Le “philo-communisme” : une maladie française
Dans L’Homme Nouveau, Matthieu Baumier nous invite à regarder en face la recrudescence du communisme et surtout du «philo-communisme» en France. Il y a en France 4 partis communistes, dont 3 trotskistes. A eux 4, ils ont recueilli 4 millions de voix, soit près de 12% des suffrages. Comment peut-il y avoir tellement de «philo-communistes» après tant de génocides ?
Dans Présent de demain, Jean Madiran explique que :
"depuis 1989 nous n’avons plus affaire au communisme soviétique qui, du Kremlin, finançait et dirigeait un redoutable appareil militant partout dans le monde. Même au temps de sa grandeur (1917-1989), c’est surtout par son aptitude à entraîner des non-communistes dans ses campagnes d’agitation revendicative que cette Internationale communiste faisait sentir son poids dans la politique des divers pays : […] «fronts», […] «courroies de transmission» […] «organisations de masse» dont la plus vaste a été le «Mouvement de la Paix», la plus exemplaire la CGT, et la plus spectaculaire la «Fête de L’Humanité»."
Laquelle fête de l’Huma commence demain et se terminera dimanche sous la complaisance de médias qui lui sont acquis. Selon Madiran,
"Aujourd’hui en France le communisme proprement dit est pour une part anarcho-trotskiste et libertaire, pour une autre part c’est le parti communiste issu du stalinisme. Ni l’une ni l’autre part, malgré la commune et odieuse référence marxiste-léniniste, ne décourage le philo-communisme. A cela il y a une raison en quelque sorte technique : un philo-communisme affiché avec désinvolture est l’une des manières les plus efficaces de s’assurer une carrière dans le journalisme, dans l’édition, à la télévision ou dans l’école publique. […] On aperçoit moins les raisons idéologiques. Les deux mots d’ordre unanimement professés […] sont aujourd’hui la «lutte contre toute espèce de discrimination» et le «combat pour l’égalité des chances». Si l’on y réfléchissait […], on verrait que ces deux mots d’ordre sont communistes. Il est normal que la société offre à chacun de ses membres un minimum de chances ; mais pas l’égalité, qui est destructrice des familles, car ce sont les familles la principale (et légitime) cause de l’inégalité des chances. Quant à la lutte contre toute espèce de discrimination, absurde en son principe, elle est l’instrument, variable et adaptable, de tous les arbitraires politiques sociaux ou judiciaires, car la vie est différenciation, responsabilité et hiérarchie."
La Turquie dans l’Europe ?
Ou l’Europe dans la Turquie ? Ce timbre-poste turc (trouvé ici) est on ne peut plus ambigu.
Une charia démocratique
Dans une déclaration choc, le ministre de la justice néerlandais, Piet Hein Donner, membre des Chrétiens Démocrates (CDA), a affirmé que si les musulmans le demandent démocratiquement, la charia pourra être autorisée aux Pays-Bas. Ces propos, à paraitre dans son nouveau livre, interviennent dans un climat de débat sur les "traditions allochtones", faisant suite au refus d’un imam de serrer la main de la reine Beatrix lors de sa visite dans une mosquée de la Haye. Selon le ministre Donner, les allochtones ne doivent pas "être contraints d’adopter nos traditions".
Démocratiquement, les électeurs pourront aussi renvoyer ce ministre à ses études.
Immigration et principe de précaution
Face à la compassion irresponsable des médias, la fondation Polemia appelle au principe de précaution à l’égard du phénomène de l’immigration. En effet, "le principe de précaution est de plus en plus appliqué s’agissant de l’environnement, il est même inscrit dans la Constitution. Il doit aussi être pris en compte quand il s’agit des politiques migratoires : les flux en provenance de pays dont l’ensemble des ressortissants ne sont pas aujourd’hui parfaitement intégrés doivent donc être strictement taris." Et cela en raison :
- de l’échec de l’ «intégration» : "comment expliquer autrement que 50 % de la population carcérale soit d’origine musulmane, alors que les musulmans ne représentent que 9 % de la population présente en France ?".
- de la dissidence territoriale : "c’est-à-dire de pans entiers du territoire national qui échappent à la loi commune." (émeutes des immigrés d’octobre et novembre 2005, zones de non-droit…).
- du risque de libanisation : "il est permis de craindre qu’en se «communautarisant» la France, […] s’expose" au risque d’un déséquilibre démographique.
- de la charge de la dette : "la nécessité de maîtriser ces déficits, principalement sociaux, sur lesquels pèse déjà le vieillissement de la population, devrait là aussi conduire, en application du principe de précaution, à éviter toute politique conduisant mécaniquement à aggraver les charges" (aide médicale d’Etat, dettes hospitalières, minima sociaux, aides au logement).
