagnies républicaines de sécurité. Une armada de 10 000 hommes quadrillera le siège du Parlement européen, sécurisera les sites classés ou encore les gazoducs traversant le secteur, tandis que les vedettes de la gendarmerie fluviale sillonneront le Rhin, embarquant sonars et plongeurs pour déjouer la moindre menace subaquatique… Dans le même temps, unités en scaphandres nucléaires, radiologiques, biologiques et chimiques resteront en réserve et une flotte de blindés équipés de treuils et de chasse-neige ronronneront à proximité pour dégager d'éventuels obstacles. Enfin, quelque 500 gardes du corps français issus du Service de protection des hautes personnalités et des CRS veilleront sur les cortèges et les sites d'hébergements. Les Allemands ont prévu de déployer 15 000 hommes, dont leurs experts de la Bundeskriminalamt (BKA). GIGN et Raid sont également sur place.

Michel Janva

Favoriser le Bien Commun au niveau local

Dans un entretien accordé à Présent (ici), Alain Escada, secrétaire général de l'Institut Civitas, présente "un projet de grande envergure" qui s'inscrit dans la volonté de refondation de la droite nationale en mettant l'Institut Civitas au service des personnes qui, dans cet espace, veulent défendre des valeurs communes pour " former les catholiques à la doctrine sociale de l’Eglise et les aider à appliquer cette doctrine sociale de l’Eglise dans la Cité". L'idée est de réformer en commençant par le niveau local plutôt que par le haut :

" (…) Nous lançons un appel à la reconquête du pouvoir local. C’est à l‘échelon local qu’il nous faut commencer à Å“uvrer. En nous organisant de façon à influencer la vie culturelle, associative et politique des municipalités. Voilà un objectif qui, sans être démesuré, offre de nombreuses perspectives intéressantes, notamment dans les petites communes.

Veut-on préserver les églises et le patrimoine, freiner la construction de mosquées surmontées de minarets, faciliter la vie de bonnes écoles, empêcher la tenue de mauvaises expositions ou de mauvais spectacles, se préserver de la vue de panneaux publicitaires immoraux, doter la police municipale de moyens destinés à assurer l’ordre public, favoriser le développement du commerce, de l’artisanat et des petites entreprises, organiser une vie culturelle axée vers le beau et élevant l‘âme… veut-on tout cela ? C’est alors dans la vie locale qu’il faut nous investir. C’est en y reconstruisant un tissu naturel favorisant le bien commun que nous rétablirons les bases nécessaires à la restauration d’une France catholique (…)

Nous voulons faire connaître la doctrine sociale de l’Eglise, expliquer son application aux problèmes politiques et économiques contemporains, donner aux candidats des argumentaires mais aussi de la méthode, leur faire comprendre qu’ils ne sont pas seuls (…) notre premier objectif est de jouer un rôle auxiliaire auprès de personnes qui individuellement adhèrent aux principes que nous défendons, quelle que soit leur étiquette ou leur absence d’étiquette politique (…)"

L'intégralité de l'entretien ici.

Philippe Carhon  

“Le respect de la Vie, depuis sa conception jusqu’à son terme naturel, est un principe sur lequel doit reposer la Loi “

Michel Hubault, secrétaire général du Parti de la France, réagit au drame de Récife qui, selon lui, "s'inscrit dans la grande offensive médiatique lancée depuis quelques mois contre l'Eglise" :

Hubault " (…) L'archevêque de Récife n'a prononcé aucune excommunication, mais a constaté, conformément Ã  la doctrine de l'Église, que les responsables de l'avortement étaient en état d'excommunication : non pas l'enfant enceinte, mais les personnes qui l'ont fait avorter, sa mère et les médecins qui ont pratiqué cet avortement. L'excommunication n'est pas une "condamnation" définitive. Les personnes qui se retrouvent excommuniées de fait sortent de cet état quand elles reconnaissent la faute les ayant amenées à cette situation et prennent la décision de ne pas la commettre de nouveau. Elles se retrouvent alors en communion avec l'Église.

La médiatisation d'un tel drame s'inscrit dans une stratégie de la culture de mort visant à imposer l'avortement de masse, (plus de deux cent mille chaque année en France). Le respect de la Vie, depuis sa conception jusqu'à son terme naturel, est un principe sur lequel doit reposer la Loi qui a pour objet premier la protection des plus faibles, donc dans ce cas les enfants à naître (…)"

Xavier Darcos doit présenter des excuses

D Le ministre de l'Education nationale, Xavier Darcos, a déclaré :

"Aller dire en Afrique qu'il ne faut pas utiliser le préservatif, c'est criminel. Cela entraîne des morts tous les jours. Je pense que les propos du pape ont été un peu déformés mais n'empêche: ne pas encourager l'utilisation du préservatif dans des pays en voie de développement, c'est extrêmement dangereux […] [Il est] contraire à la raison scientifique de considérer que le préservatif n'est pas un moyen de se protéger du sida".

