Objectif “1000 shampooings solides” : la nouveauté des bénédictines de Chantelle
Résumé de l’opération en cours
À l’abbaye de Chantelle, dans l’Allier, les bénédictines viennent de lancer un nouveau produit : le premier shampooing solide, monastique et éco-responsable ! (cliquez ici pour en savoir plus)
Comme tout bon shampoing, il mousse beaucoup et sent bon (senteur fleur de coton), et il est enrichi en huile d’argan ce qui nourrit et apporte de la brillance aux cheveux. En plus, et c’est la grande nouveauté : ce format de shampooing (solide) ne contient ni plastique, ni masse liquide (eau) à transporter inutilement, ce qui répond donc à une grande aspiration éco-responsable.
Pour ce grand lancement, le défi des sœurs est d’en vendre au moins 1000 avant le 9 février !
Ces nouvelles ventes serviront d’abord pour l’entretien général de cette vieille abbaye millénaire, et ensuite pour financer de la R&D sur l’éco-responsabilité (passer au plastique recyclé pour tous les emballages).
Les précommandes se feront jusqu’au dimanche 9 octobre 2025 à 23h59 (commandez vite !), et la livraison se fera entre le 25 février et le 11 mars, à domicile ou en point relais. Vous pouvez :
- en apprendre plus et passer commande ici https://divinebox.fr/chantelle/
- partager l’opération à vos proches grâce à ce lien de partage WhatsApp (modifiable avant envoi).
Deux soeurs de l’abbaye de Chantelle travaillent au laboratoire de l’abbaye ©Abbaye de Chantelle
En savoir un peu plus sur les bénédictines de Chantelle
L’histoire de l’abbaye de Chantelle commence au Ve siècle avec la construction d’un château et d’une église dédiés à saint Vincent, sur une colline stratégique proche d’une voie romaine. Mais la vie monastique débute réellement en 937, lorsque les lieux sont donnés aux chanoines de Saint-Augustin par Ainaud et Rothilde, sous l’influence de saint Odon.
Chantelle attire l’attention au fil des siècles : Pépin le Bref s’empare du château au VIIIe siècle, et Anne de Beaujeu en fait sa résidence au XVIe siècle. L’édifice évolue, mais en 1638, Richelieu ordonne la destruction du château, bien que le prieuré, lui, reste intact. La Révolution met fin à la vie religieuse, le site devenant un bien national.
En 1853, des bénédictines restaurent la vie monastique à Chantelle et œuvrent à la réhabilitation des lieux. Dès 1954, pour subvenir à leurs besoins et accomplir leur vie monastique, les bénédictines commencent à commercialiser leurs produits cosmétiques. A l’époque, leurs premiers produits des bénédictines de Chantelle sont un lait de toilette et une eau de Cologne !
Aujourd’hui, une dizaine de sœurs vit à l’abbaye, toujours selon la règle de saint Benoît (écrite en 529), priant et travaillant quotidiennement, aux côtés de quelques laïcs, pour concevoir leurs produits cosmétiques !
Trois soeurs de l’abbaye de Chantelle ©Abbaye de Chantelle
Trois députés pour évaluer la dernière loi de bioéthique
Lu sur Gènéthique magazine
La commission des affaires sociales de l’Assemblée nationale a mis en place une Mission d’évaluation de la loi n°2021 1017 du 2 août 2021 relative à la bioéthique.
Lors de la réunion de la commission le 22 janvier, au cours de laquelle Thibault Bazin (Droite républicaine) a été élu rapporteur général, trois députés ont été nommés pour piloter l’évaluation de la dernière loi de bioéthique. Il s’agit de Ségolène Amiot (LFI), Christophe Bentz (RN) et Annie Vidal (Ensemble pour la République).
Bien que l’attention médiatique ait été focalisée par la question de la « PMA pour toutes », la loi de bioéthique votée en 2021 contient bien d’autres dispositions :
- accès aux origines pour les enfants nés de PMA avec tiers donneur,
- recherche sur l’embryon humain jusqu’à 14 jours,
- libéralisation de la recherche sur les cellules souches embryonnaires humaines (CSEh),
- création de gamètes artificiels, d’embryons dits « de synthèse », d’embryons chimères, d’embryons transgéniques,
- extension de la technique du bébé médicament
- banalisation de l’avortement tardif.
Alors que la pression se fait toujours plus forte pour réclamer la légalisation de la gestation par autrui et que certains scientifiques ne cessent de vouloir repousser les limites en matière de recherche sur l’embryon humain, quelles seront les prochaines étapes ?
Le Puy du Fou désormais éligible au Pass culture
Victoire du député IDL Anne Sicard :
✅ Le Puy du Fou désormais éligible au Pass culture!
Grâce à notre alerte et à notre mobilisation, la ministre de la Culture, Rachida Dati, a annoncé aujourd’hui que le Puy du Fou était désormais éligible au Pass culture. 💪 pic.twitter.com/As7mqkLMHl
— Anne Sicard (@AnneSicard1) January 30, 2025
Depuis toujours, ils risquent leur vie
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Je n’en reviens pas : Mark Zuckerberg assiste à la cérémonie d’investiture de Donald Trump. On dirait que le cameraman de la chaîne de télévision américaine prend plaisir à le cadrer !
Dire qu’il y a à peine quatre ans, le PDG de Facebook bannissait Donald Trump de son réseau social après la prise d’assaut du Capitole. Assisterions nous en direct au plus rapide retournement de veste de l’histoire des États-Unis ?
Il faut reconnaître que Mark Zuckerberg avait déjà bien amorcé le mouvement en début d’année 2025 en annonçant la fin de la censure sur Facebook et Instagram. Il avait alors précisé qu’à ses yeux les programmes de vérification des faits par des « Fact-checkers » était trop politiquement biaisés. Pour lui, cette « Police de la pensée » allait trop loin. Trop orientée politiquement, elle finirait par réduire la confiance des utilisateurs de « Facebook » au lieu de les rassurer. Chargée normalement de vérifier le contenu des informations circulant sur les réseaux sociaux, elle privilégierait en réalité la propagande du pouvoir en place. En plus, il a révélé que les agences de « Fact-checking » ne sont pas indépendantes, elles seraient financées par les réseaux sociaux eux-mêmes pour censurer toutes opinions dérangeantes. Julien Pain, l’un de nos plus célèbres « Fact-checkers » français a reconnu involontairement cette dépendance en réagissant à tout cela de manière trop spontané sur « X » :
« – Pendant des années, Facebook a financé le travail des fact-checkers du monde entier, y compris en France pour lutter contre la désinformation », s’est-il ainsi inquiété suite au revirement du patron de « Facebook » et à la perte de ses petits profits personnels.
En gros, Marc Zuckerberg payait cette « Police de la pensée » pour tromper les populations et les manipuler plus facilement. Pour justifier des pratiques aussi douteuses, il dit avoir été menacé de représailles par le pouvoir en place. On l’aurait ainsi obligé à censurer certaines informations sur la pandémie de Covid-19 et sur les effets secondaires des vaccins utilisés. Il lui fallait empêcher les utilisateurs de « Facebook » de connaître la réalité sur ces sujets sensibles. A l’entendre, le gouvernement de Joe Biden l’aurait fait plier par la force, et il n’aurait pas eu la moindre possibilité de résister.
De son côté, le patron du réseau « X » a aussi affronté les cohortes de la « Bien-pensance », mais à priori il n’a pas vacillé pour autant. Si le pouvoir en place a réussi à faire plier Mark Zuckerberg, il a heureusement rencontré beaucoup plus de difficultés avec Elon Musk !
Pourtant, la Commission européenne n’a pas lésiné sur les moyens. En mettant en place le fameux DSA, Digital Service Act en langue européenne, elle cherchait évidemment à se donner les moyens de censurer toutes formes de liberté d’expression en visant prioritairement « X ». Entré en vigueur en 2024, ce cadre réglementaire était censé responsabiliser les plateformes internet sur les contenus qu’elles véhiculaient. En réalité, avec cet outil de censure, Thierry Breton a surtout voulu empêcher Elon Musk de diffuser à travers les réseaux sociaux des points de vue différents de la propagande officielle. Tout récemment, le patron de « X » a ainsi été accusé d’ingérence dans des élections pour avoir affirmé que l’« AFD » était une lueur d’espoir pour l’avenir de l’Allemagne. Quand on sait que ce parti d’extrême droite représente aux yeux de la Commission européenne et de son commissaire politique le pire ennemi que l’on puisse imaginer, on comprend mieux le sens de ces accusations !
Malgré tous les dangers que cela représente pour lui, Elon Musk a choisi de mener le combat pour la liberté d’expression. On ne peut que lui conseiller d’être prudent, et de surveiller la moindre de ses paroles ou le moindre de ses actes car la « Police de la pensée » ne lui laissera rien passer : on prend des risques à dire la vérité, et parfois c’est au péril de sa propre vie !
A son époque, Jésus a connu la même hostilité de la part des chefs religieux. Alors qu’il entrait dans Jérusalem sous les acclamations d’une multitude de disciples criant : « vive le roi d’Israël », des pharisiens sont venus le voir, pour lui demander de les faire taire. Ce à quoi il a répondu :
« – Je vous le dis en vérité, s’ils se taisent, ce sont les pierres qui crieront pour eux. »
A partir de là, les responsables religieux décidèrent de le faire mourir. Jésus remettait trop en question leur pouvoir sur le peuple, et surtout leurs propres disciples se tournaient vers lui. Quelques années plus tard, alors que deux de ses premiers disciples, Pierre et Jean, enseignaient le peuple dans le temple de Jérusalem, des chefs religieux vinrent pour les faire taire. Ils leur reprochaient de parler de la résurrection du Christ. Ils mirent la main sur eux et les jetèrent en prison. Ayant réussi à s’évader miraculeusement durant la nuit, les deux disciples retournèrent prêcher dans le temple dès le lendemain. Les chefs religieux les firent arrêter à nouveau, et leur interdirent de parler de Jésus-Christ. Puis ils les firent frapper avant de les relâcher à moitié mourants. Tout cela, juste pour préserver leur mainmise sur la population, et conserver ainsi leur pouvoir et leurs privilèges.
Depuis toujours la liberté de pensée s’acquière au péril de sa propre vie, et de cela Robert Kennedy Junior en sait quelque chose.
Alors que Donald Trump lui a donné pour mission de faire la lumière sur tous les mensonges liés au Covid-19, il parait totalement lucide des risques qu’il court. Pour preuve, cette réponse à une journaliste lui demandant s’il n’avait pas peur de mourir en s’attaquant aux lobbies de « Big-pharma » :
« Il y a des choses bien pire que de mourir, et l’une d’elles est de vivre comme un esclave et de voir ses enfants perdre toutes les libertés pour lesquelles tant de générations d’américains ont sacrifié leur vie. »
Référendum sur l’immigration : un chemin étroit… mais possible
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« Tout le monde à Droite » voudrait un référendum sur l’immigration… tout en déplorant hypocritement que « ce n’est pas possible, la Constitution l’interdit ».
N’est-ce pas, MM Bayrou, Retailleau, Darmanin, etc. ?
Effectivement, en l’état, la « merveilleuse Constitution de la Ve République du merveilleux général De Gaulle » interdit au peuple français de refuser de mourir submergé…
En réalité, le chemin existe, en deux étapes (voir ici https://www.publicsenat.fr/actualites/politique/immigration-le-referendum-voulu-par-marine-le-pen-est-il-constitutionnel-190598 si besoin).
PREMIERE ETAPE, CHANGER LA CONSTITUTION : CHANGER L’ARTICLE 11 GRACE A L’ARTICLE 89
Pour cela, il faut une majorité à l’Assemblée Nationale, et au Sénat. En effet, le texte de révision de la Constitution doit être « voté par les deux assemblées en termes identiques ».
Ce premier référendum permettra de modifier l’article 11 de la Constitution, pour en élargir le champ.
DEUXIEME ETAPE, REFERENDUM « CLASSIQUE », SELON LE NOUVEL ARTICLE 11
Nouvel écueil : seul le Président de la République peut prendre la décision d’un référendum selon l’article 11.
Il faut donc un Président qui y soit favorable.
UNE SEULE SOLUTION : L’ALLIANCE DES DROITES
Il faut donc dire à tous ces hypocrites qui parlent de « risque existentiel pour la France » (Bruno Retailleau) ou de « submersion » (François Bayrou) : arrêtez votre sketch. Réfléchissez au seul chemin qui permet ce que vous prétendez vouloir.
Ce chemin est le suivant :
– Dissolution de l’Assemblée Nationale au plus vite (été 2025 ?), et union de Droites pour y obtenir une majorité.
– Dans la foulée, vote du texte de révision de l’article 11, par l’Assemblée Nationale et le Sénat. Le Sénat est déjà à Droite (molle…). Ceci imposera le premier référendum via l’article 89 (l’accord du Président n’est pas nécessaire).
– Ensuite, pour le 2e référendum grâce au nouvel article 11, il faut l’accord du Président. Soit M. Macron donne cet accord, soit la pression réussit à le faire partir, soit il faudra attendre 2027.
Ou 2032…
Ou 2037…
La submersion migratoire ne pourra être enrayée que par référendum. Toute autre loi « mineure » trouvera toujours des opposants qui empêcheront son efficacité : des juges gauchistes, des Traités internationaux, des Cours de pseudo-Justice, l’UE, la “rue islamo-gauchiste”, etc.
Alors, chers pleurnicheurs de la droite molle, il serait temps de devenir cohérents et courageux.
Ou bien de vous taire, au lieu de faire croire à vos « convictions ».
Ni le seul RN, ni la seule « Droite molle », ne peuvent avoir une majorité à l’Assemblée Nationale ET au Sénat.
En reprenant les termes de M. Retailleau, face au « risque existentiel » de la submersion migratoire, il n’existe qu’une seule voie : l’Union des Droites, et le chemin ci-dessus.
Charles Rosiers, ancien chroniqueur au quotidien Présent, [email protected]
Le grand remplacement n’existe pas… mais la gauche ne veut surtout pas connaître les chiffres
Défenseurs de droits de l’Homme (étranger) et élus de gauche de la région Île-de-France s’alarment : indiquer le pays de naissance de ses ascendants dans le recensement, c’est prendre le risque de créer des fichiers ethniques. L’Insee se défend assurant que les données sont confidentielles et que la question apparaît dans d’autres enquêtes depuis… vingt ans.
« Nous avons fait campagne auprès de l’Insee pour que cette question ne figure pas dans le recensement 2025 », rappelle Habiba Bigdade, vice-présidente de La Ligue des Droits de l’Homme des Hauts-de-Seine. En vain. L’association s’est fendue d’une tribune sur le site de Mediapart signée notamment par le MRAP, la CGT, FSU et Solidaires et a lancé une pétition. Ce mercredi, celle-ci avait été signée par… plus de 2 700 personnes.
Les Français veulent savoir l’état de submersion…
Ce que disent déjà les chiffres, c’est qu’en 1960, la population immigrée représentait 4%, contre 10% en 2020.
