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Pour une liberté de la recherche historique

19 historiens connus et reconnus demandent, dans un texte intitulé "Liberté pour l’histoire !", l’abrogation de tous les textes de loi qui imposent un jugement historique et qui violent ainsi les principes mêmes de la recherche historique. Ces historiens sont Jean-Pierre Azéma, Elisabeth Badinter, Jean-Jacques Becker, Françoise Chandernagor, Alain Decaux (de l’Académie française), Marc Ferro, Jacques Julliard, Jean Leclant (secrétaire perpétuel de l’Académie des Inscriptions et Belles Lettres), Pierre Milza, Pierre Nora (de l’Académie française), Mona Ozouf, Jean-Claude Perrot, Antoine Prost, René Rémond (de l’Académie française), Maurice Vaïsse, Jean-Pierre Vernant, Paul Veyne, Pierre Vidal-Naquet et Michel Winock.

"Emus par les interventions politiques de plus en plus fréquentes dans l’appréciation des événements du passé et par les procédures judiciaires touchant des historiens et des penseurs", ils tiennent à rappeler deux principes fondamentaux. Le premier est que "l’histoire n’est pas une religion". L’historien "n’accepte aucun dogme, ne respecte aucun interdit, ne connaît pas de tabous". "L’histoire n’est pas la morale." L’historien n’a "pas pour rôle d’exalter ou de condamner". "L’histoire n’est pas l’esclave de l’actualité" : l’historien "ne plaque pas sur le passé des schémas idéologiques contemporains et n’introduit pas dans les événements d’autrefois la sensibilité d’aujourd’hui."

Le deuxième grand principe est que "l’histoire n’est pas la mémoire". L’historien établit des faits au terme d’une démarche scientifique. Il en résulte qu’il "n’appartient ni au Parlement ni à l’autorité judiciaire de définir la vérité historique".

En conséquence, ces historiens demandent l’abrogation d’articles de lois qui "ont restreint la liberté de l’historien, lui ont dit, sous peine de sanctions, ce qu’il doit chercher et ce qu’il doit trouver, lui ont prescrit des méthodes et posé des limites". Ils visent explicitement les lois "du 13 juillet 1990, du 29 janvier 2001, du 21 mai 2001, du 23 février 2005". La première est la loi Gayssot, la deuxième est celle de la reconnaissance du génocide arménien, la troisième est celle qui reconnaît l’esclavage comme crime contre l’humanité, la dernière est celle qui a déclenché la polémique actuelle.

Michel Janva

Constitution : Lech Walesa se rallie au “non”

La position de l’ancien dirigeant de Solidarnosc sur la Constitution européenne était jusqu’ici assez tortueuse. Il déclarait en février :

"La Constitution, telle qu’aujourd’hui, n’est pas bonne. Mais pour l’améliorer, il faut être dedans, il faut commencer par quelque chose" […] "Il faut donc adopter la Constitution et ensuite faire en sorte que ses éléments qui sont inacceptables puissent être améliorés.
Le rejet de la Constitution au référendum serait fatale", a-t-il affirmé.

Adopter la Constitution pour l’ "améliorer" plus tard n’a jamais semblé être une position raisonnable : tout amendement aurait requis l’unanimité des 25 signataires. Autant dire que les "éléments inacceptables" seraient restés.

Mais Walesa se range maintenant dans le camp du "non" et complimente les Français. Présent d’aujourd’hui cite une interview récente dans le quotidien gratuit 20 Minutes :

"J’étais content que la France rejette la Constitution, même si la Pologne et moi-même étions pour le oui. […] Nous, nous voulions l’adopter et la corriger tout de suite. Mais la France a eu le courage de dire non. Il faut la changer maintenant, pas après. Un jour, on la remerciera parce qu’elle a sauvé l’honneur et les perspectives de l’Europe."

On pourrait accuser Walesa de rejoindre le camp du "non" après la bataille : il n’en est rien, car la bataille n’est pas terminée. La Constitution est "toujours d’actualité" aux yeux de la Commission et de plusieurs gouvernements européens, qui parlent ouvertement d’en relancer le processus de ratification en 2006.

Henri Védas

Le député Vanneste jugé demain

Christian Vanneste, député UMP du Nord, passera devant le tribunal correctionnel le 13 décembre, à la suite d’une plainte de l’association hyper-violente Act-up, pour "injures à l’égard des personnes homosexuelles".

Lors du débat à l’Assemblée nationale, le 7 décembre, sur l’article réprimant l’homophobie, dans la loi créant une Haute Autorité de lutte contre les discriminations et pour l’égalité, M. Vanneste, qui fut professeur de philosophie, citant Kant, "Agis toujours selon une maxime qui puisse être érigée en principe universel", avait ajouté : "Manifestement, l’homosexualité ne le peut pas, ou alors cela conduirait au suicide de l’humanité." Un parlementaire ne pouvant être poursuivi pour  des propos tenus dans l’enceinte de l’Assemblée, l’assignation a été établie à partir de leur confirmation par l’intéressé à des journaux.

