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Les lobbies gays trompent les homosexuels

De Thierry Boutet :

"Les lobbies gays qui cherchent à faire croire aux homosexuels qu’ils seront heureux et respectés lorsque les comportements homosexuels seront — enfin — reconnus à l’égal des comportements hétérosexuels, grâce à leurs luttes, les trompent… Comme le Parti communiste a trompé la classe ouvrière russe en 1917.

Et c’est là que fonctionne le piège politique ; car il s’agit aussi de politique et de liberté politique, c’est pourquoi cette question nous concerne. Bien loin de libérer les personnes homosexuelles, les associations gayes qui veulent structurer la vie en société sur le respect de fausses identités, institutionnalisent l’aliénation et les conflits dont celles-ci sont la cause. C’est à quoi songent les lobbies gays en voulant introduire dans les enseignements sur la sexualité l’idée qu’il n’existe plus deux sexes mais seulement des « orientations » diverses, toutes équivalentes en fait, et plus encore en droit : hétéro-masculin, hétéro-féminin, homo-masculin, homo-féminin, « bi » et enfin transsexuel.

Cette utopie augmentera peut-être un peu le nombre de jeunes homosexuels mais les rendra-t-elle plus respectueux les uns des autres et mieux dans leur peau ? Au vu de très nombreux témoignages, l’expérience, y compris celle de la vie dans les milieux gays ou lesbiens, ne permet pas de l’affirmer. Les rapports de domination ne sont pas abolis pour autant ; ils changent simplement de support. […]

conférer à un individu une identité sur la base de son comportement, en particulier sexuel, c’est à coup sûr l’aliéner en l’enfermant dans une finitude d’autant plus désespérante que l’acte, une fois posé, devient irréversible et irrémissible.

Cette confusion entretenue — sciemment ou non — fait l’impasse d’une part sur la liberté fondamentale de chacun, plus ou moins réalisée dans les actes posées, d’autre part sur la possibilité de changer, en bien ou en mal, donc sur le progrès possible de chacun dans sa conduite. Dès lors, juger un acte, devient juger la personne, donc la rejeter si cet acte qui désormais la définit est refusé ou jugé négativement par d’autres, voire par lui-même. C’est la raison pour laquelle, sans le savoir clairement, certains désespèrent de leurs propres actes, et renoncent à toute possibilité de changement au point d’être tentés par le suicide."

MJ

De la Vendée à l’Arménie

V Philippe de Villiers s'est rendu en Arménie, de samedi à mardi, pour réaffirmer son opposition à l'adhésion de la Turquie :

"La Turquie n'est pas un pays européen, ni géographiquement ni culturellement. Il serait d'ailleurs très choquant de voir la Turquie entrer dans l'Europe, alors que l'Arménie resterait en dehors."

Ankara refuse de reconnaître le génocide perpétré par les autorités ottomanes, puis turques, qui causa la mort de 1,5 million d'Arméniens entre 1915 et 1923. Or, a estimé Villiers :

"Comme l'Arménie en 1915, la Vendée a connu un génocide en 1793. Et comme le génocide arménien, le génocide vendéen n'a jamais été reconnu par ses auteurs et on n'a jamais demandé pardon aux victimes."

L'élu souverainiste a assuré qu'il soutiendrait la proposition de loi sanctionnant la négation du génocide arménien. Adopté en première lecture par l'Assemblée sous la précédente législature, ce texte n'a pas encore été inscrit par le gouvernement à l'ordre du jour du Sénat. Et Ankara menace Paris de mesures de rétorsion commerciale, s'il était définitivement approuvé.

Michel Janva

Jean Leonetti : l’exception d’euthanasie est une impasse

L En décembre, la mission Leonetti, chargée de l'évaluation de la loi sur la fin de vie, remettra son rapport au gouvernement. Le député Jean Leonetti vient de publier un ouvrage intitulé "A la lumière du crépuscule", dans lequel il revient sur l'affaire Sébire, à l'origine de cette mission d'évaluation. Selon lui, le traitement médiatique qui en a été fait "a complètement éclipsé tout raisonnement derrière". Sur un sujet aussi grave que celui de la fin de vie, il est nécessaire de ne pas se laisser guider par l'émotion. Et puis,

"quand on connaît l'histoire médicale et qu'on voit comment les choses se sont passées, on se dit que tout le monde a manipulé tout le monde".

Il souhaite ensuite faire "évoluer la conscience palliative" :

"la médecine d'accompagnement (…) n'est pas un pis-aller ou un complément […] ça n'est pas parce qu'on ne va pas guérir les gens que l'on ne peut pas les soigner. […] le médecin n'est pas l'instrument d'un malade qui viendrait chercher la mort comme un self-service et, réciproquement, il ne doit pas considérer le malade comme un objet à qui on inflige un traitement de la part d'un sachant par rapport à un souffrant".