Et la courbe montre une envolée qui montre que, au rythme actuel, nous atteindrons 20% dans 10 ans (sans parler des naturalisations).

Donald Trump fait payer Facebook
Le groupe Meta, qui contrôle Facebook et Instagram, va payer 25 millions de dollars de dédommagements à Donald Trump, pour mettre fin aux poursuites engagées par le président américain après la suspension de ses comptes en 2021.
Le président américain avait porté plainte contre Meta et son fondateur, Mark Zuckerberg, en estimant être victime de censure après avoir été exclu de Facebook et d’Instagram le 7 janvier 2021.
Victoire judiciaire de l’activiste pro-vie aux USA, qui a dénoncé le commerce de bébés avortés
Le journaliste et militant catholique pro-vie David Daleiden, poursuivi depuis des années devant les tribunaux par l’industrie de l’avortement, mais aussi par Kamala Harris lorsqu’elle était procureur général de Californie (de 2011 à 2017), a obtenu un accord judiciaire qui est, en pratique, une victoire qui lui permettra de continuer à dénoncer les horreurs de ce commerce macabre.
Il y a dix ans, le monde était choqué par les vidéos de David Daleiden. Enregistrés en caméra cachée, David ou sa collaboratrice Sandra Merritt rencontraient des directeurs de cliniques d’avortement et négociaient la vente et l’achat de parties de bébés avortés.
Entre champagne et caviar, les directeurs d’avortoirs proposaient des cornées, des cœurs ou des poumons de bébés avortés, d’âges différents, bien conservés, frais, récoltés, etc…. Et ils ont discuté des prix. Daleiden a fait circuler plus d’une douzaine de vidéos avec différents responsables. Il y avait des titres comme « J’ai besoin de 50 foies supplémentaires ».
La première vidéo de Daleiden : le prix des parties de bébé parmi les délices et les vins.
L’avortement, dans ces vidéos, n’était pas quelque chose de « nécessaire » pour aider les femmes : il s’agissait de se procurer de précieux cadavres de bébés qui, découpés comme sur un marché, pouvaient être vendus pour la « recherche », souvent pour le monde de la cosmétique.
L’industrie de l’avortement, lorsque le scandale de ce macabre commerce a éclaté, a réagi en attaquant le messager, en s’appuyant sur des juges favorables à l’avortement et en dénonçant toutes sortes de délits, tels que la « falsification » d’identité, en demandant des peines énormes, des amendes et des années de prison. Mais au final, Daleiden a obtenu ce qu’il voulait : beaucoup de publicité et une sanction minimale.
Cette vidéo a fait parler d’elle en évoquant la voiture Lamborghini qu’elle prévoyait d’obtenir grâce au commerce de pièces détachées pour bébés.
L’État de Californie a accepté d’abandonner toutes les poursuites contre David Daleiden et son associée Sandra Merritt. Le groupe pro-vie de David Daleiden, le Center for Medical Progress (CMP), a annoncé lundi que lui et Sandra Merritt avaient conclu un accord avec le bureau du procureur général de Californie.
Les deux militants plaideront « sans contestation », ce qui leur vaudra « aucune peine de prison, aucune amende, aucune reconnaissance d’actes répréhensibles et aucune mise à l’épreuve ». Il s’agira d’un « délit mineur, d’une durée de 6 à 12 mois, qui sera ensuite converti en plaidoyer de non-culpabilité, rejeté et effacé », a expliqué le CMP.
Le fait que Daleiden ait enregistré les avorteurs en cachette est admis et indéniable : ils les ont fait parler de leur marché louche de vente de membres humains. Ce que Daleiden souhaite, c’est pouvoir consacrer ses ressources à la diffusion de l’information, et non à des poursuites judiciaires. Le règlement, déclare M. Daleiden dans un communiqué du CMP, est « une grande victoire pour mon journalisme d’investigation et pour le droit du public à connaître la vérité sur la vente par Planned Parenthood de parties de corps de bébés avortés ».
La neuvième vidéo est celle d’un acheteur qui veut 50 foies supplémentaires (de fœtus avortés) :
Mat Staver, fondateur et président de The Liberty Counsel, qui a accompagné les militants pro-vie, considère également l’affaire comme un grand succès.
« Sandra Merritt n’a rien fait de mal. Elle a fait ce qu’il fallait en exposant la dépravation de l’industrie de l’avortement. Cet accord de plaidoyer met fin à une affaire criminelle injuste en abandonnant ces accusations criminelles infondées sans aucune peine d’emprisonnement, amende ou autre sanction ».
« Assassiner des bébés humains pour en extraire des parties du corps à des fins lucratives est un acte pervers et il n’y a aucune excuse à la persécution politique de Sandra. Il s’agit d’un résultat extraordinaire pour Sandra et l’État de Californie mérite de repartir pratiquement les mains vides ».
En 2015, le CMP a commencé à diffuser ses vidéos en caméra cachée montrant des employés de Planned Parenthood discutant des prix des parties du corps de bébés avortés. Planned Parenthood a depuis simplement répondu que les vidéos étaient « éditées de manière trompeuse », bien que toute personne qui les regarde verra qu’il s’agit de clips complets avec peu d’édition, à l’exception du sous-titrage de l’audio.
Daleiden et Merritt ont également enregistré secrètement des conversations lors des grands congrès sur l’avortement organisés par la National Abortion Federation (NAF) en 2014 et 2015. La NAF les a dénoncés pour cela.
Une autre vidéo largement diffusée montrait une technicienne en avortement de Planned Parenthood en 2014 lors d’un atelier dans le Michigan, déclarant que ses employées n’avaient pas à aider les victimes de viols ou de violences sexuelles, même lorsqu’il était évident que des violences avaient été commises à l’encontre de filles ou d’adolescentes, que ce n’était pas leur travail et qu’elles n’avaient pas à signaler ce qu’elles savaient à la police.
Daleiden est né en 1989 d’une grossesse inattendue, sa mère étant tombée enceinte de son père alors qu’elle était étudiante à l’université. Des années plus tard, Daleiden est devenu pro-vie après avoir vu une campagne d’images explicites de l’avortement. Il se lie d’amitié avec Lila Rose, porte-parole de la plateforme Life Action, l’un des visages pro-vie les plus reconnus aux États-Unis et également une militante amie des caméras cachées pour révéler les secrets de l’industrie de l’avortement. En 2013, à l’âge de 24 ans, elle fonde le Center for Medical Progress et, pour lancer son enquête sous couverture au cœur de l’industrie de l’avortement, elle crée Biomax Procurement Services, sa couverture. Il commence alors les enregistrements qui vont ébranler l’industrie de l’avortement.
Après les numéros verts, les flyers. Bienvenue chez les dingues
La ville de Paris a officiellement présenté en début de semaine, devant un parterre de plus de 200 personnes, le dernier volet de son «plan de prévention de rixe», lancé depuis 2019.
Surnommé «Plan couteaux», et accompagné du hashtag «Stop couteaux» sur les réseaux sociaux, ce plan se fixe pour objectif d’éviter les agressions à l’arme blanche. Sur l’année scolaire 2023-2024, 74 agressions à l’arme blanche ont été recensées dans les collèges, 38 dans les lycées et 18… dans les écoles primaires.
Nicolas Nordman, adjoint à la mairie de Paris chargé de la prévention, de la sécurité et de la police municipale, explique doctement :
«L’idée est de dire que porter une arme blanche est dangereux et que c’est interdit d’avoir un couteau dans son cartable».
Un dépliant a été réalisé pour l’occasion : nommé «Porter un couteau, c’est se mettre en danger, pas se protéger», ce flyer de couleur rouge, sur lequel est inscrit l’ensemble des réseaux sociaux de la ville de Paris, de la police municipale, de la préfecture de police, des pompiers de Paris et de l’académie de Paris, porte un ensemble de «recommandations».
«Un couteau ne protège pas, il peut exposer au pire. En le portant, on risque sa vie et celle des autres». «Porter un couteau dans la rue est interdit par la loi (…) Tous les couteaux peuvent blesser et tuer, quelles que soient leurs tailles. Un seul coup de couteau peut entraîner la mort en quelques minutes».
Le directeur de la police municipale de Paris, Michel Felkay, est très sérieux :
«Nous avons des flyers que nous distribuons aux sorties des collèges pour expliquer, en gros, qu’il ne faut pas prendre un couteau de cuisine de son appartement et le mettre dans sa poche parce qu’ils risqueraient de s’en servir. Mieux vaut éviter de l’avoir dans la poche, parce qu’on voit bien sur toutes ces affaires où les motifs sont assez “futiles” entre guillemets, entre le vol d’un portable, un mauvais regard, une fille…»
« Il ne faut pas prendre un couteau de sa cuisine et le mettre dans sa poche parce qu’il risquerait de s’en servir [ ] On a une vidéo, on a des médiateurs dans les classes pour sensibiliser au non-port du couteau », explique le patron de la police municipale de Paris. pic.twitter.com/qbC6XP96p6
— Enzo Morel (@mtwit75) January 28, 2025
Il va falloir se défendre seul.
Union des droites en Allemagne
Alors que Marine Le Pen avait refusé de siéger avec l’AFD au Parlement européen, le Bundestag a adopté à 348 voix pour, 344 voix contre et 10 abstentions une motion parlementaire de la CDU sur l’immigration grâce aux votes de l’AfD. Angela Merkel, l’ancienne chancelière et figure de la CDU, le SPD et les Verts fulminent contre cette première historique. Pour l’actuel chancelier Olaf Scholz, il s’agit d’«une erreur impardonnable».
Ce vote commun pourrait avoir des conséquences profondes à différentes échelles.
Cette motion non contraignante sur le durcissement de la politique migratoire allemande a été votée par les parlementaires de l’Union chrétienne démocrate (CDU/CSU, EPP), du parti libéral-démocrate (FDP, Renew) et du parti Alternative für Deutschland (AfD, ESN). Les parlementaires ont largement suivi les consignes de vote par groupe. Seule une députée de la CDU, Antje Tillmann, a voté contre la motion. Hormis deux abstentions, le groupe FDP dirigé par l’ex ministre des finances Christian Lindner a également soutenu la motion de la CDU, tandis que le groupe du Bündnis Sahra Wagenknecht (BSW), jeune parti de gauche populiste, s’est abstenu en bloc. Un vote contraire de ses dix membres aurait permis de mettre en minorité la motion de la CDU/CSU.
Depuis l’été 2024, l’AFD progresse dans les sondages et se trouve aujourd’hui proche de son niveau le plus élevé, atteint il y a un an. À plus d’un mois des élections fédérales, qui se tiendront le 23 février, la CDU/CSU voit ses intentions de vote reculer.
Friedrich Merz, le candidat favori à la chancellerie, élu en janvier 2022 à la tête du centre-droit allemand, avait remis en cause à l’été 2023 le cordon sanitaire en évoquant une potentielle coopération avec l’AfD au niveau des communes, voire des Länder, avant de reculer face aux critiques de la direction de son propre parti. Par ailleurs l’AfD a également conquis en juin 2023 le Landkreis de Sonneberg en Thuringe, qui constitue donc le premier mandat exécutif du parti.
Au plan arithmétique, la formation de majorités CDU-AfD est actuellement facilitée par la première position de la CDU dans une majorité de Länder. Seules les deux cités-États de Brême et Hambourg voient encore un parti de centre-gauche (le SPD) arriver en tête, tandis que l’AfD l’emporterait en Thuringe, au Brandebourg et au Mecklembourg-Poméranie-Occidentale.
Le Bundestag doit se prononcer vendredi sur une loi visant à « limiter l’afflux [de migrants] » (Zustromsbegrenzungsgesetz), par laquelle la CDU/CSU veut notamment mettre fin au regroupement familial pour les réfugiés ayant un statut de protection limité.
Pour Alice Weidel, la candidate à la chancellerie de l’AfD et coprésidente du parti, ce vote marque la fin d’un « cartel anti-démocratique » et constitue un « grand jour pour la démocratie ».
EVARS et vote du CSE : de très nombreux parents scandalisés d’être exclus et très inquiets de l’inspiration idéologique du texte
Communiqué du Syndicat de la famille :
Alors que le Conseil supérieur de l’éducation (CSE) vient de valider le projet de programme d’éducation affective, relationnelle et à la sexualité (EVARS), Le Syndicat de la Famille a reçu aussitôt de très nombreux messages de parents inquiets, à l’instar des 35.000 personnes qui ont signé la pétition pour la révision du texte. Les parents regrettent vivement la suppression de l’information des familles en amont des séances d’EVARS. Pourquoi cette peur des syndicats d’informer les parents, si ce n’est parce que le projet de programme est loin de la neutralité philosophique et politique requise ?
L’égalité homme-femme et la lutte contre les violences et le harcèlement, objectifs affichés du projet de programme d’éducation affective, relationnelle et sexuelle, font évidemment consensus. Le Syndicat de la Famille, comme les parents, y est bien sûr favorable.
Mais les militants de ce projet de programme font mine de croire à la contestation de ces objectifs, masquant ainsi la réalité du débat, qui est le contenu même du projet de programme et la manière – parfois contre-productive – de répondre à ces objectifs.
Le Syndicat de la Famille se réjouit de la suppression de la partie « sexualité » pour les classes de primaire, de l’insistance sur le respect de soi-même et d’autrui et des informations qui peuvent rassurer les adolescents sur le caractère fictif des images véhiculées par les réseaux sociaux.
Il regrette en revanche que le texte reste largement idéologique et lacunaire :
– Au motif évidemment louable de l’égalité, la lutte contre les stéréotypes de genre est omniprésente dès maternelle, sous la forme d’une contestation systématique de toutes les représentations mentales que peuvent avoir les enfants du féminin et du masculin. La critique permanente de tout ce qui pourrait faire penser à une différence entre homme et femme va à l’encontre de l’objectif d’égalité, qui supposerait au contraire la valorisation des filles comme des garçons, la connaissance des ressemblances comme des différences (physiques, mais aussi physiologiques, émotionnelles, cognitives, etc.), mais sans généralisation absurde, chacun étant unique. Cela aiderait les garçons et les filles à se comprendre et créerait de la confiance les uns dans les autres ! Quant à la liberté, pour les uns comme pour les autres, d’exprimer leurs préférences en matière de jeux, métiers ou autres, elle est une évidence, qui doit être exprimée en positif et non sur la base de l’idée caricaturale d’un « patriarcat systématique ».
– La déconnexion qui est faite, à partir de la 5e, entre sexe et genre est inacceptable : laisser penser aux élèves que le genre (l’expression sociale et culture de l’identité sexuelle) est indépendant du sexe (biologique) est fondée sur une idéologie. Une telle affirmation, qui met en doute leur identité, est susceptible de troubler des adolescents, en pleine recherche de compréhension et d’estime d’eux-mêmes. Le rôle des éducateurs est d’abord de donner du sens, de rassurer et de conforter les jeunes sur ce qu’ils sont.