Michel Janva

Noël : Benoît XVI contre la “pollution commerciale”

Sur Catholique.org :

Le pape Benoît XVI indique la présence de la Vierge Marie et la crèche familiale comme remèdes à la « pollution commerciale » qui accompagne la préparation de la fête de Noël.

Henri Védas

Propagande laïciste sur France 2

Le service public se surpasse ce soir à 20H50. Voici la présentation du téléfilm sur la loi de Séparation programmé par France 2 :

A l’aube du XXe siècle, dans une France divisée entre catholiques et républicains, Marie, jeune institutrice républicaine et croyante, reprend l’école publique de son village. Dès sa prise de fonction, elle s’oppose avec virulence au traditionalisme de son grand-père et de l’abbé Courtois ["tradi" parce qu’il disait la messe en latin ?]. Elle tente aussi, mais en vain, de soustraire son frère à l’extrémisme religieux… Lors d’une rixe, Marie retrouve Julien, son amour d’enfance, devenu un brillant militant républicain. Après leur mariage, elle le suit à Limoges. Mais Julien, impliqué dans le scandale du "fichage" des cadres de l’armée ["brillant", en effet !], voit sa carrière politique brisée. Ce n’est que grâce au vote de la loi de 1905, instaurant une séparation claire entre l’Eglise et l’Etat que les esprits s’apaisent. [Ouf !]
Comme l’émission est "éducative", France 2 fournit une petite présentation de la loi de 1905, où l’on trouve cette perle :
La loi du 9 décembre 1905 […] pose le principe de la liberté de religion et de culte des personnes et des communautés garanti par l’État. Chaque Eglise peut s’organiser suivant son droit propre.
Justement non. La loi de 1905 a voulu subvertir le "droit propre" de l’Eglise en imposant la constitution d’associations cultuelles, manoeuvre qu’a empêchée la fermeté de Saint Pie X.

Le contre-poison à ce révisionnisme historique ? Cette interview de Jean Sévillia.

Henri Védas (via Bafweb)

Persécution anticatholique au Laos

Les autorités du Laos ont annulé l’ordination d’un prêtre catholique à Vientiane la semaine dernière sous prétexte de non-respect des procédures administratives.

Asia News indique que l’ordination de Sophone Vilavongsy, 32 ans, un missionnaire oblat de Marie-Immaculée, "a été reportée indéfiniment". "Les soldats contrôlent l’église pour s’assurer que l’ordre (du gouvernement) est respecté", a indiqué Mgr Khamsé Vithavong, vicaire apostolique et Archevêque de Vientiane. L’église du Laos avait obtenu l’autorisation de procéder à l’ordination, sous réserve que le nombre de participants soit limité et qu’elle n’ait pas lieu dans le village où le prêtre doit s’installer…

Le régime communiste persiste à nier toutes les accusations de persécutions des minorités religieuses.

Michel Janva

Jack Lang, raciste

Jack Lang a dénoncé dimanche le "communautarisme blanc des privilégiés", de "ceux qui tiennent le pouvoir économique, financier, politique" soutenus, selon lui, par le gouvernement. Qu’est-ce donc que ce complot blanc que dénonce Jack Lang ? Ne serait-ce pas du racisme anti-blanc ?

MJ

Emeutes raciales en Australie

Des affrontements se sont déroulés dimanche dans la soirée aux abords de la plage de Cronulla (banlieue de Sydney). Ils auraient commencé à la suite d’une manifestation de près d’un millier de personnes venues soutenir deux gardiens de plage agressés, dont un à coups de couteau, par un groupe de jeunes résidents d’origine libanaise.

La manifestation a rapidement dégénéré, tournant à l’agression d’estivants d’origine arabe ou jugés comme tels. Une trentaine de personnes, dont six policiers, a été blessée et seize autres ont été interpellées. Une quarantaine de véhicules a été brûlée, avant que la police n’intervienne en bouclant tout le quartier.

Michel Janva

Libération occupé

Ce n’est pas un jeu de mots. Des élus d’extrême-gauche (Sud, CGT) du Comité d’entreprise du quotidien Libération occupent depuis ce matin les bureaux de la direction générale et du service du personnel situés au siège du quotidien. Le personnel de Libération a fait grève quatre jours pour protester contre un plan visant à supprimer 52 postes avant de voter le 25 novembre la reprise du travail. Les occupants indiquent que "cette action symbolique a pour objectif de souligner l’impasse des négociations actuelles et la faillite du dialogue social à Libération". "La direction a choisi d’ignorer l’engagement qui lui était demandé de ne pas procéder, in fine, à aucun licenciement".

