Blogs avec images

La place de l’abbé Nicolas Corbillé, prêtre réfractaire exécuté par la Révolution, gêne les gauchistes

La municipalité escrologique de Bouvron (44) veut débaptiser la place de l’abbé Nicolas Corbillé, prêtre réfractaire exécuté contre le mur de l’église en 1794, victime de la Terreur révolutionnaire. Sa mémoire, ancrée dans l’histoire bretonne, est aujourd’hui menacée par une décision contestée.

Ordonné prêtre en 1781, il fut nommé vicaire à Bouvron en 1785. Lorsque la Constitution civile du clergé de 1790 imposa aux prêtres de prêter serment à l’État, il refusa. Contraint à la clandestinité, il poursuivit son ministère au péril de sa vie, officiant dans l’ombre pour répondre à la ferveur religieuse de la population locale. Dénoncé, il fut arrêté en avril 1794 et fusillé contre le mur de l’église. Son supplice illustre la brutalité du régime révolutionnaire et la résistance des prêtres réfractaires qui refusèrent de se soumettre à un pouvoir hostile à leur foi. En hommage à son martyre, la place où il fut exécuté porte son nom depuis des décennies.

La mairie de Bouvron a décidé de faire disparaître cette trace de l’histoire, invoquant la sacro-sainte séparation des Églises et de l’État.

L’association Koun Breizh, qui œuvre pour la défense de la mémoire bretonne, s’insurge contre ce qu’elle considère comme une tentative d’effacement historique. L’argument avancé par la mairie – la laïcité – soulève des interrogations. Faut-il désormais faire disparaître toute référence à la religion dans l’espace public ?

Derrière cette décision, certains voient une volonté de minimiser les exactions de la Révolution française. L’abbé Corbillé fait partie de ces victimes de la Terreur dont le souvenir dérange une certaine vision idéologique de l’histoire.

Les responsables politiques ignorent les réalités du monde soignant

Dans France catholique, Fabrice Madouas a interrogé Claire Fourcade, présidente de la Société française de soins palliatifs. Extrait :

Fête de la Purification de la Sainte Vierge et de la Présentation de Jésus au Temple

Nous remercions l’association Una Voce de nous autoriser à publier des extraits des excellents commentaires des cinq pièces grégoriennes du dimanche ou de la fête à venir.
Vous aurez la totalité des textes sur le site et nous ne pouvons que vous encourager à vous abonner à la newsletter hebdomadaire en cochant dans la case adéquate sur la page d’accueil.

Cette fête célébrée quarante jours après Noël commémore un événement qui s’est réellement produit 40 jours après la naissance de l’Enfant Jésus, en observation de la loi juive.

Elle présente la particularité d’être à la fois une fête de Notre-Seigneur, celle de la Présentation, et une fête de la Sainte Vierge, celle de la Purification. (habetur tamquam festum Domini, selon l’édition typique du Missel de 1962). Les chants du propre de la messe, nous le verrons, se rapportent principalement au premier aspect, alors que pour l’ordinaire on doit prendre normalement une messe des fêtes de la Sainte Vierge, et de même les psaumes et l’hymne des vêpres sont ceux des fêtes de la Sainte Vierge.

De plus cette fête a reçu le nom populaire de Chandeleur, car on y procède avant la messe à la bénédiction des cierges que l’on porte ensuite en procession. L’Église a peut-être voulu par cet usage remplacer une antique fête païenne de la lumière ; en tout cas elle a choisi cette date à cause de la parole du vieillard Siméon prononcée en ce jour, et qui est lue à l’Évangile, saluant l’enfant Jésus dans son cantique Nunc dimittis en l’appelant  » lumière pour éclairer les nations « . D’ailleurs le cierge allumé est un symbole du Christ, lumière du monde, nous le retrouverons dans la liturgie pascale.

Bénédiction et la procession des cierges

Ce sont ces paroles de Siméon que l’on chante pendant la distribution des cierges sous la forme d’une petite antienne toute simple, entièrement syllabique, légère et joyeuse, comme la lumière dont elle exprime la clarté :

Lumen ad revelationem gentium, et gloriam plebis tuæ Israel
Lumière pour éclairer les nations et gloire de votre peuple Israël.

Cette antienne, dont le texte est le quatrième verset du cantique Nunc dimittis, est accompagnée par les trois premiers versets psalmodiés, suivis du Gloria Patri, avec à chaque fois reprise de l’antienne :

Nunc dimittis servum tuum, Domine, secundum verbum tuum in pace.
Quia viderunt oculi mei salutare tuum.
Quod parasti ante faciem omnium populorum.

Maintenant, Seigneur laissez votre serviteur s’en aller en paix selon votre parole
Car mes yeux ont vu le salut.
Que vous avez préparé à la face de tous les peuples.

Pendant la procession avec les cierges bénits que l’on tient allumés à la main, on chante une grande antienne très solennelle, qui semble d’origine orientale car cette fête a été célébrée d’abord à Jérusalem avant de l’être à Rome, et le texte de ce chant très riche, plein d’images et de symboles, contraste avec l’habituelle sobriété de la liturgie romaine.

Adorna thalamum tuum, Sion, et suscipe regem Christum : amplectere Mariam, quæ est cælestis porta : ipsa enim portat Regem gloriæ novi luminis : subsistit Virgo adducens manibus Filium ante luciferum : quem accipiens Simeon in ulnas suas prædicavit populis Dominum eum esse vitæ et mortis, et salvatorem mundi.
Sion orne ta chambre et reçois le Christ-Roi, ouvre les bras à Marie qui est la porte du Ciel : c’est elle qui porte le Roi de Gloire de la nouvelle lumière : la Vierge s’arrête présentant dans ses mains le Fils né avant la lumière. En la recevant dans ses bras Siméon annonce à tous les peuples qu’Il est le maître de la vie et de la mort et le Sauveur du monde.

La mélodie calme et solennelle évoque tout à fait une procession triomphale.

Au retour de la procession, en rentrant dans l’église, on chante un Répons ; les Répons sont essentiellement des chants de l’office des matines, mais on en chante aussi dans d’autres circonstances comme celle-ci. Ils ont toujours la même forme avec des versets, normalement deux dont le deuxième est le Gloria Patri, sur des psalmodies très ornées, et après chaque verset on reprend la dernière phrase du Répons. La mélodie de celui-ci utilise des formules habituelles à ce genre de pièce, et n’a donc pas de rapport spécial avec le texte, qui n’est d’ailleurs ici qu’un simple récit, tiré de l’Évangile de la fête.

Obtulerunt pro eo Domino par tuturum, aut duos pullos colombarum, sicut scriptum est in lege Domini.
Ils offrirent pour lui au Seigneur une paire de tourterelles ou deux petites colombes ainsi qu’il est prescrit dans la loi du Seigneur.

Et voici le premier verset :

Postquam autem impleti sunt dies purgationis Mariæ, secundum legem Moysi, tulerunt Jesum in Jerusalem, ut sisterent eum Domino.
Lorsque furent accomplis les jours de la purification de Marie selon la loi de Moïse, ils portèrent Jésus à Jérusalem pour l’offrir au Seigneur.

► Introït : Suscepimus

La procession des cierges de la Chandeleur est suivie aussitôt de la messe de la fête, dont les chants se rapportent à la présentation de l’enfant Jésus, venant lui-même dans le temple s’offrir à son père pour la mission rédemptrice qu’il doit accomplir.

Les deux premiers chants du propre de la messe, l’Introït et le Graduel ont le même texte, ce qui est assez rare. C’est un extrait du psaume 47, grand cantique d’action de grâce pour une victoire accordée par le Seigneur à son peuple, accompagnant l’entrée triomphale de l’arche d’alliance dans le temple de Jérusalem. Aujourd’hui ce n’est plus l’arche d’alliance, présence symbolique, mais c’est si l’on peut dire Dieu lui-même en chair et en os sous les traits d’un petit enfant qui fait son entrée dans son Temple. Les versets choisis pour l’Introït et que nous retrouverons au Graduel expriment notre reconnaissance et notre louange.

Suscepimus, Deus, misericordiam tuam in medio templi tui : secundum nomen tuum, Deus, ita et laus tua in fines terræ : justitia plena est dextera tua.
Dieu nous avons reçu votre miséricorde au milieu de votre temple : Comme votre Nom, ô Dieu, ainsi votre louange va jusqu’aux extrémités de la terre, car votre main droite est pleine de justice.

Maintenant c’est en permanence que Dieu est réellement présent dans nos églises et que nous y recevons des grâces innombrables. Ainsi notre reconnaissance s’exprime-t-elle par une mélodie enthousiaste, ample, joyeuse et solennelle. On chante à la suite le premier verset du psaume 47 :

Magnus Dominus et laudabilis nimis : in civitate Dei nostri, in monte sancto ejus.
Le Seigneur est grand et très digne de louanges : dans la cité de notre Dieu sur sa montagne sainte.

► Graduel : Suscepimus

Le texte de la première partie du Graduel est exactement le même que celui de l’Introït, tiré du psaume 47, sauf la dernière phrase :

Suscepimus Deus, misericordiam tuam in medio templi tui ; secundum nomen tuum, Deus, ita et laus tua in fines terræ.
Dieu nous avons reçu votre miséricorde au milieu de votre temple : Comme votre nom, Dieu, ainsi votre louange s’étend jusqu’aux extrémités de la terre.

La deuxième partie de ce Graduel reprend le verset précédent du psaume. :

Sicut audivimus, ita et vidimus in civitate Dei nostri, in monte sancto ejus.

Ce que nous avions entendu dire, maintenant nous le voyons dans la cité de notre Dieu sur sa montagne sainte.

La montagne sainte, déjà mentionnée dans le verset de l’Introït, est évidement celle où est bâti le temple de Jérusalem

Cette phrase fait penser aux paroles du vieillard Siméon dans son Nunc dimittis : Maintenant mes yeux ont vu votre salut. Ce sont vraiment les promesses de l’ancien Testament qui se réalisent aujourd’hui dans le Temple, et qui se renouvellent chaque jour dans nos églises.

La mélodie de ce Graduel est faite de formules habituelles que l’on entend souvent, mais elle comporte peu de grandes vocalises, car le texte est assez long, et elle s’attache davantage à bien souligner chaque mot.

► Alléluia : Senex puerum (ou Trait : Nunc dimittis)

Suivant la date de Pâques, le 2 février peut se trouver encore dans le temps après l’Épiphanie, ou tomber déjà dans le temps de la Septuagésime. Dans le premier cas la messe comporte un Alléluia, mais dans le second cas, il est remplacé par un Trait. Disons tout de suite que celui-ci a pour texte le cantique Nunc dimittis du vieillard Siméon, que nous avons déjà trouvé à la bénédiction des cierges, chanté sur une psalmodie très ornée analogue à celles du temps de la Septuagésime.

