Emeute à Sartrouville
Pour la troisième nuit d’affilée, des voyous de la cité des Indes
ont affronté les policiers. Dimanche
vers 21h, une poubelle a pris feu. A
leur arrivée, les policiers ont été accueillis par une pluie de pierres
et même de bouteilles incendiaires. 2 fonctionnaires ont été blessés. Les auteurs de
cette énième agression sont une vingtaine de jeunes voyous, dont 5 ont
été interpellés.
MJ
Pas de Salon Beige en Russie ?
En Russie, un décret gouvernemental publié le 26 février oblige les
fournisseurs d’accès Internet à laisser les services de renseignements
russes contrôler leurs sites et lire les mails de leurs
clients en toute liberté. Ces fournisseurs doivent
même s’équiper à leurs frais de technologies coûteuses permettant de
surveiller les utilisateurs à leur insu. Un nouveau texte de loi
propose par ailleurs d’interdire l’achat, par des compagnies
étrangères, de fournisseurs d’accès Internet en Russie.
Le pouvoir a créé une nouvelle agence fédérale chargée de superviser Internet et son
contenu. Celle-ci pourrait rendre obligatoire
l’enregistrement, auprès des autorités, des blogs les plus fréquentés
au titre de médias d’information ; cette procédure permettant
évidemment d’écarter les plus insolents comme cela a été le
cas pour le site sibérien «Novy Fokus»… La Russie pourrait aussi être
tentée de prendre exemple sur la Chine où les grands moteurs de
recherche comme Google et Yahoo ! ont accepté de censurer une partie de
leurs banques de données.
Débat sur la fin de vie au Sénat
Aujourd’hui, le Sénat a débattu de la fin de vie, suite à une question posée par le sénateur Jean-Pierre Godefroy (PS), qui demande :
"d’encadrer et de soumettre à des conditions précises une aide active à mourir, une aide prodiguée par un médecin".
Tous les sénateurs PS-PC qui sont intervenus ont défendu la légalisation du crime de l’euthanasie. Le président de la commission des affaires sociales, Nicolas About (UDF), plus tordu, a évoqué la loi Léonetti et les soins palliatifs, puis a considéré 3 cas :
-
celui d’une personne en phase avancée ou terminale d’une affection grave et incurable, pour lequel la loi est suffisante.
-
celui que la loi ne règlerait pas. On ne voit pas vraiment la différence avec le cas précédent, mais cela permet au sénateur de conclure :
"Demander le droit à mourir, n’est-ce pas alors une tentative de donner un ultime sens à la vie ?" [sic]
La sénatrice du Nord (NI) Sylvie Desmarescaux a défendu vigoureusement les soins palliatifs. Le sénateur Michel Dreyfus-Schmidt (PS) a rapproché l’euthanasie de la loi sur l’avortement pour en justifier la dépénalisation. Le sénateur UMP Gérard Dériot s’est farouchement opposé à toute euthanasie, qu’elle soit passive ou active, plaidant pour une évaluation de la loi Léonetti et sa pleine application. Il a été suivi par Alain Milon (UMP), qui a demandé une meilleure formation des médecins, refusant tout à la fois l’acharnement thérapeutique et l’euthanasie. Marie-Thérèse Hermange (UMP) a souligné que
"C’est à l’amour, à la famille qui permet de surmonter de telles épreuves, que nous devons redonner espoir. N’est-ce pas d’ailleurs l’esprit des politiques de prévention, de service de soins à domicile et de soutien aux aidants familiaux ? La question n’est donc pas « comment puis-je mourir tout de suite ? » mais bien « Comment va-t-on m’accompagner jusqu’à ma mort » ?"
Le sénateur André Lardeux (UMP) a aussi rapproché euthanasie et avortement, mais pour souligner justement que
"La fausse compassion nous expose à bien des dangers, dont le vote de textes qui ne répondent pas au problème posé -on l’a vu avec la légalisation de l’avortement : alors qu’on a voté la loi sur l’IVG pour éviter sa banalisation, il n’y a jamais eu autant d’avortements- j’ai du mal à penser que chaque année 220 000 femmes connaissent la détresse en raison d’une grossesse."
Terminons ce résumé avec le discours du ministre, Roselyne Bachelot, qui a proposé :
"Trois grandes orientations méritent d’être poursuivies : poursuivre le développement de l’offre de soins palliatifs à l’hôpital et en ville ; élaborer une politique de formation et de recherche ambitieuse, au service des soins palliatifs ; travailler, enfin, à l’amélioration de l’accompagnement offert aux proches. […] Ne confondons pas débat sur la mort et débat sur la souffrance […]
Une loi qui fixerait par avance l’exception manquerait ainsi son but. L’idée même semble incompatible avec le concept de loi. Comment la loi pourrait-elle, en effet, définir dans leur singularité radicale, irréductible à toute anticipation abstraite, les cas exceptionnels ? […] tout doit être fait pour soigner mais aussi apaiser la souffrance. […] le médecin n’est pas le simple exécutant de la démarche solitaire du malade. C’est une question existentielle, ontologique, qui l’interpelle de façon insoutenable ; il est en droit de refuser d’exécuter un geste qui relève de sa stricte liberté. Pourquoi, sinon, le médecin est-il convoqué à cette aide ?"
