Référendum : Participation importante à 19h
A 19h00, le Ministère de l’Intérieur communique un taux de participation de 66,2 %.
Référendum : Une belle histoire pour les derniers hésitants…
Une "parabole" politique en ce dimanche d’élection pour ceux qui hésitent encore (montez le son).
La fête du Corpus Domini
En ce jour où la France vote pour signer sa disparition ou son maintien dans les rangs des nations libres, il est bon de lire le sermon de Benoît XVI prononcé à l’occasion du Corpus Domini.
Deux extraits :
"Le véritable objectif de notre chemin est la communion avec Dieu". Où la trouve t-on dans l’Europe qui se profile?
"Mais nous ne pouvons monter dans cette demeure qu’en allant «vers la
Galilée» – en allant sur les routes du monde, en apportant l’Evangile Ã
toutes les nations, en apportant le don de son amour aux hommes de tous
les temps".
Et comment mettre en application ce commandement de Dieu quand les nations n’existeront plus et les patries réduites à des régions de profit, noyées dans un magma d’intérêt économique où l’argent sera le seul et unique dieu?
Ordinations féminines au Canada
Elles sont neuf à postuler à l’ordination diaconale ou sacerdotale. Ca se passe au Canada et l’évêque schismatique est allemand. Le problème est exactement le même que pour la Française dont il était question jeudi. Même faute, même sanction.
Je rappelle la réponse du Cardinal Ratzinger à une situation similaire en 2002. Croire que ce genre de comportement peut influencer le Pape est une illusion : l’Eglise enseigne la Vérité et ne se dédiera pas. Un grand mal qui en sort est de laisser croire aux laïcs que la Vérité peut émaner de leur esprit et non de la lumière de Dieu, relayée par la Sainte Eglise. C’est le même relativisme que le futur Benoît XVI condamnait à la messe pour l’élection du Pape.
Jean Madiran
revient une dernière fois sur la constitution dans Présent d’aujourd’hui. Et ses derniers mots sont pour répondre à un argument de l’intervention de Chirac jeudi soir :
"Il (le Traité) dit clairement que l’Europe doit intervenir là , et seulement là , où elle est la plus efficace."
Là et seulement là ? Mais c’est elle, c’est l’ "Europe" qui en est seul juge, c’est elle qui pourra se décréter la plus efficace chaque fois qu’elle le voudra.
Ce qui rejoint l’une des trois critiques des libéraux du Cato Institute.
PS : Présent fait une offre exceptionnelle à ses nouveaux abonnés.
La banqueroute des libéraux français
Valeurs actuelles (version papier) de ce week-end titre un article sur Le "blues" des libéraux. L’article remarque avec justesse, mais d’une manière assez superficielle, que les libéraux ont été étrangement absents de la campagne, servant de repoussoir au camp du "oui" comme du "non" (Alain Madelin s’en était ému.)
Mais la banqueroute intellectuelle et politique des libéraux français est plus profonde : elle réside dans le fait même que la plupart se sont engagés pour le "oui" à une constitution qui, si elle est internationaliste et libre-échangiste, n’est pas libérale. Pourquoi l’ont-ils fait ? Souvent dans le but de court-circuiter le débat politique français qu’ils considèrent comme perdu d’avance pour leurs idées; parfois par confusion intellectuelle, réagissant par fidélité partisane ou par hostilité au "non de gauche" davantage que par rapport au texte proposé.
Les libéraux les plus cohérents abhorrent toutefois cette "Constitution de gauche."
Et après The Economist, le think tank libéral américain Cato Institute en fait une analyse (ici, v.o.) très critique, centrée sur la comparaison avec la Constitution américaine. On m’excusera de citer longuement cette analyse :
(…) En contraste (avec le texte européen, au "langage impénétrable"), la Constitution américaine est 15 fois plus courte et aisément compréhensible. (…) (L)e peu de débat qui se tient effectivement est fortement pipé en faveur du camp du "oui." Bruxelles et la plupart des gouvernements nationaux dépensent les Euros des contribuables sur des "campagnes d’information" dont le but est de présenter les arguments en faveur de la constitution. Dans les rares cas où la campagne du "oui" rencontre une opposition sérieuse, Bruxelles se rabat sur des menaces insensées. En visite dans la ville tchèque de Terezin, qui était le site d’un camp de concentration nazi pendant la Seconde Guerre mondiale, la vice-présidente de la Commission européenne, Margot Wallstrom, a fait un lien entre le rejet possible de la constitution et le retour de l’Holocauste. Elle a déclaré qu "Ils (les opposants à la constitution) veulent l’Union Européenne de retourner à la vieille méthode purement intergouvernementale. Je dis à ces gens de venir à Terezin pour voir où mène cette vieille voie."
