Le ministre de l’Intérieur ‘remercié’
…en Grande-Bretagne.
Les élections locales ont vu le Parti travailliste perdre du terrain. Il n’a recueilli que 26% des suffrages perdant quelque 238 sièges d’élus locaux loin derrière les conservateurs qui, avec 40%, en gagnent 213. Le Labour est même devancé par les libéraux démocrates (27%).
Aussi Tony Blair a remercié le ministre de l’Intérieur Charles Clarke, rendu responsable de cette défaite. En effet, il avait avoué ne pas avoir expulsé plus de 1000 criminels étrangers. Ces derniers, après avoir purgé leur peine ont été relachés dans la campagne anglaise… alors que la loi (une sorte de ‘double-peine’) prévoit leur expulsion !
Charles Clarke a expliqué avoir refusé les autres postes ministériels qu’on lui proposait. "Je ne pense pas qu’il aurait été approprié de rester au gouvernement dans ces circonstances", a-t-il expliqué dans un communiqué. Il est en effet la cible des médias et du peuple qui l’accusent d’incompétence.
Pareille chose serait-elle possible en France ?
Le Forum social européen sans les peuples
Le billet de Daoudal est sans pitié :
"Le 4è Forum social européen s’est ouvert hier à Athènes. Même si l’on faisait semblant de se féliciter d’un nombre de participants supérieur aux prévisions (10000 inscrits aux débats de la première journée[contre 20000 en 2004 et 50000 en 2003]), l’ambiance est pour le moins morose. En témoigne le propos (public, lors du séminaire sur "la perspective d’un mouvement mondial") de Bernard Cassen, le pape de l’altermondialisme, fondateur d’Attac et créateur des Forums mondiaux :
"Pour la première fois, je me suis demandé si j’allais participer à ce FSE, si c’est pour y marteler ce qu’on martèle depuis le Forum de Florence en 2002."
L’altermondialisme tourne en rond, et chaque Forum est l’occasion pour les militants de déplorer qu’il ne touchent pas les "couches populaires". D’un Forum l’autre, on parle des paysans et des exclus, mais on ne voit ni les uns ni les autres. Les Forums demeurent obstinément des rassemblements de jeunes (et beaucoup moins jeunes) intellectuels bourgeois qui jouent à la révolution. (…)
Le FSE d’Athènes est d’ores et déjà un échec flagrant, lui aussi, ne serait-ce que pour cette simple raison qu’il ne correspond pas à son intitulé : en fait d’Européens, on n’y voit guère, en dehors des Grecs, que des Italiens et des Français. Dont José Bové, bien sûr, vedette permanente de la chose. Parmi les autres personnalités invitées on note le tout nouveau président de la chambre des députés italiens, le communiste Bertinotti, et… Aleida Guevara, la fille de Che, ce qui renvoie plutôt à une dérisoire nostalgie folklorique qu’à l’élaboration d’un programme de lutte.
Il est vrai que cette étrange avant-garde des luttes populaires sans le peuple est toujours en retard sur l’histoire et sur le peuple. Cette année, le FSE part en guerre contre "l’Europe néo-libérale". Il est bien temps. Au dernier FSE, à Londres, le projet de Constitution européenne n’était même pas au programme. Or ce Forum se tenait en octobre 2004, au moment même où tout le monde parlait de ce projet, qui venait d’être finalisé et allait être signé à Rome, en grandes pompes, par les chefs d’Etat et de gouvernement des 25 Etats membres, avant d’être, quelques mois plus tard, rejeté par les peuples français et néerlandais…"
Chirac : le bruit et l’odeur
L’Institut national de l’audiovisuel a mis en ligne sur son site 100 000 programmes télévisés, représentant quelque 10 000 heures. En principe, 5 000 nouvelles heures devraient s’ajouter chaque année. Pour ceux qui ne se souviennent plus de certaines déclarations chiraquiennes politiquement incorrectes, voici un petit bijou datant de 1991 (1mn46) :
"Comment voulez vous que le travailleur francais qui habite à la Goutte d’Or, où je me promenais, qui travaille avec sa femme, qui gagne 15000 francs et qui voit sur son palier d’HLM, une famille entassée, le père, trois quatre épouses, une vingtaine de gosses, qui touche 50 000 francs de prestations sociales, sans naturellement travailler, si vous ajoutez a cela le bruit et l’odeur, le travailleur francais sur le palier, il devient fou, (bis) il faut le comprendre, ce n’est pas être raciste que dire cela, nous n’avons plus les moyens du regroupement familial".
