La Fraternité Saint-Pierre a renouvelé sa consécration à Lourdes
Communiqué de la Fraternité Saint-Pierre :
Le Conseil Général de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pierre, accompagné d’autres membres représentant la Fraternité à travers le monde, s’est réuni à Lourdes pour renouveler la consécration solennelle de la communauté au Cœur immaculé de Marie. En préparation de cet acte, les prêtres présents ont participé à la procession aux flambeaux le lundi 10 février au soir et ont passé la nuit en adoration dans la chapelle de l’Hospitalet. Le soir de la fête de Notre-Dame de Lourdes, 11 février, après une journée de pèlerinage et de prière en ces lieux saints, une messe solennelle d’action de grâce a été célébrée par l’abbé John Berg dans la basilique supérieure. Dans son sermon, l’abbé Vincent Ribeton évoqua « la mémoire des grâces reçues le 11 février 2022, à tout jamais inscrite en nos âmes ». Les prêtres et les fidèles des apostolats locaux se sont ensuite rendus en procession, face à la grotte, pour renouveler l’acte de Consécration.
Les prêtres de la Fraternité d’Europe, d’Amérique du Nord et d’Océanie ont alors récité avec les fidèles présents cet acte par lequel ils se sont confiés et consacrés à la Vierge Marie. Ce faisant, ils ont renouvelé la consécration faite pour la première fois il y a trois ans, qui se termine par la demande de l’intercession continue du Cœur immaculé de Notre-Dame :
« O Vierge très pure, avec saint Pierre et tous les anges et les saints, priez pour nous tous en ces temps d’épreuve. Que votre amour et votre protection soient toujours sur notre Fraternité, afin que nous puissions proclamer fidèlement le Saint Évangile et apporter toujours les sacrements à un plus grand nombre d’âmes. Obtenez-nous par vos prières la persévérance dans la grâce jusqu’à la mort. Ainsi nous pourrons être unis à vous, notre Mère aimante, dans la maison du Père. Ainsi soit-il. »
La France et le conflit russo-ukrainien
J’ai découvert un article dans « Le Télégramme » du 13 février 2025 sous le titre « Washington met la pression sur l’Ukraine et l’Otan »
Devant la détermination de Donald Trump de vouloir mettre fin au conflit russo-ukrainien, l’auteur cite les propos du secrétaire américain à la Défense, Pete Hegseth : « Les pays européens devront, à l’avenir assurer l’ « écrasante » part de l’aide civile et militaire à l’Ukraine. »
Il écrit plus loin que le nouveau chef du Pentagone a également mis la pression sur les Européens pour qu’ils partagent davantage le « fardeau » des dépenses militaires au sein de l’Alliance atlantique.
Personnellement, je me réjouis de la démarche entreprise par Donald Trump pour parvenir enfin à une paix durable entre la Russie et l’Ukraine.
Le 23 novembre 2024, j’avais écrit un post sur ce réseau pour dénoncer les propos d’un certain nombre d’officiers généraux français comme le général de brigade (2S) Dominique Trinquand qui, le 18 novembre sur RTL, se réjouissait du feu vert donné par Joe Biden pour utiliser des missiles longue portée contre la Russie et qui alertait sur la nécessité de se préparer à la guerre pour, parait-il, dissuader la Russie d’étendre le conflit à toute l’Europe.
Ce général se rendait-il compte de l’irresponsabilité de ses propos qui donnaient l’impression de prêcher en faveur du déclenchement de la 3ème guerre mondiale ? Sans parler de la déclaration du Président évoquant l’envoi de troupes françaises en Ukraine (« des mecs à Odessa », sic !).
Dans ce même post, je faisais part de mon regret que la France se soit empressée de crier avec les loups américains de Joe Biden et avec les loups européens d’Ursula von der Leyen au début du conflit.
Dans ce conflit qui n’était pas le sien et n’aurait pas dû le devenir, la France avait un rôle bien plus noble à accomplir en œuvrant à convaincre ses partenaires européens de rechercher la paix plutôt que de suivre, comme un caniche, les Etats-Unis de Biden.
L’article du Télégramme stipule ensuite que Donald Trump s’était engagé à mettre rapidement fin au « carnage » de la guerre. Et le journaliste ajoute que les Européens redoutent qu’un éventuel accord de paix entre l’Ukraine et la Russie ne se fasse sans eux.
Commentaire personnel : compte-tenu de la politique va-t’en guerre de l’Europe depuis le début du conflit, il n’est pas surprenant que les Américains la laissent sur le bord du chemin pour négocier la paix.
L’article continue en citant Donald Trump : « Nous voulons mettre fin aux millions de morts (plus loin l’article parle de centaines de milliers de morts et de blessés en 3 ans) liés à la guerre Russie/Ukraine. Le Président Poutine a même utilisé mon très percutant slogan « BON SENS ». Nous y croyons tous deux très fortement ».
On est bien loin de la position agressive de l’Europe et de son indifférentisme devant les ravages humains d’un tel conflit des 2 côtés.
Le calme courage de Trump, sa détermination appuyée sur la force des Etats-Unis sont à saluer.
Pour en revenir à la France, elle a déjà payé un lourd tribut sur le plan financier, sur la surconsommation d’armements et de munitions et elle devra, comme évoqué plus haut, en payer un autre encore plus lourd.
Je vois souvent des exposés plus ou moins fumeux sur LinkedIn de la part de quelques généraux sur des sujets comme la préparation à des conflits de haute intensité. C’est peut-être très intéressant ; mais ces mêmes généraux feraient peut-être mieux de consacrer plus de temps à l’étude stratégique et géopolitique(1) et à revenir aux principes de base de la guerre, édictés par le Maréchal Foch, que je me permets de rappeler ici :
1. Concentration des efforts : nous nous sommes dispersés en Ukraine ;
2. Economie de moyens : nos actions en Ukraine en sont un beau contrexemple ;
3. Liberté d’action : nous être mis sous la coupe des Américains et des Européens en est aussi un contrexemple remarquable.
Je suis convaincu que la France n’a pas fait le bon choix en février 2022 et jusqu’à maintenant.
Qu’elles le veuillent ou non, les autorités politiques, à commencer par le Président, le 1er ministre de l’époque et le ministre des Armées ont une responsabilité écrasante, certains diraient même du sang sur les mains. En armant le régime de M. Zelinsky, en lui fournissant argent, armement et munitions, ils n’auront pas changé le cours de cette guerre, dont les vrais stratèges savaient dès le début qu’elle verrait la défaite de l’Ukraine, mais ils ont participé à l’hécatombe meurtrière de centaines de milliers de jeunes Ukrainiens tout en portant gravement atteinte au potentiel des armées françaises et de l’économie de notre pays, déjà en difficulté.
Il en est de même des autorités militaires, qui ont manqué gravement de discernement, de sagesse, de bon sens, d’analyse stratégique et géopolitique éclairée et de courage pour s’opposer aux politiques.
Auront-ils celui de démissionner ?
Jean-Pierre Castellan
Retraité de l’aéronautique civile et militaire
Ancien Commando-Marine
Penfen 74
(1) Cf l’excellent ouvrage « LA GUERRE EN UKRAINE – Regard critique sur les causes d’une stratégie » du colonel Jacques Hogard (ER), expert reconnu en intelligence stratégique et géopolitique.Cet article est une tribune libre, non rédigée par la rédaction du Salon beige. Si vous souhaitez, vous aussi, publier une tribune libre, vous pouvez le faire en cliquant sur « Proposer un article » en haut de la page.
Corentin Dugast partage son cheminement spirituel, son engagement pour l’évangélisation
Dans cet entretien d’Academia Christiana, Corentin Dugast, auteur du livre Devenir missionnaire sans bouger de chez soi et influenceur catholique derrière le compte @unhommecatholique, partage son parcours de conversion, son engagement pour la mission et sa vision du catholicisme en 2025.
- Comment annoncer l’Évangile aujourd’hui ?
- Pourquoi notre époque a plus que jamais besoin de missionnaires ?
- Les réseaux sociaux peuvent-ils être un outil d’évangélisation ou sont-ils un piège ?
- Quelle est la place du politique dans l’engagement chrétien ?
- L’Église est-elle en crise ou à l’aube d’une renaissance ?
Comment la CEDH détruit le mariage et la famille
La dernière décision de la Cour européenne des droits de l’homme qui condamne la France a fait grand bruit: le «devoir conjugal» est contraire à la liberté sexuelle et au droit de disposer de son corps.
Pour cette raison, la Cour a condamné la France qui prononce encore le divorce pour faute à l’encontre de l’époux qui refuserait de manière générale et prolongée d’avoir des relations intimes avec son conjoint.
Cette décision a évidemment été saluée par l’intelligentsia avide «d’autonomisation» et de «liberté sexuelle». Elle acte en réalité la déconstruction presque complète du mariage civil qui n’a aujourd’hui plus aucune finalité claire, n’offre plus aucune garantie de durée, ni de protection…
Dans notre nouvel entretien du mois, Grégor Puppinck, directeur de l’ECLJ, revient sur cette affaire et sur cette déconstruction systématique du mariage et de la famille voulue par la Cour européenne:
Les véritables raisons du conflit russo-ukrainien par Marc Fromager
Le 24 février 2025, cela fera 3 ans que le conflit russo-ukrainien a débuté. Un conflit où de nombreuses forces géopolitiques agissent, plus ou moins en sous-main. Mais pour quels motifs ? Quelles sont les véritables raisons de cette guerre en Ukraine ?