Par ailleurs, des lacunes importantes portent aussi préjudice à la pertinence du texte :
– Rien sur le couple, rien de positif sur la maternité (seule la grossesse précoce et non désirée est abordée), rien sur la paternité… ces événements majeurs de la vie découlent pourtant aussi des relations amoureuses et sexuelles. L’EVARS pourrait d’ailleurs être l’occasion de donner envie, un jour, de fonder une famille. Dans le contexte actuel de dénatalité et de développement de la solitude, cela ne pourrait être que constructif.
– Rien sur les valeurs personnelles, les choix en conscience, l’éthique, même à propos du consentement. Pour aller plus loin que le “j’ai envie/ j’ai pas envie” et mieux étayer le consentement ou non consentement, quelques clés de réflexion seraient très précieuses pour les jeunes (est-ce bon pour moi, pour l’autre ? pour mon avenir ? suis-je réellement prêt/en accord aussi avec ma raison, mon coeur, mes émotions ? Etc.)
– La prévention vis-à-vis de la pornographie est bien trop tardive (elle n’est vraiment développée qu’en 4e). Elle devrait être largement renforcée en CM2, et réitérée au moins une année sur deux vu les chiffres annoncés par les études et les violences sexistes et sexuelles que le porno génère.
– Sur les “nude”, à l’origine de nombreux drames de harcèlement sexuel, il est nécessaire de dire et répéter aux élèves qu’ils ne doivent pas envoyer de nude ! En l’état, ce qui est prévu par le programme est insuffisant vu les risques.
– Enfin, il manque la prévention vis-à-vis des bloqueurs de puberté, des hormones et de la chirurgie de réassignation sexuelle. Les dangers sur la santé physique et mentale comme les effets irréversibles (la puberté ne se fera jamais, par exemple, au bout d’un certain temps sous bloqueurs) impose cette prévention, dans un contexte où les réseaux sociaux incitent à transitionner. Bien sûr, il y a des adolescents en souffrance. La recommandation responsable et raisonnable ne peut être alors que de consulter un professionnel de santé et non de renvoyer à une association militante et politisée.
Le Syndicat de la Famille appelle Elisabeth Borne à donner la priorité à l’intérêt supérieur des enfants, au respect de leur développement personnel et au bénéfice qu’ils sont en droit d’attendre de l’EVARS.
I-Média – Submersion migratoire : interdit d’en parler
Cette semaine dans “I-Média”, Jean-Yves Le Gallou et Floriane Jeannin reviennent sur un nouveau francocide, le meurtre d’Elias. Une analyse percutante sur l’ensauvagement et les conséquences de l’immigration que les médias voudraient bien vous cacher sous prétexte de la minorité des auteurs.
Le dossier de la semaine est consacré à Bayrou et son propos sur un sentiment de submersion migratoire. Pourquoi certains sujets sont-ils tabous dans les médias traditionnels et comment les journalistes créent-ils un narratif qui pousse à interdire cette terminologie qui décrit pourtant le réel ?
De la démission de Philippe Carli, le patron d’EBRA, à la diabolisation d’Elon Musk, en passant par les déclarations choc de Jacques Weber sur Trump, découvrez les informations que les grands médias ne vous montrent pas, sans oublier le portrait piquant de Léa Salamé sous la loupe de l’OJIM. Une analyse sans concession de l’une des figures médiatiques les plus influentes.
RIEN n’égale la charité de l’Église
On entend souvent parler des scandales et des critiques contre l’Église, mais rarement de ce qu’elle a accompli pour l’humanité. Pourtant, depuis 2000 ans, elle est à l’origine d’innombrables œuvres de charité : hôpitaux, écoles, soins aux malades, aide aux plus pauvres…
Sous la bannière dorée du bouddhisme, se dissimule une tout autre réalité
Marion Duvauchel, historienne des religions :
En France, ça n’a rien d’une révélation, le bouddhisme a le vent en poupe. À l’exception du monde musulman, cette philosophie (qui pour une philosophie est drôlement religieuse) est devenue partie intégrante de l’univers mental européen, à des degrés divers d’adhésion des unes et des autres à la sagesse et à l’octuple voie.
C’est qu’il y a méprise. Ce bouddhisme occidentalisé, tibétain ou non, est une religion « reconstruite », indolore et aux saveurs New Age ; elle déploie benoîtement sa rhétorique de bien-être individuel et les valeurs qui y affèrent : la paix mondialisée, l’harmonie universelle et intérieure. Cela va de pair avec la bien curieuse idée que le maintien des deux aspects, philosophique et religieux, est une des conditions pour que le bouddhisme guérisse l’Occident des principes logiques hérités d’Aristote et qu’on apprenne de sage asiate à penser ensemble des réalités contradictoires. La coincidencia opositorum était déjà le rêve des Surréalistes. Notre pays est ainsi devenu, fort discrètement, une terre d’enracinement du bouddhisme dit Mahayana qui tient le leadership du bouddhisme occidental, via l’influence du dalaï-lama. En France, la mobilisation pour la cause tibétaine lui a fourni une tribune exceptionnelle. La Constitution du « Tibet libre » qu’il a élaborée véhicule adroitement le mythe d’un Tibet délocalisé, sorte de territoire mondial, (écologique) dont la géographie abstraite prétend s’étendre à l’ensemble de l’humanité, qui bien sûr n’attend qu’elle : tous citoyens d’un monde apaisé par la méditation transcendantale. En réalité, ce bouddhisme n’est ni celui du Petit ni celui du Grand Véhicule (Hinayana et Mahayana) mais il s’appuie sur ces catégories qui donnent une patine d’érudition et d’exotisme au « catéchisme » relayé par une intelligentsia parisienne éprise de philosophie orientale et d’universalisme. À la condition que cela se tienne dans le ciel pur de l’abstraction.
Né il y a plus de deux mille cinq cents ans, le bouddhisme a connu une première période de propagation, à l’intérieur du sous-continent indien (VIe – IVe siècle av. J.-C.), pendant laquelle il donna les fondations de plusieurs systèmes philosophiques, présentés comme ayant déjà été énoncés par le Bouddha Shakyamuni, mais à des cercles de disciples restreints et transmis depuis lors de manière confidentielle. Comme disait un orientaliste sceptique (il y en eut) :
« Difficile de croire qu’une veine d’humour à froid et d’ironie socratique circule sous la sèche et monotone répétition des formules d’école et des énumérations mnémotechniques qui forment toute la trame des dialogues du Bouddha ».
À compter du premier siècle de notre ère, le bouddhisme entre en Chine, et au-delà, continue sa propagation au Japon, en Corée et vers l’Asie du Sud. De ces terres d’implantation vont émerger d’autres mouvements, qui ne proviennent plus seulement de la matrice indienne. Ainsi, de la Chine, via la route de la Soie, la religion indienne se répand tout au long du chapelet des oasis d’Asie centrale, dans une grande région qu’on appelle la Sérinde.
C’est à partir de là, (sans grande précision) que, de manière très schématique, on se met à distinguer deux yana ou « véhicules » : le petit véhicule, (celui des Anciens), c’est-à-dire le bouddhisme fondamental, primitif, (le vrai !) et le bouddhisme Mahayana devenu, grâce à une maîtrise achevée de l’art du fondu-enchaîné, une véritable entreprise de transformation baroque du nirvana en de multiples paradis sulpiciens emplis de Bouddhas imperturbables et d’une nouvelle sorte de grands spirituels : le Boddhisattva. Le tout dans une inflation de parfums, de couleurs, d’apsaras et de gandharvas (danseuses et musiciens célestes), de sons et de sens qui se répandent et se diffractent à l’infini, un peu comme dans le poème de Baudelaire sur la nature et ses vivants piliers. L’ensemble sur fond d’écran de duplicité doctrinale, celle qui permet au passager du Grand Véhicule de jouir pleinement, sans peur, sans reproche et sans relâche, de ce qu’il prétend et entend bien dépasser, la Maya, la grande déesse noire… Et progressivement enrichi du monde grouillant des divinités tantriques, courroucées ou enragées ; des petits démons et génis divers : yaksas des arbres, matrika anthropophages, etc… Tout cela commence à sentir ce que le père Huc appelait « l’idolâtrie ». Pour ceux qui en douterait, ses Souvenirs d’un voyage dans la Tartarie et le Thibet pendant les années 1844, 1845 «et 1846 sont édités aux éditions Omnibus. On y trouve des descriptions de rituels bouddhistes de magie noire.
Il n’y a pas si longtemps, l’Église catholique a conféré au bouddhisme le statut de « religion universelle », aux côtés de l’islam et du christianisme. Elle devait être mal informée. Mais elle a contribué à donner aux zélateurs, aux adeptes et aux sympathisants une assise dont les grands Dévots habiles et rusés n’avaient nul besoin.
La généalogie de ce bouddhisme occidental suit deux lignes. La première le voit comme le fils généralement inconscient de Luther et les hommes de cette lignée se sont cru à la pointe de la modernité parce qu’ils évacuaient le religieux, le mythe et la superstition. Dans cette ligne protestante rationaliste, on reproche à la logique occidentale de penser, de se penser et, plus grave, de penser le réel en termes de dilemme : c’est A ou c’est B. Cette logique a tout de même donné le O et 1 de l’informatique. Ce n’est pas si mal. Mais l’argument est recevable : on a mis la vérité dans un entonnoir, le vrai ça doit passer par A ou par B ou être broyé. Cela est vrai, mais dans la logique aristotélicienne, la logique binaire. Cela est vrai aussi dans le paradigme cartésien où la vérité doit être certaine, passé au crible réducteur du discours de la méthode. Ça se sait peu, mais le temps viendra où on le découvrira, la logique binaire n’est pas la seule. Il y a la logique ternaire et surtout la logique quaternaire, celle dans laquelle la Révélation a été exprimée, découverte « récente » (qui a déjà un demi-siècle) d’un mathématicien et d’un bibliste physicien (Robert Lutz et Jean-François Froger). C’est autrement plus intéressant que les spéculations bouddhistes.
L’autre ligne généalogique est plus tardive. C’est celle des théosophies européennes diverses qui ont trouvé dans le bouddhisme de quoi nourrir leur productive et invasive imagination. Au début du XXe siècle, la « Nouvelle Société Théosophique » prétend se rattacher au Petit véhicule de Ceylan. Elle procède du mysticisme de quelques fantaisistes combiné avec un spiritisme américain. Les inventeurs de la doctrine la nommèrent « bouddhisme ésotérique » : ils pensèrent le nirvana comme « l’exclusion des trois feux passionnels » et « l’empire complet de l’esprit sur la matière », oubliant quelque peu qu’il requiert l’anéantissement de ce que nous appelons « la personnalité ». Ces théosophes conçoivent l’homme comme un être triple : un corps physique animé, une âme intellectuelle et un esprit divin. Pour le bouddhisme, le corps et l’esprit sont des illusions : des erreurs de nos sens abusés. Dans le Mahayana, ils se dissolvent l’un comme l’autre, au terme d’une ascèse ou d’une initiation plus ou moins longue qui révèle leur vide intrinsèque. On est alors prêt pour le vide accueillant du nirvana. Pour ces théosophes boudhisants, l’homme physique se compose des trois premiers principes (sur un « septénaire », un ensemble de sept) : corps matériel, vitalité, corps astral ; l’homme intellectuel comprend les quatrième et cinquième principes, l’âme animale et l’âme humaine ; l’homme spirituel réunit les deux derniers principes, l’âme spirituelle et l’esprit. Ces néo-bouddhistes affirmaient avoir découvert qu’il y a sept états de la matière : l’état solide, l’état liquide, l’état gazeux, l’état radiant et trois autres états inconnus des Occidentaux. Nouveaux alchimistes, ils prétendaient, grâce à cette connaissance, pouvoir transmuter les corps, les décomposer, les projeter au loin, les précipiter et les recomposer presque instantanément ; ils recevaient en quelques minutes, du bout du monde, des lettres que n’avaient souillées aucun cachet administratif, aucun timbre-poste. Ils pouvaient, du reste, se dédoubler eux-mêmes, leur corps physique demeurant à Paris, par exemple, tandis que le corps astral, son double éthéré et son prototype se transportait instantanément à San-Francisco ou à Pékin.
Réduit à l’expression la plus simple et la plus primitive, le socle de l’enseignement du Bouddha se réduit à la formule des quatre vérités. Débarrassée de son extravagant vêtement scolastique, on n’y trouve plus que deux propositions étroitement solidaires l’une de l’autre : l’existence humaine est transitoire et instable, tout y est douleur, la naissance, la vieillesse, la maladie, la mort, l’union avec ceux que l’on aime comme la séparation, et ne pas voir assouvi son désir est douleur. Seul l’enseignement du Bouddha peut mettre un terme à cet interminable cauchemar. Comment supprimer la douleur ? Il faut supprimer la cause, et la cause ultime, c’est le désir, c’est-à-dire la personne, car le désir est une force qui transcende toutes les dimensions de l’homme.
Relayé et transmis à travers des formes artistiques variées, le bouddhisme a donné au monde une figure impassible, qui rappelle étrangement l’idéal de l’« apatheïa » de nos ermites coptes ou des stoïciens. Son art religieux a fini par ne plus produire en série que ces statues figées qui n’ouvrent ni le ciel étoilé, ni l’histoire des hommes, ni l’homme et son inhérente étrangeté, ni la terre et ses richesses, mais qui viennent remplacer nos nains de jardin et même décorer les cabinets de kinésithérapeutes et de sophrologues nourris de la fade spiritualité de ce bouddhisme inculturé.
« En 615, quand le pèlerin chinois Hiouen-Thsang, rapporta de l’Inde des ouvrages bouddhiques, entre autres le Vasubandhu, Ki-Ki son disciple préféré, propagea son enseignement qui passa de la Chine au Japon.
(…) Les doctrines du Bouddha, prêtées par le Mahayana et le Hinayana au nombre de quatre-vingt mille, pas une de moins, se divisent en trois parties : l’Existence, le Néant et le Chemin du milieu ».
Une doctrine, c’est déjà beaucoup, mais « quatre-vingt mille doctrines », c’est vertigineux. Qu’on se rassure, la doctrine karmique autorise des réincarnations illimitées, ce qui laisse tout loisir aux plus zélés ou aux plus enthousiastes, en tous les cas aux plus patients !
C’est au sein du Mahayana que s’est développé le Vajrayana ou « véhicule du diamant », le bouddhisme tantrique, généralement associé au bouddhisme tibétain, voire confondu avec lui, autrement dit cousin germain du çivaïsme, de ses initiations secrètes et de ses cultes de possession. Est-ce encore le bouddhisme ? Mais bien sûr. Le bouddhisme ne saurait se dissocier de ses rituels et du culte. Car le bouddhisme a réintégré les divinités de l’hindouisme comme aussi le monde grouillant des démons. L’intérêt pour ce pan du bouddhisme est récent. Eugène Burnouf, le fondateur des études bouddhiques, avait écarté toutes ces extravagances qu’il jugeait révoltantes. La recherche savante attribue au peuple tous ces rituels qu’il faut bien qualifier de magique, et magie souvent noire, et même très noire. Ce n’est pas faux bien sûr. Mais dans tous les monastères tibétains, jusqu’en 1950 environ, tous les matins, on célébrait des rituels divers à Mahakala, « le grand Temps », la divinité quasi jumelle du dieu Çiva.