Quant à l’Alléluia, le texte du verset n’est pas tiré de la Sainte Écriture, mais s’inspire seulement de l’Évangile du jour, dont il fait un commentaire bref mais profond :

Senex puerum portabat, puer autem senem regebat
Le vieillard portait l’enfant, mais c’est l’enfant qui gouvernait le vieillard.

À l’inverse du Graduel, dont le texte était assez long, la mélodie comporte ici de grandes vocalises, s’étirant et tournant toujours autour des mêmes notes, comme une contemplation inépuisable de ce mystère paradoxal. On notera particulièrement la très longue vocalise sur le mot autem, mais, qui souligne l’opposition entre les deux personnages.

► Offertoire : Diffusa est

Le chant de l’Offertoire de la Purification n’est pas propre à cette fête, mais est pris au commun des Vierges. Il a pour texte un verset du psaume 44, le grand cantique nuptial souvent utilisé dans la liturgie, ou le Roi est la figure du Christ, et la Reine la figure de l’Église, mais aussi de Marie, ou des vierges consacrées qui se sont unies mystiquement à l’époux divin. Le verset retenu ici, pris dans l’éloge du Roi, revient plusieurs fois au temps de Noël, dont la fête du 2 février marque la fin dans le calendrier :

Diffusa est gratia in labiis tuis ; propterea benedixit te Deus in æternum, et in sæculum sæculi.
La grâce est répandue sur vos lèvres, c’est pourquoi le Seigneur vous bénit éternellement et à jamais.

Aujourd’hui cet éloge s’adresse aussi bien à l’enfant Jésus qui fait son entrée dans son temple qu’à la Vierge qui le porte dans ses bras. La grâce ce n’est pas seulement une qualité de l’être humain qui le rend agréable à regarder, mais c’est ici un don de Dieu ; les lèvres, ce n’est pas seulement, avec le sourire, un élément de la beauté du visage, mais c’est aussi le siège de la parole : Jésus est le Verbe, parole de Dieu incarnée ; quant à Marie, pleine de grâces, c’est de ses lèvres qu’est sorti le fiat qui nous a ouvert le ciel, nous permettant de recevoir la bénédiction éternelle qui est ici évoquée. La liturgie y insiste longuement en ajoutant les mots et in sæculum sæculi qui ne figurent pas dans le psaume.

La mélodie commence dans le grave d’une manière un peu mystérieuse puis elle s’élève rapidement jusqu’à une teneur où elle va rester durant toute la pièce, accumulant les notes longues avec une insistance inlassable, surtout dans la dernière phrase, celle de l’éternité.

► Communion : Responsum

Le texte de l’antienne de Communion du 2 février est tiré de l’Évangile du jour.

Responsum accepit Simeon a Spiritu Sancto, non visurum se mortem, nisi videret Christum Domini.
Siméon avait reçu la révélation du Saint Esprit qu’il ne verrait pas la mort avant d’avoir vu l’Oint du Seigneur.

La mélodie de cette petite antienne, très animée, et soulignant bien chaque mot du texte, exprime parfaitement la joie du vieillard Siméon devant la promesse accomplie.

Réédition prochaine du livre sur Pascal Paoli et la Constitution de la Corse selon la doctrine de droit naturel

Cet article est une tribune libre, non rédigée par la rédaction du Salon beige. Si vous souhaitez, vous aussi, publier une tribune libre, vous pouvez le faire en cliquant sur « Proposer un article » en haut de la page.

Connaissez-vous Marie-Thérèse AVON-SOLETTI ? Avec l’association UNITÉ, elle avait publié en son temps l’excellent livre d’Alphonse BRÉGOU sur la Doctrine sociale de l’Eglise dans lequel il exposait le cours qu’il donnait à ses élèves syndicalistes du temps où il était Directeur de l’Institut Syndical de Formation de la CFTC. Il reste quelques exemplaires qui peuvent être commandés à : [email protected]

 

À l’occasion du tricentenaire de la naissance de Pascal PAOLI, père de la constitution de la Corse, Marie-Thérèse AVON-SOLETTI a entrepris de republier son livre : “La Corse et Pascal PAOLI : Essai sur la Constitution de la Corse” paru en 1999. Il est entièrement revu et corrigé, il sera édité par : Maison d’Éditions LA MÉMOIRE DU DROIT.

Marie-Thérèse AVON-SOLETTI explique l’importance de cette réédition : “Des amis m’ont poussée à rééditer le livre que j’avais écrit sur la Constitution de la Corse. Aidez cette entreprise à se concrétiser. Oui, la Constitution corse prend bien sa source en Corse. Oui, Pascal PAOLI s’est appuyé sur une doctrine politique, la doctrine de droit naturel, connue en Corse au XVIIIème siècle et oubliée sur le continent pour créer un État et fonder un régime précurseur des régimes de liberté”.

Pour rendre ce projet de réédition possible, Marie-Thérèse AVON-SOLETTI a ouvert une cagnotte dont voici le lien :
https://www.leetchi.com/fr/c/reedition-du-livre-de-sur-pascal-paoli-et-la-constitution-de-la-corse-2104914?utm_source=copylink&utm_medium=social_sharing

Apportons-lui notre soutien dans cette entreprise de réédition.

Olivier Debesse

Philippe de Villiers invite Alexis Corbière au Puy du Fou

L’élu gauchiste a comparé le Puy du Fou au Parc Astérix, suite à la décision du Ministre Rachida Dati d’attribuer le pass culture au Puy-du-Fou…

Ils témoignent de leur conversion

Documentaire de 26 minutes d’Armel Joubert des Ouches

« Frappé » par un Amour incompréhensible

Ils ont trouvé un sens à leur vie. Ils fréquentent désormais les sacrements chaque Dimanche. Tous, sont maintenant des exemples, témoins de l’Amour de Dieu pour les hommes. Dans ce documentaire de 26 minutes, cinq personnes apparaissent à l’image. Timothy Cowley, âgé de 20 ans, il est étudiant à l’école des Ponts et Chaussées. Issu d’une famille protestante mais s’interrogeant fréquemment et désireux de chercher la vérité, Timothy vient de découvrir la religion catholique et s’est récemment converti. Marie Sophie Mistre qui habite le Midi de la France ne pratiquait plus jusqu’au jour où elle est entrée dans l’Eglise de son village. Luc Ruan – ancien comédien ayant travaillé aux côtés du célèbre acteur réalisateur et metteur en scène Robert Hossein – et son épouse Catherine Joyeux – artiste peintre – ont quand à eux retrouvé Dieu après un long cheminement.

Quand la souffrance conduit à Dieu

Devant la caméra, Guénola Loïacono, cette jolie femme âgée de 43 ans, offre un témoignage bouleversant. Issue d’une famille non croyante – elle voit juste son grand-père réciter de temps à autre son chapelet – elle apprend un jour le décès de sa sœur. Cette dernière meurt assassinée par son mari. Guénola se reproche de n’avoir pu être présente à son chevet. Dévastée par cette disparition tragique, ne parvenant pas à contenir sa souffrance et dans un élan de désespoir, elle affirme avoir « fait appel à Jésus ». « Je ne sais pas pourquoi mais je sais qu’il m’a tout de suite répondu. En un instant, je me suis sentie envahie d’un amour intérieur inexprimable ! Jésus me montrait qu’il m’aimait, qu’il avait toujours été là pour moi… ». Guénola est aujourd’hui convaincue que Dieu attendait une circonstance pour qu’elle se tourne vers lui.

Une grâce inexplicable

C’était en 2012. Depuis, Guénola Loïacono s’est mariée, elle explique avoir remis de l’ordre dans sa vie. Elle fréquente l’Eglise chaque Dimanche et ne reviendrait pour rien au monde à sa vie antérieure. Cette expérience intime que le Christ lui a permis de vivre s’appelle la grâce. « Une main tendue », un effet de son Amour que Dieu décide de donner à un moment particulier. Dieu se veut discret, car il ne veut pas soumettre les hommes. Il leur laisse bien au contraire, la liberté d’agir, de répondre à son appel, à son amour, à la grâce. Il appartient à chacun d’ouvrir son cœur, pour que Dieu pénètre les âmes.

Ils veulent confisquer aux parents l’éducation de leurs enfants

Ce mercredi était présenté le programme d’éducation à la vie affective et sexuelle devant le Conseil supérieur de l’éducation, en vue de la rentrée prochaine.

Le totalitarisme s’exprime tranquillement, par la voix de Vincent Haye, enseignant de SVT à Ste-Maure-de-Touraine et membre du syndicat SNES-FSU :

“il se dit indigné par une des dispositions du programme, qui consiste à prévenir les parents des cours à venir et de leur contenu”

Mahomet, envoyé par Dieu ?

Cet article est une tribune libre, non rédigée par la rédaction du Salon beige. Si vous souhaitez, vous aussi, publier une tribune libre, vous pouvez le faire en cliquant sur « Proposer un article » en haut de la page.

Sur la chaîne de télévision France 2, le 15 Décembre 2024, l’émission musulmane intitulée « Nos croyances, notre unité », présentée par Abderrahim Hafidi avait pour invités l’autrice marocaine Reem Yasmina Laghrari, et le père Antoine Guggenheim, curé et délégué pour les relations avec l’Islam du diocèse de Paris. Je voudrais commenter les propos que celui-ci y a tenus.

À la question de savoir ce que représente pour lui Mahomet, le père Guggenheim aurait pu répondre qu’il n’était pas là pour donner son opinion personnelle, mais l’enseignement de l’Église, qui est autrement plus important … mais il ne le donnera pas. Il commence par botter en touche en avançant que la question de savoir qui est le prophète Mahomet est discutée – comme si cela pouvait changer quoi que ce soit à ce que ne peut que être Mahomet pour l’Église ! – et de tenter de justifier encore son silence en avançant que le christianisme étant survenu antérieurement à Mahomet, et qu’à cause de cela il ne pouvait donc en parler. Cela se veut drôle, tant c’est gros, et gentil, tant l’intention de plaire à ses interlocuteurs musulmans est patente. Mais cette dérobade est payée au prix d’une insulte à la perfection du christianisme, et d’un reniement de l’enseignement du Christ, qui a bel et bien annoncé la venue de Mahomet ! Par exemple, en Mt 7.15-20 et 24.4,11 & 24, Jésus a annoncé la venue de faux-prophètes ; dans la parabole de l’ivraie de Mt 13.24-30,36-43 Jésus annonce sans ambiguïté l’islam ; en Jn 16.2, Il l’annonce encore dans la venue de ceux qui tueront les chrétiens pour plaire à Dieu, ce à quoi invite Allah, par exemple en Coran 9.30 … L’Église, à la suite du Seigneur, n’a cessé d’annoncer l’islam, à commencer par les Apôtres : saint Paul en Ga 1.8-9 ; saint Pierre en 2 P 2.1-3 … … Saint Jean, en 1 Jn 2.22 donne la définition de l’Antichrist que revendique l’islam pour se définir (Coran 112) … Et jusqu’au concile Vatican II, Papes et Conciles ont tenu le même discours.