Marc Fromager est un expert en relations internationales, il a passé plus de 15 ans au Moyen-Orient et en Europe de l‘Est auprès des chrétiens d’Orient, en étant le directeur de l‘ONG « L’Aide à l’Eglise en détresse ».
A l’occasion de son passage à Angers pour le premier festival du livre chrétien, organisé par les radios RCF et les librairies Siloë des Pays de la Loire, il répond aux questions de Thomas Cauchebrais :
Les flyers de la mairie de Paris contre les couteaux ne sont pas arrivés jusqu’à Lucé (28)
Deux personnes ont été victimes de coups portés par une arme blanche, une femme âgée de 65 ans et son fils, âgé de 42 ans, qui se trouvent en urgence absolue.
Jeudi, vers 17 heures, le suspect aurait activé plusieurs sonnettes sur l’interphone, jusqu’à ce qu’une personne lui ouvre. Une fois dans le hall, il aurait sonné au domicile de la femme de 65 ans, qui a ouvert sa porte. C’est à ce moment-là que le trentenaire l’aurait frappée au ventre, avant de blesser le fils au niveau du thorax. L’homme aurait ensuite pris la fuite avant d’être interpellé.
Cet homme de nationalité marocaine, qui réside en France depuis 2002, a été condamné à plusieurs reprises, ces dernières années. Ces jugements concernent des dossiers de trafic de stupéfiants, rébellion et violences sur personne dépositaire de l’autorité publique. Poursuivi en 2023 pour violences avec arme, il a été jugé irresponsable sur le plan pénal, selon le procureur, et a fait l’objet d’une hospitalisation d’office pour des troubles psychiatriques.
Ces condamnations et sa situation “ont justifié le non-renouvellement de sa carte de résident, au mois d’octobre 2024”, précise la préfecture. Conformément à la réglementation en vigueur, “une dégradation de titre, sous la forme d’une Autorisation provisoire de séjour (APS) de 6 mois, était en cours de délivrance”. Il faisait l’objet, précise la préfecture, “d’un arrêté d’hospitalisation complète sous contrainte, depuis le mois de septembre 2024, et était pris en charge par une antenne de l’hôpital Henri-Ey”.
Les gauchistes ont le sens de la temporalité…
Alors qu’une grenade explosait dans un bar de Grenoble, la maire de cette ville, le gauchiste Eric Piolle déclarait dans Libération le même jour, à propos des critiques concernant son laxisme en matière de sécurité :
« À vrai dire, je m’en fous un peu. Quand il ne reste que des attaques sur la sécurité et la propreté, ça veut dire qu’on a gagné quelques batailles par ailleurs, car on peut toujours se dire qu’une ville n’est pas assez propre et pas assez sûre. »
De même en Allemagne, la gauche a organisé des manifestations contre l’AFD, samedi 8 février. A deux semaines des élections législatives anticipées, qui auront lieu le 23 février, les manifestants ont mis en garde contre toute collaboration avec le parti Alternative pour l’Allemagne (AfD), crédité d’environ 20 % des voix. Les organisateurs de la manifestation « Munich est multicolore » veulent donner « un signal fort en faveur de la diversité, de la dignité humaine, de la cohésion et de la démocratie » avant le scrutin. Ces manifestations ont été déclenchées par le début de rapprochement du candidat conservateur à la chancellerie, Friedrich Merz, avec l’AfD.
5 jours après, un nouvel attentat islamiste a eu lieu au coeur de Munich, perpétré par un Afghan, qui avait été refoulé du droit d’asile. 28 personnes ont été blessées, dont des enfants. Mais cela n’émeut pas les gauchistes, qui se rassemblent contre « la récupération raciste » qu’ils comparent à « une nouvelle attaque ». Sic.
La Saint Valentin : à deux, se (re)tourner vers l’Essentiel
Cet article est une tribune libre, non rédigée par la rédaction du Salon beige. Si vous souhaitez, vous aussi, publier une tribune libre, vous pouvez le faire en cliquant sur « Proposer un article » en haut de la page.
Quoi de mieux que d’offrir sa prière pour son couple, en cadeau de saint Valentin ?
“Maintenant, nous devons nous aider l’un l’autre à aller au ciel” a dit Charles, empereur d’Autriche, à Zita la veille de leur mariage !
Faites de même pour votre époux ou épouse, prenez ensemble la main de la Vierge Marie, par la prière du chapelet, pour que la mère de Dieu vous montre le chemin du Ciel.
Découvrez le nouveau programme de méditation des mystères du chapelet, spécial couples, sur l’application Rosario !
Pour le sélectionner, c’est très simple :
⏩ Vous avez déjà un groupe sur Rosario ?
1. Ouvrez Rosario et rendez-vous sur votre chapelet vivant
2. Cliquez sur “Changer de Méditation”
3. Sélectionnez le Programme Spécial couples
⏩ Vous n’êtes pas encore dans un groupe sur Rosario ?
1. Dès aujourd’hui, téléchargez Rosario : https://rosario.app/14022025
2. Cliquez sur “Nouveau groupe” puis “Groupe privé”
3. Créez votre groupe et choisissez l’intention de prière que vous voulez porter
4. Cliquez sur “Changer de Méditation”
5. Sélectionnez le Programme Spécial couples
Belle dizaine de chapelet, qu’elle donne du fruit pour votre couple !
Mathilde, de Rosario
USAID : La caisse noire de l’État profond qui achète les médias
Cette semaine dans “I-Média”, Martial Bild et Floriane Jeannin reviennent sur le gel de l’USAID, une institution présentée par les médias comme un fond humanitaire altruiste visant à soutenir les pays en difficulté mais qui aurait un rôle dans le financement des journalistes et des médias dans le monde pour toujours mieux façonner l’opinion.
Et puis l’affaire Louise, 11 ans, poignardée à de multiples reprises par Owen L, 23 ans, a suscité une couverture médiatique intense axée sur la “peur”. Les médias semblent davantage se concentrer sur la gestion de l’émotion publique que sur les faits comme un service non pas après vente cette fois mais après mort, de l’insécurité qui est notre réalité.
Dans les pastilles de l’information, de Disney + à l’IA en France et outre-Atlantique en passant par le film progressiste “Emilia Pérez”, cancelisé suite au propos de son acteur transgenre, découvrez les informations que les grands médias ne vous montrent pas, sans oublier le portrait piquant de Xavier Niel sous la loupe de l’Observatoire du journalisme.
Les sénateurs LR ont voté l’article ayant empêché l’exécution de l’OQTF visant l’influenceur algérien “Doualem”
Moment de solitude pour Bruno Retailleau lorsqu’un magistrat au tribunal de Melun lui a rappelé en direct sur France Inter :
« Cette loi a été votée en janvier 2024. L’article L432-12 n’existait pas auparavant, il a été voté en janvier 2024, dans le cadre de la dernière loi immigration, par le groupe LR du Sénat dont monsieur Retailleau était le président ». « Si cette loi ne vous convenait pas, il ne fallait pas la voter. Mais maintenant elle est dans l’ordonnancement juridique, le magistrat ne fait que l’appliquer. »
Le ministre de l’Intérieur avait effectivement soutenu le texte (comme l’ensemble de son camp) et les dispositions en question, dont la modification de l’article L432-12.
C’est même son groupe politique, par l’intermédiaire des sénateurs Muriel Jourda et Philippe Bonnecarrère, qui est à l’origine de la disposition précise qui empêche aujourd’hui la délivrance d’une OQTF à un individu qui n’a plus sa carte de résident. L’amendement numéro 636 a été adopté en séance, avec le soutien du gouvernement (donc du ministre de l’Intérieur de l’époque Gérald Darmanin) et de Bruno Retailleau et de son groupe.
Ramené à ce vote (qui date de moins de quinze mois), le patron de la Place Beauvau a botté en touche mercredi matin, expliquant « ça m’étonne, mais peu importe. »
Non, pas “peu importe”. Peut-on résoudre les problèmes avec ceux qui les ont créés ?
Un magistrat, en direct sur France Inter, rappelle à Bruno Retailleau que les LR ont voté l’article ayant empêché l’exécution de l’OQTF visant l’influenceur algérien “Doualem”. pic.twitter.com/lvQ3oXoqUt
— Fdesouche.com est une revue de presse (@F_Desouche) February 12, 2025
Incorrigibles LR
Les médias commentent la nouvelle guerre de chefs entre Laurent Wauquiez et Bruno Retailleau, pour prendre la présidence du parti, en fin de vie depuis le bide de Valérie Pécresse à la présidentielle puis le ralliement d’Eric Ciotti au RN.
Bruno Retailleau propose un ticket avec Emmanuelle Brisson, actuellement attachée parlementaire, pour s’occuper des Jeunes LR.
Fille du sénateur Max Brisson, connu pour défendre la liberté scolaire, Emmanuelle Brisson s’est aussi fait connaître en manifestant à Biarritz avec le lobby LGBTQXYZ :
Conférence internationale sur la Syrie, un beau programme : maintenant, il faut des actes !
Communiqué de SOS Chrétiens d’Orient :
Le jeudi 13 février, se tient à Paris, une nouvelle conférence internationale sur la Syrie. Depuis le changement de gouvernement, c’est la troisième réunion de ce genre, après celles d’Aqaba, en Jordanie le 14 décembre 2024 et celle de Riyad, en Arabie Saoudite, le 12 janvier dernier.
Cette conférence internationale accueillera notamment le ministre des Affaires étrangères des autorités de transition syriennes, Assaad Hassan el-Chibani.