Dupont-Aignan pour le mariage homosexuel
Interrogé par Têtu, Nicolas Dupont (Aignan est le nom de sa mère) affirme :
"Je suis pour la liberté de chacun. Quand on aime, on a le droit de concrétiser cette union. Je ne suis donc pas hostile à l’idée du mariage homosexuel".
Toutefois, il reste "hostile à l’adoption, car [il] estime qu’un enfant a le droit d’avoir un père et une mère". Serions-nous un brin rassurés ? Point : Dupont n’a pas signé l’entente parlementaire contre l’homoparentalité…
Michel Janva (via VoxGalliae)
Immigration : Kahn dit la vérité
Dans un extrait "en off" (après l’émission) de l’émission Arrêt sur images sur France 5 du 13 novembre 2005, Jean-François Kahn, le directeur de Marianne, expose sur le plateau certains points de vue politiquement incorrects sur l’immigration. Il nie les chiffres officiels et affirme mordicus que la France compte plus d’immigrés que ses voisins. Et surtout, il nie l’intégration :
"Partout où vous avez des immigrés, vous avez des ghettos".
A voir (2mn11)
Michel Janva (via ce blog FN)
Teknival : la SPA porte plainte
Mon bilan du Teknival de Chavannes (Cher) qui s’est déroulé le week-end dernier était visiblement incomplet. Dans un communiqué, Jean-Marie Le Pen nous apprend que :
"A Chavanne, les fonctionnaires réquisitionnés pour nettoyer le site ont découvert les cadavres d’une quinzaine de chiens éventrés. Ces chiens sont utilisés pour faire entrer la drogue en déjouant les contrôles."
L’information a été révélée dans Le Parisien de ce matin. La SPA a décidé de porter plainte.
Le Pape excommunie 4 évêques chinois
Lahire parlait ce matin du problème soulevé par les nominations d’évêques en Chine. Il est précisé depuis que le Vatican a excommunié jeudi les 2 évêques nommés par l’église "patriotique chinoise", ainsi que les 2 évêques qui ont présidé la cérémonie sans son consentement. Dans un communiqué, le porte-parole du Vatican, Joaquin Navarro-Valls, a déclaré que le droit canon de l’Eglise catholique romaine stipule que l’excommunication est automatique dans un tel cas, en citant le canon 1382 :
"L’Évêque qui, sans mandat pontifical, consacre quelqu’un Évêque, et de même celui qui reçoit la consécration de cet Évêque, encourent l’excommunication latae sententiae réservée au Siège Apostolique."
Selon le communiqué, le Vatican a reçu des informations indiquant que des "évêques et des prêtres ont été soumis -par des institutions non liées à l’église- à des fortes pressions et menaces" pour qu’ils s’associent aux nominations, lesquelles, "parce qu’elles n’ont pas été approuvées par le Vatican, sont illégitimes".
Exit Karl Zero !
Marc Tellenne, de son pseudonyme Karl Zéro, fils d’Annick Tellenne, animatrice à KTO (dont il a soutenu le lancement), frère de Bruno Tellenne, ancien du GUD et du Club de l’Horloge, a été débarqué de Canal+, ainsi que son émission Le Vrai Journal. Exit.
Michel Janva (via Fdesouche)
Khadafi loue l’islamisation
Le chef d’Etat lybien, Khadafi, dans une conférence à Tombouctou le 10 avril, explique quelles sont les visées islamiques concernant l’Occident :
"Tout le monde doit devenir musulman. Aujourd’hui, ici à Tombouctou, nous rectifions l’histoire. Nous avons 50 millions de musulmans en Europe. Il y a des signes qui attestent qu’Allah nous accordera une grande victoire en Europe : sans épées, sans fusils, sans conquêtes. Les 50 millions de musulmans d’Europe feront de cette dernière un continent musulman. Allah mobilise la Turquie, nation musulmane, et va permettre son entrée dans l’Union européenne. Il y aura alors 100 millions de musulmans en Europe. L’Europe subit notre prosélytisme, tout comme l’Amérique. Elle a le choix de devenir musulmane ou de déclarer la guerre aux musulmans."
