Bayrou, suppôt du laïcisme
Alors que la classe politique française salue l’élection de Benoît XVI, le président de l’UDF, de sinistre mémoire, trahit de nouveau sa foi (?) : "Je suis moi-même croyant mais il faut savoir marquer la différence entre les domaines politiques et religieux", a-t-il déclaré sur France 3-Ouest. "Une nouvelle page s’ouvre qui j’espère sera aussi positive pour la communauté catholique que la précédente mais il faut bien faire la différence entre le spirituel et le temporel".
A l’évidence, il a soumis le spirituel au temporel.
Les Français pour le lundi férié
La suppression du lundi de Pentecôte sème le trouble :
– Au sein de l’éducation nationale, la FSU et le Snes ont appelé les enseignants à la grève le 16 mai et la Fédération des conseils de parents d’élève (FCPE) a invité ses adhérents à ne pas envoyer leurs enfants à l’école.
– La CFTC, la CGT et SUD ont lancé un mot d’ordre de grève et la CGC appelle au boycott de la journée de solidarité, l’Unsa a fait savoir hier qu’elle «refuse que le lundi de Pentecôte devienne un jour travaillé» et «soutiendra toutes les initiatives de ses militants pour s’y opposer». Dans cet esprit, la fédération Unsa Fonctionnaires a déposé un préavis de grève pour le 16 mai. Force ouvrière songe à se joindre au mouvement, et seule la CFDT se montre réservée. Des préavis de grève ont été déposés à la SNCF et à La Poste.
– De nombreuses entreprises privées envisagent de rester fermées le 16 mai.
La majorité est également en ébullition : une centaine de députés, conduits par Jean-Luc Christ (UMP) et Yves Lachaud (UDF), ont fait part de leurs vives inquiétudes. «Recourir au travail plutôt qu’à l’impôt ou aux cotisations sociales pour tirer les conséquences du vieillissement de la population est une idée excellente, concède Jean-Luc Christ. Mais le choix du lundi de Pentecôte est vraiment déraisonnable. Rien qu’en Alsace, on compte ce jour-là deux mille manifestations associatives !»
Les partisans les plus déterminés du lundi de Pentecôte férié se sont regroupés dans un Collectif des amis du lundi, qui, fort d’une pétition revendiquant 150 000 signatures, appelle à ne pas travailler le 16 mai.
Lors de l’examen du projet de loi instituant la journée de solidarité, en mai 2004, les députés de la majorité s’étaient efforcés d’apporter un peu de souplesse au dispositif, en laissant les partenaires sociaux libres de déterminer une autre date que le lundi de Pentecôte.
Jean-Pierre Raffarin semble décidé à ne pas céder : un séminaire gouvernemental est prévu le 16 mai à Matignon pour «donner l’exemple». Mais «le gouvernement fera un travail d’évaluation de la façon dont les choses se sont passées», a déclaré hier Jean-François Copé. A Matignon, on confirme que l’évaluation aura bien lieu «après» le lundi de Pentecôte. «On ne peut faire une évaluation qu’a posteriori», indiquait hier l’entourage du premier ministre. Le comité d’évaluation de la journée de solidarité, créé en novembre dernier et composé de parlementaires et de représentants de la société civile, pourrait préconiser la suppression – à partir de l’an prochain – du dernier jour des vacances de la Toussaint, de préférence à celui du lundi de Pentecôte.
A vos grèves…
Benoît XVI et les petits Français
Lors de son premier bain de foule, il embrasse "deux enfants français âgés d’une dizaine d’années, Blandine et Hubert, originaires d’Orange" !
“Heureux es-tu, Benoît…
… car on dit contre toi toute sorte de mal à cause de Jésus-Christ", écrit Florent Masson dans le beau texte sur le Pape qu’a cité Lahire.
Présent de demain dresse un florilège de l’insolence médiatique, de ces médiocres journaux de province surtout qui se croient autorisés à parler de "repli", de "verrouillage", de "fondamentalisme"…
Et en effet, l’agressivité de bien des réactions médiatiques à l’élection du Pape contraste avec la relative bonne tenue qui avait suivi la mort de Jean-Paul II.
Les choses sont en fait assez simples : ceux qui haïssent l’Eglise haïssent déjà Benoît XVI. Mais ceux qui aiment l’Eglise, "conservateurs" ou pas, aiment le Pape. Ce qui donne de belles choses à son propos venant de chrétiens peu "conservateurs" :
– Un article de Michel Kubler dans La Croix :
(Sur le fait que le Cardinal Ratzinger ne souhaitait pas devenir pape :) "Jusqu’à quelques semaines avant le conclave, (…) (Il) pouvait espérer qu’enfin l’heure de la retraite allait sonner."