Pour Benjamin Blanchard, directeur général de SOS Chrétiens d’Orient, association présente en Syrie depuis 2013,
« ces conférences internationales sont très sympathiques, mais pour le moment, elles ne débouchent sur… pas grand-chose. Depuis trois mois, en Syrie, c’est l’immobilisme le plus total ».
SOS Chrétiens d’Orient demande donc :
- La levée des sanctions internationales qui frappent le peuple syrien depuis 14 ans. « Nous demandions la levée de ces sanctions dès le début de la guerre ; nous les demandions en 2018, à la fin de la guerre « chaude », nous les demandons plus que jamais aujourd’hui. Ces sanctions finissent d’appauvrir le peuple syrien, qui vit à 90% sous le seuil de pauvreté ». Pour le moment, seules des suspensions partielles dans certains domaines précis, sont en cours.
- La garantie de la protection des chrétiens syriens, qui exigent d’être considérés comme des Syriens à part entière. « Si, pour le moment, la liberté de culte est garantie en Syrie, certaines déclarations des nouvelles autorités syriennes sont plus qu’inquiétantes. Ainsi, par exemple, Ahmed al-Sharaa, le nouvel homme fort de Syrie, n’a-t-il toujours rencontré aucun des trois patriarches en siège à Damas ; la justice désormais rendue au nom de Dieu ; dans la fonction publique, les femmes sont encouragées à porter le voile, etc. » regrette Benjamin Blanchard.
Le Syndicat de la Famille dénonce l’enfumage ministériel autour du programme d’éducation à la sexualité à l’école
Les éléments de langage distillés à longueur d’interviews et de prises de parole par la Ministre de l’Éducation nationale s’en tiennent à des objectifs évidemment consensuels et n’assument jamais le fond ni des termes et aspects qui sont pourtant omniprésents. Le Syndicat de la Famille dénonce une manipulation évidente et cette tromperie des parents et du public. Il appelle tous les parents à lire le programme lui-même : non pas seulement l’introduction et la synthèse, mais bien ce qui sera dit concrètement aux élèves, lisible à partir de la page 11 du document officiel publié le 6 février 2025 par le ministère de l’Education nationale.
Lutte contre la pornographie, connaissance de son corps et de ses émotions, apprentissage du consentement, prévention des violences sexistes et sexuelles, le tout par des « programmes progressifs, adaptés à l’âge des élèves ». Présenté ainsi, le programme d’éducation à la sexualité par Elisabeth Borne et ses services ne peut que faire consensus. « Éduquer à la vie affective et relationnelle » peut être utile pour des enfants, dès lors que la méthode suivie est respectueuse de leur maturité et de leur âge, et surtout sans la moindre idéologie dont les enfants peuvent être victimes.
La réalité est toute autre : idéologie du genre, lutte des sexes et obsession des « stéréotypes de genre » dès la maternelle et tous les ans, déconnection entre sexe et genre et questionnement sur l’orientation sexuelle à l’âge de 11 ans, sans compter la défiance à l’égard des parents… le contenu du programme est loin des promesses affichées.
- « Proposer et pratiquer des actions qui favorisent l’égalité entre les filles et les garçons, par exemple à propos de la répartition des espaces de cour disponibles et des jeux ».
- « Décrire et échanger à partir de la lecture d’albums ou d’imagiers en explicitant les assignations de rôle et les stéréotypes perceptibles. »
Ces exemples de rivalité obsessionnelle et déplacée entre les filles et les garçons s’adressent à des enfants de maternelles et d’élémentaires. Les élèves de CE1 sont invités à
« réfléchir à l’organisation et à l’utilisation des espaces de l’école : demander par exemple qui joue à quoi et où pendant une récréation. Proposer des stratégies pour une organisation et une utilisation plus égalitaire des espaces partagés ».
Cette approche clivante est inadaptée et repose sur une vision idéologique des rapports humains.
Le Syndicat de la Famille invite les parents à prendre connaissance du programme et à ne pas tomber dans le piège des éléments de langage servis sur les plateaux. Il faut évidemment se situer dans un esprit d’égalité, lutter contre la pornographie et contre les violences sexistes et sexuelles. Mais cela ne se fait pas à n’importe quel âge ni avec naïveté. Pourquoi attendre la 4e pour parler des ravages de la pornographie ? Avec ce programme, on allume la guerre des sexes dès la cour de récréation des maternelles, on invite les enfants de 11 ans à s’interroger sur leur identité sexuelle et leur sexualité (!), mais on ne parlerait pas de pornographie avant l’âge de 14 ans ?
« Le contenu du programme d’éducation à la sexualité est une mauvaise réponse à une vraie question. C’est regrettable. Et les efforts déployés par le ministère pour caricaturer les critiques formulées n’y changeront rien. Certains objectifs sont louables et font très largement consensus. Cela n’empêche pas de voir la réalité et les erreurs de ce programmes qui, en l’état, ne sera pas bénéfique aux enfants, loin s’en faut » souligne Ludovine de La Rochère, Présidente du Syndicat de la Famille.
Prions pour Donald Trump
Cet article est une tribune libre, non rédigée par la rédaction du Salon beige. Si vous souhaitez, vous aussi, publier une tribune libre, vous pouvez le faire en cliquant sur « Proposer un article » en haut de la page.
Le père Ripperger à appelé à prier pour Donald Trump et son gouvernement pour qu’il soit soutenu par la grâce de Dieu, pour qu’il puisse avoir les bonnes armes dans le combat qu’il va avoir à soutenir et face à toutes les tensions et tentations que doit affronter le dirigeant d’un pays tel que les USA.
Consécration de l’élection à la Bienheureuse Vierge Marie
Marie Immaculée, tabernacle vivant de la Divinité, où se cache la Sagesse éternelle pour être adorée et servie par les anges et les hommes, Reine du Ciel et de la Terre, sous l’empire de laquelle sont soumis tout ce qui est inférieur à Dieu, Patronne des États-Unis d’Amérique, tristes et conscients de notre propre péché et des péchés de cette nation, nous venons à vous, notre refuge et notre espoir.
Sachant que notre pays ne peut pas être sauvé par nos propres œuvres et conscient de combien notre nation s’est éloignée des voies de votre Fils, nous demandons humblement que vous tourniez votre regard vers notre pays pour provoquer sa conversion.
Immigration : Frontières a dit la vérité et doit être exécuté
Le magazine Frontières a publié une enquête consacrée aux complices de l’invasion migratoire. Ce numéro liste les tribunaux les plus laxistes, les 50 avocats pro-migrants, les préfectures qui octroient des pouvoirs aux ONG, les dispositifs sanitaires cachés, les médias diversitaires… :
- Tribunaux saturés : Enquête sur le système administratif pris au piège du dogme des frontières ouvertes et le business des avocats. Chiffres sur les victoires des clandestins.
- Administrations soumises : Révélations sur les préfectures complices des ONG pro-immigration.
- Associations pro-migrants : Un puissant réseau militant aux liens opaques avec le pouvoir. Focus sur La Cimade et ses partenaires islamistes.
- FRONTEX : l’arnaque européenne : Reportage exclusif dans les Balkans sur “The Game”, entre migrants et polices.
- Médias militants : Analyse des dérives idéologiques de StreetPress, Mediapart, Blast et de la nouvelle génération de youtubeurs de gauche.
- Buzz et communautarisme : Plongée dans les pratiques controversées de Cerfia et Alertes Infos
C’en est trop pour l’Etat profond. En mode panique, toute l’institution judiciaire réagit, des barreaux locaux, au tribunal administratif de Paris, en passant par l’instance européenne et les syndicats jusqu’au Conseil d’État !
Dans un communiqué, le Conseil supérieur des tribunaux administratifs et des cours administratives d’appel, instance rattachée au Conseil d’État, s’est indigné de « propos et publications récemment diffusés qui mettent en cause l’indépendance et l’impartialité des juridictions administratives ». Mais qui croit encore à la justice de notre pays ?
Gérald Darmanin y est allé de son couplet :
Non @GDarmanin : informer sur l’État profond de l’immigration, entre juges et avocats pro-migrants payés par nos impôts, n’est pas de l’incitation à la violence. En vous pliant aux injonctions des syndicats, vous cautionnez qu’en la matière le droit de la presse soit verrouillé. https://t.co/q09zkOdSLm
— Erik Tegnér (@tegnererik) February 12, 2025
Dans cette vidéo @GDarmanin a pris fait et cause pour les syndicats de juges et d’avocats pro-migrants. Il ne cite pas @Frontieresmedia mais c’est nous qu’il vise en répondant au CNB. Aujourd’hui le Conseil d’État nous attaque. Quelle cohérence gouvernementale @BrunoRetailleau ? https://t.co/P2RMMAux8s
— Erik Tegnér (@tegnererik) February 12, 2025
Effet Streisand garanti…
Cela fait longtemps que nous répétons que les juges devraient assumer leurs décisions, souvent idéologiques. Leur laxisme, leur immigrationnisme forcené nuisent au bien commun. Les juges font partie du problème. Ils devraient se souvenir qu’il sont censés rendre la justice au nom du peuple français et non chargés de le rééduquer.
