Qui croit encore en la justice ?
Un homme de 30 ans, condamné il y a un peu plus d’un an à Versailles pour viol sur mineur a été remis en liberté début janvier, sans contrôle judiciaire.
Il avait fait appel de sa condamnation et la justice avait un an maximum pour fixer une nouvelle date d’audience, ce qu’elle n’a jamais fait. Une situation ubuesque qui étonne même l’avocat de la défense.
Il y a un risque de récidive, l’homme d’origine malienne ayant été condamné pour viol sur sa nièce, mais il peut également décider de fuir pour échapper à un futur procès.
Cardinal Sarah : Toute tentative d’« abolition » de la messe traditionnelle serait un « projet diabolique »
Le lundi 20 janvier, le théâtre Guanella de Milan a accueilli la présentation du dernier livre du cardinal Robert Sarah, Dieu existe-t-il ?, dans lequel le préfet émérite de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements répond à une série de questions sur l’existence et la présence de Dieu dans notre vie.
L’événement a été organisé par La Nuova Bussola Quotidiana et La Bussola Mensile. La Nuova Bussola Quotidiana publie des extraits de la lectio donnée à cette occasion par le cardinal (intégralité en italien):
La prière est un regard silencieux, contemplatif et aimant porté vers Dieu. La prière, c’est regarder Dieu et se laisser regarder par Dieu. C’est ainsi que nous l’enseigne le Curé d’Ars. Le Curé d’Ars, étonné de le voir régulièrement et chaque jour à genoux et en silence devant le Saint Sacrement, lui demanda : « Mon ami, que faites-vous ici ? ». Il lui répondit : « Je l’avise et il m’avise ! ».
Dans son homélie lors de la Missa pro eligendo Romano Pontifice, le cardinal Ratzinger a déclaré :
« Avoir une foi claire, selon le Credo de l’Église, est souvent qualifié de fondamentalisme. Alors que le relativisme, c’est-à-dire le fait de se laisser porter « ici et là à tout vent de doctrine », apparaît comme la seule attitude conforme à l’époque actuelle. Une dictature du relativisme se met en place, qui ne reconnaît rien comme définitif et qui ne laisse comme ultime mesure que le moi et ses envies. Nous, en revanche, nous avons une autre mesure : le Fils de Dieu, l’homme véritable. Il est la mesure du véritable humanisme. Adulte’ n’est pas une foi qui suit les vagues de la mode et de la dernière nouveauté ; adulte et mûre est une foi profondément enracinée dans l’amitié avec le Christ ».
Comme ce texte du cardinal Joseph Ratzinger est dramatiquement actuel !
La tâche la plus urgente est de retrouver le sens de l’adoration et de la prosternation avec foi et crainte devant le mystère de Dieu ! Comme les Mages qui « se prosternèrent en l’adorant ». La perte de la valeur religieuse de l’agenouillement et du sens de l’adoration de Dieu est la source de tous les incendies et de toutes les crises qui secouent le monde et l’Église, de l’agitation et de l’insatisfaction que nous observons dans notre société. Nous avons besoin d’adorateurs ! Le monde se meurt parce qu’il manque d’adorateurs ! L’Église s’étiole parce qu’elle manque d’adorateurs. C’est le lieu premier et privilégié du dialogue avec Dieu : le Tabernacle, sa présence au milieu de nous.
Pour la même raison, la Sainte Messe est comme un rendez-vous nécessaire et vital avec le Christ. L’Eucharistie est la source de la mission de l’Église ; les célébrations sacrées et magnifiques pour la gloire de Dieu et la sanctification du peuple sont fondamentales pour favoriser la confiance avec Lui, cette intimité divine à laquelle notre existence aspire. C’est pourquoi la Sainte Messe, célébrée dans les langues nationales, ne doit jamais perdre le sens du sacré et ne jamais trahir la parole du Seigneur Jésus. La Sainte Messe n’est pas une réunion sociale pour nous célébrer nous-mêmes et nos actes, elle n’est pas une manifestation culturelle, mais la mémoire de la mort et de la résurrection du Seigneur que, depuis des siècles, l’Église a toujours célébrée. (…)
Nous sommes immensément plus bénis que le prophète Isaïe : lui qui priait pour que Dieu fende les cieux et descende (cf. Is 63, 19), nous le contemplons au milieu de nous. Le roi David se demandait d’où pouvait venir le secours (cf. Ps 121), nous savons que notre secours est dans le Seigneur Jésus. Toute la tradition de l’Église enseigne que Jésus de Nazareth, Seigneur et Christ, est l’unique sauveur de l’humanité et qu’il n’y a de salut en personne d’autre. Quiconque, en dehors des frontières visibles de la chrétienté, accède au salut, y accède toujours et uniquement par les mérites du Christ sur la Croix et non sans une quelconque médiation de l’Église.
Ces vérités centrales de la foi chrétienne ont été récemment réaffirmées (parce qu’il était clairement nécessaire de le faire) par deux documents fondamentaux : l’encyclique Redemptor Hominis de saint Jean-Paul II de mars 1978 et la déclaration Dominus Iesus du jubilé de l’an 2000.
Il s’agit de deux documents fondamentaux du Magistère de l’Église : le premier est celui par lequel saint Jean-Paul II a ouvert son propre pontificat, y engageant toute sa crédibilité et celle de l’Église – presque le programme du pontificat – et résumant ce que l’Église elle-même a mûri au cours des siècles, en tant que conscience d’elle-même et de sa propre tâche ; l’autre, publié par l’ancienne Congrégation pour la doctrine de la foi, présidée par le Card. Ratzinger, avec l’approbation spéciale de saint Jean-Paul II, représente le fondement du dialogue œcuménique, en vérité, car sans vérité il ne peut y avoir de dialogue. (…)
L’Église catholique est « le lieu où toutes les vérités se rencontrent », écrivait le grand Chesterton, il y a presque cent ans, découvrant que la religion la plus ancienne s’avère étonnamment la plus récente, plus récente même que les soi-disant nouvelles religions – comme le protestantisme, le socialisme ou le spiritualisme – parce que, contrairement à elles, la tradition et la vérité catholiques ont gardé leur validité intacte pendant deux mille ans. La réponse à toutes les questions que tout homme se pose se trouve dans le christianisme, la seule réponse possible à cette aspiration au Vrai, au Bien, au Beau, au Juste, qui habite le cœur de chacun de nous, c’est le Christ. (…)
Après avoir abandonné Dieu, la conviction que le libéralisme moral conduit au progrès de la civilisation s’est installée. L’observation de la réalité montre au contraire que ce prétendu progrès est en réalité une décadence morale et anthropologique, un nouveau paganisme qui a désacralisé l’homme et ses relations : il prétend même établir qui a le droit de vivre, et ce sont les plus fragiles qui en font les frais : l’homme dans le sein de sa mère, les personnes âgées, les handicapés, et dernièrement tous les abandonnés, convaincus d’être une charge pour la société, pour leurs amis, et même pour leur propre famille.
L’Église, viscéralement soucieuse de sauver l’homme intégral dans son corps et dans son âme, a toujours eu pour priorités l’évangélisation, l’éducation par l’école et la santé humaine par l’ouverture de dispensaires et d’hôpitaux. Dans cette défense de l’homme, du caractère sacré de sa vie, nous ne pouvons pas laisser les puissances de ce monde, qui s’expriment sous la forme de gouvernements nationaux ou supranationaux (pensons à l’ONU et à ses ramifications, aux pactes militaires de défense qui deviennent ensuite offensifs), nous dicter des agendas utilitaires et inhumains. Méfions-nous de la nouvelle éthique mondialiste promue par l’ONU ; méfions-nous de l’idéologie du genre ! (…)
Pourquoi vouloir changer sa nature ? Pourquoi la violer en la manipulant ? Pourquoi vouloir changer de sexe en mutilant inutilement un corps créé, voulu, par Dieu ? Nous ne devons pas nous mutiler pour nous réaliser selon nos sentiments ou nos tendances, d’une manière différente de ce que Dieu a fait de nous. Il nous a créés à son image et à sa ressemblance, il nous a créés homme et femme (cf. Gn 1, 27). Nous nous détruisons nous-mêmes si nous voulons nier ou refuser de naître homme et femme, en décidant de mutiler notre nature d’homme ou de femme. Au contraire, nous devons entrer dans une logique d’accueil de la nature, de notre propre nature, comme un don, comme un don gratuit du Créateur qui nous révèle un fragment de son infinie sagesse. (…)
L’Eucharistie est le sacrement le plus vital. Elle est la vie de notre vie. Le don le plus précieux que nous ayons reçu en héritage. Et un héritage se conserve, il ne peut être dissipé !
« Dans l’histoire de la liturgie, il y a croissance et progrès, mais pas de rupture. Ce qui était sacré pour les générations précédentes reste sacré et grand pour nous aussi, et ne peut être soudainement interdit ou même jugé nuisible. Il est bon pour nous tous de préserver les richesses qui ont grandi dans la foi et la prière de l’Église, et de leur donner la place qui leur revient » (Benoît XVI).
D’où le projet de supprimer définitivement la messe tridentine traditionnelle, c’est-à-dire un rite qui remonte à saint Grégoire le Grand, une liturgie vieille de 1600 ans, une messe qui a été célébrée par tant de saints : saint Padre Pio, saint Philippe Néri, saint Jean-Marie Vianney (le curé d’Ars), saint François de Sales, saint Josémaria Escriva de Balaguer, etc. Et ce, jusqu’au pape Grégoire le Grand (590-604) et même jusqu’au pape saint Damase (366-384). Ce projet, s’il est réel, me semble une insulte à l’histoire de l’Église et à la Sainte Tradition, un projet diabolique qui voudrait rompre avec l’Église du Christ, des Apôtres et des Saints.