Pour Jean Leonetti, la légalisation d'une exception d'euthanasie est "une impasse" : comment un comité pourrait-il décider de la vie ou de la mort des gens ? Comment justifier la qualification d'exceptionnelle pour une situation plutôt que pour une autre ? Enfin, il revient sur le combat mené par l'Association pour le droit de mourir dans la dignité (ADMD). Reprenant les termes de François Goldwasser (chef de service en cancérologie à l'hôpital Cochin), ses membres prônent un "ex-progrès devenu ringard" :

"C'est vrai qu'il fut un temps où il valait mieux faire ça que l'agonie dans la torture. Mais, aujourd'hui, avec les techniques qui sont en place, médicaliser la mort, c'est l'adoucir. Cela s'apprend. Et c'est souvent par incompétence ou par peur que l'euthanasie est réclamée ou qu'elle est donnée."

Michel Janva

Rappel : manifestation contre l’élection de Mme Veil

L Demain jeudi, Mme Simone Veil sera candidate face à 4 autres candidats de très faible notoriété au fauteuil de Pierre Messmer à l'Académie Française : son élection est donc plus que probable. Pourtant, Mme Veil n'a rien écrit qui puisse justifier cette élection dans le palais de la littérature. Ou plutôt, on le devine : c'est sa signature au bas d'une fameuse loi de 1975 qui lui vaut aujourd'hui cette distinction. 

Il faut que cette ignominie se déroule le jour anniversaire de l’adoption de la convention internationale des droits de l'enfant (20 novembre 1989).

C'est la raison pour laquelle l'association LAISSEZ-LES-VIVRE organise une manifestation demain de 13 à 17 heures quai de Conti (Paris VIe).

Michel Janva

TV Magazine : l’énorme bourde

Sous une photo de la Mecque, la légende est : "La basilique Saint-Pierre de Rome". Il faut le voir pour le croire.

MJ

Gaylib milite pour que des enfants aient des parents homosexuels

Lu dans Minute de ce jour :

"Aux dernières nouvelles, le groupe de pression homo de l’UMP vise la promotion de l’homoparentalité:

«Dans le cadre de la révision prochaine des lois bioéthiques, GayLib organise un débat le 20 novembre 2008 [à 20h] au siège de l’UMP […] sur l’accession médicale à la procréation et la gestation pour autrui

G On y rencontrera des «experts scientifiques» comme la psychologue Patricia Baetens qui, à Bruxelles « suit les couples lesbiens et leurs enfants depuis plus de 20 ans ». Elle dispense aussi des conseils pour obtenir des donneurs pour des inséminations artificielles en faveur des couples homosexuels, des femmes seules et des… transsexuels! On verra également Geneviève Delaisi de Parseval, qui, après avoir multiplié les cursus scolaires – sociologie et psychologie, mais aussi, entre autres, économie et archéologie préhistorique! – a fini psychanalyste et… chroniqueuse à « Libération »! Elle vient de publier Famille à tout prix (Seuil). On ne s’étonnera pas en revanche que GayLib n’ait pas invité Béatrice Bourges, […]. C’est que pour elle, le coeur de l’homoparentalité, c’est l’enfant, et pas le désir d’enfant d’un couple trop mal équipé pour y parvenir. Au-delà des risques psychologiques graves courus par un enfant élevé par des homosexuels, elle pose également la question de la famille. Pour elle, le mariage

« n’est pas que la reconnaissance sociale de l’amour, mais l’institution d’une famille au sens juridique du terme, […] une cellule qui crée une relation de filiation directe entre ses membres. Au-delà de la vie commune de deux personnes, il organise la vie d’une communauté composée de descendants et d’ascendants ».

Les personnalités politiques invitées au « débat » de GayLib ne sont pas encore annoncées. Gageons que là encore, ce ne seront pas des trublions, du style Vanneste et Longuet!"

MJ

Bernard Reynès s’élève contre le travail dominical

R Le député UMP des Bouches-du-Rhône et président du groupe d'études sur les marchés et le commerce de proximité à l'Assemblée,Bernard Reynès, a adressé vendredi une lettre ouverte au président Nicolas Sarkozy pour le mettre en garde contre un assouplissement des règles du travail dominical (intégralité). La proposition de loi constitue un

"premier pas vers la généralisation inéluctable du travail dominical".

"Etre opposé au travail dominical, c'est être avant tout porteur d'une vision humaine, juste et équilibrée de la vie économique. […] Au nom de quel miracle économique l'ouverture des commerces le dimanche offrirait aux Français un pouvoir d'achat supérieur qui leur permettrait de consommer la semaine et ce jour supplémentaire ? Le pouvoir d'achat n'est pas extensible".

Le commerce de proximité sera "le grand perdant de cette libéralisation".

"Quelle sera la véritable capacité d'un employé à refuser de travailler le dimanche, sans que sa décision n'ait d'impact sur sa carrière et son avancement ?".