Je ne vous donne que quelques exemples : en 1213, le Pape Innocent III, dans l’encyclique Quia major, condamne l’islam par ces mots : « Encore à l’époque de mon regretté prédécesseur, saint Grégoire, presque tous les pays musulmans étaient chrétiens. Mais un fils de perdition, le pseudo-prophète Mahomet, s’est levé depuis lors et a séduit beaucoup d’hommes en les détournant de la vérité par l’attrait du monde et des voluptés charnelles. (Jean Richard, L’esprit de la Croisade, Biblis, 2012., p.87) » ; en 1266, le Pape Clément IV exhorte Jacques 1er, roi d’Aragon, à chasser les musulmans de ses terres, lui montrant combien leur séjour y est dangereux au plan matériel et spirituel : « On a des exemples de la dangereuse affaire qu’est celle d’avoir des musulmans dans ses domaines. Quoiqu’ils cachent leurs mauvais desseins, pour un temps, par contrainte, ils cherchent ardemment l’occasion de les exécuter. C’est nourrir un serpent dans son sein que de garder chez soi de tels ennemis. Un petit avantage qui vous en revient ne doit pas l’emporter sur la honte de les voir au milieu des chrétiens exalter le nom de Mahomet ! Vous devenez votre propre ennemi si vous pourchassez les musulmans ailleurs, mais les protégez patiemment sur vos terres. Il est indubitable qu’il serait conforme à vos excellentes œuvres que vous exiliez ces gens hors des frontières de vos domaines. (Lettre du 5 juillet 1266, in Abbé Rohrbacher, Histoire universelle de l’Église catholique, Paris, Letouzey et Ané, 1873, p.165) » ; au XIVe siècle, le Concile de Vienne (1311-1312) stipule : « C’est une insulte au saint Nom de Jésus et du vrai Dieu, une injure à la foi chrétienne que, là où ils vivent mêlés aux chrétiens, les prêtres musulmans invoquent à voix forte le nom de Mahomet à certaines heures d’un endroit élevé. Avec l’approbation du saint Concile, nous interdisons de telles pratiques en terre chrétienne. Nous enjoignons aux princes chrétiens d’enlever cette offense de leurs territoires ; ils doivent aussi interdire expressément l’invocation publique du nom sacrilège de Mahomet. […] » Bref, il est absolument impossible de prétendre que l’Église ne peut rien dire au sujet de Mahomet … à moins de vouloir se damner par lâcheté (Ap 21.8) ! C’est pourtant simple : Qui peut venir APRÈS le Christ, sinon l’Antichrist ?

Suite de l’article : https://www.islam-et-verite.com/mahomet-envoye-par-dieu/

Christophe Dickès : Pour l’Eglise, ce que le monde lui doit

Conférence donnée par Christophe Dickès à la fête du livre le 1er décembre 2024 au sujet de son livre : Pour l’Eglise, ce que le monde lui doit.

Qu’est-ce qu’un prêtre ?

De Cyril Farret d’Astiès :

A l’occasion de leur pèlerinage jubilaire, le pape François a reçu il y a peu les recteurs des derniers séminaires français. Il leur a adressé quelques mots au sujet de leur lourde tâche.

Je ne m’arrête pas au coup de griffe du Souverain Pontife à l’encontre de ceux qui persistent à se faire appeler « Monsieur l’abbé ». Depuis bientôt douze ans, nous sommes habitués à ces saillies pontificales, nous n’y prêtons presque plus attention. Nous avons appris à connaître notre pape, c’est ainsi, il ne peut pas s’en empêcher, faisons avec… Nous connaissons tous de vieux oncles bougons et irascibles ; de jeunes neveux facétieux prennent d’ailleurs plaisir à leur tirer les moustaches pour voir un peu ; c’est aussi le charme des grandes familles.

Le reste du discours est autrement intéressant alors que les séminaires ferment les uns après les autres, en France en particulier : quels conseils de formation donne-t-il, comment former les séminaristes, et in fine, qu’est-ce qu’un prêtre ?

Il ne s’agit pas de rejeter ce qu’indique le pape aux recteurs quand il parle psychologie, discernement, formation intégrale, respect de la liberté intérieure des candidats… Ce qui frappe cependant c’est l’image du prêtre qu’il dessine. Pour le pape « l’objectif du séminaire est de former des disciples missionnaires (…) » ; il affirme de manière très insistante (à trois reprises) que le « prêtre est toujours pour la mission. » Le pape précise encore qu’on « ne devient pas (prêtre) pour soi, mais pour le peuple de Dieu, pour lui faire connaître et aimer le Christ. »

Il y a là me semble-t-il, et ce n’est pas neuf, l’écho d’une compréhension parcellaire du sacerdoce. Pas fausse évidemment, loin de là, mais partielle, j’oserais presque dire amputée, secondaire, trop humaine, quasi sociale, une myopie. On aimerait tant que le pape parle davantage de vie intérieure, de vie liturgique, de l’office divin, des sacrements, de l’étude intellectuelle des grandes vérités de la foi pour mieux les contempler et mieux les transmettre ! Tout ce qui est propre au prêtre, tout ce qu’il ne peut déléguer, tout ce pourquoi Dieu a voulu se réserver des lévites. Tout ce d’ailleurs que les jeunes gens de 18 ans qui entrent au séminaire viennent chercher, eux qui ne sont pas fait pour le plaisir mais pour l’héroïsme comme le disait Claudel. Quelle différence entre le discours trop prosaïque du Pape et la belle allocution donnée par le cardinal Sarah pour la troisième Conférence internationale du clergé catholique le 15 janvier : « La beauté et la mission du prêtre. » En ce qui concerne la direction des séminaires, le dernier ouvrage de l’abbé Barthe me semble également bien plus roboratif.

Cette perception limitée du pape sur le sacerdoce est aujourd’hui très partagée. Sur les pages internet du diocèse de Paris consacrées à la vocation sacerdotale, on peut lire cette surprenante définition du prêtre diocésain inscrite en très bonne place et en gras : « Le prêtre diocésain est d’abord le collaborateur avisé de son évêque. Il est associé au ministère de l’évêque d’une manière particulière. » Et si l’on en croit toujours ce site destiné à attirer des vocations sacerdotales, ce ministère consiste à « prendre soin du peuple de Dieu, à être attentif aux pauvres et aux malheureux, à ramener dans la maison de Dieu ceux qui sont égarés ». Qu’est-ce qui, dans ces quelques lignes, fait la spécificité du prêtre par rapport au simple baptisé ? Moi aussi je veux et je dois par mon baptême annoncer l’Évangile sans relâche, prendre soin du peuple de Dieu, être attentif aux pauvres et aux malheureux, ramener dans la maison de Dieu ceux qui sont égarés… Le notaire diocésain et le chargé de communication de l’évêque sont, eux aussi, les collaborateurs avisés de l’évêque.

Tu es sacerdos in aeternum. L’Église a pourtant toujours eu une compréhension bien plus haute, plus surnaturelle de la nature du sacerdoce.

Le catéchisme du concile de Trente enseigne que « les fonctions du Prêtre sont d’offrir à Dieu le Saint Sacrifice de la Messe et d’administrer les sacrements de l’Église. » En 1959, dans une lettre mettant fin à l’expérience des prêtres ouvriers, le cardinal Pizzardo, secrétaire du Saint-Office, rappelait à l’assemblée des cardinaux et archevêques français :

« C’est essentiellement pour exercer des fonctions sacrées que le prêtre est ordonné : offrir à Dieu le Saint Sacrifice de la messe et la prière publique de l’Église, distribuer aux fidèles les sacrements et la parole de Dieu. Toutes les autres activités du prêtre doivent être ordonnées en quelque manière à ces fonctions ou en découler comme des conséquences pratiques (…). »

Le catéchisme de l’Église catholique est un peu moins limpide, l’article consacré au sacerdoce commence par cette définition qui semble tourner en rond (n° 1536) :

« L’Ordre est le sacrement grâce auquel la mission confiée par le Christ à ses Apôtres continue à être exercée dans l’Église jusqu’à la fin des temps : il est donc le sacrement du ministère apostolique. »

Au n° 1566 en revanche, on retrouve cette précision classique :

« C’est dans le culte (…) que s’exerce par excellence leur charge sacrée (…). De ce sacrifice unique, tout leur ministère sacerdotal tire sa force. »

Depuis plusieurs décennies, la conviction que le prêtre est d’abord l’homme de l’autel a perdu de son évidence. L’esprit managérial détestable qui consiste à imposer des solutions techniques, des process d’organisation, une gouvernance en vue d’améliorer le résultat quantifiable de la mission, s’est infiltré jusque dans le sanctuaire de l’Église. D’où le succès déconcertant de sociétés de coaching comme https://www.talentheo.org/ . On trouve les métastases de cette mentalité naturaliste répandues partout : dans les séminaires, les diocèses mais aussi les communautés religieuses… Cette pensée utilitariste et fonctionnelle éclipse lentement l’inutilité, la gratuité, mais aussi la lenteur, la saine oisiveté — quand elle est méditation et non paresse —, l’otium pour utiliser un mot cher à Marc Fumaroli.

L’ancien missel montre bien combien le prêtre, du moins au cours de l’action sacrée, est un homme à part dont la vocation est de sacrifier. L’ordre qui, le jour de leur ordination, marque les prêtres d’un caractère indélébile et surnaturel leur permet d’agir à notre profit, in persona Christi. Ce caractère demeure en dehors de l’action sacrée et doit se voir dans le comportement du prêtre – par la retenue et l’habit notamment – et dans le respect des fidèles – déférence, vouvoiement… Ce caractère indélébile perdurera au Ciel. Dans la Jérusalem céleste, dans la belle diversité des ordres mineurs et majeurs, les clercs participeront à la liturgie éternelle qui sera notre récompense commune. Il ne sera plus question de mission, le sacerdoce n’en poursuivra pas moins son œuvre essentielle de louange.

Cyril Farret d’Astiès

Gloria consacre son dossier au millénaire de la cathédrale de Chartres

Pour célébrer le millénaire de la crypte, Mgr Christory, évêque de Chartres, a décrété une année jubilaire du 8 septembre 2024 au 15 août 2025. Gloria y consacre son dossier du mois

  • Une chapelle du déambulatoire abrite la plus importante relique de la cathédrale Notre-Dame de Chartres : le Voile de la Vierge, qui a conduit des milliers de fidèles en pèlerinage.
  • Parmi les 172 vitraux de la cathédrale de Chartres, l’un des plus célèbres est celui de Notre-Dame de la Belle Verrière, dont certains panneaux datent du XIIe siècle.
  • Pourquoi y a-t-il un labyrinthe dans la cathédrale ? Le visiteur, comme le pèlerin, est parfois surpris de découvrir un labyrinthe dans une église. On vous explique le sens de ce motif.