S’il fallait choisir, j’opterai alors pour la deuxième hypothèse.
Michel Janva (via VoxGalliae)
Protection de l’enfance ou surveillance des familles ?
Hier en Conseil des ministres, Philippe Bas, ministre délégué à la Famille, a présenté ses mesures pour la protection de l’enfance :
"Le projet de loi réformant la protection de l’enfance vise à leur [les conseils généraux] donner de nouveaux moyens pour exercer cette responsabilité essentielle en mettant en œuvre les 3 objectifs prioritaires suivants : renforcer la prévention, organiser le signalement des situations à risque et diversifier les actions et les modes de prise en charge des enfants."
Prévention :
"le projet de loi organise des bilans réguliers aux moments essentiels du développement de l’enfant. Ces points de contact entre l’enfant, la famille et les professionnels visent à accompagner, aider et soutenir les familles afin d’éviter que la situation d’un enfant ne se détériore."
Procédure de signalement :
"[le projet de loi] crée dans chaque département une cellule de signalement composée de professionnels de la protection de l’enfance. L’objectif est de réunir toutes les informations permettant d’apprécier la situation dans sa globalité, de l’évaluer et de proposer des réponses de manière collégiale."
Modes de prise en charge des enfants :
"Il ouvre l’éventail des possibilités entre le maintien de l’enfant dans sa famille et le placement en établissement ou en famille d’accueil : chaque enfant doit pouvoir bénéficier de la solution la plus adaptée à sa situation."
Comme le souligne Jeanne Smits dans Présent de demain, ce projet de loi accentue l’emprise de l’Etat sur la vie familiale.
La non-représentativité des syndicats
Par son taux de syndicalisation, 8% au total et 5% dans le secteur privé, la France "se situe au 30e et dernier rang des pays membres de l’OCDE". Telle est la conclusion du rapport du conseiller d’Etat Raphaël Hadas-Lebel sur "La représentativité et le financement des organisations professionnelles et syndicales", qui doit être remis au Premier ministre.
Aujourd’hui, la liste des 5 organisations considérées comme représentatives au niveau national (CGT, CFDT, FO, CFTC et CFE-CGC) résulte d’un arrêté datant de 1966. Hadas-Lebel propose de réviser "de manière régulière" cette liste en se basant sur 3 critères : le respect des valeurs républicaines, l’activité et la capacité d’influence (nombre d’adhérents, résultats aux élections professionnelles…) et les moyens financiers garantissant l’indépendance des organisations.
La liste des organisations réprésentatives pourrait être revue après chaque élection prud’homale (tous les 5 ans) ou après chaque cycle d’élections professionnelles (tous les 4 ans). Seules celles qui recueillent au moins 5% des voix seraient considérées comme représentatives, c’est-à -dire habilitées à négocier des accords collectifs au niveau national. A plus long terme, ce seuil de 5% pourrait être porté à 10%, afin d’éviter l’actuel émiettement syndical.
Projet de loi sur l’immigration : analyse de Gollnisch (suite)
Outre le fait que le projet Sarkozy n’est que la transposition de directives européennes (à 85%), Bruno Gollnisch a dénoncé les 15% restant du projet. Ainsi, si celui-ci supprime l’article 21-19, point 5 du code civil qui permet la naturalisation sans condition de résidence d’un "ressortissant ou ancien ressortissant des territoires et des États sur lesquels la France a exercé soit la souveraineté, soit un protectorat, un mandat ou une tutelle" , il laisse subsister l’article 21-20, qui stipule que la naturalisation sans condition de résidence est possible pour "la personne qui appartient à l’entité culturelle et linguistique française, lorsqu’elle est ressortissante des territoires ou États dont la langue officielle ou l’une des langues officielles est le français, soit lorsque le français est sa langue maternelle, soit lorsqu’elle justifie d’une scolarisation minimale de cinq années dans un établissement enseignant en langue française."
"Cela permet, par exemple, la naturalisation sans condition de résidence des ressortissants du Congo ex-Belge."