Le pape Benoît XVI nous rappelle que
« le Concile Vatican I n’a nullement défini le pape comme un monarque absolu, mais au contraire comme le garant de l’obéissance à la Parole transmise : son autorité est liée à la tradition de la foi : cela est vrai aussi dans le domaine de la liturgie. Celle-ci n’est pas « fabriquée » par un appareil bureaucratique. Même le Pape ne peut être qu’un humble serviteur de son bon développement, de son intégrité et de son identité permanentes… L’autorité du Pape n’est pas illimitée, elle est au service de la Sainte Tradition ».
Le déséquilibre entre le financement des retraites et celui des naissances
Trouvé sur Facebook :
Addendum : un lecteur souligne que le transfert de la CAF vers les caisses de retraite correspond notamment (uniquement ?) à l’assurance retraite des parents au foyer. Une mère de famille qui a privilégié sa famille a sa carrière, a acquis un nombre respectable de trimestre à ce titre qui vont lui permettre d’avoir une retraite, même s’il s’agira du minimum retraite. Le critère trimestres sera rempli grâce à ce financement.
La Cour européenne protège-t-elle le secret maçonnique ?
C’est la question à laquelle Grégor Puppinck, directeur de l’ECLJ, répond :
Dans un jugement rendu le 19 décembre 2024, “Grande Oriente d’Italia contre Italie” (N°29550/17), la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) a considéré que la Commission d’enquête parlementaire sur le phénomène des mafias et autres organisations criminelles avait porté atteinte à la vie privée d’une loge maçonnique en faisant une perquisition en Calabre et en Sicile pour obtenir la liste de ses membres.
La CEDH a considéré qu’il n’y avait pas assez de garde-fous autour de cette Commission d’enquête parlementaire et a donc fait primer la protection de la vie privée des francs-maçons plutôt que la lutte contre les infiltrations mafieuses dans les milieux de pouvoir et d’influence.
Cette appréciation est-elle légitime compte tenu de la gravité de l’influence de la mafia en Italie? Le secret de la simple appartenance à une loge maçonnique est-il légitime? Comment la CEDH a-t-elle jugé les affaires précédentes concernant la Franc-maçonnerie italienne?
Jean-Luc Mélenchon se serait entretenu avec le ministre des Affaires étrangères du Qatar
Information du Canard enchaîné :
L’information a fait réagir le sénateur du Rassemblement national Aymeric Durox :
« Mélenchon prend-il ses ordres de Doha ? Applique-t-il l’agenda de ce pays qui a financé le terrorisme un peu partout ? C’est potentiellement de la haute trahison et devrait faire la une de l’actualité. »
Lors de la Coupe du Monde 2022, Jean-Luc Mélenchon et son mouvement avaient par exemple estimé que l’équipe de France de football n’avait « rien à foutre » au Qatar. « On ne peut pas jouer au foot sur les cadavres ». L’Insoumis avait même appelé les Bleus à manifester sur le terrain en signe de protestation face à « la dictature du Qatar » :
« Ce n’est pas la peine d’aller raconter “Liberté, Égalité, Fraternité” et après baisser votre petite tête et ne rien dire. »
Depuis il courtise fortement les Frères Musulmans, soutenus par le Qatar.
Témoignage d’Henri d’Anselme à Notre-Dame
Héros d’Annecy, Henri d’Anselme a repoussé une attaque terroriste islamiste lors de son Tour de France des cathédrales. Présent lors de la réouverture de Notre-Dame de Paris, il partage avec nous un témoignage bouleversant sur la foi, la grandeur des cathédrales et la vocation spirituelle de la France.
Découvrez son récit inspirant : du choc de l’incendie à son Tour de France des cathédrales, en passant par son message adressé au Président de la République. Henri d’Anselme nous rappelle que la beauté des cathédrales est un héritage qui nous dépasse et qui nous rassemble.
Vers un Puy du Fou britannique ?
L’an dernier, l’entreprise du Puy du Fou a acheté 150 hectares de terres autour du village de Beicester, au nord-est d’Oxford, soit la même taille de terrain que celui de Vendée. D’ici à cet été, l’entreprise présentera son plan de construction aux autorités locales.
D’après Olivier Strebelle, directeur général du Puy du Fou, le soutien apporté à ce projet par les différents acteurs publics et artistiques était « très large ». Plusieurs historiens anglais sont enthousiasmés par le projet, dont Tom Holland et Dominic Sandbrook, animateurs du podcast d’histoire, The Rest is History, téléchargé chaque mois par 11 millions d’auditeurs, en 2024.
Ce futur parc démarrerait avec dix à vingt spectacles de dix à trente minutes chacun, dédiés à différentes époques de l’histoire du Royaume-Uni et contiendrait quatre villages historiques.
« Nous voulons que nos visiteurs soient déconnectés du XXIe siècle, nos visiteurs voyageront dans le temps, de l’époque de l’Empire romain jusqu’à l’ère des grandes guerres au XXe siècle et la meilleure transition entre chacune de ces époques est la nature, parce qu’elle a toujours été là. »
Ce futur parc sera la deuxième initiative du Puy du Fou au Royaume-Uni. L’entreprise y a lancé son premier spectacle historique nocturne, Kynren, en 2016. Il a lieu au château médiéval d’Auckland, près de la ville médiévale de Durham, au nord-est de la l’Angleterre. Ce spectacle retrace « 2000 ans d’histoire, de mythes et de légendes » anglaises, indique le site du Puy du Fou.
Montana : Une proposition de loi prévoit d’emprisonner les prêtres pendant 5 ans s’ils refusent de violer le secret de la confession
Un projet de loi en instance dans le Montana menace les prêtres catholiques de cinq ans de prison et de milliers de dollars d’amende s’ils ne commettent pas le délit excommuniable de violation du sceau de la confession.
Le projet de loi 139 du Sénat supprimerait l’exemption de déclaration obligatoire dont bénéficient les prêtres pour signaler les abus. Cela mettrait les prêtres dans la position d’être soit excommuniés, soit emprisonnés, soit condamnés à une amende.
Le canon 1386 stipule que « Le confesseur [prêtre] qui viole directement le sceau sacramentel encourt une excommunication latae sententiae réservée au Siège apostolique ; celui qui ne le fait qu’indirectement sera puni selon la gravité du délit.
Le canon 983 précise : « Le sceau sacramentel est inviolable ; il est donc absolument interdit au confesseur de trahir de quelque manière que ce soit un pénitent, en paroles, de quelque manière que ce soit et pour quelque motif que ce soit. »
De même, le canon 984 stipule : « Il est totalement interdit au confesseur d’utiliser les connaissances acquises lors de la confession au détriment du pénitent, même si tout danger de révélation est exclu.
« J’ai été catholique », a déclaré Mary Ann Dunwell, sénatrice démocrate et principale promotrice du projet de loi, lors d’un entretien avec LifeSiteNews. Mme Dunwell a déclaré qu’elle avait cessé de pratiquer la foi il y a cinq ans.
Une audition devant la commission judiciaire est prévue mardi 28 janvier.
Le sénateur Sara Novak, a répondu « non » lorsqu’on lui a demandé si le projet de loi avait fait l’objet d’une analyse sur la liberté religieuse.
« Pour protéger les enfants, il ne devrait pas y avoir d’exceptions à la déclaration obligatoire ».
La Ligue catholique a critiqué le projet de loi. « Ce projet de loi doit être retiré immédiatement », a déclaré le président Bill Donohue. M. Donohue a également qualifié le projet de loi de « violation flagrante des droits du premier amendement du clergé ».
« Il n’y a pas la moindre preuve que les abuseurs d’enfants confessent leurs péchés aux prêtres catholiques ». « En effet, il est difficile de croire qu’une personne dépravée au point d’abuser d’un enfant est susceptible de parler de son comportement à un prêtre. « Il est absurde de penser qu’un prêtre catholique violerait ses vœux pour satisfaire les intérêts des politiciens. Ils iraient en prison avant de divulguer des informations confidentielles ».
Le Réseau vie a reçu le prix de la Marche pour la Vie 2025
Son discours (à la 53e mn) présente les trois piliers du Réseau Vie : Aimer, Agir, Prier.
Alors que la gôche se déchaîne contre le “danger” que représente Trump, des migrants continuent de tuer en Europe
D’après la police, deux personnes ont été tuées lors d’une attaque au couteau à Aschaffenburg, en Bavière. D’après la presse allemande, l’auteur serait un réfugié afghan.
«Donner la mort, ce n’est pas un soin»
Le Premier ministre a annoncé, mardi, que le projet de loi sur la fin de vie sera divisé en deux textes distincts : l’un dédié aux soins palliatifs et l’autre à l’aide légale à mourir. Ce choix répond à une demande des adversaires de l’euthanasie et du suicide assisté, ainsi qu’à des réserves exprimées par François Bayrou.
Claire Fourcade, présidente de la Société française d’accompagnement et de soins palliatifs (Sfap), s’est félicitée de cette annonce :
« Deux textes, c’est quelque chose que l’on demandait depuis le début. Le sujet des soins palliatifs, qui pourrait avancer très vite, est freiné par le fait d’être couplé à un sujet plus clivant et complexe. »
Cette décision a provoqué la colère de nombreux défenseurs de l’euthanasie : la présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, le député Olivier Falorni, l’Association pour le droit à mourir dans la dignité (ADMD)…
Claire Fourcade a été interrogée par Sonia Mabrouk sur Europe 1 ce matin :
Crise de panique chez les gauchistes
Ces idéologues ne font pas dans la nuance et enchaînent les fakes news. Ainsi Libé nous offre un festival de mauvaise foi :
A propos du geste d’Elon Musk, il a simplement fait le signe de donner son coeur à l’assemblée (« mon cœur est avec vous ») :
🔴Salut de #Musk : la presse diffuse un extrait tronqué pour faire croire à un salut nazi.