Quelle que soit la religion pour laquelle on opte, il est bon de la connaître et il est bon de connaître le dieu ou la divinité que l’on vénère ou sous l’ombre de laquelle on médite ou l’on prie. Sous la bannière dorée du bouddhisme, se dissimule une tout autre réalité que celle des promesses fallacieuses (et puériles) de bien-être psychique et de désagrégation illusoire du stress de la vie moderne. La délivrance des angoisses inhérentes à la condition incarnée est une chimère. Nous allons tous mourir un jour ou l’autre et nous allons tous traverser des épreuves et connaître aussi des joies.
Il existe une tout autre Promesse, celle d’un Dieu qui dit vrai et qui assume de notre existence tout ce qui y aura été donné, reçu, aimé et pardonné. Vrai le salut, vraie la promesse de résurrection du corps et de déification de l’âme. Vraie aussi la voie du combat spirituel et l’inévitable passage par la croix. Pas d’anesthésie lente jusqu’à extinction du désir, mais un juste gouvernement des passions et la droiture de la raison que la foi éclaire, si nous le voulons bien. La vérité du désir de l’homme, c’est Dieu. La promesse insensée du bouddhisme est refoulement et extinction de ce désir souverain, moteur de toute aventure humaine véritable et véritablement vécue.
Goma en flammes, mon cœur en cendres : un cri pour la paix
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Ce matin, alors que j’élevais le calice, un bruit a déchiré le silence de la messe. Un hélicoptère. Un simple vrombissement au loin, ici, en France, où je me trouve. Mais ce son anodin a réveillé en moi une douleur que je croyais enfouie. Soudain, les images ont surgi, brutales, implacables : des corps inertes jonchant les rues, des maisons éventrées, des cris étouffés par le vacarme des armes. Goma brûle. Goma souffre.
Et moi, prêtre, fils de cette terre meurtrie, je me tiens là, debout, en habits liturgiques, incapable de contenir le feu qui me consume. Dois-je bénir ? Ou crier ? Puis-je prêcher la paix alors que le sang de mon peuple crie vengeance ?
J’ai trente ans et je n’ai jamais eu un désir aussi grand que la paix.
Lorsque j’étais enfant, le Sud-Kivu a vécu sous l’occupation et la guerre. J’ai passé plusieurs jours avec la peur en guise de compagne, le sol dur pour matelas, les rafales de mitrailleuses comme berceuse. Nous savions que l’obscurité était plus sûre que la lumière, que les voix de nos parents murmuraient des prières que nous ne comprenions pas encore, mais dont nous devinions l’urgence. Chaque matin était une grâce, chaque soir une épreuve.
Aujourd’hui, à Goma, une autre génération vit ce que j’ai vécu. Des enfants qui apprennent trop tôt à se taire, à se cacher, à survivre plutôt qu’à grandir. Des mères qui prient dans l’ombre, retenant leur souffle au moindre bruit de pas. Des pères dont la seule certitude est l’incertitude du lendemain.
Et quand, demain, ils demanderont : « Pourquoi nous laisse-t-on mourir ? », que leur répondrai-je ?
Je suis prêtre. Je devrais parler d’amour, de réconciliation, de miséricorde.
Mais comment parler de pardon quand le sang des innocents crie vengeance ? Comment prêcher la paix à un peuple martyrisé ? Comment parler de réconcilier une nation quand elle est déchirée jusqu’à l’âme ?
Suis-je un mauvais chrétien ? Suis-je un mauvais prêtre ?
Je lutte en moi-même, entre la parole du Christ : « Père, pardonne-leur, ils ne savent pas ce qu’ils font » (Lc 23,34) et le hurlement silencieux des victimes.
J’enseigne que la haine est un poison. Mais que faire lorsqu’elle s’infiltre malgré nous, qu’elle s’installe dans les failles de nos blessures encore ouvertes ?
Je refuse pourtant d’y céder.
Car céder, ce serait trahir le Christ.
Céder, ce serait laisser la guerre triompher deux fois : sur nos terres et dans nos cœurs.
Céder, ce serait briser la seule espérance qui reste à ceux qui souffrent.
Alors, je choisis de lutter.
Goma brûle, et le monde détourne les yeux. Parce que, finalement, ce n’est qu’un énième conflit africain, un drame lointain perdu dans le bruit du monde.
Et pourtant, ce qui se joue là-bas nous concerne tous.
Le sang coule à Goma pour que nos téléphones s’allument, pour que nos voitures électriques avancent, pour que nos technologies futuristes voient le jour. Les minerais du Congo – coltan, cobalt, lithium – nourrissent l’économie mondiale. Pendant que les géants industriels engrangent des milliards, le peuple congolais, lui, est sacrifié sur l’autel du progrès.
À vous, mes frères et sœurs du Kivu
Je sais votre douleur.
Je connais vos peurs.
Je ressens votre révolte.
Je n’ai pas de mots pour apaiser votre souffrance, mais je veux vous dire ceci : vous n’êtes pas oubliés.
Même si le monde détourne les yeux, même si les grandes puissances vous ignorent, même si les nouvelles s’effacent rapidement dans le flot de l’actualité, vous n’êtes pas seuls.
Votre douleur est notre douleur. Votre combat est notre combat. Votre espérance est notre espérance.
Ne laissez pas la haine vous consumer. Ils peuvent voler vos terres, détruire vos maisons, mais ne leur laissez pas votre âme.
Et moi, en tant que prêtre, je prie avec vous. Je prie pour que la justice triomphe. Je prie pour que la paix l’emporte.
Et je refuse de me taire.
Et toi, France, ma terre de mission
Toi qui me donne la liberté de prier sans craindre la guerre, toi qui fais résonner les cloches de tes églises en paix, ne choisis pas d’être un témoin passif d’un énième génocide oublié.
Sois celle qui refuse de détourner le regard.
Sensibilise.
Interroge-toi sur les matériaux qui composent tes objets du quotidien.
Exige des entreprises qu’elles garantissent une exploitation éthique.
Réclame des gouvernements qu’ils cessent d’être complices par leur silence.
Nous avons le choix : être les complices d’un génocide silencieux ou être ceux qui refusent de détourner le regard.
Alors oui, prions.
Mais pas d’une prière tiède ou résignée.
Prions d’une prière qui bouscule, qui dérange, qui oblige à se lever.
Prions pour les victimes.
Prions pour que ceux qui font couler ce sang retrouvent leur humanité.
Prions pour que nos consciences ne s’endorment plus.
Mais prions aussi avec nos actes.
Il est encore temps.
Avant que Goma ne soit plus qu’un tombeau à ciel ouvert.
Avant qu’un autre enfant ne grandisse avec la guerre pour berceau et la haine pour héritage.
Avant que nous ne nous réveillions trop tard.
Abbé Cédrick TEMBEZE
Le poids croissant des évangéliques au sein du protestantisme français
La part des évangéliques ne cesse de progresser dans le protestantisme français : de 18 % en 2010 à 33 %. 53 % des moins de 35 ans se déclarent « évangéliques » tandis que 47 % de cette classe d’âge se disent « protestants ».
Le protestantisme évangélique va devenir la composante majeure du protestantisme français, au détriment des luthériens et réformés. Les luthéros-réformés perdent 15 points, passant de 82 % à 67 %.
L’assemblée générale de la Fédération protestante de France (FPF) se réunit ce week-end à Paris. Les protestants, incluant les évangéliques, comptent 1 320 000 fidèles en France, soit 2 % de la population.
En France, les évangéliques ont pris leur indépendance de la FPF en 2010, en constituant le Conseil national des évangéliques de France (Cnef). Les relations existent mais elles sont difficiles.
Les évangéliques ont un avis très divergeant par rapport aux protestants classiques sur plusieurs questions de société, dont l’avortement, l’euthanasie et l’homosexualité. Sur la légalisation de l’aide active à mourir, 76 % des protestants classiques y sont favorables contre 50 % des évangéliques. Sur la constitutionnalisation de l’avortement, 82 % des protestants sont pour quand 57 % des évangéliques sont contre. 46 % des luthéros-réformés sont pour la bénédiction de couples homosexuels pour seulement 14 % des évangéliques.
Les évangéliques pratiquent trois fois plus, chaque semaine, que les protestants.
« Jean-Marie Le Pen est perçu en Pologne comme quelqu’un qui a mené les batailles qui sont les nôtres aujourd’hui »
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Un entretien avec Kacper Kita, chroniqueur, essayiste, auteur de plusieurs ouvrages remarqués en Pologne, notamment sur Giorgia Meloni, Éric Zemmour, et maintenant le « clan Le Pen ».
Vous avez publié l’année dernière en Pologne un livre intitule Saga du clan Le Pen – La Marche sur Paris et Bruxelles. S’agit-il d’un titre pour faire peur aux polonais?
Non pas du tout, au contraire. J’espère qu’on a en Europe des mouvements patriotes, souverainistes, qui peuvent gagner. Et même s’ils n’ont pas le pouvoir aujourd’hui, ils sont en train de devenir de plus en plus importants. Je voulais montrer à mes lecteurs la famille Le Pen, avec tout ce qu’elle peut avoir de bon et de mauvais. Les Le Pen ont eu et ont encore leurs défauts, bien évidemment, mais ils auront probablement dans un futur proche un rôle très important à jouer dans la politique européenne.
C’est le parti de Marine Le Pen, héritier, donc, du Front National de son père Jean-Marie, qui selon vous pourrait renverser la donne en Europe ?
Personne ne peut renverser seul l’ordre établi en Europe. Évidemment, l’arrivée au pouvoir de Mme Meloni a été un espoir aussi pour moi, à titre personnel. C’est pourquoi j’ai écrit ce livre sur la première ministre italienne. J’ai aussi placé beaucoup d’espoir en Zemmour, quand il s’est lancé pour la dernière présidentielle. Mais voilà, les résultats ne sont pas à la hauteur des espérances.
En ce qui concerne la famille Le Pen, je voulais que ce livre ne soit ni une hagiographie ni un livre à charge. J’ai voulu être honnête, tout simplement.
Le fait est que le Rassemblement national devient de plus en plus important. C’est aujourd’hui le parti qui a le plus gros groupe des 27 pays au Parlement européen et, à Paris, cela devient de plus en plus difficile de gouverner la France en isolant Marine Le Pen. C’est donc au minimum une force qui peut affaiblir l’ordre libéral.
Je crois donc qu’il s’agit là d’un phénomène qui mérite d’être observé, sans bien sûr ignorer les défauts que Marine Le Pen peut avoir.
Je me demande si l’électorat conservateur polonais appelle de ses vœux une victoire de Marine Le Pen en France. Cela n’a certainement pas toujours été le cas, avec des médias, y compris de droite, qui présentaient le parti des Le Pen comme une extrême droite pro-Poutine.
La montée du Rassemblement national et de Marine Le Pen en France est-elle aujourd’hui perçue comme une bonne chose au sein de l’électorat polonais de droite ?
Le but de mon livre est justement de montrer aux Polonais qui est vraiment Marine Le Pen et qui était vraiment son père. D’un côté, Marine Le Pen est ici perçue comme quelqu’un qui est contre les élites bruxellois, contre l’établissement européen, et les gens de droite en Pologne observent son ascension avec espoir. Mais c’est aussi assez connu qu’elle a par exemple renoncé sur les thèmes civilisationnels et qu’elle a voté pour inscrire l’IVG dans la Constitution. C’est évidemment une chose qui n’est pas perçue positivement par la droite polonaise.
Malgré tout, on espère ici en Pologne que si elle finit par arriver au pouvoir, Marine Le Pen pourrait renverser l’ordre gauchiste à Bruxelles, même si l’on est conscients du risque que, à force de s’adapter au courant dominant, elle ne change pas grand-chose une fois aux commandes. Évidemment, il y a aussi la question de son attitude vis-à-vis la Russie qui est toujours une chose très importante d’un point de vue polonais, mais il y a eu un vrai rapprochement entre Mme Le Pen et la droite polonaise, y compris avec le parti Droit et Justice (PiS) de Jarosław Kaczyński, mais aussi avec [l’alliance des nationalistes chrétiens et des libertariens] Konfederacja, avec laquelle Mme Le Pen coopère aux Parlement européen.
Par ailleurs, avec l’invasion russe en Ukraine, Marine Le Pen a elle-même évolué sur ce sujet. Il semble aujourd’hui qu’on peut avoir un dialogue franc entre Polonais et Français sur cette question, y compris avec le Rassemblement national.
Des gens du parti de Marine Le Pen m’avaient demandé, vers 2017-2018, alors que le PiS gouvernait en Pologne, si je pouvais les aider à rencontrer des députés du PiS à Varsovie. Personne au PiS n’avait alors voulu les rencontrer. Il y avait un ostracisme clair, peut-être pas au Parlement européen mais en tout cas en dehors de l’hémicycle du Parlement européen. Et effectivement, dans les années qui ont suivi, cela a complétement changé. Il y a eu une déclaration commune des conservateurs européens, signée notamment par Jarosław Kaczyński et Marine Le Pen, et il y a depuis régulièrement des réunions où ils se rencontrent officiellement.
Qu’est-ce qui explique cette volte-face au sein de la droite polonaise vis-à-vis du parti de Marine Le Pen ?
Il y a en fait eu une évolution des deux côtés. Le PiS, qui est arrivé au pouvoir en 2015, voulait réformer l’UE de l’intérieur et cherchait un modus vivendi avec la commission européenne. Mais, cela a changé avec le temps, à cause des attaques de plus en plus évidentes des institutions européennes contre la souveraineté polonaise. Des ingérences motivées principalement par le fait que la Pologne était gouvernée pendant huit ans par un gouvernement de droite ou même plutôt de centre-droit. Ce gouvernement n’était absolument pas extrémiste, et la présentation qui était faite de cette droite polonaise était complétement ridicule. Cependant, face à l’attitude de Bruxelles, le PiS a progressivement réalisé que, s’il veut vraiment peser dans le jeu européen, il doit s’allier aux partis dits « populistes », comme le Rassemblement national en France.
De son côté, le RN a gagné en importance et a cessé d’être un parti marginalisé. Malgré les différences de vues entre le PiS et le RN, on s’est rendu compte des deux côtés qu’il n’était pas possible de peser en Europe sans coopérer en dépit des différences. Et puis il faut dire que quand les deux partis se sont mis à se rencontrer, ils se sont bien rendu compte qu’ils n’avaient pas affaire à des extrémistes. Le grand problème de la droite européenne, c’est qu’on voit les autres partis de droite par le prisme de ce que nous en disent les intellectuels et les médias de gauche.
Le PiS, c’est en réalité le centre-droit en Pologne, et ce centre-droit est présenté à l’étranger comme une force extrémiste, nationaliste et ultra conservatrice. Dans l’autre sens, les Le Pen ont aussi toujours été diabolisés dans les médias polonais de gauche, et aussi jusqu’à récemment de droite. Personnellement, en tant que Polonais, je suis content que ce soit finalement le premier ministre polonais, Mateusz Morawiecki, qui ait été le premier chef de gouvernement d’un pays européen à avoir rencontré Marine Le Pen. Il l’a fait avant que Viktor Orbán ne se décide lui aussi.