Fierté française ! Petite histoire de l’Armée française – Un album incontournable pour les jeunes générations

Cet article est une tribune libre, non rédigée par la rédaction du Salon beige. Si vous souhaitez, vous aussi, publier une tribune libre, vous pouvez le faire en cliquant sur « Proposer un article » en haut de la page.

“La France s’est bâtie au fil de l’épée” , écrivait le général De Gaulle.

Des générations de soldats ont forgé l’histoire de notre Nation. Des héros qui étaient autrefois bien connus : les Arvernes de Gergovie, les Francs de Tolbiac, les chevaliers de Bouvines, les mousquetaires de Maastricht, les grognards d’Austerlitz, les poilus de Verdun, les Français libres de Bir Hakeim, les parachutistes de Dien Bien Phu…
Découvrez leurs histoires et celle de l’armée française à travers le récit de leurs exploits : leurs victoires éclatantes et leurs défaites héroïques, ces batailles décisives qui ont construit la légende de l’armée française.
Ces récits ne sont pas seulement des pages d’histoire militaire, ces combats et ces sacrifices ont marqué le pays dans lequel nous vivons. C’est le voeu de cette Petite Histoire de l’armée française de contribuer à les faire connaître aux plus jeunes.

Une très belle édition reliée avec signet de couleurs. Des dessins pleine page, magnifiques reconstitutions du padre Charles-François Ngô, expressions vivantes de ces batailles, soutiennent un texte fourni. la chronologie des événements resitue le contexte et offre au jeune et moins jeune lecteur un morceau d’épopée et de fierté.

Plus d’informations et commandes sur LIVRES EN FAMILLE
https://www.livresenfamille.fr/de-12-a-14-ans/28077-petite-histoire-de-l-armee-francaise.html?aff=Mjoz
Petite histoire de l’Armée française, album de 96 pages, Colonel Efflam Maizières, Editions Pierre de Taillac, 22.90€.

Linda Ventura, dont le handicap était à l’origine de la création de la Fondation Perce-Neige, est décédée

Linda Ventura, la fille de l’acteur Lino Ventura et dont le handicap était à l’origine de la création de la Fondation Perce-Neige d’aide aux personnes handicapées, s’est éteinte mardi 28 janvier 2025.

Linda Ventura, qui résidait dans la maison Perce-Neige de Baracé (Maine-et-Loire) est décédée d’un arrêt cardiaque à l’âge de 66 ans.

Lino Ventura avait alerté, en décembre 1965, à la télévision, sur la situation des enfants « pas comme les autres », appelant à soutenir leurs parents et à accompagner ces enfants handicapés tout au long de leur vie. Il demandait au public de soutenir un « centre pilote » pour « les réintégrer dans la société ». Trois mois plus tard était créée l’association Perce-Neige, devenue une fondation et qui gère aujourd’hui une cinquantaine de maisons d’accueil pour adultes et enfants avec handicap mental.

La Fondation Perce-Neige et le cinéaste Artus ont annoncé, jeudi 30 janvier 2025, le lancement de la Fondation Un P’tit Truc en Plus destinée à créer des maisons de vacances adaptées aux personnes handicapées.

Confiez votre intention de prière à Notre-Dame de Lourdes !

Cet article est une tribune libre, non rédigée par la rédaction du Salon beige. Si vous souhaitez, vous aussi, publier une tribune libre, vous pouvez le faire en cliquant sur « Proposer un article » en haut de la page.

Nous connaissons ou avons tous connu des personnes malades dans notre entourage. Des personnes qui se battent chaque jour courageusement pour leur santé.

Confier nos malades à Notre-Dame de Lourdes, fêtée le 11 février, c’est s’appuyer sur sa puissante intercession. À Lourdes, la Vierge Marie a offert un message d’amour et de compassion fort, rappelant que même dans la souffrance, nous ne sommes jamais seuls.

Alors pour l’occasion, Hozana vous invite à lui confier ces personnes qui vous sont chères. Qu’elle puisse apporter paix, courage et, si telle est la volonté de Dieu, guérison, à ceux qui souffrent.

Déposez-votre intention de prière sur cette page dédiée jusqu’au 11 février ! Les intentions seront ensuite toutes déposées au sanctuaire de Lourdes !

Le Vietnam veut relancer la natalité et lutter contre les avortements sélectifs

Le ministère de la Santé du Vietnam a soumis une proposition de loi visant à prolonger le congé de maternité de six à sept mois pour les travailleuses ayant un deuxième enfant. Cette initiative s’accompagne de mesures destinées à soutenir les familles, dont l’accès facilité à la location ou à l’achat d’un logement social. Si certaines localités atteignent des seuils de natalité alarmants, les autorités locales devront en informer l’Assemblée nationale et mettre en place des mesures d’intervention adaptées.

Le ministère prévoit également de renforcer l’application de l’interdiction de l’avortement sélectif en fonction du sexe, conformément aux réglementations démographiques en vigueur.

Dans son rapport, le ministère de la Santé alerte sur des tendances démographiques inquiétantes. Le taux de fécondité du Vietnam est en chute libre, passant sous le seuil de remplacement : 2,11 enfants par femme en 2021, 2,01 en 2022, 1,96 en 2023 et un record historique de 1,91 en 2024. À l’horizon 2042, la population en âge de travailler atteindra son apogée, avant d’entamer un déclin à partir de 2054.

Le déséquilibre entre les sexes à la naissance reste également un défi majeur. En 2006, le ratio était de 109,8 garçons pour 100 filles, dépassant largement l’équilibre naturel de 103 à 107 garçons pour 100 filles. Ce déséquilibre s’est aggravé, atteignant 112,8 en 2015 et 111,4 en 2024.

Lorsque Macron a fait entrer l’avortement dans la Constitution, il n’a pas voulu aborder le sujet des avortements sélectifs…

Dénatalité française : une fatalité ?

La relativité des lois liturgiques nouvelles dans la présente situation de l’Église

Extrait d’un article de l’abbé Barthe quant à la nécessite de maintenir la liturgie traditionnelle dans son ensemble, en regard de la volatilité de la réforme liturgique, en réforme permanente (interdiction puis autorisation des filles acolytes, tolérance puis obligation de la communion dans la main, créativité jamais sanctionnée, etc.) :

[…] Nous vivons une crise de l’Église exceptionnelle, totalement atypique, et il important de ne pas normaliser l’anormal. Ne pas recevoir la messe et la liturgie données comme catholiques par l’autorité de l’Église est en soi inconcevable puisqu’elle agit ce faisant dans son domaine propre de compétence, celui de l’enseignement et de la sanctification. Sauf si, dans la situation exceptionnelle où nous nous trouvons, ceux qui sont en charge de l’autorité promulguent des lois qui ne sont pas vraiment des lois.

Car, les pasteurs de l’Église, de même qu’ils ont émis à Vatican II un enseignement « simplement pastoral », ont voulu une nouvelle manière d’entendre le culte divin plus ou moins informelle : règle liturgique variable et peu contraignante, nombreuses options constamment proposées par les livres nouveaux, place importante laissée à l’interprétation – interprétation du sens et interprétation « théâtrale » – de la part des célébrants. Et ce culte moins « rigide » permet aussi d’assouplir le message qu’il véhicule : messe moins clairement sacrificielle, adoration de l’Eucharistie moins marquée, sacerdoce ministériel moins distingué, etc. Pour donner un message doctrinal faible, on a composé un rite flou, qui n’engage pas vraimentCette abstention mystérieuse de ceux qui ont l’autorité de dire la foi et qui n’en usent pas est le nœud de la mystérieuse crise de l’Église depuis un demi-siècle. Mais si la nouvelle liturgie n’est pas structurée comme une vraie loi, elle se veut cependant très contraignante. La nouvelle liturgie s’impose à la manière d’une idéologie.

Mais elle s’est heurtée au sens de la foi. Lorsqu’il relate L’histoire de la messe interdite[1]interdite en 1969 par la hiérarchie ecclésiastiqueJean Madiran explique comment, malgré cette interdiction formelle de conserver l’ancienne liturgie[2], l’instinct de la foi a poussé un nombre croissant de prêtres à continuer à la célébrer pour un nombre croissant de fidèles. Cette non-obéissance concernant la prière officielle de l’Église romaine et la manière de célébrer la sainte Eucharistie ne pouvait se justifier que par le fait que l’obligation qui était faite n’était pas une loi. Parce que nocive ? C’est la question posée à l’Église enseignante qui en décidera un jour. Mais présentement, du fait de son abstention présente, et par mesure conservatoire comme disent les juristes, il faut considérer que cette obligation/interdiction, obligation du nouveau/interdiction de l’ancien, n’a pas force de loi.

C’est d’ailleurs finalement ce qu’a décidé – oserait-on dire a avoué – l’autorité romaine en charge de cette obligation/interdiction. Comme l’on sait, le « grand refus » de la nouvelle liturgie par un nombre conséquent de prêtres et de fidèles a été légitimé par deux textes successifs inspirés par le cardinal Joseph Ratzinger, auquel ce dossier avait été confié par Jean-Paul II, la Lettre Quattuor abhinc annos du 3 octobre 1984 et le motu proprio Ecclesia Dei adflicta du 2 juillet 1988, et enfin par un troisième document promulgué par ce même Joseph Ratzinger devenu pape, le motu proprio Summorum Pontificum du 7 juillet 2007.

« Le nouvel Ordo a été promulgué pour être substitué à l’ancien », avait dit Paul VI le 24 mai 1976, dans la constitution Missale Romanum. Malgré ce, Joseph Ratzinger ne cessa de soutenir et de faire soutenir l’interprétation selon laquelle une absolue interdiction de l’ancien missel « ne pouvait être justifiée ni du point de vue juridique, ni du point de vue théologique[3] ». Et du coup, Summorum Pontificum mentionnait comme une évidence, dans son article 1er que le missel tridentin n’avait jamais été abrogé. Pour autant, il n’en donnait aucune explication.