S’ils pouvaient occuper Le Monde aussi, c’est nous qui serions libérés…

Michel Janva

France : chronique terroriste et islamiste

Entre 20 et 30 personnes ont été interpellées ce matin, dans le cadre d’une enquête sur le financement du terrorisme et des soupçons de projets d’attentats. Parmi elles, figurent des personnes "connues comme appartenant au grand banditisme", et soupçonnées d’avoir commis des vols à main armée pour "financer la cause" islamiste, selon une source qui évoque des "braqueurs islamisés".

Une vingtaine de ces personnes ont été interpellées dès 06H00 ce matin à leurs domiciles, dans les Hauts-de-Seine, les Yvelines, le Val-de-Marne, la Seine-Saint-Denis et l’Oise, et les autres, quelques heures plus tard, toujours en banlieue parisienne. Depuis 2002, 367 islamistes ont été interpellés et 100 écroués dans le cadre de la lutte contre le terrorisme islamiste.

Michel Janva

Nouvel attentat antichrétien au Liban

Tandis que le juge Mehlis présente aujourd’hui son rapport à l’ONU sur l’assassinat d’Hariri, le député chrétien (et anti-syrien…) Gebrane Tuéni vient tout juste d’être assassiné au Liban. Selon le général Rifi, «Mehlis va constater [dans son rapport] une coopération syrienne tardive et incomplète». Il pourrait demander les arrestations de Rostom Ghazalé, chef des services syriens au Liban au moment de l’assassinat, ainsi que celle de son adjoint Jameh Jameh, qui ont été entendus à Vienne.

Au moins quatre personnes ont été tuées et dix autres blessées, dont deux grièvemement, dans un attentat survenu vers 9H00 à Mkallés, dans la banlieue chrétienne de Beyrouth. "Une voiture rouge, garée au bord d’une route de la localité de Mkallés, a explosé projetant une voiture, qui a pris feu, dans un ravin", a indiqué un officier de police.

Etrangement, hier même, le président syrien Bachar el-Assad a affirmé que des sanctions contre la Syrie déstabiliseraient le Moyen-Orient et le monde. "Toute erreur militaire ou politique dans la région la précipitera dans le chaos", a-t-il ajouté sur un ton qui frisait la menace.

Michel Janva

Azouz Begag contre l’Assemblée nationale

L’Assemblée nationale, devant représenter le peuple français, a refusé d’abroger la loi qui demande à l’école de ne pas oublier "le rôle positif" de la colonisation. On pense ce que l’on veut de cette loi (et notamment, que ce n’est pas au Parlement d’écrire l’Histoire), mais aujourd’hui le problème n’est plus là. Chirac a demandé la création d’une mission pluraliste (non élue) pour examiner le sujet. Le ministre délégué à la Promotion de l’égalité des chances Azouz Begag a demandé "l’abrogation" de l’article de loi. "Cette loi me provoque des contorsions ventrales puisque je n’arrive pas à assumer cette lecture de l’histoire", a-t-il dit, qualifiant cette loi de "blessure".

Ainsi, les politiques veulent passer outre l’Assemblée, donc outre le peuple. Au-delà du sujet de la querelle, c’est la procédure même qui est gravissime. Au fond, l’Assemblée nationale n’aurait plus qu’un rôle consultatif. Dans un entretien au Figaro, Hamlaoui Mékachéra (Anciens combattants) estime lui que cet article permet "de rétablir un équilibre entre les ombres et la lumière de notre passé".

Michel Janva

Lech Walesa et le milieu homosexuel

Dans une interview accordée à la revue polonaise Przekroj, Lech Walesa explique que le milieu homosexuel veut imposer sa volonté à la majorité de la societé alors que la démocratie, "c’est le pouvoir de la majorité où les minorités doivent connaître leur place". Le prix Nobel de la paix estime d’ailleurs que les réactions de la mairie de Poznan et de la police – qui avaient réprimées manu militari une manifestation d’homos – ont été trop moderées ; lui-même aurait préféré que les participants de la manifestation illégale soient envoyés en prison.

Michel Janva

Chili : la gauche favorite pour le 2e tour de la présidentielle

Michelle Bachelet, la candidate de gauche à l’élection présidentielle chilienne, est arrivée largement en tête du 1er tour avec près de 46% des voix. Ses deux principaux adversaires se sont divisé le vote de droite avec 25,4 (Sebastian Pinera) et 23,2% (Joaquin Lavin). Bachelet est la favorite du 2e tour, le 15 janvier : elle devrait pouvoir compter sur le report des 5% d’électeurs qui avaient opté pour le candidat d’extrême-gauche; en revanche le report des voix de l’électorat populaire de Lavin sur Pinera pourrait être médiocre.