Michel Janva

Préparation au mariage civil

Jean-Frédéric Poisson, députés FRS, a interrogé Michèle Alliot-Marie sur la préparation civile au mariage dans le cadre des questions écrites au gouvernement : certaines collectivités territoriales ont en effet fait le choix d'une meilleure préparation civile au mariage en proposant aux futurs mariés des sessions de préparation et de réflexionVoici le texte de la réponse :

"L'attention du Gouvernement a été appelée sur les mesures prises au niveau de certaines collectivités territoriales en matière de préparation civile au mariage. Il convient de rappeler que le décret n° 2002-1356 du 23 décembre 2002 impose aux communes de délivrer en amont aux futurs mariés une information sur le droit de la famille, par tous les moyens possibles (documents écrits, information orale). Si un bilan précis des opérations locales tendant à préparer les futurs époux n'a pas été mené à ce jour, il est néanmoins observé que plusieurs municipalités sont très actives pour accompagner les futurs époux dans leurs démarches en vue du mariage civil. Ainsi, elles proposent notamment des plaquettes d'information, des séances de préparation au mariage pour les futurs époux ou encore mettent en ligne un formulaire de « projet de mariage ». Par ailleurs, à l'issue d'une réflexion commune des ministères de la justice et en charge de la famille, un portail internet gouvernemental a été élaboré à l'attention du public et des professionnels. Ce portail régulièrement mis à jour fait une présentation du mariage civil et participe ainsi à la préparation des futurs mariés".

MJ

Les députés UMP s’accordent sur le travail dominical

Jean-François Copé a affirmé avoir abouti à un accord en faveur du texte sur l'extension du travail dominical, mardi
soir après une réunion de travail avec les ministres Xavier Bertrand
(Travail) et Luc Chatel (Consommation) :

"On était
une bonne centaine et il y a un accord extrêmement large en faveur de
cette proposition de loi
[…] le repos
dominical reste la règle mais on ouvre aujourd'hui [la possibilité de travailler le dimanche] à des bassins de population importants,
dans des grandes agglomérations ou bien en zone touristique avec
l'accord du maire".

Le texte de
M. Mallié a obtenu le soutien des présidents UMP des commissions des
Affaires économiques, Patrick Ollier, et des Affaires sociales, Pierre
Méhaignerie.

Michel Janva

Le GIEC s’est encore trompé

Ses études font un peu "gribouille".

MJ

Cynique

De Laurent Dandrieu :

19007981
"De loin, on ne voit que ça. La photo d’une tête suppliciée, dévorée par
la barbe, du front de laquelle perle une goutte de sang, comme d’une
couronne d’épines. Le Christ, à coup sûr. D’autant que la pose, de
profil, et le regard, dirigé vers le bas, évoquent immanquablement le
dernier film en date sur la Passion du Christ, celui de Mel Gibson. Le
Christ donc. Erreur : c’est de Mesrine qu’il s’agit, sous les traits de
Vincent Cassel. Bien que le metteur en scène et l’acteur se soient
répandus, à longueur d’interview, sur leur volonté de ne pas glorifier
le criminel, l’intention de l’affiche n’est pas douteuse de le
présenter en victime expiatoire de la violence étatique et de la
répression policière
. Comme n’est pas douteux le cynisme répété de ces
artistes et publicitaires qui ne perdent pas une occasion de proclamer
le mépris qu’ils éprouvent pour le christianisme (quand ce n’est pas de
la haine), mais que ça n’empêche nullement d’y puiser quand l’imagerie
catholique, détournée de son sens, instrumentalisée et désacralisée,
peut leur permettre de remplir leur tiroir-caisse. Avant de voir cette
affiche, j’avais plutôt de l’indifférence pour ce film mi-chèvre
mi-chou. Bravo aux génies du marketing qui ont réussi à transformer
cette indifférence en franche antipathie."

MJ

Traité de Lisbonne : on reparle d’un référendum en Irlande

Un nouveau référendum sur le traité de Lisbonne devrait être décidé par le gouvernement irlandais d’ici au Conseil européen des chefs d’État et de gouvernement des 11 et 12 décembre prochain.

MJ

Yves de Kerdrel contre les évêques de France

Le chroniqueur du Figaro s'en prend aux évêques de France, en raison de leur opposition au travail dominical. Au nom d'une pseudo liberté économique, il s'élève contre l'interdiction du travail le dimanche. Bientôt, au nom de cette même "liberté", il pourrait demander le droit au travail des enfants… Rappelons-lui ce qu'est le juste exercice de la liberté :

"Le juste exercice de la
liberté personnelle exige des conditions précises d'ordre économique, social,
juridique, politique et culturel
qui « sont trop
souvent méconnues et violées. Ces situations d'aveuglement et d'injustice
grèvent la vie morale et placent aussi bien les forts que les faibles en
tentation de pécher contre la charité. En s'écartant de la loi morale, l'homme
porte atteinte à sa propre liberté, il s'enchaîne à lui-même, rompt la
fraternité de ses semblables et se rebelle contre la vérité divine ».
La libération des injustices promeut la liberté et la dignité de l'homme:
toutefois, « il faut d'abord faire appel aux capacités spirituelles et morales
de la personne et à l'exigence permanente de conversion intérieure si l'on veut
obtenir des changements économiques et sociaux qui soient vraiment au service de
l'homme
». [DSE n°137]

Michel Janva

Le Parlement ne légifèrera plus sur l’Histoire

Bernard Accoyer a fait adopter mardi, à l'unanimité des voix, un rapport sur les lois mémorielles intitulé «Rassembler la nation autour d'une mémoire partagée». Les députés ont décidé de ne pas revenir sur les lois mémorielles déjà votées, concernant la lutte contre le racisme, l'antisémitisme et la xénophobie (loi Gayssot), ou la reconnaissance de l'esclavage en tant que crime contre l'humanité (loi Taubira).
Ils ont considéré que le rôle du Parlement

«n'est pas d'adopter des lois qualifiant ou portant une appréciation sur des faits historiques, a fortiori quand elles s'accompagnent de sanctions pénales».