La Croix glorieuse
Aujourd’hui, 14 septembre, l’Eglise fête la Croix glorieuse. Daoudal précise le sens de cette fête célébrée par l’Eglise universelle (tant par les byzantins que les romains, traditionnalistes ou non) :
"célébrant le triomphe de la Croix qui est le triomphe de la Vie sur la mort, elle fait le pendant du Vendredi Saint, où l’on médite les souffrances du Christ sur la Croix."
Un évêque écossais met en garde le Parti travailliste
Nous avons remarqué ici qu’au Royaume-Uni, un nombre important de chrétiens, y compris des pro-vie, s’engageaient "à gauche", au sein du Parti travailliste.
Cela s’explique par l’histoire du clivage gauche/droite dans ce pays. Alors que dans les pays latins le principal marquant idéologique de la gauche a été son opposition à l’Eglise, au Royaume-Uni la gauche a longtemps été perçue comme au moins aussi "chrétienne" que la droite. Les méthodistes et les catholiques se reconnaissaient plutôt dans le Parti travailliste, le Parti conservateur étant associé à l’establishment anglican ou franc-maçon.
L’évêque de Paisley, en Ecosse, vient de mettre en garde les travaillistes (v.o.) : leur soutien "effréné" à des mesures anti-familiales est en train de leur faire perdre le soutien de nombreux catholiques.
"Les catholiques en ont assez d’être intimidés dans le but de leur faire accepter une nouvelle orthodoxie intolérante sur des questions telles que les unions homosexuelles, tandis que la famille et le mariage sont constamment attaqués par un Parti travailliste très anti-famille. […]
"Il n’y a aucun doute que le soutien des catholiques pour les travaillistes en Ecosse diminue clairement."
Henri Védas (via Lifesite)
Faut-il supprimer les partis ?
Dans son dernier numéro, la revue La Nef a publié un appel à la suppression des partis, dans l’esprit de ce que proposait jadis la philosophe Simone Weil (voir ce post de Michel).
La Nef souhaite "ouvrir un débat nécessaire" – et nous la rejoignons sur un point : que l’on soit ou non pour la suppression des partis (vos blogueurs sont contre, et reviendront sur le sujet), on ne peut échapper à une réflexion sur la nature de ces derniers (ce qu’ils sont, ce qu’ils devraient être).
Avec l’aimable autorisation de la revue, nous publions cet appel sur une nouvelle page "Libres réflexions" – intitulée ainsi parce que si nous recevons des réactions de qualité de la part des lecteurs (allant ou non dans le sens du texte), nous les publierons sur la même page.
Enfin, autre innovation sur ce blog, nous mettons en ligne sur la page "Libres réflexions" un sondage où vous pourrez vous prononcer pour ou contre la suppression des partis.
Le Salon Beige
Racisme ‘pas de chez nous’
Un prévenu d’origine turc avait traité une employée de «sale Arabe» lors d’une demande de passeport. Devant le tribunal, le jeune homme ne regrette pas ses propos et réitère sa haine des Arabes :
"Je suis d’origine turque, les Turcs sont bien intégrés. Les Arabes, personne ne les aime… Je ne suis pas raciste, mais les Arabes, je ne les aime pas".
«Il affirme vouloir rentrer en Turquie, car en France les Arabes sont trop nombreux», rappelle Me Nisand, avocat des parties civiles.
Dans une autre affaire, un prévenu d’origine maghrébine avait notamment traité de «sale negro» un surveillant qui l’avait surpris en train de voler des bonbons. "Ce n’est pas une injure, car c’est dans le dictionnaire", avait-il tenté d’expliquer aux policiers.
Dans une autre affaire, un surveillant noir avait subi des violences et des injures en raison de sa race. 2 des 3 auteurs, Salah Bel Hadj Ahmed et Nassim El Amrani, 29 ans, ont été condamnés à quatre mois de prison ferme et à 300 € d’amende.
Toutes ces affaires se sont déroulées en France. Mais ça, vous l’aviez déjà deviné.
Les propos de Benoît XVI sur l’islam provoquent des remous
La présidente d’une importante organisation islamique américaine, Dr Ingrid Mattson (photo), récemment élue à la tête de l’Islamic Society of North america (ISNA), a estimé que les propos du pape Benoît XVI sur l’Islam étaient "inexacts et opportunistes". Le Pape "prend avantage de l’actuel contexte politique pour tenter de marquer des points religieux, ce n’est pas l’époque pour entrer dans ce genre de compétition (…). L’objectif des leaders religieux aujourd’hui doit être de conduire leurs communautés vers de meilleures et plus hautes valeurs".
