Le MPF reviendra pour les élections
Le président du Mouvement pour la France Philippe de Villiers a annoncé :
"J’effectuerai ma rentrée politique à l’occasion de l’université d’été du MPF en septembre"
Ceci pour lancer la préparation des élections européennes du printemps 2009.
Il a aussi indiqué que sa formation entendait se présenter aux régionales de 2010, "soit avec des listes d’union, soit avec des listes indépendantes". Il a aussi annoncé des changements dans l’organisation du Mouvement, qui devraient être entériné le 21 juin, lors d’un conseil national.
Liban : les négociations patinent
L’opposition libanaise, menée par le Hezbollah, a rejeté une proposition du Qatar pour sortir de l’impasse. Il s’agissait de reporter la question controversée d’une loi électorale jusqu’après l’élection d’un président de la République.
Les médiateurs qataris ont également proposé de former un gouvernement d’union nationale de 30 ministres: 13 pour la majorité, 10 pour l’opposition et 7 à choisir par le président élu, une répartition rejetée dans le passé par l’opposition chiite qui exige plus du tiers des postes. Les deux camps divergent aussi sur un nouveau découpage électoral, chacun craignant de perdre des sièges lors des législatives de 2009 avec la modification de la composition démographique des circonscriptions.
Le Qatar suggérait également d’inclure dans le communiqué final une clause sur des garanties contre tout usage des armes à des fins politiques internes.
Samir Geagea a indiqué avoir demandé le déploiement d’une force arabe de maintien de la paix au Liban pour y empêcher un retour aux violences confessionnelles. "Cette demande aura un caractère très urgent" en cas d’échec de la conférence de Doha. "C’est là la solution si on veut une stabilité réelle".
"Si l’expérience de la force arabe était mauvaise en ces temps-là [en 1976, lorsque cette force essentiellement syrienne avait une autre ambition que la paix au Liban], elle ne doit pas l’être maintenant si on veille à ce qu’elle soit composée de contingents de pays n’ayant pas de desseins sur le Liban".
Devedjian désavoué par Sarkozy et Bertrand
Suite aux propos du secrétaire général de l’UMP, le ministre du Travail Xavier Bertrand a déclaré :
"Il faut maintenir une durée légale du travail à 35 heures".
Nicolas Sarkozy a renchéri :
"Référez-vous à ce qu’a dit Xavier Bertrand. Comme toujours, il a bien parlé".
Couac ?
“G pa U le BAC à koz 2 l’ortograf”
À force de communiquer par SMS, des élèves commettent d’énormes fautes d’orthographe. Ainsi, pour à la grande surprise d’un correcteur du BAC, la Symphonie inachevée de Schubert s’est transformée en symphonie «inHeV» dans une copie du baccalauréat. L’orthographe simplifiée des textos a non seulement envahi les forums de discussion sur Internet mais commence à apparaître sur les feuilles d’examen. Et les bacheliers de qualifier les habitants de la Martinique de «Martinikés»… Pour un autre, «l’euthanasie» devient «le tas nazi» (pas si faux…). Jean-Paul Brighelli accuse :
"C’est aussi l’héritage de l’abandon progressif de la dictée au collège depuis une quinzaine d’années."
Pour Danièle Manesse, professeur de sciences du langage à la Sorbonne nouvelle et coauteur d’Orthographe, à qui la faute ?,
"Le langage SMS n’influence pas l’orthographe. Les élèves savent qu’ils utilisent un code, un langage secondaire. La baisse du niveau en orthographe serait plutôt le résultat du peu de temps consacré à l’étude de la langue à l’école."
D’où vient le mutisme de Fourniret ?
De Jean-Pierre Maugendre, dans un courrier adressé à Présent, à propos du procès le plus médiatique en ce moment :
"le déroulement du procès Fourniret nous apporte chaque jour son lot d’horreurs et de monstruosités. Il me semble cependant qu’au déroulement de ce procès fait défaut une personne qui par les mesures législatives qu’il a promues a rendu possible le mutisme de Fourniret et de son épouse, en l’occurrence maître Robert Badinter. Que risque Fourniret dans ce procès ? Absolument rien. Il a 65 ans et sait qu’il finira sa vie en prison… Sa libération pour bonne conduite dans 20 ans ferait quand même un peu désordre même si je ne suis pas persuadé que maintenir en prison un homme de 85 ans, quels que soient ses crimes, soit juste. On peut raisonnablement penser que si Fourniret et son épouse risquaient leur tête l’enjeu et la nature du procès en seraient radicalement transformés ainsi que l’attitude des accusés vis-à-vis des témoins et des familles. Aux arguments classiques qui légitiment la peine de mort : – dissuasion et défense de la société – un condamné à mort exécuté ne risque pas d‘être un récidiviste, me semble s’en ajouter un troisième : – tout simplement épargner aux familles des victimes le scandaleux et douloureux spectacle d’un criminel qui peut, en toute impunité, continuer à les narguer."
Des noirs xénophobes
Des Sud-africains font la chasse aux immigrés (environ 3 millions) en provenance du Zimbabwe. 22 personnes ont été tuées dans des attaques qui touchent Johannesburg et sa banlieue depuis une semaine.