En réalité, le patron de Tesla salue la foule en lui envoyant son coeur.
Voici l’extrait non tronqué ⬇️ pic.twitter.com/uQaLJ6qfUn
— Observatoire du journalisme (Ojim) (@ojim_france) January 21, 2025
Ou alors il faut aussi traiter de nazis tous ces gens :
“Il est capital que la France retrouve le courage de défendre la vie, de promouvoir la maternité”
De Christine Kelly dans le JDD :
La France, longtemps considérée comme un modèle de politique familiale, est aujourd’hui confrontée à une chute alarmante de sa natalité. […]
La maternité était célébrée comme un aboutissement naturel de la vie. Aujourd’hui, elle est souvent perçue comme un fardeau. De nombreuses femmes, après des années consacrées à l’éducation, à la carrière et aux plaisirs personnels, se trouvent face à un dilemme. Les messages véhiculés par notre société, tel un conditionnement social, incitent à différer ou à renoncer à la maternité.
Ce conditionnement social joue un rôle majeur dans cette tendance. Les jeunes femmes, influencées par des discours valorisant la liberté individuelle plutôt que l’épanouissement familial, se retrouvent à choisir entre une carrière et la possibilité de fonder un foyer. Ce phénomène n’est pas qu’un simple choix personnel, il est également le reflet d’une idéologie largement organisée et relayée, où la maternité est perçue comme une aliénation. Comme l’expliquait la journaliste Gabrielle Cluzel dans « Face à l’info » sur CNews :
« Depuis Simone de Beauvoir, toutes les féministes enjoignent les femmes à ne pas avoir d’enfant, leur disent que leur fécondité est une aliénation, que c’est un gros sac encombrant qu’il leur faut laisser au bord de la route pour courir plus vite. Mais c’était leur privilège à elles, rien qu’à elles. Elles l’ont tellement laissé au bord de la route qu’elles se le sont fait piquer, on parle maintenant d’homme enceint. Fini le privilège, l’homme l’a mis dans sa poche, c’est la dernière entourloupe du patriarcat. »
Les implications de cette chute de la natalité sont inquiétantes, non seulement pour les générations futures, mais également pour le modèle économique actuel. Le vieillissement de la population et la diminution du nombre de naissances mettent en péril le système de retraites par répartition. De façon très hypocrite la plupart des politiques abordent les retraites en omettant celui de la natalité… Et dès aujourd’hui, les jeunes travailleurs épargnent différemment, cherchent à organiser leur propre retraite, à investir dans l’immobilier ou tous types d’épargne. La crise de demain est déjà celle d’aujourd’hui. Mais tout est tabou.
La gauche semble avoir établi un consensus autour de l’idée que la natalité est une question à éviter. Il est frappant de constater que les seuls discours en faveur d’une politique nataliste viennent de certains partis de droite. Pourtant, c’est une question fondamentale. Pourquoi un tel silence sur un sujet qui touche directement l’avenir de notre pays ? À l’étranger, des exemples comme la Corée du Sud montrent une tendance alarmante à la stigmatisation des enfants, avec l’émergence des « no kids zones » dans des restaurants et cafés. Cette dynamique souligne un phénomène plus large où les enfants sont de plus en plus perçus comme une nuisance, même en France.
Trop peu de voix s’élèvent pour défendre la maternité comme une condition essentielle de la vie en société. Les livres comme L’enfant est l’avenir de l’homme d’Aziliz Le Corre rappellent que la maternité ne doit pas être perçue comme un sacrifice, mais comme une source de joie et d’épanouissement. Elle dénonce un égoïsme exacerbé, une quête de confort matériel que des enfants ne sauraient troubler. Il est grand temps de briser le tabou qui entoure la démographie et de rétablir une politique familiale digne de ce nom. Les jeunes couples devraient être largement soutenus dans leur désir de fonder une famille, non seulement par des aides financières, mais aussi par une valorisation de la maternité et de la paternité comme principe essentiel dans notre culture.
Plusieurs Français vont jusqu’à critiquer l’immigration sur les réseaux sociaux. « Un pays qui préfère investir dans l’immigration que dans ses enfants est voué à disparaître. Ouvrez des crèches au lieu d’accueillir des mineurs isolés. Aidez les couples à se loger au lieu de loger des étrangers gratis. » Si la politique migratoire fait partie des solutions, à peine voilées, pour pallier notre démographie et nos crises de main-d’œuvre à tout niveau, en France comme dans de très nombreux pays, rappelons-nous que la traite transatlantique, organisée à partir du XVIe siècle était expliquée notamment par la recherche de main-d’œuvre alors que la population avait diminué rapidement.
La démographie, c’est le destin. La peur et le repli sur soi ne doivent pas dicter notre avenir. Il est capital que la France retrouve le courage de défendre la vie, de promouvoir la maternité et de bâtir un avenir où chaque enfant est accueilli comme un espoir pour demain. La lutte pour la natalité est une lutte pour notre identité, notre culture, et notre avenir en tant que nation. Il est temps de « réarmer notre démographie » et de faire de la natalité un sujet de préoccupation collective, sans honte ni tabou. La politique d’immigration, la politique économique, le budget, l’épargne, le pouvoir d’achat, la criminalité, la violence, le changement climatique, le chômage, la représentation masculine, la sexualité, la pornographie, l’amour… tous ces sujets ont un dénominateur commun, mais personne n’en parle, celui de la natalité.
« Une IVG n’est jamais anodine »
Vous pensiez connaitre le métier de sage-femme ? Et bien… détrompez-vous ! Les sage-femmes ne sont pas là pour donner la vie… mais pour accompagner les femmes qui portent un enfant, soit pour donner la vie, soit pour avorter l’enfant.
Cette sage-femme est pour l’avortement, mais elle le reconnait :
Une IVG n’est jamais anodine, la décision n’est pas prise à la légère. C’est une démarche lourde pour le corps car il y a des douleurs ; psychologiquement, la personne en sort meurtrie.
Caroline Carn, sage-femme libérale au pôle de santé Marguerite Laisné de Vaudumont, à Valognes (Manche), est interrogée dans Ouest-France. Depuis le 1er juin 2016, les sages-femmes peuvent pratiquer l’avortement par voie médicamenteuse. La professionnelle de santé explique :
Nous pouvons désormais établir le protocole de la demande avec en premier lieu le certificat d’arrêt de grossesse. Notre rôle est de recueillir le souhait de la patiente, de l’informer du protocole médicamenteux, de la soutenir dans sa démarche et lui apporter un accompagnement lors de la prise de médicament. Il est aussi de notre engagement d’orienter la personne vers la solution la plus adéquate pour son IVG soit à domicile ou à l’hôpital. Par la suite, nous proposons aussi les solutions contraceptives les mieux adaptées.
Concernant les adolescentes, elles sont très au fait de leur situation et des démarches, on ressent que l’information faite au collège et au lycée a été transmise. L’adolescente n’a pas obligation de le dire à ses parents mais doit être accompagnée d’un adulte quand elle vient au cabinet. En revanche, je conseille toujours à la jeune fille d’aborder sa détresse avec ses parents, il sera trop difficile dans sa vie d’adulte de porter ce secret.
Quand je pressens un temps de doute d’hésitation au sein d’un couple, j’invite à se revoir quelques jours après la première consultation. Une IVG n’est jamais anodine, la décision n’est pas prise à la légère. C’est une démarche lourde pour le corps car il y a des douleurs ; psychologiquement, la personne en sort meurtrie.
Et pour cause ! L’élimination d’un enfant à naître n’est pas anodin !
François Bert : « Le meilleur moyen de sauver le monde, c’est d’être soi »
Romain Maréchal reçoit François Bert. Saint-Cyrien, ancien officier parachutiste à la Légion étrangère, écrivain, spécialiste en ressources humaines, il accompagne et forme des dirigeants à la prise de décision.
- 00:00 extrait
- 00:17 présentation de l’invité
- 01:05 teaser d’Épopée, le soutien de l’émission
- 01:54 début de l’entretien
- 3:20 Les différents types de chefs
- 9:45 les « leaders » en politique
- 19:50 comment prendre les bonnes décisions
- 26:30 lutter contre l’immobilisme des experts
- 39:25 conseils aux jeunes : comment prendre les bonnes décisions pour l’avenir
“La politique des États-Unis est de reconnaître deux sexes, l’homme et la femme. Ces sexes ne sont pas modifiables et sont ancrés dans une réalité fondamentale et incontestable”
Yves Daoudal a traduit le décret signé par Donald Trump juste après son investiture, visant à « défendre les femmes de l’extrémisme de l’idéologie du genre, et restaurer la vérité biologique au gouvernement fédéral ». Ce texte est dénué de toute ambiguïté :
Section 1. Objet. Dans tout le pays, les idéologues qui nient la réalité biologique du sexe ont de plus en plus recours à des moyens juridiques et autres moyens de coercition sociale pour permettre aux hommes de s’identifier comme des femmes et d’avoir accès à des espaces et activités intimes non mixtes conçus pour les femmes, qu’il s’agisse de refuges pour femmes victimes d’abus domestiques ou de douches pour femmes sur le lieu de travail. C’est une erreur. Les efforts visant à éradiquer la réalité biologique du sexe attaquent fondamentalement les femmes en les privant de leur dignité, de leur sécurité et de leur bien-être. L’effacement du sexe dans le langage et la politique a un impact corrosif non seulement sur les femmes, mais aussi sur la validité de l’ensemble du système américain. Fonder la politique fédérale sur la vérité est essentiel pour la recherche scientifique, la sécurité publique, le moral et la confiance dans le gouvernement lui-même.