Et pourtant, Albert Barrois, scientifique, docteur en biologie cellulaire, écrit :

"On peut en effet sans doute démontrer que plus de gens auraient le SIDA aujourd'hui sans le préservatif, dans le climat de laisser-faire sexuel qui est quasiment mondial. Mais on peut encore plus facilement prouver qu'en respectant la morale sexuelle de la loi naturelle, au moins de temps en temps, nul n'est besoin de préservatif. Cependant, admettons que pour une personne donnée qui décide d'avoir des relations avec une autre personne dont elle ne sait rien, le préservatif soit un pis aller. Pourtant celui-ci n'est efficace qu'à 85% comme contraceptif chez ceux qui l'utilisent systématiquement, et la plupart des méta-analyses indiquent que son efficacité contre le VIH est de l'ordre de 80 à 90%. Cela signifie que pour 100 personnes qui utilisent systématique un préservatif, entre 10 et 20 seront malgré tout contaminées. […]

Voyons maintenant ce que disent les statistiques et la littérature scientifique sur l'évolution de l'épidémie de SIDA à l'échelle d'une population. On a récemment appris qu'à Washington, la prévalence de l'infection par le VIH était d'au moins 3%. Manquerait-on de préservatifs à Washington ? Ce chiffre est supérieur à celui de plusieurs pays de l'Afrique sub-saharienne (1,2% au Bénin ; 1,6% au Burkina-Faso ; 1,7 au Libéria ; 3,1 au Nigéria ; 2,1 en Angola, etc.). La réalité est plus complexe. En effet plusieurs personnalités scientifiques de premier plan ont montré que la première mesure à prendre est la réduction du nombre de partenaires. C'est d'autant plus important si une personne a plusieurs partenaires dans une même période. Prenons l'individu A qui a deux partenaires B et C. Supposons que B soit séropositif, il peut contaminer non seulement A, mais aussi C. Normalement, B et C ne se connaissant pas, il ne devrait pas y avoir de risque de transmission de la maladie entre eux. Mais les risques augmentent exponentiellement avec le nombre de partenaires simultanés. Au contraire le simple fait d'être fidèle à une personne, au moins pendant un temps, réduit considérablement ce genre de risques. C'est en substance ce que démontre Helen Epstein dans un essai paru en novembre 2008 dans le British Medical Journal. […] Autrement dit, fidélité et abstinence sont les clés de la lutte contre l'épidémie de SIDA. En Ouganda en particulier, la chute de la prévalence de séropositivité a précédé de plusieurs années l'arrivée massive des préservatifs. Les autres pays où une baisse sensible de l'épidémie est directement liée à la réduction du nombre de partenaires incluent le Kenya, Haïti, le Zimbabwe, la Thaïlande et le Cambodge. […] [L]e préservatif est à long terme une mauvaise solution. Tôt ou tard on se lasse de prendre des précautions, et le résultat se manifeste notamment aujourd'hui à Washington avec une reprise tragique de l'épidémie. […]

Passons pour finir à l'échelle de la planète. Nous savons que seuls une réduction drastique du nombre de partenaires, ainsi qu'un âge plus tardif pour le début de l'activité sexuelle sont essentiels pour faire baisser de façon très importante l'épidémie de SIDA. […] L'ennui c'est que pour obtenir l'éradication d'une maladie, il faut que tout le monde joue le jeu. Or il est clair qu'aujourd'hui on ne se donne pas les moyens d'arriver à ce résultat autrement qu'en recherchant des traitements ou un vaccin. En ce sens la promotion du préservatif aggrave donc le problème. Tant que la principale façon de lutter est de promouvoir une solution non fiable dans un cas sur six ou sept au détriment d'un changement de comportement, on n'arrivera jamais à enrayer l'épidémie."

Michel Janva

Le Sida : une remise en cause de la libération sexuelle

R Renaissance Catholique a publié les Actes de sa 14e Université d’été (2005) : La Pensée unique. Politiquement correct, moralement correct, historiquement correct, économiquement correct, artistiquement correct, religieusement correct, géopolitiquement correct, telle est la suite des interventions sur les tabous de notre société. Les auteurs sont :  Martin Peltier, Philippe Conrad, Serge de Beketch (†), Jean Sévillia, Michel De Jaeghere, Aymeric Chauprade, Olivier Pichon, Michel Sarlon-Malassert, Jean-Pierre Dickès, Olivier Madelin, Jean-Pierre Maugendre.