MJ
L’UMP demande la fin des 35h
Le secrétaire général de l’UMP Patrick Devedjian a demandé au nom du parti majoritaire le démantèlement des 35 heures :
"Je souhaite à l’occasion du dixième anniversaire des 35 heures que le dispositif soit définitivement démantelé. La négociation sociale fixerait la durée contractuelle du travail dans chaque entreprise [et] fixerait le régime des heures supplémentaires par rapport à cette durée locale du travail. Pour cela, il faut évidemment que la représentativité sociale soit mieux établie. Parfois, on a dit que les salariés étaient dans une situation de dépendance donc il faut que leur représentation sociale soit clairement garantie".
"le président de la République là-dessus prendra position le jour où il l’estimera nécessaire […] "Nous (à l’UMP), nous prenons fermement position pour qu’on aille jusqu’au bout et qu’on ne faiblisse pas".
Défendons la famille !
Laissez-les-Vivre organise demain mardi 20 mai à 18h00 face au Ministère de la Santé et au Secrétariat d’Etat à la Famille au 14 Avenue Duquesnes (Paris VIIème) – Métro : Ecole Militaire ou Saint-François-Xavier, une manifestation pro-famille. Il s’agit de réagir à la politique anti-familiale du gouvernement :
1- Déjà fait :
- Division par trois des allocations familiales en valeur absolue depuis 1950
- Suppression des majorations CAF à 11 et 16 ans depuis le 1er mai 2008 [perte de 600 € par famille]
- "normalisation" des véhicules au 1er janvier 2008 [un seul enfant par place]
- Eco-taxe ou malus écologique pour les familles depuis le 1er janvier 2008 [1.600 € pour un monospace 7 places]
- Restriction de l’enseignement à domicile [loi du 5 mars 2007]
2- A venir :
- Suppression de la carte famille nombreuse ?
- Mise sous condition de ressources [ou fiscalisation] des allocations familiales
- Suppression du quotient familial [qualifié de "niche fiscale"]
- "normalisation" des logements [2 enfants de moins de 6 ans par chambre ; un seul enfant au-delà de 6 ans]
- Suppression des remboursements d’optique par la sécurité sociale
Un clocher doit porter une croix, non une antenne
Mgr Guy Bagnard, évêque de Belley-Ars, indique que les antennes-relais de téléphonie mobile seraient bannies des églises du diocèse :
"Nous avons discuté du problème en conseil épiscopal, et nous avons estimé qu’il valait mieux ne pas prolonger ces contrats."
Au passage, l’évêque de Belley-Ars a dû sonner les cloches des prêtres qui avaient oublié de passer un petit coup de fil pour lui demander son avis.
"Ils ont conclu sans nous. Souvent, le maire va voir le curé qui finit par signer. Je les comprends. Ça fait rentrer un peu d’argent dans les caisses de la paroisse… Mais ils devaient en référer à l’évêque. C’est à nous de trancher le débat. L’Église est affectataire des bâtiments que la municipalité met à sa disposition. Je n’ai pas voulu argumenter quand les contrats étaient signés. Mais j’ai fait savoir que je ne les renouvellerai pas".
L’évêque de Belley-Ars a toujoursprêché pour que les églises restent exclusivement des lieux de culte.
"Même si ce sont des endroits privilégiés, les clochers ne sont pas faits pour être des relais de téléphonie. Il vaut mieux qu’ils portent une croix qu’une antenne".
La crise de la presse quotidienne
Ouest-France décrypte la crise de la presse écrite quotidienne :
"En ce qui concerne la presse quotidienne nationale, on constate les difficultés du journal Libération, celles du Monde et du Figaro. Ces deux derniers titres recourent à des plans d’économies, ainsi qu’à des plans sociaux entraînant départs volontaires et éventuellement licenciements. Dans la presse quotidienne régionale, on a assisté à la vente d’un nombre important de journaux depuis trois ans. Ainsi, Centre Presse, Corse Matin, La Voix du Nord, La Provence, Le Bien Public, Le Courrier de l’Ouest, Le Dauphiné Libéré, Le Journal de Saône-et-Loire, Le Maine Libre, Le Progrès, Le Républicain Lorrain, L’Indépendant, Midi Libre, Nice Matin, Nord Éclair, Presse Océan et Var Matin ont changé de propriétaires depuis 2005. Que se passe-t-il ?
Pour équilibrer ses comptes, une entreprise de presse recourt essentiellement à deux types de ressources : les recettes de ventes (55 à 70% du total), les recettes de publicité (30 à 45%). Lorsque les recettes de publicité diminuent, le prix de vente du quotidien augmente. Si la progression du prix est jugée trop forte, le lecteur se tourne vers d’autres moyens d’information qui sont ou qui lui paraissent moins coûteux. C’est le cas actuellement. La part de la presse quotidienne dans les recettes publicitaires a diminué de 20 à 13% entre 1987 et 2007. Parallèlement, le prix moyen des journaux sur la même période est passé de 0,66€ à 0,94€, soit une augmentation de 50%. Dans le même temps, la diffusion de la presse quotidienne est passée de 8,5 à 7,2 millions d’exemplaires, ce qui signifie qu’elle a perdu 1,3 million d’exemplaires. […]
Par ailleurs, de nouveaux moyens d’information ont surgi et se développent. La télévision a vu se multiplier le nombre de postes […]. Internet se développe très rapidement […]. Si la presse veut survivre, il lui faudra se moderniser tout en diminuant ses coûts et en améliorant les services qu’elle doit rendre au public et à notre démocratie."