Le rapport Accoyer précise aussi que le Parlement ne doit pas prescrire le contenu des manuels scolaires.

Michel Janva

Christian Vanneste contre Gaylib

Dans un entretien à Minute, le député Christian Vanneste déclare :

"Je pense que l’UMP est divisée en trois groupes: certains qui m’ont toujours soutenu – ils sont 25; d’autres, qui sont opportunistes – mais il y en a beaucoup, et ils vont bientôt recevoir des cour riers leur signalant que leurs électeurs sont attentifs aux positions
qu’ils pren dront sur les valeurs familiales; en fin, une fraction qui pense qu’il faut être
plus à gauche que le PS et avec laquelle il n’y a rien à faire… En revanche, il faut
combattre son influence !
Par exemple, je trouve que GayLib n’a rien à faire dans l’UMP et je vais entamer
une demande de dissolution de ce mouvement auprès de Patrick Devedjian
.
On se demande d’ailleurs comment les membres de ce groupe peuvent s’appeler
ainsi! Ils n’ont rien de libéral. Ils m’ont violemment attaqué la semaine dernière, ils m’ont durement combattu aux dernières législatives… Je me demande comment on peut se dire de droite et combattre son propre camp au nom d’intérêts communautaires !"

MJ

Les migrants arrivent, l’argent émigre

Lu dans Les 4 Vérités :

"On estime les transferts financiers réalisés en 2007 par les migrants vers leurs pays d’origine à quelque 337 milliards d’euros !"

MJ

Qu’entendre par régulation économique ?

De Guillaume de Thieulloy dans Les 4 Vérités :

"Que veut-on dire quand on parle de « régulation » économique ? Il me semble que, selon les auteurs, le mot peut avoir deux sens. Le premier est conforme à l’étymologie : il s’agit de donner des règles à la vie économique. Le second serait plutôt synonyme de socialisme « soft ». Entendons-nous bien. Je ne crois pas que renationaliser des banques en faillite soit nécessairement une politique socialiste. Même si je crois que c’est une politique fort dangereuse, car elle risque de pousser encore plus loin le mécanisme de surendettement des particuliers, des entreprises et des États. Or, c’est précisément ce surendettement qui a conduit inexorablement à la crise. Malgré cela, il peut être utile, dans certains cas précis, de renationaliser telle ou telle banque, telle ou telle politique économique. Encore une fois, la nationalisation comme telle n’est pas nécessairement socialiste. En revanche, réclamer la résolution de la crise des seuls États est proche du socialisme.

B À l’heure actuelle, tout le monde ou presque s’accorde sur la nécessité d’une régulation. Mais il semble que trop de plaidoyers pour cette régulation soient en réalité des plaidoyers socialistes. […] Bref, si régulation veut dire que les États doivent résoudre seuls la crise, en nationalisant durablement les différentes institutions bancaires, en déclenchant une nouvelle vague « d’emplois aidés » ou en limitant les possibilités des entreprises de réagir, nous ne sommes pas preneurs ! Les mêmes causes produisent les mêmes effets. L’endettement trop important des États et des particuliers a conduit à la crise. Ce n’est pas en endettant davantage les États qu’on en sortira.

En revanche, si la régulation doit s’entendre au premier sens du mot, au sens d’établissement de règles, évidemment, j’y suis favorable. Mais je m’étonne tout de même que tout le monde fasse semblant de croire qu’il n’y avait pas de règles dans la vie économique avant l’été 2007. Pour ne prendre qu’un exemple, issu du libéralisme le plus « orthodoxe », il existe des lois sur la concurrence et des institutions pour les faire respecter. Croit-on vraiment que la Commission européenne ou, en France, le Conseil de la concurrence étaient des organismes regardant passivement les marchés « dérégulés » agir ? Demandez donc à Microsoft s’il n’y avait aucune règle dans le capitalisme d’avant l’été 2007 ! En revanche, que ces règles aient besoin d’être repensées, j’en suis pleinement d’accord. En particulier, les licences effarantes qui ont été données aux banques, sorte de clé de voûte du système économique capitaliste, de prêter sans un minimum de fonds propres doivent être révisées. On ne peut pas gagner d’argent en vendant du vent. Il est légitime que les banques gagnent de l’argent en prêtant celui qu’elles ont. Il est aberrant qu’elles en gagnent en prêtant l’argent qu’elles n’ont pas. Il est plus aberrant encore que les États les aient obligés à le faire, en outre, à des acheteurs insolvables.

