La Résurrection du Messie : une prophétie juive l’annonçait
Une stèle mystérieuse censée remonter au 1er siècle avant JC, pourrait révéler, selon l’AFP, que des juifs croyaient déjà avant Jésus à la venue d’un messie ressuscité. Le chercheur Israël Knohl, professeur d’études bibliques de l’université hébraïque de Jérusalem, affirme :
"Ce texte peut constituer le chaînon manquant entre le judaïsme et le christianisme, dans la mesure où il inscrit la croyance chrétienne en la résurrection du messie dans la tradition juive".
La stèle se trouve entre les mains d’un collectionneur vivant à Zurich, qui a déclaré l’avoir acquise à Londres auprès d’un marchand d’antiquités jordanien. Elle proviendrait du côté jordanien des rives de la mer Morte.
Le texte en hébreu, de nature apocalyptique, se présente comme la "révélation de l’archange Gabriel". Il est inscrit à l’encre sur la pierre, sur 87 lignes, certaines lettres ou mots entiers étant effacés par l’usure du temps. L’analyse du chercheur repose essentiellement sur le décryptage de la ligne 80 où figurent les termes "dans les trois jours" suivis par un mot à moitié effacé qui, selon le professeur Knohl , signifie "vis", du verbe "vivre". Selon le chercheur, le texte annonce que l’ange Gabriel ressuscitera trois jours après sa mort le "prince des princes" ("sar hasarim"), une formule s’appliquant au messie dans le tradition juive.
Ce n’est pas nouveau : l’Ancien Testament contient bon nombre de prophéties sur NSJC. Néanmoins, si cela peut aider les Juifs à croire que le Messie est NSJC.
Sarkozy refait le coup de la promesse de la TVA réduite pour la restauration
Suite à la demande répétée et insistante de la France, au moins depuis 2002, la Commission européenne va proposer de modifier le système des taux réduits de TVA européens, en incluant la possibilité d’appliquer un taux réduit dans la restauration. Cette proposition législative pourrait, si elle est acceptée, simplifier à l’horizon 2010 le système des taux réduits de TVA dans l’UE.
Dans les règles actuelles, les Etats membres doivent fixer leur taux normal de TVA à un minimum de 15% et peuvent appliquer deux taux réduits compris entre 5 et 15% à une liste définie de biens et services. Mais une multitude de dérogations, accordées depuis plus de vingt ans à certains Etats membres sur certains produits, sont venues compliquer les règles. La Commission devrait inclure une liste de nouveaux secteurs bénéficiant de dérogation, dont la restauration, pour laquelle onze pays, dont l’Italie et l’Espagne, ont le droit d’appliquer les taux réduits grâce à des dérogations anciennes, tandis que seize autres n’y sont pas autorisés.
Ce qui est incompréhensible, c’est que Nicolas Sarkozy a encore répété ce jour sa volonté d’"obtenir la TVA à taux réduit" à 5,5% pour la restauration avant la fin décembre. Ce qui n’est pas possible. La proposition de la Commission, si elle est acceptée, ne sera adoptée qu’à l’horizon 2010 ! Et elle nécessite un accord des 27 pays membres de l’UE. Un accord reste très incertain car quelques pays, Allemagne et Danemark principalement, sont réticents au principe même de taux réduits.
La foi retrouvée d’Ingrid Betancourt
Ingrid Betancourt a été interrogée par le JDD :
"Vous semblez beaucoup plus religieuse qu’avant votre enlèvement.
J’étais il y a quelques heures avec mes enfants et mon premier mari et ils m’ont dit: "Arrête de parler de religion, on va croire que tu es devenue une espèce de grenouille de bénitier." Ce n’est pas vrai mais, ce qui est certain, c’est que j’ai une foi immense. Je pense que ma libération est un miracle, je le pense vraiment. J’avais la foi avant mais c’était une foi de rituel. On y croit mais on peut s’en passer. Dans la jungle, je ne pouvais pas m’en passer. Ça a été ma force, puis c’est devenu une présence absolue. Pour moi, c’est une réalité plus que réelle. Comme je vois cette table, et que je la touche.C’est une rencontre avec Dieu?
Oui, bien sûr. Pas mystique: je n’ai pas entendu de voix, je n’ai pas vu d’image. Mais j’ai une profonde conviction de son amour."