Peut-être faut-il aussi que la presse se diversifie, cessant de proposer la même langue de bois politiquement correcte ?
Libérez-vous de vos chaînes
Pendant 10 jours, 250 écoliers strasbourgeois de 6 à 11 ans vont s’engager à éteindre tous leurs écrans : jeux vidéo, télé, ordinateur… Le directeur de l’école du Ziegelwasser, qui a piloté l’expérience avec l’équipe enseignante, déclare :
"Ce sera le match de toute une école contre un ennemi… qui a de gros moyens de séduction. Ce n’est pas gagné d’avance !"
L’idée, qui n’a encore jamais été appliquée en Europe vient des Etats-Unis. Au début des années 1990, une campagne annuelle, la TV Free Week, y est lancée à San Jose. Le bilan établi par les chercheurs de l’université de Californie montre que non seulement les élèves ont survécu, mais que leurs gestes de violence ont diminué de 40 % et les violences de langage, de moitié. L’institut européen Eco-Conseil, qui a monté l’opération avec l’école, constate :
"Les enfants passent 1 200 heures par an devant leurs écrans, contre 800 à l’école".
A 11 ans, un enfant a ainsi vu en moyenne 8 000 meurtres à la télé, sans parler des 50 à 60 % qui auraient déjà regardé des images pornographiques.
Chefs de partis
Hervé Morin, le ministre de la Défense, a été élu président du Nouveau Centre avec 87% des voix des adhérents réunis samedi à Nîmes, contre 13% à Mireille Benedetti, adjointe au maire de La Ciotat et conseillère régionale en PACA. Ce parti revendiquent 7.000 militants et 2.000 élus locaux. Il a pour secrétaire général le député Yvan Lachaud, tandis que la présidence exécutive est confiée à Jean-Christophe Lagarde. Le NC se dote également de 4 présidents délégués: les secrétaires d’Etat André Santini (Fonction publique), Christian Blanc (Développement de la région capitale) et Valérie Létard (Solidarité), ainsi que le président du groupe NC à l’Assemblée François Sauvadet.
Le Parti radical de gauche (PRG), réuni en Congrès à Paris samedi et dimanche, a reconduit Jean-Michel Baylet, chef du parti depuis 12 ans. Les quelque 400 délégués du PRG ont voté, à la quasi-unanimité -avec une abstention et trois votes contre- pour la reconduction du sénateur du Tarn-et-Garonne, 61 ans, seul candidat en lice. Taxé de "satellite" du PS, le PRG évoque une possible alliance avec le Parti radical valoisien de Jean-Louis Borloo et le MoDem de Bayrou.
Vers une légalisation des mères porteuses
Michèle André, sénatrice socialiste du Puy-de-Dôme, membre du groupe de travail du Sénat sur la gestation pour autrui, déclare :
"Nous avons encore quelques réunions de travail devant nous, mais le groupe s’oriente vers l’idée qu’il faut légiférer pour autoriser les mères porteuses et encadrer cette pratique. Ce n’est pas un point de vue unanime mais majoritaire, qui rassemble des élus de droite et de gauche. Notre conviction, c’est qu’il faut aider les couples qui, en raison d’un problème médical comme l’absence d’utérus chez la femme, ne peuvent pas avoir d’enfant et sont dans une grande souffrance.
En outre, il y a actuellement en France des enfants qui vivent dans un flou juridique, leurs parents ayant eu recours à une mère porteuse à l’étranger, aux États-Unis par exemple. La transcription de leur état civil est un parcours du combattant, qui pose de grandes difficultés à ces familles au quotidien, notamment si elles souhaitent voyager. Nous ne pouvons pas les laisser ainsi.
[…]
Je suis convaincue que c’est l’éducation, la transmission et l’amour donné au quotidien qui font la force du lien entre l’enfant et sa mère. Regardez ce qui se passe dans l’adoption. Combien de femmes élèvent des enfants qu’elles n’ont pas portés. Aujourd’hui, après le tremblement de terre en Chine, une femme recueillera un petit orphelin et le fera sien. Je n’ai pas d’inquiétude. […] Nous rendrons à la fin du mois de juin notre rapport qui, je l’espère, donnera lieu à une proposition de loi."
Cette loi, si elle venait à être votée, serait un pas de plus dans la chosification de l’enfant. Dans l’instruction Donum Vitae, l’Eglise indique :
"La maternité "de substitution" est-elle moralement licite ?