L’argument selon lequel la prostitution serait un choix libre est, la plupart du temps, fallacieux
Reem Alsalem, rapporteur de l’ONU sur la question des violences faites contre les femmes et les filles, était présente à Strasbourg les 27 et 28 janvier, pour présenter son prochain rapport sur les nouvelles formes de violences sexuelles contre les femmes et les filles. Valeurs actuelles raconte :
« La prostitution et la pornographie constituent aujourd’hui une véritable pandémie. » Les 27 et 28 janvier, Reem Alsalem était présente à Strasbourg pour rencontrer des députés, des juges de la Cour européenne des droits de l’Homme (CEDH), des associations ou encore des diplomates. Organisé par le European Center for Law and Justice (ECLJ), son séjour avait pour but de célébrer une victoire politique remportée au cours du mois de décembre : l’abandon par le Conseil de l’Europe d’un projet visant à libéraliser la prostitution au niveau européen. Mais également de présenter son prochain rapport, intitulé “Formes de violence sexuelle contre les femmes et les filles : nouvelles limites et problèmes émergents”, qui paraîtra en juin 2025.
« Il faut bien comprendre que l’offensive visant à libéraliser la prostitution est quelque chose d’organisé. C’est le travail de lobbies ». C’est en ces termes que Priscille Kulczyk, chercheur associé à l’ECLJ, introduit le sujet avant la présentation de Reem Alsalem. L’association chrétienne conservatrice, qui a organisé cette rencontre, soutient ouvertement la rapporteure de l’ONU dans son travail de protection des femmes contre la marchandisation des corps. Car le projet des partisans de la libéralisation du “travail du sexe” est bien de banaliser et de faciliter toujours plus le travail des industries de la prostitution et de la pornographie. Au motif que « le travail du sexe serait un travail comme un autre »…
La CEDH ambigüe ?
Dans la salle, des diplomates venus de partout en Europe, ainsi que des députés : Caitríona Doyle, ambassadrice d’Irlande, Monseigneur Ganci, représentant permanent du Saints-Siège, Harry Alex Rusz, ambassadeur de Hongrie, mais aussi deux députés du Rassemblement national, Sylvie Josserand et Pierre Meurin. Certains, déjà convaincus du bien-fondé du combat de Reem Alsalem, d’autres, toujours en questionnement.
Si la CEDH a envoyé un signal positif en juillet 2024, en confirmant la pénalisation des clients de la prostitution en France, l’ECLJ appelle à rester prudent. « La juridiction internationale a tout de même demandé aux pays de réexaminer constamment leur réglementation sur la prostitution », explique Priscille Kulczyk. Le chercheur explique également que l’argument selon lequel la prostitution serait un choix libre est, la plupart du temps, fallacieux. En réalité, les femmes victimes dans cette situation sont exploitées, la plupart d’entre elles venant de milieux socio-économiques défavorisés, voire de pays en guerre.
Des preuves accablantes
« Lorsque j’ai été confrontée à des preuves aussi accablantes, il m’a été impossible de tirer des conclusions différentes. » La rapporteure de l’ONU débute son intervention en expliquant la façon dont elle a été amenée à travailler sur le sujet épineux de la prostitution, quand elle a été nommée à ce poste en août 2021. « J’ai abordé le sujet avec une grande ouverture d’esprit. Je n’avais aucun agenda politique en tête. Mais j’ai pris conscience de la violence qui caractérisaient la prostitution et la pornographie » , confie-t-elle. Les conclusions de Reem Alsalem sont l’aboutissement d’un travail de fond et de très nombreuses rencontres : d’anciennes victimes de la prostitution, de psychologues, d’agences de l’ONU et d’experts en tout genre. Cette fameuse conclusion ? « Le travail du sexe est violemment rejeté par les victimes », rapporte-t-elle. Les victimes, dont les traumatismes sont tus et mis sous le tapis, parlent même de « manipulation visant à vous faire douter de vous-même et de votre ressenti » .
Reem Alsalem se bat contre l’idée selon laquelle ces femmes pourraient être consentantes à cette situation dégradante. « Est-ce que quelqu’un a déjà osé suggérer l’idée qu’un esclave aurait pu consentir à son sort ? », s’insurge-t-elle. Les contours actuels du débat sur la prostitution ignorent plusieurs dimensions de la réalité de ces femmes. D’abord, le fonctionnement du traumatisme est totalement ignoré : le lien entre une prostituée et son proxénète est toujours déséquilibré et contraint. Ensuite, « la prostitution prospère sur la conception patriarcale selon laquelle les hommes sont en droit d’acheter des femmes » , poursuit la rapporteure. Ce sont, selon elle, exactement les mêmes mécanismes et modes opératoires qui sont à l’œuvre dans la pornographie. « Saviez-vous que de nombreuses vidéos mises en ligne sur les plateformes X sont d’authentiques agressions et non le fait d’acteurs ? » , interroge-t-elle l’audience avec un air grave. Et Only Fans ? « le nouveau Netflix » , « de la prostitution glamourisée » , dénonce-t-elle.
Alors, quelles sont les solutions dont disposent les États pour protéger les femmes ? En premier lieu, « les politiques doivent mettre en place des stratégies de sorties pour ces femmes » , énonce Reem Alsalem. C’est-à-dire, leur proposer des soins, physiques et psychologiques, leur donner des papiers et les aider à se réinsérer dans la société. Ensuite, il faut inviter ces femmes, ces victimes, à parler et les placer au centre des discussions sur le sujet. Car aujourd’hui, ce sont principalement des associations qui mènent le débat, bien loin de la réalité du terrain. Et la rapporteure de conclure : « Le discours libéral, selon lequel la prostitution est un choix libre et une source de pouvoir pour les femmes, est bien policé et attrayant, mais il est faux. »
Après les couteaux puis les kalachnikovs, la grenade
Mercredi soir, une attaque à la grenade s’est produite dans un bar associatif de Grenoble, dans une zone sensible de la ville, faisant douze blessés dont six en urgence absolue.
Selon les premières informations confirmées par le procureur par intérim François Touret de Coucy, un homme est passé devant le bar et, sans prononcer de mot, a lancé une grenade qui a explosé dans la pièce principale, au rez-de-chaussée d’un immeuble.
« Cette personne aurait été armée aussi d’une kalachnikov, mais ça reste à déterminer. Il n’est pas certain que cette kalachnikov ait été utilisée. A priori, les dégâts ont été causés par l’éclatement de la grenade ».
« Tout doit être étudié, on ne peut pas dire à ce stade si c’est lié au trafic de drogue ».
Le lanceur de la grenade n’est pas identifié, et aucune interpellation n’a eu lieu ce mercredi soir.
Vite une loi pour interdire la vente des grenades ! Ah, c’est déjà interdit ? Flûte, que vont pouvoir faire les députés ?
“Le bras qui a frappé Elias a été armé par le déni, par l’idéologie de l’excuse”.
Les parents du jeune Elias, décédé le 25 janvier à 14 ans après une agression à l’arme blanche dans le XIVe arrondissement de Paris, ont publié un communiqué pour inciter les politiques à s’emparer du sujet :
“Il est temps que les pouvoirs publics, de concert avec tous les protagonistes en charge de la protection de l’enfant, prennent les mesures nécessaires et adéquates garantissant également la protection de tous avant qu’ils puissent être dénommées “victimes’, et cessons de protéger par des mesures uniquement éducatives les mineurs auteurs d’infractions, particulièrement dans les cas les plus graves. “Toute modification législative qui poursuivrait cet effort est à saluer.”
“Notre fils est mort, notre chagrin est immense, notre vie est détruite. Nous souhaitons que notre intimité soit préservée. Celle de notre famille, celle des amis d’Elias et de ses coéquipiers.”
“Elias est mort en raison d’une impunité dans laquelle se sont sentis deux mineurs malgré une prise en charge éducative et pénale. Certes, d’autres avant lui ont été tués dans des circonstances similaires. La mort d’Elias démontre que l’État n’a pu su protéger ses citoyens.”
“Face à un tel déchainement de violences ayant entraîné intentionnellement la mort, la justice devra se montrer ferme et garante de la sécurité à laquelle nous devons tous prétendre. Un jeune doit pouvoir rentrer chez lui en toute sécurité, que ce soit après l’école ou après une activité extra-scolaire, une sortie. Ne laissons pas des mineurs réitérer librement leurs actions et mettre en danger notre société, nos valeurs”.
Au Conseil de Paris, Nelly Garnier, conseillère d’opposition, affirme que “le bras qui a frappé Elias a été armé par le déni, par l’idéologie de l’excuse”. Anne Hidalgo, dans une crise d’hystérie dont seule la gauche est capable, a annulé la séance d’actualité et annonce déposer plainte :
Conseil de Paris : Nelly Garnier, conseillère d’opposition, affirme que “le bras qui a frappé Elias a été armé par le déni, par l’idéologie de l’excuse”. Anne Hidalgo annule la séance d’actualité et annonce déposer plainte pic.twitter.com/KZKVJ6PdnH
— Fdesouche.com est une revue de presse (@F_Desouche) February 12, 2025
Un sénateur républicain détaille les millions dépensés par l’USAID pour l’activisme LGBT et les groupes terroristes
Le sénateur républicain John Kennedy a déclaré qu’Elon Musk devrait être remercié pour avoir mis à jour des millions de dollars dépensés de manière abusive et inutile par l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID).
Il a pris la parole au Sénat pour détailler quelques-unes des façons dont l’Agence américaine pour le développement international (USAID) a utilisé l’argent des contribuables américains à l’insu et sans l’approbation du public, en faisant valoir que cela justifie largement le gel de l’aide à l’étranger de l’administration Trump.