Gollnisch a dénoncé le caractère nuisible du concept d’"immigration choisie", citant pour l’occasion Richard Castera, Inspecteur Général de l’Administration, à qui le ministre de l’Intérieur avait confié une mission d’évaluation et qui déclarait : "la France n’a plus, dans l’état actuel de son économie, les moyens d’accueillir des immigrants". Nuisible d’abord parce que ladite immigration choisie revient dans les faits à "organiser le pillage des compétences du Tiers Monde", "comme s’en sont inquiétés plusieurs dirigeants africains, comme les Présidents Wade et Abdou Diouf".
Nuisible encore parce que ce concept est "une imposture intellectuelle" qui s’ajoutera à l’immigration subie puisque "le projet de loi du Ministre de l’Intérieur ne prévoit rigoureusement aucune mesure sérieuse pour freiner les entrées illégales d’étrangers sur le territoire national".
Le projet Sarkozy n’est qu’une directive européenne
Telle elle est l’analyse de Bruno Gollnisch (ici en vidéo). La gauche politique et ses relais sont tombés dans le panneau et en critiquant la loi Sarkozy sur l’immigration, ils ne font que s’en prendre à des décisions européennes :
"j’affirme que ce projet de loi est pour 85% l’habillage, la transposition en droit français de directives européennes".
Les mesures sur le regroupement familial sont la transposition de la directive 2003/86/CE du 22 septembre 2003 ; "la protection contre l’éloignement " des ressortissants de l’UE et "des bénéficiaires non européens du droit de séjour permanent" est "une transposition pure et simple" de la directive 2004/38/CE du 29 avril 2004 sur "le droit des citoyens de l’Union et des membres de leurs familles de circuler et séjourner librement sur le territoire des Etats membres". La mesure qui permet aux prostitué(e)s non ressortissant(e)s de l’Europe de bénéficier d’un titre de séjour si ils ou elles dénoncent leurs proxénète est aussi une transposition d’une directive européenne (2004/81/CE du 29 avril 2004).
La directive 2003/109 du 25 novembre 2003 sur les ressortissants extra européens résidents de longue durée ; la directive 2005/71 du 12 octobre 2005 sur la procédure d’admission spécifique des étrangers à l’UE aux fins de recherche scientifique, ou encore la directive 2005/85 du 1er décembre 2005, concernant la procédure d’octroi et de retrait du statut de réfugié au sein des pays de l’UE ont également été transposés dans le projet de loi Sarkozy.
CQFD
L’immigration : 24, 36 ou 50 Mds€ ?
Selon l’économiste Jacques Bichot (photo), l’immigration nous coûte 24 milliards d’euros par an (étude complète, pdf). Pas du tout lui rétorque Yves-Marie Laulan, Président de l’Institut de Géopolitique des Populations, qui a repris et analysé les mêmes chiffres : entre les frais de logement, de médecine, de justice (et de police !), les frais se montent à 36Mds€ :
"Rappelons que ces sommes représentent quand même 80% du déficit public et 3,5 fois le fameux ‘trou’ de la Sécurité sociale. Le coût moyen par tête — sur la base d’une population de 5 millions de personnes provenant de pays de culture ou d’origine musulmane, essentiellement Turquie, Maghreb et Afrique noire — s’élèverait donc à 7000 €."
Mais Gérard Pince, ancien expert du FMI, estime ce coût à pas moins de 50Mds€ ! Alors qui croire ? Certainement pas Sarkozy…
L’anthropologie anti-chrétienne du BNP
Des élections locales auront lieu demain au Royaume-Uni. Comme l’indiquait Michel, il se pourrait que le parti nationaliste BNP obtienne ponctuellement des résultats spectaculaires.
Ponctuellement, parce que le BNP ne présentera que 350 candidats sur environ 10.000 sièges à pourvoir dans les Councils britanniques (v.o.), qui ont des attributions proches de celles de nos conseils municipaux ou généraux. Sa situation ne peut donc pas être comparée aux grands partis de "droite nationale" continentaux, qui dans de nombreux pays obtiennent plus de 10% à l’échelle nationale.
Le BNP diffère également sur un point important de la grande majorité de ces partis, à commencer par le Front national : c’est un parti ouvertement racialiste, dont la "constitution" (pdf), adoptée fin 2004, déclare qu’il s’oppose "à toute intégration raciale entre des peuples britanniques et non-européens" et à "l’immigration non-blanche". Le BNP y déclare que son but est de rétablir "la composition en immense majorité blanche" de la Grande-Bretagne d’avant 1948.