Et on atteint le comble du surréalisme, lorsque les États, eux-mêmes désargentés, se portent caution de banques en faillite pour avoir prêté à des personnes insolvables de l’argent qu’elles ne possédaient pas ! Nous avons applaudi à l’écroulement du système économique socialiste. Il reposait en effet sur des nuées et non sur la réalité. Mais il existe une autre façon de vivre dans l’irréel : celle que nous voyons aujourd’hui. Pour répondre à la crise, il n’y a qu’une seule façon de faire : revenir au réel. Il faut que l’économie repose sur l’épargne et non sur la dette ; sur la production et non sur la consommation. Certes, ni la dette, ni la consommation ne sont mauvaises en soi. Mais s’endetter sans capacité d’épargne est absurde, de même que dépenser plus que ce que l’on gagne. La crise peut sans doute aider à redécouvrir ces règles de bon sens. Alors, nous aurions une régulation au bon sens du terme…"

Michel Janva

Travail le dimanche

Dans un entretien accordé au Monde, François Chérèque, le secrétaire général de la CFDT déclare :

"Un salarié qui veut être embauché et à qui l'on demandera s'il veut travailler le dimanche ne pourra pas dire non. La liberté de choix est faussée. Nous sommes contre la généralisation du travail le dimanche et contre sa banalisation. C'est un problème de société qui concerne la famille, la culture, le sport, la religion. Il faut un débat national."

Philippe Carhon

Jean Sarkozy pourrait-il partir se battre en Afghanistan ?

Js Dans un entretien accordé à Royaliste, le bi-mensuel de la Nouvelle Action Royaliste (NAR), Jean-Dominique Merchet, animateur du blog secret défense et journaliste à Libération, pense que ce serait bon pour le lien Armées-Nation :

Royaliste : Qu’en est-il aujourd’hui du lien entre l’Armée et la nation ?

Ph JDM : "Ce lien est très fort. Ce qui me tracasse en tant que citoyen, c’est que les enfants de l’élite dirigeante sont étrangers à l’Armée. Au mois de décembre, j’ai publié sur mon blog un article sur le choc entre deux événements concomitants : le fait que le prince Harry ait été obligé de quitter l’Afghanistan, devenu une cible après la révélation de sa présence parmi les soldats britanniques ; l’élection de Jean Sarkozy à la présidence du conseil général des Hauts-de- Seine. On m’a demandé si je n’étais pas royaliste ! J’ai rappelé que le président Doumer avait perdu quatre de ses fils pendant la Première Guerre mondiale – un cinquième est mort après la guerre des suites de ses blessures… On ne doit pas seulement envoyer des hommes du peuple se battre au loin, les enfants des hommes d’État doivent eux aussi prendre part aux opérations militaires. "

Philippe Carhon

Bernard Antony et la “refondation du mouvement national français”

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Bernard Antony pose huit principes à sa participation à toute initiative qui préparerait la nécessaire refondation du mouvement national français. Parmi ces principes :

1) Défense de la souveraineté française au sein d’une Europe des patries. Respect des racines et des valeurs chrétiennes de la civilisation européenne.

2) Politique de respect de la vie, de la conception jusqu’à la mort.

3) Défense de la famille naturelle et de l’éducation des enfants par leurs parents. Interdiction d’adoption par des ensembles homosexuels.

4) Défense des libertés de l’enseignement. Institution du chèque scolaire…

 

Philippe Carhon

Les parlementaires pourraient dire non à la gestation pour autrui

Selon Le Figaro, le prochain rapport de l'OPECST (Office parlementaire des choix scientifiques et technologiques) ne devrait pas être favorable à une législation sur les mères porteuses en France. Les rapporteurs, les députés Jean-Sébastien Vialatte (UMP) et Alain Claeys (PS), soumettent aujourd’hui leur document sur l'évaluation de la loi du 6 août 2004 relative à la bioéthique aux membres de l'OPECST. Alors qu’en juin dernier, un rapport émanant du Sénat ainsi que Nadine Morano, secrétaire d'état à la famille, s’étaient montrés partisans de l’instauration d’un cadre légal pour les mères porteuses , les rapporteurs pensent au contraire que :

 " Il n'existe pas d'étude sur les conséquences psychologiques de la gestation pour autrui pour les enfants qui en sont issus. Quel avenir pour l'enfant à naître alors que le contrat avec la mère porteuse fait de lui un objet ? (…) Ses enfants vont voir leur maman enceinte mais n'auront pas de petit frère ou de petite sœur (…) Une mère qui porte un enfant pour sa fille : c'est une dette impossible à payer. L'imbroglio autour de l'enfant devient insupportable. On est aux limites de l'inceste. Avoir une grand-mère qui est aussi sa mère : quel poids pour un enfant ! "