L'intervention de Michel De Jaeghere "Religieusement correct", est tout à fait actuelle. Extrait :

M "Face à une maladie qui semble frapper de façon privilégiée les homosexuels et les échangistes, c'est tout la libération libertaire qui, soudain, paraît mise en danger. Ses propagandistes ont vite mesuré l'ampleur de la menace et ont alors lancé en faveur du préservatif une campagne de promotion unilatérale, massive, totalitaire, visant à faire de son emploi l'alpha et l'omega de la nouvelle morale, parce qu'il semblait seul pouvoir mettre un frein à l'épidémie sans remettre en cause les "acquis" de la révolution sexuelle, la "légitimité" de l'homosexualité, celle de vagabondage de partenaire en partenaire. Pour avoir refusé de s'y associer et proclamé que la continence et la fidélité conjugale étaient à la fois les seules mesures de prévention efficaces et les seules attitudes conformes au plan divin, Jean-Paul II allait être cloué au pilori comme le chef d'une institution rétrograde et irresponsable condamnant toute une génération à une mort probable".

Michel Janva

Elections européennes : les évêques appellent à voter

E Les évêques de la Commission des épiscopats de la Communauté européenne (COMECE) ont invité les chrétiens à la «responsabilité», souhaitant qu'ils exercent leur droit de vote lors de l'élection du Parlement européen des 6-7 juin 2009. Les évêques de la COMECE ont listé «ce que les chrétiens attendent du Parlement européen» :

"Les principes fondamentaux de toute société sont la dignité humaine et la promotion du bien commun. C'est pourquoi ces principes doivent se trouver au cÅ“ur même de toutes les politiques de l'Union européenne".

Ils ont notamment évoqué l'importance de respecter la vie humaine de la conception à la mort naturelle (alors qu'une tentative a lieu pour uniformiser l'avortement dans l'UE) ; de soutenir la famille fondée sur le mariage – compris comme l'union entre un homme et une femme – en tant qu'unité de base de la société (alors qu'une résolution pro-gay a été votée en 2006) ; appuyer une gouvernance économique fondée sur des valeurs éthiques visant un développement humain durable au sein de l'Union européenne et au niveau mondial (alors que les commissaires non élus vont toucher des parachutes dorés).

Pour prendre ces critères d'une façon plus globale, il conviendra de faire élire des députés opposés à l'application du traité de Lisbonne (dont Rome se méfie) auquel est associée la monstrueuse charte des droits fondamentaux.

Michel Janva

Manifestation contre l’islamisation à Chelles

C A Chelles, l'initiative du Front National, soutenue par les Identitaires, Convergences nationales et une pétition ayant réuni 4000 signatures,  pour empêcher que la construction d'une nouvelle mosquée, d'un centre culturel et d'une école musulmane ne soient financés par l'argent public, a rendu muet le conseil municipal (voir la vidéo).

Michel Janva

Benoît XVI, un pape populaire

Malgré ce que pourraient faire croire les sirènes médiatiques d'Occident, Sandro Magister l'affirme :

A "ce pape continue à obtenir la confiance des grandes masses. Son voyage en Afrique et une enquête en Italie le prouvent. […] A tous ses voyages, la cote de popularité de Benoît XVI a été plus élevée que prévu. Pas seulement en Afrique mais aussi dans des pays difficiles comme les Etats-Unis ou la France. A Rome, il y a à chaque fois plus de monde sur la place Saint-Pierre pour l'Angélus du dimanche à midi qu’au temps de Jean-Paul II."

Le sociologue Ilvo Diamanti, peu suspect de "papolâtrie", explique :

"L’Eglise et le pape interviennent de façon ouverte et directe sur des sujets sensibles d'éthique publique et privée. Les réponses qu’ils proposent peuvent être discutées et le sont souvent, elles sont contestées à gauche ou à droite. Mais ils offrent des certitudes à une société qui en manque et recherche des références et des valeurs."

La popularité de Benoît XVI est précisément due à la manière dont il remplit sa mission de successeur de Pierre : il a mis au-dessus de tout une priorité qu’il a formulée dans sa lettre aux évêques, document capital de son pontificat :

"À notre époque où dans de vastes régions de la terre la foi risque de s’éteindre comme une flamme qui ne trouve plus à s’alimenter, la priorité qui prédomine est de rendre Dieu présent dans ce monde et d’ouvrir aux hommes l’accès à Dieu. […] En ce moment de notre histoire, le vrai problème est que Dieu disparaît de l’horizon des hommes et que, tandis que s’éteint la lumière provenant de Dieu, l’humanité manque d’orientation, et les effets destructeurs s’en manifestent toujours plus en son sein".

