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Discours de politique générale… trop générale

Cet article est une tribune libre, non rédigée par la rédaction du Salon beige. Si vous souhaitez, vous aussi, publier une tribune libre, vous pouvez le faire en cliquant sur « Proposer un article » en haut de la page.

C’est dans un hémicycle surchauffé comme un amphithéâtre universitaire post soixante-huitard – l’innocence de la jeunesse en moins -que le maire de Pau a prononcé son discours de politique générale inaugurant officiellement ses fonctions chèrement acquises de Premier Ministre devant une représentation parlementaire affichant une fois de plus son indiscipline et son outrance quand elle devrait davantage faire preuve de respect et d’humilité face aux Français.

Ca y est. Il y est. Après le faux départ avorté en 2017 consécutivement à une sombre et pourtant désormais classique affaire d’assistants parlementaires travaillant pour son parti – le MODEM – mais rémunéré par Bruxelles, François le fourbe a su attendre patiemment que le calendrier judiciaire soit définitivement forclos pour conquérir de haute lutte cette place enviée par tous de chef du gouvernement.

Il s’en est fallu de peu. Relaxé, lui, le chef de parti quand ses ex copains trinquaient. Avec un jugement rendu en février 2024, avouez que l’alignement des planètes réserve parfois bien des surprises et l’on ne peut que féliciter la justice d’avoir rendu à temps ce verdict clément autorisant le Béarnais à cette accession tant désirée au pouvoir.

La tâche s’annonce pourtant compliquée dans une France plus que jamais divisée, affaiblie sur tous les fronts et que la plus petite étincelle pourrait enflammée : insécurité croissante et banalisée, trafics illégaux dont celui de la drogue n’est pas le moindre enrichissant une mafia violente présente sur l’ensemble du territoire, dérive aveugle des comptes publics pourtant « gérés » par des experts, des « mozarts », paupérisation et précarisation croissante d’une population devenue sourde aux incantations d’une classe politique dévoyée, destruction des piliers fondamentaux de toute société rayonnante à commencer par celui incarné par la famille, suivi de près par l’instruction et l’enseignement du savoir, délitement de notre protection sociale et notre appareil de santé, fierté française il y a peu, cadavre zombie aujourd’hui, enfin valeurs portées par la Vie sacrifiées sur l’autel des messes noires de l’avortement et de l’euthanasie.

La liste est longue mais pas exhaustive.

Alors, dans ce contexte lourd, inquiétant dont le caractère urgent ne fait aucun doute, nous pourrions nous attendre à ce qu’enfin, celui qui a attendu toute sa vie cette consécration politique, celui qui depuis maintenant sept ans murmure à l’oreille du baudet présidentiel, diffuse à l’ensemble de la Nation les solutions aux différents problèmes dans lesquels, à défaut de les avoir créés (quoique…), Jupiter lui-même est bien empêtré.

Las… La révolution, du moins celle des idées, de l’audace, du courage, de la fermeté attendra.

La feuille de route du gouvernement semble bien fine et sans ambition. Nous allons donc « contenir » et « réduire » la dette publique. Puisqu’il le faut bien. Nous allons remettre la réforme des retraites en chantier, elle était déjà oubliée des Français… Nous ramènerons et donc entérinerons une fois de plus un déficit public à hauteur de 5,4% du PIB (contre 6,1 % en 2024).

Surfant – en amateur seulement – sur la vague libertarienne impulsée par l’ingérant Sud Africain Musk, nous débroussaillerons la bureaucratie (comment ?). Entre temps, il aura quand même réussi à recycler E. Valls aux Outre-mer et Borne à l’Education dont nous avons pu mesurer à Mayotte l’étendue de sa capacité à dialoguer.

Et puis pêle-mêle, création d’un fonds d’investissement pour réformer l’Etat, économies budgétaires concernant l’Etat et les collectivités locales, réforme de l’audiovisuel public, création d’une banque de la démocratie, retour vraisemblable de la proportionnelle et du cumul des mandats (le calcul politique n’est pas très loin), remise en cause de Parcoursup…

Où est l’ambition ? Quelle est la vision ? Où est l’espoir ?