Que Morawiecki ait tendu la main à Marine Le Pen est à mon avis une très bonne chose pour les relations franco-polonaises.
Pensez-vous, avec votre regard de conservateur polonais, que Marine Le Pen a trahi l’héritage politique de son père à force de vouloir dédiaboliser son parti ?
Je pense qu’il y a des questions, notamment civilisationnelles, sur lesquelles elle est allée trop loin, comme en ce qui concerne l’avortement, le mariage, etc. C’est effectivement très décevant. Mais en même temps, je pense qu’elle préserve l’héritage de son père sur beaucoup d’autres sujets, même si elle devient un peu molle sur quelques-uns d’entre eux. Mais sur l’islam et sur l’immigration, je pense qu’elle sait que son père a eu raison, de plus elle le dit ouvertement. Elle a malgré tout été formée elle aussi, d’une certaine manière, par le Front national et je garde l’espoir que, si elle arrive au pouvoir, il y aura au moins certaines de ses actions qui pourraient être saluées par son père.
De même que Jean-Marie Le Pen n’était pas un conservateur catholique idéal, sa fille n’a pas, il me semble, totalement trahi son héritage politique. Elle veut vraiment arriver au pouvoir et ne pas rester dans l’opposition toute sa vie, et elle s’adapte pour atteindre cet objectif. Même si cela peut souvent décevoir, bien évidemment, je crois que le père et la fille ont malgré tout beaucoup en commun, à la fois sur le plan humain et sur la manière dont ils conduisent leur parti. C’est assez facile de faire de Jean-Marie Le Pen le roi Lear et de placer Marine dans le rôle de Régane, la fille qui trahit son père dans la pièce de Shakespeare, mais la réalité est beaucoup plus complexe.
Comment le décès de Jean-Marie Le Pen a-t-il été relaté dans les médias polonais?
Les médias polonais ont largement relayé la nouvelle du décès du père de Marine Le Pen et les gens en Pologne ont été sincèrement choqués par le fait qu’il y ait eu des démonstrations de joie en France, de la part de gens hostiles au RN. Et à l’occasion de son décès, il y a eu beaucoup de commentaires, au moins dans les médias de droite, expliquant que Jean-Marie Le Pen, malgré ses outrances et ses petites phrases, avait, avant les autres, mis en garde contre le vrai danger pour la France et pour l’Europe et qu’il avait eu raison sur des sujets fondamentaux comme l’Islam, l’immigration extra-européenne et aussi le déclin civilisationnel de l’Europe. Je crois que, finalement, il est perçu ici comme quelqu’un qui a mené les batailles qui sont les nôtres aujourd’hui, parce que la Pologne est aujourd’hui dans une situation similaire à celle de la France il y a quelques décennies, au début de ce phénomène d’immigration de masse. C’est pourquoi le personnage de Jean-Marie Le Pen, tout ce qu’il a fait, tout ce qu’il a eu à subir aussi pendant sa vie, peut être aussi une inspiration pour nous, Polonais.
Propos recueillis par Olivier Bault, de l’Institut Ordo Iuris
“On n’arrive plus à avoir une maîtrise des flux migratoires”
Aveu de Sophie Primas, porte-parole du gouvernement, suite à la polémique autour de la submersion évoquée par François Bayrou :
Immigration: “On n’arrive plus à avoir une maîtrise des flux migratoires” déplore Sophie Primas, porte-parole du gouvernement pic.twitter.com/fhlND3zKXp
— BFMTV (@BFMTV) January 29, 2025
Le grand remplacement n’existe pas mais, désormais, des élèves français sont chassés de leurs cours par des immigrés. En plein cours de sport au gymnase Montherlant, les élèves d’une école du XVIe arrondissement de Paris ont dû ramasser leurs affaires et quitter les lieux. Ni la mairie, ni la direction de l’établissement scolaire n’en avaient été averties.
Le maire Jérémy Redler souligne :
«Je l’ai appris par hasard, par une directrice d’école, une fois les migrants sur place et une fois les scolaires évacués».
«C’est un scandale. Je ne peux pas apprendre quelque chose d’une telle importance par hasard». «Ce genre de choses se préparent, ça ne s’improvise pas».
«Il faut penser aux enfants. Je vais me battre pour que les scolaires puissent récupérer rapidement ce gymnase».
C’est la troisième fois en douze mois que ce même gymnase est réquisitionné par le même procédé.
“Certaines communautés” marient des enfants
Le journal suisse Blick évoque les mariages forcés des enfants sans désigner explicitement l’islam :
Le mariage des enfants, interdit et pourtant très répandu
Bien que cela soit interdit, certaines communautés marient les jeunes femmes via des rituels religieux. Elles contournent ainsi la loi selon laquelle il faut d’abord se marier civilement ainsi que l’âge légal. La multiplication de ces cas inquiète les spécialistes.
C’est en lisant l’article que l’on comprend de quelles communautés il s’agit :
Le Centre national pour les mariages forcés a par exemple eu connaissance du mariage d’une jeune fille de 14 ans avec un homme deux fois plus âgé qu’elle. Un imam a marié, chez elle, la jeune fille qui avait à l’origine fui avec sa famille un pays en guerre pour se réfugier en Suisse. La résistance de la fille au mariage s’est soldée par une pluie de coups assénés par son père en guise de punition.
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Le Centre national pour les mariages forcés a par exemple eu connaissance du mariage d’une jeune fille de 14 ans avec un homme deux fois plus âgé qu’elle. Un imam a marié, chez elle, la jeune fille qui avait à l’origine fui avec sa famille un pays en guerre pour se réfugier en Suisse. La résistance de la fille au mariage s’est soldée par une pluie de coups assénés par son père en guise de punition.
[…]
Chaque année, le service compétent reçoit environ 350 signalements de mariages forcés, soit un par jour en moyenne. Dans environ 40% des cas, il s’agit de mariages de mineurs. La plupart des personnes concernées sont arrivées en Suisse en tant que demandeurs d’asile et sont originaires de Syrie, d’Afghanistan, d’Irak, de Turquie, d’Erythrée, du Sri Lanka, de Macédoine du Nord et du Kosovo.
Robert F. Kennedy : « tout avortement est une tragédie »
Le candidat de Donald Trump au poste de secrétaire à la santé et aux services sociaux, Robert F. Kennedy Jr., a déclaré lors de son audition de confirmation au Sénat :
« Je suis d’accord avec le président Trump pour dire que chaque avortement est une tragédie. Je suis d’accord avec lui pour dire que nous ne pouvons pas être une nation morale si nous avons 1,2 million d’avortements par an ».
Il a ajouté qu’il était d’accord avec M. Trump pour dire que « les États devraient contrôler les lois sur l’avortement ».
« Le président Trump m’a dit qu’il voulait mettre fin aux avortements tardifs, qu’il voulait protéger les exemptions de conscience et qu’il voulait mettre fin au financement fédéral des avortements ici et à l’étranger ».
Kennedy a historiquement été fermement pro-avortement tout en essayant de faire la distinction entre ses opinions « personnelles » sur l’avortement et sa conviction sur la légalité de l’avortement. Lorsqu’il s’est présenté comme candidat indépendant à l’élection présidentielle de 2024, il a déclaré qu’il signerait une loi fédérale codifiant un « droit » à l’avortement à l’échelle nationale.
Chronique des cinglés
Le gynécologue de Pau, le Dr Victor Acharian, a été condamné par l’Ordre des médecins à deux mois d’interdiction d’exercer pour avoir refusé d’examiner un homme qui se prend pour une femme. Cet homme qui se dit femme était venu avec son « compagnon ». La secrétaire raconte :
« La dame (sic) m’a expliqué qu’elle était en transition. J’ai aussitôt prévenu le docteur par messagerie interne. Il m’a répondu : “Je ne m’occupe pas de ça ; il y a des spécialistes à Bordeaux ou à Toulouse”, message que je leur ai transmis. Mais ils sont devenus très agressifs, et m’ont traitée de transphobe. »
Le « couple » ayant laissé un avis Google incendiaire, le médecin avait répondu :
« Je n’ai aucune compétence pour m’occuper des hommes, même s’ils se sont rasé la barbe et viennent dire à ma secrétaire qu’ils sont devenus femmes. »
Alors les lobbies LGBT avaient alerté les médias et porté plainte devant l’Ordre des médecins et devant la justice pénale. L’enquête pénale est toujours en cours.
Le médecin avait expliqué au Figaro :
« J’aurais pu recevoir cette personne, lui faire payer la consultation de 80 euros, pour lui dire que je suis totalement incompétent : est-ce cela qu’elle voulait ? Ces personnes sont sous traitements hormonaux, prescrits par des services spécialisés. Je leur laisse le soin de les contrôler. »
Mais l’Ordre des médecins considère qu’il aurait du les arnaquer de 80€.
Le ramadan dans l’armée française
Les militaires qui nous lisent savent-ils si une note comparable (extraits ci-dessous) est faite pour le carême ?
Les juges français complices de l’Algérie
Après sa vidéo postée sur TikTok, «Doualemn» avait été expulsé vers l’Algérie mi-janvier d’où il a été renvoyé en France le soir même, l’Algérie l’ayant «interdit de territoire».
La justice a suspendu ce mercredi son expulsion vers l’Algérie au motif que la procédure d’urgence utilisée par le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau n’était pas justifiée. Un référé-suspension sur l’arrêté d’expulsion avait été déposé par les avocats de cet homme de 59 ans.
Le tribunal a pourtant estimé que les faits reprochés représentent une «menace grave à l’ordre public justifiant une expulsion», mais aussi que le ministre n’aurait pas dû utiliser la procédure d’éloignement en «urgence absolue», qui «prive l’étranger de garanties essentielles». Sic.
On pourrait sans doute envoyer les juges en Algérie.
Après le Royaume-Uni, les États-Unis prennent la mesure du scandale des « transitions de genre » chez les mineurs. Et la France ?
Communiqué des Juristes pour l’enfance :
Une ordonnance du Président des États-Unis, publiée le 28 janvier 2025, interdit aux États Unis l’administration aux enfants de moins de 19 ans des bloqueurs de puberté et des hormones du sexe opposé, ainsi que les interventions chirurgicales destinées à donner l’apparence du sexe opposé.
Cette ordonnance intervient pour « PROTÉGER LES ENFANTS CONTRE LES MUTILATIONS CHIMIQUES ET CHIRURGICALES » (voir le texte de l’ordonnance en anglais ICI et en français ci-dessous).
Constatant que, aux États-Unis, « des professionnels de la santé mutilent et stérilisent un nombre croissant d’enfants influençables sous prétexte radical et faux que les adultes peuvent changer le sexe d’un enfant par une série d’interventions médicales irréversibles », et que « de nombreux enfants regrettent rapidement d’avoir été mutilés et commencent à comprendre la terrible tragédie qu’est le fait de ne jamais pouvoir concevoir d’enfants ou de les allaiter », l’ordonnance définit la nouvelle politique des États-Unis « de ne pas financer, parrainer, promouvoir, aider ou soutenir la soi-disant « transition » d’un enfant d’un sexe à un autre, et d’appliquer rigoureusement toutes les lois qui interdisent ou limitent ces procédures destructrices et qui changent la vie ».
En conséquence, tous les organismes recevant des subventions publiques « doivent annuler ou modifier toutes les politiques qui s’appuient sur les directives du WPATH » (Association professionnelle mondiale pour la santé des transgenres), lesquelles dans leur dernière version (SOC 8) préconisaient sans limite d’âge la mise en place de parcours de transition médicale pour les mineurs.
Pour garantir aux enfants concernés par la confusion de genre des soins de qualité, le secrétaire à la Santé et aux Services sociaux (HHS) publiera dans les 90 jours une revue de littérature sur les meilleures pratiques pour promouvoir la santé des enfants qui souffrent de dysphorie de genre ou autre confusion identitaire.
Après le Royaume-Uni, les États-Unis prennent la mesure du scandale des « transitions de genre » chez les mineurs et prennent enfin des mesures à la hauteur des enjeux pour protéger les enfants de s’engager dans des traitements mutilants irréversibles pour poursuivre une utopie, un changement de sexe qui n’est pas possible. L’ordonnance souligne la nécessité de guider les pratiques pour améliorer la santé de ces mineurs. Interdire les traitements mutilants ne signifie nullement que leur détresse sera niée ou ignorée et qu’ils seront laissés sans soins.
Juristes pour l’enfance demande au gouvernement français de
- prendre en France des mesures pour interdire tout parcours médical dit de transition chez les mineurs et affecter les ressources nécessaires pour que ces enfants et adolescents puissent faire l’objet d’une prise en charge psychothérapeutique de qualité et sans délai pour eux et le cas échéant pour leur famille ;
- abroger la circulaire Blanquer du 29 septembre 2021, intitulée “Pour une meilleure prise en compte des questions relatives à l’identité de genre en milieu scolaire”
- respecter la neutralité de l’Education nationale en utilisant les noms et prénoms figurant à l’état-civil, veillant aux contenus des manuels scolaires et en garantissant des espaces d’intimité non mixtes (toilettes, vestiaires, douches, chambres dans les internats et lors des voyages de classe)
- retirer du programme d’éducation à la sexualité toute promotion auprès des élèves de l’idéologie du genre
- respecter le Code civil qui réserve le changement de la mention du sexe à l’état-civil aux majeurs, et ne pas priver les enfants de la protection qui leur assure leur statut de minorité.
Elle demande également à la Haute Autorité de Santé de tirer toutes les conséquences des constats faits et des mesures prises au Royaume-Uni et aux Etats-Unis et de sortir immédiatement les mineurs de 16 et 17 ans de la population visée par le projet de Recommandations de bonnes pratiques sur le parcours de transition des personnes transgenres.
Texte de l’ordonnance du 28 janvier 2025 (traduction non officielle)
PROTÉGER LES ENFANTS CONTRE LES MUTILATIONS CHIMIQUES ET CHIRURGICALES
En vertu des pouvoirs qui me sont conférés en tant que Président par la Constitution et les lois des États-Unis d’Amérique, il est par la présente ordonné :
Section 1. Politique et objectif. Aujourd’hui, dans tout le pays, des professionnels de la santé mutilent et stérilisent un nombre croissant d’enfants influençables sous prétexte radical et faux que les adultes peuvent changer le sexe d’un enfant par une série d’interventions médicales irréversibles. Cette tendance dangereuse ternira l’histoire de notre pays et elle doit cesser.
De nombreux enfants regrettent rapidement d’avoir été mutilés et commencent à comprendre la terrible tragédie qu’est le fait de ne jamais pouvoir concevoir d’enfants ou de les allaiter. De plus, les frais médicaux de ces jeunes vulnérables peuvent augmenter tout au long de leur vie, car ils sont souvent confrontés à des complications médicales à vie, à une guerre perdue avec leur propre corps et, tragiquement, à la stérilisation.