Cette élection prend une importance particulière dans le contexte actuel : même si Bachelet a évité le sujet pendant la campagne pour ménager ses alliés démocrate-chrétiens, son élection encouragerait l’offensive concertée des pro-avortement en Amérique latine.

Henri Védas

Affaire Gotovina : le scandale Del Ponte

Le procureur du TPIY accusait en septembre le Vatican de cacher Gotovina dans un monastère croate, or il a été arrêté aux Canaries. A-t-elle pour autant menti ? Peut-être, dira-t-on, Gotovina était-il en effet dans un monastère croate en septembre, ou du moins Del Ponte le pensait-elle…

Il semble bien que Del Ponte, dans ses accusations contre le Vatican et la Croatie, ait délibérément menti. Le site d’actualité européiste Café Babel

… présume aujourd’hui que Carla Del Ponte savait, et ce dès le mois d’octobre, que Gotovina se trouvait en Espagne.

Mais cette version est démentie par Del Ponte elle-même, d’après l’Associated Press :

Del Ponte a déclaré jeudi qu’elle savait depuis septembre que Gotovina était en Espagne, mais elle en avait gardé le secret.

Rappelons donc la chronologie des étranges manoeuvres de Mme Del Ponte :

– Le 20 septembre, elle déclare dans une interview avoir "des informations selon lesquelles [Gotovina] se cache dans un monastère franciscain" en Croatie.

– "En septembre" (avant cette interview ? quelques jours après ?) , elle apprend que Gotovina est en Espagne. Elle ne retire à aucun moment ses accusations contre l’Eglise.

Alors que le 30 septembre et le 1er octobre encore Del Ponte fait mine de reprocher à la Croatie son manque de coopération, le 3 octobre elle lève miraculeusement ses objections. L’ouverture de négociations d’entrée de la Croatie dans l’UE devient alors possible : c’était la condition pour que l’Autriche accepte que commencent celles avec la Turquie. Pour mesurer la soudaineté du retournement de Del Ponte, on se reportera à cette déclaration du ministre des Affaires Etrangères Douste-Blazy le 3 octobre :

[L]e Procureur du Tribunal pénal international, Mme Carla Del Ponte, nous disait, depuis plusieurs mois, que le gouvernement croate ne collaborait pas dans la recherche des criminels de guerre. Depuis quelques heures, Mme Del Ponte nous dit que le gouvernement croate collabore parfaitement avec le Tribunal.

Difficile de ne pas voir un lien entre les manoeuvres de Del Ponte et l’ouverture de négociations avec la Turquie, même si cela reste du domaine de la conjecture.

Yves Daoudal appelle Mme Del Ponte à "formuler ses plus plates excuses au gouvernement croate, aux Franciscains, à la Secrétairerie d’Etat, et au pape." Mais elle doit à notre sens davantage que des excuses : de sérieuses explications.

Henri Védas

Gotovina et le TPIY

Une manifestation, organisée à Split, au sud de la Coatie, a réuni plusieurs dizaines de milliers de personnes qui répondaient à l’appel d’une association d’anciens combattants de la guerre serbo-croate de 1991-1995. Des journalistes sur place ont estimé le nombre de participants à environ 100 000. "Pour nous, Ante Gotovina et plus qu’un général. Il est un symbole du peuple croate et son procès et le procès du peuple croate", a lancé Zeljko Strize, un des organisateurs.

Les participants ont demandé au gouvernement d’oeuvrer pour obtenir du Tribunal pénal international (TPI) pour l’ex-Yougoslavie, le transfert du procès à la justice croate. Ils ont également demandé aux autorités d’offrir des garanties pour la remise en liberté du général dans l’attente de son procès et de fournir à ses avocats tous les documents nécessaires à sa défense.

Des milliers de manifestants se sont aussi rassemblés sans incident dans la capitale Zagreb, de même que dans une demi-douzaine d’autre villes, mais aussi en Bosnie voisine, dans des localités majoritairement peuplées de Croates.

Michel Janva

Anticatholicisme pakistanais

Les familles chrétiennes du Pakistan sont expulsées de leurs logements afin de donner un toit aux victimes du tremblement de terre du 8 octobre dernier, dénonce un évêque catholique du pays. C’est ainsi que des centaines, peut-être même des milliers de personnes de la région de Jauharabad, située à proximité du Cachemire contrôlé par le Pakistan, sont en train de perdre leurs maisons sans la moindre perspective de solution alternative.

Dans une interview accordée à "L’aide à l’Eglise en détresse" (AED), Monseigneur Anthony Lobo, évêque d’Islamabad-Rawalpindi, ne cache pas sa peur de voir les expulsions forcées se généraliser dans toute la région : "ils évacuent tous les habitants, tous chrétiens. Nous sommes le groupe le plus vulnérable, parce que nous sommes très pauvres et cela fait de nous des cibles faciles".