Dans un échange de e-mails acerbe avec le groupe activiste fondamentaliste Christian Voice, dont des sympathisants s’étaient un temps rapprochés du BNP par opposition à l’Islam, le responsable national pour la presse du BNP revendiquait un racisme darwinien, selon lequel les "Noirs" seraient moins évolués que les "Blancs". Christian Voice conclut :
S’il y a encore des chrétiens sincères au BNP, […] ce qui a émergé [de ces échanges] ne leur laisse pas d’autre choix que de déchirer leur carte d’adhésion et d’en sortir."
La citoyenneté européenne
Lahire dénonçait le nouveau site de propagande européiste lancé par la ministre déléguée aux affaires européennes. Mais le pire est à venir. La semaine dernière, le Parlement européen a adopté un texte rédigé par la Commission européenne, en ajoutant dans les considérants (attachez votre ceinture avant de lire) :
"[Il est] tout particulièrement urgent de faire prendre pleinement conscience aux citoyens de leur citoyenneté européenne, compte tenu du résultat de certains des référendums organisés sur le traité établissant une Constitution pour l’Europe." (texte, page 7)
A en ravaler son bulletin de vote ! Un budget de plusieurs centaines de millions d’euros vient d’être mis en place par la Commission pour lancer l’opération "Citoyens pour l’Europe", un programme qui s’étalera de 2007 à 2013 afin de promouvoir la citoyenneté européenne. A coups de subventions, les Etats membres, qui feront "l’objet d’un suivi régulier et d’une évaluation indépendante", devront mettre en oeuvre des projets "à dimension transnationale et intersectorielle" afin de promouvoir la conscience européenne.
Cette conscience sera avant tout antiraciste (ici page 7), à tel point que les immigrés auront les mêmes droits que les ‘Européens’ :
"Les imigrants et les descendants d’immigrants ne sauraient être oubliés. Il importe dès lors de les aider à mettre pleinement à profit leur nouvelle citoyenneté".
Michel Janva (source Minute)
Les catholiques plus nombreux
Si le nombre de prêtres décroît dans l’Eglise, il n’en va pas de même pour le nombre de catholiques. Entre 1978 et 2004, la population catholique a augmenté de 45%, passant de 757 millions de à 1,098 milliard en 2004.
C’est en Europe que la progression est moins forte avec une hausse de 12 millions en un quart de siècle. Le pourcentage est descendu de 40,5% de la population européenne en 1978 à 39,5% en 2004. En Afrique, au contraire, la population catholique a presque triplé entre 1978 (55 millions) et 2004 (149 millions). Les chiffres ont également grossi en Asie – de 49,5 % entre 1978 et 2004 – et dans les Amériques : 79,6 % de fidèles catholiques en plus.
Rendre son âme à l’Europe
Tel est le thème d’une rencontre chrétienne, présidée conjointement par le Métropolite Kirill de Smolensk et le Cardinal Poupard, organisée du 3 au 5 mai à Vienne par le Conseil pontifical pour la culture et le Département des relations extérieures du Patriarcat de Moscou. Le Cardinal Angelo Sodano, Secrétaire d’Etat, a fait parvenir un message papal aux participants, rappelant que l’Eglise, "experte en humanité", ne cesse d’affirmer que c’est seulement
"en conservant et en développant les valeurs transmises de génération en génération que l’Europe saura écrire une nouvelle page de son histoire. Et ce dans le respect des diverses traditions spirituelles qui l’enrichissent, dans celui de la dignité humaine, dans l’abandon définitif des abus ou atteintes aux droits de la personne, qui corrompent les cours et insultent l’honneur du Créateur".
Cet événement inédit, qui découle de la visite en novembre 2004 du Cardinal Paul Poupard au Patriarche Alexis II, "naît de la préoccupation partagée des chrétiens d’Europe face au processus de perte d’identité du continent, et de leur volonté de réfléchir à la question des racines chrétiennes en vue de proposer un projet d’avenir".
C’est en quelque sorte, la réunion des "deux poumons de l’Europe", tant réclamée par Jean-Paul II.