Je n’entends dans cette logorrhée prononcée calmement malgré le lamentable chahut d’élus insignifiants que des mesures techniques. Qu’une vision à un an. Et puis nous verrons après. Si Dieu veut…

Alors que des enjeux internationaux colossaux se bousculent à nos portes, mettant vraisemblablement en péril notre protection, notre défense, alors que le système France s’effondre, ce qui est grave, alors que nous sommes incapables d’en imaginer un nouveau, ce qui est encore plus grave, la Nation ne semble plus être dirigée, gouvernée, orientée vers une trajectoire à long terme ambitieuse, de nature à protéger son intérêt supérieur.

La platitude des mesures énoncées dans ce discours contribue certainement à calmer les esprits et les vélléités de procéder à une nouvelle censure du gouvernement par ses agités parlementaires. Et donc à donner des gages. Des garanties. Et satisfaire ces représentants de partis, ces boutiquiers qui ne représentent au fond qu’eux-mêmes. Au détriment de la France dont il n’ont que foutre.

Et donc, telle une rengaine bien connue depuis des décennies en France, rien ne bouge, rien ne change. « Le vieux monde se meurt, le nouveau monde tarde à apparaître et dans ce clair-obscur surgissent les monstres » disait Gramsci.

Les monstres sont là, resteront là. Soyez en sur.

P.MAGNERON

Président IDNF

Les vertus au cœur de la pensée de Charles Péguy : une inspiration pour notre temps

Pierre Simoneau, historien et docteur en sciences politiques, évoque les vertus au cœur de la pensée de Charles Péguy (1873-1914), une figure majeure de la littérature et de la philosophie française du début du XXe siècle.

De la foi simple des “humbles” à la grandeur du patriotisme éclairé, cette conférence cherche à montrer comment les vertus théologales — Foi, Espérance, Charité — et morales — Courage, Justice — chez Péguy offrent une réponse profonde aux crises de la modernité et une inspiration précieuse pour reconstruire une société enracinée et tournée vers le bien commun.

Une foi vivante et une espérance activePéguy ne conçoit pas la foi comme une simple croyance intellectuelle, mais comme un acte de confiance enraciné dans la vie des humbles. L’espérance, discrète mais essentielle, devient la vertu clé pour traverser les épreuves d’un monde en perte de repères : “Ce qui m’étonne, dit Dieu, c’est l’espérance.”

Le courage et la justice : vertus du quotidien Péguy valorise un courage incarné, celui des héros anonymes qui, jour après jour, œuvrent pour le bien commun. La justice, pour lui, doit être fraternelle et humaine, non technocratique et froide, et toujours guidée par l’amour du prochain.

Un appel à l’enracinement et au dépassement. Pour Péguy, les vertus ne sont pas abstraites : elles s’incarnent dans l’histoire, dans les figures de saints et dans la vocation spirituelle de la France. À travers son œuvre, il nous exhorte à devenir des témoins actifs de la foi, de l’espérance et de la charité dans nos vies personnelles et communautaires.

`”Il faut toujours dire ce que l’on voit : surtout, il faut toujours, ce qui est plus difficile, voir ce que l’on voit.”

“Personne ne fait le lien entre le nombre d’avortements pratiqués en France et la baisse de la natalité”

Extrait d’un entretien de Nicolas Tardy-Joubert, président de la Marche pour la vie, dans l’Homme nouveau :

Le bilan, c’est plus de dix millions d’enfants à naître qui ont été tués. C’est une catastrophe démographique pour notre pays, avec 243 000 avortements en 2023. Depuis cinquante ans, nous enregistrons en moyenne plus de 200 000 avortements par an. Ces dernières années, les chiffres n’ont cessé d’augmenter. Pendant ce temps, rien n’est fait pour prévenir l’avortement, ce qui est un véritable drame national.

En 2023, 678 000 bébés sont nés en France, soit 6,6 % de moins qu’en 2022 et près de 20 % de moins qu’en 2010, année du dernier pic des naissances. L’indicateur conjoncturel de fécondité est tombé à 1,68 enfant par femme en 2023, contre 1,79 en 2022. Depuis la Seconde Guerre mondiale, cet indicateur n’a jamais été aussi bas.