On attend alors d’Ingrid Mattson qu’elle nous dise ce qu’elle pense des passages du Coran traitant d’une violence islamiste qui serait légitime (ici, ici, ici, ici).
Benoît XVI a cité une phrase d’un dialogue du XIVe siècle dans lequel l’empereur byzantin Manuel II Paléologue déclare :
"montre-moi ce que Mahomet a apporté de nouveau, et tu ne trouveras que des choses méchantes et inhumaines, comme son ordre de diffuser par les moyens de l’épée la foi qu’il professait".
Addendum 22h30 : c’est au tour d’un responsable musulman italo-pakistanais d’exiger du Pape qu’il retire ses paroles.
“Nous devons prier pour que le Président se repente”
"Face à la situation actuelle désordonnée du pays, nous devons, en tant que chrétien, avoir à cœur de prier pour résoudre la crise, et surtout nous devons prier pour que le Président se repente. […] Nous devons prier particulièrement pour la conversion de notre leader. Prions pour que le Seigneur miséricordieux lui concède une conscience qui sache discerner ce qui est juste de ce qui est erroné ; qui sache affronter sa propre faiblesse et reconnaître sa propre erreur et les erreurs faites par les autres en son nom, devant le peuple, avec courage".
Cette belle exhortation a été écrite par Mgr Joseph Cheng, Archevêque de Tai Pei à Taïwan.
L’esclavage moderne
Chevalérias nous brosse un tableau peu reluisant d’une pratique qui est loin d’avoir disparue :
"L’Arabie Saoudite a attendu 1962 pour abolir officiellement l’esclavage. Pourtant, les lieux saints de l’islam sont gardés par des esclaves, pire, des castrats, amputés de leurs organes génitaux par soucis de pureté."
"La Mauritanie s’offre la particularité d’avoir proclamé 3 abolitions de l’esclavage. La première en 1905, sous la colonisation française, la seconde à l’indépendance, en 1961, et la troisième en 1980. Elle n’ont pas été plus efficaces l’une que l’autre."
"En décembre 1997, 10 garçons de 4 à 6 ans ont été rapatriés dans leur pays d’origine. Ils avaient été vendus comme jockeys de dromadaires de course à un natif des Émirats Arabes Unis. Au Niger, interdit depuis 1963, l’esclavage n’a été pénalisé qu’en 2003. Craignant des poursuites, un chef tribal touareg a alors annoncé la libération des 7000 esclaves possédés par les membres de son clan. Le jour dit, devant la presse et les officiels, il se déjugeait et affirmait que son clan ne comptait pas un seul esclave dans ses rangs."
"Au Soudan, la guerre civile entre le Nord, musulman, et le sud, largement animiste et partiellement christianisé, a été l’occasion d’une relance des enlèvements à des fins esclavagistes. 2 ans après la conclusion, le CCEM (Comité Contre l’Esclavage Moderne) rapporte que selon leurs contacts locaux, 4000 personnes capturées dans le Sud ont été renvoyées dans leurs villages. 36000 n’auraient toujours pas rejoint leurs familles."
"Ces pratiques perdurent jusque sur notre sol. Africains ou Arabes fortunés se font souvent accompagner par des "petites bonnes" achetées en Afrique à leurs familles. Leurs passeports leur sont retirés à l’arrivée en France. […] Les familles de diplomates de pays musulmans ont souvent pris cette habitude."
"D’après les Nations unies, 27 millions d’hommes et de femmes seraient victimes de diverses formes "d’esclavage moderne". Selon "l’Organisation Internationale du Travail", 246 millions d’enfants sont soumis au travail forcés."
Mais que devient le député Julia ?
Le fameux député qui avait oeuvré pour la libération de Florence Aubenas et qui, accusé par les autorités françaises d’avoir noué des relations avec des représentants d’un Etat étranger et nuit aux intérêts fondamentaux de la France (voir la lettre du juge), devait être poursuivi par la justice (chronologie de l’affaire). Aujourd’hui, il s’avère qu’il n’en est rien. Plus de poursuite. Dans une lettre, Julia est sévère :
"la France n’est une démocratie qu’en apparence et [] nous sommes mal placés pour donner des leçons de démocratie au monde."