En conséquence, la politique des États-Unis est de ne pas financer, parrainer, promouvoir, aider ou soutenir la soi-disant « transition » d’un enfant d’un sexe à un autre, et d’appliquer rigoureusement toutes les lois qui interdisent ou limitent ces procédures destructrices et qui changent la vie.
Art. 2. Définitions. Aux fins du présent arrêté :
a) Le terme « enfant » ou « enfants » désigne une ou plusieurs personnes âgées de moins de 19 ans.
(b) Le terme « pédiatrique » désigne les soins médicaux prodigués à un enfant.
(c) L’expression « mutilation chimique et chirurgicale » désigne l’utilisation de bloqueurs de la puberté, notamment d’agonistes de la GnRH et d’autres interventions, pour retarder le début ou la progression de la puberté normale chez un individu qui ne s’identifie pas à son sexe ; l’utilisation d’hormones sexuelles, telles que les bloqueurs d’androgènes, les œstrogènes, la progestérone ou la testostérone, pour aligner l’apparence physique d’un individu sur une identité différente de son sexe ; et les interventions chirurgicales qui tentent de transformer l’apparence physique d’un individu pour l’aligner sur une identité différente de son sexe ou qui tentent de modifier ou de retirer les organes sexuels d’un individu pour minimiser ou détruire leurs fonctions biologiques naturelles. Cette expression est parfois appelée « soins d’affirmation du genre ».
Article 3. Mettre fin à la dépendance à l’égard de la science bidon. (a) Les dommages flagrants causés aux enfants par les mutilations chimiques et chirurgicales se dissimulent derrière une nécessité médicale, encouragée par les directives de l’ Association professionnelle mondiale pour la santé des transgenres (WPATH), qui manquent d’intégrité scientifique. À la lumière des préoccupations scientifiques suscitées par les directives de la WPATH :
(i) les agences doivent annuler ou modifier toutes les politiques qui s’appuient sur les directives du WPATH, y compris les « Normes de soins version 8 » du WPATH ; et
(ii) dans les 90 jours suivant la date de la présente ordonnance, le secrétaire à la Santé et aux Services sociaux (HHS) publiera une revue de la littérature existante sur les meilleures pratiques pour promouvoir la santé des enfants qui souffrent de dysphorie de genre, de dysphorie de genre à apparition rapide ou d’une autre confusion identitaire.
(b) Le secrétaire du HHS, selon le cas et conformément à la loi applicable, utilisera toutes les méthodes disponibles pour améliorer la qualité des données afin de guider les pratiques visant à améliorer la santé des mineurs souffrant de dysphorie de genre, de dysphorie de genre à apparition rapide ou d’une autre confusion identitaire, ou qui recherchent par ailleurs une mutilation chimique ou chirurgicale.
Art. 4. Arrêt du financement des mutilations chimiques et chirurgicales. Le chef de chaque département ou agence exécutive (agence) qui octroie des subventions de recherche ou d’éducation aux institutions médicales, y compris les écoles de médecine et les hôpitaux, doit, conformément à la loi applicable et en coordination avec le directeur du Bureau de la gestion et du budget, prendre immédiatement les mesures appropriées pour garantir que les institutions recevant des subventions fédérales de recherche ou d’éducation mettent fin aux mutilations chimiques et chirurgicales des enfants.
Art. 5. Directives supplémentaires au Secrétaire du HHS. (a) Le Secrétaire du HHS doit, conformément à la loi applicable, prendre toutes les mesures appropriées pour mettre fin aux mutilations chimiques et chirurgicales des enfants , y compris des mesures réglementaires et sous-réglementaires, qui peuvent impliquer les lois, programmes, questions ou documents suivants :
(i) les conditions de participation ou de couverture de Medicare ou Medicaid ;
(ii) les évaluations d’abus clinique ou d’utilisation inappropriée pertinentes pour les programmes Medicaid des États ;
(iii) les examens obligatoires de l’utilisation des médicaments;
(iv) l’article 1557 de la Loi sur la protection des patients et les soins abordables;
(v) les notes de service sur la qualité, la sécurité et la surveillance ;
(vi) les exigences essentielles en matière de prestations de santé; et
(vii) la onzième révision de la Classification internationale des maladies et d’autres manuels financés par le gouvernement fédéral, y compris le Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux, cinquième édition .
(b) Le secrétaire du HHS doit retirer rapidement le document d’orientation du HHS du 2 mars 2022 intitulé « Avis et orientations du HHS sur les soins affirmant le genre, les droits civils et la confidentialité des patients » et, en consultation avec le procureur général, publier de nouvelles orientations protégeant les lanceurs d’alerte qui prennent des mesures pour assurer le respect de cette ordonnance.
Article 6. TRICARE. Le ministère de la Défense fournit une assurance maladie, par l’intermédiaire de TRICARE, à près de 2 millions de personnes de moins de 18 ans. Le cas échéant et conformément à la loi applicable, le secrétaire à la Défense doit lancer une action réglementaire ou sous-réglementaire pour exclure la mutilation chimique et chirurgicale des enfants de la couverture TRICARE et modifier le manuel du prestataire TRICARE pour exclure la mutilation chimique et chirurgicale des enfants.
Art. 7. Exigences pour les compagnies d’assurance. Le directeur du Bureau de gestion du personnel, selon le cas et conformément à la loi applicable, doit :
(a) inclure des dispositions dans la lettre d’appel des programmes d’avantages sociaux pour les employés fédéraux (FEHB) et d’avantages sociaux pour les services postaux (PSHB) pour l’année de régime 2026 spécifiant que les transporteurs admissibles, y compris le régime d’avantages sociaux pour le service extérieur, excluront la couverture des chirurgies ou des traitements hormonaux pédiatriques transgenres ; et
(b) négocier pour obtenir des réductions correspondantes appropriées des primes FEHB et PSHB.
Art. 8. Directives au ministère de la Justice. Le procureur général doit :
(a) examiner l’application par le ministère de la Justice de l’article 116 du titre 18 du Code des États-Unis et donner la priorité à l’application des mesures de protection contre les mutilations génitales féminines ;
(b) réunir les procureurs généraux des États et d’autres agents chargés de l’application des lois pour coordonner l’application des lois contre les mutilations génitales féminines dans tous les États et territoires américains ;
(c) donner la priorité aux enquêtes et prendre les mesures appropriées pour mettre fin à la tromperie des consommateurs, à la fraude et aux violations de la Loi sur les aliments, les médicaments et les cosmétiques par toute entité susceptible d’induire le public en erreur sur les effets secondaires à long terme des mutilations chimiques et chirurgicales ;
(d) en consultation avec le Congrès, travailler à la rédaction, à la proposition et à la promotion d’une législation visant à instaurer un droit d’action privé pour les enfants et les parents d’enfants dont les parties saines du corps ont été endommagées par des professionnels de la santé pratiquant des mutilations chimiques et chirurgicales, qui devrait inclure un long délai de prescription ; et
e) donner la priorité aux enquêtes et prendre les mesures appropriées pour mettre fin aux pratiques de maltraitance des enfants par les États dits sanctuaires qui facilitent le retrait de la garde des enfants aux parents qui soutiennent le développement sain de leurs propres enfants, notamment en envisageant l’application de la loi sur la prévention des enlèvements parentaux et des droits constitutionnels reconnus.
Article 9. Mise en œuvre de progrès adéquats. Dans les 60 jours suivant la date de la présente ordonnance, les responsables des agences ayant des responsabilités en vertu de la présente ordonnance doivent soumettre un rapport unique et combiné à l’assistant du président pour la politique intérieure, détaillant les progrès réalisés dans la mise en œuvre de la présente ordonnance et un calendrier pour les actions futures. L’assistant du président pour la politique intérieure doit réunir régulièrement les responsables des agences ayant des responsabilités en vertu de la présente ordonnance (ou leurs représentants) pour coordonner et préparer cette soumission.
Art. 10. Divisibilité. Si une disposition de la présente ordonnance, ou l’application d’une disposition à une personne ou à des circonstances, est jugée invalide, le reste de la présente ordonnance et l’application de l’une quelconque de ses autres dispositions à d’autres personnes ou circonstances ne seront pas affectés par cette décision.
Art. 11. Dispositions générales. (a) Aucune disposition du présent arrêté ne doit être interprétée comme portant atteinte ou affectant de quelque autre manière :
(i) l’autorité accordée par la loi à un ministère ou à un organisme exécutif, ou à son chef; ou
(ii) les fonctions du directeur du Bureau de la gestion et du budget relatives aux propositions budgétaires, administratives ou législatives.
(b) Le présent décret sera mis en œuvre conformément à la loi applicable et sous réserve de la disponibilité des crédits.
(c) Cette ordonnance n’a pas pour but de créer, et ne crée, aucun droit ou avantage, substantiel ou procédural, opposable en droit ou en équité par une partie contre les États-Unis, ses départements, agences ou entités, ses dirigeants, employés ou agents, ou toute autre personne.
LA MAISON BLANCHE,
28 janvier 2025.
Milei : “ce qui semblait être une hégémonie mondiale absolue de la gauche s’est fissuré et l’espoir pour les idées de liberté commence à émerger”
La revue Conflits a traduit le discours de Javier Milei à Davos. Il ne mâche pas ses mots sur l’avortement, le wokisme, les LGBT, les idéologues du genre, les escrologistes, les gauchistes… :
Bonjour à tous.
Beaucoup de choses ont changé en si peu de temps.
Il y a un an, je me tenais ici devant vous, dans la solitude, et j’ai dit quelques vérités sur l’état du monde occidental qui ont été accueillies avec surprise et étonnement par une grande partie de l’establishment politique, économique et médiatique occidental. Et je dois admettre que, dans un sens, je comprends. Le président d’un pays qui, en raison d’un échec économique systématique pendant plus de 100 ans, de positions pusillanimes dans les principaux conflits mondiaux et d’une fermeture au commerce, a perdu pratiquement toute pertinence internationale au fil des ans. Un président de ce pays monte sur cette tribune et dit au monde entier qu’ils ont tort, qu’ils vont à l’échec, que l’Occident s’est égaré et qu’il faut le remettre sur la bonne voie.
L’Occident s’est égaré
Un président de ce pays, l’Argentine, qui n’était pas un homme politique, qui n’avait aucun soutien législatif, qui n’avait aucun soutien de la part des gouverneurs, des hommes d’affaires ou des groupes de médias. Dans ce discours, ici, devant vous, je vous ai dit que c’était le début d’une nouvelle Argentine, que l’Argentine avait été infectée par le socialisme pendant trop longtemps et qu’avec nous, elle allait embrasser à nouveau les idées de liberté ; un modèle que nous résumions dans la défense de la vie, de la liberté et de la propriété privée.
Je leur ai également dit qu’en un sens, l’Argentine était le fantôme du futur Noël de l’Occident, car nous avions déjà vécu tout ce que vous viviez et nous savions déjà comment cela se terminerait. Un an plus tard, je dois dire que je ne me sens plus si seul, je ne me sens plus si seul parce que le monde a adopté l’Argentine. L’Argentine est devenue un exemple mondial de responsabilité fiscale, de respect de nos obligations, de la façon de mettre fin au problème de l’inflation et aussi d’une nouvelle façon de faire de la politique, qui consiste à dire la vérité en face et à faire confiance aux gens pour qu’ils comprennent.
« Je ne me sens plus seul »
Je ne me sens pas non plus seul, car tout au long de cette année, j’ai pu trouver des camarades dans cette lutte pour les idées de liberté aux quatre coins de la planète. Du merveilleux Elon Musk à la féroce dame italienne, ma chère amie, Giorgia Meloni ; de Bukele au Salvador à Viktor Orbán en Hongrie ; de Benjamin Netanyahu en Israël à Donald Trump aux États-Unis. Lentement, une alliance internationale de toutes les nations qui veulent être libres et qui croient aux idées de liberté s’est formée.
Et lentement, ce qui semblait être une hégémonie mondiale absolue de la gauche en politique, dans les institutions éducatives, dans les médias, dans les organismes supranationaux ou dans des forums tels que Davos, s’est fissuré et l’espoir pour les idées de liberté commence à émerger.
Je suis ici aujourd’hui pour vous dire que notre bataille n’est pas gagnée, que si l’espoir renaît, il est de notre devoir moral et de notre responsabilité historique de démanteler l’édifice idéologique du wokisme malsain. Tant que nous n’aurons pas réussi à reconstruire notre cathédrale historique, tant que nous n’aurons pas réussi à faire en sorte que la majorité des pays occidentaux embrassent à nouveau les idées de liberté, tant que nos idées ne seront pas devenues la monnaie courante dans les couloirs d’événements comme celui-ci, nous ne pouvons pas abandonner car, je dois le dire, des forums comme celui-ci ont été les protagonistes et les promoteurs du sinistre agenda du wokisme qui fait tant de mal à l’Occident. Si nous voulons changer, si nous voulons vraiment défendre les droits des citoyens, nous devons commencer par leur dire la vérité.
Dire la vérité aux citoyens
Et la vérité, c’est qu’il y a quelque chose de profondément erroné dans les idées qui ont été promues dans des forums comme celui-ci. Je voudrais prendre quelques minutes, aujourd’hui, pour en discuter. Peu de gens aujourd’hui nient que le vent du changement souffle sur l’Occident. Il y a ceux qui résistent au changement, ceux qui l’acceptent à contrecœur, mais qui finissent par l’accepter, les nouveaux convertis qui apparaissent lorsqu’ils le considèrent comme inévitable et, enfin, ceux d’entre nous qui se sont battus toute leur vie pour son avènement.
Chacun d’entre vous saura dans quel groupe il se reconnaît, il y a sûrement un peu de chacun dans cet auditorium, mais tous reconnaîtront certainement que le temps du changement frappe à la porte. Les moments de changement historique ont une particularité : ce sont des moments où les formules en place depuis des décennies sont épuisées, où les façons de faire qui étaient considérées comme uniques cessent d’avoir un sens et où ce qui, pour beaucoup, était des vérités incontestables est finalement remis en question. C’est une époque où les règles sont réécrites et où l’on récompense ceux qui ont le courage de prendre des risques.
Mais une grande partie du monde libre préfère encore le confort du connu, même si c’est la mauvaise voie, et s’obstine à appliquer les recettes de l’échec. Et la grande enclume qui apparaît comme un dénominateur commun dans les pays et les institutions qui échouent, c’est le virus mental de l’idéologie woke. C’est la grande épidémie de notre époque qu’il faut soigner, c’est le cancer qu’il faut éliminer.
Combattre le virus du wokisme
Cette idéologie a colonisé les institutions les plus importantes du monde, depuis les partis et les États des pays libres de l’Occident jusqu’aux organisations de gouvernance mondiale, en passant par les institutions non gouvernementales, les universités et les médias, et a façonné le cours de la conversation mondiale au cours des dernières décennies. Tant que nous n’aurons pas éliminé cette idéologie aberrante de notre culture, de nos institutions et de nos lois, la civilisation occidentale et même l’espèce humaine ne parviendront pas à retrouver la voie du progrès qu’exige notre esprit pionnier.