Ignoble
Après la découverte d’un foetus dans une déchèterie de Nantes vendredi, la police judiciaire a déjà remonté la piste d’un médecin généraliste. Il a expliqué aux policiers qu’il s’était effectivement débarrasssé d’un foetus ancien, datant de l’époque de ses études, qui avait été conservé dans du formol. Le procureur décidera demain d’éventuelles poursuites.
MJ
Il y a un an, le 07-07-07
Le Pape Benoît XVI publiait le motu proprio Summorum Pontificum sur la forme extraordinaire du rite romain. Le Monde, Libération et La Croix reviennent sur cet évènement. Pour connaître les lieux de messes selon la forme extraordinaire, cliquer ici. Pour rejoindre un groupe demandeur de messe selon la forme extraordinaire, cliquer là.
La politique d’immigration choisie au pilori
La commission Mazeaud estime qu’une politique fixant des contingents aboutira à décupler les entrées en France :
"Une politique de contingents migratoires limitatifs serait sans utilité réelle en matière d’immigration de travail, inefficace contre l’immigration irrégulière."
Telle est la principale conclusion du rapport de la commission sur le cadre constitutionnel de la nouvelle politique d’immigration. Le 30 janvier, Brice Hortefeux, ministre de l’Immigration, avait confié à Pierre Mazeaud la présidence d’un groupe de parlementaires, juristes, démographes, économistes… afin d’éclairer le gouvernement : comment définir des quotas d’immigration ? Comment mieux gérer la justice des étrangers, voire unifier le contentieux de l’entrée, du séjour et de l’éloignement ? Faut-il modifier la Constitution ?
La pertinence même des quotas est mise en doute : il est impossible de fixer des plafonds d’entrée en France pour les étrangers arrivant en France au titre du regroupement familial ou de l’asile. Du coup, seule l’immigration de travail serait susceptible d’être contingentée. Pour atteindre l’objectif d’une immigration à 50% économique, il n’y aurait d’autre hypothèse que de «décupler» les arrivées.
La commission renvoie Brice Hortefeux au niveau européen :
"Il est impossible d’imprimer aujourd’hui de profonds infléchissements de la politique d’immigration hors de ce cadre."
Reconnaissance des enfants mort-nés
Quels que soient leur terme et leur poids, les enfants mort-nés pourront bientôt figurer sur les registres d’état civil et ainsi avoir droit à des obsèques, contrairement à aujourd’hui où, considérés comme des «déchets anatomiques» quand ils n’atteignent pas 22 semaines ou 500 grammes, ils sont brûlés dans les incinérateurs des hôpitaux. Un décret est actuellement en cours de rédaction au ministère de la Santé.
On compte 5 000 à 7 000 bébés par an qui naissent mort-nés (sans avoir respiré) et qui sont en deçà du seuil de viabilité des 22 semaines.
L’Allemagne n’avait pas vu cela depuis Hitler
Il s’agit de la réouverture du débat sur l’euthanasie. Elle est interdite en Allemagne, six décennies après la fin du régime nazi. L’aide active au suicide est également punie par la loi.
Roger Kusch, ancien ministre régional à Hambourg, a relancé le débat en annonçant avoir aidé par ses conseils une septuagénaire à mettre fin à ses jours. Cela a conduit plusieurs Länder à réactiver un projet de loi ensablé depuis deux ans, qui visait précisément à barrer la route au lobby pro-mort. Le vote sur le nouveau texte, qui prévoit de punir de trois ans de prison une telle assistance active au suicide, a pourtant été reporté à plus tard. Les dirigeants des seize régions cherchent une discussion plus dépassionnée.
Le projet de loi vise ainsi à criminaliser non seulement toute «association visant à procurer à autrui l’occasion de se suicider» et frapper les personnes qui «jouent un rôle moral ou économique décisif» dans de telles associations, qu’ils en soient «membres ou non».
Rue89 a bu un verre de trop
Vos bloggueurs du Salon Beige n’étaient pas à la "French Pride" organisée par Fdesouche. Et puis franchement, que signifie extrémiste ? Le terme "réacosphère" n’est déjà plus assez repoussoir pour le lecteur de Rue89 ?