Personne ne fait le lien entre le nombre d’avortements pratiqués en France et la baisse de la natalité. Tout est fait aujourd’hui pour encourager l’avortement. […]

Les conséquences de l’avortement sont significatives, notamment en termes de santé publique. Une femme sur trois ayant avorté connaît par la suite un épisode dépressif, selon les données disponibles. […]

Cependant, il est certain que l’avortement a un coût direct pour l’État, notamment en raison de sa prise en charge intégrale par la Sécurité sociale. Ce choix est d’autant plus critiquable qu’une femme décidant de mener sa grossesse à terme n’est pas prise en charge à 100 % pour l’ensemble des actes médicaux liés à sa maternité.

Le coût dépasse également le cadre financier. Depuis la loi sur l’avortement de 1975, plus de 10 millions d’enfants n’ont pas vu le jour en France. Cela représente un impact économique considérable : perte d’emplois induits, services publics non créés (écoles, enseignants, etc.), activité économique perdue. Une mission d’études parlementaires resterait idéale.

23 jours de méditation pour expérimenter le miracle de la gratitude

Meditatio propose de démarrer l’année 2025 par 23 jours de méditation chrétienne pour expérimenter le miracle de la gratitude. Après avoir créé des parcours gratitude dans les paroisses et écrit un livre de référence sur la gratitude, le Père Lionel Dalle propose aujourd’hui en exclusivité sur Meditatio un programme audio complet de méditation chrétienne pour que la gratitude devienne une habitude et transforme vraiment notre vie.

La gratitude est très à la mode dans l’univers du développement personnel, et à juste titre ! De nombreuses études scientifiques montrent que la gratitude a un impact très positif sur le sommeil, sur la santé physique et mentale, sur la confiance en soi, la motivation, l’anxiété, les relations conjugales… Mais le Père Lionel Dalle, actuellement vicaire-général du diocèse de Fréjus-Toulon, nous rappelle que “la gratitude est surtout une attitude profondément chrétienne”, que “sa place est absolument centrale dans la Bible.” (1) Il ajoute que la foi chrétienne permet de vivre la gratitude en toutes circonstances, dans les petits soucis du quotidien et dans les grandes épreuves de la vie.

Pour en savoir plus sur ce programme de 23 jours sur la gratitude et pour le démarrer, cliquez sur ce lien. Vous pourrez vous le procurer au tarif de votre choix ! Et vous en disposerez alors à vie, sur l’application et sur le site internet de Meditatio.

Ce programme est composé de 23 méditations d’environ 10 minutes chacune, guidées par le Père Lionel Dalle. Le contenu de chaque session est très riche ! Le Père Lionel y propose de très nombreux conseils, des exercices pratiques, des temps de méditation, de prière, et de réflexion, des passages bibliques à méditer, etc.

La promesse ? Au bout de 23 jours, vous serez armé pour pratiquer la gratitude quotidiennement, quelques soient les circonstances, et pour voir une transformation réelle et visible dans votre vie !

(1) Propos tiré de cet entretien vidéo du Père Lionel Dalle

Marche pour la Vie aussi le 19 janvier à Bourg-en-Bresse

Une Marche pour la vie aura lieu à Bourg-en-Bresse en union avec celle de Paris, le même jour :

  • pour défendre la vie innocente, de la conception à la mort naturelle,
  • contre la culture de mort (avortement, euthanasie, transition de genre, …).

Pendant la marche nous réciterons le chapelet.

Le rassemblement commencera à partir de 15 heures place de la Basilique du Sacré-Coeur.

Le départ se fera à 15 heures 30 vers l’église Notre-Dame.

Et le retour se fera vers la Basilique du Sacré-Coeur

Venez nombreux, en famille ! Merci à tous.

L’Eglise, une monarchie pontificale ?

Replacer la Vie au coeur de nos politiques

A l’occasion des 50 ans de la loi Veil, nous avons interrogé Jean-Frédéric Poisson, président de Via, Parti chrétien démocrate:

 

Ce 17 janvier est « célébré » partout comme une date historique, montrant que l’avortement est désormais banalisé. Votre formation politique a-t-elle changé sa vision sur la loi Veil ?