(Sur le surnom de "Panzerkardinal" :) "fort (injuste), étant donné son affabilité, sa délicatesse et sa simplicité."
– Cette interview d’Emile Poulat dans un dossier de Libération par ailleurs hostile :
"Jusqu’ici, il n’a donné aucun signe d’une dimension charismatique, mais il faut s’abstenir de préjuger. C’est tout de même un homme d’une vraie stature intellectuelle et morale, de surcroît affable, et sa rigueur docrinale ne l’empêchera pas d’être un fédérateur."
– Même l’article de Henri Tincq dans Le Monde contraste en bien avec le ton médiatique dominant.
Un ami de la France
Benoit XVI a déjà visité la France à plusieurs reprises et parle un français excellent. En avril 2001, le cardinal, préfet de la Congrégation romaine pour la doctrine de la foi, avait été l’un des six conférenciers pour le carême à Notre-Dame de Paris. Devant 1 500 fidèles, le prélat allemand avait évoqué dans la langue de Molière les atrocités du XXe siècle. «Là où Dieu n’est pas, là où ne pénètre plus aucune lueur de sa présence, voilà l’enfer.» Le futur Benoît XVI avait mis son auditoire en garde contre les «formes subtiles» que pouvait prendre l’enfer, et ce «presque toujours en disant vouloir le bien des hommes». «Quand, aujourd’hui, on fait du commerce avec les organes humains, avait-il souligné, quand on fabrique des foetus pour avoir des organes en réserve ou pour avancer la recherche médicale et préventive, bon nombre considèrent comme allant de soi le contenu humain de ces pratiques, mais le mépris de l’homme qui est sous-jacent quand on use et abuse de l’homme ramène, qu’on le veuille ou non, à la descente aux enfers.»
Trois ans après son prêche parisien, Joseph Ratzinger était le représentant du Vatican aux célébrations du soixantième anniversaire du Débarquement en Normandie. «Quand le droit est détruit, quand l’injustice prend le pouvoir, avait-il déclaré, c’est toujours la paix qui est menacée et déjà, pour une part, brisée. Se préoccuper de la paix est en ce sens avant tout une préoccupation pour une forme du droit qui garantit la justice à l’individu et à la communauté dans son ensemble.» Le cardinal avait à l’époque évoqué la terreur islamiste, «nouvelle espèce de guerre mondiale», qui «ne connaît plus la distinction entre combattants et population civile, entre coupables et innocents». Il avait appelé à la quête d’un juste rapport entre la raison et la religion, le chemin de la paix n’étant accessible qu’à ceux qui «font mémoire du Dieu de la Bible, qui s’est fait proche en Jésus-Christ».
Le cardinal bavarois a eu d’autres occasions de montrer son intérêt pour les relations entre son pays natal et la France. Le 11 mai 1998, l’ambassadeur de France au Vatican lui remettait les insignes de commandeur de la Légion d’honneur. Son discours ne portait pas sur des questions religieuses ou sur les relations entre le Saint-Siège et la fille aînée de l’Eglise mais sur la réconciliation franco-allemande. Il aurait également soutenu le développement des relations trilatérales entre la France, l’Allemagne et …la Pologne.
La première “homélie” de Benoît XVI
Benoît XVI, latiniste très distingué, a prononcé en latin ce que certains nomment une homélie, après sa première messe de Pape. La version française du premier document pontifical de Benoît XVI est disponible ici.
A lire un magnifique acte de foi et de fidélité à Dieu et à l’Eglise, réfutant aussi les mauvaises langues et les mauvais esprits, à l’heure où débute le pontificat de notre nouveau Pape. Incontournable. Merci à son auteur.
L’accueil de Benoît XVI
Le Cardinal Ratzinger a été élu hier par les cardinaux. Benoît XVI est le Pape de l’Eglise Catholique. Il est le Pape de tous les catholiques, de toute l’humanité.
"La dictature du relativisme n’a comme dernière mesure que son propre ego et ses désirs".
De manière prémonitoire sans doute, il a condamné le relativisme au cours de la messe précédant l’élection.
Nous devons nous réjouir que l’Esprit Saint, par les suffrages des Cardinaux, nous ait donné un Pape. Et aussi rapidement. Le troupeau a besoin de son Pasteur.