Benoît XVI entendu au G8
Le Saint Père a déclaré lors de l’angelus de ce jour :
"Je m’adresse aux dirigeants du G8 pour qu’ils mettent au centre de
leurs délibérations les besoins des populations les plus faibles et les
plus pauvres, dont la vulnérabilité est accrue par les spéculations et
les turbulences financières qui ont des effets pervers sur les prix des
aliments et de l’énergie".
Le Premier ministre britannique est ensuite intervenu au sommet du G8 :
"Les pays du G8, en tant que nations les plus riches, ont la
responsabilité de tenir les promesses qu’ils ont faites aux pays
pauvres. Sa Sainteté (le pape Benoît XVI) a évoqué aujourd’hui la
nécessité pour le monde d’agir pour extraire les populations de la
misère noire (…)
Cette
semaine, au G8, je suis déterminé à ce que des mesures concrètes soient
adoptées. Ensuite, nous transmettrons cette impulsion jusqu’au sommet
de l’ONU sur les objectifs du Millénaire pour le développement en
septembre".
Les paroles du Pape ont été entendues. Il reste à espérer qu’elles soient écoutées et suivies d’actes concrets.
Surcouf, la pomme de discorde des hautes autorités militaires
Le numéro un des armées a contredit publiquement le ministre de la Défense sur la question de savoir s’il fallait identifier les officiers qui se cachent derrière le groupe Surcouf qui avait écrit une tribune libre sur le Livre blanc sur la défense et la sécurité.
Hervé Morin a déclaré dans un entretien à Valeurs actuelles :
"Si les auteurs de cette tribune sont connus, ils devront assumer la
violation du devoir de réserve imposé par la loi et le statut militaire. De même, lorsqu’il y a des fuites, sachez que je demande
systématiquement des enquêtes à la direction pour la protection et la
sécurité de la défense (DPSD). Je l’ai dit aux chefs d’état-major au
début de la réforme : si on identifie tel ou tel à l’origine des
fuites, il quittera ce ministère dans la seconde, qu’il ait des galons
ou des étoiles.
Le général Georgelin, chef d’état-major des armées, a affirmé sur Europe 1 :
"Ce que je peux vous dire, c’est que je ne veux pas de chasse aux
sorcières dans les armées et j’ai fait en sorte que ce type d’enquête
cesse. Je ne veux pas de chasse aux sorcières dans les armées, je
connais trop l’histoire de l’institution militaire pour savoir les
dégâts qu’ont causés des actions similaires dans le passé"
Jean-Pierre Elkabbach : "Quand l’enquête donnera les noms ou les retrouvera, est-ce qu’ils seront exclus de l’armée ?
Général Georgelin : "Nous verrons. Bien sûr que non".
L’ombre de l’affaire des fiches?
Guillemette Morena (merci à PL)
En Europe, il faut “intensifier le réseau du bien”
C’est le projet proposé les secrétaires
généraux des conférences épiscopales d’Europe (CCEE) qui ont oeuvré sur le thème si important "La
situation religieuse en Europe : entre sécularisation et demande de
sens et de spiritualité". Extraits du communiqué :
- Des institutions européennes inconsistantes et le rôle accru de l’Église :
"Les institutions communautaires paraissent trop éloignées des
populations et de leurs problèmes réels (…)
grâce à leur réseau d’experts, les Conférences épiscopales peuvent
contribuer à traiter certaines problématiques éthiques délicates qui
figurent souvent au programme des gouvernements nationaux et des
organismes européens".
- Une recherche naturelle de spiritualité :
" l’ouverture et l’intérêt pour la dimension religieuse ne cessent de
grandir (…) beaucoup de jeunes sont à la recherche d’un chemin pour
surmonter le matérialisme décevant et pour redécouvrir la réalité du
transcendant, du vrai, du beau et du bon".
- Mais des dangers réels : le relativisme moral et les interprétations fallacieuses ou incomplètes du message de l’Église :
"[Il existe] une sorte de concurrence
entre les religions et entre les vérités [principalement avec l’islam] (…) À cause surtout du terrorisme, dans l’opinion publique, la religion
n’est plus considérée dans tous les cas comme une bonne chose (…) s’affirme la tendance à une certaine
liquéfaction de la foi chrétienne, où la référence à la dimension
objective, véritable, de la foi est en train de disparaître, et où
chacun se construit une foi et une morale privées en fonction de ses
propres représentations et émotions (…) L’Église est
souvent considérée de façon réductive comme une institution civile,
intéressante uniquement pour son engagement en faveur de la solidarité
et de l’environnement".