Cette légitimation juridique par Benoît XVI du non-usage de la réforme par un certain nombre de catholiques ne pouvait que s’appuyer sur une légitimation de fond des raisons de leur refus. Joseph Ratzinger avait en effet toujours admis, de manière minimale certes, mais très claire, que la réforme liturgique n’était pas une bonne réforme. En 1966, dans une conférence à Münster, où il était alors professeur, puis une autre à Bamberg, au Katholikentag (le rassemblement des catholiques allemands organisé tous les deux ans), il avait attaqué le « nouveau ritualisme » des experts en liturgie qui remplaçaient les usages anciens par la fabrication de « formes » et de « structures » suspectes, le face-au-peuple obligatoire, par exemple. Il s’en expliqua davantage dans La mia vita[4]en soulignant la radicalité de la déconstruction/reconstruction : « On démolit le vieil édifice pour en construire un autre[5]. »

En quoi il rejoignait le sentiment général des catholiques, constatant que tout avait été bouleversé, qu’ils soient pour ou contre. Et s’ils étaient contre, parlant de protestantisation : Mgr Marcel Lefebvre avait attaqué en 1975 dans La messe de Luther[6] ; Julien Gracq, issu d’un milieu laïque, allait d’une certaine manière plus loin encore, constatant que le protestantisme « paraît soudain – à côté de cette agape dépouillée et intimiste – moelleux, orchestré, étoffé[7] ».

Puis vint le retournement de jurisprudence du pape François : Paul VI, selon lui, avait bien voulu obliger/interdire. On se trouve donc désormais face à deux interprétations opposées de la force obligatoire de nouvelle liturgie par les papes en charge de son application : celle de François dans Traditionis custodes, art. 1 : « Les nouveaux livres liturgiques « sont la seule expression de la lex orandi du Rite romain » – contre celle de Benoît dans Summorum Pontificum, art. 1 : le missel tridentin « doit être considéré comme expression extraordinaire de la même lex orandi »Un cardinal, que nous ne nommerons pas, s’essayait à la synthèse 50/50 : « Benoît a trop permis ; François a trop interdit. »

L’obscurité juridique s’accroît :

  • Traditionis custodes permet aux évêques une concession éventuelle et très encadrée de l’usage du missel romain de 1962 et laisse entendre qu’il y a obligation de recourir aux sacrements nouveaux et autres cérémonies du rituel et du pontifical.
  • Les Responsa du Culte divin du 4 décembre 2021 précisent qu’il n’est en effet plus possible de célébrer avec le rituel romain et le pontifical romain antérieurs à la réforme de Vatican II (à savoir l’édition typique du rituel de 1952 et l’édition typique du pontifical de 1961 et 1962[8]). Il n’est donc pas permis de conférer les baptêmes, les confirmations, les ordinations, le sacrement de pénitence et d’extrême-onction, de bénir les mariages, de réciter l’Office divin, au moins en public, de célébrer les funérailles, de confectionner de l’eau bénite, de bénir les maisons, les médailles etc., selon la forme ancienne. Quoi que, curieusement, l’évêque peut accorder la licence d’utiliser le rituel interdit aux paroisses personnelles érigées pour célébrer la liturgie traditionnelle, mais pas le pontifical[9].
  • Et en outre, un décret publié le 11 février 2022 permet aux membres de la Fraternité Saint-Pierre « d’administrer les sacrements et les autres rites sacrés, et de s’acquitter de l’Office Divin, selon les éditions typiques des livres liturgiques en vigueur en l’année 1962, c’est à dire le Missel, le Rituel, le Pontifical et le Bréviaire Romain. » Le décret précise qu’ils peuvent user de cette faculté « dans les églises et oratoires propres ; partout ailleurs, ils n’en useront qu’avec le consentement de l’ordinaire du lieu. »

En attendant qu’un autre renversement de jurisprudence vienne nous expliquer que le rituel romain et le pontifical romain traditionnels n’ont jamais été abrogés. […]

Le Dieu qui réjouit ma jeunesse : Saint Jean Bosco (31 janvier)

D’Aurelio Porfiri, éditeur et écrivain catholique italien, pour le Salon beige:

Si un Martien atterrissait en ce moment sur notre Terre depuis une planète lointaine, quelles nouvelles recevrait-il sur l’Église catholique ? En lisant la presse et les médias, il pourrait penser que cette institution religieuse est connue presque exclusivement pour ses grands problèmes avec la jeunesse, pour les abus et pour le système de dissimulation qui provoque tant de scandale parmi les fidèles. Bien sûr, nous devrions lui expliquer que l’Église catholique ne se réduit pas à cela, mais il serait aussi difficile de contredire un problème qui a, sans aucun doute, une ampleur considérable et qui cause tant de souffrance à de nombreuses personnes de bonne volonté. L’Église tente de réagir, mais beaucoup ne voient pas de solution facile à ce fléau.
J’essaie d’imaginer comment Saint Jean Bosco (1815-1888), que l’Église fête le 31 janvier, réagirait face à une telle situation. Il fut l’apôtre de la jeunesse, et le soin des jeunes a toujours été l’une des caractéristiques de la congrégation religieuse qu’il a fondée, les Salésiens.
Don Bosco était actif dans le Turin de son époque et, bien qu’étant un prêtre d’une grande intégrité doctrinale, il sut concilier la justice avec la miséricorde chrétienne. Son époque était marquée par de grandes attaques extérieures contre le catholicisme et par une immense détresse sociale, en partie due aux rapides processus d’industrialisation. Don Bosco ne fuit pas le combat ; il ne recula pas devant les luttes pour redonner leur dignité à ceux que la Providence lui avait confiés. Ses « rêves », souvent prophétiques, le guidaient dans ses décisions importantes, et il était estimé aussi bien par les hauts prélats que par les papes.
Dans ses mémoires, il écrivait :
« Les chefs des sectes cherchaient à établir un État qui ne gouvernerait plus au nom de Dieu, ni ne légiférerait selon Dieu, mais au nom du peuple et selon la volonté changeante du peuple, qu’ils auraient eux-mêmes façonnée par leurs artifices. Ils voulaient renverser peu à peu ce qu’ils avaient hypocritement prêché jusqu’alors comme devant être respecté, mais de telle manière que les peuples ne s’en rendent pas compte, ou seulement lorsqu’ils y seraient déjà préparés par la corruption des mœurs, par les erreurs absorbées à travers les journaux, les livres, les théâtres, les écoles et les assemblées politiques. Dans ce but, prêchant la nécessité de l’indépendance de la nation, ils se faisaient apôtres de la liberté de pensée, de conscience, de religion et de presse. Cette liberté était définie par Saint Pierre comme Velamen habentes malitiae libertatem, c’est-à-dire rien d’autre, au fond, qu’une guerre contre tout ce qui, de près ou de loin, rappelle à l’orgueil humain qu’il existe un Dieu à qui une obéissance absolue est due. C’est pour cela que les législateurs sectaires ont proclamé et proclament encore : Nous sommes la loi, et au-dessus de la loi, il n’y a personne, ni Dieu, ni l’Église. Ils considéraient l’Église catholique comme une simple société privée, sans valeur, sans droits, sans intérêt pour la vie civile, séparée de l’État, et, pire encore, comme une ennemie à combattre sans relâche. Rex sum ego ! proclama Jésus-Christ. Mais ils lui répondent : Nolumus hunc regnare super nos. »
En somme, un saint qui aimait le peuple mais qui aimait encore plus la justice. Et c’est cela la vraie miséricorde, car nous savons que la plus haute forme de miséricorde ne peut être que la justice.
Nous parlions de la relation entre la jeunesse et l’Église, aujourd’hui en si grande crise. Dans un petit livre de 1847 intitulé Le jeune instruit, Don Bosco parle ainsi du respect que les jeunes doivent avoir envers les hommes d’Église :
« Je vous recommande un profond respect envers les prêtres et les religieux. Recevez donc avec vénération les conseils qu’ils vous donneront ; découvrez votre tête en signe de révérence lorsque vous leur parlez ou que vous les croisez dans la rue. Gardez-vous surtout de les mépriser, que ce soit par des actes ou des paroles, car certains jeunes garçons ayant moqué le prophète Élisée en lui donnant des surnoms, Dieu les punit en faisant sortir des ours d’une forêt, qui se jetèrent sur eux et en déchirèrent quarante. Celui qui ne respecte pas les ministres sacrés doit craindre un grand malheur de la part du Seigneur. Lorsque vous parlez d’eux, imitez le jeune Louis Comollo, qui disait : Des prêtres, il faut parler en bien ou se taire complètement. Je dois également vous avertir de ne pas avoir honte d’apparaître comme chrétiens même en dehors de l’Église. C’est pourquoi, lorsque vous passez devant une église ou une image de Marie ou d’autres saints, ne passez pas sans découvrir votre tête en signe de révérence. Ainsi, vous montrerez que vous êtes de vrais chrétiens, et le Seigneur vous comblera de bénédictions pour le bon exemple que vous donnez au prochain. »
Ce sont des paroles très belles et vraies, mais nous ne nions pas qu’elles nous semblent bien étranges aujourd’hui. Étranges, car les bons prêtres, ceux qui accomplissent leur devoir et essaient d’exercer leur mission du mieux qu’ils peuvent, paient pour la mauvaise image offerte par ceux qui abusent de leur ministère et bénéficient de protections indignes et immorales. Malheureusement, ne le nions pas, il y a aussi une crise du sacerdoce lui-même, une crise d’identité, où le prêtre pense qu’il sera plus accepté s’il se comporte « comme nous », s’il s’habille « comme nous », s’il est dans le monde « comme nous », alors que nous (le peuple catholique) voudrions qu’il nous montre la voie pour être « comme Lui » — ce qui est la seule chose qui importe vraiment.
Quelle grande responsabilité pour ceux qui corrompent la jeunesse à l’âge le plus délicat ! Dans l’ouvrage précédemment cité, Don Bosco affirmait :
« Deux lieux nous sont préparés dans l’au-delà : un enfer pour les méchants, où l’on souffre tous les maux, et un paradis pour les bons, où l’on jouit de tous les biens. Mais le Seigneur vous fait savoir que si vous commencez à être bons dans votre jeunesse, vous le resterez tout au long de votre vie, qui sera couronnée par le bonheur de la gloire. Au contraire, une vie commencée dans le péché durant la jeunesse continuera très probablement de la même manière jusqu’à la mort et vous conduira inévitablement en enfer.
C’est pourquoi, si vous voyez des hommes âgés donnés aux vices de l’ivrognerie, du jeu et du blasphème, vous pouvez dire qu’ils ont commencé ces vices dans leur jeunesse : Adolescens juxta viam suam, etiam cum senuerit non recedet ab ea. (Prov. 22)
Ah ! Mon fils, dit Dieu, souviens-toi de ton Créateur dans les jours de ta jeunesse. Ailleurs, Il déclare bienheureux l’homme qui, dès son adolescence, commence à observer Ses commandements.
Cette vérité était bien connue des saints, en particulier de sainte Rose de Lima et de saint Louis de Gonzague, qui, ayant commencé à servir le Seigneur avec ferveur dès l’âge de cinq ans, ne trouvaient plus de joie que dans ce qui concernait Dieu à l’âge adulte. Ainsi, ils devinrent de grands saints. Il en va de même pour le fils de Tobie, qui, tout jeune encore, était obéissant et entièrement soumis à la volonté de ses parents. Après leur mort, il continua à vivre vertueusement jusqu’à la fin de ses jours.
Mais certains diront : Si nous commençons dès maintenant à servir le Seigneur, nous deviendrons tristes. Ce n’est pas vrai ! Celui qui sert le démon sera triste, car même s’il s’efforce de paraître heureux, son cœur pleurera toujours en lui disant : Tu es malheureux parce que tu es un ennemi de Dieu.
Qui était plus affable et plus joyeux que saint Louis de Gonzague ? Qui était plus spirituel et plus gai que saint Philippe Néri ? Pourtant, leur vie fut une pratique continue de toutes les vertus. Courage donc, mes chers enfants ! Engagez-vous dès maintenant dans la vertu, et je vous assure que vous aurez toujours un cœur joyeux et serein, et vous découvrirez combien il est doux de servir le Seigneur. »
Mais que va-t-il advenir de ceux qui corrompent cette bonté dans la jeunesse, la transformant en souffrance, en rejet de l’Église, en haine ? J’aimerais tant pouvoir écouter Don Bosco et savoir comment il agirait en ce temps difficile.
Il n’existe pas de solution simple aux problèmes actuels. Certainement pas le silence. Même le pape François l’a reconnu, saluant le courage de ceux qui ont dénoncé ceux qui ont abusé de leur condition sacerdotale pour corrompre et faire du mal. C’est un système difficile à déraciner, mais il est néanmoins nécessaire d’agir avec force, détermination et courage, pour que l’image de l’Église catholique ne soit pas livrée à l’action d’une minorité de malfaiteurs.