Philippe Carhon

La loi naturelle, c’est la famille traditionnelle

601012 Des chercheurs ont découvert plusieurs tombes en Allemagne datant de 4.600 ans avant JC, dont une avec les restes d'une femme, d'un homme et de deux jeunes enfants de la même famille enterrés ensemble. Cette découverte représente le plus ancien indice génétique moléculaire connu d'une cellule familiale dans le monde. L'archéologue Wolfgang Haak de l'université d'Adelaïde et principal auteur de cette étude a déclaré :

"En établissant un lien génétique entre deux adultes et deux enfants enterrés ensemble dans une même tombe, nous avons démontré la présence d'une cellule familiale classique dans un contexte préhistorique en Europe centrale"

Mais, ayant sans doute peur d’être taxé d’homophobie, il s’est empressé de rajouter :

"(…) cela ne prouve pas que la famille de base (le père, la mère et les enfants) soit un modèle universel ou la plus ancienne institution des communautés humaines"

Le bon sens ne prouve rien, c’est connu… 

Philippe Carhon 

Le bien-être est-il une mesure de la vie ?

Lu dans Le Choc du Mois :

"Certains ont des en fants doués et faciles (qu’ils sont énervants !), d’autres des enfants capricieux et lents, ou, plus grave, des enfants handicapés. Jean-Louis Fournier a décidé d’en rire parce que pleurer, ça n’est pas son genre, et qu’il manie le désespoir avec un humour tendrement cynique. D’autant qu’il n’a pas un, mais deux enfants lourdement handicapés […] Ce livre est un hommage, une déclaration d’amour, d’humour, de tendresse et de regret aus si. Car si les parents ne s’estiment jamais parfaits, les parents d’enfants handicapés n’ont guère que deux choix : devenir des saints, ce qui n’est pas donné à tout le monde, ou se culpabiliser de ne pas donner assez à ces bambins innocents qui ont de la «paille dans la tête». […]

F Jamais Fournier ne cite la maladie dont sont atteints ces fils qui bavent, qui ne se tiennent pas droit, et qui, à l’arrière de la voiture, répètent indéfiniment : «Où on va papa?». Deux fils qui embrassent tout le monde dans les magasins et prennent chaque jour des tranquillisants. Quel est donc le sens de la vie de ces enfants cabossés et bossus ? Car c’est bien cette question que soulève Où on va papa? une question qui doit se poser à chaque parent d’enfant handicapé, malgré lui. Mais chercher ce sens, c’est simplement chercher le sens de la vie car : «Mathieu n’a pas beaucoup de distractions. Il ne regarde pas la télévision, il n’a pas eu besoin d’elle pour être handicapé mental

La vie a-t-elle un sens pour des enfants handicapés quand le monde tourne autour de l’utilité, de l’argent, de la performance, de la quête du bonheur ? Vous souvenez-vous de Lydie Debaine, acquittée endé but d’année pour avoir noyé sa fille handicapée de 26 ans? Quand elle sortit libre de son procès, sous les applaudissements, c’est bien parce qu’on considère qu’une vie d’handicapé ne vaut pas une vie « normale », car quel juge acquitterait une mère qui a noyé sa fille alors que celle-ci n’a rien à se reprocher? La vie d’un être intelligent vaut-elle plus que la vie d’un con? La vie d’un sprinter contre la vie d’un paresseux? Dans le cas de Lydie Debaine, le magistrat a jugé sous le regard du bonheur, du bien-être: si une vie est un enfer, elle ne vaut rien. Pourtant déjà ou très bientôt, les parents d’enfants handicapés seront regardés comme des coupables, des monstres qui ont donné la vie à des êtres qui n’en profiteront pas, qui vont souffrir. Mais le bien-être est-il une mesure de la vie ?

Un jour, Mathieu est mort, c’était après une opération. Jean-Louis Fournier fut étonné par la douleur qu’il ressentit. Perdre un enfant handicapé n’est pas moins douloureux que de perdre un enfant «normal» […] Dès qu’un médecin a un doute, il vous propose, non, il vous recommande d’avorter. Peu importe si ce bébé à naître est le fruit d’un amour ; ça n’est pas l’amour qui compte mais bien le bonheur de cet être et, si possible, sa perfection. […] Une société qui fuit l’imperfection est une société qui fuit l’humanité. […] A quand une apologie de la faiblesse, de l’innocence, de l’inutile ? […] Ce livre bouleversant met chacun devant la question fondamentale du sens de la vie. Les faibles nous rappellent que nous sommes des arrogants. Et que tout le monde a sa place sur terre car cette place n’est pas à gagner, elle est et c’est tout."

MJ

SOS Tout-Petits dans le Nord

Vn_854774_px_501__w_lavoixdunord_ La presse locale, La Voix du Nord (ici et ici) et Arras.maville.com (ici) relatent les rassemblements de SOS Tout-Petits qui se sont tenus samedi dernier à Arras et à Lille.