Non, pour les mêmes raisons qui conduisent à refuser la fécondation artificielle hétérologue : elle est en effet contraire à l’unité du mariage et à la dignité de la procréation de la personne humaine. La maternité de substitution représente un manquement objectif aux obligations de l’amour maternel, de la fidélité conjugale et de la maternité responsable ; elle offense la dignité de l’enfant et son droit à être conçu, porté, mis au monde et éduqué par ses propres parents ; elle instaure, au détriment des familles, une division entre les éléments physiques, psychiques et moraux qui les constituent." [DV, II A 3]
Face aux manifestants, Xavier Darcos reste ferme
Tandis que 20.000 à 45.000 personnes ont défilé dimanche à Paris pour protester contre les réformes dans l’Education nationale et qu’une autre manifestation est prévue le 24 mai, le ministre de l’Education, Xavier Darcos, a exclu tout retrait des projets de réforme du gouvernement.
"Parce que, les réformes que nous avons engagées nous les avons engagées d’abord parce que nous les croyons nécessaires au bien des jeunes de France. […]
Je suis au gouvernement pour accomplir ce que nous avons promis que nous ferions, nous avons un projet, nous avons un programme, nous avons une volonté de réforme et quelle que soit la dimension des manifestations et leur aspect rituel d’ailleurs, quelle que soit leur importance même, jamais elles ne l’emporteront sur la légitimité démocratique de ce gouvernement qui a reçu mandat de réformer".
Le ministre a annoncé que les syndicats recevraient lundi de sa part une "lettre les invitant à venir (le) voir" pour discuter des réformes.
"Discuter, débattre c’est chercher des accords mais ce n’est pas de la cogestion [ni] du recul".
"Il faut que les grèves n’aient lieu que lorsqu’elles sont nécessaires", estimant qu’aucune ne l’était actuellement.
Russie, Chine et Inde contre l’indépendance du Kosovo
Lors d’une réunion à Ekatérinbourg, les chefs des diplomaties russe, indienne et chinoise ont demandé la relance des pourparlers entre Belgrade et le Kosovo, dont l’indépendance a été proclamée le 17 février dernier par le Parlement kosovar. Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a déclaré :
"La Russie, l’Inde et la Chine se sont prononcés pour la reprise du dialogue entre Belgrade et Pristina et la solution de tous les problèmes de cette province serbe. Nous croyons que le règlement du problème du Kosovo doit être basé sur le respect du droit international".
Le ministre russe a une nouvelle fois déclaré que la reconnaissance de l’indépendance du Kosovo était en contradiction avec la Résolution 1244 du Conseil de Sécurité de l’ONU.
Avortement : Gordon Brown contredit par ses ministres
Lu sur Avortementivg :
"Peu après l’annonce par Gordon Brown, premier ministre anglais, de son désaccord concernant la réduction du délai d’avorter en Grand Bretagne, sept de ses ministres ont pris la position inverse, rejoignant ainsi 200 députés anglais (estimation du Times). Le vote de jeudi risque d’être serré, avec beaucoup d’abstentions.
Un abaissement du délai de 24 à 22 ou 20 semaine de grossesse serait le premier changement dans la loi légalisant l’avortement depuis 18 ans. […] Une enquête du Sunday Times a révélé que 59% des femmes sont en faveur d’une telle réduction, alors que 28% seulement soutiennent un statu quo. Chez les hommes, 48% désirent une réduction à 20 semaines, 35% souhaitent garder la limite légale aujourd’hui applicable."
L’armement du Hezbollah en question
La deuxième journée des discussions interlibanaises au Qatar se déroule sans qu’on fasse état de progrès. Le ton monte entre le clan gouvernemental anti-syrien et l’opposition emmenée par le Hezbollah sur la question de l’armement de ce dernier. Le chef de la délégation du parti chiite, le député Mohammed Raad, a accusé le camp d’en face de "chantage" pour avoir mis le dossier sur la table à Doha.
"Personne n’a le droit d’ouvrir un débat. Les armes et les capacités sont au-delà de toute discussion".
Mais un membre de la délégation gouvernementale a affirmé qu’aucun accord politique à Doha ne serait possible sans de "sérieux progrès" sur la question de l’armement du Hezbollah.
Du moment que cet armement était destiné à protéger le Liban de toute intervention extérieure, notamment d’Israël, l’armement du Hezbollah pouvait encore se parer d’une certaine légitimité. Mais à partir du jour où le Hezbollah a utilisé cet armement contre des Libanais, comme la semaine dernière, alors il n a plus aucune légitimité. La résolution 1701 de l’ONU (2006) réaffirmant les résolutions 1559 (2004) et 1680 (2006) demandait déjà le désarmement des milices au Liban. Sur place, la Finul ne l’a jamais fait appliquer.
Banalisation du crime de l’enfant à naître
Lu sur Le Conservateur :
"Près de 4000 femmes britanniques auraient déjà subi plus de 4 IVG, et plus d’une dizaine en auraient subi au moins 6 avant l’âge de 30 ans ! De façon moins marginale et plus intéressante, les statistiques britanniques montrent que parmi les 60 000 récidivistes de l’avortement en 2006, un quart affichaient déjà 3 au compteur. 33% des femmes britanniques auront connu un avortement à l’âge de 45 ans.
Cela démontre une chose, à mon sens : il s’agit d’une idéologie. La campagne du planning familial organisée récemment en France et qui choqua à juste titre, dans le sens d’une "dédramatisation" de l’avortement présenté comme un acte banal voire un acte de consommation s’inscrit dans ce fil.