Il est indispensable de briser ces chaînes idéologiques si nous voulons entrer dans un nouvel âge d’or. C’est pourquoi je souhaite consacrer quelques minutes aujourd’hui à briser ces chaînes, mais parlons d’abord de ce pour quoi nous nous battons.
L’Occident représente l’apogée de l’espèce humaine, le terreau fertile de son héritage gréco-romain et de ses valeurs judéo-chrétiennes a planté les graines d’un événement sans précédent dans l’histoire. S’imposant définitivement face à l’absolutisme, le libéralisme a inauguré une nouvelle ère de l’existence humaine. Dans ce nouveau cadre moral et philosophique qui place la liberté individuelle au-dessus des caprices du tyran. L’Occident a pu libérer la capacité créatrice de l’homme, initiant un processus de création de richesses jamais vu auparavant.
L’Occident est l’avant-garde de la civilisation
Les données parlent d’elles-mêmes : jusqu’en 1800, le PIB mondial par habitant est resté pratiquement constant. Toutefois, à partir du XIXe siècle et grâce à la révolution industrielle, le PIB par habitant a été multiplié par 20, ce qui a permis à 90 % de la population mondiale de sortir de la pauvreté alors que la population avait été multipliée par huit. Cela n’a été possible que grâce à une convergence de valeurs fondamentales, le respect de la vie, de la liberté et de la propriété, qui a rendu possible le libre-échange, la liberté d’expression, la liberté de religion et les autres piliers de la civilisation occidentale.
À cela s’ajoute notre esprit faustien, inventif, explorateur, pionnier, qui teste sans cesse les limites du possible. Un esprit pionnier qui est aujourd’hui représenté, entre autres, par mon cher ami Elon Musk, qui a été injustement vilipendé par le wokisme, ces dernières heures, pour un geste innocent qui ne fait que signifier son enthousiasme et sa gratitude envers le peuple. En résumé, nous avons inventé le capitalisme sur la base de l’épargne, de l’investissement, du travail, du réinvestissement. Nous avons permis à chaque travailleur de multiplier sa productivité par 10, 100 ou même 1000, déjouant ainsi le piège malthusien. Cependant, à un moment donné du XXe siècle, nous nous sommes égarés et les principes libéraux qui nous avaient rendus libres et prospères ont été trahis.
L’Occident s’est égaré
Une nouvelle classe politique, sous le couvert d’idéologies collectivistes et profitant des moments de crise, a vu l’occasion rêvée d’accumuler du pouvoir. Toute la richesse créée par le capitalisme jusqu’alors et à l’avenir, serait redistribuée dans le cadre d’un plan centralisé, donnant le coup d’envoi d’un processus dont nous subissons aujourd’hui les conséquences désastreuses. Poussant un programme socialiste, mais opérant insidieusement au sein du paradigme libéral, cette nouvelle classe politique a déformé les valeurs du libéralisme. Elle a ainsi remplacé la liberté par la libération, en utilisant le pouvoir coercitif de l’État pour distribuer la richesse créée par le capitalisme. Leur justification était l’idée sinistre, injuste et aberrante de justice sociale, complétée par des cadres théoriques marxistes visant à libérer l’individu de ses besoins. Et au cœur de ce nouveau système de valeurs, le postulat fondamental de l’égalité devant la loi ne suffit pas, car il existe des injustices cachées à la base qu’il faut corriger, ce qui représente une mine d’or pour les bureaucrates qui aspirent à la toute-puissance.
Voilà ce qu’est fondamentalement le wokisme, le résultat de l’inversion des valeurs occidentales. Chacun des piliers de notre civilisation a été transformé en une version déformée de lui-même par l’introduction de divers mécanismes de sa version culturelle. Des droits négatifs à la vie, à la liberté et à la propriété, nous sommes passés à un nombre artificiellement infini de droits positifs. Ce fut d’abord l’éducation, puis le logement, et de là, des choses dérisoires comme l’accès à l’internet, au football télévisé, au théâtre, aux soins esthétiques et à une foule d’autres désirs ont été transformés en droits humains fondamentaux, des droits que, bien sûr, quelqu’un doit payer.
Et qui ne peuvent être garantis que par l’expansion infinie de l’État aberrant. En d’autres termes, du concept de liberté comme protection fondamentale de l’individu contre l’intervention du tyran, nous sommes passés au concept de libération par l’intervention de l’État. C’est sur cette base que s’est construit le wokisme, un régime de pensée unique, soutenu par différentes institutions dont le but est de criminaliser la dissidence. Le féminisme, la diversité, l’inclusion, l’équité, l’immigration, l’avortement, l’environnementalisme, l’idéologie du genre, entre autres, sont autant de têtes d’une même créature dont le but est de justifier l’avancée de l’État par l’appropriation et la déformation de nobles causes.
Les valeurs déformées de l’Occident
Examinons-en quelques-unes. Le féminisme radical est une déformation du concept d’égalité et, même dans sa version la plus bienveillante, il est redondant, puisque l’égalité devant la loi existe déjà en Occident. Tout le reste n’est que recherche de privilèges, et c’est ce que le féminisme radical vise en réalité, en opposant une moitié de la population à l’autre alors qu’elles devraient être du même côté. Nous allons même jusqu’à normaliser le fait que, dans de nombreux pays prétendument civilisés, si vous tuez une femme, cela s’appelle un féminicide, et que cela entraîne une peine plus lourde que si vous tuez un homme, simplement en raison du sexe de la victime.
Légaliser, en fait, que la vie d’une femme vaut plus que celle d’un homme, c’est brandir l’étendard de l’écart de rémunération entre les hommes et les femmes, mais lorsque l’on examine les données, il est clair qu’il n’y a pas d’inégalité pour une même tâche, mais que la plupart des hommes ont tendance à être mieux payés que la plupart des femmes. Pourtant, ils ne se plaignent pas que la majorité des prisonniers soient des hommes, ni que la majorité des plombiers soient des hommes, ni que la majorité des victimes de vols ou de meurtres soient des hommes, et encore moins que la majorité des personnes tuées dans les guerres soient des hommes.
Mais si l’on soulève ces questions, nous sommes traités de misogynes dans les médias ou même dans ce forum, simplement pour avoir défendu un principe élémentaire de la démocratie moderne et de l’État de droit, à savoir l’égalité devant la loi et les données. Le wokisme se manifeste d’ailleurs par un sinistre environnementalisme radical et la bannière du changement climatique. Préserver notre planète pour les générations futures est une question de bon sens – personne ne veut vivre dans une décharge. Mais là encore, le wokisme a réussi à pervertir cette idée élémentaire de préservation de l’environnement pour le plaisir des êtres humains, et nous sommes passés à un environnementalisme fanatique où l’homme est un cancer qu’il faut éliminer, et où le développement économique n’est rien de moins qu’un crime contre la nature.
Cependant, lorsque l’on affirme que la Terre a déjà connu cinq cycles de changements brusques de température et que, dans quatre d’entre eux, l’homme n’existait même pas, on nous traite de « terraplanistes » afin de discréditer nos idées, sans tenir compte du fait que la science et les données sont de notre côté. Ce n’est pas une coïncidence si ces mêmes personnes sont les principaux promoteurs de l’agenda sanguinaire et meurtrier de l’avortement, un agenda conçu sur la base du postulat malthusien selon lequel la surpopulation détruira la terre et que nous devons donc mettre en œuvre un mécanisme de contrôle de la population. En fait, ce principe a déjà été adopté, à tel point que le taux de croissance de la population sur la planète commence aujourd’hui à poser un problème.
Quelle tâche ils se sont assignés avec ces aberrations de l’avortement. Depuis ces forums, ils promeuvent l’agenda LGBT, voulant nous imposer que les femmes sont des hommes et que les hommes ne sont des femmes que si c’est ainsi qu’ils se perçoivent, et ils ne disent rien lorsqu’un homme se déguise en femme et tue son rival sur un ring de boxe ou lorsqu’un prisonnier prétend être une femme et finit par violer toutes les femmes qui croisent son chemin en prison.
Sans aller plus loin, il y a quelques semaines, le cas de deux homosexuels américains qui, sous le drapeau de la diversité sexuelle, ont été condamnés à 100 ans de prison pour avoir abusé et filmé leurs enfants adoptifs pendant plus de deux ans, a fait la une des journaux du monde entier. Je tiens à préciser que lorsque je parle d’abus, il ne s’agit pas d’un euphémisme, car dans ses versions les plus extrêmes, l’idéologie du genre constitue une véritable maltraitance des enfants. Ce sont des pédophiles, je veux donc savoir qui cautionne ces comportements.
Protéger les enfants
Ils causent des dommages irréversibles à des enfants en bonne santé par des traitements hormonaux et des mutilations, comme si un enfant de moins de cinq ans pouvait consentir à une telle chose. Et s’il arrivait que leur famille ne soit pas d’accord, il y aurait toujours des agents de l’État prêts à intervenir au nom de ce qu’ils appellent l’intérêt supérieur de l’enfant. Croyez-moi, les expériences scandaleuses qui sont menées aujourd’hui au nom de cette idéologie criminelle seront condamnées et comparées à celles qui ont eu lieu pendant les périodes les plus sombres de notre histoire. Et pour couvrir cette multitude de pratiques abjectes, il y a l’éternelle victimisation toujours prête à lancer des accusations d’homophobie ou de transphobie et autres inventions dont le seul but est de tenter de faire taire ceux qui dénoncent ce scandale dans lequel les autorités nationales et internationales sont complices.
La doctrine de la diversité
D’autre part, dans nos entreprises, institutions publiques et maisons d’études, le mérite a été écarté par la doctrine de la diversité, ce qui implique une régression vers les systèmes nobiliaires d’antan. On invente des quotas pour toutes les minorités que les politiciens peuvent imaginer, ce qui ne fait que nuire à l’excellence de ces institutions. Le wokisme a également dénaturé la cause de l’immigration ; la libre circulation des biens et des personnes est à la base du libéralisme, comme nous le savons, l’Argentine, les États-Unis et bien d’autres pays ont été rendus grands par les immigrants qui ont quitté leur patrie à la recherche de nouvelles opportunités.
Cependant, de la tentative d’attirer des talents étrangers pour promouvoir le développement, nous sommes passés à une immigration de masse motivée non pas par l’intérêt national, mais par la culpabilité. L’Occident étant la cause supposée de tous les maux de l’histoire, il doit se racheter en ouvrant ses frontières au monde entier, ce qui aboutit nécessairement à une colonisation à rebours, qui s’apparente à un suicide collectif.
C’est ce que l’on voit aujourd’hui à travers les images de hordes d’immigrés abusant, violant ou tuant des citoyens européens qui n’ont commis que le péché de ne pas avoir adhéré à une religion particulière. Mais quand on s’interroge sur ces situations, on est taxé de raciste, de xénophobe ou de nazi. Le wokisme a imprégné nos sociétés si profondément, promu par des institutions telles que celle-ci, que même l’idée même de sexe a été remise en question par l’infâme idéologie du genre.
Cela a conduit à une intervention encore plus importante de l’État par le biais d’une législation absurde, l’État devant par exemple financer des hormones et des opérations chirurgicales d’un million de dollars pour se conformer à la perception que certains individus ont d’eux-mêmes. Nous ne voyons que maintenant les effets d’une génération entière qui a mutilé son corps, encouragée par une culture de la relativité sexuelle, et qui devra passer toute sa vie en traitement psychiatrique pour faire face à ce qu’elle s’est infligée, mais personne ne dit rien sur ces questions. Non seulement cela, mais ils ont également soumis la grande majorité à l’esclavage des perceptions erronées d’une infime majorité et, de plus, le wokisme cherche à s’emparer de notre avenir.
En effet, en occupant les chaires des universités les plus prestigieuses du monde, il forme les élites de nos pays à remettre en question et à nier la culture, les idées et les valeurs qui ont fait notre grandeur, endommageant ainsi davantage notre tissu social. Que reste-t-il pour l’avenir si nous apprenons à nos jeunes à avoir honte de notre passé ? Tout cela a été incubé et s’est développé de manière de plus en plus notoire au cours des dernières décennies, après la chute du mur de Berlin, curieusement les pays libres ont commencé à s’autodétruire lorsqu’ils n’ont plus eu d’adversaires à vaincre. La paix nous a rendus faibles, nous avons été vaincus par notre propre complaisance. Toutes ces aberrations et d’autres encore, que nous ne pouvons énumérer pour des raisons de temps, sont ce qui menace l’Occident aujourd’hui et sont, malheureusement, les croyances que des institutions comme celle-ci ont promues pendant quarante ans. Personne ici ne peut prétendre être innocent. Ils ont vénéré pendant des décennies une idéologie sinistre et meurtrière comme s’il s’agissait d’un veau d’or et ont remué ciel et terre pour l’imposer à l’humanité.
Cette même organisation, ainsi que les organismes supranationaux les plus influents, ont été les idéologues de cette barbarie. Les agences multilatérales de prêt ont été un bras extorqueur et de nombreux États nationaux, en particulier l’Union européenne, ont été et sont un bras armé. Ou bien les citoyens britanniques d’aujourd’hui ne sont-ils pas emprisonnés pour avoir révélé des crimes aberrants et véritablement épouvantables commis par des migrants musulmans et que le gouvernement veut dissimuler ?
Lutter contre la bureaucratie
Ou encore, les bureaucrates de Bruxelles n’ont-ils pas suspendu les élections roumaines simplement parce qu’ils n’aimaient pas le parti qui les avait remportées ? Face à chacune de ces discussions, le wokisme tente de discréditer ceux qui remettent ces choses en question en nous étiquetant d’abord, puis en nous censurant : si vous êtes blanc, vous devez être raciste, si vous êtes un homme, vous devez être misogyne ou membre du patriarcat, si vous êtes riche, vous devez être un capitaliste cruel, si vous êtes hétérosexuel, vous devez être hétéronormatif, homophobe ou transphobe. Pour chaque questionnement, ils ont une étiquette, qu’ils essaient ensuite de censurer par des moyens de facto ou de jure.
Car sous le discours de la diversité, de la démocratie et de la tolérance qu’ils prétendent tenir, se cache en réalité la volonté manifeste de détruire la dissonance, la critique et, par essence, la liberté, afin de continuer à faire vivre un modèle dont ils sont les principaux bénéficiaires. Ou n’avons-nous pas entendu ces jours-ci que certaines autorités européennes importantes, plutôt rouges, pour ainsi dire, appellent ouvertement à la censure ; ou qu’en réalité, il n’y a pas de censure, mais que ceux qui pensent différemment de l’idéologie woke doivent être réduits au silence.