La Voix du Nord donne la parole à des manifestants pro-vie :

"Nous déplorons que l'avortement soit un droit et nous voulons faire savoir qu'il existe une opposition à cette loi. Nous sommes réunis pour attirer l'attention de l'opinion sur le fait que l'avortement n'est pas un acte médical mais une mise à mort. Nous souhaitons l'abrogation de la loi Veil qui est indigne d'un état de droit" (Serge, porte-parole de SOS Tout-Petits)

"L'avortement est devenu un moyen de contraception. Je suis pour que le droit naturel soit respecté" (Léon-Pierre, sympathisant)

Le journaliste de Arras.maville.com écrit :

"On croyait le débat autour de l'avortement enterré depuis bien longtemps. Mais à voir les proportions qu'ont prises les manifestations « pro » et « anti » droit à l'avortement hier après-midi dans les rues d'Arras, il est clair qu'il reste encore vivace".

Philippe Carhon 

Colloque de bioéthique sous la présidence de Mgr d’Ornellas

Ges Archevêque de Rennes et président du groupe de travail sur la bioéthique de la Conférence des Evêques de France, Mgr d’Ornellas présidera le mardi 25 novembre 2008 un colloque sur le statut ontologique et éthique de l’embryon à l’Institut Catholique de Rennes.

70AGCASLXOD3CAU899JBCAFHPQ67CADU8GDMCAJKRGSKCAOSAH0UCA9K3IF7CAGUWKD2CA30RGM1CA48HQ0LCAYSW4N7CAG0MSUECAR3W3OVCAEZFOGJCA1SW6ABCAKGUNC6CA066FBKCAYRCLX8CAWD5MWD Ce colloque s’inscrit dans la dynamique lancée par les évêques français afin que les catholiques connaissent mieux les enjeux de la bioéthique pour peser de manière crédible et audible dans les Etats généraux qui précéderont en 2009 la révision de la loi bioéthique.

Il est à noter que les intervenants sont tous des spécialistes reconnus. On notera entre autres la présence annoncée de Pierre-Olivier Arduin (photo), Mgr Jacques Suaudeau ou encore Elisabeth Montfort.

Philippe Carhon

Il y a un an : Anne-Lorraine Schmitt

Nous souhaitons porter à la connaisance des lecteurs du Salon Beige deux informations relatives à la disparition tragique de Anne-Lorraine Schmitt, il y a un an, le 25 novembre 2007.

Images Tout d'abord, Elisabeth et Philippe Schmitt nous font savoir que trois messes seront célébrées à l'intention d'Anne-Lorraine le dimanche 23 novembre à 11H00 à la Cathédrale de Senlis, le mardi 25 novembre à 19h00 à la Cathédrale de Senlis et le mercredi 26 novembre à 19h00 à Saint – Louis des Invalides Paris 7ème. Tous ceux qui souhaitent rejoindre les parents d'Anne-Lorraine à l'une de ces messes sont les bienvenus. En outre, ces derniers remercient par avance tous leurs amis connus ou inconnus qui ont pris l'initiative de messes du souvenir dans tous les coins de France.

Ensuite, Emmanuelle Dancourt, journaliste de télévision (KTO, Public Sénat) et Frédéric Pons (rédacteur en chef de Valeurs Actuelles et duSpectacle du monde) viennent de terminer un " livre-enquête qui restitue le vrai visage d’une jeune femme attachante et interroge notre société sur la protection des personnes et la prévention des crimes sexuels". Ce livre sortira aux éditions CLD le 21 novembre prochain (ici). Extrait du communiqué des éditions CLD :

"Au fil de leur enquête, les auteurs ont su retrouver le vrai visage d’Anne-Lorraine. Une jeune femme attachante, brillante étudiante en journalisme, ouverte aux autres, et dont le rire joyeux résonne encore partout où elle vécut (…) Malgré sa brièveté, sa vie fut riche de sens et d’engagements, notamment auprès des jeunes (…)

Nourrie de témoignages poignants et de documents irréfutables, cette enquête pose aussi une grave question de société : celle de la prévention des crimes sexuels.

L’agresseur avait en effet déjà violé une jeune femme, sous la menace d’un couteau. Arrêté, il avait été relâché au bout de deux ans, sans suivi judiciaire ni médical, sur la foi d’experts qui l’avaient trouvé « réadaptable socialement ». Qu’il puisse un jour recommencer avait été jugé « peu probable »."

Ce livre n’est pas une commande de la famille, qui ne perçoit rien, mais qui a néanmoins pris connaissance de ces témoignages avec beaucoup d’émotion.

Philippe Carhon

Les études “bidon” sur les effets de l’homoparentalité

En réponse à un lecteur sur les différentes études sociologiques, selon lesquels les effets de l'homoparentalité sur les enfants ne seraient pas différents que pour des enfants élevés par un père et une mère, Béatrice Bourges répond :

B "Charlotte Patterson [est] un exemple intéressant d’ « expert scientifique » fréquemment cité alors que ses études sont très officiellement contestées. Ainsi, lors d’un procès en Floride, ses propres avocats lui demandent une copie de la documentation sur laquelle elle a fondé ses études, la soupçonnant d’avoir employé ses amis dans leur élaboration. Elle refuse. Les juges réitèrent leur demande, qu’à nouveau elle récuse. Depuis, pour défaut de validité et de résultats discutables, la Cour de Floride ne considère plus ces études comme valables. Pourtant, elles sont considérées […] comme la référence irrécusable et inattaquable sur ce sujet.