Deuxièmement, ce que dit la constitution de la répartition des pouvoirs entre Bruxelles et les gouvernements nationaux est imprécis. (…) Bruxelles pourrait exercer des compétences en dehors de son domaine exclusif si une instance, qui n’est pas précisée, décidait que l’UE l’exercerait mieux qu’un état-membre. (Dans les domaines relevant de la "compétence partagée"), les états membres ne pourraient légiférer que si Bruxelles les y autorise.
Avec le temps, tous les gouvernements cherchent à obtenir des pouvoirs plus larges que ceux autorisés à l’origine. (…) C’est pour cela que la Constitution américaine a été écrite de telle manière que les pouvoirs du gouvernement fédéral sont précisément énumérés et, donc, limités.
Dans les domaines où le langage de la Constitution américaine est imprécis, les conséquences ont été énormes. (…)
Troisièmement, la définition des droits individuels gravés dans la Constitution de l’UE, pose de profonds problèmes. La Déclaration des Droits américaine est, à une exception près, une liste de droits de l’individu contre l’état, pas une liste de créances des individus sur des services que devrait fournir l’état. (…)
Les Européens sont amplement fondés à s’inquiéter du gouvernement de Bruxelles, dont les pouvoirs ne sont pas clairement délimités. En conséquence, une Europe, de toute évidence imparfaite, d’états-nation, celle qui existe actuellement, fournit sans doute une meilleure protection des libertés européennes (…)
Après un mois et demi
… de pontificat, Le Figaro essaye de dégager les continuités et les contrastes entre Benoît XVI et Jean-Paul II.
Les franc-maçons votent oui, les catholiques non !
Le Salon Beige en avait parlé fin mars (ici). Même ci cela est resté discret, c’est officiel : la franc-maçonnerie, à travers un communiqué du Grand Orient de France du 30 avril dernier, sans donner de consigne claire, oriente les franc-maçons à voter oui à la constitution.
"Le Grand Orient de France appelle tous les citoyens à accomplir leur devoir civique à l’occasion du référendum organisé le 29 mai 2005. Le droit de vote, conquête fondamentale de la Révolution française de 1789, constitue le devoir essentiel de tous ceux qui veulent promouvoir les valeurs de la République et de la démocratie.La construction de l’Europe est un impératif nécessaire.(…) Le Grand Orient de France reste vigilant, tout au long de cette construction européenne, à la défense des valeurs essentielles qui sont les siennes : défense rigoureuse du principe de laïcité tel que défini dans la loi de 1905 (…)"
Décidément les valeurs des franc-maçons ne sont pas les nôtres. C’est pourquoi les catholiques se feront un devoir de voter NON dimanche !
Les riches heures du politiquement correct
Nathalie, institutrice citoyenne, n’a rien fait en classe pour la Fête des Mères :
"J’aime pas le principe famille-patrie, cette année je ne fais rien du tout, mais j’ai déjà fait, plutôt un genre fête des parents pour éviter les indélicatesses vis-à -vis des orphelins, des enfants divorcés…"
Ce soir, nuit de l’Eucharistie à Paris
Le diocèse de Paris organise ce soir une nuit entière consacrée à l’Eucharistie à l’occasion de la fête du Saint Sacrement du Corps et du Sang du Christ.
Le programme : débutant à 21h00 par une veillée de prière à Notre Dame de Paris, elle se poursuivra à partir de 22h30 par une marche nocturne de Dame jusqu’à Montmartre.
Il faut se réjouir de cette manifestation de Foi qui représente un point clé de l’année de l’Eucharistie. Remercions le Ciel de nous avoir donné un Pape comme Jean-Paul II qui a su rendre leur fierté aux catholiques et renforcer notre Foi. Que ceux qui le peuvent, se souviennent : ce type de témoignage de Foi dans les rues de Paris et une nuit complète d’adoration, était-ce pensable avant l’élection de Jean-Paul II?