La chaîne “gay” Pink TV devra-t-elle changer de nom ?
Lu sur l’Observatoire du Communautarisme :
La chaîne homosexuelle Pink TV a été condamnée par le tribunal de grande instance de Paris pour contrefaçon. Ce jugement est l’aboutissement des poursuites entamée au début de l’année 2005 par une société de production, Fovea, qui produisait un programme baptisé P.I.N.K pour le compte de France 2. Aux termes du jugement, il est interdit à Pink TV d’utiliser le signe PINK sous quelque forme que ce soit sous peine d’astreinte de 10.000 euros par jour. Un coup dur pour Pink TV qui doit déjà faire face à des difficultés financières (en 2004, la chaîne a perdu plus de 5 millions d’euros pour un chiffre d’affaires inférieur à 900.000 euros) et qui avait beaucoup investi dans la promotion de sa marque. Pink TV a fait appel du jugement.
Le monde est vraiment injuste.
Le clivage “gauche/droite” est-il “incontournable” ?
Le numéro de Présent en vente dans les kiosques aujourd’hui comprend un passionnnant entretien avec Henry de Lesquen, le président du Club de l’Horloge.
En filigrane de cet entretien se pose la question de la "droite" : existe-t-elle vraiment, et doit-elle se définir comme telle ? Ou le clivage gauche-droite n’est-il qu’une invention de la "gauche", qui applique au champ politique une vision dialectique conforme à sa philosophie de l’histoire ?
Lesquen considère que le clivage droite-gauche est "incontournable"; il va en cela à l’encontre d’une conception conservatrice plus traditionnelle, qu’a développée Jean Madiran, selon laquelle se dire "de droite", c’est accepter d’utiliser le vocabulaire de la subversion.
C’est pour cela que, sur ce blog, le lecteur constatera que "la droite" est souvent désignée avec des guillemets – pour rappeler que le terme est utilisé ici par convention de langage : l’opposition gauche-droite ne doit pas obscurcir les vrais oppositions, entre le bien et le mal, le juste et l’injuste ou entre le vrai et le faux.
Ronald Reagan, qui n’était peut-être pas un grand théoricien politique mais avait des idées saines et claires sur des points essentiels, disait :
"On nous dit qu’il faut choisir entre la gauche et la droite, mais je soumets l’idée qu’il n’y a pas de droite ou de gauche. Il y a seulement un haut, et un bas."
Libaniser la France est contraire au droit des peuples
Pour Bernard Antony, président de l’AGRIF, la réaction de certains évêques sur le projet de loi de Sarkozy :
"contrevient fondamentalement à l’enseignement du catéchisme catholique selon lequel évidemment les pays d’accueil doivent ordonner leur politique d’émigration au bien commun national.
Or, l’immigration actuelle, de par sa nature et ses composantes, et ne répondant pas pour l’essentiel aux besoins de notre pays, est beaucoup plus lourde de dangers de conflits que de bienfaits pour la France et pour les immigrés eux-mêmes. (…)
Le noyau dirigeant de l’épiscopat français ne semble pas beaucoup se soucier du sort des chrétiens d’Egypte, d’Irak, du Soudan, du Nigéria, d’Indonésie, du Pakistan, sans parler des pays où toute présence chrétienne a été éradiquée comme en Turquie ou en Algérie.
La charité consiste d’abord en politique à ne pas exposer un peuple aux mêmes maux qui en ont conduit d’autres aux tragédies que l’on sait. Libaniser la France, voilà qui est attentatoire aux droits des peuples, à la souveraineté, à la paix et aux droits des personnes à la sécurité."
Les Anglais votent demain
…aux élections locales partielles. Et le British National Party pourrait percer. Comme le montre cet article du Figaro, la population brittanique est excédée par la primauté toujours donnée aux immigrés. En effet, bon nombre d’électeurs estiment que la Grande-Bretagne "est presque devenue un pays étranger", et qu’il faudrait "prendre des mesures plus dures contre les musulmans qui veulent détruire ce pays".