Qui manipule les lycéens ?
Les lycéens ont manifesté aujourd’hui pour la 4e fois en 15 jours contre les suppressions de postes. La journée a été marquée par 25 interpellations et 4 blessés à Paris. La manifestation, partie du Luxembourg, a été dispersée par les forces de police boulevard des Invalides avant le terme initialement prévu à Saint-François Xavier. A deux reprises, des manifestants ont lancé des projectiles sur les forces de l’ordre, qui ont répondu en chargeant et en faisant usage de gaz lacrymogènes.
Des incidents se sont produits en Seine-Saint-Denis, où de petits groupes de casseurs ont tenté de s’introduire dans certains lycées, en s’en prenant parfois physiquement aux personnels leur faisant barrage. Au lycée Arthur-Rimbaud de La Courneuve, "des personnels éducatifs ont reçu des gaz lacrymogènes". A Alfred-Costes à Bobigny, le proviseur a été "giflé" et "un conseiller principal d’éducation [sic] a reçu un coup de poing". A Louise-Michel (Bobigny) les personnels ont annoncé faire valoir leur droit de retrait, estimant que "la sécurité des biens et des personnes n’est plus assurée" dans ce lycée. Des incidents ont aussi eu lieu en marge de manifestations dans le Val-de-Marne, donnant lieu à l’interpellation de 17 personnes. Dans l’Essonne, à Brunoy, la police a procédé à 2 interpellations et utilisé des gaz lacrymogènes lors d’une tentative de blocage.
Bref, 40 ans après Mai 68 et 2 ans après la crise du CPE, certains sont certainement tentés de rejouer l’Histoire.
Un bébé naît avec deux visages !
Lali est née dans des conditions normales le 11 mars à 40km à l’est de New Delhi. Présentant une duplication crâniofaciale, elle est pourvue d’une seule tête et d’une seule paire d’oreilles mais de deux visages, avec deux nez, deux paires de lèvres et deux paires d’yeux. Son père assure :
"Ma fille va bien, comme n’importe quel autre enfant".
Le directeur de l’hôpital témoigne :
"Elle boit du lait avec ses deux bouches et ouvre ou ferme ses quatre yeux en même temps".
Bien que la duplication crâniofaciale entraîne souvent des complications de santé, le nouveau-né "mène une vie normale et n’a pas de difficultés respiratoires", a dit le Docteur.
Mayotte et ses immigrés clandestins
Loin des regards métropolitains, une partie dramatique se joue pour la France à Mayotte. Une manifestation a eu lieu dimanche pour l’expulsion des sans-papiers Comoriens. Rappelons que lors du référendum organisé en 1975 pour l’archipel des Comores, alors composé de 4 îles (Grande Comore, Anjouan, Mohéli et Mayotte), Mayotte vota massivement pour rester française et fut détachée de l’archipel. Depuis, de nombreux Comoriens, principalement des Anjouanais, migrent vers Mayotte, dont des femmes enceintes tentant d’obtenir le droit du sol pour leurs enfants à naître, afin qu’ils soient français.
Cette situation connaît un regain de tension avec les événements d’Anjouan, où un islamiste a pris le pouvoir et où une épuration est en cours. La vague d’arrestation s’amplifie de jour en jour : le 2, 60 arrestations ; le 3, plus de 1000. L’ex-ministre de l’Intérieur de Mohamed Bacar, Saline Jaffar, a été totalement dénudé, exposé, entravé sur une place et tabassé, jusqu‘à ce qu’il perde conscience, par des dizaines de soldats. Jeté en prison, il subit des sévices quotidiens. La torture est de règle : un commerçant a eu la plante des pieds découpée au couteau ; d’autres ont eu les dents et la mâchoire fracassées à coups de crosse ; d’autres ont été battus à mort.
A Mayotte, la chasse aux Blancs est devenue une passion pour les immigrés. Ces événements ont choqué les habitants de Mayotte et ont conduit à la grande manifestation de dimanche contre les clandestins. Ce qui est aujourd’hui impensable en métropole est devenu courant à Mayotte : des marches sont organisées contre les clandestins. Dimanche, une foule a brandi des pancartes : ‘Vols, insécurité… Prison pleine. Partez, partez‘… ‘Mayotte est trop petite, elle risque de couler.’ En métropole, on ne parle que de Bétancourt ou du Tibet.