Lorsqu’il s’agit de "défendre le droit à l’avortement", les partisans de l’avortement recourent toujours à des exemples dramatiques, et humainement très touchants, exhibés avec un insupportable voyeurisme à la TF1 – on retrouve cette technique lorsqu’il s’agit d’euthanasie. De l’autre côté, leur objectif n’a rien à voir avec l’urgence et la compassion, mais vise une "banalisation" de l’acte. Un grand écart typiquement progressiste."
Infertilité et procréation assistée
Lu dans France Catholique :
"On nous révèle la hausse continue de la stérilité en France. Seule solution préconisée : la procréation « artificielle ». La demande de « bébés-éprouvette » devrait donc exploser. […] Les scientifiques attribuent l’explosion de l’infertilité à des facteurs environnementaux (pesticide et pollution) ou à des modes de vie (tabagisme, sédentarité, stress…). Cause aggravante […] l’augmentation de l’âge des femmes à la naissance de leur premier enfant, qui franchira bientôt, en France, la barre des trente ans. […]
On peut s’étonner de ne pas lire parmi les hypothèses de ces mutations, tant physiologiques que sociales, la généralisation de la contraception durant ces dernières décennies. Toujours est-il que la seconde partie du slogan : «Un enfant si je veux, quand je veux» devrait être complétée d’un humble «…si je peux». […]
A lire ce que la presse déduit de l’explosion de l’infertilité hexagonale, c’est pourtant l’AMP qui aurait «de beaux jours devant elle». […] Avec l’extension du diagnostic préimplantatoire, on s’orienterait de plus en plus vers le scénario du film «Bienvenue à Gattaca» d’Andrew Niccol (1997) où il devient inconvenant, pour procréer, d’utiliser les relations sexuelles. […] Paradoxalement, cet «enfant à tout prix» (on estime à un milliard d’euros le coût annuel de la fécondation in vitro en Europe) est contemporain de millions d’êtres humains détruits par l’avortement, sans qu’on prenne conscience que la notion de «désir parental» est devenue totalitaire."
L’avenir du Liban se joue au Qatar
La réunion des responsables libanais, à Doha au Qatar, sous le parrainage de la Ligue arabe, a tourné court. Les représentants du gouvernement et de l’opposition emmenée par le Hezbollah se sont séparés au bout d’une heure et demie, sans avoir trouvé d’accord. Ils ont cependant accepté de former un comité de 4 membres pour négocier une nouvelle loi électorale et la constitution d’un nouveau gouvernement d’union nationale. Un nouveau partage du pouvoir reste la base d’un règlement de la crise. Le risque étant que les chrétiens, devenus minoritaires au Liban, perdent du poids dans les institutions.
La question des armes du Hezbollah a été abordée par Samir Geagea, chef des Forces Libanaises, et le député Saad Hariri. Les chefs de la majorité et de l’opposition libanaises ont décidé de confier au Qatar le soin de proposer une solution à l’épineuse question de l’armement du Hezbollah chiite.
La fermeté de Pie VII face à Napoléon : un exemple
En voyage pastoral de deux jours en Ligurie, Benoît XVI a rendu hommage à Pie VII, le pape qui a tenu tête à Napoléon Ier. Aujourd’hui lors d’une messe célébrée en plein air à Savone (nord-ouest de l’Italie), où Pie VII avait été placé en résidence surveillée par l’empereur français, Benoît XVI a donné son prédecesseur en exemple.
Pie VII, que Napoléon Bonaparte avait fait venir en France pour qu’il le sacre empereur en 1804, s’était ensuite opposé à l’annexion par la France des Etats pontificaux en violation de la souveraineté temporelle du Saint-Siège. En représailles, Napoléon l’avait fait placer en 1809 en résidence surveillée à Savone, puis à Fontainebleau où il le contraindra à signer un concordat en 1813. Le pape ne retrouva la liberté qu’en 1814.
Benoît XVI a estimé que la "sereine fermeté" manifestée par Pie VII est pour les catholiques un exemple à suivre
"pour affronter les défis du monde: matérialisme, relativisme, laïcisme, sans jamais céder au compromis, disposés à payer personnellement pour rester fidèles au Seigneur et à l’Eglise".
Pourquoi sommes-nous contre la reconnaissance des unions homosexuelles ?
Cette journée de lutte contre l’homophobie est en fait une journée de revendications du lobby gay. Si vous vous opposez à ces revendication ("mariage homosexuel", "homoparentalité", etc.), vous êtes homophobes : CQFD. Fidèles à l’enseignement de l’Eglise catholique, si nous ne rejettons pas les personnes homosexuelles, nous rejetons la reconnaissance juridique (Pacs, "mariage"…) des unions homosexuelles. Pour ces raisons :
"Selon l’ordre relatif à la droite raison
[…] Les législations favorables aux unions homosexuelles sont contraires à la droite raison car elles confèrent des garanties juridiques, analogues à celles de l’institution matrimoniale, à l’union entre deux personnes du même sexe. Étant donné les valeurs en jeu, l’État ne peut légaliser ces unions sans manquer au devoir de promouvoir et de protéger le mariage, institution essentielle au bien commun.