- Des erreurs suivent :
"On constate
l’émergence d’un athéisme humaniste agressif propre à une minorité,
mais très présent dans l’espace médiatique et public (et qui] tend à
s’organiser sur le modèle des Églises (faisant craindre l’affirmation
d’ ] un fondamentalisme rigide, prêt à créer de nouveaux schismes".
- C’est le moment de réaffirmer la vérité chrétienne sociale centrée sur le respect de la personne humaine :
"Même s’il est clair que nous ne sommes plus une société chrétienne, il y a encore beaucoup de place pour une vision
chrétienne de la réalité (…) on perçoit
l’attente d’une lumière capable de répondre aux aspirations profondes
de l’homme, d’élargir l’horizon de la rationalité au-delà du pur
scientisme, de générer de la culture (…) Le moment est venu d’approfondir notre identité
chrétienne, notre appartenance à l’Église, notre communion, et notre
responsabilité à l’égard de la personne humaine aujourd’hui".
Sarkozy n’est pas méchant
L’Elysée le confirme. Une institutrice a demandé à ses élèves de choisir des photos et des images illustrant les sentiments de joie, colère, crainte, fatigue, méchanceté, etc. afin de dresser des affiches dans l’école. Un élève a choisi une photo de Nicolas Sarkozy pour illustrer la méchanceté. Et la machine s’emballe : lettre anonyme à l’Elysée, inspecteur d’académie, directrice, sanction pour l’institutrice. On ne touche pas à la fonction déifiée ou à l’idole personnifiée :
"Elle aurait dû profiter de l’occasion pour faire une leçon
d’instruction civique pour expliquer la démocratie et le rôle du
président de la République et des personnalités du monde politique".
On est loin, très loin de ces rois qui se laissaient surnommer "le chauve", "le gros", "le fou" ou de celui-là qui se fondait incognito dans la foule pour savoir ce que pensait le peuple et discuter avec les pauvres.
On a les dirigeants qu’on se donne.
“Désormais, quand il y a une grève, personne ne s’en aperçoit”
C’est signé Nicolas Sarkozy et c’est tout simplement honteux. En effet, cette phrase est totalement fausse, il suffit de demander aux usagers des transports (RER, métro, avions, trains, etc), aux parents d’enfants scolarisés, etc.
Par ailleurs, cet auto satisfecit témoigne du manque de respect que le chef de l’État porte aux revendications justifiées ou pas par les personnes concernées par les motifs de ces grèves. il est vrai que celles-ci sont impopulaires et trouvent un écho généralement très défavorable dans la "droite" française, habituée à voir dans celle-ci l’action des agitateurs de "gauche". Mais cette vision est une conséquence de l’histoire nationale et Il convient de tempérer ces jugements faux et trop hâtifs par l’enseignement de l’Église qui précise :
"La doctrine sociale
reconnaît la légitimité de la grève « quand elle se
présente comme un recours inévitable, sinon nécessaire, en vue d’un bénéfice
proportionné », après que toutes les autres modalités de
dépassement du conflit se soient révélées inefficaces. La grève,
une des conquêtes les plus difficiles de l’associationnisme syndical, peut être
qualifiée de refus collectif et concerté, de la part des travailleurs,
d’accomplir leurs prestations, afin d’obtenir, grâce à la pression ainsi exercée
sur les employeurs, sur l’État et sur l’opinion publique, de meilleures
conditions de travail et de leur situation sociale. La grève, pour autant
qu’elle apparaisse « comme une sorte d’ultimatum », doit toujours
être une méthode pacifique de revendication et de lutte pour ses droits; elle
devient « moralement inacceptable lorsqu’elle s’accompagne de violences ou
encore si on lui assigne des objectifs non directement liés aux conditions de
travail ou contraires au bien commun".
Par conséquent, celui qui est en charge du bien commun, ne peut négliger les grèves au motif qu’il a à conduire une politique par lui décidée et "cautionnée" par seulement 19 millions des 44 millions de citoyens inscrits.