Les expulsions sont vécues comme un outrage pour la communauté chrétienne parce que le gouvernement dispose de nombreux territoires où accueillir les populations déplacées du Cachemire. Le choix des autorités de loger les réfugiés dans les maisons des chrétiens répond à un souci d’économie de temps et d’argent. Les catholiques pakistanais sont profondément choqués par ces mesures gouvernementales, surtout après l’ampleur des opérations de secours organisées par l’Eglise en faveur des victimes du tremblement de terre, indépendamment de l’appartenance religieuse des personnes ou de leur origine sociale.
Mgr Lobo a assuré que les expulsions forcées sont symptomatiques de la culture de l’absence de respect et d’abus dont sont victimes les chrétiens dans tout le Pakistan.

Homosexualité : les orthodoxes soutiennent les catholiques

"Les Eglises orthodoxe et catholique ont des divergences concernant les candidats à la prêtrise (en ce sens que les catholiques insistent sur le célibat, tandis que les orthodoxes ont des prêtres mariés), mais l’approche du sujet de l’homosexualité est commune", a déclaré un porte-parole officiel du Patriarcat de Moscou, le prêtre Igor Vyjanov. Ceci étant, certaines branches de l’Eglise catholique (maronites, orientaux, etc.) admettent aussi des prêtres mariés.

Le père Vyjanov a souligné que l’homosexualité constituait un péché, clairement condamné par l’Ecriture "d’une manière qui ne laisse aucune latitude pour une interprétation différente". A ce propos, le prêtre a exprimé son incompréhension face aux tentatives de certaines congrégations protestantes de "réviser l’attitude de la Bible face à ce vice". L’approche libérale de l’homosexualité chez les protestants peut s’expliquer par l’influence du politiquement correct et la prédominance d’un état d’esprit purement séculier, "qui est en train de perdre tout fondement moral". "Cependant, ce que les gens viennent chercher dans l’Eglise, n’est pas le politiquement correct, mais un fondement ferme de leur foi et de leur vie". Il a ajouté que les homosexuels devaient être considérés comme des gens "souffrant d’un mal profond".

Michel Janva

Les rouages déroutant de l’Union européenne

Voici le témoignage d’une assistante parlementaire à Bruxelles, Maria Castillejo, juriste et suivant les dossiers concernant la femme : "les groupes de pression sont puissants, les décisions se prennent dans la précipitation, les textes sont rédigés à la hâte au profit de puissants groupes d’intérêt comme Alcatel, Ford Motor Company mais aussi la Scientologie, les Quakers… Des groupes qui se comptent par milliers ! Quant à la question précise de la femme, son leadership est assuré par un groupe de "lobby européen des femmes" malhusien, égalitariste, influent mais peu représentatif. Il prône la femme au travail, le contrôle des naissances, la recherche sur les embryons". (Source : Famille chrétienne).

Michel Janva

Quand rave et émeutes s’allient

Des violences dans le centre-ville de Rennes se sont soldées par des dégâts matériels et une trentaine d’interpellations, fait savoir le préfet de la région Bretagne, Bernadette Malgorn. Deux fonctionnaires de police ont été légèrement blessés lors des affrontements entre jeunes et forces de l’ordre. Les pompiers ont par ailleurs évacué des personnes victimes d’hypothermie ou d’alcoolémie.

Des témoins ont fait état de jets de bouteilles et de cailloux contre les forces de l’ordre et certains magasins dans le quartier de la préfecture. Les troubles, qui ont commencé samedi après-midi, visaient à protester contre l’interdiction d’organiser une rave-party ce week-end en marge du festival des "Transmusicales". Bernadette Malgorn a expliqué que les conditions de sécurité n’étaient pas remplies. "Les organisateurs potentiels nous montraient qu’ils étaient incapables de nous garantir [s’il y aurait] 10.000 ou 30.000 personnes".

Michel Janva

Premiers résultats honorables pour Narnia aux Etats-Unis

Anna_popplewell1 Le film de Disney tiré des livres de C.S. Lewis est sorti vendredi aux Etats-Unis. Il a fait une première journée très honorable, sans être exceptionnelle pour un film de cette ampleur : c’est la 19ème plus forte sortie de l’histoire du cinéma américain, en termes de revenus, avec presque 24 millions de dollars. Cela augure bien des semaines à venir, particulièrement à l’approche de Noël.

A titre de comparaison, le dernier Harry Potter est à la troisième place des plus fortes sorties, la Passion du Christ à la 13e. Mais le Disney a fait mieux que Le Monde de Nemo (31e) ou le premier épisode du Seigneur des Anneaux (44e).