On peut demander comment peut être contraire au bien commun une loi qui n’impose aucun comportement particulier, mais qui s’en tient à rendre légale une réalité de fait qui apparemment ne semble comporter aucune injustice envers personne. À ce propos, il convient de réfléchir d’abord à la différence qui existe entre le comportement homosexuel comme fait privé, et le même comportement comme relation sociale prévue et approuvée par la loi, au point de devenir une des institutions du système juridique. Non seulement le second phénomène est plus grave, mais il revêt une portée beaucoup plus vaste et plus profonde, et il finirait par entraîner un changement de l’organisation sociale tout entière, qui deviendrait contraire au bien commun. Les lois civiles sont des principes structurants de la vie de l’homme au sein de la société, pour le bien ou pour le mal. Elles «jouent un rôle de grande importance et parfois déterminant dans la formation des mentalités et des habitudes». […] La légalisation des unions homosexuelles aurait donc comme résultat l’obscurcissement de la perception de certaines valeurs morales fondamentales et la dévaluation de l’institution matrimoniale.
Selon l’ordre biologique et anthropologique
Dans les unions homosexuelles, sont complètement absents les éléments biologiques et anthropologiques du mariage et de la famille qui pourraient fonder raisonnablement leur reconnaissance juridique. Ces unions ne sont pas en mesure d’assurer, de manière adéquate, la procréation et la survivance de l’espèce humaine. L’éventuel recours aux moyens mis à leur disposition par les découvertes récentes dans le champ de la fécondation artificielle impliquerait de graves manquements au respect de la dignité humaine et ne changerait rien à cette inadéquation. Dans les unions homosexuelles, est absente aussi la dimension conjugale, par laquelle les relations sexuelles prennent une forme humaine et ordonnée […].
Comme le montre l’expérience, l’absence de la bipolarité sexuelle crée des obstacles à la croissance normale des enfants, éventuellement insérés au sein de ces unions, auxquels manque l’expérience de la maternité ou de la paternité. Insérer des enfants dans les unions homosexuelles au moyen de l’adoption signifie en fait leur faire violence, en ce sens qu’on profite de leur état de faiblesse pour les placer dans des milieux qui ne favorisent pas leur plein développement humain. […].
Selon l’ordre social
La société doit sa survivance à la famille fondée sur le mariage. La conséquence inévitable de la reconnaissance juridique des unions homosexuelles est la redéfinition du mariage tel qu’il est reconnu légalement dans son essence. Celui-ci devient une institution qui perd sa référence légale essentielle par rapport aux facteurs liés à l’hétérosexualité, comme par exemple le devoir de procréation et d’éducation. Si, du point de vue juridique, le mariage entre deux personnes de sexe différent était considéré seulement comme une des formes de mariage possible, l’idée de mariage subirait un changement radical, et ce, au détriment grave du bien commun. En mettant sur un plan analogue l’union homosexuelle, le mariage ou la famille, l’État agit arbitrairement et entre en contradiction avec ses propres devoirs.
On ne peut invoquer non plus en faveur de la légalisation des unions homosexuelles le principe du respect de la non-discrimination de toute personne. En effet, la distinction entre personnes, la négation d’une reconnaissance ou d’une prestation sociale sont inacceptables seulement si elles sont contraires à la justice. […] Même en un sens analogique lointain, les unions homosexuelles ne remplissent pas les tâches pour lesquelles le mariage et la famille méritent une reconnaissance spécifique et qualifiée. […]
Selon l’ordre juridique
Le droit civil confère aux couples mariés une reconnaissance institutionnelle parce qu’ils remplissent le rôle de garantir la suite des générations et sont donc d’un intérêt public majeur. Par contre, les unions homosexuelles n’exigent pas une attention spéciale de la part du système juridique car elles ne jouent pas ce rôle en faveur du bien commun. L’argumentation selon laquelle la reconnaissance juridique des unions homosexuelles serait nécessaire pour éviter que des homosexuels vivant sous le même toit ne perdent, par le simple fait de leur vie ensemble, la reconnaissance effective des droits communs qu’ils ont en tant que personnes et en tant que citoyens, n’est pas vraie. En réalité, ils peuvent toujours recourir – comme tous les citoyens et sur la base de leur autonomie privée – au droit commun pour régler les questions juridiques d’intérêt réciproque."
"Le respect envers les personnes homosexuelles ne peut en aucune façon conduire à l’approbation du comportement homosexuel ou à la reconnaissance juridique des unions homosexuelles".
Activisme du lobby gay à l’école
Aujourd’hui, c’est la journée mondiale contre l’homophobie. Le lobby gay a axé ses revendications sur l’école. Ainsi, Daniel Borrillo (membre actif du lobby gay) demande :
"dans les cours d’éducation sexuelle à l’école, on devrait présenter l’homosexualité comme une forme de sexualité aussi légitime que l’hétérosexualité. Par exemple dans les manuels scolaires, on devrait aborder l’homosexualité des personnages historiques ou littéraires naturellement, comme on le fait pour les personnages hétérosexuels. […] Je pense qu’on peut faire un parallèle entre l’homophobie et le racisme."