Michel Janva (via Présent)
JO : Nicolas Sarkozy pose une condition
Nicolas Sarkozy a déclaré à Cahors :
"La solution est dans la reprise du dialogue pour que les Jeux olympiques puissent se dérouler de façon apaisée. La France fera tout pour que ce dialogue reprenne (…) Il y a encore quelques mois, il n’y a pas de temps à perdre". "C’est en fonction de la reprise de ce dialogue que je déterminerai des conditions de notre participation".
Après le couac de Rama Yade et le fiasco d’hier, on se demande si la condition de la participation de la France à la cérémonie d’ouverture des JO n’est pas plutôt liée au sens du vent (des sondages), à la température, ou au cycle lunaire.
Pas de liberté sans obéissance à la loi divine
Benoît XVI se rend du 15 au 20 avril aux Etats-Unis et aux Nations Unies à New York (programme). Dans un document vidéo diffusé par le Vatican, le pape s’est adressé en anglais et en espagnol aux catholiques et au peuple américain :
"Avant de partir, je voudrais vous adresser mon salut cordial ainsi qu’une invitation à la prière […] En accord avec vos évêques j’ai choisi une phrase simple mais fondamentale: le Christ est notre espérance… Jésus est l’espérance pour tout homme et toute femme, quelles que soient leur origine, leur culture ou leur condition… Grâce à lui notre vie trouve sa plénitude et, ensemble, nous pouvons former une famille d’individus et de peuples fraternels, vivant selon l’éternel dessein du Père. Je sais combien le message évangélique est enraciné dans votre pays, et je viens le partager au cours de cérémonies et de rencontres.
Je porterai aussi le message de l’espérance chrétienne à l’assemblée des Nations-Unies et aux représentants des différents peuples. Plus que jamais ce monde a besoin d’espérance, d’un espoir de paix, de justice et de liberté, qui ne se réalisera pas sans obéir à la loi divine, accomplie par le Christ dans le commandement de l’amour d’autrui. Faites à autrui ce que vous voudriez qu’on vous fasse, ne faites pas à autrui ce que vous ne voudriez pas qu’on vous fasse. Cette règle d’or biblique est valable pour tous, y compris les non-croyants. Gravée dans la conscience humaine, cette loi peut mettre tout le monde d’accord, faire que les différences soient positives et constructives pour toute la famille humaine".
SNCF : la carte Famille nombreuse subsistera-t-elle ?
Lors du conseil de modernisation des politiques publiques, vendredi, le gouvernement a annoncé qu’il cesserait de prendre en charge les "tarifs sociaux" de la SNCF comme la carte Familles nombreuses.
"Ces tarifs de train s’inscrivent dans la politique commerciale de la SNCF. Ils seront maintenus mais devront être financés par les utilisateurs du train plutôt que par les contribuables."
Créée en 1921, la carte Familles nombreuses, qui bénéficie à 2,2 millions de familles de 3 enfants et plus, donne droit à 30% de réduction pour 3 enfants, 40% pour 4 enfants, 50% pour 5 enfants, 75% au-delà. Ces "tarifs sociaux" n’ont rien à voir avec les cartes commerciales de la SNCF : alors que la carte 12-25 ou la carte Senior sont des systèmes payants qui offrent des avantages commerciaux, la carte Familles nombreuses a été instituée par l’Etat. En 2008, il devait verser 70M€ à la SNCF à titre de compensation. Ce financement va être suspendu mais la SNCF assure que les avantages réservés aux familles nombreuses ne disparaîtront pas pour autant.
"Nous allons mettre en place de nouveaux tarifs sous la forme de cartes commerciales. Les conditions et les tarifs ne seront pas forcément identiques aux cartes Familles nombreuses ou aux billets Congés annuels mais ces substituts leur ressembleront."
Pour l’Union nationale des associations familiales, la suppression des tarifs sociaux est un "coup dur porté aux familles".
"Les transports constituent le troisième poste budgétaire des familles françaises. La suppression de la carte aura des répercussions importantes pour les familles modestes, qui auront sans doute du mal à accéder aux cartes commerciales."
Gros plan sur les crimes des Albanais du Kosovo
Carla Del Ponte vient de publier La chasse. Moi et les criminels de guerre. Dans cet ouvrage autobiographique, l’ancienne procureur du Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie, devenue ambassadeur de Suisse en Argentine, relate notamment les obstacles auxquels elle a dû faire face dans sa traque des principaux responsables des crimes de guerre dans les Balkans. Surtout, Carla Del Ponte y raconte qu’en 1999, l’UÇK a déporté 300 Serbes vers l’Albanie, avant de prélever leurs organes et de les vendre à des trafiquants internationaux. Elle ajoute que Hashim Thaci, le désormais chef du gouvernement kosovar, était au courant de cette affaire, qui n’a à ce jour jamais été élucidée.