B Avant de partir pour l'Afrique, son programme n'avait pas changé :

"Je pars pour l’Afrique conscient de n’avoir à proposer et donner à ceux que je vais rencontrer rien d’autre que le Christ et la bonne nouvelle de sa Croix, mystère d’amour suprême, d’amour divin qui vient à bout de toute résistance humaine et rend possibles même le pardon et l’amour pour les ennemis. C’est la grâce de l’Evangile, capable de transformer le monde, la grâce qui peut aussi renouveler l’Afrique parce qu’elle génère une irrésistible force de paix et de réconciliation profonde et radicale."

Michel Janva

“Faux-parent” : des députés pour ou circonspects

Outre les réponses, qui continuent d'arriver, des députés opposés au projet désormais ajourné jusqu'en septembre de Nadine Morano, nous avons également reçu des réponses de certains députés ne s'opposant pas à ce projet, soit par naïveté (croyant que le projet renforce la cellule familiale et ne légalise pas l'homoparentalité), soit par attentisme (le projet n'a pas encore été présenté au Parlement), soit carrément par idéologie. Ces réponses ne seront pas publiées ici. Mais uniquement les noms des députés à convaincre :

François-Michel Gonnot (Oise), Pascale Got (Gironde), Chantal Bourragué (Gironde), Yves Fromion (Cher). Pour le moment.

Pour ceux qui n'ont pas répondu : c'est ici.

Michel Janva

Addendum : Serge Grouard (Loiret), Franck Riester (Seine et Marne), Pascal Clément (Loire), Jean-Pierre Soissons (Yonne), Franck Gilard (Eure), Sophie Delong (Haute-Marne).

Le député Garraud contre le projet de “faux-parent”

Jean-Paul Garraud, Député de la Gironde, répond à un lecteur sur le projet ajourné de Nadine Morano :

G "Sur la forme, je crains que ce projet de loi soit un prétexte à la reconnaissance de l’homoparentalité et une porte ouverte à l’adoption par les couples homosexuels. De tels sujets doivent faire l'objet d'un débat très large, et non être discutés en catimini. Et en tout état de cause, j'estime qu'avant d'évoquer un «droit à l'enfant», nous devons penser aux droits de l'enfant. Je comprends que certains faits divers aient pu émouvoir nos concitoyens […] Mais c'est au juge de trancher ces cas particuliers, et non aux parlementaires de légiférer sur ce sujet. Sur le fond, je m'interroge sur l'opportunité d'un tel projet de loi. De nombreuses associations familiales s'accordent à dire que c'est «une fausse bonne idée». Ce projet est en effet inutile car tout ce qui est envisagé pour associer le beau-parent à la vie de l'enfant est déjà possible en l'état du droit issu de la loi du 4 mars 2002 relative à l'autorité parentale, sous le contrôle du juge et dès lors que l'intérêt de l'enfant l'exige. Je pense qu'il faudrait donc avant tout travailler sur le droit pour les enfants de vivre pleinement leur relation avec chacun des deux parents avant d'impliquer le beau-parent qui n'est qu'un tiers. […]

En 2005, j’ai suivi avec attention les travaux de la Mission d’information sur la famille et les droits de l’enfant, dont le rapporteur était Valérie Pécresse. Le rapport de la mission concluait, le 25 janvier 2006, qu’un enfant a besoin d’un père et d’une mère pour s’épanouir, et que par conséquent l’adoption ne pouvait pas être ouverte aux couples de même sexe. En 2006, avec 315 parlementaires, j'ai signé le Manifeste pour la défense du droit fondamental de l'enfant d'être accueilli et de s'épanouir dans une famille composée d'un père et d'une mère. Je pense toujours qu'il n'est pas conforme à l’intérêt de l’enfant de permettre son inscription dans une filiation qui ne serait pas structurée sur l’altérité sexuelle des parents, et ce au risque de rendre sa généalogie incohérente et de l’exposer dangereusement à des difficultés d’identification et de structuration de sa personnalité. Soyez assurés que je reste particulièrement vigilant sur ce dossier !"

Michel Janva

Le Conseil européen a un président eurosceptique

Toujours chez Daoudal :

"La démission du gouvernement tchèque a pour conséquence que Vaclav Klaus devient le seul représentant officiel de son pays. Et donc le président en exercice du Conseil européen… Ainsi, c'est lui qui présidera le sommet UE-Russie qui aura lieu en mai prochain à Chabarovsk."