L’Inter-LGBT, dans une lettre aux pouvoirs publics en 2007, jugeait nécessaire :
"de s’engager plus volontairement en matière éducative dans la lutte contre les discriminations liées à l’orientation sexuelle et à l’identité de genre. […] L’école n’est pas épargnée et doit sans cesse réaffirmer les valeurs du vivre-ensemble, et contribuer à les faire partager par tous les membres de la communauté éducative. […] En matière d’homophobie, de lesbophobie [sic] ou de transphobie [re-sic] les avancées sont timides, au point que l’on évoque parfois une discrimination dans la discrimination ou pour le moins une hiérarchisation des discriminations. […]
[I]l conviendrait que les autorités académiques et nationales reçoivent des instructions pour évaluer sans a priori et en toute neutralité les demandes des associations LGBT susceptibles d’intervenir en milieu scolaire […] De même, il serait souhaitable qu’au niveau national soit mis en place un groupe d’experts chargés d’élaborer et de proposer des outils pédagogiques destinés à promouvoir une éducation au respect de la diversité. Ainsi, très rapidement, il deviendrait possible d’envisager que soient distribués à l’ensemble des jeunes des outils de sensibilisation (de type brochure ou dépliant) visant à combattre les discriminations lesbophobes, homophobes, transphobes.
À l’instar de la semaine d’éducation contre le racisme qui se tient chaque année dans les établissements scolaires, un temps de réflexion devrait y être régulièrement organisé pour déconstruire les schémas sexistes, homophobes et transphobes, et rendre cette démarche permanente et quotidienne."
C’est une véritable offensive. Comment y répondre ? En exigeant le respect de la loi naturelle. Et en se manifestant : aujourd’hui ave la Life Parade, mardi 20 mai pour la Famille.
Fdesouche de retour sur la toile
Le blog a souffert de son succès :
"Nous avons changé d’hébergeur et nous disposons désormais de notre propre serveur, un hébergement haut-de-gamme qui nous permettra d’accueillir encore plus de visiteurs et dans de bien meilleures conditions. Un serveur qui nous appartient, garantie supplémentaire pour notre liberté. Cela a un coût : plus de 2500 dollars US par an."
MJ
Bernard Tapie, de retour en politique ?
L’ancien repris de justice se verrait bien candidat PRG aux élections européennes :
"s’investir à l’échelle européenne, là oui, je suis partant, et ce n’est pas incompatible avec le théâtre".
C’est même du grand cinéma !
L’évangélisation est une obligation
Benoît XVI a rappelé le caractère central pour l’Eglise catholique de sa mission d’évangélisation lors d’une rencontre avec le conseil supérieur des Oeuvres pontificales missionnaires. L’appel à la conversion de "toutes les nations" demandé par Jésus dans les Evangiles
"constitue encore un mandat obligatoire pour toute l’Eglise et pour chaque fidèle du Christ. Cet engagement apostolique est un devoir et aussi un droit imprescriptible, l’expression même de la liberté religieuse avec ses dimensions éthiques, sociales et politiques".
Affrontements en banlieue
2 personnes, soupçonnées d’avoir pris part à une échauffourée entre des policiers et une trentaine de voyous armés de bâtons la nuit dernière à Carrières-sur-Seine, dans les Yvelines, ont été interpellées et placées en garde à vue.
Hier, des policiers se trouvaient vers 23 heures à la cité du Petit Bois quand ils ont été pris à partie. Les forces de l’ordre se sont dégagées en tirant une grenade lacrymogène.
Un peu plus tôt dans la soirée, 3 personnes ont été blessées à la tête dans cette même cité au cours d’un affrontement entre une bande originaire de Houilles et une autre de Carrières-sur-Seine. Les victimes ont dû être hospitalisées.
D’Adolf Hitler à l’ADMD
Jean Chaunu, dans un article politiquement incorrect, rapproche
"les pratiques euthanasiques du national-socialisme et celles qui sont de nos jours ardemment revendiquées par de dignes personnalités du monde médiatico-médical"
Certes, les bonnes consciences vous diront que, chez les nazis, l’euthanasie était la mise à mort de quelqu’un qui ne le voulait pas, tandis qu’aujourd’hui il s’agit de demandes réfléchies et raisonnées de malades en fin de vie connaissant des douleurs intolérables…
"l’horreur est dans la clandestinité, pas dans l’acte en lui-même réduit à l’insignifiance. L’histoire de la loi Veil, de ses prolégomènes, nous l’a bien appris. C’est la raison pour laquelle le Grand Orient qui est une société transparente abhorrant la clandestinité, prônant les lumières de la raison à huis-clos a tant fait pour cette loi."
Sauf qu’
"un détail infime a semé le trouble dans ma bonne conscience. […] Le 1er septembre 1939, Hitler autorise le programme “T4” par une simple note :
« Le Reichsleiter Bouhler et le docteur en médecine Brandt sont chargés, sous leur responsabilité, d’étendre les attributions de certains médecins désignés par eux, les autorisant à accorder une mort miséricordieuse aux malades qui auront été jugés incurables selon une appréciation aussi rigoureuse que possible. »
Là, c’est le choc. Ce mot si noble de mort miséricordieuse (on dirait aujourd’hui «le droit à mourir dans la dignité») que les nazis osent employer ne suffirait donc pas à nous rassurer sur leurs mauvaises intentions. Pas même l’appréciation aussi rigoureuse que possible. […] Qui va définir qu’une vie ne mérite plus de se prolonger ? Dans l’exemple cité ici, le corps médical selon les normes du national socialisme. Vous voyez bien, me dites vous, qu’il s’agit d’une euthanasie totalitaire. C’est l’État qui choisit à la place de l’individu. Le progrès, c’est que l’individu choisisse lui même et que l’appareil médical s’exécute […].