Même mort, il continue de hanter les gauchistes

Dans la nuit de jeudi à vendredi, la tombe de Jean-Marie Le Pen à la Trinité-sur-Mer a été profanée.

La croix du caveau de la famille Le Pen a été détruit à la masse.

Le cimetière est depuis fermé au public et une enquête est ouverte pour retrouver les profanateurs, christianophobes. Ces “courageux” barbares qui ne respectent rien sont symptomatiques de la crise de notre civilisation.

Jubilé 2025 – Les premiers samedis de Fátima

Il y a tout juste cent ans, la Sainte Vierge demandait à sœur Lucie que toute l’Église pratique la dévotion des premiers samedis du mois. À cette occasion, l’Alliance des premiers samedis de Fátima et plusieurs organisations s’associent pour répondre à son appel le premier samedi  de chaque mois de 2025, dans les grands sanctuaires du monde.

Un peu d’histoire

Alors qu’en 1917 la Première Guerre mondiale fait rage et que la révolution bolchevique se profile en Russie, la Sainte Vierge apparaît six fois à trois jeunes bergers de Fátima (Portugal), Lucie, Jacinthe et François, le 13 de chaque mois, de mai à octobre. Elle annonce que « Dieu veut établir dans le monde la dévotion à mon Cœur Immaculé » et évoque déjà la communion réparatrice des premiers samedis du mois. Mais ce n’est que le 10 décembre 1925, à Pontevedra, qu’elle précise les contours de cette dévotion à sœur Lucie, dans la petite cellule de son couvent espagnol.

Que demande Marie exactement ?

La Sainte Vierge nous demande d’effectuer quatre actes pendant cinq mois consécutifs, chaque premier samedi :

  1. Communier
  2. Lui tenir compagnie 15 minutes en méditant sur un mystère du rosaire.
  3. Réciter un chapelet.
  4. Se confesser (le jour même, voire dans les jours qui précèdent ou suivent le premier samedi).

Ces actes doivent tous être faits en esprit de réparation des offenses faites au Cœur Immaculé de Marie. « De la pratique de cette dévotion, unie à la consécration au Cœur Immaculé de Marie, dépendent pour le monde la paix ou la guerre », expliquait sœur Lucie en mars 1939.

La Sainte Vierge nous demande cette dévotion pour trois raisons :

  1. La réparation des offenses faites à son Cœur Immaculé.
  2. La conversion des pécheurs et le salut du monde.
  3. L’obtention de notre propre salut à notre mort. 

L’année 2025 à la loupe

Le samedi 4 janvier dernier, les fidèles attachés à cette dévotion se sont réunis à la chapelle de la Médaille miraculeuse située rue du Bac à Paris, et ont ainsi lancé cette année jubilaire, permettant à des centaines de fidèles de répondre à l’appel de Marie !

La prochaine messe de ce jubilé aura lieu le samedi 1er février au Liban, à Maghdouché, au sanctuaire Notre-Dame-de-l’Attente. C’est la Providence qui a choisi ce lieu, selon France Andrieux, responsable de la dévotion à Marie qui défait les nœuds au sein de l’Association Marie de Nazareth. « Tout cela a été préparé par le Ciel », sourit celle qui a participé à l’intronisation d’un tableau de Marie qui défait les nœuds à seulement quelques kilomètres de Maghdouché, à Mjaydel.

« Ce qui est incroyable, c’est que le lieu était alors bombardé : l’intronisation du tableau semblait impossible, mais elle a pu avoir lieu une nuit d’accalmie. Cela nous a permis de créer du lien avec le Liban et d’organiser la célébration du premier samedi du mois de février sur place. C’est providentiel ! »

À ce jour et malgré les tensions, plus d’une dizaine de bus financés par de généreux donateurs libanais ont été réservés depuis Beyrouth, Dekwaneh, Jounieh et Jbeil, afin de permettre à des centaines de personnes de rejoindre le Sud-Liban et célébrer le premier samedi de février. Monseigneur Elie Haddad, archevêque melkite de Saïda, célébrera la messe et annoncera l’instauration définitive des premiers samedis du mois au sanctuaire.

Lieux en réflexion pour les prochains samedis de l’année 2025 :

  • Sainte Maison de Lorette, en Italie (samedi 1er mars) ;
  • Akita, au Japon ;
  • Guadalupe, au Mexique ;
  • Notre-Dame-de-la-Paix au Burundi ;
  • Lourdes (samedi 1er août), etc.

En lien avec les sanctuaires, les catholiques sont invités à effectuer eux aussi les premiers samedis là où ils habitent, en contactant leur curé.

L’Alliance des premiers samedis de Fátima en quelques mots

Lancée par une famille catholique en 2016 lors du Jubilé du Puy-en-Velay (France), l’Alliance 1ers samedis du mois est destinée à s’unir autour des Cœurs de Jésus et de Marie pour honorer leur demande, en particulier celle des premiers samedis du mois, afin d’obtenir la conversion du monde et la paix. Cette Alliance est aujourd’hui composée de catholiques et d’organisations catholiques de tous horizons (communautés, mouvements, fraternités, associations, etc.) qui ont pris conscience du caractère fondamental des demandes de Fátima pour le salut du monde.

Rappel à Dieu de Monseigneur Richard Williamson

Communiqué de la Maison générale de la FSSPX :

C’est avec douleur que nous apprenons le rappel à Dieu de Monseigneur Richard Williamson, hier, 29 janvier 2025, à 23h23.

Suite à une hémorragie cérébrale, il avait été hospitalisé d’urgence le 24 janvier au soir, après avoir pu recevoir l’extrême-onction. Il était âgé de 84 ans, étant né le 8 mars 1940.

Ordonné prêtre par Monseigneur Lefebvre le 29 juin 1976, il fut professeur de séminaire à Weissbad pendant un an, puis à Ecône pendant cinq ans. Après une année comme sous-directeur à Ridgefield, il dirigea le séminaire des Etats-Unis pendant vingt ans, puis celui d’Argentine pendant six ans, avant de se retirer en Angleterre.

Sacré évêque le 30 juin 1988, il avait également occupé la charge de Second Assistant général de la Fraternité entre 1988 et 1994.

Son chemin et celui de la Fraternité se sont malheureusement séparés il y a de nombreuses années.

Nous le recommandons à vos ferventes prières.

R.I.P.

Objectif “1000 shampooings solides” : la nouveauté des bénédictines de Chantelle

Résumé de l’opération en cours

À l’abbaye de Chantelle, dans l’Allier, les bénédictines viennent de lancer un nouveau produit : le premier shampooing solide, monastique et éco-responsable ! (cliquez ici pour en savoir plus)

Comme tout bon shampoing, il mousse beaucoup et sent bon (senteur fleur de coton), et il est enrichi en huile d’argan ce qui nourrit et apporte de la brillance aux cheveux. En plus, et c’est la grande nouveauté : ce format de shampooing (solide) ne contient ni plastique, ni masse liquide (eau) à transporter inutilement, ce qui répond donc à une grande aspiration éco-responsable.

Pour ce grand lancement, le défi des sœurs est d’en vendre au moins 1000 avant le 9 février !

Ces nouvelles ventes serviront d’abord pour l’entretien général de cette vieille abbaye millénaire, et ensuite pour financer de la R&D sur l’éco-responsabilité (passer au plastique recyclé pour tous les emballages).

Les précommandes se feront jusqu’au dimanche 9 octobre 2025 à 23h59 (commandez vite !), et la livraison se fera entre le 25 février et le 11 mars, à domicile ou en point relais. Vous pouvez :

Deux soeurs de l’abbaye de Chantelle travaillent au laboratoire de l’abbaye ©Abbaye de Chantelle

En savoir un peu plus sur les bénédictines de Chantelle

L’histoire de l’abbaye de Chantelle commence au Ve siècle avec la construction d’un château et d’une église dédiés à saint Vincent, sur une colline stratégique proche d’une voie romaine. Mais la vie monastique débute réellement en 937, lorsque les lieux sont donnés aux chanoines de Saint-Augustin par Ainaud et Rothilde, sous l’influence de saint Odon.

Chantelle attire l’attention au fil des siècles : Pépin le Bref s’empare du château au VIIIe siècle, et Anne de Beaujeu en fait sa résidence au XVIe siècle. L’édifice évolue, mais en 1638, Richelieu ordonne la destruction du château, bien que le prieuré, lui, reste intact. La Révolution met fin à la vie religieuse, le site devenant un bien national.

En 1853, des bénédictines restaurent la vie monastique à Chantelle et œuvrent à la réhabilitation des lieux. Dès 1954, pour subvenir à leurs besoins et accomplir leur vie monastique, les bénédictines commencent à commercialiser leurs produits cosmétiques. A l’époque, leurs premiers produits des bénédictines de Chantelle sont un lait de toilette et une eau de Cologne !

Aujourd’hui, une dizaine de sœurs vit à l’abbaye, toujours selon la règle de saint Benoît (écrite en 529), priant et travaillant quotidiennement, aux côtés de quelques laïcs, pour concevoir leurs produits cosmétiques !