Les Scouts et Guides de France reconnus comme mouvement d’Eglise
Les Scouts de France et les Guides de France ont fusionné récemment au sein de la même association, "les scouts et guides de France". La Conférence des évêques de France vient de les reconnaître "mouvement d’Eglise", comme une "association privée de fidèles".
Ce type de reconnaissance est chose courante dans les mouvements scouts. Les Scouts d’Europe sont reconnu "mouvement d’éducation" par l’Eglise catholique et bénéficient même du statut très spécial et exceptionnel d’ "association privée internationale de fidèles de droit pontifical, dotée de personnalité juridique" depuis le 26 août 2003, reconnaissance qui les affilie directement au Vatican.
Blogs et référendum
Un "blog du non débordé par son succès"… non, ce n’est pas le Salon Beige, mais le site d’Etienne Chouard, dont nous avons déjà parlé ici : son analyse de la Constitution reçoit 25.000 visites par jour ! Tant mieux.
La consultation de dimanche sera la première, en France, depuis l’émergence des blogs. Et le Salon Beige en sera. Les derniers bureaux ne fermant qu’à 22 heures, on peut s’attendre à ce que des sites internet, qui n’ont pas les mêmes contraintes que les médias traditionnels, commencent à donner des tendances bien plus tôt (et oui, si nous apprenons des choses, nous les dirons.) Attention toutefois : lors de la dernière présidentielle américaine, l’internet a répandu dans la journée des sondages "sortie des urnes" donnant Kerry vainqueur !
PS : contrairement à la gauche, le peuple du "non de droite" n’a pas de point de rendez-vous spontané pour revendiquer et fêter son éventuelle victoire. Un ami m’indique toutefois que les villiéristes, rejoints par Dupont-Aignan, tiendront une soirée électorale en "accès libre" à partir de 21H30 à l’Espace Kino, près de l’Ecole Militaire.
Les arguments de Nikonoff
Le président de l’association altermondialiste Attac-France a publié cette semaine des tribunes dans Le Monde et Le Figaro, plaidant pour le "non." Etonnamment, les arguments qu’il y développait, comme l’a remarqué Lahire, n’étaient pas des arguments révolutionnaires, trotskystes, altermondialistes, mais pour l’essentiel des arguments tout à fait recevables, portant sur le déficit démocratique européen.
Lahire ne semble pas avoir été le seul à le remarquer : les prises de positions de Nikonoff créent le trouble dans son officine. D’ici à ce que ses camarades lui collent l’étiquette de "néo-réac"…
The Economist s’engage pour le “non”
Un journal anglais pour le "non" ? Ca ne serait pas très étonnant, si c’était un tabloïd eurosceptique comme le Sun ou le Daily Mail.
Mais The Economist, c’est autre chose : tirant à plus d’un million d’exemplaires, c’est un magazine libéral, internationaliste, dont 80% des lecteurs sont hors du Royaume-Uni (source, en anglais). Moins connu que Time ou Newsweek, c’est peut-être pourtant le magazine le plus influent au monde, très lu par les décideurs politiques et économiques : 54% de ses lecteurs avaient, en 2003, des revenus annuels supérieurs à 100.000 dollars.
L’hebdomadaire appelle dans son numéro de cette semaine à voter "non" (v.o. ici, payant) :
"Non serait la bonne réponse aux référendums français et hollandais de la semaine prochaine – et serait bonne pour l’Europe."
Devinette
– le "non" est majoritaire dans les sondages en France (cliquer sur la courbe jointe, tirée de The Economist), et a de sérieuses chances de l’emporter dimanche.
– s’il devait l’emporter, de "longs mois de crise économique" suivraient d’après Raffarin.
Comment expliquer que le CAC 40 soit actuellement au plus haut depuis le début de l’année ?
Les musulmans des Pays-Bas pour le “oui”
Aux Pays-Bas, l’opposition au Traité constitutionnel est indissociable du problème de l’immigration musulmane. Et tout comme l’UOIF en France, les organisations islamiques néerlandaises soutiennent le texte (source, anglais.)