Le 17 janvier 1975 était promulguée la loi autorisant l’interruption volontaire de grossesse (IVG) en France. VIA | PARTI CHRÉTIEN-DÉMOCRATE renouvelle son appel à ce que le regard porté sur l’avortement soit revu, considérant que tout acte attentant à la vie humaine, de sa conception à la mort naturelle, doit être considéré d’abord comme un échec.

Cette célébration omniprésente dans les medias et les déclarations politiques du jour sans aucune voix différente et donc dissonante, montre une totale incompréhension sur l’impact que l’avortement a sur notre société en général, sur le corps social. Les Français sont conscients que l’unité nationale est durement remise en cause : destruction des repères culturels et identitaires, disparition de la souveraineté nationale, déferlante de l’immigration incontrôlée et d’idéologies de la déconstruction, inégalités et fractures économiques et sociales… Ils en souffrent et disent de multiples manières leur désarroi. Mais là n’est pas la seule raison de notre fragilité.

L’avortement serait une cause des maux qui frappent les Français aujourd’hui ?

Il n’est pas possible d’assurer la cohésion d’un peuple lorsque la valeur de la vie humaine est fragilisée par le recours quasi systématique à l’avortement gravé désormais dans le marbre de notre Constitution, ou par la possibilité de faire mourir légalement des personnes ou de considérer normal d’assister le suicide. Ni lorsque la légalisation des mères porteuses est ouverte par la loi sur le mariage homosexuel. Ni lorsque des atteintes permanentes sont portées à la famille, dans sa composition naturelle comme dans ses libertés fondamentales.

A l’inverse de cette logique, VIA veut replacer la Vie et les familles au centre de nos politiques. Notre parti veut promouvoir des politiques publiques respectueuses de la dignité humaine pour tous, jusqu’aux plus fragiles d’entre nous, de l’enfant à naître aux plus anciens d’entre nous, des personnes en situation de handicap aux grands malades et grabataires, sans oublier les détresses de plus en plus fréquentes d’ordre psychique.

50 ans après la loi Veil, que propose en matière de protection de la Vie et de promotion de la famille votre formation politique VIA ?

Nous proposons que :

  • La baisse du nombre d’avortements devienne un objectif de santé publique.
  • L’aide aux centres d’accompagnement à la grossesse soit renforcée.
  • Le développement des soins et de la culture palliative soit consacré comme une priorité de santé publique.
  • Le code pénal soit renforcé pour activer la lutte contre la pratique des mères porteuses. Et que la France propose aux Nations Unies l’interdiction mondiale de cette pratique.
  • La politique familiale soit rétablie dans son universalité (versement des allocations familiales). Et que le quotient familial soit rétabli à un juste niveau.

Nous en appelons enfin, sur le plan institutionnel, à ce que soit créé un ministère de la Famille placé directement sous l’autorité du Premier ministre. En plus de ses prérogatives propres, il aurait pour mission d’évaluer l’ensemble des politiques publiques à l’aune de la vie quotidienne des familles. Il se saisira d’autre part de la grave question de la culture pornographique ambiante, chez les jeunes tout spécialement.

D’autres que vous, dans la sphère politique, partagent-ils cette défense de la Vie ?

Comme parti politique, de façon constante depuis 23 ans qu’il existe, et cohérente sur tous les sujets qu’il a fallu traiter touchant au respect inconditionnel de la Vie et de la famille ? Je ne crois pas. Nous sommes les seuls à avoir inscrit dans nos statuts cette question centrale.

Il y a d’autres personnalités attachées à titre personnel à ce combat. Mais combien sont-ils à être encore mobilisés, emmenant avec eux un parti dans son ensemble ? Nous verrons d’ailleurs bien quelles seront les formations politiques qui auront appelé clairement comme VIA à rejoindre la mobilisation de dimanche prochain organisée par la Marche pour la Vie, et à y être présent autour de leur président et de leurs cadres…

Saint Antoine l’Abbé et la radicalité de Dieu (17 janvier)

D’Aurelio Porfiri, éditeur et écrivain catholique italien, pour le Salon beige:

Il y a de nombreuses années, lors d’un de mes premiers séjours à Macao, on m’a demandé de diriger un chœur pour la fête de saint Antoine au mois de juin. J’ai accepté avec plaisir, pensant célébrer saint Antoine de Padoue. Mon interlocuteur portugais m’a alors corrigé en disant : « Vous voulez dire saint Antoine de Lisbonne. » Nous parlions du même saint, mais les appartenances nationales jouaient un rôle important.
Cependant, un autre Antoine, célébré par l’Église le 17 janvier, est moins connu, bien qu’il jouisse d’une certaine popularité dans la dévotion populaire. Saint Antoine l’Abbé (ou saint Antoine l’Ermite) fut une figure majeure du monachisme égyptien. Il est connu comme le protecteur des animaux et associé au « feu de saint Antoine » (herpès zoster), une maladie de la peau qui en a fait, par extension, le protecteur de toutes les maladies cutanées.
Vivant au IVᵉ siècle, il choisit de suivre Dieu de manière radicale, embrassant la voie du désert et de la solitude. Ce choix ne l’épargna pas des luttes contre le démon ni contre ses propres faiblesses et tentations.
On pense souvent que la vie de ceux qui choisissent la solitude et la prière est faite de paix et d’amour. En réalité, c’est précisément dans la solitude que les voix intérieures se font entendre avec plus d’intensité. Le grand art de l’ermite est celui de la maîtrise de soi. Dans son livre Éthique générale de la sexualité (1992), le cardinal Carlo Caffarra s’exprime ainsi sur la maîtrise de soi :
« Celui qui est intempérant dans la nourriture et la boisson et qui ressent une forte attirance pour les plaisirs de la table peut “freiner” cette dynamique en comparant rationnellement le bien (plaisir) lié à la nourriture et à la boisson avec le bien-être physique de la santé : et ce jugement rationnel peut certainement servir de base à un acte de maîtrise de soi. Cependant, puisqu’il s’agit d’une comparaison entre des biens qui ne sont pas infiniment éloignés l’un de l’autre, la maîtrise de soi (et l’intégration) qui en découle est toujours fragile et instable. Si un médicament était inventé pour éviter les mauvaises conséquences sur la santé, cette maîtrise de soi cesserait probablement. En revanche, si ce frein est imposé par une comparaison rationnelle entre le bien (plaisir) lié à la nourriture et à la boisson et le bien moral propre à la tempérance — puisque cette bonté est absolue et inconditionnelle —, l’auto-transcendance qui en résulte est parfaite, et la maîtrise de soi qui en découle l’est également. Pour une personne croyante, cette perspective est encore plus élevée par la beauté infinie qu’il y a à suivre le Christ tempérant, rendant l’auto-transcendance encore plus parfaite. »
Seul celui qui sait se transcender pour s’élever vers les hauteurs de Dieu peut jouir de la vision de l’infinie beauté du Christ. Mais ce n’est pas donné à tous. Même Antoine, comme mentionné, dut mener de durs combats.
Un texte d’Antonio Borrelli sur santiebeati.it offre cette description :
« Après quelques années de cette expérience, au début de sa jeunesse, il fut confronté à des épreuves extrêmement difficiles. Des pensées obscènes le tourmentaient, des doutes sur la pertinence d’une vie si solitaire, non suivie par la majorité des hommes ni par les ecclésiastiques, l’assaillaient. Les instincts de la chair et l’attachement aux biens matériels, qu’il avait cherché à réprimer au fil des années, revenaient avec force et de manière incontrôlable. Il demanda de l’aide à d’autres ascètes, qui lui conseillèrent de ne pas avoir peur mais de continuer avec confiance, en l’assurant que Dieu était avec lui. Ils lui suggérèrent également de se défaire de tous les liens et possessions matérielles pour se retirer dans un lieu plus solitaire. Vêtu simplement d’un rude tissu, Antoine se réfugia dans une ancienne tombe creusée dans la roche d’une colline près du village de Coma. Un ami lui apportait parfois un peu de pain ; pour le reste, il se débrouillait avec des fruits sauvages et des herbes des champs. À cet endroit, les premières tentations laissèrent place à des visions terrifiantes et à des bruits inquiétants. De plus, il traversa une période de profonde obscurité spirituelle, qu’il surmonta en persévérant dans la foi, accomplissant jour après jour la volonté de Dieu, comme ses maîtres le lui avaient enseigné. Lorsque le Christ se révéla enfin à lui, l’ermite demanda : “Où étais-tu ? Pourquoi n’es-tu pas apparu dès le début pour faire cesser mes souffrances ?” Il reçut cette réponse : “Antoine, j’étais ici avec toi et j’assistais à ton combat…” »
La vie est un combat entre le bien et le mal. On peut fuir loin du monde, mais jamais loin de soi-même. C’est le bon combat dont nous a parlé saint Paul : un effort constant pour vaincre soi-même et tendre vers la perfection que Dieu exige de nous. Saint Paul nous parle aussi d’avoir achevé la course, évoquant ainsi la vie comme un effort (courir fatigue). Mais cet effort ne voit pas Dieu absent : il combat avec nous.