Le 6 février, M. Kennedy a mis en lumière plusieurs exemples de financement de l’USAID découverts par le groupe consultatif du Department of Government Efficiency (DOGE) d’Elon Musk, qui contrastent fortement avec l’idée reçue selon laquelle l’USAID ne fait qu’apporter de l’aide aux pauvres et aux malades dans le monde entier.
Musk « a découvert que l’USAID a donné de l’argent pour soutenir les véhicules électriques au Vietnam – notre argent, l’argent du contribuable ». « Il a découvert que l’USAID avait donné de l’argent à une clinique pour transsexuels en Inde. Je ne le savais pas. Je vous parie que le peuple américain ne le savait pas.
« Il a découvert que l’USAID avait donné 1,5 million de dollars à un groupe LGBTQ serbe ». Ils ont reçu 1,5 million de dollars pour « faire progresser la diversité, l’équité et l’inclusion sur les lieux de travail et dans les communautés d’affaires de Serbie ». Qu’est-ce que M. Musk a trouvé d’autre dont mes collègues ne veulent pas parler ? »
Parmi les autres dépenses figurent 2 millions de dollars pour des opérations de « changement de sexe » au Guatemala, 20 millions de dollars pour une émission pour enfants de type Sesame Street en Irak, 7,9 millions de dollars pour former les médias au Sri Lanka à ne pas utiliser de langage « genré », 1,5 million de dollars pour l’activisme LGBT en Jamaïque, 3,9 millions de dollars pour l’activisme LGBT en Macédoine, et même 10 millions de dollars pour des repas destinés au front Nusra, un groupe terroriste lié à Al-Qaïda en Syrie.
« Nous ne parlons pas ici de troupes de louveteaux », a déclaré M. Kennedy à propos des 122 millions de dollars que l’USAID a distribués à des groupes liés au terrorisme, y compris »des organisations à Gaza contrôlées par le Hamas […] Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi mes collègues n’en parlent-ils pas ? Quelqu’un peut-il répondre à cette question ? Les bénéficiaires de l’argent qu’ils ont trouvé ont, je cite, « demandé que leurs terres soient nettoyées de l’impureté des Juifs ». C’est à eux que nous donnons de l’aide à l’étranger ? ».
Disney abandonne le poison du wokisme
A son tour, Disney met en sourdine sa politique en matière de diversité, d’équité et d’inclusion pour davantage se concentrer sur les résultats commerciaux. Déjà en décembre 2023, le PDG du groupe, Bob Iger, avait indiqué qu’il fallait revenir aux fondamentaux. « Nous devons d’abord divertir. Il ne s’agit pas d’envoyer des messages ».
Disney prévoit, notamment, d’alléger les avertissements diffusés sur la plateforme Disney+ avant le visionnage de certains films du studio, comme Peter Pan, Les Aristochats ou Dumbo. Ils avaient été intégrés en 2019 en raison de certaines scènes jugées racistes. Désormais, la mention abrégée indiquera qu’un programme « est présenté tel qu’il a été créé à l’origine et peut contenir des stéréotypes ou des représentations négatives ». Cette mention sera déplacée dans la fiche descriptive du film et non plus diffusée automatiquement.
D’autres dispositions seront supprimées, comme le programme « Reinmagine Tomorrow », un espace en ligne destiné à « amplifier les voix sous-représentées ». Ou encore, la révision des critères de rémunération des dirigeants de l’entreprise, allégés du facteur de performance « diversité et inclusion ».
Plus d’un milliard de subventions publiques accordées aux associations d’aides aux migrants
Selon le rapport publié par la Cour des comptes, les subventions publiques accordées aux associations d’aides aux migrants ont augmenté de 52 % entre 2019 et 2023. Elles atteignent 1,1 milliard d’euros. De l’argent public pour alimenter la submersion migratoire.
Voilà une bonne source d’économies en perspective.
Les crédits de la mission Immigration, asile et intégration ont progressé de 23 % entre 2019 et 2023 pour s’établir à 2,3 Md€, principalement pour financer de nouvelles dépenses d’allocation aux demandeurs d’asile et d’hébergement (66,5 % des dépenses de la mission en 2023). Les associations sont fortement mobilisées dans le champ de l’asile, à la fois pour le premier accueil des demandeurs d’asile, mais aussi leur hébergement et leur accompagnement. Les dépenses pour l’intégration sont moindres et font également intervenir majoritairement des associations, en particulier pour des formations linguistiques et civiques. Pour l’ensemble de ces prestations, les financements octroyés aux associations ont augmenté de plus de 52 %, en passant de 716 M€ en 2019 à près de 1,1 Md€ en 2023. Cette augmentation importante est justifiée seulement en partie par l’augmentation des flux de publics étrangers pendant cette même période et reflète aussi d’autres facteurs.
mmi
Recours judiciaire contre le programme d’éducation sexuelle à l’école
Comme Le Syndicat de la Famille l’a exposé, le programme d’éducation affective, relationnelle et sexuelle publié jeudi 6 février 2025 par décret, qui s’appliquera dans le public comme dans le privé sous contrat, est inacceptable : en dépit de quelques points pertinents et de modifications obtenues, il reste largement idéologique, manipulateur et amoral.
En outre, les établissements scolaires ne sont pas tenus de prévenir les parents en amont des séances, ce qui est là encore inacceptable.
Le Syndicat de la Famille se joint au recours juridictionnel formé par Juristes pour l’enfance. Et il appelle les familles à se joindre à ce recours. Plus nous serons nombreux, plus notre contestation judiciaire sera puissante !
Parents d’enfants scolarisés, Le Syndicat de la Famille vous appelle donc de toute urgence, et au plus tard ce mercredi 12 février à minuit, à écrire à [email protected], avec copie à [email protected], en indiquant et joignant les éléments suivants :
- Ecrire en une phrase que vous souhaitez vous joindre à ce recours contre l’arrêté de publication du programme EVARS
- Indiquer que vous aurez au moins un enfant scolarisé (de la maternelle au lycée) à la rentrée scolaire 2025-2026.
- Prénoms et noms d’un ou des deux parents
- Adresse postale
- Scann recto-verso de votre/vos cartes d’identité
L’objectif est celui d’un recours massif afin de concrétiser le très grand nombre de familles qui contestent ce coup de force de l’Éducation nationale.
Mère Teresa entre officiellement dans le calendrier romain
Par un décret du 24 décembre, publié ces jours-ci, le cardinal Roche, préfet du Dicastère pour le Culte Divin et la Discipline des Sacrements, inscrit sainte Térésa de Calcutta, vierge, dans le Calendrier Romain Général comme mémoire facultative le 5 septembre.
Cette nouvelle mémoire doit être incluse dans tous les calendriers et livres liturgiques pour la célébration de la Messe et de la Liturgie des Heures, en adoptant les textes liturgiques joints à ce Décret, qui doivent être traduits, approuvés et, après confirmation par ce Dicastère, publiés par les Conférences épiscopales.
Rappelons ce que déclarait Mère Térésa le 10 décembre 1979 à Oslo, en recevant le prix Nobel de la paix :
Et je ressens quelque chose que je voudrais partager avec vous. Le plus grand destructeur de la paix, aujourd’hui, est le crime commis contre l’innocent enfant à naître. Si une mère peut tuer son propre enfant, dans son propre sein, qu’est-ce qui nous empêche, à vous et à moi, de nous entretuer les uns les autres ? L’Écriture déclare elle-même : « Même si une mère peut oublier son enfant, moi, je ne vous oublierai pas. Je vous ai gardés dans la paume de ma main. » Même si une mère pouvait oublier… Mais aujourd’hui on tue des millions d’enfants à naître. Et nous ne disons rien. On lit dans les journaux le nombre de ceux-ci ou de ceux-là qui sont tués, de tout ce qui est détruit, mais personne ne parle des millions de petits êtres qui ont été conçus avec la même vie que vous et moi, avec la vie de Dieu. Et nous ne disons rien. Nous l’admettons pour nous conformer aux vues des pays qui ont légalisé l’avortement. Ces nations sont les plus pauvres. Elles ont peur des petits, elles ont peur de l’enfant à naître et cet enfant doit mourir ; parce qu’elles ne veulent pas nourrir un enfant de plus, élever un enfant de plus, l’enfant doit mourir.
Et ici, je vous demande, au nom de ces petits… car ce fut un enfant à naître qui reconnut la présence de Jésus lorsque Marie vint rendre visite à Elisabeth, sa cousine. Comme nous pouvons le lire dans 1’Evangile, à l’instant où Marie pénétra dans la maison, le petit qui était alors dans le ventre de sa mère tressaillit de joie en reconnaissant le Prince de la Paix.
C’est pourquoi, aujourd’hui, je vous invite à prendre ici cette forte résolution : nous allons sauver tous les petits enfants, tous les enfants à naître, nous allons leur donner une chance de naître. Et que ferons-nous pour cela ? Nous lutterons contre l’avortement par l’adoption. Le Bon Dieu a déjà si merveilleusement béni le travail que nous avons fait, que nous avons pu sauver des milliers d’enfants. Et des milliers d’enfants ont trouvé un foyer où ils sont aimés. Nous avons apporté tant de joie dans les maisons où il n’y avait pas d’enfant !