Hollywood a découvert, après la Passion de Mel Gibson, qu’il existait un important public pour un cinéma à message chrétien. Toutefois les studios ne continueront à produire des films pour ce public que s’ils sont rentables. Comme pour la Passion, on n’encourt pas l’excommunication si l’on n’aime pas Narnia – j’avoue que le livre me tombait des mains quand, enfant, j’ai tenté de le lire. Mais, au-delà des goûts de chacun, la réussite commerciale de Narnia est importante dans la bataille culturelle. Comme l’écrit Jeanne Smits dans Présent de ce week-end :

Oui, la sortie du film et l’intérêt renouvelé pour Narnia sont un signe d’espérance – encore un – pour notre monde qui a tant besoin de retrouver aussi bien le sens du péché que celui de la miséricorde.

Narnia sort en France le 21 décembre.

Henri Védas

Jean Sévillia sur la loi de Séparation de 1905

L’auteur est interviewé par Liberté politique. Il conteste la vision "consensuelle" de la loi de Séparation :

Le lieu commun répandu dans le public, y compris catholique, c’est que la laïcité est une mesure d’apaisement, et qu’elle est source de consensus. Ce faisant on occulte la violence antireligieuse initiale de l’idée de laïcité. […] [La loi de 1905] est l’aboutissement d’un mouvement commencé en 1880, lancé et entretenu par une succession de gouvernements dont l’anticléricalisme était l’un des moteurs politiques.

Jean Sévillia rappelle que si la loi a été atténuée après 1905, c’est grâce à la fermeté de Saint Pie X et des catholiques :

[C]ette libéralisation relative n’est pas le fruit du libéralisme du législateur, elle est le fruit des résistances catholiques. Notamment de la réaction de Pie X qui a refusé la constitution des associations cultuelles, ce à quoi les Républicains ne s’attendaient pas.

Il reconnaît toutefois que revenir au statu quo ante mettrait l’Eglise dans l’embarras :

Cette loi protége le patrimoine immobilier utilisé par l’Église, qui est considérable : si les catholiques devaient l’entretenir, ils en seraient bien incapables. De là à sacraliser cette loi, non !

Jean Sévillia dénonce l’illusion selon laquelle la "laïcité" serait un rempart contre l’Islam :

On ne lutte pas par le vide contre le plein. On lutte contre le plein par du plein. Je cite Chantal Delsol dans mon livre : "Seule une religion peut répondre à une religion."

Et il invite les catholiques à s’affirmer dans la sphère publique :

[L]es catholiques sont minoritaires, et le seront de plus en plus. Néanmoins les catholiques sont une très grosse minorité […]. Aucun parti politique, aucune famille de pensée ne réunit une telle minorité, la première minorité de France. Celle-ci doit faire entendre sa voix. Les catholiques doivent s’affirmer […]. Les évêques de France, au mois de mars, ont attaqué la publicité sur la Cène, et ils ont eu gain de cause.

Henri Védas

PS : Jean Sévillia sera, avec une centaine d’autres auteurs, à la fête du Livre de Renaissance catholique demain à Villepreux, à l’ouest de Versailles. Il donnera à 16H45 une conférence sur son dernier livre.

La “votation” sur le droit de vote des étrangers

Valeurs actuelles raconte la dernière opération d’agit-prop de la gauche:

Soutenus par la Ville de Paris, quelque soixante partis et associations de gauche et d’extrême gauche organisent depuis le 5 et jusqu’au 11 décembre une “votation citoyenne” dans la capitale. Objectif : réclamer le droit de vote aux élections locales pour les “étrangers non communautaires”.

L’hebdomadaire a eu la bonne idée de faire voter une stagiaire, à quatre reprises. Le récit finit de discréditer ce "scrutin" :

Nulle part le caractère secret du vote n’est assuré : ni isoloir, ni enveloppe dans laquelle glisser son bulletin. Pour peu que l’urne soit transparente, tout le monde sait dans quel sens vote l’électeur.
[…] Tout se déroule sous le contrôle des militants, qui n’hésitent pas à intervenir. « Ce matin, quelqu’un voulait voter non, raconte avec une certaine candeur un militant associatif. On a eu une longue discussion pour le convaincre de changer d’avis. »

Libération consacre un dossier, favorable bien sûr, à l’opération. Mais au lieu de nous convaincre, le récit du quotidien fait plutôt froid dans le dos :

Sur parvis de la gare Montparnasse, trois jeunes Français s’avancent vers le stand qui abrite les urnes transparentes prêtées par la mairie de Paris. L’un est d’origine marocaine, l’autre tunisienne, et le troisième est un «Français de souche», comme disent ses copains en rigolant. Tous les trois prennent un bulletin «oui» et inscrivent leur nom sur la feuille d’émargement. Ils sont tous favorables au vote des étrangers aux élections locales. «Les immigrés ont construit la France, faut pas l’oublier», glisse Anouar, 19 ans. Il ne comprend pas pourquoi ses parents, qui ont quitté le Maroc il y a plus de vingt ans, ne peuvent toujours pas voter en France. «Si les anciens pouvaient voter, ça ferait pencher la balance et reculer l’extrême droite, dit-il. Parce que, si Sarkozy est élu, moi je me lance dans la guerre civile !» Ses deux copains opinent du chef.