MJ

Exercer la médecine avec intelligence et amour

Extrait d'un entretien avec Mgr d'Ornellas, archevêque de Rennes et président du groupe de travail sur la bioéthique de la Conférence des évêques de France, paru dans L'Homme Nouveau :

O "On a parlé des «cellules de l’espoir» en évoquant les cellules souches embryonnaires. Or, aujourd’hui, l’Agence de la biomédecine reconnaît qu’aucun essai clinique n’a été tenté à partir de ces cellules. Par contre, des promesses réelles s’ouvrent à partir de cellules souches adultes, en pensant aussi à la reprogrammation de certaines de ces cellules. Ces découvertes scientifiques sont exaltantes pour l’esprit humain. Il est normal qu’une équipe médicale soit enthousiasmée par une nouvelle technique qui guérisse et qui est le fruit d’une meilleure connaissance du corps ! Dieu n’a-t-il pas confié la création à l’intelligence de l’homme pour qu’il la domine ? Comme dit Jean-Paul II, la médecine est un immense service rendu à l’humanité. Mais Dieu a confié sa création à l’homme qui est à son image. L’homme est donc invité non seulement à exercer son intelligence mais à aimer. […]

Il est vrai que la tentation de l’eugénisme est réelle. Comme une mentalité diffuse, il imprègne les habitudes. Des équipes médicales appliquent les procédures, en règle générale, établies pour que la réflexion éthique soit possible. Mais, avec tout le poids du travail, il ne leur est pas facile d’ajouter le temps du questionnement éthique. Une responsable d’un comité d’éthique m’a dit : « L’interrogation éthique est trop lourde à porter tous les jours ». Mais beaucoup d’hommes et de femmes s’interrogent, réfléchissent, écoutent avec modestie pour essayer d’avancer vers une société plus humaine. Par le dialogue véritable, nous pouvons ensemble progresser. Dans son expertise sur l’humanité, l’Église sait la grandeur de l’émotion qui ouvre le coeur pour compatir à la souffrance d’autrui. Par la compassion, la souffrance de l’autre est portée en vérité. Cela permet de ne pas toiser le souffrant, mais de chercher avec lui le chemin où, comme dit la Bible, amour et vérité se rencontrent. En saluant les progrès indéniables de la science, on ne supprimera jamais la vulnérabilité qui n’est pas une indignité. En accueillant le vulnérable, nous devenons plus humains."

MJ

A quand l’adoption prénatale ?

De Jean-Michel Beaussant dans L'Homme Nouveau :

"Rappelons qu’en 1980, seuls 935 enfants étrangers étaient adoptés en France. C’est à partir des années 1980 que les Français ont commencé à adopter plus et davantage d’enfants étrangers que d’enfants nés en France métropolitaine. À cause des lenteurs de la procédure française et des obstacles administratifs de la Direction des Affaires sanitaires et sociales (D.A.S.S.). Mais aussi parce qu’il n’y a pas assez d’enfants français susceptibles d’être adoptés (400 pupilles de l’État en 2004).

Cruel paradoxe quand, chaque année, plus de 200 000 enfants à naître sont légalement assassinés dans notre pays. Plutôt que de favoriser ce massacre des innocents, un État digne de ce nom ne pourrait-il pas proposer des procédures d’adoption prénatale ?"

MJ

Cathophobie : la presse acculée dans ses retranchements

Suite à un dessin sacrilège de Plantu dans Le Monde, les réactions ne se sont pas faites attendre, à ceci près qu'elles sont venues… d'Outre-Atlantique :

"les courriels s'accumulent par centaines, puis par milliers, suivant une courbe exponentielle qui, pendant la journée du 25 mars, atteint le rythme de 500/heure et engorge le serveur informatique ! Force est d'installer une dérivation pour éviter la panne."

Pour autant, Alain Frachon, directeur de la rédaction, refuse de présenter des excuses et se défend d'avoir voulu heurter les catholiques.

De leur côté, Le Figaro et Le Point en sont réduits à faire appel à la revue trotskiste Golias (revue non catholique contrairement à ce qu'indiquent ces journaux) pour justifier l'idéologie du préservatif. Mais ne soyons pas dupes, cette idéologie n'est qu'un cache-sexe, destiné à protéger (efficacement ?) l'idéologie soixante-huitarde qu'est la libération sexuelle.

Michel Janva

Les séminaristes en France

Voici un diagramme sur les principaux diocèses français en nombre de séminaristes diocésains :

S

Michel Janva (merci à HV)

Projet sur le “faux-parent” ajourné : la pression paie

P Devant la fronde d'une partie de la droite, le gouvernement a décidé de se donner du temps avant d'ouvrir le débat sur la réforme de l'autorité parentale et les droits des tiers : le texte sur le "statut des beaux-parents" ne devrait pas être inscrit à l'ordre du jour du Parlement avant septembre. D'ici là, un groupe de travail dirigé par le député (UMP, Alpes-Maritimes) Jean Leonetti a été chargé de travailler sur le projet.

Continuez à écrire à vos députés (déjà plus de 20 000 signatures).