On ne peut nier l’existence des sentiments que chacun peut avoir ou ne pas avoir pour la personnalité de Benoît XVI et l’aspect humain de l’élection d’un Pape. Mais ne rentrons pas dans l’erreur du relativisme en "acceptant" Benoît XVI ou en jubilant parce qu’il est comme ci ou en "étant déçu" parce qu’il est comme ça ou encore "j’aurais voulu ceci ou cela".
La grande joie annoncée qui ravit le coeur des catholiques est "habemus Papam" et non "c’est tel homme".
Benoît XVI est le Pape de chaque catholique, de tous les catholiques.
Au nom de l’unicité de la Foi et de la Vérité, refusons également le langage de la dialectique (conservateurs contre progressistes, par exemple), mode de la pensée marxiste, qui se répand dans les esprits et donc dans la presse et qui cherche à diviser l’Eglise. L’Eglise est "Une et Sainte". A ce sujet, une très bonne page du Figaro de ce matin.
Ayons "une foi adulte qui ne suit pas les vagues de la mode".
Pour ne pas suivre les vagues des modes de pensée et de la pensée à la mode, autant découvrir la vérité soi-même en lisant l’auteur dans le texte.
Dans cet esprit et pour mieux connaître le nouveau chef de l’Eglise catholique, Henri nous propose l’accès à quelques textes.
Je rajoute cet interview accordé au Figaro où le Cardinal Ratzinger répondait sur beaucoup de thèmes majeurs, comme la constitution d’une Europe non chrétienne, l’entrée de la Turquie en Europe, le respect de la Vie…
Le Pape allemand
Coïncidence (divine) des choses, le premier voyage du nouveau Pape sera certainement pour son pays natal, à l’occasion des prochaines Journées Mondiales de la Jeunesse en août prochain à Cologne.
Biographie du Pape
Le Pape Benoit XVI
Le nom de Benoît est un programme à lui tout seul pour notre nouveau Souverain Pontife. En effet, alors qu’il a condamné le relativisme doctrinal de notre société matérialiste quand il était cardinal, le nouveau Pape entend ainsi orienter son pontificat vers la ré-évangélisation de l’Europe. A l’heure de la Constitution européenne, il nous rappelle que Saint Benoît, fondateur du monachisme en Occident, est le Père de l’Europe.
Quelques lectures
On peut relire les textes suivants du Cardinal Ratzinger : les méditations du chemin de Croix du Vendredi saint 2005; le sermon prononcé aux obsèques de Jean-Paul II; des extraits du discours d’ouverture du Conclave.
Mais ne faisons pas l’erreur de confondre le Cardinal Ratzinger et le Pape Benoît XVI, les écrits du premier avec ce qui sera l’enseignement du second.
Les premières paroles de Benoît XVI sont ici.
PS: une biographie ici.
Les homos en berne…
L’annulation du mariage homosexuel célébré en 2004 par Noël Mamère à Bègles (Gironde) a été confirmée par la cour d’appel de Bordeaux. Bertrand Charpentier et Stéphane Chapin, ‘mariés’ le 5 juin 2004 par le député-maire Vert de Bègles, ont aussitôt annoncé qu’ils allaient se pourvoir en cassation et qu’ils étaient prêts à aller, si nécessaire, jusqu’à la Cour européenne des droits de l’homme.
Chirac a pourtant affirmé, dans son exceptionnelle prestation télévisée, que ces questions (de mariage homosexuel) relevaient du droit national… On nous aurait menti ?
Le lundi en suspens
Décidément, rien n’est perdu pour le lundi de Pentecôte. Le gouvernement pourrait revenir dessus, afin de redorer son image auprès des salariés, certainement à cause des sondages sur le référendum. Tout est lié.
Le gouvernement va "faire le point dans les 48 heures" sur la situation dans les secteurs public et privé concernant le lundi de Pentecôte, a indiqué mardi le ministre de la Cohésion sociale, Jean-Louis Borloo. Le gouvernement va examiner le nombre d’accords signés à ce sujet dans les entreprises et les collectivités locales "et regarder objectivement comment ça se passe sur le terrain".
"C’est le ministre de la Santé (Philippe Douste-Blazy) qui gère ça, mais on va avoir une réunion je pense avant mercredi", a-t-il précisé. "Mon boulot c’est de faire remonter au chef du gouvernement les informations que j’ai sur le nombre de collectivités ou de branches ayant signé des accords, de lui donner tous les éléments du choix, de lui faire des propositions et après, il arbitre", a-t-il indiqué sans préciser quelles seraient ses propositions.