Dans un autre texte magnifique du cardinal Caffarra (L’Évangile de la vie et la culture de la mort, 1992), on trouve cette image saisissante :
« L’Évangile de la vie est avant tout un acte de Dieu lui-même : une décision qu’il prend et qui s’incarne dans une histoire concrète et précise, l’histoire humaine du Fils devenu homme. Face à un homme tombé dans un courant d’eau, incapable de nager, et donc voué à une mort certaine, celui qui se tient sur la rive a trois options pour le sauver. Soit il lui apprend à nager, espérant qu’il ait le temps d’apprendre et la force de le faire. Soit il lui lance une corde, espérant qu’il puisse la saisir et ait la force de la tenir jusqu’à la rive. Soit enfin, il se jette lui-même dans le courant, saisit l’homme de toutes ses forces et le tire jusqu’à la rive, espérant que celui-ci ne se débatte pas. L’humanité—chacun de nous (comme nous le verrons plus tard)—est emportée par un courant qui nous entraîne vers une mort certaine, incapables que nous sommes de nager. Dieu n’a pas choisi de rester sur la rive, sûre et bienheureuse, à enseigner à l’homme, à chacun de nous, comment nager, quelle est la voie du salut. Dans notre désespoir, l’humanité n’avait ni le temps d’entendre cet enseignement ni la force de le mettre en pratique. Dieu n’a pas non plus choisi de lancer une corde de sauvetage dans l’eau : l’humanité, chacun de nous, est trop épuisée pour s’y accrocher. Dieu s’est jeté dans l’eau. Il a partagé notre condition de désespérés voués à la mort. Il a quitté la rive bienheureuse et stable pour plonger dans nos eaux perfides et tumultueuses. Il a étreint l’humanité (« par son Incarnation, le Fils de Dieu s’est en quelque sorte uni à tout homme ») et l’a transportée sur sa rive : la rive de sa béatitude éternelle. ‘Ô admirable échange’, s’exclame la liturgie chrétienne, ‘Le Créateur du genre humain, prenant un corps et une âme, est né d’une Vierge ; devenu homme sans œuvre humaine, il nous a donné sa divinité’ (Octave de Noël, II Vêpres, 1re Antienne). Le don de sa divinité, l’arrivée sur la ‘terre ferme’ de l’Être et de la Vie, se réalise précisément et originellement dans l’événement de son incarnation. Il ne nous a pas appris à nager ; il nous a libérés des eaux. »
Même pris dans le courant, saint Antoine n’a jamais cessé de sentir la présence de Dieu, une présence qui se fait plus forte dans la radicalité d’un choix important. Cette présence est particulièrement perceptible lorsque l’on devient capable de s’abandonner à Dieu, même lorsque cela semble difficile.
Dans les récits des Pères du désert, voici une histoire concernant Antoine :
« Un jour, le saint père Antoine, alors qu’il était assis dans le désert, fut envahi par le découragement et une grande obscurité de pensées. Il dit à Dieu : ‘Ô Seigneur ! Je veux être sauvé, mais mes pensées m’en empêchent. Que puis-je faire dans mon affliction ?’ Alors, se penchant légèrement, Antoine vit un autre homme comme lui, qui était assis et travaillait. Cet homme interrompait son travail pour prier, puis se rasseyait pour tresser des cordes, avant de se relever pour prier à nouveau. C’était un ange du Seigneur, envoyé pour corriger Antoine et lui donner des forces. L’ange lui dit : ‘Fais ainsi, et tu seras sauvé.’ En entendant ces paroles, Antoine fut rempli d’une grande joie et de courage. Il fit ce qui lui avait été dit et fut sauvé (76b ; PJ VII, 1).
Le père Antoine, réfléchissant à l’abîme des jugements de Dieu, demanda : ‘Ô Seigneur, pourquoi certains meurent jeunes, tandis que d’autres vivent très vieux ? Pourquoi certains sont pauvres, et d’autres riches ? Pourquoi les méchants sont-ils riches, et les justes pauvres ?’ Une voix lui répondit : ‘Antoine, occupe-toi de toi-même. Ce sont les jugements de Dieu ; il ne te revient pas de les comprendre’ (76c ; PJ XV, 1). »
En somme, ne cessez jamais de prier, même lorsque vous êtes pris dans les tourbillons du courant et que vous avez l’impression de sombrer. Divo Barsotti disait à une pénitente :
« Ne vous laissez pas emporter par la tentation. Regarder trop profondément l’abîme de votre faiblesse, considérer trop votre misère, est dangereux—l’abîme nous attire et nous tire vers le bas. Regardez Dieu » (Bien-aimée du Seigneur…).
Ce regard tourné vers Dieu a fait d’Antoine un saint. Et il n’y a pas d’autre chemin que celui-ci.
Au moment de mourir, comme rapporté dans sa vie écrite par son disciple Athanase, il déclara :
« Comme il est écrit, je vais par le chemin de mes pères. Je vois que le Seigneur m’appelle. Soyez vigilants, ne laissez pas vos longs efforts ascétiques se perdre, mais efforcez-vous de garder votre zèle vivant, comme si vous ne faisiez que commencer maintenant. Vous connaissez les pièges des démons ; vous savez combien ils sont féroces et pourtant faibles. Ne les craignez donc pas, mais respirez toujours le Christ et ayez foi en Lui. Vivez comme si vous deviez mourir chaque jour. Veillez sur vous-mêmes et souvenez-vous des exhortations que vous avez entendues de ma part. »
Il n’aurait pas pu utiliser des mots plus beaux.