L’islam s’installe en force en Occident
Les faits sont là :
- Un cheikh radical pro-djihad interdit en Australie, expulsé des USA, est conférencier invité à Toronto;
- Angleterre : deux élèves punis pour avoir refusé de prier Allah;
- La finance selon la charia sera bientôt facilitée en France;
- etc.
Pour ne pas dire plus tard qu’on ne savait pas.
“La Bible, jour et nuit”
Benoît XVI devrait lire le premier chapitre de la Genèse le 5 octobre prochain à la télévision Rai Uno. Il ouvrira ainsi une lecture continue de toute la Bible qui s’achèvera le 11 octobre par le dernier chapitre du dernier livre de la Bible (l’Apocalypse) lu par le cardinal Bertone.
Cet évènement marquera la XIIème Assemblée générale ordinaire du synode des évêques qui se
tiendra au Vatican du 5 au 26 octobre sur le thème : "La Parole de Dieu
dans la vie et dans la mission de l’Église".
Sarkozy joue contre le traité de Lisbonne
C’est la vérité ou alors il s’y prendrait autrement. Lue ici cette déclaration du président tchèque :
"Je m’attends à une grande pression “à la française” sur l’édification
de l’Union européenne. Notre regard est forcément différent et pour
cette raison nous devons tout faire pour que l’évolution au sein de
l’UE ne suive pas la direction imposée par la France… L’évolution en
Europe ne doit pas suivre le diktat d’une seule opinion et ne doit en
aucun cas être accompagnée de menaces".
“J’ai un rendez vous avec la Vierge de la Rue du Bac”
Voilà ce que signifie ‘Français de papier’
Nadir Dendoune est le premier habitant de Seine-Saint-Denis à avoir gravi l’Everest. Il est né en 1972 à l’Ile-Saint-Denis. En 1993, il s’installe à Sydney et obtient la nationalité australienne. En avril 2002, Nadir Dendoune regagne précipitamment la France pour voter contre Jean-Marie Le Pen. De mai 2002 à juin 2004, il est animateur socioculturel à l’Île-Saint-Denis. En septembre 2004, lauréat de la bourse Julien Prunet, il intègre le Centre de formation des journalistes à Paris. Aujourd’hui, il collabore notamment à France 3.
Sur le sommet de l’Everest, il a déployé un drapeau… algérien.
Un homme qui accouche ? Désinformation !
Thomas Beatie serait devenu le premier homme à donner le jour à un enfant. Sauf que… Thomas n’est pas un homme. C’est une femme, américaine de l’Oregon, devenue transexuelle. Sa concubine étant dans l’incapacité d’avoir un enfant, ‘Thomas’ a donc arrêté son traitement hormonal (être transexuel n’est pas très écolo…), a porté l’enfant (via insémination) puis a accouché. Comme une femme. Normal : Thomas Beatie est une femme. Et son pseudo-changement de sexe à l’état-civil n’y change rien.
Vaclav Klaus vs la France
Lu dans Présent :
"Le président tchèque Vaclav Klaus a souhaité que la Cour constitutionnelle ou le Sénat tchèques bloquent la ratification du traité de Lisbonne […]. Il a également dénoncé les tentatives de la France, qui préside l’UE pour six mois, de poursuivre le processus de ratification par les pays membres, malgré le rejet du traité par les électeurs irlandais."
MJ
Pourquoi l’Allemagne n’oblige-t-elle plus le mariage civil avant le religieux ?
Toujours sur le blog de Daoudal :
"Les Allemands pourront, à partir de l’an prochain, se marier religieusement sans s’être auparavant mariés à la mairie… mais ce mariage ne sera pas reconnu par l’Etat. […]
Comme les Eglises chrétiennes n’avaient rien demandé, il est probable qu’il s’agisse en fait d’une mesure destinée à satisfaire les islamistes. En France, les maires constatent que les couples musulmans qui se marient ne demandent presque jamais le certificat attestant qu’ils sont passés à la mairie. Cela veut dire qu’ils sont déjà mariés devant l’imam, en contravention avec la loi. Les Allemands abolissent cette loi, qui permettra aux musulmans qui rejettent le mariage civil laïque des « mécréants » de se marier seulement devant l’imam. Ceci implique naturellement que les affaires de divorce et autres affaires matrimoniales ne passeront plus par les juridictions civiles (puisque ces couples ne seront pas civilement mariés) mais par des tribunaux islamiques."