Dépêchez-vous de signaler votre absence ce jour-là…
Fin de Vie
Le docteur Xavier Mirabel, président de l’Alliance pour les Droits de la Vie, a fait part lui aussi de ses réserves concernant les ambiguïtés de la loi sur la fin de vie votée le 1er avril dernier. Il remarque notamment que cette loi, en assimilant l’alimentation à un traitement, aurait permis en France de faire mourrir Terri Schiavo dans les circonstances dramatiques et inhumaines que l’on connait.
Le pire est devant nous
L’ignoble presse commence à sortir l’artillerie lourde. Les cardinaux, actuellement cloîtrés, ne peuvent la lire et donc l’intéressé, le Cardinal Ratzinger ne peut se défendre. Extrait : "on a rappelé très opportunément que Ratzinger a été membre des jeunesses hitlériennes."
Il avait alors 12 ans…
Le bide de Chirac
Rassurez-vous, je ne veux point vous entretenir du ventre de notre Président de la République, mais de sa contre-performance télévisée, que vous pouvez lire ici. Des perles parmi d’autres :
– PPDA : "Pourquoi ne pas débattre avec des leaders politiques favorables au "non"?"
– Chirac : "Je n’ai rien contre les débats d’initiés. J’ai observé simplement que cela n’était pas finalement très convaincant." C’est vrai que seul, il l’a été…
– "L’Europe est aujourd’hui la première puissance économique du monde, elle est la première puissance commerciale, la première puissance exportatrice du monde." Il faudrait le prouver avec des chiffres (du chômage par exemple…)
– "l’argument selon lequel on pourrait renégocier (la Constitution) n’est absolument pas sérieux." Là ça devient très grave : les Français n’ont pas le choix, ce sera cette Constitution et aucune autre !
– "On nous pose une question sur l’Europe. (…) Voilà la question. Ce n’est pas la question de savoir qui va nous gouverner demain." Justement si. Qui gouvernera la France demain ? Le Parlement français ou européen ? Nos politiques ou des commissaires ?…
– "la Turquie ne pourra pas entrer s’il n’y a pas un vote des Français par voie de référendum." Le mensonge est gros car la Constitution européenne primera sur la Constitution nationale : si la Commission européenne accepte l’adhésion de la Turquie, les Français pourront toujours voter contre, ils n’auront plus voix…
La plaidoirie de Chirac aura eu au moins un avantage : la progression du non !
Mgr Gaillot sur Europe 1 ce matin
Florilège de cette interview :
Le journaliste lui demande pour qui il voterait, s’il était cardinal au Conclave. On se dit que même lui, il n’aura pas le mauvais goût de répondre à une telle question. Et on a tort, Mgr Gaillot répond : "Si j’avais à voter, je voterais pour le cardinal du Honduras, Mgr Oscar Romero." On pense qu’il voulait dire le Cal Oscar Rodriguez, qui ne lui en demandait sans doute pas tant (et non pas le salvadorien assassiné.)
Le journaliste lui demande s’il ne pense pas que Jean-Paul II a procédé à trop de canonisations; Mgr Gaillot répond : "Je ne suis pas très porté là-dessus. (…) On peut vivre sans." On peut peut-être vivre sans le culte des saints, mais peut-on prêcher une retraite sacerdotale ?
L’interview se termine bien : à la question de ce qu’il ferait si le prochain pape lui proposait un diocèse, Mgr Gaillot répond : "Je dirais non."
A l’attention des détracteurs de la Papauté
Suite aux innombrables articles qui fleurissent actuellement dans la presse, sur le désir d’un Pape réformant la doctrine catholique pour satisfaire les frustrations égocentriques d’un grand nombre, le Cardinal Ratzinger a clairement montré ce matin que la Foi est inséparable de la vérité :
"Le Fils de Dieu, l’homme véridique. C’est lui la mesure du vrai humanisme. "Une foi adulte" ne suit pas les vagues de la mode et de la dernière nouveauté; une foi adulte et mure est profondément enracinée dans l’amitié avec le Christ… Nous devons faire mûrir cette foi adulte, vers cette foi nous devons guider le troupeau de Dieu. Et c’est cette foi -seulement la Foi- qui crée l’unité et qui se réalise dans la charité… Dans la mesure où nous nous rapprochons du Christ, également dans notre vie, vérité et charité se fondent".