On pourrait également citer Scott Ryan qui, lui-même, reconnaît le caractère biaisé de son enquête :

«Les homosexuels ayant adopté des enfants ne sont pas répertoriés aux Etats-Unis. J’ai donc passé des annonces dans les journaux, visité les associations gays ou lesbiennes, fait fonctionner le bouche à oreille. Dans ce contexte, mon échantillonnage n’est sûrement pas représentatif».

Quant à l’étude de Stéphane Nadaud, elle compare les enfants de pères homosexuels avec ceux de pères hétérosexuels divorcés, appelés « pères non-gays » et choisis dans des clubs de rencontre, « preuve implicite de leur hétérosexualité », selon les mots de l’auteur. En revanche, pas une seule étude ne fait la comparaison entre ces enfants et ceux élevés par un père et une mère ni divorcés ni séparés. Les éléments ainsi réunis ne permettent pas de faire des comparaisons objectives entre des enfants élevés par des « couples » de même sexe et ceux élevés par des couples hétérosexuels. Il reconnaît lui-même d’ailleurs que « l’échantillon est trop faible ». Et pourtant, Stéphane Nadaud est considéré lui aussi comme LA référence en matière d’homoparentalité.

Lors d’une intervention au Sénat, la sociologue Sylvie Cadolle, spécialiste des familles recomposées, confirme d’ailleurs que personne ne peut, aujourd’hui, se prononcer sur les effets ressentis par un enfant élevé par des « parents » homosexuels. Elle met également l’accent sur le caractère biaisé des études revendiquées par les militants gays :

"S'agissant de l'homoparentalité, la sociologie est bien incapable de répondre aujourd'hui à la question du bien-être des enfants éduqués par un couple du même sexe. Il n'existe pas en France d'étude sur un échantillon représentatif, car nous ne savons même pas combien de «couples» homosexuels élèvent des enfants et nous ne disposons pas d'études longitudinales d'une cohorte sur plusieurs générations. Les estimations en provenance des associations de militants ne font pas la différence entre des situations qui, à mon sens, n'ont rien à voir". […]

Quant à Jean-Pierre Winter, psychanalyste bien connu qui s’est longuement et abondamment penché sur ce sujet, voici ce qu’il dit :

"On manque de recul. Il faudrait trois ou quatre générations pour savoir ce que devient un enfant élevé par un couple d'homoparents. Un enfant peut aller très bien, et tout peut se dégrader à 18, 40 ou 60 ans"."

Or, on ne fait pas d'expérience sur des enfants. Par ailleurs, concernant les projets de loi, celui sur le statut du beau-parent sera discuté en principe dans le courant du premier trimestre 2009 au Parlement. Le collectif pour l’enfant a été officiellement consulté.

Michel Janva

N’oubliez pas de dénoncer les sites internet

sur le nouveau portail gouvernemental dédié à ce sujet. Toutefois,

"Si le contenu signalé est illicite mais conçu à l'étranger, il est transmis à Interpol qui l'oriente vers les autorités judiciaires du pays concerné".

MJ

Le Cal Stafford ne mâche pas ses mots à l’encontre d’Obama

S Le Cardinal James Francis Stafford est Grand Pénitencier de la Pénitencerie apostolique et archevêque émérite de Denver (Colorado). Invité par l’Institut pontifical Jean-Paul II pour les études sur le mariage et la famille, le cardinal Stafford était à Washington le 13 novembre, pour participer à une conférence internationale de 4 jours, sur le thème : «Comprendre le corps : vers une anthropologie de l’amour». Il a ouvert les travaux en prononçant un discours sur le thème du quarantième anniversaire d’Humanæ Vitæ, l’encyclique prophétique de Paul VI. Le cardinal Stafford a commenté la récente élection présidentielle. Pour le cardinal, Obama est un être «agressif, perturbateur et apocalyptique» qui a mené sa campagne

"sur un programme violemment anti-vie (…) Le 4 novembre, l’Amérique a subi un tremblement de terre culturel (…) Si 1968 fut l’année de la “tentative de suicide” de l’Amérique, 2008 est celle de son épuisement. […] Au cours des quelques années qui viennent, Gethsémanie ne sera pas une chose marginale. Nous allons connaître ce jardin".

Michel Janva

Xavier Bertrand, “le ministre du Travail le dimanche”

C'est ainsi que le dirigeant de Force Ouvrière, Jean-Claude Mailly, a critiqué Xavier Bertrand :

"Le gouvernement justifie l'illégalité. La loi n'est pas respectée, donc on va modifier la loi. Ce comportement n'est pas démocratiquement acceptable".

Le gouvernement souhaite inscrire dès la "première quinzaine de décembre" à l'ordre du jour de l'Assemblée nationale la proposition de loi UMP sur l'extension du travail dominical.

Michel Janva

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