La Bible lue à la télévision italienne
Lu sur le blog d’Yves Daoudal :
"Du 5 au 11 octobre, 1.200 personnes vont se relayer devant les caméras de la chaîne éducative de la RAI pour lire en direct et sans interruption les 73 livres de la Bible. Le pape Benoît XVI sera le premier lecteur. Son intervention sera transmise par RaiUno, la plus regardée des chaînes publiques, de même que la dernière, celle du cardinal Bertone, qui achèvera le cycle avec le dernier chapitre de l’Apocalypse. La lecture ne sera accompagnée d’aucun commentaire. Le pape « a été convaincu par ce projet qui se limite à une pure annonce de la Parole », a souligné Mgr Gianfranco Ravasi, président du conseil pontifical pour la Culture."
MJ
La Belgique toujours dans l’impasse
Le premier ministre belge Yves Leterme a prévenu que les négociations entre Flamands et francophones sur la réforme des institutions belges étaient "dans une impasse presque totale", au risque de provoquer une crise majeure. La Flandre réclame une plus grande autonomie.
MJ
La présidence n’a que cela à faire
Une enseignante de CM1 a demandé à ses élèves un travail d’art plastique et d’expression corporelle sur les sentiments et les expressions du visage. Elle a demandé aux enfants de découper et de ramener de chez eux des portraits illustrant différentes expressions (joie, peur, surprise, douleur, fatigue, colère, méchanceté). En classe, les enfants devaient coller les portraits correspondants sur des panneaux. L’un a choisi une photo de Nicolas Sarkozy pour illustrer… la méchanceté ! Une fois fini, le travail a été affiché sur les murs.
Vendredi, la directrice de l’école a été informée par l’inspecteur d’académie qu’une enquête interne était en cours dans son école à la demande de la présidence de la République, via la voie hiérarchique. Une lettre signée (le ministère de l’Éducation nationale n’a pas souhaité faire connaître le nom du signataire), adressée directement à Nicolas Sarkozy, a dénoncé une atteinte à l’image du président sur une affiche accrochée dans l’école.
Trois critiques du Livre Blanc de la Défense nationale
Liberté Politique nous offre trois réflexions sur le Livre Blanc :
- Ramu de Bellescize, docteur den droit, estime que le Livre Blanc est déjà obsolète :
"le livre blanc milite en faveur d’une armée utilisée quasi- exclusivement au sein d’organismes supranationaux. […] Cette idée d’une défense nécessairement intégrée paraît constituer pour les rédacteurs du livre blanc le présupposé absolu en matière de pensée militaire. Cela les conduit, sans doute par enthousiasme excessif, à une erreur. La ratification du traité de Lisbonne est en effet considérée comme un acquis. Selon le livre blanc, le traité de Lisbonne comporte ainsi des dispositions « qui devraient permettre à la politique étrangère de sécurité et de défense de l’Union de franchir un nouveau cap » (p. 84). Il s’agit d’une clause de solidarité et d’une clause d’assistance mutuelle. […] Si cette faute pouvait être isolée, elle serait sans importance. Mais elle constitue hélas, un révélateur de la tonalité générale du document : une armée toujours plus intégrée dont l’emploi échappe de manière croissante à la nation.
- Lucien Chardon, essayiste, y voit un coup d’épée dans l’eau :
"ce livre blanc ne fait que la moitié du chemin sur nombre de questions graves. À leur habitude, les militaires ne se sont pas imposés lors de sa préparation, selon une conception très abusive du « devoir de réserve » à laquelle les politiques ne manquent jamais de les renvoyer pour conserver la main sur ces dossiers : l’armée en est logiquement la grande perdante. Si la défense et la sécurité de la France doivent vraiment susciter l’« adhésion de la nation » (p. 299 sq), cela ne se fera que dans un échange sincère et ouvert où les armées doivent prendre leur place."