L’Institut du Bon Pasteur cherche des églises
Les abbés du nouvel Institut du Bon Pasteur ont affirmé, dans une conférence de presse, qu’ils entendaient ouvrir des paroisses "partout en France et ailleurs". "Il va falloir cohabiter avec nous". "Ce ne sera pas un facteur de division, au contraire", a assuré l’abbé Philippe Laguérie, supérieur général. "Il ne s’agit pas d’arriver quelque part et de prévenir l’évêque après. Le droit canon rend obligatoire une concertation entre un institut et l’évêque local".
L’institut entend s’installer dans des églises abandonnées en centre-ville, en concertation avec les évêques locaux. Une convention devrait ainsi être signée entre l’institut et le diocèse de Bordeaux au sujet de l’église Saint-Eloi, qu’il occupe depuis 2001 dans la capitale girondine. Ce diocèse est celui du cardinal Jean-Pierre Ricard, président de la Conférence des évêques de France. Mgr Ricard ainsi que le cardinal Dario Castrillon Hoyos souhaitent tous deux effectuer les premières ordinations : 4 séminaristes sont prêts. L’institut compte actuellement 6 prêtres et va accueillir une dizaine de prêtres sud-américains. "Des prêtres de la Fraternité Saint Pie X demandent à nous rejoindre, je suis prudent", a ajouté l’abbé Laguérie.
"Nous sommes le premier jalon posé par le pape pour revenir à l’unité liturgique", a affirmé l’abbé Laguérie, selon qui le Vatican s’apprête à publier un document qui "va rétablir dans tous ses droits la messe traditionnelle". "Nous ne sommes plus des chrétiens de deuxième zone", a souligné l’abbé Guillaume de Tanoüarn.
Les filières de l’immigration
Les immigrés suivent à la perfection les conseils donnés dans le mode d’emploi sénagalais. Mais ça ne marche pas à tous les coups.
Le tribunal administratif de Bordeaux a annulé un arrêté préfectoral de reconduite à la frontière d’un Algérien de 18 ans, au motif qu’il est homosexuel. Son avocat a fait valoir que la vie des homosexuels était difficile «dans les pays arabes». Il s’est élevé d’autre part contre le fait que la préfecture ait exigé que l’Algérien justifie ses «préférences sexuelles» au lieu de le croire sur parole. Mais le jeune homme a pris soin de se présenter à l’audience avec une «attestation» de son «compagnon» pour prouver leur relation.
Un autre, clandestin de 35 ans, Nour-Eddine Chareuf Afroul, ayant épuisé tous les recours contre son expulsion en Algérie, a soudain décidé d’épouser Dominique Augustin, 53 ans, élue de gauche à Sauméjan (Lot-et-Garonne). Il a quand même été expulsé ! Plus surprenant : les élus locaux ont réagi contre la mascarade ! Libé (25/8) soupçonne le secrétaire départemental de l’UMP d’être intervenu. Et stigmatise la population, qui a «posé devant la mairie une pancarte "Vive la jeune mariée" sur un parterre de plumes et de tripes de poulet. Une méchante jonchée pour stigmatiser les filles de mauvaise vie.» Toujours selon Libé, l’élue de gauche envisage de traverser la Méditerranée pour se marier…
Le programme peu privé de Benoît XVI
La journée de mercredi 13 septembre prévoyait un programme privé de visite du Saint-Père Benoît XVI avec son frère Georg : messe au Grand Séminaire de Ratisbonne ; la bénédiction du nouvel orgue de l’Alte Kapelle et visite au cimetière familial. A Manopello, Benoît XVI avait également prévu une visite privée au sanctuaire de la Sainte Face, à sa descente d’hélicoptère, il y avait plus de 10000 personnes et le pape de dire :"çà commence bien". Cependant, le Saint Père s’est prêté de bonne grâce. Aujourd’hui, même phénomène. Depuis 10h30, le pape Benoît XVI est entouré d’une foule de journalistes, de fidèles, de personnalités qui lui laissent très peu de temps avec son frère installé dans une stalle du choeur de cette église.
Bénissant l’orgue de l’Alte Kapelle, le pape a dit : "Nous espérons que cet orgue servira toujours à honorer Dieu ; cet orgue, le roi des instruments, doit élever le coeur des hommes vers Dieu". Benoît XVI a demandé aux évêques d’encourager l’étude sur le rapport entre musique et liturgie, en veillant aux modalités d’application de la mélodie sacrée et en particulier sur les innovations :
"La musique sacrée doit être en harmonie avec la grandeur de l’acte liturgique qui célèbre les mystères du Christ ; elle doit être caractérisée par un sens de la prière, de la beauté, de la dignité. Elle ne doit pas céder à la légèreté, à la superficialité, ou à la théâtralité".