Cette voie malsaine est caractérisée par une attaque permanente et délibérée contre l’utilisation et la compréhension ordinaires et de longue date des termes biologiques et scientifiques, remplaçant la réalité biologique immuable du sexe par un sentiment de soi interne, fluide et subjectif, sans lien avec les faits biologiques. L’invalidation de la catégorie réelle et biologique de « femme » transforme de manière inappropriée les lois et les politiques conçues pour protéger les opportunités fondées sur le sexe en des lois et des politiques qui les sapent, remplaçant des droits et des valeurs juridiques chères et de longue date par un concept social inchoatif fondé sur l’identité.
En conséquence, mon administration défendra les droits des femmes et protégera la liberté de conscience en utilisant un langage et des politiques clairs et précis qui reconnaissent que les femmes sont biologiquement des femmes et que les hommes sont biologiquement des hommes.
Sec. 2. Politique et définitions. La politique des États-Unis est de reconnaître deux sexes, l’homme et la femme. Ces sexes ne sont pas modifiables et sont ancrés dans une réalité fondamentale et incontestable. Sous ma direction, le pouvoir exécutif appliquera toutes les lois protégeant le sexe afin de promouvoir cette réalité, et les définitions suivantes régiront l’interprétation et l’application de la loi fédérale et de la politique de l’administration par le pouvoir exécutif :
(a) Le terme « sexe » désigne la classification biologique immuable d’un individu en tant que mâle ou femelle. Le terme « sexe » n’est pas synonyme du concept d’« identité de genre » et ne l’inclut pas.
(b) « Femmes » ou « femme » et « filles » ou « fille » désignent respectivement les adultes et les mineurs de sexe féminin.
(c) « Hommes » ou « homme » et « garçons » ou « garçon » désignent respectivement les adultes et les jeunes humains de sexe masculin.
(d) Le terme « femme » désigne une personne appartenant, au moment de la conception, au sexe qui produit la grande cellule reproductrice.
(e) « Homme » : une personne appartenant, au moment de la conception, au sexe qui produit la petite cellule reproductrice.
(f) « L’idéologie du genre » remplace la catégorie biologique du sexe par un concept toujours changeant d’identité de genre auto-évaluée, permettant la fausse affirmation que les hommes peuvent s’identifier comme femmes et donc devenir des femmes et vice versa, et exigeant que toutes les institutions de la société considèrent cette fausse affirmation comme vraie. L’idéologie du genre inclut l’idée qu’il existe un vaste éventail de genres déconnectés du sexe. L’idéologie du genre est incohérente sur le plan interne, dans la mesure où elle réduit le sexe en une catégorie identifiable ou utile, mais maintient néanmoins qu’il est possible pour une personne de naître dans le corps du mauvais sexe.
(g) L’« identité de genre » reflète un sentiment de soi totalement interne et subjectif, déconnecté de la réalité biologique et du sexe et existant sur un continuum infini, qui ne fournit pas de base significative pour l’identification et ne peut être reconnu comme un remplacement du sexe.
Sec. 3. Reconnaître que les femmes sont biologiquement différentes des hommes. (a) Dans les 30 jours suivant la date de la présente ordonnance, le secrétaire à la santé et aux services sociaux fournira au gouvernement des États-Unis, aux partenaires extérieurs et au public des orientations claires développant les définitions fondées sur le sexe énoncées dans la présente ordonnance.
(b) Chaque agence et tous les employés fédéraux doivent appliquer les lois régissant les droits, les protections, les opportunités et les aménagements fondés sur le sexe afin de protéger les hommes et les femmes en tant que sexes biologiquement distincts. Chaque agence doit donc donner aux termes « sexe », « masculin », « féminin », « hommes », « femmes », « garçons » et « filles » les significations énoncées à la section 2 de la présente ordonnance lors de l’interprétation ou de l’application des lois, des règlements ou des orientations, ainsi que dans tous les autres documents, affaires et communications officiels de l’agence.
(c) Lors de l’administration ou de l’application de distinctions fondées sur le sexe, chaque agence et tous les employés fédéraux agissant à titre officiel au nom de leur agence utiliseront le terme « sexe » et non « genre » dans toutes les politiques et tous les documents fédéraux applicables.
(d) Les secrétaires d’État et de la sécurité intérieure, ainsi que le directeur de l’Office of Personnel Management, doivent mettre en œuvre des changements pour exiger que les documents d’identification délivrés par le gouvernement, y compris les passeports, les visas et les cartes Global Entry, reflètent avec précision le sexe du titulaire, tel que défini à la section 2 de la présente ordonnance ; et le directeur de l’Office of Personnel Management doit s’assurer que les dossiers du personnel applicables rapportent avec précision le sexe des employés fédéraux, tel que défini à la section 2 de la présente ordonnance.
(e) Les agences doivent supprimer toutes les déclarations, politiques, réglementations, formulaires, communications ou autres messages internes et externes qui promeuvent ou inculquent l’idéologie du genre, et doivent cesser d’émettre de telles déclarations, politiques, réglementations, formulaires, communications ou autres messages. Les formulaires des agences qui demandent le sexe d’une personne doivent mentionner homme ou femme et ne doivent pas demander l’identité de genre. Les agences doivent prendre toutes les mesures nécessaires, dans la mesure où la loi le permet, pour mettre fin au financement fédéral de l’idéologie du genre.
(f) L’administration précédente a soutenu que la décision de la Cour suprême dans l’affaire Bostock v. Clayton County (2020), qui concernait le titre VII de la loi sur les droits civils de 1964, exigeait un accès aux espaces non mixtes fondé sur l’identité de genre en vertu, par exemple, du titre IX de la loi portant modification de la loi sur l’éducation. Cette position est juridiquement indéfendable et a porté préjudice aux femmes. Le procureur général doit donc publier immédiatement des orientations à l’intention des agences afin de corriger l’application erronée de la décision de la Cour suprême dans l’affaire Bostock v. Clayton County (2020) aux distinctions fondées sur le sexe dans les activités des agences. En outre, le procureur général doit émettre des directives et aider les agences à protéger les distinctions fondées sur le sexe, qui sont explicitement autorisées par les précédents constitutionnels et statutaires.
(g) Les fonds fédéraux ne doivent pas être utilisés pour promouvoir l’idéologie du genre. Chaque agence évaluera les conditions de subvention et les préférences des bénéficiaires et s’assurera que les fonds de subvention n’encouragent pas l’idéologie du genre.
Sec. 4. Vie privée dans les espaces intimes. (a) Le procureur général et le secrétaire à la sécurité intérieure veillent à ce que des hommes ne soient pas détenus dans des prisons pour femmes ou hébergés dans des centres de détention pour femmes, notamment en modifiant, le cas échéant, la partie 115.41 du titre 28 du Code des réglementations fédérales et les directives d’interprétation relatives à la loi sur les Américains handicapés.
(b) Le secrétaire au logement et au développement urbain prépare et soumet pour avis et commentaires une politique visant à annuler la règle finale intitulée « Égalité d’accès en fonction de l’identité de genre d’une personne dans les programmes de planification et de développement communautaires » du 21 septembre 2016, 81 FR 64763, et soumet pour commentaires publics une politique protégeant les femmes à la recherche de refuges pour victimes de viols non mixtes.
(c) Le procureur général doit veiller à ce que le Bureau des prisons révise ses politiques en matière de soins médicaux pour les rendre conformes à la présente ordonnance, et doit s’assurer qu’aucun fonds fédéral n’est dépensé pour une procédure médicale, un traitement ou un médicament dans le but de conformer l’apparence d’un détenu à celle du sexe opposé.
(d) Les agences doivent mettre en œuvre cette politique en prenant les mesures appropriées pour s’assurer que les espaces intimes destinés aux femmes, filles ou femmes (ou aux hommes, garçons ou hommes) sont désignés par le sexe et non par l’identité.
Sec. 5. Protection des droits. Le procureur général publiera des orientations pour garantir la liberté d’exprimer la nature binaire du sexe et le droit à des espaces non mixtes sur les lieux de travail et dans les entités financées par le gouvernement fédéral et couvertes par la loi de 1964 sur les droits civils (Civil Rights Act). Conformément à ces orientations, le procureur général, le secrétaire au travail, l’avocat général et le président de la commission pour l’égalité des chances en matière d’emploi, ainsi que tout autre responsable d’agence ayant des responsabilités en matière d’application de la loi sur les droits civils, donneront la priorité aux enquêtes et aux actions en justice visant à faire respecter les droits et libertés identifiés.
Sec. 6. Texte du projet de loi. Dans un délai de 30 jours à compter de la date de la présente ordonnance, l’assistant du président pour les affaires législatives présentera au président un projet de loi visant à codifier les définitions de la présente ordonnance.
Sec. 7. Mise en œuvre et rapports de l’Agence. (a) Dans un délai de 120 jours à compter de la date de la présente ordonnance, chaque chef d’agence soumet au président, par l’intermédiaire du directeur du Bureau de la Gestion et du Budget, un rapport actualisé sur la mise en œuvre de la présente ordonnance. Cette mise à jour porte sur
(i) les modifications apportées aux documents de l’agence, y compris les règlements, les orientations, les formulaires et les communications, afin de se conformer à la présente ordonnance ; et
(ii) les exigences imposées par l’agence aux entités financées par le gouvernement fédéral, y compris les contractants, pour mettre en œuvre la politique de la présente ordonnance.
(b) Les exigences du présent décret remplacent les dispositions contradictoires de tout décret ou mémorandum présidentiel antérieur, y compris, mais sans s’y limiter, les décrets 13988 du 20 janvier 2021, 14004 du 25 janvier 2021, 14020 et 14021 du 8 mars 2021, et 14075 du 15 juin 2022. Ces décrets sont annulés et le Conseil de la Maison Blanche pour la politique du genre, établi par le décret 14020, est dissous.
Donald et les Picsous… pardon les milliardaires
Cet article est une tribune libre, non rédigée par la rédaction du Salon beige. Si vous souhaitez, vous aussi, publier une tribune libre, vous pouvez le faire en cliquant sur « Proposer un article » en haut de la page.