Trois soeurs de l’abbaye de Chantelle  ©Abbaye de Chantelle

Trois députés pour évaluer la dernière loi de bioéthique

Lu sur Gènéthique magazine

La commission des affaires sociales de l’Assemblée nationale a mis en place une Mission d’évaluation de la loi n°2021 1017 du 2 août 2021 relative à la bioéthique.

Lors de la réunion de la commission le 22 janvier, au cours de laquelle Thibault Bazin (Droite républicaine) a été élu rapporteur général, trois députés ont été nommés pour piloter l’évaluation de la dernière loi de bioéthique. Il s’agit de Ségolène Amiot (LFI), Christophe Bentz (RN) et Annie Vidal (Ensemble pour la République).

Bien que l’attention médiatique ait été focalisée par la question de la « PMA pour toutes », la loi de bioéthique votée en 2021 contient bien d’autres dispositions :

  • accès aux origines pour les enfants nés de PMA avec tiers donneur,
  • recherche sur l’embryon humain jusqu’à 14 jours,
  • libéralisation de la recherche sur les cellules souches embryonnaires humaines (CSEh),
  • création de gamètes artificiels, d’embryons dits « de synthèse », d’embryons chimères, d’embryons transgéniques,
  • extension de la technique du bébé médicament
  • banalisation de l’avortement tardif.

Alors que la pression se fait toujours plus forte pour réclamer la légalisation de la gestation par autrui et que certains scientifiques ne cessent de vouloir repousser les limites en matière de recherche sur l’embryon humain, quelles seront les prochaines étapes ?

Le Puy du Fou désormais éligible au Pass culture

Victoire du député IDL Anne Sicard :

 

Depuis toujours, ils risquent leur vie

Cet article est une tribune libre, non rédigée par la rédaction du Salon beige. Si vous souhaitez, vous aussi, publier une tribune libre, vous pouvez le faire en cliquant sur « Proposer un article » en haut de la page.

Je n’en reviens pas : Mark Zuckerberg assiste à la cérémonie d’investiture de Donald Trump. On dirait que le cameraman de la chaîne de télévision américaine prend plaisir à le cadrer !
Dire qu’il y a à peine quatre ans, le PDG de Facebook bannissait Donald Trump de son réseau social après la prise d’assaut du Capitole. Assisterions nous en direct au plus rapide retournement de veste de l’histoire des États-Unis ?

Il faut reconnaître que Mark Zuckerberg avait déjà bien amorcé le mouvement en début d’année 2025 en annonçant la fin de la censure sur Facebook et Instagram. Il avait alors précisé qu’à ses yeux les programmes de vérification des faits par des « Fact-checkers » était trop politiquement biaisés. Pour lui, cette « Police de la pensée » allait trop loin. Trop orientée politiquement, elle finirait par réduire la confiance des utilisateurs de « Facebook » au lieu de les rassurer. Chargée normalement de vérifier le contenu des informations circulant sur les réseaux sociaux, elle privilégierait en réalité la propagande du pouvoir en place. En plus, il a révélé que les agences de « Fact-checking » ne sont pas indépendantes, elles seraient financées par les réseaux sociaux eux-mêmes pour censurer toutes opinions dérangeantes. Julien Pain, l’un de nos plus célèbres « Fact-checkers » français a reconnu involontairement cette dépendance en réagissant à tout cela de manière trop spontané sur « X » :

« – Pendant des années, Facebook a financé le travail des fact-checkers du monde entier, y compris en France pour lutter contre la désinformation », s’est-il ainsi inquiété suite au revirement du patron de « Facebook » et à la perte de ses petits profits personnels.

En gros, Marc Zuckerberg payait cette « Police de la pensée » pour tromper les populations et les manipuler plus facilement. Pour justifier des pratiques aussi douteuses, il dit avoir été menacé de représailles par le pouvoir en place. On l’aurait ainsi obligé à censurer certaines informations sur la pandémie de Covid-19 et sur les effets secondaires des vaccins utilisés. Il lui fallait empêcher les utilisateurs de « Facebook » de connaître la réalité sur ces sujets sensibles. A l’entendre, le gouvernement de Joe Biden l’aurait fait plier par la force, et il n’aurait pas eu la moindre possibilité de résister.

De son côté, le patron du réseau « X » a aussi affronté les cohortes de la « Bien-pensance », mais à priori il n’a pas vacillé pour autant. Si le pouvoir en place a réussi à faire plier Mark Zuckerberg, il a heureusement rencontré beaucoup plus de difficultés avec Elon Musk !

Pourtant, la Commission européenne n’a pas lésiné sur les moyens. En mettant en place le fameux DSA, Digital Service Act en langue européenne, elle cherchait évidemment à se donner les moyens de censurer toutes formes de liberté d’expression en visant prioritairement « X ». Entré en vigueur en 2024, ce cadre réglementaire était censé responsabiliser les plateformes internet sur les contenus qu’elles véhiculaient. En réalité, avec cet outil de censure, Thierry Breton a surtout voulu empêcher Elon Musk de diffuser à travers les réseaux sociaux des points de vue différents de la propagande officielle. Tout récemment, le patron de « X » a ainsi été accusé d’ingérence dans des élections pour avoir affirmé que l’« AFD » était une lueur d’espoir pour l’avenir de l’Allemagne. Quand on sait que ce parti d’extrême droite représente aux yeux de la Commission européenne et de son commissaire politique le pire ennemi que l’on puisse imaginer, on comprend mieux le sens de ces accusations !

Malgré tous les dangers que cela représente pour lui, Elon Musk a choisi de mener le combat pour la liberté d’expression. On ne peut que lui conseiller d’être prudent, et de surveiller la moindre de ses paroles ou le moindre de ses actes car la « Police de la pensée » ne lui laissera rien passer : on prend des risques à dire la vérité, et parfois c’est au péril de sa propre vie !

A son époque, Jésus a connu la même hostilité de la part des chefs religieux. Alors qu’il entrait dans Jérusalem sous les acclamations d’une multitude de disciples criant : « vive le roi d’Israël », des pharisiens sont venus le voir, pour lui demander de les faire taire. Ce à quoi il a répondu :

« – Je vous le dis en vérité, s’ils se taisent, ce sont les pierres qui crieront pour eux. »

A partir de là, les responsables religieux décidèrent de le faire mourir. Jésus remettait trop en question leur pouvoir sur le peuple, et surtout leurs propres disciples se tournaient vers lui. Quelques années plus tard, alors que deux de ses premiers disciples, Pierre et Jean, enseignaient le peuple dans le temple de Jérusalem, des chefs religieux vinrent pour les faire taire. Ils leur reprochaient de parler de la résurrection du Christ. Ils mirent la main sur eux et les jetèrent en prison. Ayant réussi à s’évader miraculeusement durant la nuit, les deux disciples retournèrent prêcher dans le temple dès le lendemain. Les chefs religieux les firent arrêter à nouveau, et leur interdirent de parler de Jésus-Christ. Puis ils les firent frapper avant de les relâcher à moitié mourants. Tout cela, juste pour préserver leur mainmise sur la population, et conserver ainsi leur pouvoir et leurs privilèges.

Depuis toujours la liberté de pensée s’acquière au péril de sa propre vie, et de cela Robert Kennedy Junior en sait quelque chose.

Alors que Donald Trump lui a donné pour mission de faire la lumière sur tous les mensonges liés au Covid-19, il parait totalement lucide des risques qu’il court. Pour preuve, cette réponse à une journaliste lui demandant s’il n’avait pas peur de mourir en s’attaquant aux lobbies de « Big-pharma » :

« Il y a des choses bien pire que de mourir, et l’une d’elles est de vivre comme un esclave et de voir ses enfants perdre toutes les libertés pour lesquelles tant de générations d’américains ont sacrifié leur vie. »

Référendum sur l’immigration : un chemin étroit… mais possible

Cet article est une tribune libre, non rédigée par la rédaction du Salon beige. Si vous souhaitez, vous aussi, publier une tribune libre, vous pouvez le faire en cliquant sur « Proposer un article » en haut de la page.

« Tout le monde à Droite » voudrait un référendum sur l’immigration… tout en déplorant hypocritement que « ce n’est pas possible, la Constitution l’interdit ».

N’est-ce pas, MM Bayrou, Retailleau, Darmanin, etc. ?

Effectivement, en l’état, la « merveilleuse Constitution de la Ve République du merveilleux général De Gaulle » interdit au peuple français de refuser de mourir submergé…

En réalité, le chemin existe, en deux étapes (voir ici https://www.publicsenat.fr/actualites/politique/immigration-le-referendum-voulu-par-marine-le-pen-est-il-constitutionnel-190598 si besoin).

PREMIERE ETAPE, CHANGER LA CONSTITUTION : CHANGER L’ARTICLE 11 GRACE A L’ARTICLE 89

Pour cela, il faut une majorité à l’Assemblée Nationale, et au Sénat. En effet, le texte de révision de la Constitution doit être « voté par les deux assemblées en termes identiques ».

Ce premier référendum permettra de modifier l’article 11 de la Constitution, pour en élargir le champ.

DEUXIEME ETAPE, REFERENDUM « CLASSIQUE », SELON LE NOUVEL ARTICLE 11

Nouvel écueil : seul le Président de la République peut prendre la décision d’un référendum selon l’article 11.

Il faut donc un Président qui y soit favorable.

UNE SEULE SOLUTION : L’ALLIANCE DES DROITES

Il faut donc dire à tous ces hypocrites qui parlent de « risque existentiel pour la France » (Bruno Retailleau) ou de « submersion » (François Bayrou) : arrêtez votre sketch. Réfléchissez au seul chemin qui permet ce que vous prétendez vouloir.

Ce chemin est le suivant :
– Dissolution de l’Assemblée Nationale au plus vite (été 2025 ?), et union de Droites pour y obtenir une majorité.
– Dans la foulée, vote du texte de révision de l’article 11, par l’Assemblée Nationale et le Sénat. Le Sénat est déjà à Droite (molle…). Ceci imposera le premier référendum via l’article 89 (l’accord du Président n’est pas nécessaire).
– Ensuite, pour le 2e référendum grâce au nouvel article 11, il faut l’accord du Président. Soit M. Macron donne cet accord, soit la pression réussit à le faire partir, soit il faudra attendre 2027.

Ou 2032…

Ou 2037…

La submersion migratoire ne pourra être enrayée que par référendum. Toute autre loi « mineure » trouvera toujours des opposants qui empêcheront son efficacité : des juges gauchistes, des Traités internationaux, des Cours de pseudo-Justice, l’UE, la “rue islamo-gauchiste”, etc.

Alors, chers pleurnicheurs de la droite molle, il serait temps de devenir cohérents et courageux.
Ou bien de vous taire, au lieu de faire croire à vos « convictions ».