Michel Janva (merci à AM)
Il a osé le dire !
Le directeur départemental de la sécurité publique de Charente-Maritime, à propos de la profanation du cimetière de La Rochelle :
"Ces faits n’ont pas la même connotation que ceux commis dans le cimetière militaire de Notre-Dame-de-Lorette près d’Arras. A Arras, c’est clairement orienté sur la religion. Ici, on est plutôt dans le satanique".
Il faudra alors que l’on m’explique les accusations de racisme à propos de l’affaire anti-religieuse d’Arras et le caractère non anti-religieux du satanisme !
Michel Janva (via Présent)
Bruno Gollnisch gagne un procès
L’ancien recteur de l’Académie de Lyon, Alain Morvan, poursuivi pour "injure non publique" par Bruno Gollnisch, a été déclaré coupable par le tribunal de police de Lyon. Il devra payer 400€ de dommages et intérêts. L’élu frontiste reprochait à M. Morvan d’avoir
"le 17 novembre 2004, lors d’une réunion du Conseil académique de l’Education nationale (CAEN) (…), employé une expression outrageante, un terme de mépris ou une invective à l’égard de M. Gollnisch en parlant d’un +universitaire dont je ne citerai par le nom, non par crainte de quelque réaction que ce soit… mais tout simplement par un souci d’hygiène+".
Me de Saint-Just avait demandé 10.000€ de dommages et intérêts.
Le handicap n’est pas une entrave à la vie
C’est ce que veut montrer l’association ALIS, fondée par Jean-Dominique Bauby, atteint d’un locked-in syndrome (paralysie totale) depuis décembre 1995 et qui entend montrer que cette pathologie qui empêche le mouvement et la parole n’est en rien une entrave à la vie. Grâce à une prise en charge rééducative bien conduite (kinésithérapie, orthophonie, ergothérapie), des progrès sont possibles. Ainsi retrouver la mobilité d’un membre, la déglutition, respirer sans assistance, articuler quelques mots, tels peuvent être les objectifs de ces patients pour retrouver une autonomie relative et commencer une "deuxième vie". Les progrès sont souvent minimes mais ils peuvent intervenir même après des années.
Michel Janva (merci à MF)
Le procès de Jeanne d’Arc se poursuit
Dans Le Figaro, 4 universitaires réagissent à un documentaire passé récemment sur Arte et qui remettait sur le plateau le mythe d’une Jeanne d’Arc d’origine royale qui ne serait pas morte brûlée. Extrait :
"Nous en avons assez de la théorie du complot comme explication universelle. Toutes les «contre-enquêtes» du monde n’empêcheront pas qu’il y ait en histoire un certain nombre d’événements et de faits dont il n’y a pas lieu de douter. C’est en les prenant en compte que les historiens doivent travailler. Réduire la vie de Jeanne d’Arc à un autre Da Vinci Code ne nous semble pas la meilleure façon de faire progresser la recherche."
Les impostures répandues périodiquement sur la Sainte de la patrie montrent que 600 ans après, elle continue de déranger. C’est bon signe.
Italie : des médecins pro-vie font échec au crime de l’avortement
En Lombardie, près de 7 médecins sur 10 sont objecteurs de conscience et dans certaines régions du sud de l’Italie comme la Basilicata, ils sont 9 sur 10. Tous les mardis à l’hôpital Mariano Comese, une messe est dite dans la chapelle de l’établissement pour les âmes des enfants assassinés. Dans cet établissement de la périphérie de Côme, comme dans toutes les autres structures hospitalières publiques de cette province lombarde, tous les médecins refusent de pratiquer les avortements. Une animatrice du Planning familial s’inquiète :
"les médecins de la génération de 1968 en ont marre ou prennent leur retraite et, parmi les nouveaux diplômés, le pourcentage d’objecteurs est de plus en plus important".
Avorter devient de plus en plus difficile. L’IVG est légale dans les 90 jours après l’arrêt des menstruations. Au-delà, un avortement thérapeutique est possible, seulement en cas de péril «grave» pour la santé physique ou mentale de la mère. Et la loi 194 (Loi pour la tutelle sociale de la maternité et pour l’interruption volontaire de la grossesse) est désormais au cœur du débat électoral. Les législatives ont lieu dimanche.
Elu depuis 15 ans à la tête de la Lombardie, Roberto Formigoni dirige Communione e liberazione. Il a la main sur le secteur de la santé qui, décentralisation oblige, dépend presque totalement des autorités régionales. Il n’y a plus aujourd’hui en Lombardie un seul patron d’hôpital public favorable à l’IVG. Avant d’obtenir le certificat pour une IVG, il faut impérativement faire une échographie pour que la femme puisse voir l’embryon qu’elle porte. Puis il y a un délai de réflexion de 7 jours. Les autorités lombardes ont en outre émis l’an dernier un décret imposant la sépulture des fœtus, ce qui implique de leur donner un nom.