Ils étaient encore de sortie. Discrets (secrets ?), invités par leur hôte issu de la même caste qu’eux, ils n’ont pu évité le matraquage des appareils photos, des caméras de media leur disputant le partage du pouvoir, celui d’être au plus près de l’icône, de le toucher, le sentir et, accessoirement, se rappeler à son bon souvenir lorsqu’il s’agira d’agrandir leur part du gâteau. Il est désormais acquis qu’à chaque événement d’envergure, à portée internationale, quelque soit la nature même de celui-ci, (souvenez vous la cérémonie pour la réouverture de Notre Dame), ils doivent être là, présents, drapés dans leur dignité, impassibles. En dépit des apparences, leur place d’un soir ne leur a pas forcément coûté très cher. C’est un investissement diront certains, c’est une compromission diront d’autres. Une chose est sûre, ils ne se cachent plus et c’est à ça qu’on les reconnait.
Ils, ce sont les milliardaires.
Devenus des maîtres de l’illusion. celle de faire accroire que leur succès dans les affaires serait uniquement dû à leur génie (mauvais ?), ils ont aujourd’hui les vrais maîtres du pouvoir, celui nécessaire pour consolider leur suprématie sur les 99 % restants de la population.
Peu importe que le dit succès repose sur l’exploitation du travail des autres, peu importe que les Lois aient été façonnés pour eux et par eux afin de mieux accroître leur fortune, peu importe que les inégalités sociales aient atteint un niveau indécent, ils sont le pouvoir.
Et de ce point de vue, j’ai bien peur que Donald, entouré de tous ces Picsou ne soit qu’un leurre pour les américains qui ont voté pour lui. Le mélange des différents pouvoirs n’est pas une bonne chose et déséquilibre la démocratie. C’est une contradiction qui tourne dans ma tête en permanence : voilà un homme élu sur fonds de populisme, et donc avec les voix des sans grades, des sans-dents dirait Hollande, ceux la-même qui subissent de plein fouet la violence des financiers de Wall Street et qui savamment manipulés adoubent leur propre bourreau.
Le pouvoir exécutif confondu avec le pouvoir financier privé lui-même contrôlant le pouvoir médiatique va s’accorder pour définir le cadre législatif et rendre la justice. Nous sommes bien loin de la séparation des pouvoirs de Montesquieu.
Alors me direz vous, c’est le problème des Américains. Et puis après tout, c’est bien connu, ils sont crétins, ces Américains. De notre vieille Europe, nous les voyons idiots, incultes, sachant à peine leur histoire ou leur géographie, des rednecks obèses, bouffis d’arrogance crasse, corrompus à la seule religion qui vaille, le dollar. Donc aisément manipulables. Bien fait pour eux. Gardons nous de ce genre de caricature. Nous ne sommes pas forcément loin de ce mauvais portrait.
Suis je alors anti-milliardaire ? Nous, pas le moins du monde. Mais j’ai beaucoup de mal à accepter l’idée du pompier pyromane. Voilà des Amazon, des Uber, des Tesla, dont le modèle économique prédateur a cannibalisé notre propre économie, faisant pression auprès de nos autorités pour aménager les lois dans leur sens et de fait engrangeant des milliards de dollar repartant illico aux US pour ensuite, magnanimes, et un brin condescendant nous restituant sous forme d’obole, ce qui nous ont volé.
Ils ont voté et nous devons respecté leur vote. Très bien. Mais reconnaissons que dans un contexte international tendu, contrairement à ce qui nous est vendu ici ou là, les raisons de croire à une embellie consécutive au retour de Trump au pouvoir sont bien minces. Les sujets d’opposition à l’hégémonie américaine sont nombreux. Diplomatique avec les vélléités d’expansion clairement affichées à Panama, au Groenland, au Canada pour l’instant. Economique car le libertarisme auquel s’est tout nouvellement rallié l’ancien agent immobilier ne vise ni plus ni moins qu’au protectionnisme et à l’agression vis-à-vis de ces anciens partenaires.
Reste le seul point positif et de taille auquel nous pouvons accorder tout crédit au revenant : avoir brisé le wokisme et engager un retour aux valeurs fondamentales de notre civilisation.
Amitiés patriotes
P.MAGNERON
La Grande Mosquée de Paris fait payer toutes les entreprises européennes qui veulent exporter vers l’Algérie
Dans un article paru lundi 20 janvier, L’Opinion explique que la Grande Mosquée de Paris aurait organisé, avec l’appui des autorités algériennes, un système monopolistique de certifications halal.
« Celle-ci s’apparente à une taxe obligatoire appliquée à l’ensemble des produits de l’Union européenne exportés vers l’Algérie », indique le journal. Une activité qui aurait rapporté 5 millions d’euros en 2024, pour un simple logo apposé sur des yaourts, gâteaux ou aliments pour bébés. Le quotidien précise que
« les autorités françaises n’ont pas été informées d’un mécanisme pourtant destiné officiellement à financer le culte musulman, mais dont la destination des fonds reste floue ».
Matthias Renault, député RN de la troisième circonscription de la Somme, a annoncé saisir le procureur de la République au titre de l’article 40 de la procédure pénale :
« Sur décision des services douaniers algériens, la Grande Mosquée de Paris est désignée comme opérateur unique de certification rituelle du halal pour une large liste de produits exportés de France vers l’Algérie, fixée par le ministère de l’industrie algérien, très au-delà des recommandations religieuses en la matière ». « La certification étant payante, le système ainsi mis en place, obligatoire pour l’export, s’apparente à un droit de douane à l’export, entravant la concurrence ». « Ce système pourrait relever de l’extorsion au sens de l’article 312-1 du code pénal ».
De son côté, François-Xavier Bellamy a saisi la Commission européenne, chargée du fonctionnement du marché intérieur, pour qu’elle y mette fin sans délai.
Hubert Védrine : « 2025 : l’année de tous les périls ? »
Intéressante conférence donnée hier à l’Ecole militaire par l’ancien ministre des affaires étrangères Hubert Védrine. Plutôt que de s’attacher aux idées et idéologies (la démocratie, le libéralisme, le droit de l’hommisme…), l’ancien ministre se veut factuel pour aborder la géopolitique actuelle, entre le retour de Donald Trump et l’annonce d’une guerre économique via les droits de douane, le retour d’une Amérique d’une XIXe, la marge de manoeuvre de Poutine que nous avons fait dépendre de la Chine, l’attitude que la France devrait avoir en Afrique, etc. Il rappelle opportunément que le multilatéralisme comme la « communauté internationale » n’existent pas : chaque État défend ses intérêts, ce que ne semble pas avoir compris les États de l’Union européenne. Que vont-ils faire si les Etats-Unis suppriment le parapluie qu’est l’OTAN ?
La conférence commence vers la 12e mn :
Trump et les Etats-Unis invoquent Dieu : un exemple à méditer…
De Christian Baeckeroot, ancien député, pour le Salon beige:
Les cérémonies de l’investiture de Donald Trump nous rappellent l’interrogation du Pape Saint Jean-Paul II : « France , qu’as-tu fais de ton baptême ? »
1/ Les Etats-Unis et Dieu
Les Etats-Unis , depuis leur origine que l’on peut dater de 1620 avec les pionniers du Mayflower, ont toujours placé leur pays sous la bénédiction divine. Quatre siècles plus tard, les Etats-Unis continuent à se placer sous cette bénédiction et font toujours référence à Dieu en le priant de leur accorder sa protection.
2/ Les Etats-Unis et la laïcité
En France, les philosophies des « Lumières », puis la Révolution, et enfin le triomphe en 1905 du parti des « Républicains » – c’est-à-dire de ceux qui revendiquent l’héritage de la Révolution – ont effacé toute référence à Dieu. Or la loi de 1905 n’instaure pas la laïcité mais est une loi anti-catholique qui bannit de l’espace public toute manifestation du christianisme. La laïcité, au contraire, est fondée sur la parole du Christ « Rendez à Dieu ce qui est à Dieu et à César ce qui est à César ». Elle reconnaît un pouvoir civil et un pouvoir religieux, distincts l’un de l’autre mais ayant chacun des compétences propres qui doivent pouvoir s’exprimer en toute liberté dans l’espace public et non être reléguées « au fond des catacombes ». Au cours de la cérémonie à Washington, en plus de nombreuses références à Dieu et au serment sur la Bible de respecter la Constitution des Etats-Unis, des représentants de plusieurs religions se sont exprimés pour saluer l’élection du nouveau Président.
3/ Les Etats-Unis et le respect de la loi naturelle
Donald Trump a rappelé que la civilisation repose sur le respect de la loi naturelle, l’existence de deux sexes, l’homme et la femme, et la protection des valeurs familiales. La présence à ses côtés du vice-président James David Vance, catholique, et de Elon Musk renforçait cet engagement et marquait la condamnation du « totalitarisme woke ». C’est un message très fort adressé à l’Occident tout entier, qui devrait nous permettre de retrouver les bases d’un dialogue bénéfique avec le reste du monde. Espérons que nos dirigeants sauront en tirer profit et trouvent le courage d’inscrire dans notre Constitution « les racines chrétiennes de la France ».
4/ Alliés, mais face à « América first » !
Espérons aussi que, face à la volonté hégémonique des Etats-Unis, nos dirigeants auront la volonté et les capacités nécessaires pour défendre, et rétablir s’il le faut, notre identité, notre souveraineté et les conditions indispensables à notre prospérité et à la poursuite de relations équilibrées entre nos Nations.