"Quand le magistère en arrive concrètement à expliquer quelle musique peut répondre aux caractéristiques exposées ci-dessus, il place inévitablement à la première place le chant grégorien."
Ensuite, a eu lieu une grand bénédiction et une aspersion avec l’eau bénite puis l’organiste a entamé la Toccata et Fugue de Jean-Sébastien Bach BWV 535. La cérémonie s’est terminée par la récitation du Notre Père et la bénédiction du Saint Père.
Kofi Annan demande le désarmement du Hezbollah
Le secrétaire général de l’ONU, Kofi Annan, a soumis aux premières heures de l’aube au Conseil de sécurité son rapport d’étape portant sur l’application de la résolution 1701 du Conseil de sécurité. Un débat sur ce plan aura lieu le 15 septembre au Conseil de sécurité.
Le document de 14 pages rappelle les principales dispositions de la résolution onusienne, concernant notamment le rétablissement de l’autorité du gouvernement libanais sur l’ensemble du territoire national et la mise en application des différentes mesures visant à mettre un terme à toute présence armée illégale dans le pays.
Concernant le dossier de Chebaa, Annan examine la proposition du plan en sept points de Fouad Siniora, suggérant que les fermes de Chebaa soient placées sous contrôle de l’ONU, dans l’attente de la délimitation des frontières entre le Liban et la Syrie. Le secrétaire général de l’ONU a par ailleurs appelé au désarmement du Hezbollah pour assurer que le conflit de juillet-août ne reprenne pas.
Jeunesse barbare
Le Parisien relate en une d’aujourd’hui (version papier) une nouvelle absolument épouvantable. On se demande comment autant de barbarie est possible. 3 adolescentes ont été mises en examen et écrouées pour "violences aggravées et viol accompagné d’actes de torture et de barbarie" sur une de leurs camarades âgée de 14 ans.
Les faits se sont déroulés le 4 septembre, jour de la rentrée, vers 22H, au château de Pinceloup, à Sonchamp (Yvelines), qui abrite un centre de placement pour jeunes en difficulté dont les 4 filles sont pensionnaires. Les 3 adolescentes, âgées de 15 à 18 ans, ont avoué avoir infligé claques, coups de poing et de pied à leur camarade de chambrée avant de lui écraser des mégots de cigarettes sur la main et les jambes et de la violer avec un cintre.
Le lendemain, l’administration de l’école ont découvert les blessures de la mineure et les tortionnaires ont été placées en garde à vue à la brigade de gendarmerie où elles reconnaissent les faits sans donner aucune explication. Aucune n’avait d’antécédent judiciaire, et il n’y avait a priori aucun conflit entre les 4 protagonistes arrivées depuis quelques jours seulement au centre de Pinceloup, sauf une, inscrite depuis plus d’un an.
Qu’est-ce qui a bien pu influencer ces jeunes filles ? Le manque d’éducation, la télévision et ses films ultra-violents, l’absence de parents, l’immoralisme de la société ? Sans doute un peu de tout cela. Et sans vouloir dédouanner ces jeunes barbares de leurs graves responsabilités, quand la société produit de tels monstres, elle a le droit de se remettre en cause.
L’UE entre lobby gay et immigration
Une résolution sur "un modèle social européen pour l’avenir" a été adoptée par le Parlement européen le 7 septembre. Au paragraphe 32, on peut lire que le Parlement :
"rappelle que […] le principe de non-discrimination consacré à l’article 13 du traité CE, lequel fournit la base juridique à une action appropriée de lutte contre les discriminations fondées sur […] l’orientation sexuelle, doivent être systématiquement pris en compte dans toutes les politiques sociales ; est d’avis que les politiques émergentes de l’UE concernant l’intégration sont en fait une forme concrète de politique sociale qui devrait être développée; estime que le fait de garantir que tous les groupes, des minorités ethniques aux femmes et aux hommes en passant par les immigrants, sont bien intégrés génère des avantages sociétaux et sociaux en termes de cohésion et de préparation à l’emploi".
Bienvenus dans l’avenir de l’Europe.
Les primaires dans les partis politiques
A l’approche des élections législatives et locales qui se tiendront en novembre aux Etats-Unis, plusieurs primaires importantes ont eu lieu hier au sein des partis Républicain et Démocrate. Le scrutin le plus suivi se déroulait dans l’Etat du Rhode Island : un jeune maire conservateur a cherché à ravir l’investiture Républicaine à un sénateur Républicain sortant de centre-gauche, Lincoln Chaffee, et y est presque parvenu – il a obtenu 46% des voix contre 53.