La lucidité de Bolkestein
Une fois n’est pas coutume, cela mérite d’être rapporté. Voici ce qu’a déclaré Frits Bolkestein au cours d’une rencontre à la mi-avril avec des compatriotes à l’ambassade de Hollande aux Etats-Unis :
"Aujourd’hui, nous avons un million de musulmans pour 16 millions de Hollandais. Dans les dix prochaines années, ils seront majoritaires à Amsterdam et Rotterdam. Nous aurons bientôt à affronter une division en communautés. Les musulmans ont leurs propres écoles, où l’on n’enseigne pas la théorie de l’évolution, où l’antisémitisme est toléré et où le génocide juif n’est pas abordé. Le chômage des immigrés est passé de 9% en 2001 à 16%."
"Je suis né à Amsterdam et je ressens de l’indignation face au changement total qui va survenir sur le plan culturel".
Terrorisme à Montfermeil
Le maire UMP de Montfermeil continue à subir le terrorisme des milices des banlieues, un mois après avoir introduit un arrêté interdisant les groupes de mineurs, suite à l’explosion de la criminalité dans sa ville. Après l’agression de ses filles à la sortie de leur lycée, c’est son domicile qui a été pris d’assaut dans la nuit de samedi à dimanche par une vingtaine de jeunes voyous, qui l’ont caillassé.
Infiltration de gangs dans l’armée américaine en Irak ?
Il est notoire que l’armée américaine peine à recruter depuis que la guerre en Irak se prolonge. Certes, elle recrute davantage de soldats éduqués qu’avant, qui s’engagent par patriotisme et goût de l’aventure. Mais elle perd des soldats peu éduqués, qui s’engageaient pour des raisons "alimentaires", et doit les remplacer par des soldats encore moins éduqués, qu’elle n’aurait pas acceptés en temps normal.
Un gardien de prison, spécialiste des gangs et servant comme réserviste en Irak, tire la sonnette d’alarme : il pense que cette évolution dans le recrutement a laissé entrer un nombre significatif de membres de gangs criminels ethniques. Il dit avoir pris en Irak des centaines de photos des tags ésotériques avec lesquels les gangs marquent leur territoire : sur la photo ci-dessus, il pose devant le mur d’enceinte, à l’intérieur d’une base américaine.
Un autre spécialiste des gangs, employé par le Département de la Défense américain, rapporte que des membres lui ont dit s’être engagés sur instruction de leur organisation, sans doute pour apprendre puis pouvoir enseigner des techniques de combat en zone urbaine. (Source, v.o.; via Drudge)
Teknival (suite) : un décès
Une jeune femme de 22 ans est décédée ce soir à l’hôpital de Bourges après avoir participé au Teknival de Chavannes (Cher).
“Le pape, il fait rien du tout. Aucune réforme.”
Sur son blog, Patrice de Plunkett rapporte ce dialogue lors d’une signature de livres en province.
Il sont deux : le mari et la femme. La soixantaine. […] [L]e couple avise mon livre sur Benoît XVI. La femme dit alors, sèchement : " Ce n’est pas un pape pour moi."
Suit ce dialogue :
Moi – " C’est un pape pour toute la planète catholique, Madame…"
Elle – " Il n’a pas été élu par les catholiques !"
Moi – " Il a été élu par les cardinaux du monde entier…"
Elle – " Pff… des évêques…"
Moi – " Vous n’êtes pas en communion avec les évêques ?"
Elle – " S’ils ne font rien pour que ça change, ils ne sont pas dans le coup."
Moi – " Quel coup ? Ce que voudraient les médias ?"
Elle – " Les médias nous informent."
Moi – " Avez-vous lu l’encyclique de Benoît XVI ?"
Elle (tranchante) : " Non ! "
Moi – " Alors vous n’êtes pas informée. Et si vous ne voulez pas être informée, pourquoi dites-vous que ce pape n’est pas pour vous ?"
Le mari (intervenant) – " Parce que le pape, il fait rien du tout. Aucune réforme."
Moi – " Qu’en savez-vous ?"
Le mari – " Rien pour l’ordination des femmes ! Il ne parle que de dogmes."
Moi – " Vous êtes contre les dogmes ?"
Le mari – " Alors vous êtes comme les gens d’ici, quand on vote des textes pour les réformes, ils nous engueulent ?"
Elle – " Laisse, on s’en va." (Ils partent, l’air offensé).