C’est pourquoi, aujourd’hui, en présence de Sa Majesté et devant vous tous qui venez de pays différents, je vous le demande : prions tous d’avoir le courage de défendre l’enfant à naître et de donner à l’enfant la possibilité d’aimer et d’être aimé. Et je pense qu’ainsi —avec la grâce de Dieu — nous pourrons apporter la paix dans le monde. Nous en avons la possibilité. Ici, en Norvège, vous êtes — avec la bénédiction de Dieu — vous êtes assez à l’aise. Mais je suis sûre que dans les familles, dans beaucoup de nos maisons, peut-être que nous n’avons pas faim pour un morceau de pain, mais peut-être qu’il y a quelqu’un dans la famille qui n’est pas désiré, qui n’est pas aimé, qui n’est pas soigné, qui est oublié. Il y a l’amour. L’amour commence à la maison. Un amour, pour être vrai, doit faire mal.
14 février: la Fondation Lejeune vous invite au cirque
Sous le Haut Patronage de
S.A.S. le Prince Albert II de Monaco
Sous le parrainage de
Ari Vatanen, Champion du monde des rallyes
Le 14 février 2025, 20h30 à Paris
GRANDE SOIREE POUR LA RECHERCHE SUR LES MALADIES DE L’INTELLIGENCE D’ORIGINE GENETIQUE
au profit de la Fondation Jérôme Lejeune
par la Compagnie Alexis Gruss
Durant près de 2 heures, venir admirer les 50 chevaux et 25 artistes (écuyers de haute-voltige et funambules) accompagnés par l’Orchestre des Folies Gruss.
https://www.fondationlejeune.org/nous-soutenir/reseau-benevoles/soiree-gruss/
RESERVEZ VOS PLACES :
Vous pouvez également soutenir cette soirée en versant un don à titre personnel ou au nom de votre entreprise. (Reçu fiscal, informations et dossier mécénat sur demande auprès de [email protected]
Programme :
19h : restauration et animation par les acrobates
20h30 : accueil sous le chapiteau
21h00 : spectacle Les Folies Gruss (1h30)
22h30 : fin du spectacle et rencontre avec les artistes
La Fondation Jérôme Lejeune œuvre au service des personnes porteuses de déficiences intellectuelles d’origine génétique. Sa consultation médicale accueille plus de 14 000 patients depuis 30 ans. Elle est également le premier financeur privé en Europe et le principal incubateur de la recherche sur la trisomie 21 dans le monde. Ses programmes de recherche innovants et prometteurs entrent dans l’ère de la recherche à visée thérapeutique dans le but d’améliorer les capacités cognitives des personnes porteuses de trisomie 21.
CHERCHER, SOIGNER DEFENDRE.
Reconnue d’utilité publique, la Fondation Jérôme Lejeune poursuit ses missions au service des plus fragiles grâce à l’unique générosité de ses donateurs.
Retrouver l’unité de la foi et de la charité
Nous avons interrogé Philippe d’Iribarne, sociologue et directeur de recherches au CNRS, à propos de son dernier ouvrage: Au-delà des fractures chrétiennes.
L’Eglise contemporaine semble extrêmement fracturée. Est-ce une nouveauté ou bien l’Eglise a-t-elle toujours été divisée?
Effectivement, au cours de l’Histoire, l’Eglise s’est souvent divisée avec des conséquences souvent dramatiques. Pensons à la crise arienne, au grand schisme entre l’Orient et l’Occident, à l’apparition du protestantisme, aux guerres de religion, à l’hérésie cathare, à la crise janséniste, à l’opposition, en France, entre prêtres jureurs, acceptant la Constitution civile du clergé, et prêtres réfractaires, à la crise moderniste, à la condamnation de l’Action française. Chaque fois, on voit émerger un courant qui se dit porteur d’un christianisme plus authentique, plus pur, débarrassé des tares de l’institution. Des causes temporelles peuvent être en cause, ou l’attachement à des cultures conduisant à des interprétations différentes de l’enseignement du Christ et des visions différentes de celui-ci. Ces divisions sont plus ou moins pérennes. On en voit disparaître avec le temps, du fait qu’un des camps en présence à été éradiqué, comme pour les cathares, ou que le sujet d’opposition a disparu, comme pour la Constitution civile du clergé, ou encore que les tenants de camps opposés se sont engagés dans une démarche de réconciliation, comme entre calvinistes et luthériens. Mais d’autres divisions réapparaissent.
De nos jours, la fracture dominante est liée à l’émergence d’un nouveau christianisme dont le cœur est la référence à un accueil inconditionnel de l’autre, qu’il soit immigré, homosexuel, fidèle d’une autre religion ou délinquant. Ce christianisme est en phase avec l’idéologie postmoderne qui défend une société « inclusive » reconnaissant l’égale valeur de toutes les cultures, de toutes les religions, de tous les choix de vie et affirme que tout le mal du monde vient de « dominants », hommes, blancs, hétérosexuels, coupables d’être racistes, sexistes, homophobes, islamophobes, etc., les « dominés » étant vus de leur côté de pures victimes. Une partie des chrétiens, dits « progressistes », se sont ralliés à cette vision. D’autres, au contraire, dits « traditionalistes », la refusent. Ils défendent une « civilisation chrétienne » menacée par la constitution d’une société « permissive »qui rejette la dimension exigente des enseignements du Christ, et dénoncent la tendance à brader ce qui est propre au christianisme, dont le caractère central de la Croix, au nom du « dialogue » entre religions. C’est avec cette fracture que nous avons à vivre de nos jours.
Sur quelles bases pensez-vous que l’unité pourrait se (re)faire?
Pour retrouver une certaine unité, il serait fondamental de mieux distinguer ce qui relève du cœur de la foi au Christ de ce qui dérive d’un attachement à une culture particulière conduisant à adopter son cadre de pensée, ou encore de l’engagement dans une causes temporelle qui conduit à retenir, dans les enseignements du Christ, ce qui est favorable à cette cause. Il serait bon de prendre exemple sur ce qu’a fait l’Eglise primitive quand elle a dû faire coexister les chrétiens issus du monde juif à ceux étaient issus du monde grec. Les premiers entendaient imposer aux seconds les prescriptions de la Loi juive, dont la circoncision, pendant que ceux-ci refusaient de s’y soumettre (Ac 15, 2). La tension a été vive (Ac 15, 7).
Le conflit a été surmonté grâce à une distinction entre deux plans. C’est dans l’ordre de la foi que tous sont semblables, et dans celui de la charité qu’ils se retrouvent : « Or voici qu’à présent, dans le Christ Jésus, vous qui jadis étiez loin, vous êtes devenus proches, grâce au sang du Christ. Car c’est lui qui est notre paix, lui qui des deux n’a fait qu’un peuple, détruisant la barrière qui les séparait, supprimant en sa chair la haine » (Ep 2,13-14). Dans cet ordre, « il n’est plus question de Grec ou de Juif, de circoncision ou d’incirconcision, de Barbare, de Scythe, d’esclave, d’homme libre : il n’y a que le Christ qui est tout et en tout » (Col 3, 11). Mais, simultanément, on a affaire à deux mondes qui n’ont pas à chercher à imposer l’un à l’autre leurs coutumes et leurs modes d’expression de la foi. L’attachement à l’Esprit plutôt qu’à la lettre a permis de raccorder ces deux ordres : « En effet ce n’est pas ce qui se voit qui fait le Juif, ni la marque visible dans la chair qui fait la circoncision, mais ce qui est caché qui fait le Juif, et la circoncision est celle du cœur, celle qui relève de l’Esprit et non de la lettre » (Rm 2, 28-29). Dès lors, affirme Paul, « L’un était-il circoncis quand il a été appelé ? Qu’il ne dissimule pas sa circoncision. L’autre était-il incirconcis ? Qu’il ne se fasse pas circoncire » (1 Co 7, 18).
Toute incarnation du christianisme dans une communauté ecclésiale conduit à rencontrer la forme d’ordre temporel qui fait référence dans le monde auquel celle-ci se rattache. Déjà, dans l’antiquité, la christianisation du monde grec a produit un christianisme hellénisé et celle du monde romain un christianisme romanisé, ne serait-ce que du fait des différences entre le grec et le latin. On trouve déjà cette attention à ce phénomène chez nombre de théologiens médiévaux à propos des différences d’expression entre « savants et sages, l’un Grec et l’autre Latin »[1]. De nos jours, des efforts sont faits par les confessions chrétiennes pour que les divergences de formulation ne constituent pas un obstacle insurmontable à un rapprochement œcuménique[2]. Ainsi, ayant en vue les chrétiens orientaux, le concile Vatican II a affirmé, dans le décret sur l’œcuménisme, que « ce qui a été dit de la légitime diversité en matière de culte et de liturgie doit s’appliquer aussi à la formulation théologique » (17). On trouve une telle évolution « en Orient, dans la révision actuelle, faite en commun avec les Eglises non-chalcédoniennes, des formulations christologiques sur lesquelles nous nous étions séparées au concile de Chalcédoine »[3].