La présidente national du Planning familial vote pour Mélenchon

Sarah Durocher, présidente nationale de l’organisme ultra-subventionné Planning familial, assume sa collusion avec le NFP.  Elle avait appelé à voter pour le Nouveau Front populaire lors des élections législatives des 30 juin et 7 juillet.

240 000 avortements par an, ce n’est pas assez pour cette hystérique :

« Depuis des années, le Planning familial observe des difficultés d’accès à l’avortement. Nous avons des remontés de terrain assez inquiétantes, avec des fermetures d’hôpitaux de proximité, beaucoup de désinformation et des mouvements anti-choix très présents. C’est parfois le parcours de la combattante pour avorter. »

«Notre priorité est que chaque femme puisse avoir accès à l’avortement de manière facile, à côté de chez elle. »

Dans un désert médical angoissant, les priorités sont ailleurs que dans le soin.

« Nous avons connu de belles victoires en 50 ans, mais l’avortement reste un sujet tabou. Un sentiment de honte, comme si on avait fait une erreur ».

C’est le retour du réel…

“Depuis 1975, entre 10 et 11 millions d’enfants à naître ont été exclus de la société française”

Nicolas Tardy-Joubert, président de la Marche pour la vie, était invité sur Radio courtoisie :

50 ans de la loi Veil : Tuer ou ne pas tuer, telle est la question

Communiqué de la Fondation Jérôme Lejeune :

Alors que certains en France célèbrent les 50 ans de la loi Veil, la Fondation Jérôme Lejeune rappelle que l’urgence n’est pas à la fête mais au retour à la raison pour questionner sereinement une loi dont le seul objet fut de dépénaliser l’avortement.