- Jean-Germain Salvan, général 2e section, juge qu’il y a eu confusion entre une opération de communication et une réflexion stratégique :
"ce livre blanc consacre beaucoup d’espace à la réduction des effectifs, ce qui ne devrait être que la conséquence des réflexions sur les risques et les enjeux. Or les propos du ministre de la Défense sont inquiétants. Le 26 juin, Hervé Morin déclare sur France 3, que l’objectif est de copier la Grande-Bretagne (60% de forces de combat, 40% de forces de soutien). Si cet objectif paraît séduisant, il convient de rappeler que le Royaume-Uni a choisi une étroite collaboration avec les États-Unis, qui lui fournissent, en Afghanistan comme en Irak, le soutien logistique et les appuis. Autrement dit, les Britanniques fournissent « la chair à canon » à leurs alliés américains. Est-ce vraiment notre choix ? […] Il y après de vingt ans, j’écrivais que « les vrais choix stratégiques sont inscrits dans les budgets militaires, les budgets effectués et non pas les budgets annoncés ». Cela est toujours valable. […] nous avons un budget militaire d’État sous protectorat, et non plus indépendant."
Ingrid Betancourt sera reçue par Benoît XVI
Ingrid Betancourt a annoncé que le pape Benoît XVI la recevra la semaine prochaine au Vatican.
"Je n’ai pas encore de date fixée mais le Vatican a confirmé ma rencontre avec le souverain Pontife. C’est un rendez-vous que l’on ne peut pas manquer".
A cette occasion, elle a estimé que sa libération est un "miracle de la Vierge".
Le premier geste public d’Ingrid Bétancourt à sa descente d’avion, a été de se signer et de s’agenouiller longuement sur le tarmac de l’aéroport avec sa mère pour remercier le Seigneur de sa libération.
“Merci à Dieu et à la Vierge… Oui, ce moment dont j’ai tant rêvé, j’en rends grâces d’abord à Dieu et à la Très Sainte Vierge, que j’ai vraiment beaucoup priée pour ma libération… J’en rends grâces ensuite à vous tous, ici présents, parce que vous avez si longtemps prié pour moi et les autres prisonniers, comme je priais moi-même ce matin pour qu’une libération au moins soit possible aujourd’hui…”
Les mères porteuses : une atteinte aux droits de l’homme
Emmanuel Sapin, chef de service de chirurgie pédiatrique et néonatale au CHU de Dijon et Tugdual Derville, délégué général de l’Alliance pour les droits de la vie, contestent la pratique des mères porteuses, qui est contraire à l’intérêt des enfants et à celui des femmes qui les auront enfantés sous contrat.
"La « gestation pour autrui » (selon le nom qu’on veut imposer) suppose de dissocier trois fonctions maternelles en les répartissant entre plusieurs femmes : la génitrice fournira ses gènes, la « gestatrice » enfantera et l’éducatrice élèvera. […] Le contrat de livraison du nouveau-né ravale la grossesse au rang de simple prestation de service sous l’autorité des titulaires du « projet parental ».
[…] comment ne pas voir qu’il est injuste de programmer, avant même la conception d’un être humain, la rupture de la relation mère-enfant qui s’établira pendant la grossesse ? Nier l’importance de la vie intra-utérine dans la construction d’une personne est absurde. Les découvertes scientifiques ne cessent de confirmer que chacun naît avec l’acquis des neuf mois durant lesquels sa sensibilité se forge par interaction avec son environnement. […]
Pour légitimer cette pratique, certains veulent l’assimiler à l’adoption. Mais l’adoption est organisée dans l’intérêt de l’enfant pour pallier un accident de vie, alors que la gestation pour autrui impose cet accident de vie à un enfant, objet d’un désir d’adultes. Dans un cas, on tente de réparer une rupture précoce, dans l’autre on la programme. […]
La mère porteuse subit elle aussi une atteinte à sa dignité en prêtant son corps pour une transaction intime. La maternité n’a rien d’un travail industriel ou artisanal ; elle inaugure une histoire familiale marquée par la responsabilité d’un adulte sur le destin d’un enfant. […] Au total, que de telles dérives soient autorisées dans quelques pays n’exonère pas la France de les considérer comme inhumaines. […] L’intérêt des enfants devrait-il s’effacer devant les souffrances des adultes ? Ce sont toujours des désirs mal régulés qu’ils soient légitimes ou non qui provoquent les atteintes aux droits de l’homme."