Michel Janva

Cellules souches adultes : nouvelle réussite

C Des chercheurs américains sont parvenus à créer des cellules souches pluripotentes, ressemblant aux cellules embryonnaires, en reprogrammant des cellules ordinaires de la peau sans virus et ce pour la première fois. Cette avancée permet d'éliminer un problème clé de sûreté quant à l'utilisation potentielle à des fins thérapeutiques de ces cellules, quasi-similaires aux cellules souches embryonnaires. Elles peuvent potentiellement devenir 220 types de cellules du corps, cardiaques, pulmonaires ou nerveuses, et présentent la possibilité d'avoir le même potentiel thérapeutique que les cellules souches embryonnaires sans la controverse éthique puisque pouvant être créées sans détruire un embryon humain. Cela signifie que ces cellules souches présentent un risque nettement moindre de provoquer des tumeurs ou de bloquer le fonctionnement de certains gènes.

Voilà de quoi rendre caduque la décision de Barack Obama.

Michel Janva

Respecter les Africains, c’est croire en leur capacité à vivre une sexualité humanisée

La Fédération africaine d'action familiale (qui regroupe 30 organisations en provenance de 20 pays Africains) a publié un communiqué dont voici un extrait :

A "Nous profitons de la polémique suscitée pour livrer notre point de vue qui s'appuie sur des observations sur le terrain. En effet, nous rencontrons beaucoup d'Africains jeunes et moins jeunes qui sont convaincus que la solution pour combattre le VIH/SIDA ne se trouve pas dans le préservatif mais dans l'éducation à la sexualité. […] Notre entendement de la notion de «sexualité humanisée» dont parle et a encore parlé Benoît XVI s'appuie sur le fait que l'éducation doit tenir compte du fait que la sexualité ne se limite pas à la biologie ou à la génitalité. C'est un apprentissage à la vie ayant donc une dimension à la fois sociale, sacrée et religieuse. Elle vise à présenter l'amour vrai et, elle repose sur une confiance et une acceptation mutuelle. […]

La distribution abusive, incontrôlée, sans discernement  des préservatifs déresponsabilise et  favorise chez les jeunes une vie sexuelle désordonnée. Nous souhaiterions que les organisations internationales soient  à l'écoute des Africains qui désirent faire appel à un certain sens de la dignité humaine dans la manière de vivre la sexualité. L'éducation à la responsabilité, au sens de sexualité, à vivre l'amour dans toute sa dimension intéressent les jeunes Africains. Les jeunes ont besoin de références et surtout de modèles cohérents et vivants. Nous ne devrons donc pas avoir peur de leur dire ce que nous pensons. Il ne s'agit pas de faire de la démagogie. Ne pas oser demander des efforts aux gens et ne pas s'il le faut proposer un idéal exigeant, ce n'est pas les respecter. Surtout c'est croire les jeunes incapables d'aimer. Les jeunes n'ont pas besoin d'adultes qui leur distribuent des préservatifs et des pilules. Il y en a déjà suffisamment. Ce qu'ils cherchent c'est des adultes heureux  dans leur sexualité et qui les aident à vivre des relations vraies. […] Pour prévenir l'expansion du sida d'une manière durable, il faut croire en la capacité des jeunes de vivre une sexualité épanouie et responsable dans les paramètres de la fidélité et de l'abstinence. Le changement de comportement auquel sont conviés les jeunes est un processus à promouvoir et par les adultes et par les jeunes eux-mêmes."

Michel Janva

Entretien avec l’évêque de Recife (suite)

Un lecteur m'a aimablement traduit l'entretien donné par Mgr Sobrinho. Vous en trouverez l'intégralité en commentaire de ce post. En voici un extrait :

"J’ai eu connaissance ces jours-ci d'un cas similaire, mais qui a eu un déroulement très différent. C'est une fille de 12 ans, du Rio Grande do Sul, qui est aussi tombée enceinte de cette façon. La différence est que son médecin m’a appelé en disant qu’il n’allait pas faire d'avortement. Ce cas-là est un exemple édifiant qui, malheureusement, n’a pas beaucoup d’écho dans la presse. Un autre exemple : il y a quelques jours, une femme du même diocèse que la jeune fille de la première affaire (Pernambouc), qui avait un enfant d’un an et demi, est tombée enceinte à nouveau. Elle ne voulait pas avoir ce deuxième enfant. Elle est allée voir un médecin pour avorter, en amenant l’enfant qu’elle avait déjà pour dire qu'elle n'avait pas de conditions. Mais le médecin était catholique et a dit à la femme que, si elle ne voulait pas avoir deux enfants, il allait tuer le premier et lui laisser celui qu’elle avait dans son ventre. La femme a pris immédiatement conscience de la situation, et n'a plus accepté l'avortement."

Michel Janva

Pourquoi tant de haine et de mensonges ?