Le Centre d’aide pour la vie (CAV), très actif dans les hôpitaux, est animé par des volontaires catholiques, et reçoit les femmes qui veulent avorter. Sur les 1 400 femmes reçues l’an dernier, 90 % ont finalement décidé de garder l’enfant. Le centre donne de 160 à 300€ à celles qu’il prend en charge, ainsi qu’une assistance durant un an après la naissance de l’enfant. Son budget (1,5M€ par an) est alimenté par des dons privés et, depuis un an, le centre reçoit des aides de la région et de la mairie.
Paola Bonzi, tête de liste du mouvement Aborto, no grazie (Avortement, non merci) lancé par Giuliano Ferrara, indique :
"Il n’est pas nécessaire d’abolir la loi 194 mais il faut l’appliquer dans son intégralité avec ce qu’elle prévoit d’aide à la maternité".
Paolo Sorbi, président milanais du Mouvement pour la vie et actif soutien du CAV, se félicite des résultats d’«un travail de fourmis» qui a permis de reconquérir «l’hégémonie culturelle».
Travail de fourmis et combat culturel, le combat pour la vie n’est pas seulement une affaire électorale.
Michel Janva (source : un article fielleux et pro-mort de Libération)
La collaboration des communistes aux crimes nazis
La première du film The Soviet Story aura lieu ce soir au Parlement européen. Ce documentaire du réalisateur letton Edvins Snore est une impressionnante récapitulation des crimes de masse du communisme, de la famine planifiée en Ukraine (7 millions demorts en 1932-1933) à l’extermination stalinienne des ennemis de classe (11 millions entre 1937 et 1941). Les archives révèlent aussi la collaboration à grande échelle entre nazis et soviétiques pour la «solution finale» du problème juif. The Soviet Story souligne l’impunité totale de l’Union soviétique, à l’abri dans le camp des vainqueurs de 1945. Nazisme et communisme ont fonctionné ensemble comme une ingénierie sociale infernale pour la fabrication d’un «homme nouveau». Pour les victimes du stalinisme, dit le film, il n’y a «ni réconfort ni justice».
Ce documentaire ouvrira-t-il les yeux de nos députés pour traiter les collabos du communisme avec la même détermination que les collabos des nazis ?
Des malades contre l’euthanasie
Face à la pression médiatique, il convient de mettre en lumière ces opposants, tant médecins que malades, à l’euthanasie. Marie-Hélène Boucand, cofondatrice de l’Association française des syndromes d’Ehlers-Danlos (la maladie de Clara Blanc) est malade elle-même et sait les douleurs qu’il faut endurer. Pour autant, elle n’a pas l’intention d’entrer dans le débat sur le suicide assisté.
"Notre souci, c’est de pouvoir soulager les souffrances physiques et morales des malades."
Aidée pour tous les gestes de la vie quotidienne, cette femme dynamique ne nie pas les conséquences graves de ces syndromes : douleurs, très grande fatigue, luxations, nécessité de recourir au fauteuil roulant.
"Être en fauteuil, se faire aider pour manger, cela concerne beaucoup de personnes en France, comme tous les tétraplégiques par exemple. Faudrait-il légaliser le suicide assisté pour tous ces gens ?".
Gilles Bonnefond, président des Papillons de Charcot, une association qui représente les familles touchées par la sclérose latérale amyotrophique (la maladie de Jacqueline), déclare :
"une grande majorité des membres revendique avant tout le droit de vivre plutôt que celui de mourir dans la dignité. Il y a une immense énergie de vie chez les malades et leurs familles.[…] La sclérose latérale amyotrophique est très invalidante : la question du suicide assisté pourrait donc se poser puisque les malades ne peuvent mettre seuls fin à leurs jours. Et pourtant, ce n’est pas ce que demandent les patients que je côtoie, au contraire : ils veulent tout faire pour vivre dans les meilleures conditions possibles, être soignés à l’étranger, faire progresser la recherche… l’association fourmille d’exemples de vie ! Ce que nous demandons, ce sont des structures d’accueil, des aides psychologiques, matérielles, tout ce qui peut rendre le quotidien plus supportable."
Autrement dit, les malades exploités médiatiquement pourraient être soulagés comme leurs congénères, qui ont les même maladies et qui demandent à vivre.
Les médecins contre l’euthanasie
Les médecins de sept sociétés réaffirment que le rôle d’un soignant ne pourra jamais être de donner la mort :
"Nous réaffirmons avec force que, quels que soient les choix que notre société pourrait faire dans le futur, donner la mort ne relève en aucune façon de la compétence du médecin et que nous, professionnels de santé, n’assumerons pas ce rôle. Cela entrerait en conflit de valeurs avec la mission fondamentale des soignants médicaux comme non médicaux, qui est bien de toujours soigner et prendre soin de l’autre et ce jusqu’au bout de sa vie.".