Un point frappant dans les divisions que nous observons est la capacité de chacun des courants qui s’opposent à opérer une sélection au sein de l’Ecriture, en conservant ce qui s’accorde avec la vision temporelle qu’il défend et en passant sous silence (pour ne pas dire censurant) ce qui conduit à la questionner. Ceci est frappant, par exemple, dans la manière dont le courant « progressiste » se sert de l’Ecriture pour étayer l’exigence d’un accueil inconditionnel de l’étranger. Certains passages de l’Evangile sont invoqués : la parabole du Bon Samaritain (Lc 10, 25-37), l’évocation du jugement dernier « j’étais étranger et vous m’avez accueilli » (Mt, 25 35-40). Mais les passages de l’Ecriture qui invitent à faire preuve de discernement à l’égard des étrangers sont ignorés[4]. Les textes de la Bible hébraïque qui évoquent l’étranger en difficulté, lequel mérite la même sollicitude que la veuve et l’orphelin, sont mis en avant : « Si un étranger réside avec vous dans votre pays, vous ne le molesterez pas. L’étranger qui réside avec vous sera pour vous comme un compatriote et tu l’aimeras comme toi-même, car vous avez été étrangers au pays d’Égypte » (Lv 19, 33-34). Par contre les passages qui portent sur les membres d’un peuple qui veut imposer sa loi et dont il faut se protéger, sont ignorés : « Sauve-moi du gouffre des eaux, de l’emprise d’un peuple étranger » (Ps 143, 7) ; « notre héritage a passé à des inconnus, nos maisons à des étrangers » (Lamentations 5,2) ; « Mais si tu n’obéis pas à la voix de Yahvé ton Dieu, ne gardant pas ses commandements et ses lois que je te prescris aujourd’hui, toutes les malédictions que voici t’adviendront et t’atteindront. […] L’étranger qui est chez toi s’élèvera à tes dépens de plus en plus haut, et toi tu descendras de plus en plus bas. C’est lui qui fera de toi sa chose, et non toi de lui ; c’est lui qui sera à la tête, et toi à la queue. » (Dt 28, 15 ; 43-44). Réciproquement, le courant « traditionnaliste », dans sa défense d’une « civilisation chrétienne » face à une submersion migratoire tend à faire peu de cas des passages invitant à l’accueil. Une lecture partagée de l’Ecriture qui fasse toute sa place aux passages paraisant antagonistes serait de nature à favoriser un rapprochement.
Un point fondamental est sans doute que les représentants de chaque courant admettent qu’ils n’ont pas construit un super-christianisme de purs, indemne des limitations que l’on constate dans les courants concurrents, mais que tous sont marqués par l’imperfection humaine.
Ces divisions idéologiques conduisent souvent les observateurs à s’intéresser prioritairement aux “extrêmes”. Comment décririez-vous, au contraire, le “fidèle moyen”?
S’il n’est pas trop difficile de caractériser des « extrêmes », chez qui l’on trouve des visions claires de ce que c’est que d’être chrétien, et qui s’expriment de manière assurée et souvent véhémente, cela est beaucoup plus difficile pour les fidèles que l’on pourrait qualifier de « moyens ». Parmi ceux-ci, on trouve de multiples tendances. Certains ont des conceptions proches de celles des « progressistes » d’un côté ou des « traditionalistes » de l’autre, mais dans une version dépourvue de passion et parfois de cohérence. Ainsi ils peuvent affirmer, comme la moitié des catholiques pratiquants, que toutes les religions se valent, mais rester en fait très attachés à la valeur unique du christianisme. Ou encore, ils peuvent affirmer que la réforme liturgique qui a suivi Vatican II a été une catastrophe, tout en s’accommodant en fait de la forme de messe à laquelle elle a conduite. On voit aussi des catholiques engagés dans les courants charismatiques, d’autres très actifs dans des organisations caritatives, sans affirmer pour autant que l’action de celles-ci constitue l’alpha et l’oméga de l’expression de la foi chrétienne. D’autres encore vont à la messe de façon plus ou moins discontinue, font baptiser leurs enfants et les envoient au catéchisme, mais n’ont qu’une idée confuse de ce que signifie être chrétien. Ils ont souvent du mal à transmettre.
On peut comprendre, dans cette situation de flou, le faible engagement de la majorité des catholiques dans leur foi. Peu d’entre eux déclarent avoir une « forte religiosité » ‒ seulement 9% en 2008 contre 49% pour les musulmans, 43% pour les juifs, 29% pour les protestants[5]. Depuis l’écart s’est encore creusé[6]. Juifs et musulmans sont beaucoup plus confiants que les catholiques dans la valeur de leur religion. Ainsi, d’après un sondage de 2023, 75% des Français musulmans estiment qu’« il y a une seule vraie religion », alors que ce n’est le cas que de 20% en moyenne chez les « adeptes des autres religions », de fait essentiellement catholiques sans qu’on ait des chiffres plus détaillés par religion. De même 66% des Français musulmans se disent « croyants et religieux », alors que ce n’est le cas que de 18% en moyenne « dans les autres religions », 65% de ceux qui s’en réclament se déclarant « croyants mais non religieux »[7].
Pour sortir de cette situation piteuse, le monde chrétien a un obstacle majeur à surmonter. Autant, au cours de son histoire, il a produit des trésors en matière de spiritualité autant il n’a fait que balbutier en ce qui concerne les rapports entre la foi et la vie de la cité, sujet majeur dans les fractures actuelles. Il est vrai que la parole du Christ « rendez-à César ce qui est à César » et son refus d’être roi, n’aident pas à voir clairement ce que doivent être ces rapports. Du coup l’Eglise tente, aux diverses périodes de l’Histoire, de christianiser des ordres temporels successifs. Elle l’a fait avec un ordre chevaleresque, un ordre bourgeois, tente de le faire maintenant avec un ordre postmoderne, en étant à chaque étape plus ou moins happée par l’ordre qu’elle s’emploie à transformer. Comme l’attachement à des ordres anciens ne disparaît pas quand de nouveaux apparaissent, une fracturation du monde chrétien en résulte. De grands efforts sont à faire pour mieux comprendre et mettre en valeur l’influence que la construction de l’être intérieur qu’apporte la vie chrétienne exerce non seulement sur les rapports interpersonnels mais sur les rapports sociaux et sur la marche des institutions qui régissent la cité. Il est fort instructif, en la matière de comparer les sociétés marquées par un héritage chrétien et celles qui sont marquées par d’autres héritages, tel celui de l’islam[8].
[1] Hervé Legrand, « Une méthode nouvelle de dialogue théologique : le consensus différencié sur la doctrine de la justification (Augsbourg 1999) », p. 3-4.
[2] Ibid.
[3] Ibid., p. 7.
[4] Philippe d’Iribarne, « L’étranger dans la Bible comme personne et comme peuple », Société, droit et religion 2019/1.
[5] Trajectoires et origines. Enquête sur la diversité des populations en France, Sous la direction de Cris Beauchemin, Christelle Hamel et Patrick Simon, Ined éditions 2015, p. 566.
[6] Le Figaro, 31 mars 2023, rendant compte des résultats d’une nouvelle enquête « Trajectoires et origines » menée par l’INSEE et l’INED en 2019 et 2020.
[7] Ifop, Enquête auprès des Français musulmans sur les questions de religion et de laïcité, 7 décembre 2023.
[8] Philippe d’Iribarne, L’islam devant la démocratie, Gallimard, 2013.
Intelligence artificielle et intelligence déficiente
Communiqué de la Fondation Lejeune:
À l’occasion du Sommet de Paris pour l’action sur l’intelligence artificielle, la Fondation Jérôme Lejeune, fondation médicale et scientifique spécialiste de la déficience intellectuelle, lance un appel pour que l’intelligence artificielle soit mise au service de la recherche sur l’intelligence humaine.
Le temps est venu d’une super-intelligence dépassant les capacités cognitives humaines dans tous les domaines. Nous allons tous devenir déficients, d’une certaine manière, face à cette technologie. Nous devons considérer l’ensemble des enjeux éthiques, sans en oublier aucun. S’il existe un curseur d’humanité, admis de tous, c’est bien celui qui distingue l’homme de la machine.
Le potentiel de l’IA est énorme et fascine à juste titre. C’est une technologie de la promesse, en matière de santé notamment. Elle mérite d’être considérée, utilisée, maîtrisée et orientée. Avec elle, l’homme et la machine sont capables de fusionner jusqu’à un degré important. Elle soulève de nombreuses questions éthiques à mesure qu’elle s’intègre dans la vie sociale. Son développement touche directement la personne humaine dans son identité car il est ouvert à des projets d’amélioration du corps humain.
La Fondation Jérôme Lejeune est à l’avant-garde de la recherche éthique. Elle lance un appel pour qu’un cadre juridique et des lignes guides donnent des indications sur l’usage scientifique et clinique de l’intelligence artificielle. L’IA ne doit pas déshumaniser la science. On ne peut pas penser l’intelligence humaine comme un ordinateur ultracomplexe. L’homme a un registre de pensée beaucoup plus varié, vaste et subtil que la simple pensée calculatoire. Le génie relationnel des personnes porteuses de trisomie 21 en est une illustration. L’IA pose des questions qui touchent au cœur même de ce qui fait l’identité de l’espèce humaine dans sa nature d’être relationnel, rationnel, éthique et personnel.
Le cœur du sujet se situe donc dans la façon avec laquelle nous accueillons l’IA. Si ses bienfaits sont nombreux, son développement appelle à une plus grande responsabilité car elle peut mettre en jeu des éléments essentiels à la condition humaine.
Certes, on peut difficilement prédire les impacts d’une technologie tant qu’on ne l’a pas utilisée de manière intensive. On sait cependant que l’expérience peut rendre ces effets secondaires irréversibles à cause de leur enracinement dans les infrastructures de la société ou dans la culture humaine. Pour que ce dilemme ne se pose pas, agissons collectivement pour orienter le développement et l’usage de l’IA au service de la recherche sur l’intelligence humaine, quelle qu’elle soit. La gouvernance de l’IA sera vouée à l’obsolescence si elle se contente de répondre à des applications technologiques bien établies, déjà utilisées et disponibles sur le marché.