Puisque la revue la Nef a lancé un débat sur les partis politiques (cf le post de Michel ci-dessous), on rappellera que ce principe de primaires paraît conforme à ce que demande l’Eglise :
Les partis doivent être démocratiques en leur sein, capables de synthèse politique et de programmation. (Compendium de Doctrine sociale, § 413)
On remarque avec regret qu’en France les partis dont le fonctionnement est le plus démocratique se trouvent… à gauche.
Supprimer les partis politiques : et après ?
Dans son nouveau blog, Daoudal critique l’initiative des journalistes de La Nef, qui reprennent l’appel de la philosophe Simone Weil d’appeler à la suppression des partis politiques :
"Le débat sur l’existence des partis politiques est légitime, mais il est très théorique, dans la mesure où notre démocratie, où toute démocratie actuelle, ne vit qu’à travers les partis politiques. Selon les signataires de l’appel, le parti politique empêche la réflexion souverainement libre de la personne, ne peut procéder que par l’intimidation, est donc intrinsèquement mensonge. Et quiconque veut jouer un rôle politique doit passer sous les fourches caudines des partis, se plier aux idées ou programmes qu’ils défendent.
Cette vision est curieuse. Elle implique qu’on ne pourrait pas librement adhérer à un parti, à ses idées, à ses objectifs, et que tout membre d’un parti politique serait embrigadé à son corps défendant, passant sous des fourches caudines pour être élu… sur un programme qui n’est pas vraiment le sien.
Cela ne correspond évidemment pas à la réalité. On ne peut pas adhérer à un parti, militer dans un parti, en ayant conscience d’être soumis à une intimidation. […] Et il est pour le moins étrange de penser que tous les membres des partis politiques ont abdiqué leur liberté et se sont mis au service du mensonge.
Le débat est tellement théorique que les signataires de l’appel oublient de dire comment on peut supprimer les partis politiques. Or les partis politiques ne sont rien d’autre que des associations à but politique. Pour les supprimer, il n’y a pas d’autre solution que d’interdire les associations à but politique. Ce qui est le propre d’un régime totalitaire."
Dans Evangelium Vitae (§87), Jean-Paul II invitait les chrétiens à s’engager en politique pour y défendre la vie :
"En vertu de la participation à la mission royale du Christ, le soutien et la promotion de la vie humaine doivent se faire par le service de la charité, qui se traduit […] dans l’engagement politique. Il s’agit là d’une exigence particulièrement pressante à l’heure actuelle, où la «culture de la mort» s’oppose si fortement à la «culture de la vie», et semble souvent l’emporter."
L’engagement dans un parti politique est un engagement politique. Non négligeable.
Célébration oecuménique de Benoît XVI
Benoît XVI a présidé en fin d’après midi, une cérémonie oecuménique à la cathédrale de Ratisbonne. Benoît XVI a réaffirmé au côté des protestants et des orthodoxes qui participaient aux côté des catholiques, le caractère central du Christ, qui est Dieu par Jésus-Christ par le seul qui est Dieu. C’est par lui que nous entrons en contact avec Dieu :
"Dans nos rencontres inter-religieuses, nous sommes tentés d’atténuer un peu cette confession centrale ou même de la cacher et de la sorte nous ne rendons pas service au dialogue, ni à la rencontre."
Bagarre autour d’une papamobile
BMW et Audi, basés tous deux dans la région bavaroise – BMW à Munich et Audi à Ingolstadt -, voulaient chacun le "marché" des limousines officielles utilisées pour les déplacements du pape et de sa suite lors de sa visite. Il a fallu l’intervention de l’archevêché du Munich qui a opté pour un partage des rôles, les deux constructeurs n’étant pas parvenus à se mettre d’accord. Ainsi, à son arrivée à Munich, le pape a été transporté dans une BMW de la classe 7, tandis qu’à Ratisbonne, il effectuait ses déplacements à bord d’une Audi A8.
En revanche, il n’y a qu’une seule papamobile, voiture panoramique à bord de laquelle Benoît XVI salue la foule. Et celle-ci est fabriquée par Mercedes.
Les mauvaises fréquentations de la JOC
La Jeunesse Ouvrière Chrétienne organise ses "états généraux" à la fin du mois. L’organisation n’est numériquement plus que l’ombre de ce qu’elle a été, mais elle espère encore rassembler à cette occasion 1500 jeunes à la Défense les 30 septembre et 1er octobre.
Le site Inxl6 nous donne une liste d’intervenants que ces jeunes pourront écouter : "Julie Coudry (Confédération étudiante), Bruno Julliard (Unef), le Président de l’UNL, François Chérèque (CFDT) et Bernard Thibault (CGT)".