Parmi eux, on trouve des spécialistes des soins palliatifs ou de la douleur, des généralistes, des gériatres ou des médecins qui soignent des cancers ou des maladies hématologiques.
"Le tragique, l’effroyable vécu par une personne ne peut pas nous faire admettre que la mort donnée, même si elle est souhaitée, soit la solution"
L’année dernière, en pleine campagne présidentielle, ces professionnels ont réagit, sous l’impulsion de la Société française d’accompagnement et de soins palliatifs, à la publication d’un texte signé par 2 000 médecins et infirmières affirmant avoir, «en conscience, aidé médicalement des patients à mourir… » Ces opposants à l’euthanasie ont lancé une «contre-pétition» : elle a été signé par 6 700 professionnels de santé.
"Mais c’est vrai qu’il n’a pas eu le même écho médiatique que le discours des pro-euthanasie. Peut-être parce que nous avons un propos moins simpliste sur ces situations de fin de vie, qui sont souvent d’une extrême complexité".
Ces médecins regrettent que la problématique de la fin de vie ne soit abordée dans le débat public qu’à l’occasion d’affaires à forte charge émotionnelle. Ils sont membres de la Société française d’étude et de traitement de la douleur, la Société française de gériatrie et de gérontologie, la Société française d’anesthésie-réanimation, la Société française d’hématologie, le Groupe de réflexion sur l’accompagnement et les soins de support pour les patients en hématologie et en oncologie et l’Association nationale des médecins généralistes exerçant à l’hôpital local. Rien à voir avec les nervis incompétents.
Le clandestin mort noyé avait déjà été arrêté
Le Conservateur nous apprend que le Malien décédé vendredi soir en fuyant un contrôle de police, avait déjà été arrêté deux fois. Et la justice l’avait déjà relaché deux fois. En conséquence :
"Ce serait donc la justice qui porterait la responsabilité de sa triste mort, en laissant sur le territoire une personne dont le statut est impossible, et qui constitue donc une proie idéale pour tous les trafics, du travail clandestin à la criminalité. Quand comprendra-t-on que le respect de la personne humaine commande l’application stricte mais raisonnable du principe d’expulsion commandé par la Loi, et un retour au pays qui seul leur assurera une vie de citoyen honnête dans leur environnement culturel ? Quand verra-t-on également que les clandestins ne sont pas des crétins, et que c’est notre laxisme qui les encourage à venir ? De l’Afrique à la Chine en passant par les montagnes de l’Afghanistan, les failles de nos systèmes d’immigration sont connues et exploitées sans vergogne. En ne pratiquant pas les expulsions systématiques, nous sommes responsables de cet odieux trafic des passeurs, des marchands de sommeil, des exploiteurs de clandestins, et des accidents qui surviennent".
Les martyrs du XXIe siècle
Benoît XVI est allé se recueillir en fin de journée devant le "mémorial des témoins de la foi au 20e siècle", dans l’église romaine St-Bartholomée, à l’occasion du 40e anniversaire de la communauté Sant’Egidio à laquelle Jean Paul II avait confié cette église. Après avoir évoqué "les chrétiens tombés sous la violence totalitaire du communisme, du nazisme" et sur tous les continents au 20e siècle, Benoît XVI a déclaré que
"le 21e aussi s’est ouvert sous le signe du martyr. Quand les chrétiens sont vraiment le levain, la lumière et le sel de la terre, ils deviennent aussi, comme Jésus, objets de persécution. La cohabitation fraternelle, l’amour, la foi, le choix en faveur des plus petits et des plus pauvres qui signent l’existence de la communauté chrétienne suscitent parfois une aversion violente. Comme il est utile alors de regarder vers le lumineux témoignage de ceux qui nous ont précédés".
Exception d’euthanasie
Dans La Croix, le député Jean Leonetti avoue qu’il va travailler sur ce concept. Jacques Ricot, philosophe, estime pour sa part que
"la revendication actuelle n’est pas une revendication du droit à mourir dans la dignité, c’est une revendication du droit à se suicider ou d’être aidé dans son suicide".
Pierre-Olivier Arduin explique que la solution est toute trouvée : il faut sortir la France du marasme palliatif. Pour ce faire, il demande au député de :
-
formuler des propositions concrètes pour sortir la France du marasme palliatif. L’intelligence pratique ne manque pas dans ce domaine, il faut la mettre à l’honneur et écouter enfin ceux qui ont donné leur vie professionnelle à cet idéal. Le rapport Hennezel doit faire l’objet d’une lecture minutieuse et attentive.