La promesse d’un changement rapide à l’échelle planétaire par l’IA soulève enfin des questions quant à l’orientation de ce changement : qui en profitera et qui en subira les inconvénients, le cas échéant ? L’IA pose incontestablement une question de pouvoir. Le risque n’est pas négligeable que la convergence de l’IA avec les nouvelles biotechnologies utilisées à des fins de diagnostic, aggrave encore la mécanique de sélection discriminatoire à l’encontre des personnes handicapées, au premier rang desquelles celles porteuses de déficience intellectuelle. L’IA vise-t-elle en effet à promouvoir le développement, la santé et les conditions de bien-être de tous les peuples et de tous les êtres humains ? Nul ne peut le garantir aujourd’hui. Non contrôlée, l’IA comporte le risque d’aggraver les inégalités et de créer de nouvelles formes de discrimination et de marginalisation. La Fondation Lejeune a développé un savoir pour promouvoir une approche de la recherche scientifique et du progrès fondée sur des repères essentiels qui permettent de respecter l’homme et ses droits fondamentaux. La personne humaine doit être la mesure de tout développement technologique.
La Fondation Jérôme Lejeune, experte médicale et scientifique sur les déficiences intellectuelles d’origine génétique, lance cet appel pour initier une action internationale en faveur de l’intelligence humaine. Le monde investit massivement sur l’intelligence artificielle. Peut-être pourrions-nous consacrer un peu de ces efforts pour investir dans l’intelligence humaine, au bénéfice des personnes fragilisées dans leur intelligence ? Les premiers essais cliniques visant à guérir la déficience intellectuelle sont en cours, la Fondation Jérôme Lejeune aura été pionnière en la matière. Les besoins sont immenses.
Le projet de loi visant emprisonner les prêtres pour ne pas avoir brisé le sceau de la confession progresse dans l’État de Washington
Le projet de loi visant à jeter les prêtres en prison pendant près d’un an pour ne pas avoir brisé le sceau du confessionnal progresse dans l’État de Washington. Toutefois, l’évêque Thomas Daly et un juriste ont critiqué les problèmes évidents de liberté religieuse que pose ce projet de loi.
Le projet de loi 5375 du Sénat et le projet de loi 1211 de la Chambre des représentants de l’État de Washington sont des projets de loi « sans exemption » qui suppriment toute protection pour ce que les prêtres entendent lors de la confession lorsqu’il s’agit d’abus. Le sénateur démocrate Noel Frame a déclaré que le projet de loi n’obligerait pas les prêtres à témoigner, mais seulement à signaler les abus. Toutefois, cela ne figure pas dans le texte de la loi. En outre, un prêtre devrait vraisemblablement révéler le nom de la personne qui admet l’abus dans le confessionnal afin d’alerter les autorités sur l’enfant qui pourrait être en danger.
Les deux projets de loi ont été adoptés par leurs commissions respectives la semaine dernière. Le projet de loi SB 5375 doit maintenant être soumis à la commission du règlement du Sénat de l’État pour un second vote. Toutefois, le vote de la loi n’a pas encore été programmé au sein de cette commission. Le projet de loi HB 1211 attend lui aussi d’être examiné.
L’évêque Daly s’est à nouveau opposé à la loi :
« Je tiens à vous assurer que vos bergers, évêque et prêtres, s’engagent à garder le sceau de la confession – même au point d’aller en prison », a écrit le prélat à ses fidèles la semaine dernière. « Le sacrement de pénitence est sacré et le restera dans le diocèse de Spokane ».
Il a réitéré toutes les autres directives que le diocèse a actuellement mises en place pour assurer la sécurité des enfants, faisant référence à sa « politique de tolérance zéro en matière d’abus sexuels sur les enfants ». Il a exhorté les fidèles à demander à leurs représentants de s’opposer à la législation.
«Avec deux textes, ceux qui ne veulent pas de la fin de vie voteront contre»
Invitée mardi matin sur France Inter, Catherine Vautrin s’est dite opposée à la scission du projet de loi sur la fin de vie, comme annoncé par François Bayrou en janvier. Le premier ministre souhaite un texte consacré aux soins palliatifs et un autre sur l’aide active à mourir.
La ministre de la Santé estime qu’un seul texte «permet de voter sur un ensemble complet». Cela serait un moyen de s’assurer de son adoption. «Avec deux textes, ceux qui ne veulent pas de la fin de vie voteront contre», souligne Catherine Vautrin. Visiblement elle n’apprécie pas trop la démocratie et souhaite faire culpabiliser ceux qui en refusant l’euthanasie, se verraient contraints de refuser en même temps les soins palliatifs.
Elle avoue ainsi que le volet soins palliatifs a uniquement pour objet de faire passer l’euthanasie.
« La question, pour moi, est beaucoup plus large que (le seul) le droit du sol : qu’est-ce que c’est d’être Français ? »
Interrogé dans Le Parisien, François Bayrou ne recule pas sur le sujet de l’immigration :
Evidemment, on attend des actes, mais ces déclarations permettent au moins de déplacer la fenêtre d’Overton.
La corruption selon Trump ou le retour de la loi de la jungle…
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N’étant pas à une déclaration fracassante près, et disons le à une moralité près, le tout nouveau shériff américain accélère le rythme de ces réformes disruptives, pour reprendre un terme à la mode, avec en toile de fond son fameux slogan publicitaire MAGA auquel il ne manque plus que la lettre “F” pour nous rappeler combien la présence à ses côtés de ses milliardaires à la Tony Stark illustre la main mise des intérêts privés sur l’ensemble de la politique américaine.
Car il s’agit bien de cela : le hold-up pur et simple de milliardaires ayant décidés ni plus ni moins de prendre à leur compte la destinée de ce pays aujourd’hui à la dérive et asseoir leur hégémonie à la face du monde.
Accepterions nous, en France, un tel état de fait ? Accepterions nous, sans sourciller, nous patriotes, souverainistes, d’envisager pour notre pays une telle confusion, un tel amalgame entre les intérêts privés et le Bien Commun ? Pas le moins du monde.
Pire. Accepterions nous de voir édicter un ensemble de règles, de décisions contribuant à développer le plus légalement du monde (mais le plus illégitimement aussi) une corruption autorisant toutes les dérives mafieuses. Nous savions depuis la seconde guerre mondiale et l’aide apportée par Lucky Luciano dans le cadre du débarquement de Sicile d’une collusion entre le pouvoir politique et la mafia, nous avions pu mesurer la puissance de cette même mafia dans l’élection du Président Kennedy (et aussi dans son assassinat…), nous avions pu constater l’avènement d’une nouvelle forme de criminalité en col blanc, cette criminalité passée sur les bancs d’Harvard ou Stanford.
Trump, encore agent immobilier, n’avait il pas eu maille à partir avec des affaires de corruption ? Quoi de plus normal, nous sommes au pays du dollar roi, du dollar gangrénant toute forme de morale. J’ai raison car je suis riche. J’ai le pouvoir car je suis riche.
Voilà maintenant qu’en un claquement de doigt, le super-président de la super-puissance super-endettée vient d’annoncer la suspension d’une loi anticorruption promulguée en 1977. Pas n’importe quelle loi.
Celle-là interdisait la moindre tentative de corruption auprès des fonctionnaires, faute de quoi les amendes pouvaient être lourdes, très lourdes. Elles touchaient les entreprises étrangères aux US mais aussi les entreprises US à l’étranger. Afin de complaire à ses amis fortunés, Donald les autorise désormais à passer outre. Bienvenu aux pots-de-vin en tout genre, dessous-de-table grossiers, pourliches, bakchich et autres gracieusetés…
Ainsi, une entreprise américaine s’implantant en France ne sera pas répréhensible aux yeux de l’Oncle Sam si elle soudoie des fonctionnaires pour gagner un marché. Ce serait même plutôt conseillé.
C’est que, voyez vous, Donald, il a des idées. Simples mais ce sont tout de même des idées. L’efficacité est là et c’est ce qui compte. Quant à la moralité, on repassera.
Et puis, c’est dans les usages de beaucoup de pays non ? A commencer par la Chine, ou encore le Qatar (n’est ce pas M. Sarkozy ?). Et que dire de tous ces lobbys à Bruxelles, imposant leurs décisions, leurs produits, leurs textes déjà préimprimés à des fonctionnaires ou des députés européens en contrepartie de quelques menues piécettes. Franchement, les Américains auraient tort de se priver.
Ca en dit long sur la guerre économique qui s’annonce. Les chevaux sont lâchés. Après les tarifs douaniers surtaxés instaurant un protectionnisme tel un mur d’enceinte (infranchissable ?) autour des frontières US, tous les coups seront permis. Je me demande comment TRACFIN va pouvoir contrôler tous les flux financiers qui ne manqueront pas de transiter sur les comptes de ces malheureux fonctionnaires français, certes traitres à leur patrie, mais dont l’appât du gain sera forcément légitimé par les fins de mois difficiles.
Certains esprits forcément grincheux et hostiles au locataire de la Maison Blanche estiment que cette mesure est contreproductive, beaucoup “appréciant que le FCFA (loi anticorruption de 1977) leur permette de refuser fermement les pots-de-vin, car la plupart des entreprises du secteur privé considèrent la corruption comme un coût improductif » selon l’ancien responsable anti-corruption Richard Nephew.
En attendant, le décor est planté. Les acteurs entrent en scène. Côté jardin, une Amérique plus remontée que jamais et qui en veut à la terre entière, côté cour des pays en ordre dispersé réfléchissant à une riposte qui tarde à venir tout de même.
Le drame peut commencer.
Amitiés patriotes
P.MAGNERON