Le 21 janvier est bien plus que la mort d’un homme innocent
Discours du duc d’Anjou, dimanche dernier suite à la messe en la chapelle expiatoire à Paris :
Le RN et le scrutin proportionnel
De Guillaume de Thieulloy dans Les 4 Vérités :
Parmi les points du programme politique de François Bayrou qui pourraient lui assurer une relative bienveillance du Rassemblement national, la plupart des commentateurs s’accordent à placer l’instauration du scrutin proportionnel pour les élections législatives. On sait en effet que ce sujet est un combat commun au Béarnais et au RN. Pour ma part, je continue à être très réservé sur cette réforme. Certes, il serait souhaitable que l’Assemblée nationale représente mieux le corps électoral (et que, par exemple, un vote RN ne « rapporte » pas environ deux fois moins de députés qu’un vote NFP). Mais la proportionnelle donne le pouvoir aux apparatchiks des partis et cela me semble un « progrès » discutable! D’autant que le principal intérêt de la proportionnelle pour le RN est d’éviter les combines d’entre deux-tours et que cet objectif peut aisément être obtenu avec un scrutin majoritaire à un tour – qui ne présente pas le même inconvénient de retour au régime des partis.
Mais ce qui m’étonne surtout, c’est qu’il semble que le RN continue à réclamer la proportionnelle, alors que, de toute évidence, ce scrutin ne vise aujourd’hui qu’à l’empêcher d’exercer le pouvoir. Dans les années 1980 ou 1990, on comprenait aisément que le FN soit favorable à ce scrutin, lui qui était systématiquement éliminé par le scrutin majoritaire à deux tours. Mais, aujourd’hui, le scrutin proportionnel donnerait une Assemblée nationale assez proche de l’actuelle, divisée entre trois grands blocs. Certes, le RN sortirait sans doute en tête, mais il ne
pourrait pas davantage gouverner que la Macronie aujourd’hui.
J’entends que certains dirigeants du RN rêvent d’un scrutin proportionnel avec prime majoritaire comme cela existe dans les scrutins locaux. Mais, outre que l’on voit mal pourquoi leurs adversaires (qui sont, que je sache, majoritaires) leur offriraient ce cadeau, la comparaison avec les scrutins locaux ne se justifie nullement: la prime majoritaire sert à rendre gouvernables les exécutifs locaux, mais pourquoi diable faudrait-il qu’un parti ait la majorité à lui seul dans l’Assemblée (qui n’est précisément pas un exécutif)?
Cependant, il y a plus grave encore pour le RN: le scrutin proportionnel favorise les coalitions et, autant la gauche excelle à cet exercice, autant il est assez peu probable, à ce stade, que le RN soit capable de s’unir avec les différents partis de la « droite hors les murs » (et moins encore avec ce qui reste des LR). Il est donc parfaitement envisageable qu’en se battant pour le scrutin proportionnel, le RN, non seulement se prive de la possibilité de gouverner, mais même se prive de la possibilité de gagner les législatives (ce qui, pour le coup, est actuellement à sa portée). En tout cas, si cette réforme du mode de scrutin a effectivement lieu, le RN a devant lui un long et difficile travail à abattre en un délai très court pour bâtir la coalition de droite nationale qui pourrait emporter la victoire.
L’OMS voit partir son principal contributeur financier
Parmi les nombreux décrets signés par Donald Trump dans la foulée de son investiture, l’un prévoit la sortie de l’OMS. À Genève, où siège l’agence, l’inquiétude est vive à l’idée de voir partir leur plus important contributeur financier.
Pour rappel :
- janvier 2024 : Transition de genre : des médecins s’inquiètent d’une future directive de l’OMS
- septembre 2024 : Le Programme de reproduction humaine de l’OMS promeut une libéralisation complète de l’avortement pour réduire la démographie
- L’OMS a eu un jeu très trouble pendant le Covid :
- Au Sénégal, un traitement avec de l’hydroxychloroquine : “On ne suit pas aveuglément l’OMS”
- Même France 24 s’est étonné des décisions de l’OMS sur l’hydroxychloroquine : “Covid-19 : l’étrange entreprise derrière la volte-face de l’OMS sur l’hydroxychloroquine”
- Surtout que le siège de l’OMS est à Genève. Or, la majorité des patients hospitalisés àGenève ont reçu de la chloroquine
Trump avait déjà annoncé, en août 2020, quitter l’OMS, qu’il accuse d’être « contrôlée par la Chine ». Mais Joe Biden était revenu sur cette décision en janvier 2021. En effet, d’après une résolution adoptée par le Congrès américain en 1948, un préavis d’un an doit être respecté. Cette fois-ci, le républicain a les mains libres, car il restera en fonction pendant quatre ans.
L’OMS et le Programme de reproduction humaine: 1950-2020 : 70 ans de politique démographique
SOS Chrétiens d’Orient demande la libération des prisonniers politiques arméniens jugés en Azerbaïdjan
Communiqué de SOS Chrétiens d’Orient :
Depuis quelques jours a commencé à Bakou le procès de seize Arméniens de l’Artsakh, emprisonnés illégalement depuis 20 mois en Azerbaïdjan. Parmi eux, la plupart des anciens dirigeants de la République d’Artsakh.
« Ce simulacre de procès orchestré par le gouvernement de Bakou est avant tout un procès politique, sans fondement juridique. Il s’agit, simplement, pour l’Azerbaïdjan de régler ses comptes avec les Arméniens d’Artsakh qui sont donc, parmi tant d’autres chefs d’inculpations, accusés de crimes de guerre, de génocide ou encore d’esclavage ! », dénonce Benjamin Blanchard, directeur général de SOS Chrétiens d’Orient, association active en Arménie. « Les conditions de tenue du procès laissent présager le pire. Il s’agit bien d’une parodie de justice, qui se tient à huis-clos. Les mesures élémentaires d’impartialité du système judiciaire ne sont en rien respectées ».
SOS Chrétiens d’Orient demande donc l’arrêt de cette mise en scène et la libération immédiates de ces prisonniers arméniens.
« Après avoir chassé la population arménienne, détruit le patrimoine, profané les cimetières et les églises de l’Artsakh, l’Azerbaïdjan poursuit sa politique méthodique d’effacement de toute trace de l’identité arménienne de cette région, en emprisonnant les anciens dirigeants » continue Benjamin Blanchard.
Enfin, notons le mutisme des chancelleries européennes, qui est tout aussi scandaleux. Après avoir été abandonnés une première fois en 2020 et une deuxième en 2023, les Arméniens d’Artsakh sont lâchés une nouvelle fois.
Présente en Arménie depuis 2018, ayant envoyé 200 volontaires dans ce pays, SOS Chrétiens d’Orient continue d’apporter son soutien aux réfugiés de l’Artsakh et plus généralement au peuple arménien. SOS Chrétiens d’Orient appelle à la restitution des territoires historiquement arméniens aux Arméniens afin de leur permettre de revenir vivre sur leurs terres.
Neuvaine à l’Enfant Jésus de Prague
L’abbé Billot (IBP) nous demande de signaler la neuvaine à l’Enfant Jésus de Prague:
L’Espion de Dieu, au cinéma
De Bruno de Seguins Pazzis :
Pendant la montée du nazisme en Allemagne et pendant la Seconde guerre mondiale, le pasteur luthérien allemand Dietrich Bonhoeffer entre en résistance il est arrêté en janvier 1943, puis convaincu d’être compromis dans un complot visant à éliminer Adolf Hitler en juillet 1944, il est condamné à mort.
Avec : Jonas Dassler (Dietrich Bonhoeffer), August Diehl (Martin Niemöller), David Jonsson (Frank Fisher), Flula Borg (Hans von Dohnanyi), Moritz Bleibtreu (Karl Bonhoeffer), William Robinson (Eberhard Bethge), Clarke Peters (le révérend Adam Clayton Powell Sr.), Patrick Mölleken (Walter Bonhoeffer), Tim Hudson (Winston Churchill), Marc Bessant (Adolf Hitler), John Keogh (Pr Fosdick), Jean-Michel Vovk (un prisonnier), Jacky Nercessian (un pasteur). Scénario : Todd Komarnicki. Directeur de la photographie : John Mathieson. Musique : Antonio Pinto et Gabriel Ferreira.
« Pour moi, ce n’est pas la fin, mais le début de la vie » (dernières paroles de Dietrich Bonhoeffer avant de mourir)…Le défi de toute biographie filmée est de faire un film qui ne soit pas un simple résumé de la vie d’une personne comme on pourrait le lire sur une fiche « Wikipedia » mais d’offrir, sans pouvoir rentrer dans tous les détails, quelque chose qui, tout en étant dramatiquement et artistiquement satisfaisant, donne avec perspicacité une idée suffisamment juste et complète de la personnalité concernée. L’espion de Dieu, se sort bien de cette difficulté pour dépeindre l’essentiel de la vie du pasteur Dietrich Bonhoeffer.
Mais qui était Dietrich Bonhoeffer (1906-1945)…
Dietrich Bonhoeffer est un théologien allemand qui a étudié en Amérique et s’est fait connaître en Allemagne en s’opposant frontalement au nazisme sous la montée de celui-ci, puis en résistant au nazisme pendant la seconde guerre mondiale. Dietrich Bonhoeffer a été fortement influencé par l’église pentecôtiste lors d’un séjour d’une année aux Etats-Unis. Il rentre en Allemagne au moment de la montée du nazisme plein d’idées sur la nécessité d’une relation personnelle avec Dieu plutôt que de la simple appartenance à une institution. Il considérait l’église luthérienne allemande de l’époque comme morte, et ses soupçons ont été confirmés lorsque celle-ci s’est prononcée en faveur d’Hitler et de son antisémitisme. En résistance à cela, Dietrich Bonhoeffer participe à l’établissement en septembre 1933 de « l’Église confessante » qui s’oppose à la soumission à l’Eglise protestante du Reich des églises protestantes d’Allemagne, lesquelles se trouvent de ce fait infiltrées et submergées par l’idéologie nationale-socialiste. Dietrich Bonhoeffer considérait Adolf Hitler comme un anathème pour le christianisme, et il est allé jusqu’à s’impliquer dans la résistance en infiltrant l’Abwehr et il a été impliqué dans un complot visant à tuer Adolf Hitler, le complot raté du 20 juillet 1944. Ses incessantes prises de position pour la vérité et la justice lui ont finalement coûté la vie dans les derniers jours de la guerre.