Il faudrait sans doute en pleurer plus qu’en rire. Mais j’avoue honteusement en avoir bien ri, comme d’un Bouvard et Pécuchet moderne.
Un regard américain sur les régularisations d’immigrés illégaux en Europe
L’immigration fait l’actualité en France (le texte du projet de loi en discussion est ici), mais aussi aux Etats-Unis où les illégaux hispaniques multiplient les démonstrations de force pour exiger leur régularisation.
Sur le site conservateur américain NRO, un chercheur dans un think tank américain s’appuie sur le triste exemple européen pour s’opposer à une amnistie. Il constate que l’on retrouve, à chaque vague de régularisations, les mêmes arguments :
Comme aux Etats-Unis, chaque amnistie est accompagnée d’assurances sincères que celle-ci sera vraiment la dernière, et de promesses que des mesures vigoureuses contre l’immigration clandestine règleront le problème une fois pour toutes. […]
Les pays de l’Union européenne ont légalisé environ 1,75 million d’immigrés jusqu’à 2000, et entre 3,5 et 4 millions depuis. Malgré cela, l’immigration illégale augmente de manière spectaculaire. L’Espagne a appliqué quatre amnisties entre 1985 et 2000, et pourtant elle hébergeait en 2003 1,3 million d’immigrés légaux et plus du double d’immigrés illégaux. Il y a un an, elle en a amnistié 700.000 de plus sans que l’on constate que les entrées illégales aient diminué. […] De la même manière, l’Italie a régularisé un million et demi d’immigrés lors de cinq amnisties distinctes entre 1986 et 2002, sans tarir le moins du monde l’entrée de bien plus de 500.000 immigrés illégaux par an. On constate la même chose au Portugal, en Grèce, en France et dans tous les autres pays pratiquant des amnisties. Et il n’y a aucune raison de s’attendre à autre chose : deux illégaux sur trois obtiennent un jour une régularisation, les chances d’être expulsé sont négligeables, et l’attente de la régularisation peut se faire dans le confort relatif de l’Etat-providence européen ou de son économie parallèle.
L’auteur conteste l’argument traditionnel selon lequel la régularisation ramènerait dans l’économie légale des travailleurs cantonnés dans l’économie souterraine.
Ce dernier point mérite réflexion : il n’est tout simplement pas vrai que les amnisties font passer des millions de travailleurs de l’économie souterraine à l’économie régulière, comme s’ils étaient soudain désireux de payer les taxes exorbitantes que l’Etat-providence collecte sur ceux qui travaillent afin de pouponner ceux qui ne travaillent pas. […] Avec de tels taux confiscatoires, les immigrés illégaux, souvent sans formation ni éducation, ne peuvent pas être employés dans l’économie légale. […] D’après les estimation d’experts, [l’économie parallèle] a plus que doublé ces 20 dernières années, et atteint des taux allant de 8,4% du PIB aux Etats-Unis à 14,5% en France, 16,8% en Allemagne […].
Enfin, les "chiffres habituellement évoqués dans quand on évoque une amnistie sont hautement trompeurs" :
[D]ans la pratique, régulariser un immigré illégal revient à fournir au bout du compte des documents d’entrée légaux à plusieurs autres. A travers le regroupement familial et ce que les démographes appellent la "migration en chaîne", chaque immigré régularisé va faire entrer tôt ou tard trois à cinq membres de sa famille proche, qui eux-mêmes font entrer d’autres parents. […] La vaste majorité des 1,7 million d’immigrés qui sont entrés légalement dans l’Union européenne l’année dernière l’ont fait dans le cadre de cette migration de chaîne.
La Roumanie contre le communisme
Marius Oprea, directrice de l’Institut pour l’investigation des crimes du communisme en Roumanie créé le 21 décembre 2005 par une décision du gouvernement, précise que :
"Si l’Union européenne ne veut pas avoir à faire à des responsables roumains corrompus et issus de la Securitate, elle a tout intérêt à nous soutenir [dans l’investigation des crimes du communisme…]. En effet, si cette oligarchie communiste et de la Securitate continue à agir en Roumanie, la corruption de haut niveau sera bientôt le principal produit d’exportation de la Roumanie. Nos bureaucrates, issus des structures communistes peuvent très bien enseigner à ceux de Bruxelles comment on vole."