Un des leaders musulmans, s’il ne donne pas de consignes de vote, laisse deviner qu’il penche pour le "oui" : "La Constitution européenne garantit la liberté de culte et protègeles droits sociaux et culturels des minorités."
Le dirigeant de la branche néerlandaise de la Fédération des Organisations Islamiques en Europe (dont l’UOIF est la branche française) est plus clair : "Nous (…) soutenons la constitution afin de vaincre le nationalisme étroit, qui est préjudiciable aux musulmans."
Une abbaye incendiée en France
L’abbatiale de Moyenmoutier près de Saint Dié des Vosges a été incendiée dimanche par deux adolescents remis en liberté… La justice n’est pas la même pour tous. L’église a pu être sauvegardée, mais une aile de l’abbaye a été endommagée.
Apocalypse NON
A deux jours du référendum, je vous propose de rire un peu du matraquage médiatique…
13h00 : et ici !
Quelles sont les intentions réelles d’Inès?
Il ne s’agit pas de l’infante d’Espagne, mais du projet Identité Nationale Electronique Sécurisée. Celui-ci a été validé par le Gouvernement français le 11 avril dernier. De débat, il n’y aura donc pas, même si cette puce électronique qui contiendrait toutes les données biométriques de chaque individu sera obligatoire et payante. Si, si…
Tous les renseignements possibles seront accessibles à l’insu de chacun : adresse, position géographique (à vérifier), code de carte bancaire, numéro fiscal, codes d’accès à des services Internet…
Ce projet servirait à lutter contre le terrorisme (doit-on contrôler tous les citoyens pour autant 24 heures sur 24?) et contre la fraude en tout genre (Quid de la présomption d’innocence?)…
Certes, mais les pouvoirs réels donnés aux pouvoirs publics et aux opérateurs commerciaux par cette technique semblent disproportionnés par rapport à l’enjeu. Quid de la démocratie, des libertés individuelles et de la vie privée? Quelles sont les intentions réelles d’Inès aux yeux si intéressants pour les pouvoirs et trop voyeurs pour les citoyens? Le débat est ouvert…
Cuisine politicienne
Sans redouter la gifle référendaire que le gouvernement oui-ouiste risque de prendre dimanche, à la suite de Schröder, la cuisine de remaniement politicienne commence, Chirac ayant laissé clairement entendre qu’il changerait de Premier ministre dès lundi. Face à cela, les candidats à Matignon se déchirent, laissant voir une bien piètre image de la politique :
– Sarkozy, l’homme le plus médiatique de la droite, vient d’essuyer un sévère affront, certainement provoqué par ses rivaux (Villepin ?) qui s’en sont donné à coeur joie pour révéler aux médias son infortune aventure conjugale (Cécilia serait partie avec l’homme qui a organisé la soirée d’élection de Sarkozy à la tête de l’UMP !)… Nul doute que, ayant basé sa stratégie de conquête politique sur le modèle américain (la médiatisation du couple), Sarkozy en sortira meurtri politiquement ;
– Villepin (l’homme – jamais élu – de la dissolution de 1997) a été sévèrement attaqué par le premier, qui a déclaré : "Moi, je respecte ceux qui ont affronté le suffrage universel. Et je les trouve plus méritants que ceux qui les critiquent et qui ne savent pas ce que c’est que de gagner une élection. Et (…) je dis que ceux qui ont le droit de le faire, ce sont ceux qui ont affronté une fois dans leur vie le suffrage universel et réussi à conquérir sa confiance."
Nos politiciens se battent comme des chiffonniers pour leurs ambitions personnelles. Qu’ils ne viennent pas ensuite nous parler de l’image de la France dans l’Europe ou le monde. Celle qu’ils donnent est pitoyable.
Le NON Ã l’UMP aussi
Alors qu’ils n’étaient que trois parlementaires UMP à avoir osé transgresser l’autorité présidentielle en appellant à voter NON à la Constitution en début de campagne, ils sont maintenant QUINZE. Le jour même de la dernière déclaration de Jacques Chirac aux Français, ils publient une déclaration pour un non d’espérance. Ils sont soutenus par plus d’une centaine d’élus locaux.