Adoption, homosexuels et UMP
L’assemblée nationale a voté le 14 avril une loi réformant l’adoption. Voici ce que l’on pouvait lire dans un article du Figaro du 13 avril concernant le débat à l’assemblée sur cette proposition de loi : " C’est finalement le député UMP JJ Descamps qui a abordé la question qui fâche en déposant jeudi dernier un amendement proposant que l’agrément ne puisse être délivré qu’aux couples mixtes. En clair que soit formellement exclue par la loi l’adoption par des homosexuels, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui puisque les célibataires peuvent adopter quelque soit leur orientation sexuelle. Quelques heures plus tard, le député se rétractait sous l’amicale pression de son groupe".
Voici la réponse de monsieur Descamps à des parents adoptifs lui demandant à ce que l’UMP se positionne clairement sur ce sujet : " Si j’ai retiré mon amendement, c’est à la condition que le sujet soit bien évoqué dans les conclusions qui seront tirées par l’UMP de la mission d’information sur la famille et les droits de l’enfance qui travaille actuellement à l’Assemblée Nationale."
A l’heure où Jacques Chirac, devant des millions de téléspectateurs, rassure un jeune homosexuel souhaitant adopter sur la capacité de la constitution européenne à lutter contre toutes formes de discrimination (voir aussi la tentative des Verts à l’assemblée), le Salon Beige vous encourage à écrire à monsieur Descamps pour qu’il sache qu’un catholique ne pourra accepter une telle dérive de l’UMP.( [email protected] )
Le Cardinal Ratzinger et la Vérité
Lors de la messe pour l’élection du pape ce matin en la basilique Saint Pierre, le cardinal Joseph Ratzinger s’est prononcé pour la défense de la doctrine de l’Eglise dans son homélie. Il a fermement condamné «la dictature du relativisme qui est en train de s’affirmer, qui ne reconnaît rien comme définitif et n’a comme dernière mesure que son propre ego et ses désirs.»
«Avoir une foi claire selon le credo de l’Eglise est souvent étiqueté comme fondamentalisme, alors que le relativisme, c’est-à-dire le fait de se laisser emporter ici et là par n’importe quel vent de doctrine, apparaît comme la seule attitude à la hauteur des temps d’aujourd’hui», a déclaré le cardinal.
Déroulement du Conclave
"Lundi, 115 Cardinaux provenant de 52 pays entreront en Conclave, le premier du troisième millénaire, qui élira le 264 Successeur de Pierre.
Les Cardinaux électeurs ont gagné la Domus S.Marthae, dimanche 17 avril après-midi et se retrouveront tous pour le souper. A 10 h lundi matin sera célébrée en la Basilique vaticane la Messe pro eligendo Summo Pontifice.
A 16 h 30 s’ouvrira la procession des Cardinaux de la Salle-des-Bénédictions à la Chapelle Sixtine, qui sera diffusée par la télévision. Le Doyen lira la formule du serment, puis chaque Electeur prononcera son nom et main sur l’Evangile dira "Je promets, je m’engage et je jure" de respecter ce qu’implique la Constitution apostolique Universi Dominici Gregis. "Le secret relatif à l’élection du Souverain Pontife ne constitue qu’une partie de ce serment, car avant le secret il y a dans la Constitution l’engagement suivant: ‘Qui que soit le Pontife élu, il s’engage à exercer fidèlement le Munus Petrinum de Pasteur de l’Eglise universelle".
Après le serment, le Maître des Cérémonies prononcera l’Extra Omnes marquant la sortie de la chapelle de tous les Conclavistes non Cardinaux. Avant de se retirer à leur tour, resteront en présence des Cardinaux électeurs le Maître des Cérémonies et le Cardinal Tomas Spidlik, chargé de la méditation introductive.
Les horaires du Conclave seront les suivants: à 7 h 30, les Cardinaux célébreront ou concélébreront la Messe en la Domus S.Marthae. Ils gagneront la Sixtine à 9 h, où ils réciteront les laudes avant de procéder aux votations selon ce que prescrit la constitution, soit deux votations le matin et deux l’après-midi. Après la seconde des votations de l’après-midi, qui débuteront à 16 h, les Cardinaux chanteront les vêpres.