Raconter cette histoire par le cinéma…
Si la vie de Dietrich Bonhoeffer n’a duré que 39 ans, elle a été bien entendu beaucoup plus denses en évènements que les quelques lignes ci-dessus, et la résumer dans un film d’un peu plus de deux heures tenait un peu de la gageure. Le choix du cinéaste Todd Komarnicki (scénariste en 2016 du film de Clint Eastwood, Sully) consiste à sélectionner plusieurs passages de la vie de Dietrich Bonhoeffer et de les juxtaposer dans une succession de retours en arrière, entre une représentation de sa plus tendre enfance en 1914 et son exécution par les nazis en juin 1945. Chaque retour en arrière faisant rapprocher progressivement le spectateur de cette fin de vie pour en faire un moment d’une intensité rare, plein de foi et chargé de tous les faits vertueux qui l’ont précédé dans le récit, qui sont ceux d’un homme qui a tout abandonné au service de la vérité. Le procédé n’a rien de vraiment original mais fonctionne très bien ici parce que le spectateur passe d’un épisode à un autre très différent du précédent, évitant d’emprunter un cheminement trop linéaire au risque d’être lassant. Ces retours en arrière, dans un certain brouillage chronologique pas toujours aisé à suivre et qui exige du spectateur de rester très attentif, évoquent l’adoration de Dietrich Bonhoeffer pour son grand-frère Walter mort à la guerre de 14-18, sa découverte du jazz et du racisme lors de son séjour aux Etats-Unis, sa prise de conscience puis son action lors de la montée du nazisme, son sermon de rupture avec l’église officielle, la création d’un séminaire clandestin de Finkenwalde où il retrouve son confrère le pasteur Martin Niemöller qui s’opposait à lui à l’origine, le sermon en chair de ce dernier qui lui vaudra son arrestation sous les yeux de Dietrich Bonhoeffer, l’influence de ses propos jusqu’à la décision de Winston Churchill d’enclencher la guerre contre l’Allemagne, sa rencontre en captivité avec le docteur Sigmund Rascher, instigateur des expérimentations humaines menées dans le camp de concentration de Dachau, son infiltration dans l’Abwehr… Si le récit s’appesantit un peu trop et de façon pas très adroite sur son séjour aux Etats-Unis, en laissant par exemple croire qu’il est devenu en une soirée un virtuose du jazz au piano, le film prend son essor lorsqu’il décrit comment le nazisme commence lentement à s’infiltrer dans toutes les facettes de la vie allemande et que Dietrich Bonhoeffer, qui venait de rentrer d’Amérique, répond d’abord par la surprise, puis par l’horreur. Ce serait en effet une erreur d’imaginer qu’Adolf Hitler a pu accéder au pouvoir du jour au lendemain et en prendre le contrôle. Au contraire, le nazisme s’est insinué progressivement. Et c’est une vérité beaucoup plus inconfortable que le film dépeint très bien. L’émergence du nazisme commence par des conversations raisonnables sur les idées d’Adolf Hitler, avant de se transformer en sermons politisés, conduisant finalement à des adolescents portant des croix gammées puis à la persécution de groupes sociaux. C’est un des intérêts du film de bien monter cela à côté bien entendu de la manière dont Dietrich Bonhoeffer finit par s’offrir en sacrifice et dont nous ne dévoilerons rien pour laisser au spectateur le découvrir.
Au-delà de son aspect historique, L’Espion de Dieu permet de susciter de nombreuses réflexions. Nous indiquerons seulement celle fondamentale que peut provoquer chez tous les spectateurs la déclaration de culpabilité du pasteur Martin Niemöller, reconnaissant la complicité de l’Église Luthérienne dans ses accommodements avec le mal perpétré par Adolf Hitler : « Nous nous accusons de ne pas défendre nos croyances avec plus de courage, de ne pas prier plus fidèlement, de ne pas croire plus joyeusement et de ne pas aimer plus ardemment. » Qui ne pourrait pas cosigner cette déclaration ? Pour la forme, et en dehors du choix de construction scénaristique évoqué plus haut, la mise en image est de belle qualité, les couleurs brunes, grises et une tonalité sombre dominent en raison du contexte. Jonas Dassler ( La Révolution silencieuse de Lars Kraume et L’Œuvre sans auteur, chef d’oeuvre de Florian Henckel von Donnersmarck tous deux en 2018) est très convaincant dans le rôle de Dietrich Bonhoeffer, mais son physique, même après maquillage, reste très éloigné du modèle.
A ses côtés on trouve, tout aussi convaincant, Auguste Diehl ( Les Faussaires de Stefan Ruzowitzky en 2007, Inglourious Basterds de Quentin Tarantino en 2009, En mai, fais ce qu’il te plaît de Christian Carion en 2015) plus connu du public français, tout comme Motitz Bleibtreu (L’Expérience de Oliver Hirschbiegel en 2001, La Bande à Baader de Uli Edel en 2008, Goebbels et le Juif Süss : Histoire d’une manipulation de Oskar Roehler en 2010, Les Confessions de Roberto Andò en 2016) dans un rôle plus secondaire.
Dietrich Bonhoeffer est connu en Allemagne mais également reconnu par l’Église anglicane comme l’un des principaux martyrs du XXe siècle dont la statue se dresse d’ailleurs au-dessus du portail ouest de l’abbaye de Westminster et L’Espion de Dieu, s’il ne révolutionne pas le genre du « biopic », rejoint et complète un ensemble de films qui font découvrir et décrivent ce qu’a été la résistance intérieure au nazisme comme Sophie Scholl, les derniers jours (2006) de Marc Rothmund , Walkyrie (2008) de Bryan Singer, Elser, un héros ordinaire (2015) d’Oliver Hirschbiegel, ou encore Une vie cachée (2019) de Terrence Malick… mais surtout, et comme ses prédécesseurs, permet à notre jeunesse de découvrir et d’admirer une figure chrétienne exemplaire.
Bruno de Seguins Pazzis
“A chacune de mes grossesses, je rêvais que je découpais mon enfant avec un couteau”
Dans le JDD, Elisabeth Caillemer évoque les séquelles subies par les femmes ayant avorté, un tabou pour nos idéologues de l’Interruption d’une Vie Gênante. On constate que ces femmes ont été poussées à avorter et que personne ne leur a proposé une alternative. Leur but c’est uniquement l’avortement, et non pas l’aide aux femmes :
« Je me suis sentie mourir. Puis j’ai sombré dans la dépression avec des idées suicidaires. » Fabienne, la trentaine, a avorté il y a neuf ans. Une expérience traumatisante qu’elle relate aujourd’hui la voix tremblante et les yeux brouillés de larmes.
« Mon compagnon était opposé à l’idée de garder l’enfant, alors je suis allée au planning familial pour des conseils. Là-bas, on m’a dissuadée de le garder en me disant que je n’avais pas les moyens de l’élever, que tout serait compliqué, et je n’ai pas résisté. Je me suis rendue à l’hôpital en pensant que ce serait juste un mauvais moment à passer, mais depuis je pleure quand je croise un bébé dans une poussette, je ressens physiquement un grand vide et je suis rongée par la culpabilité. »
[…]
Marie, 57 ans, a subi un avortement par aspiration à l’âge de 22 ans.
« Je l’ai vécu comme un viol, lâche cette jolie brune, aujourd’hui mère de quatre enfants. Il y a un vrai décalage entre ce qu’on nous dit et le réel vécu. Pendant vingt ans, j’ai connu des épisodes dépressifs et, à chacune de mes grossesses, je rêvais que je découpais mon enfant avec un couteau. Mes relations avec mon fils aîné ont été compliquées car je doutais de ma capacité à être mère. »
À 38 ans, Véronique n’a jamais parlé à personne de l’avortement qu’elle a subi à l’âge de 18 ans. Enceinte après sa première relation sexuelle, elle a voulu « assumer les conséquences de ses actes » mais le père de l’enfant l’a convaincue d’avorter.
« Je suis allée à l’hôpital. J’ai dit que ce n’était pas ma volonté première mais que je le faisais quand même et à aucun moment on ne m’a proposé une alternative. Le 27 mai 2005, j’ai pris un cachet. J’ai attendu dans une chambre pendant deux jours qu’il fasse effet. Depuis, je ne peux plus entrer dans un hôpital sans être angoissée. Aujourd’hui, mon enfant aurait 19 ans. “C’est mon corps, c’est mon choix”, ça ne correspond pas du tout à ce que j’ai vécu. »
Après avoir traversé une dépression consécutive à son avortement, Delphine s’étonne :
« Pour la moindre opération chirurgicale, on nous prévient des risques et des effets secondaires possibles, pas pour l’avortement. Je pense encore aujourd’hui que j’ai pris la bonne décision en ne poursuivant pas cette grossesse, mais j’aurais aimé qu’on me prévienne que ça pouvait avoir des répercussions psychologiques »
Une psychologue spécialisée dans l’accompagnement post-IVG souligne :
« L’IVG est systématiquement présentée sous le même angle : un acte banal sans conséquence qui libère la femme, et un droit fondamental conquis de haute lutte qu’il faut défendre car il serait menacé. S’intéresser aux éventuelles séquelles qu’il pourrait provoquer va à l’encontre du discours dominant et est considéré comme une tentative de remise en cause de l’IVG ».
Issu de l’immigration, je parle d’assimilation
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Né en France d’un père chinois et d’une mère française, je suis un cas typique de diversité de la doctrine “Touche pas à mon pote”, et pourtant je suis profondément français. Mais alors qu’est ce qui fait la différence entre moi et les enfants d’immigrés adeptes du look “chausson-chaussette et doudoune-casquette” qui aiment le désordre et détestent la France ?