On a du mal à reconnaître dans ces fréquentations la JOC des origines – celle du Bx Marcel Callo, par exemple, déporté par les nazis parce que "trop catholique".
La fin de la carte scolaire ?
SOS Education fait le point des déclarations de différents responsables, de Ségolène Royal à Nicolas Sarkozy et Dominique de Villepin, qui parlent qui de l’assouplir, qui de l’abolir.
L’article rappelle au passage un peu d’histoire :
Rappelons que la carte scolaire a été créée sous la IIIème République dans le but de fournir aux élèves un nombre suffisant de classes et d’établissements, situés à une distance raisonnable de leur domicile. Il s’agissait donc d’une contrainte qui s’imposait au service public, qui devait construire des écoles en conséquence. En 1963, la contrainte s’est inversée, et l’obligation repose aujourd’hui non plus sur l’administration mais sur l’élève, dans le but de favoriser la mixité sociale.
Benoît XVI à l’université de Ratisbonne : christianisme et raison
A la suite de ses méditations lors de la Messe de ce matin, le Pape s’est penché cet après-midi sur l’harmonie qui existe dans le christianisme entre la Foi et la raison.
Il a noté que cet accord ne se retrouve pas dans l’Islam, où "Dieu est absolument transcendant. Sa volonté n’est liée à aucune de nos catégories, pas même celle de la raison"; ni dans le positivisme occidental, qui heurte les peuples religieux au point de rendre impossible le nécessaire "dialogue des cultures".
Les 100 propositions de Villiers
… sont en ligne sur le site ("relooké") du MPF. Ici en pdf, ou par rubrique dans la colonne de gauche de la page d’accueil ("projet politique").
Pour confirmer le post d’hier sur le sujet :
- Le texte n’est pas très explicite sur la "liberté scolaire" qu’il se propose d’instituer (mesure N°46). S’agit-il d’un bon scolaire ?
- On ne trouve pas de mention du respect de la vie.
Un lecteur nous indique pourtant que, lors d’une séance de questions-réponses avec les militants, il a été répondu que le bureau du MPF était unanimement pour le respect de la vie (la question portait sur la contradiction, aux yeux d’un militant, entre cette position et le soutien à la peine de mort).
On imagine que si ces convictions pro-vie ne se retrouvent pas dans les propositions, c’est par peur de leur impopularité. On peut pourtant suggérer des idées de mesures positives qu’une large fraction de l’opinion pourrait comprendre : renforcement du droit à l’objection de conscience, création du délit d’interruption involontaire de grossesse, fin de la politique de soutien à la culture de mort dans les instances internationales, renforcement de garde-fous bioéthiques, etc.
Face à l’islam et au laïcisme, en quel Dieu croyons-nous ?
Dans la matinée, le Pape Benoît XVI a célébré la messe à 10h sur la place de l’Islinger Feld de Ratisbonne devant quelque 250000 fidèles. Voici quelques extraits de son homélie où il semble qu’il s’en est pris à l’islam et au laïcisme :
"Aujourd’hui, alors que nous connaissons les pathologies et les maladies mortelles de la religion et de la raison, les destructions de l’image de Dieu [l’homme, qui est créé à l’image de Dieu, NDMJ] à cause de la haine et du fanatisme, il est important de dire avec clarté en quel Dieu nous croyons et de professer avec conviction le visage humain de Dieu".
"Il n’y a que cela qui nous libère de la peur de Dieu, un sentiment d’où naît en définitive l’athéisme moderne. Seul ce Dieu nous sauve de la peur du monde et de l’angoisse en face du vide de notre propre existence. Qu’est-ce qui existe à l’origine ? La raison créatrice, l’esprit qui oeuvre en tout et suscite le développement, ou l’irrationalité qui, privée de toute raison, produit étrangement un univers ordonné de manière mathématique, ainsi que l’homme et sa raison ? Dans ce cas, ce serait alors seulement un résultat hasardeux de l’évolution, et donc, au fond, aussi une chose irrationnelle".
Le rationnalisme, source du laïcisme, comme l’évolutionnisme doivent être pris pour ce qu’ils sont : des choses irrationnelles. Ce que n’est pas la foi catholique. Selon Benoît XVI, même si "une partie de la science s’est employée" depuis le siècle des Lumières à chercher une explication au monde dans laquelle "Dieu deviendrait superflu", elle n’y est jamais parvenue, car "les calculs ne tombent pas juste". L’auteur de Voici quel est notre Dieu a ajouté :
"Et bien nous croyons en ce Dieu qui est l’esprit créateur, la raison créatrice d’où provient tout et d’où nous provenons nous aussi. Cette raison créatrice est bonté. Elle est amour. Elle possède un visage."