La victoire d’Uribe marque l’échec de la diplomatie française
[Nicolas Sarkozy] n’était en réalité pas dans la confidence. Le président Alvaro Uribe, avec qui les relations étaient un temps devenues exécrables, l’a tout juste appelé mercredi soir […] Depuis l’échec de l’envoi d’un avion médicalisé pour rapatrier Ingrid Betancourt en avril 2008, la France, qui avait un temps joué la carte des Farc via le président vénézuélien Hugo Chavez, se contentait de maintenir la pression sur le gouvernement colombien pour éviter une opération militaire qui mettrait en danger la vie des otages. […] Nicolas Sarkozy se trouvait dans le XVIe arrondissement de Paris, chez son épouse Carla Bruni, lorsqu’il a appris mercredi vers 21 heures la nouvelle de la libération d’Ingrid Betancourt. Retour à l’Elysée en catastrophe pour monter une opération de communication de crise".
"Derrière la joie affichée transparaît un certain embarras des autorités françaises, qui depuis des mois avaient au contraire privilégié la négociation. Et notamment une médiation du président vénézuélien Hugo Chavez qui a l’oreille des Farc. Ce fut un échec […]. Le Français insistait sur une négociation, estimant qu’une opération militaire ne pouvait que mettre en péril la vie de l’otage. Le Colombien restait décidé à écraser les Farc, même s’il accepta en juin 2007, à la demande de Paris, de libérer Rodrigo Granda, «le ministre des affaires étrangères» de la guérilla. Peu après, Hugo Chavez entra en lice à la demande d’Uribe. Son territoire servait de base arrière aux Farc et il avait donc les moyens de s’en faire entendre. Paris veut tenter toutes les pistes. En novembre l’homme fort de Caracas est reçu à l’Elysée et, quelques jours plus tard, arrive enfin la «preuve de vie» demandée, une vidéo, la première depuis 2003. Le 5 décembre le président français s’adresse dans un message télévisé au vieux chef historique des Farc, mort depuis d’une crise cardiaque, qu’il gratifie d’un «monsieur Marulanda». Paris se dit prêt à accueillir des anciens des Farc qui renonceraient à la violence. Mais cette reconnaissance voire cette légitimation politique d’une guérilla considérée comme une organisation terroriste par Washington comme par l’UE, ulcéra Bogotá. «Les autorités colombiennes comme une bonne partie de l’opinion étaient choquées de voir leur pays traité comme un Etat en déliquescence», expliquait sur France Inter Daniel Pécaut, spécialiste de la Colombie.
Dès lors les relations se tendent encore plus entre Bogotá et Paris d’autant qu’en même temps le conflit latent entre Uribe et Hugo Chavez s’envenime autour de la question des otages. Un nouvel appel télévisé est lancé début avril par Nicolas Sarkozy à Manuel Marulanda. Une mission humanitaire est envoyée pour porter secours à l’otage que l’on croit mourante, mais les Farc restent intransigeantes. Tout semble bloqué. Puis il y eut le fait accompli de l’opération de mercredi soir sans qu’un seul coup de feu ne soit tiré."
La gendarmerie sous tutelle du ministère de l’Intérieur
Pour marquer son rapprochement avec le ministère de l’Intérieur, le nouveau directeur général de la gendarmerie, le général Gilles, s’installera Place Beauvau le 1er janvier prochain.
"Grâce à sa présence sur 95 % du territoire, la gendarmerie exerce elle aussi une précieuse mission de renseignement. Notre proximité unique avec le terroir nous permet de déceler les moindres vulnérabilités. Le terrorisme avance à couvert et la gendarmerie a toute sa place pour déceler ce que j’appellerai « les signaux de basse intensité », les comportements à risque précoces. Par son ancrage géographique, la gendarmerie écoute. Elle observe, elle récolte, elle exploite… […]
Aujourd’hui, je ne vois aucun signe objectif d’un prétendu malaise. Entrer dans le monde militaire, c’est en adopter les règles. En revanche, je défendrai toujours une concertation de qualité à tous échelons de la hiérarchie. Y a-t-il aujourd’hui un seul gendarme qui puisse me dire qu’il lui est impossible de me parler ? Je n’en connais pas !"