Je commencerai par vous dire que je comprends leur sentiment d’appartenance à leur pays d’origine. Je les comprends parce que je l’ai vécu.
Le racisme existe-t-il ?
Nous l’avons tous vécu, l’adolescence est une période cruelle où les différences sont un poids : qu’il s’agisse de couleur de peau ou d’autres attributs.
A l’adolescence et jusqu’à l’âge adulte, j’ai personnellement vécu ce qu’on appelle communément le racisme : quotidiennement les blagues et sous-entendus rauques sur mes origines asiatiques fusaient et faisaient rire l’assemblée sans complexe et avec très peu de réaction des autorités éducatives.
Note et contrast flagrant : tout sous-entendu discriminatoire vis-à-vis d’un camarade issu de l’immigration africaine était immédiatement pris en charge et même en réalité, personne n’aurait osé. Mais nous les asiatiques, nous avions et nous avons un traitement de défaveur.
Quoi qu’il en soit, quand on vit la mise à l’écart d’identité, on a la naturelle tendance à se rapprocher de ceux qui nous ressemblent, ou à défaut à se créer une identité assumée et distincte par instinct de protection. C’est ce qui m’est arrivé : “Vous me traitez de chintoc, alors je ne serai que chinois, et toc”. J’ai donc eu ma période rebelle où je m’imprégnais de la culture chinoise pour trouver une identité qui m’était imposée. Mais que pouvais-je faire seul si ce n’est bougonner, et au final trouver des moyens de trouver ma place en apprenant de mes camarades. Certains d’entre-eux sans même s’en rendre compte m’ont appris à être français.
Le nombre est tout !
Sincèrement, si j’avais trouvé parmi mes camarades d’autres asiatiques, nous nous serions probablement rassemblés, et c’eût été naturel. Même les français de l’étranger, tout bons wokes progressistes qu’ils soient, ne manquent pas de se retrouver aux afterwork “vin et camembert”. Les jeunes magrébins qui ont un socle culturel commun se rassemblent instinctivement, c’est inévitable et on ne peut leur en vouloir fondamentalement.
Le problème vient quand ceux qui se rassemblent sont en nombre suffisant pour former une communauté et créer une synergie identitaire. On imagine alors une classe d’adolescents où la majorité est originaire d’Afrique bercée d’un discours anti-colonialiste, et on a le combo parfait pour créer une ambiance de rébellion dont l’anti-France est un des moteurs. On comprend qu’on ne peut plus faire des français quand il n’y a simplement plus assez de français pour digérer le corps nouveau.
Ils ne connaissent pas leur pays d’origine
Dans ma quête d’identité, j’ai tout fait pour passer du temps en Chine: mais quel autre moment possible que les vacances ! Pas de cours, loisirs et découvertes pendant un mois et un taux de change à 1 contre 10, je m’y plaisais bien sûr. Très facilement et avec l’esprit d’analyse qu’on a à 18 ans, je me trouvais à préférer la Chine à la France.
Les jeunes maghrébins français ne sont pas différents. Tout est plus sympa quand on n’a pas à se lever pour aller en cours et quand tout y est moins cher. Très vite, ils assimilent le bled à la belle vie: et “Viva l’Algérie”.
Les asiatiques sont-ils un modèle d’intégration ?
L’immigration d’origine asiatique semble être parfaitement intégrée. Dans l’ensemble, la culture de l’excuse ne fonctionne pas chez nous et si discrimination nous avons subis, il ne tient qu’à nous de prouver au monde notre valeur par l’effort et le mérite.
Culturellement, les asiatiques sont discrets et l’autorité parentale décourage souvent tout esprit de rébellion. Surtout, ils sont moins nombreux: selon l’INSEE, 47% de l’immigration en 2023 vient d’Afrique et seulement 14% vient d’Asie, dont un tiers est turque. Moins de 10% de l’immigration viendrait donc de l’Asie orientale. Or comme expliqué précédemment, le nombreux est crucial.
Cependant, même une immigration discrète et docile ne fait pas des français si facilement.
La première diaspora asiatique significative date des années 80 et fuyait le communisme. Travailleurs et reconnaissants d’avoir trouvé une nouvelle terre, ils ont fait des français.
Puis à partir des années 90 et 2000 est venue une nouvelle génération : les chinois de la ville de Wenzhou. Vous les cottoyez au quotidien car ceux sont eux presque exclusivement qui rachètent les bureaux de tabac. Ils sont l’archétype du chinois travailleur qui ne pose pas de problème. La plupart des premiers arrivants sont venus illégalement pour des raisons économiques. Dans l’ombre et par des moyens rusés mais pas toujours tout à fait légaux, ils s’installent et finissent par obtenir la nationalité française. Si le communautarisme vous inquiète, ne les ignorez pas. Le système de rachat des bureau de tabac est rodé et presque systémisé avec un réseau de crédit et même d’agences immobilières internes à leur communauté. La première génération – aujourd’hui environ agée de 40 à 60 ans – ne se considère pas française : ils ne mangent jamais français, ne parlent français que par nécessité, et sont patriotes chinois. La tendance actuelle est à inviter ses parents à s’installer en France pour profiter du système de retraite qu’ils participent par ailleurs à financer par leur travail acharné. La jeune génération s’en sort à l’école et fait des français dans l’ensemble.
Malheureusement, nombreux de cette jeune génération grandissent dans les zones difficiles (ex: Aubervilliers) et ne bénéficient pas des meilleurs conditions d’assimilation. Naturellement alors, vous croiserez des jeunes asiatiques avec l’accent “chausson-chaussette et doudoune-casquette”.
Détrompez-vous : pas ou peu de politique d’influence du gouvernement chinois dans ce domaine, et au contraire si l’immigration chinoise est contrôlée, c’est parce que la Chine ne laisse pas sortir ses citoyens sans raison valable.
Donc dans l’ensemble pour l’instant, on peut dire que l’immigration asiatique est une chance pour la France, tant qu’ils deviendront des français.
Les solutions pour refaire des français relèvent du bon sens, mais il faut d’abord comprendre cette formule : L’assimilation, c’est la fraternité.
Il n’y a rien de plus fraternel que l’assimilation. C’est le fait de proposer à nos prochains, indifféremment de leurs origines, de devenir nos frères. C’est la revendication qu’on n’est pas frères par le sang, mais par un socle commun de valeurs, de culture, et d’Histoire. L’assimilation, c’est l’opposé du racisme.
A partir de là, il faut :
– Réduire drastiquement l’immigration car c’est le nombre qui empêche l’assimilation. L’immigration doit être strictement sélectionnée.
– Rétablir une autorité radicale : si la sévérité ne vient pas des parents, c’est à l’Etat d’avoir une main de fer. Il n’y a pas d’autre alternative.
– Recréer du roman national. La nature a horreur du vide, et chaque être humain est en quête de sens et d’identité, particulièrement à l’adolescence. Il est naturel que les jeunes s’attachent à la foi ou les valeurs qu’on leur propose. Si la France ne se propose plus d’être une fierté épique, alors les français immigrés et de souche se tourneront vers d’autres alternatives : la drogue souvent, l’Islam parfois, le Wokisme pourquoi pas.
Ce Wokisme est notre plus grand ennemi car il affaiblit notre patriotisme face à toutes les alternatives. Il est la faiblesse et la culture de l’excuse qui nous perdra.
Le dernier hommage de Bruno Gollnisch à Jean-Marie Le Pen
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Très bel hommage et très instructif. Cet entretien avec les questions de Marc Baudriller est très riche et les réponses sont faites dans une très belle langue française. Les conseils pour les jeunes sont parfaits.
La préfecture des Alpes-Maritimes veut faire retirer une statue de Jeanne d’Arc érigée à Nice
Depuis des mois, la gauche locale s’est montrée réticente à l’installation d’une statue de Jeanne d’Arc à Nice. Elle est non seulement allergique au symbole bien sûr, mais aussi au collectif d’artistes choisi : l’atelier Missor. Des artistes qui ne semblent pas pencher à gauche, c’est évidemment inacceptable à leurs yeux.
S’appuyant sur un principe de “mise en concurrence” absolument inadapté, le Tribunal administratif de Nice vient de rendre une décision qui casse le contrat passé entre la Métropole de Nice et l’atelier Missor. La conséquence de ce jugement ? Les artistes doivent rembourser leur rémunération pour la création et la conception de la statue ! Cette décision du Tribunal administratif est une aberration ! Quels autres artistes pouvaient réaliser une telle œuvre ? En bronze, à une telle échelle, et dans ce style… La réponse est simple : AUCUN !
L’atelier Missor a d’ailleurs réagi avec beaucoup de justesse :
« Ironie de l’histoire : déplorant le manque de mise en concurrence pour la construction de cette statue, les aigris visent notre mort, dernier atelier en France qui pouvait encore construire une statue aussi belle. Si ces mêmes aigris ne s’étaient pas appliqués à détruire toute trace de beauté dans ce monde, nous aurions pu trouver une concurrence ! »
Normalement, dans un tel cas, la notion du « parti pris artistique » devrait s’appliquer, et c’était d’ailleurs la décision initiale du Tribunal lors d’un jugement en référé sur cette même statue. À défaut de respect du « parti pris artistique », on ne peut s’empêcher de voir dans ce retournement un parti pris idéologique.
La préfecture a fait savoir qu’il fallait désormais démonter la statue de Jeanne d’Arc « dans les plus brefs délais ».
Quels que soient les arguments administratifs, ou même juridiques, il est absolument inconcevable de déboulonner une statue de Jeanne d’Arc en France. Le jugement est contesté en appel et des solutions (souscription citoyenne, inscription au budget participatif de la Ville) sont étudiées pour sauver cette statue.