La distribution arbitraire des richesses
Et quel type de société peut résulter du wokisme ? Une société qui a remplacé le libre échange des biens et des services par une distribution arbitraire des richesses sous la menace d’une arme, qui a remplacé les communautés libres par une collectivisation forcée, qui a remplacé le chaos créatif du marché par l’ordre stérile et sclérosé du socialisme. Une société pleine de ressentiment, où il n’y a que deux sortes de personnes, celles qui paient des impôts nets d’une part et celles qui sont les bénéficiaires de l’État d’autre part. Et je ne parle pas de ceux qui reçoivent une aide sociale parce qu’ils n’ont pas assez à manger, je parle des entreprises privilégiées, des banquiers qui ont été renfloués lors des crises des subprimes, de la plupart des médias, des centres d’endoctrinement déguisés en universités, de la bureaucratie d’État, des syndicats, des organisations sociales, des entreprises publiques et de tous les secteurs qui vivent des impôts payés par ceux qui travaillent.
Je parle du monde décrit par Ayn Rand dans La Grève, qui s’est malheureusement concrétisé. Un schéma dans lequel le grand gagnant est la classe politique, qui devient à son tour l’arbitre et l’intéressée de cette répartition. Je le répète : la classe politique est à la fois l’arbitre et la partie intéressée dans cette répartition. Et comme toujours, c’est celui qui distribue qui obtient la meilleure part. Là où, sous les différences cosmétiques entre les différents partis, se cachent des intérêts communs, des partenaires, des arrangements et un engagement inaltérable que rien ne changera, c’est pourquoi il les a tous appelés le Parti de l’État. Un système qui se cache derrière le discours bien-pensant où, selon eux, le marché échoue et c’est eux qui sont chargés de résoudre ces échecs par la réglementation, la force et la bureaucratie. Mais la défaillance du marché n’existe pas. Je le répète encore une fois : la défaillance du marché n’existe pas.
Le marché a été bafoué
Le marché étant un mécanisme de coopération sociale où les droits de propriété sont échangés volontairement, la prétendue défaillance du marché est une contradiction dans les termes. La seule chose qu’une telle intervention génère, ce sont de nouvelles distorsions du système des prix, qui à leur tour entravent le calcul économique, l’épargne et l’investissement et finissent donc par générer plus de pauvreté ou un enchevêtrement de réglementations, par exemple, comme celles qui existent en Europe et qui tuent la croissance économique. Comme je le dis souvent dans mes conférences : « si vous pensez qu’il y a une défaillance du marché, allez vérifier si l’État n’est pas au milieu, et si vous le trouvez, ne refaites pas l’analyse parce qu’elle est fausse ».
Pour cette même raison, puisque le wokisme n’est ni plus ni moins qu’un plan systématique de l’État-parti pour justifier l’intervention de l’État et l’augmentation des dépenses publiques, cela signifie que notre première croisade, la croisade la plus importante si nous voulons retrouver l’Occident du progrès, si nous voulons construire un nouvel âge d’or, doit être la réduction drastique de la taille de l’État. Non seulement dans chacun de nos pays, mais aussi dans tous les organismes supranationaux.
Car c’est la seule façon de couper ce système pervers, de le vider de ses ressources, de rendre au contribuable ce qui lui appartient et de mettre fin à la vente de faveurs. Il n’y a pas de meilleure méthode que d’éliminer la bureaucratie de l’État pour qu’il n’y ait pas de possibilité de vendre de telles faveurs.
Les fonctions de l’État devraient à nouveau être limitées à la défense du droit à la vie, à la liberté et à la propriété. Toute autre fonction que l’État s’arrogerait se ferait au détriment de sa mission fondamentale et aboutirait inexorablement au Léviathan omniprésent dont nous souffrons tous aujourd’hui. Nous assistons aujourd’hui à l’épuisement global de ce système qui nous a dominés au cours des dernières décennies. Tout comme en Argentine, dans le reste du monde, le seul conflit pertinent de ce siècle et de tous ceux qui l’ont précédé devient plus aigu : le conflit entre les citoyens libres et la caste politique qui s’accroche à l’ordre établi, redoublant d’efforts en matière de censure, de persécution et de destruction.
La résistance s’organise
Heureusement, dans le monde libre, une majorité silencieuse s’organise et, dans tous les coins de notre hémisphère, l’écho de ce cri pour la liberté résonne. Nous sommes confrontés à un changement d’époque, à un tournant copernicien, à la destruction d’un paradigme et à la construction d’un autre, et si les institutions d’influence mondiale, telles que cette Assemblée, veulent tourner la page et participer de bonne foi à ce nouveau paradigme, elles devront assumer la responsabilité du rôle qu’elles ont joué au cours de ces dernières décennies et reconnaître devant la société le mea culpa qui est exigé d’elles.
En conclusion, je voudrais m’adresser directement aux dirigeants du monde, à tous ceux qui dirigent aussi bien les États nationaux que les grands groupes économiques et les organisations internationales, qu’ils soient présents ici ou qu’ils nous écoutent de chez eux. Les formules politiques des dernières décennies que j’ai décrites dans ce discours ont échoué et s’effondrent sur elles-mêmes. Cela signifie que penser comme tout le monde pense, lire comme tout le monde lit, dire comme tout le monde dit ne peut que conduire à l’erreur, même si nombreux sont ceux qui persistent à marcher vers le précipice.
Le scénario des 40 dernières années est épuisé et quand un système s’essouffle, l’histoire s’ouvre. C’est pourquoi je dis à tous les leaders mondiaux : il est temps de sortir de ce scénario, il est temps d’être audacieux, il est temps d’oser penser et d’oser écrire ses propres vers, car lorsque les idées et les textes du présent disent tous la même chose et disent des choses erronées, être audacieux consiste précisément à être extemporané, à aller à rebours, à ne pas se laisser éblouir par l’éphémère, en perdant de vue l’universel. Il consiste à retrouver des vérités qui étaient évidentes pour nos prédécesseurs et qui sont à la base du succès civilisationnel qu’a été l’Occident, mais que le régime de la pensée unique des dernières décennies a perçu comme une hérésie.
Comme l’a dit un jour Churchill, « plus nous regardons en arrière, plus nous pouvons voir loin ». En d’autres termes, nous devons retrouver les vérités oubliées de notre passé afin de dénouer le nœud du présent et de faire un nouveau pas en avant en tant que civilisation vers l’avenir. Et qu’est-ce que je vois quand je regarde en arrière ? Que nous devons adopter, une fois de plus, les dernières thèses qui ont fait leurs preuves en matière de réussite économique et sociale. C’est-à-dire le modèle de la liberté, la réappropriation des idées de liberté, le retour au libéralisme. C’est ce que nous faisons en Argentine, c’est ce que je suis sûr que le président Trump fera dans cette nouvelle Amérique, et c’est ce que nous invitons toutes les grandes nations libres du monde à faire pour arrêter à temps ce qui est clairement une voie menant à la catastrophe.
En bref, ce que je propose, c’est de rendre à l’Occident sa grandeur. Aujourd’hui, comme il y a 215 ans, l’Argentine a brisé ses chaînes et vous invite – comme le dit notre hymne – tous les mortels du monde à entendre le cri sacré : liberté, liberté, liberté, liberté. Que les forces du ciel soient avec nous. Merci beaucoup à tous et… putain, vive la liberté !
Rejet du wokisme : Amazon suit le mouvement
Lu sur le blog d’Yves Daoudal :
Le site d’Amazon aux Etats-Unis a été copieusement nettoyé de sa propagande woke LGBT, nous apprend LifeSiteNews. De nombreuses déclarations de militants de « l’équité pour les noirs », les « droits LGBT », le soutien aux transgenres, ont disparu. Le site se targuait d’être un partisan « de longue date et résolu » du « mariage homosexuel » et de défendre « l’égalité des droits » pour les transgenres. Il précisait même que « Amazon fournit des prestations de transition de genre sur la base des normes de soins publiées par l’Association professionnelle mondiale pour la santé des transgenres (WPATH) », y compris la charcuterie chirurgicale sur les enfants.
De tout cela il ne reste plus que cette phrase minimaliste et qui suffit en effet :
« Le traitement inéquitable de quiconque, y compris des Noirs, des personnes LGBTQ+, des Asiatiques, des femmes et d’autres, est inacceptable. »
A propos des frontières et des immigrés : La sécurisation des frontières permet de sauver des vies
Tom Homan, chargé de toutes les expulsions d’étrangers en situation irrégulière vers leur pays d’origine par Donald Trump, a été interrogé par Rob Schmitt sur Newsmax :
Le pape a déclaré que c’est une honte ce que nous faisons maintenant avec ce nouveau gouvernement, en déportant toutes ces personnes. Nous avons évidemment beaucoup de médias à la recherche d’histoires tristes, essayant de retourner l’opinion publique contre cette opération. Quel est le message que vous adressez au peuple américain dans le cadre de votre travail ?
Permettez-moi d’adresser un message au pape. Je suis catholique depuis toujours. Je suis né catholique. J’ai suivi la doctrine catholique. Ecoutez, il doit se concentrer sur la réparation de l’Eglise catholique, parce qu’il a de gros problèmes là. Le Vatican est entouré d’un mur. Et si vous entrez illégalement au Vatican, le crime est grave. Vous serez accusé d’un crime grave, vous serez emprisonné. Il peut donc protéger le Vatican où il vit. Il peut construire un mur là où il vit, mais le peuple américain n’en a pas le droit ? Non. La sécurisation des frontières permet de sauver des vies. Il doit comprendre que si nous sécurisons la frontière, moins de gens viendront, moins de femmes seront violées par les cartels, moins d’enfants mourront dans les rivières, moins d’Américains mourront d’overdoses de fentanyl. Il devrait s’en tenir à l’Église catholique et régler son problème. Parce que c’est un vrai bazar.
Le vice-président américain J.D. Vance était interrogé sur CBS sur la condamnation par la conférence des évêques de la politique migratoire de Donald Trump :
« En tant que catholique pratiquant, cela m’a en fait brisé le cœur. La Conférence des évêques catholiques des États-Unis doit se regarder un peu dans le miroir et reconnaître que lorsqu’elle reçoit plus de 100 millions de dollars pour aider à réinstaller des immigrés clandestins, se préoccupe-t-elle de questions humanitaires ou plutôt de ses résultats financiers ? Si la Conférence des évêques catholiques des États-Unis s’inquiète des coûts humanitaires de l’application des lois sur l’immigration, qu’elle parle des enfants qui ont fait l’objet d’un trafic sexuel en raison de la grande ouverture des frontières de Joe Biden ; qu’elle parle de personnes comme Laken Riley qui ont été brutalement assassinées (par un immigrant clandestin)… Ce n’est pas parce que les États-Unis ont été fondés par des immigrants que, 240 ans plus tard, nous devons avoir la politique d’immigration la plus stupide du monde. »
Et JD Vande a déclaré :
“Je ne veux pas que mes enfants partagent un quartier avec des immigrés qui n’ont pas été correctement sélectionnés. Et parce que je ne le veux pas pour mes enfants, je ne vais pas forcer d’autres citoyens américains à le faire.”
Quant à la porte-parole de la Maison Blanche, elle n’a pas peur des gauchistes :
Journaliste : « Combien de clandestins expulsés étaient des criminels ? »
Leavitt, porte-parole de la Maison Blanche : « TOUS. L’invasion est un CRIME »
— Frontières (@Frontieresmedia) January 28, 2025
Face au déficit, la gauche se met à supprimer des subventions
Kléber Mesquida, président (PS) du conseil départemental de l’Hérault, a annoncé lors d’une réunion avec les vice-présidences, une coupe de 100 % du budget alloué à la culture dans son département.
L’Hérault, doté d’un budget annuel de 2 milliards d’euros, dont la part culturelle représente entre 5 et 6 millions d’euros, sera le seul département de France qui consacrera zéro centime à la culture dès 2025.
Les artistes vont devoir vivre de leur succès…
“Depuis Traditionis Custodes, les effectifs du pèlerinage n’ont cessé de croître”
Interrogé dans l’Homme nouveau, Philippe Darantière, nouveau président de Notre-Dame de Chrétienté, déclare :
Un événement comme Traditionis Custodes a eu un effet paradoxal : bien qu’il cherche à restreindre l’accès à la liturgie traditionnelle, il a suscité un regain d’intérêt et une prise de conscience. Beaucoup de catholiques découvrent ou redécouvrent cette forme du culte, qu’ils perçoivent comme belle et sacrée.
Depuis Traditionis Custodes, les effectifs du pèlerinage n’ont cessé de croître. Cela montre qu’il existe une demande forte pour cette liturgie et la spiritualité qu’elle véhicule. Face à cette évolution, nous travaillons à développer une pédagogie adaptée, en expliquant paisiblement nos racines, notre rôle dans l’Église et la continuité que nous proposons à travers cette forme liturgique immémoriale. […]
Notre attachement à la messe traditionnelle rejoint notre attachement à la doctrine du règne du Christ. Pie XI, dans Quas Primas, avait fixé la fête du Christ-Roi au dernier dimanche d’octobre, pour souligner que l’incarnation temporelle du règne du Christ dans la société devait précéder la fête de la Toussaint, le Christ venant en tête, les bienheureux formant la cour céleste qui vient à Sa suite.
La réforme liturgique a donné une dimension plus eschatologique à cette fête en déplaçant sa date au dernier dimanche de l’année liturgique, mais nous restons attachés à cet appel à œuvrer concrètement pour le règne du Christ ici et maintenant, et non pas seulement à voir Son règne dans la seule perspective des fins dernières.
Nouvelle humiliation : l’Algérie convoque l’ambassadeur français
L’Algérie a indiqué avoir convoqué l’ambassadeur de France à Alger Stéphane Romatet pour dénoncer des «traitements dégradants» auxquels auraient été soumis des passagers algériens arrivés dans des aéroports parisiens. L’Algérie, en crise diplomatique avec la France, a exprimé sa
«profonde préoccupation (face aux) témoignages concordants d’un certain nombre de ressortissants algériens sur des traitements provocateurs, dégradants et discriminatoires auxquels ils sont soumis par la Police aux Frontières au niveau des aéroports de Roissy-Charles-De-Gaulle et d’Orly».
Le secrétaire d’État chargé de la communauté nationale à l’étranger, Sofiane Chaib, a convoqué l’ambassadeur français
«pour lui signifier la ferme protestation du gouvernement algérien face à de tels agissements totalement inadmissibles».
Sinon, l’Algérie peut reprendre ses ressortissants algériens, dont beaucoup de comportent de façon provocante, voire violente.
Par ailleurs, 44,9 millions d’euros, c’est l’ardoise laissée par les patients venus d’Algérie pour profiter de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris en 2023. En 2017, cette dette s’élevait à 38 millions sur le total des hôpitaux français.
Dans Le Figaro, Pierre Lellouche propose que la France prenne quelques mesures :
suppression pour trois mois renouvelables de tous les visas et autres titres de séjour, arrêt des transferts financiers vers l’Algérie, suppression de l’aide publique au développement (200 millions par an !), fermeture de consulats (vingt en France contre trois consulats français en Algérie), cela en attendant que cessent les déclarations insultantes contre la France et ses dirigeants, que Boualem Sansal soit remis en liberté, et qu’Alger s’engage à reprendre sur son territoire ses ressortissants expulsés depuis la France. La puissance impose le respect, comme la faiblesse conduit inéluctablement au paillasson…