Après les deux séries de votations, les bulletins de vote et les autres notes écrites seront brûlés dans le poêle interne à la chapelle. Les fumées pourraient avoir lieu vers midi et vers 19h, à moins que l’élection du nouveau Pape se produise à l’issue d’un premier scrutin. Dans ce cas, la fumée blanche sera anticipée que ce soit le matin ou l’après-midi. La diffusion de la fumée annonciatrice sera accompagnée de la sonnerie des cloches de la Basilique vaticane.
Les indications de la Constitution apostolique relatives au mode de scrutin sont bien connues. Le quorum nécessaire pour valider l’élection du Pape est initialement des deux tiers des voies. Après trois jours de votation sans résultat, est prévue au moins une journée de pause, de prière et de réflexion. Toujours dans ce cas de figure, les votations reprennent alors pour sept scrutins, après quoi est prévue une nouvelle pause précédent un autre tour de sept votations, et ainsi de suite jusqu’à ce qu’il faille recourir à la majorité absolue afin de décider comment procéder: voter à la majorité absolue ou procéder à un ballottage entre deux Cardinaux. Ceci adviendrait au cas où le Sacré Collège ne serait pas parvenu à élire le Souverain Pontife au 33-34 scrutin.
La tenue de la première votation sera décidée dès après l’entrée en Conclave, pour le soir même du lundi ou le lendemain. L’enceinte du Conclave se compose de la Domus S.Marthae et de la Chapelle Sixtine. Le trajet entre les deux sites pourra se faire en bus ou à pieds, selon le désir personnel de chaque Cardinal, d’autant que personne ne se trouvera sur leur passage. Après que les Cardinaux aient rejoint la Chapelle Sixtine, les accès à la Cour-St.Damase seront clos et scellés.
Durant tout le conclave, l’accès à la Coupole de St.Pierre et aux Jardins vaticans sera interdit. Les fidèles pourront cependant se rendre sur la tombe de Jean-Paul II, selon les horaires d’ouverture des Cryptes de la basilique. Les Congrégations générales des Cardinaux sede vacante se sont conclues samedi, et à l’occasion je tiens à faire deux brèves réflexions.
Le climat des travaux de ces douze réunions a été très familier, comme l’expression de la grande responsabilité ressentie par l’ensemble des Cardinaux face à un moment aussi crucial. Il leur a permis de trouver un vaste consensus autour des grands thèmes abordés et débattus entre-eux.
Je dois souligner que durant aucune des Congrégations le moindre nom n’a été évoqué". (Source : VIS)
Après le Pacs, l’adoption
Profitant du débat sur la réforme de l’adoption internationale, la députée Verte Martine Billard a déposé mardi un amendement permettant aux couples homosexuels d’adopter des enfants. Selon elle, aucun refus d’agrément «ne peut être motivé par la constatation de l’orientation sexuelle du demandeur ou de sa situation conjugale». Soutenu par les élus de gauche présents dans l’hémicycle, ce texte a finalement été repoussé par la droite. Mais le 2 avril, le socialiste Patrick Bloche, qui préside la mission parlementaire sur la famille et les droits de l’enfant, a promis à l’Inter-LGBT (lesbienne, gaie, bi et trans) de soumettre ses revendications à ses collègues parlementaires…
Le combat continue.
Si vous voulez tout savoir
Sur le projet de Constitution européenne, rendez-vous sur la page référendum. Les analyses de juristes s’y succèdent et sont plus facilement lisibles que le traité, lequel a finalement pour objectif d’éloigner les curieux, d’enlever tout pouvoir aux Parlements nationaux et européen, et d’instaurer un régime digne de l’Union soviétique…
Si vous ne lisez pas Présent
… ou ne l’achetez qu’au numéro, ne manquez pas l’édition de demain: je n’ai pas d’action dans la boutique, mais quel autre quotidien consacre : un article à la promotion de l’avortement par Le Parisien; un autre aux stupéfiantes attaques contre Jean-Paul II de la présidente du Fonds pour la population de l’ONU; une pleine page à Marcel Clément; et reproduit les principaux extraits de l’homélie du Cal Ratzinger aux obsèques de Jean-Paul II ? (Sans parler de mises au point sur Bayrou et le cardinal Stepinac.)
“Escroquerie”
C’est ainsi qu’Olivier Figueras, dans Présent de demain, qualifie le "n’ayez pas peur" de Chirac hier soir:
Escroquerie, car ces mots de Jean-Paul II étai(en)t une exhortation à ouvrir toutes grandes les portes au Christ.
La Constitution défendue par Chirac n’ouvre la porte qu’aux droits de l’homme, à la laïcité, au refus de Dieu, et aux difficultés sociales les plus diverses.