D'un prêtre, aumônier d'hôpital :

"Des questions demeurent : pourquoi cet acharnement contre Benoît XVI, y compris des politiques ? Qui a pu lire réellement la version complète du texte pour juger ? Il y a, dans ce texte, des tonalités humaines réelles sur l'humanisation morale et spirituelle à promouvoir et sur le soutien des malades réalisé au jour le jour par les Églises africaines. Les médias ont-ils rapporté que, dès son arrivée à l'aéroport, Benoît XVI avait demandé aux chefs d'État la gratuité des soins pour les sidéens ?

De plus, quel homme politique a saisi les médias pour demander l'engagement financier de la France pour l'aide pharmaceutique aux séropositifs et aux sidéens en Afrique ? Que signifie la passion (allant jusqu'à la haine) autour de cette affaire ? La question du préservatif est, certes, très sensible en France, dans un pays se voulant libre dans ses comportements intimes, mais sensible à cette tragédie !

Quant à la question de savoir si la diffusion du préservatif est la seule façon d'endiguer le sida, comme l'a dit Roselyne Bachelot, cela me rend perplexe ! J'ai accompagné, dans ma vie de prêtre, des personnes séropositives. J'ai remarqué que ces personnes avaient davantage besoin de soutien humain et spirituel, pour vivre une recherche d'amour vrai dans des sexualités souvent difficiles, que d'une éducation à la prise du préservatif. Pourquoi, en Afrique, cela serait-il différent ?"

MJ

Papophobie en Belgique

Les députés belges ont examiné jeudi une résolution condamnant les propos du pape Benoît XVI sur l’utilisation du préservatif, qui pourrait entraîner le rappel temporaire de l’ambassadeur belge auprès du Vatican.

MJ

La France doit des excuses officielles au Pape

K Dans le déchaînement général contre Benoît XVI, la France, Fille aînée de l'Eglise, a officiellement pris position par la voix du porte-parole du Ministère des Affaires Etrangères dirigé par M. Kouchner :
"La France exprime sa très vive inquiétude devant les conséquences des propos de Benoît XVI condamnant l’usage du préservatif. S’il ne nous appartient pas de porter un jugement sur la doctrine de l’Eglise, nous estimons que de tels propos mettent en danger les politiques de santé publique et les impératifs de protection de la vie humaine. […] Avec l’information, l’éducation et le dépistage, le préservatif est un élément fondamental des actions de prévention de la transmission du virus du sida."
Il est vrai que M. Kouchner, celui qui représente au premier chef notre pays auprès de l'étranger, sait de quoi il parle en matière de protection de la vie humaine,

  • lui qui fut l'initiateur -comme Ministre Délégué à la Santé- de la loi du 30 mai 2001 libéralisant encore plus le droit à l'avortement et la contraception.
  • lui qui dans Le Monde du 26 janvier 1977 apposa sa signature à une pétition se scandalisant que des accusés de pédophilie "risquent d'être condamnés à une grave peine de réclusion criminelle soit pour avoir eu des relations sexuelles avec ces mineurs, garçons et filles, soit pour avoir favorisé et photographié leurs jeux sexuels. Nous considérons qu'il y a une disproportion manifeste d'une part, entre la qualification de "crime" qui justifie une telle sévérité, et la nature des faits reprochés; d'autre part, entre la caractère désuet de la loi et la réalité quotidienne d'une société qui tend reconnaître chez les enfants et les adolescents l'existence d'une vie sexuelle (si une fille de treize ans a droit à la pilule, c'est pour quoi faire?)".

Par conséquent, le communiqué de son porte-parole M. Eric Chevallier constitue un outrage. Nous ne pouvons pas ne pas réagir ! Ecrivez au porte-parole du Ministère des Affaires Etrangères.
 

Messe pour la vie le 28 mars à Paris

A l'occasion du 15ème anniversaire du rappel à Dieu du Professeur Jérôme Lejeune, l'archevêque de Paris, le cardinal André Vingt-Trois célèbrera une messe le samedi 28 mars à 18h00 en l'église de la Madeleine. La Fondation Jérôme Lejeune indique que ce sera l'occasion de prier

"pour que la dignité de la vie humaine soit aimée et défendue de ses premiers instants jusqu'à sa fin naturelle".

MJ

Contradiction au MNR sur un point non négociable

Isabelle Laraque, secrétaire générale adjointe du MNR, livre une bien étrange réponse au sujet de l'affaire de l'avortement de Recife :

Laraque " (…) dans cette triste affaire où un conflit de la conscience ne peut que se manifester, l’Église semble avoir tranché rapidement. La morale chrétienne nous commande d’être charitable, d’aimer notre prochain. Dans le cas présent, où est le prochain ? Est-ce la fillette de neuf ans, ou les fÅ“tus des deux jumeaux ? La raison devrait cependant dissiper cette hésitation en incitant à privilégier la mère, personne réelle et non virtuelle car qu’est ce qui garantie que la grossesse sera menée à terme et que les deux fÅ“tus ne seront pas morts-nés ? Or dans le cas présent la situation impose un sacrifice. Qui doit-on sacrifier ? (…) L’interdire (l’avortement thérapeutique, NDPC) revient à instrumentaliser la mère et à la réduire à un ventre en la cantonnant dans son rôle de génitrice, enfin à nier sa douleur physique et morale (…)"

Tout d'abord, cette déclaration contredit la charte fondatrice du MNR ("la vie et la dignité doivent être respectées, de la conception à la mort naturelle") et s'oppose à la proposition 558 de son programme ("Inscrire dans la constitution le principe du respect de la vie, principe relevant du domaine du sacré").