Henri Védas

Méthode globale : la contre-offensive de la gauche éducative

Dans Présent d’aujourd’hui, Jeanne Smits, qui suit pour le quotidien le dossier de l’éducation, prend acte des déclarations du ministre de l’Education sur les méthodes de lecture :

Gilles de Robien a tenu un langage extraordinairement ferme, des propos sans précédent qu’il a réitérés jeudi devant des étudiants de la Sorbonne. Il a promis une circulaire sous huit jours, applicable dès janvier. Il a promis une circulaire sous huit jours, applicable dès janvier. Il a dénoncé les méthodes globales et assimilées comme des outils qui conduisent les enfants à la noyade.

Jeanne Smits insiste, avec les italiques d’origine, sur la mise en cause des méthodes "assimilées", car c’est sur ce point que va se dérouler la vraie bataille. La stratégie de la gauche éducative est en effet de renvoyer dos-à-dos les partisans du "tout global" et du "tout syllabique", pour prétendre que les méthodes actuellement majoritaires sont un juste milieu : c’est ce que fait Libération de ce matin. Le quotidien présente les déclarations du ministre comme une "opération de com" dérisoire contre une méthode globale inusitée :

Alors que cette façon d’apprendre à lire est déjà écartée des programmes, le ministre attise la polémique.

Comme le Nouvel Obs dressant la liste noire des "néo-réacs", Libé énumère pour les diaboliser les auteurs hétérodoxes, les "idéologues" de la méthode syllabique :

Marc Le Bris, Rachel Boutonnet, Fanny Capel, Agnès Joste, Guy Morel et Daniel Tual-Loizeau ou Jean-Paul Brighelli.

La machine de désinformation de gauche est donc lancée pour défendre le statu quo en matière d’éducation. Jeanne Smits le constate, se demandant si le ministre tiendra bon :

Qu’en sera-t-il ? Il y aura, à tout le moins, une bataille très rude. Une bataille de l’information pour commencer.

Henri Védas

Tariq Ramadan, recalé

Les organisateurs du Colloque de philosophie La raison dans l’islam (oxymore ?), qui devait se tenir à la Maison de la Recherche à Clermont-Ferrand le vendredi 9 décembre 2005, ont annulé ce colloque "en raison de la présence de Tariq Ramadan parmi les intervenants". Atteinte à la liberté d’expression ? Pas sûr… N’oublions pas que lors d’un débat télévisé en direct avec Nicolas Sarkozy, Ramadan a clairement refusé de condamner les massacres de femmes par caillassage. Vu l’état de la France, il ne serait pas bon que Ramadan verse de l’huile sur le feu. Les organisateurs ont donc bien fait d’annuler ce colloque.

Michel Janva

Royaume-Uni : retour à la méthode syllabique

Gilles de Robien n’est pas le seul ministre de l’Education à vouloir enterrer la méthode "globale" d’apprentissage de la lecture. La semaine dernière, son homologue britannique, Ruth Kelly, a fait siennes les conclusions d’un rapport recommandant l’usage exclusif de la méthode syllabique. Elle s’est engagé à mettre en oeuvre cette recommandation pour la rentrée 2006.

Comme en France, les syndicats enseignants sont furieux. Mais Mme Kelly s’appuie sur une spectaculaire expérience menée en Ecosse : 300 enfants, suivant des méthodes de lecture différentes, ont été suivis sur 7 ans de scolarité entre 1998 et 2005. Aujourd’hui, ceux qui ont suivi exclusivement la méthode syllabique sont en avance sur leurs camarades : de plus de trois ans dans la lecture de mots, un an et demi en orthographe et plus de trois mois en compréhension de texte. Les résultats ont d’ailleurs été particulièrement nets pour les garçons.

On imagine le désarroi des parents des élèves qui, pendant les sept ans de l’expérience, ont subi les autres méthodes…

Henri Védas

Les francs-maçons dans la rue

Les francs-maçons manifesteront samedi après-midi à Paris afin de marquer leur attachement à la laïcité. La Maçonnerie française organise aussi des assises publiques de la laïcité vendredi et présente ses "Chantiers de Laïcité" au président de l’Assemblée nationale, aux parlementaires et aux représentants de l’Etat dans les grandes villes. La séparation de la Maçonnerie et de l’Etat ? Il ne faut pas y compter car "les francs-maçons ont participé de très près à l’élaboration de la loi de 1905, a rappelé Jean-Michel Quillardet, au Sénat et à la Chambre des députés la majeure partie était des francs-maçons".