Va-t-on refuser à l’individu de débrancher sous prétexte qu’il avance des arguments national-socialistes pour justifier sa mise à mort ? La réponse mérite qu’on s’y arrête. Supposons qu’un malade (mental évidemment) déclare à son médecin qu’il n’est plus digne de vivre parce […] qu’il coûte cher à la Sécu, etc. Devrait-on repousser sa requête inspirée d’un idéal élevé du sacrifice par intolérance envers des arguments néonazis ? […] Supposons que ces arguments soient pris en compte ou qu’ils soient mis sur le même plan que les arguments sensibles, la souffrance insupportable, etc. Dois-je conclure que la conception du monde national–socialiste est comparable à la conception individualiste, utilitaro-hédoniste…? […]
Au nom de quoi déciderions nous que l’euthanasie individualiste et compassionnelle serait plus recevable que celle d’un État prenant ses dispositions pour éliminer quelques indésirables ? […] Au nom de quel jugement de valeur, les normes éliminant les estropiés d’hier seraient-elles plus honteuses que celles d’aujourd’hui puisque le mal absolu, convenons-en une fois pour toutes, c’est d’être estropié ? […] Nous pouvons donc tous devenir des individus nazis dans un État libéral prêts à faire le sacrifice de nos vies inutiles et une législation compassionnelle peut nous aider à concrétiser nos dernières volontés tout en faisant des économies dans les hôpitaux."
L’avortement, que de douleurs…
Oh oui, et même si on a déjà évoqué ici ou là des témoignages de grande détresse de futures mamans, la souffrance de la mère est à chaque fois nouvelle, terrible, recommencée quand meurt un enfant innocent…
Cette fois c’est sur leur blog que ces jeunes femmes nous font partager la douleur éprouvée après l’avortement de leur enfant. Il y a d’abord ce blog qui cherche à présenter l’avortement dans ce qu’il a de terrible, de tragique. Puis il y a ceux de ces jeunes femmes :
- "Où es tu ti ange?" s’interroge celle-ci, qui finit par écrire :
"Petit ange pour toi on se bat, pour toi on vit, pour toi on sourit, on
réussit, on s’effondre plus car rien n’est plus dur que ce qu’on a vécu
avec toi…" ;
- "On était trois" et aujourd’hui elle est seule :
"Pourquoi on nous a pas expliquer les aides? PourquOi? PourquOi?
J’aurais telement voulus me poser toute ces questions avant?! Ma p’tite
princesse aurais 6 mOis, et tout les jours je réfléchis a ce que je
serais en train de faire avec elle, et son papa, ma famille et au lieu
de ça je pleure sans cesse".
- "Pardonne moi,mon bébé" sont les derniers mots de cette maman, plus de 18 mois après son avortement ;
- "Maman m’a fait mourir" en dit suffisamment long sur la détresse de la maman qui écrit à la place de son enfant ;
- Il y a quelques jours, cette autre maman écrivait : "mon pti ange que j aurai aimer que tu sois prés de moi, tu aurait deja 3 mois … je t aime si fort, maman t oubli pas bébé….".
Pour le 40ème anniversaire de l’encyclique Humanae Vitae, Benoît XVI disait aujourd’hui dans un discours d’anthologie :
"On assiste hélas toujours plus souvent à de tristes événements qui
impliquent des adolescents, dont les réactions manifestent une
connaissance incorrecte du mystère de la vie et des implications
risquées de leurs gestes. L’urgence de la formation, à laquelle je fais
souvent référence, voit dans le thème de la vie l’un de ses thèmes
privilégiés.Je souhaite vraiment que l’on réserve notamment aux jeunes une
attention toute particulière, afin qu’ils puissent apprendre le
véritable sens de l’amour et se préparent pour cela avec une éducation
adaptée à la sexualité, sans se laisser distraire par des messages
éphémères qui empêchent d’atteindre l’essence de la vérité qui est en
jeu".
Écoutons sa voix pour agir dans la Cité : que de vies d’enfants interrompues et de mères effondrées !
Sachons aussi aller vers ces jeunes femmes et les réconforter dans la Charité comme le font si bien certaines associations (Agapa, Mère de miséricorde, etc.).
En ce mois de Marie, tournons-nous pour ces jeunes femmes, gémissant et pleurant dans cette vallée de larmes, vers notre Reine, notre vie, notre douceur et notre espérance.
La désinformation du jour
On sait que la presse française aime peu Silvio Berlusconi. Doux euphémisme. Cette dépêchde de l’AFP ne déroge pas à l’idéologie en associant adroitement une photo évocatrice à un article sur la nouvelle politique d’immigration de l’Italie.
MJ (merci à Aslan)