-
rappeler sans cesse l’impératif de formation des professionnels de la santé aux contenus éthiques, déontologiques et juridiques de la loi. Pour avoir personnellement dispensé cet enseignement à des cadres de santé au sein d’un module de deux journées de sept heures, la satisfaction des soignants qui ne demandent qu’à approfondir leur réflexion sur les problématiques de fin de vie est inestimable. Ils deviennent rapidement des personnes ressources dans leurs services en entraînant leurs collègues à suivre leur démarche. La diffusion résolue et capillaire de cours spécifiques pendant les cursus universitaires et lors de sessions de formation continue, toutes catégories soignantes confondues, alliant l’aspect magistral à des staffs d’éthique, ne pourra que favoriser une culture médicale faisant échec aux revendications d’un autre âge du lobby pro-euthanasie.
Peut-on discuter du réchauffement climatique ?
Dans nos gros médias, il est clair que c’est non. C’est pourquoi la webtélé-libre lance un appel à venir débattre sur le réchauffement climatique ! Elle a déjà reçu un reportage. Idéologues s’abstenir.
MJ
Dignitas, association de tueurs à but lucratif
L’association suisse à but non lucratif qui aide les gens à se suicider est épinglée par la presse à propos de ses comptes. En 4 ans, le prix d’un suicide accompagné est passé de 2000 à 11 000 francs suisses. Une ancienne employée dénonce :
"Dignitas est devenue une machine à fric. Ça n’a plus rien d’humain [sic]. Avant, le processus d’accompagnement durait deux semaines, maintenant, ça se passe de manière express, parfois en un jour.
Le prix d’un suicide aurait-t-il été multiplié par cinq pour faire du profit ? Dignitas tire notamment ses ressources des cotisations des 5000 membres, qui paient entre 80 et 500 francs par année. A cela s’ajoutent des dons et le prix des morts accompagnées. Sur les 11 000 francs que coûte chaque suicide, environ 7500 serviraient à faire tourner l’association. Pour ses 200 accompagnements annuels, Dignitas touche donc environ 1,5 million de francs. Le secrétaire général Ludwig Minelli affirme qu’il ne reçoit aucun salaire de son association. Il vivrait de sa fortune personnelle, acquise suite à un héritage. Un aperçu des derniers comptes de Dignitas indique des frais de 95 000 francs dévolus à la publication d’une revue, qui paraît 4 fois par année. Le fascicule de quelques pages, tiré à 5800 exemplaires, est rédigé par Ludwig Minelli lui-même.
Michel Janva (merci à FG)
Nouvelle profanation d’un cimetière
Des actes de profanations et des dégradations ont été commis dans la nuit de samedi à dimanche sur plusieurs sépultures du cimetière de Saint-Eloi à La Rochelle. Le procureur de la République du tribunal de grande instance de La Rochelle indique
"Une trentaine de croix ont été déplacées et retournées et l’une d’entre elles a été cassée. Plusieurs inscriptions à caractère satanique ont été faites sur le sol devant plusieurs chapelles. Les intérieurs de six chapelles ont été noircis par des feux allumés à l’aide de détritus ou pots en plastique […] la fosse commune des enfants a subi des dégradations".
Cette ignominie provoquera-t-elle autant d’indignations que celle d’Arras : enquête judiciaire, condamnation de ces actes "racistes" (la religion serait-elle une race ?) par les instances du pays : du chef de l’Etat aux partis, en passant par les ministres (le Premier, de l’Immigration, de la Justice, le secrétaire d’Etat aux anciens combattants), le MRAP, le CRAN, le Grand Rabbin de France, l’évêque diocésain, le CFCM (qui appelle à un rassemblement multiconfessionnel)… ?
La flamme est éteinte !
Les forces de l’ordre escortant la flamme olympique sur son parcours parisien ont décidé de l’éteindre en raison du nombre important de manifestants, et de l’évacuer vers un endroit inconnu à bord d’un bus. L’incident a eu lieu au bord de la Seine, peu après le départ de la flamme de la Tour Eiffel, aux mains du premier relayeur, Stéphane Diagana.
MJ
Qui a dit ?
Il faut
"recréer un esprit de famille" ?
Bravo à Bertrand, il s’agit effectivement du trotskiste Julien Dray, parlant du PS. Espérons qu’il souhaite pour le PS ce qu’il pourrait aussi souhaiter pour la famille française.
Et merci à Serval.