Ni le seul RN, ni la seule « Droite molle », ne peuvent avoir une majorité à l’Assemblée Nationale ET au Sénat.

En reprenant les termes de M. Retailleau, face au « risque existentiel » de la submersion migratoire, il n’existe qu’une seule voie : l’Union des Droites, et le chemin ci-dessus.

Charles Rosiers, ancien chroniqueur au quotidien Présent, [email protected]

Le grand remplacement n’existe pas… mais la gauche ne veut surtout pas connaître les chiffres

Défenseurs de droits de l’Homme (étranger) et élus de gauche de la région Île-de-France s’alarment : indiquer le pays de naissance de ses ascendants dans le recensement, c’est prendre le risque de créer des fichiers ethniques. L’Insee se défend assurant que les données sont confidentielles et que la question apparaît dans d’autres enquêtes depuis… vingt ans.

« Nous avons fait campagne auprès de l’Insee pour que cette question ne figure pas dans le recensement 2025 », rappelle Habiba Bigdade, vice-présidente de La Ligue des Droits de l’Homme des Hauts-de-Seine. En vain. L’association s’est fendue d’une tribune sur le site de Mediapart signée notamment par le MRAP, la CGT, FSU et Solidaires et a lancé une pétition. Ce mercredi, celle-ci avait été signée par… plus de 2 700 personnes.

Les Français veulent savoir l’état de submersion…

Ce que disent déjà les chiffres, c’est qu’en 1960, la population immigrée représentait 4%, contre 10% en 2020.

Et la courbe montre une envolée qui montre que, au rythme actuel, nous atteindrons 20% dans 10 ans (sans parler des naturalisations).

Donald Trump fait payer Facebook

Le groupe Meta, qui contrôle Facebook et Instagram, va payer 25 millions de dollars de dédommagements à Donald Trump, pour mettre fin aux poursuites engagées par le président américain après la suspension de ses comptes en 2021.

Le président américain avait porté plainte contre Meta et son fondateur, Mark Zuckerberg, en estimant être victime de censure après avoir été exclu de Facebook et d’Instagram le 7 janvier 2021.

Victoire judiciaire de l’activiste pro-vie aux USA, qui a dénoncé le commerce de bébés avortés

Le journaliste et militant catholique pro-vie David Daleiden, poursuivi depuis des années devant les tribunaux par l’industrie de l’avortement, mais aussi par Kamala Harris lorsqu’elle était procureur général de Californie (de 2011 à 2017), a obtenu un accord judiciaire qui est, en pratique, une victoire qui lui permettra de continuer à dénoncer les horreurs de ce commerce macabre.

Il y a dix ans, le monde était choqué par les vidéos de David Daleiden. Enregistrés en caméra cachée, David ou sa collaboratrice Sandra Merritt rencontraient des directeurs de cliniques d’avortement et négociaient la vente et l’achat de parties de bébés avortés.

Entre champagne et caviar, les directeurs d’avortoirs proposaient des cornées, des cœurs ou des poumons de bébés avortés, d’âges différents, bien conservés, frais, récoltés, etc…. Et ils ont discuté des prix. Daleiden a fait circuler plus d’une douzaine de vidéos avec différents responsables. Il y avait des titres comme « J’ai besoin de 50 foies supplémentaires ».

La première vidéo de Daleiden : le prix des parties de bébé parmi les délices et les vins.

L’avortement, dans ces vidéos, n’était pas quelque chose de « nécessaire » pour aider les femmes : il s’agissait de se procurer de précieux cadavres de bébés qui, découpés comme sur un marché, pouvaient être vendus pour la « recherche », souvent pour le monde de la cosmétique.

L’industrie de l’avortement, lorsque le scandale de ce macabre commerce a éclaté, a réagi en attaquant le messager, en s’appuyant sur des juges favorables à l’avortement et en dénonçant toutes sortes de délits, tels que la « falsification » d’identité, en demandant des peines énormes, des amendes et des années de prison. Mais au final, Daleiden a obtenu ce qu’il voulait : beaucoup de publicité et une sanction minimale.

Cette vidéo a fait parler d’elle en évoquant la voiture Lamborghini qu’elle prévoyait d’obtenir grâce au commerce de pièces détachées pour bébés.

L’État de Californie a accepté d’abandonner toutes les poursuites contre David Daleiden et son associée Sandra Merritt. Le groupe pro-vie de David Daleiden, le Center for Medical Progress (CMP), a annoncé lundi que lui et Sandra Merritt avaient conclu un accord avec le bureau du procureur général de Californie.

Les deux militants plaideront « sans contestation », ce qui leur vaudra « aucune peine de prison, aucune amende, aucune reconnaissance d’actes répréhensibles et aucune mise à l’épreuve ». Il s’agira d’un « délit mineur, d’une durée de 6 à 12 mois, qui sera ensuite converti en plaidoyer de non-culpabilité, rejeté et effacé », a expliqué le CMP.

Le fait que Daleiden ait enregistré les avorteurs en cachette est admis et indéniable : ils les ont fait parler de leur marché louche de vente de membres humains. Ce que Daleiden souhaite, c’est pouvoir consacrer ses ressources à la diffusion de l’information, et non à des poursuites judiciaires. Le règlement, déclare M. Daleiden dans un communiqué du CMP, est « une grande victoire pour mon journalisme d’investigation et pour le droit du public à connaître la vérité sur la vente par Planned Parenthood de parties de corps de bébés avortés ».

La neuvième vidéo est celle d’un acheteur qui veut 50 foies supplémentaires (de fœtus avortés) :

Mat Staver, fondateur et président de The Liberty Counsel, qui a accompagné les militants pro-vie, considère également l’affaire comme un grand succès.

« Sandra Merritt n’a rien fait de mal. Elle a fait ce qu’il fallait en exposant la dépravation de l’industrie de l’avortement. Cet accord de plaidoyer met fin à une affaire criminelle injuste en abandonnant ces accusations criminelles infondées sans aucune peine d’emprisonnement, amende ou autre sanction ».

« Assassiner des bébés humains pour en extraire des parties du corps à des fins lucratives est un acte pervers et il n’y a aucune excuse à la persécution politique de Sandra. Il s’agit d’un résultat extraordinaire pour Sandra et l’État de Californie mérite de repartir pratiquement les mains vides ».

En 2015, le CMP a commencé à diffuser ses vidéos en caméra cachée montrant des employés de Planned Parenthood discutant des prix des parties du corps de bébés avortés. Planned Parenthood a depuis simplement répondu que les vidéos étaient « éditées de manière trompeuse », bien que toute personne qui les regarde verra qu’il s’agit de clips complets avec peu d’édition, à l’exception du sous-titrage de l’audio.

Daleiden et Merritt ont également enregistré secrètement des conversations lors des grands congrès sur l’avortement organisés par la National Abortion Federation (NAF) en 2014 et 2015. La NAF les a dénoncés pour cela.

Une autre vidéo largement diffusée montrait une technicienne en avortement de Planned Parenthood en 2014 lors d’un atelier dans le Michigan, déclarant que ses employées n’avaient pas à aider les victimes de viols ou de violences sexuelles, même lorsqu’il était évident que des violences avaient été commises à l’encontre de filles ou d’adolescentes, que ce n’était pas leur travail et qu’elles n’avaient pas à signaler ce qu’elles savaient à la police.

Daleiden est né en 1989 d’une grossesse inattendue, sa mère étant tombée enceinte de son père alors qu’elle était étudiante à l’université. Des années plus tard, Daleiden est devenu pro-vie après avoir vu une campagne d’images explicites de l’avortement. Il se lie d’amitié avec Lila Rose, porte-parole de la plateforme Life Action, l’un des visages pro-vie les plus reconnus aux États-Unis et également une militante amie des caméras cachées pour révéler les secrets de l’industrie de l’avortement. En 2013, à l’âge de 24 ans, elle fonde le Center for Medical Progress et, pour lancer son enquête sous couverture au cœur de l’industrie de l’avortement, elle crée Biomax Procurement Services, sa couverture. Il commence alors les enregistrements qui vont ébranler l’industrie de l’avortement.

Après les numéros verts, les flyers. Bienvenue chez les dingues

La ville de Paris a officiellement présenté en début de semaine, devant un parterre de plus de 200 personnes, le dernier volet de son «plan de prévention de rixe», lancé depuis 2019.

Surnommé «Plan couteaux», et accompagné du hashtag «Stop couteaux» sur les réseaux sociaux, ce plan se fixe pour objectif d’éviter les agressions à l’arme blanche. Sur l’année scolaire 2023-2024, 74 agressions à l’arme blanche ont été recensées dans les collèges, 38 dans les lycées et 18… dans les écoles primaires.

Nicolas Nordman, adjoint à la mairie de Paris chargé de la prévention, de la sécurité et de la police municipale, explique doctement :

«L’idée est de dire que porter une arme blanche est dangereux et que c’est interdit d’avoir un couteau dans son cartable».

Un dépliant a été réalisé pour l’occasion : nommé «Porter un couteau, c’est se mettre en danger, pas se protéger», ce flyer de couleur rouge, sur lequel est inscrit l’ensemble des réseaux sociaux de la ville de Paris, de la police municipale, de la préfecture de police, des pompiers de Paris et de l’académie de Paris, porte un ensemble de «recommandations».

«Un couteau ne protège pas, il peut exposer au pire. En le portant, on risque sa vie et celle des autres». «Porter un couteau dans la rue est interdit par la loi (…) Tous les couteaux peuvent blesser et tuer, quelles que soient leurs tailles. Un seul coup de couteau peut entraîner la mort en quelques minutes».

Le directeur de la police municipale de Paris, Michel Felkay, est très sérieux :

«Nous avons des flyers que nous distribuons aux sorties des collèges pour expliquer, en gros, qu’il ne faut pas prendre un couteau de cuisine de son appartement et le mettre dans sa poche parce qu’ils risqueraient de s’en servir. Mieux vaut éviter de l’avoir dans la poche, parce qu’on voit bien sur toutes ces affaires où les motifs sont assez “futiles” entre guillemets, entre le vol d’un portable, un mauvais regard, une fille…»

Il va falloir se défendre seul.

Nous utilisons des cookies pour vous offrir la meilleure expérience en ligne. En acceptant, vous acceptez l'utilisation de cookies conformément à notre politique de confidentialité des cookies.

Paramètres de confidentialité sauvegardés !
Paramètres de confidentialité

Lorsque vous visitez un site Web, il peut stocker ou récupérer des informations sur votre navigateur, principalement sous la forme de cookies. Contrôlez vos services de cookies personnels ici.


Le Salon Beige a choisi de n'afficher uniquement de la publicité à des sites partenaires !

Refuser tous les services
Accepter tous les services