" Il est étonnant que nos amis européens viennent expliquer au peuple français ce qu’il conviendrait de voter, eux qui n’ont pas eu le courage de laisser leur peuple s’exprimer ou quand ils l’ont fait n’ont rassemblé qu’un tiers des inscrits pour le oui ! Nous nous prononçons pour le non, car nous voulons que le peuple français prenne réellement en main son destin, car nous pensons qu’il ne peut s’en remettre à d’autres pour fixer le cap de son avenir (…). Car nous croyons que c’est en nous-mêmes et par nous- mêmes que seront trouvées l’énergie et l’imagination indispensables à nos propres réformes. Le non n’est pas un arrêt à la construction de l’Europe Unie, il est un non à la dérive bureaucratique, à la régression sociale et à l’affaiblissement de la puissance européenne. Qu’on le veuille ou non, l’expression du 29 mai sera fondatrice d’une autre Europe. Une Europe aux frontières délimitées, une Europe assise sur la légitimité démocratique des nations, une Europe renouant avec un pacte de croissance au service de l’Homme, une Europe indépendante."
D’après Nicolas Dupont-Aignan, beaucoup plus d’élus UMP, de l’ordre de 40%, voteront non dimanche.
Victoire du non : la droite se laissera t-elle dépouiller?
Un lecteur m’a dit sa surprise de me voir mettre en lien un article du président d’Attac France. Qu’on ne s’y trompe pas! Il est vrai que je n’ai mis aucun commentaire particulier sur ce groupe gauchiste dans lequel on retrouve José Bovet et Manu Chao. En voilà les deux raisons.
La première : Les arguments de Jacques Nikonoff pour le "non" au référendum ont été publiés dans le Figaro et sont des arguments tout à fait recevables, pouvant largement être repris par un électorat de droite (manipulation de l’auteur?).
La seconde découle de la précédente : Cet argumentaire provient du président d’un groupuscule bien à gauche. Sans rentrer dans une vaine polémique sur l’auteur de ce texte et ses convictions politiques, j’ai voulu proposer, en les exposant simplement, une réappropriation nécessaire et justifiée de ces idées de droite!
On peut (on doit?) regretter ce nouveau hold-up intellectuel, au même titre, comme le soulignait Henri hier, que la bande à Besancenot prévoit de récupérer la victoire du "non" avec tous ces compères de gauche par un grand rassemblement à la Bastille : Nulle annonce officielle d’une manifestation quelconque pour la victoire du "non" de droite, même si une petite rumeur circule!
Alors, certes, il n’est jamais facile de mettre le doigt sur ses faiblesses. Mais, force est de constater, que la droite n’a pas creusé suffisamment le problème de la constitution (en a t-elle les moyens?) et se fait "voler" des arguments et qu’une de fois de plus, même si elle est capable de mener une campagne qui tient à peu près la route, elle ne sait toujours pas exploiter la victoire.
La question est posée : la droite laissera t-elle la gauche et l’extrême gauche récolter seules les lauriers d’une gloire bâtie en partie avec ses propres idées? Il n’est jamais trop tard pour bien faire…
Jean-Marc Varaut RIP
Les nécrologies officielles retiennent d’abord le procès Papon. Cette biographie, bien que par l’antipathique Réseau Voltaire, est plus complète et semble honnête.
Si le “non” gagne
… l’extrême-gauche se prépare à revendiquer la victoire. Besancenot donne rendez-vous au "peuple de gauche" à la Bastille le 29 au soir. Et le peuple du "non" de droite ? Il semble bien parti pour avoir, comme d’habitude, un temps de retard.
L’intervention de Jacques Chirac
Le texte de l’intervention présidentielle de la dernière chance est ici. Un "catalogue publicitaire de contre-vérités" pour Villiers.
Gaullistes pour le Non
Un petit tour par le site des gaullistes votant NON au traité constitutionnel et voilà ce que nous apprenons :
– le Commissaire Européen à la Justice, Monsieur FRATTINI, reconnaît qu’en cas de victoire du NON en France le Traité peut et doit être renégocié, ce qui est d’ailleurs rendu possible par l’article 443 de la constitution ;
– l’union Européenne a d’ores et déjà versé 11,3 Milliards d’Euros à la Turquie au titre de la pré-adhésion. Arrêtons les frais !