L'Eglise n'a rien tranché rapidement. Comme vient de le confirmer la conférence des évêques de France, l'archevêque n'a excommunié personne mais il a rappelé que ce type d'acte (l'avortement) ouvre à de telles possibilités (l'excommunication latae sententiae), en accord avec ce que prévoit le Droit canonique.

Ensuite, nous rappellerons que l'Eglise ne considère par les foetus comme des êtres virtuels mais bien comme des personnes humaines. C'est pourquoi elle s'oppose également aux expérimentations sur l'embryon. En l'occurence, il n'y a pas à se poser la question de savoir qui Ã©tait le prochain. Le prochain, dans ce cas précis, c'étaient trois personnes : la mère et les deux jumeaux. Et aucune loi divine n'impose ni sacrifice ni choix. Moralement, il n'est jamais licite de supprimer la vie d'un innocent pour sauver une autre vie. On ne peut invoquer dans ce cas le moindre mal car le bien était possible : tenter de mener la grossesse à terme d’autant plus que, contrairement à ce qui a été écrit, la vie de cette jeune fille n’était pas menacée. En outre, aucune grossesse n'est jamais assurée d'aller à terme…

Enfin, reprocher "l'instrumentalisation de la mère" ou de pas tenir compte de "la douleur physique et morale" de la mère sont des arguments qui ont été largement utilisés dans les années 70 pour obtenir la légalisation de l'avortement et qui sont aujourd'hui repris pour tenter de légaliser l'euthanasie (en remplaçant le mot "mère" par "malade en fin de vie").

Nous avons connu le MNR mieux inspiré (ici ou ici).

Philippe Carhon

 

Mgr Burke : Obama est un “agent de mort”

B Dans un entretien, Mgr Raymond Burke, préfet du tribunal suprême de la signature apostolique, rappelle la nécessité d’appliquer le canon 915 pour les politiciens catholiques obstinés dans leur défense et promotion de l’avortement, met en garde les ministres ordinaires et extraordinaires de la Sainte Communion que les sanctions prévues au canon 915 pourraient aussi s’appliquer à eux s’ils donnaient la communion en toute connaissance de cause à ces politiciens, invite les fidèles scandalisés par le constat de ces communions sacrilèges à en exiger l’arrêt à leur curé ou à leur évêque, et voit dans Obama un «agent de mort» non seulement aux États-Unis mais dans le monde entier en raison de son charisme particulier et du rôle que les États-Unis y tiennent.

Michel Janva

Et pourquoi pas dans les écoles primaires ?

L'appât du gain pousse certaines industries à aller toujours plus loin dans la culture de mort. Après avoir contribué à l'installation de distributeurs de préservatifs dans les lycées, la société Polidis lance une "Opération Collèges" et communique :

"Christophe Dechavanne, initiateur de la campagne "Sortez couvert" et de la vente du préservatif à 1 franc, souhaite banaliser au maximum l'accès à ce moyen de contraception dans tous les établissements scolaires. Ainsi il s'associe aux pharmaciens Croix Verte, Ruban Rouge et Polidis pour inciter tous les collèges de France à installer des distributeurs de préservatifs."

Mais Polidis se rend compte que ce ne sera pas aussi facile :

"Mais l'installation de ces distributeurs dans les collèges va s'avérer plus délicate. Les responsables de l'opération risquent de se heurter au refus d'associations de parents d'élèves et de conseils généraux."

Alors, parents d'élèves, soyez vigilants si vous entendez parler de Christophe Dechavanne dans le collège de vos enfants !

Philippe Carhon

Mgr Fort soutient Benoit XVI

Mgr Fort, évêque d'Orléans, vient de déclarer qu'il serait souhaitable d'inscrire sur les emballages des préservatifs :

"Fiabilité incomplète"

Mgr Fort avait récemment déclaré à propos de l'affaire de Recife :

" (…) Reconnaissons que, dans le domaine du respect de la vie, nous manquons souvent de détermination, de courage et de vigilance. Il y a plus et mieux à faire aujourd’hui pour éduquer les jeunes en matière de sexualité et de vie amoureuse, mais aussi pour dénoncer le laxisme et les dérives perverses de certains adultes."

Philippe Carhon

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