De la nocivité du divorce
Le divorce est aujourd’hui entré dans les moeurs et d’autres problèmes ‘plus graves’ semblent l’avoir relégué à un combat d’arrière-garde. Sa nocivité n’en est pas moins réelle. Le Figaro nous en donne un aperçu, en raison des problèmes financiers qui accompagnent le divorce, en évoquant le drame de la "garde partagée". Une sage-femme explique :
"les effets sur l’enfant sont alors désastreux. Or il arrive de plus en plus souvent que les juges français l’imposent alors même que les parents ne sont pas d’accord. Au départ, c’était une possibilité instaurée par la loi de mars 2002. C’est ensuite devenu une incitation et c’est maintenant presque une obligation. C’est scandaleux, aucune décision institutionnelle concernant les enfants ne devrait aboutir à la dégradation de leur état physique ou psychologique ni compromettre leur développement."
"Coupé en deux entre deux parents qui ne s’entendent pas, un enfant va voir son développement psychoaffectif s’altérer. D’autant que ses repères vont sans cesse changer : deux références éducatives distinctes, deux rythmes de sommeil, deux horaires de repas différents… C’est encore plus vrai chez les tout petits. Pour eux, la garde alternée peut être catastrophique."
Alors on bricole des solutions (garde moins partagée voire pas du tout) qui, de toute manière, nuisent à l’enfant qui a besoin d’un papa et d’une maman. Alors, pourquoi ne pas oser affirmer qu’il faille revenir sur le divorce ? Divorce qui est, comme me le disait un moine, une autre forme de ploygamie…
L’Eglise enseigne que "la séparation des époux avec maintien du lien matrimonial peut être légitime en certains cas prévus par le Droit canonique" (CEC 2383) : si un mari bat sa femme par exemple. Mais pour d’autre cas (infidélité…), "le divorce est une offense grave à la loi naturelle." Et dans sa grande sagesse, l’Eglise dit que :
"le divorce tient aussi son caractère immoral du désordre qu’il introduit dans la cellule familiale et dans la société. Ce désordre entraîne des préjudices graves : pour le conjoint, qui se trouve abandonné ; pour les enfants, traumatisés par la séparation des parents, et souvent tiraillés entre eux ; pour son effet de contagion, qui en fait une véritable plaie sociale."
A lire aussi l’encyclique de Pie XI, Casti Connubii, qui revient assez longuement sur ce problème (II, 4), affirmant notamment que "les divorces sont la source d’autant de maux que l’indissolubilité conjugale apporte avec elle de bienfaits." Pie XI conclu en citant Léon XIII :
"Rien n’est si puissant que la corruption des mœurs pour perdre les familles et pour ruiner la force des Etats, il est facile d’apercevoir que les divorces représentent le plus funeste des dommages pour la prospérité des familles et des Etats, car ils naissent de la dépravation générale des mœurs, et, l’expérience en fait foi, ils ouvrent la voie et la porte aux habitudes les plus vicieuses de la vie privée et de la vie publique."
Légion d’Honneur : Jacques Chirac a élevé Gisèle Halimi
… au rang d’Officier, vendredi dernier.
L’avocate Gisèle Halimi est célèbre pour avoir organisé la mise en scène politico-médiatique du Procès de Bobigny en 1972, dans le but de remettre en cause la loi protégeant les enfants avant leur naissance.
C’est sans doute à cela que le Président de la République faisait allusion quand, dans son discours, il a déclaré qu’elle avait joué "un rôle décisif en faveur de la cause des femmes".
Gisèle Halimi anime l’association Pro-choix, qui continue de militer activement pour la culture de mort, grâce notamment à des subventions publiques. Sur la boutique de l’association, on peut acquérir le T-shirt ci-contre, portant le slogan "le Vatican est contre la vie."
Henri Védas (via Présent)
Les idées suicidaires de Romero
Jean-Luc Romero a été élu dimanche au comité directeur de la Fédération mondiale des associations pour le droit à mourir dans la dignité, lors de la 16e conférence de cette ONG à Toronto. Romero vice-président de l’Association française pour le droit de mourir dans la dignité (ADMD-France), conseiller régional d’Ile de France et ancien secrétaire national de l’UMP, a proposé et obtenu que la 18e conférence de la Fédération mondiale se tienne à Paris en 2010.
Membre actif du lobby gay, homosexuel lui-même, Romero a souhaité que les différentes législations relatives à l’euthanasie soient harmonisées et "qu’à terme, cette dernière liberté soit reconnue dans les principes des Nations unies".