Nouvel effet bénéfique de Summorum Pontificum
Dans sa lettre Aletheia, Yves Chiron nous informe que la Transalpine Congregation of the Most Hooly Redeemer, plus communément appelée «Rédemptoristes Transalpins» et dont la maison-mère est installée au nord de l’Ecosse, ordre religieux ami de la FSSPX, a annoncé sa volonté de régulariser sa situation avec le Saint-Siège. Le Père Michael Mary, vicaire général, a annoncé :
"Nous sommes en train de travailler à une réconciliation. Si nous restons dans une ”communion imparfaite” nous deviendrions éventuellement une organisation complètement séparée. […] Nous avons été des hommes de conscience exclus par nos frères catholiques et nos supérieurs les plus élevés parce que nous étions cramponnés à la ”Foi de nos Pères” et à la Sainte Messe ”malgré le feu et l’épée”. Dans cette époque troublée, nous avons continué et nous avons joyeusement payé le prix pour cela. Mais maintenant Pierre a parlé. Il a parlé à tous et il a parlé pour nous. Le Vicaire du Christ veut faire savoir que l’ancienne Messe n’a jamais été abrogée. Il demande que l’on nous autorise à la célébrer librement. Il nous dit : ”notre cœur est ouvert pour vous…” Oui je veux aller vers lui et parler avec lui par l’intermédiaire de ses représentants. C’est le Pasteur. C’est le gardien du Troupeau. C’est notre Père commun : nous sommes ses enfants."
Le P. Michael Mary reconnaît :
"Oui, il y a encore des problèmes sur l’œcuménisme et la collégialité, mais les problèmes ne sont pas nouveaux dans l’Eglise et nous pourrons les traiter si nous avons la Messe."
Mai 68 : le regard de Patrice de Plunkett
Le journaliste a rédigé l’introduction de l’ouvrage collectif Liquider Mai 68 ? sous la direction de Chantal Delsol et Matthieu Grimpret. et auxquels ont contribué Denis Tillinac, Christophe Durand, Jean Sévillia, Jean-Marie Petitclerc, Paul-Marie Coûteaux, Sarah Vajda, Antoine-Joseph Assaf, Jacques Garello, Ludovic Laloux, Elsa Godart, François Grimpret, Jean-Louis Caccomo, Pierre Guénin, Steve Frankel, Michelle d’Astier de La Vigerie, Ioanna Novicki, Dominique Folscheid, Ilios Yannakakis. Extraits :
"Fausse révolution, vraie pulvérisation. Transformation de la société en une dissociété : le tout-à-l’ego. Mutation de l’homme « familial enraciné » en « individu dans la foule », sans attaches ni foyer stable… Mai 68 a lancé l’idée que toute stabilité était « fasciste », et cette diabolisation du durable a fleuri en tous domaines. L’économique y a vu son intérêt. Le capitalisme s’y est reconnu. […] Alors que son idéologie prétendait «contester la société de consommation», 68 a préparé le terrain au triomphe absolu de cette société. Car le centre nerveux de l’esprit de 68 n’était pas idéologique, mais psychologique, sous la forme d’un double rejet :
- le rejet du familial […] ;
- le rejet du spirituel […]
Or ce rejet soixante-huitard du spirituel et du familial, est aussi le centre nerveux de la société consumériste. Celle-ci réduit le monde humain à la consommation matérielle individualiste (une fuite en avant égocentrique : une vie réduite à l’insatisfaction acheteuse). Elle ampute l’existence de dimensions qui sont les clés de la condition humaine. Là est l’imposture de Mai 1968 : s’être présenté comme l’ennemi de la société de consommation, alors qu’il anéantissait tout ce qui freinait le triomphe de celle-ci. L’esprit de 68 a vomi tout ce qui n’était pas le caprice individuel (d’où le célèbre slogan : « il est interdit d’interdire »). Il ouvrait ainsi la voie au matérialisme mercantile. Celui-ci allait se substituer à tout, en installant : 1. le caprice individuel comme ressort du marketing ; 2. le marketing comme seul lien du vivre-ensemble… […]
l’heure vient de réparer l’un des pires dégâts collatéraux de Mai : avoir pollué l’exercice du débat dans ce pays. L’esprit de 68 ajoute en effet à ses caractéristiques celle d’être futile et manichéen en même temps. Il brandit la dérision, mais il voit le monde en noir et blanc. Camp du Bien contre camp du Mal ! Dans ce climat, les nuances disparaissent et l’échange d’idées devient impossible : il n’y a que des imprécations, des anathèmes contre les horreurs ultimes et les abominables relents dont on affuble l’adversaire."
Mais que raconte Rama Yade ?
Interrogée dans Le Monde, elle pose des conditions à la participation de Nicolas Sarkozy à la cérémonie d’ouverture des JO de Pékin. Puis, elle a immédiatement démenti avoir utilisé le mot "condition". Bernard Kouchner a corrigé dès samedi soir :
"Ce serait vraiment torpiller une éventuelle participation au dialogue que de poser des conditions".
L’Elysée et Matignon auraient peu apprécié la sortie de Rama Yade. Le porte-parole du gouvernement, Luc Chatel, a répondu non à propos d’éventuelles «conditions».