Les neuf obédiences de la Maçonnerie française, qui rassembleraient 110.000 personnes, avancent douze propositions de loi intitulées "Chantiers de la laïcité", demandant d’étendre aux établissements d’enseignement supérieur et aux écoles privées la loi de 2004 interdisant les signes religieux ostensibles à l’école, d’abroger le statut concordataire en Alsace-Moselle et les divers statuts dérogatoires des Dom-Tom, de "rééquilibrer" les programmes de l’audiovisuel public pour les laïques aux côtés des émissions religieuses du dimanche matin, et d’instaurer un jour de fête de la Laïcité le 9 décembre.

Michel Janva

La République tchèque glisse-t-elle vers l’euthanasie ?

Mercredi 30 novembre, la chambre des députés de la République tchèque a adopté une modification du code pénal dans lequel l’euthanasie change de statut. Cette pratique reste un délit, considéré comme un crime mais plus comme un homicide. Jusqu’à maintenant l’euthanasie était passible de 10 à 15 ans de prison, désormais une personne qui aurait accepté de mettre fin à la vie d’un mourant qui lui en aurait fait la demande risquera au maximum 6 ans de prison. Les pro-euthanasie jugent ce texte trop strict, les pro-life craignent qu’il ouvre la voie à la légalisation de l’euthanasie.

Les représentants chrétiens, musulmans et juifs du pays ont publié une déclaration commune dans laquelle ils appellent le Sénat à rejeter la loi et le président de la République à ne pas la signer. Ils expliquent que cette protestation ne se base pas uniquement sur la foi, mais également sur des faits. Un prêtre constate que « les différentes recherches menées ont démontré que les personnes qui souhaitaient l’euthanasie voulaient mourir uniquement parce qu’elles se sentaient abandonnées ou souffraient de grandes douleurs », des situations que notre société doit surmonter. Et non ‘éliminer’…

Michel Janva

Pays-Bas et l’euthanasie de bébés

Au Pays-Bas, le ministre de la Justice Piet Hein Donner et la secrétaire d’état au Bien-Être (?!), à l’Ethique médicale et au Sport, Clémence Ross, expliquent dans une lettre aux parlementaires qu’ils ont décidé de suivre les recommandations du "protocole de Groningue" autorisant l’euthanasie des bébés atteints de souffrances incurables et insupportables et l’avortement après la 24ème semaine de grossesse. Euthanasie et avortement, les deux armes de la nouvelle extermination de ceux qui n’ont pas droit à la vie.

Michel Janva

La police de la pensée contre les “néo-réacs”

L’establishment a été très inquiet lors des émeutes : pas de voir l’état dans lequel ses utopies multiculturelles avaient plongé la France, mais inquiet que son échec ne favorise dans l’opinion un mouvement de "droitisation".

Ses pires cauchemars semblent se réaliser : des personnalités aussi prestigieuses que Hélène Carrère d’Encausse et Alain Finkielkraut remettent en cause l’idéologie officielle. La contre-offensive a cependant été lancée, notamment par le Nouvel Obs la semaine dernière : ceux dont les têtes dépassent sont des "néo-réacs".

Rappelons que le terme avait été popularisé en 2002 par Daniel Lindenberg dans son pamphlet contre des intellectuels aussi divers que Maurice Dantec, Philippe Muray ou Pierre-André Taguieff. Le terme se voulait disqualifiant, mais il a été mal choisi : son côté amusant et décalé fait que certains le revendiquent joyeusement. Même Alexandre Adler dit qu’il est d’ "accord" pour être qualifié de "néo-réac", à condition qu’il puisse qualifier ses adversaires de "néocons."

Les arguments du Nouvel Obs contre les "néo-réacs" sont sans intérêt : l’article tente platement de les diaboliser en les amalgamant au négationnisme et à Vichy – tout en leur reprochant de manquer de nuance ! Mais ce qui est intéressant, c’est le ton de sourde panique que trahit l’article; les policiers de la pensée craignent que leurs propres troupes soient convaincues par les dissidents :

Ami progressiste, lecteur de gauche, démocrate tolérant, avouez-le, en lisant ces paragraphes, vous vous dites que tout là-dedans n’est pas faux, que dans cette vision du monde il y a une bonne part de vérité.

Il y a quelque chose de réjouissant à constater cette panique, mais nous ne devons pas être dupes du qualificatif "néo-réac" : c’est bien une étiquette polémique collée par la gauche, et non une famille de pensée cohérente. Deux "néo-réacs" n’auront donc souvent rien d’autre de commun entre eux que de déplaire au Nouvel Obs.

Henri Védas

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