Pour son président, Jean-Marie Le Méné :

« L’urgence est d’écouter ces innombrables voix réduites au silence par le poids de l’idéologie ; les voix des mères et des pères désinformés sur la réalité de l’avortement et encouragés au drame sous couvert d’une fausse émancipation ; celles des professionnels de santé rendus coopérateurs d’un acte contraire à leur serment d’Hippocrate ; l’âme de notre société qui se meurt sous l’arbitraire d’un totem sociétal ; celle surtout, de plus de 10 millions d’enfants qui n’ont pas vu le jour. Les 50 ans de la loi Veil sont l’âge d’un bilan sans concession ni
résignation. »

Le fait que l’avortement soit « un drame auquel aucune femme ne recourt de gaité de cœur » ne rend pas l’acte plus moral. Il est même rare que la conscience laisse en paix une volonté qui s’est orientée vers un mauvais choix. 50 ans plus tard, l’avortement brandi comme une valeur plonge chaque année des milliers de femmes dans le désarroi, sans alternative à l’interruption de grossesse. En les sommant d’exercer un droit présenté comme une chance, la société les abandonne avec leur souffrance et la blessure d’avoir recouru à cet acte qui détruit et abîme.

L’avortement dénature le droit, à commencer par le premier d’entre eux, le droit à la vie qui est pourtant à la base du contrat social. Car si la Constitution entérine la liberté d’avoir recours à l’IVG, la loi, elle, assure la primauté de la personne, interdit toute atteinte à la dignité de celle-ci et garantit le respect de l’être humain dès le commencement de sa vie. L’avortement déroge au respect de la vie. La dérogation est devenue plus importante que le principe. Quel est le message sinon que le droit n’a plus besoin d’être juste puisqu’il peut être contradictoire ?

La promotion de l’avortement en France est aussi le support de l’eugénisme. Depuis la loi de 1975, les enfants porteurs de trisomie 21 peuvent en effet être éliminées jusqu’à la naissance. Ce n’est pas un ajout à la loi Veil, c’est dans la loi depuis 50 ans. Les enfants sont avortés à 97% quand le dépistage anténatal est positif à la trisomie. Le scandale des avortements d’enfants trisomiques 21 restera gravé dans la conscience collective comme l’une des grandes traques eugéniques du XXIe siècle. La Fondation Jérôme Lejeune rappelle que les personnes handicapées sont les premières cibles de l’avortement, paradoxalement célébrées lorsqu’elles défilent sur le tapis rouge à Cannes.
Où l’idéologie de l’avortement place-t-elle le curseur de l’humanité ?

L’avortement n’est pas un acte médical, même s’il est exécuté par des soignants. Ce n’est pas la blouse blanche qui fait l’acte médical. Le geste médical est celui qui épargne, qui sauve et qui soigne, non celui qui tue. La seule considération de la dignité et du respect de toute vie humaine donne une limite objective à la liberté du médecin et engage sa responsabilité. De la conception à la mort naturelle, c’est la personne humaine qui est le point de référence et la mesure entre le licite et l’illicite dans l’acte médical. Faut-il accepter l’instrumentalisation de la médecine pour faire passer des lois sociétales sous pavillon de complaisance ?

L’avortement pourrit le débat démocratique. Laisser les pouvoirs publics décider des catégories de personnes qui ont le droit de vivre est un signe de dérive totalitaire. Chercher à interdire le débat public sur cette question l’est encore davantage. La clause de conscience des soignants est évidemment menacée. La confusion entre le délit d’entrave et la liberté d’expression est complaisamment entretenue. La protection de la vie innocente ou fragile doit-elle être considérée comme une menace pour la démocratie ?

Tuer ou ne pas tuer, telle est la question. La Fondation Jérôme Lejeune est une petite flamme d’espérance. Depuis sa création, elle promeut la pratique d’une médecine hippocratique respectueuse de toute vie humaine. Elle sert la vie en actes, avec une recherche scientifique performante, une vaste consultation médicale et d’inlassables actions de plaidoyer.

Le premier droit de l’homme est le droit de vivre.

Le Nonce Apostolique assure la Marche Pour La Vie de son soutien

Voici le courrier reçu par la Marche pour la vie :

Mgr David Macaire prend la défense de Mgr Rey

Mgr David Macaire, archevêque de Saint-Pierre et Fort de France (Martinique) et auteur avec le père Christian Venard de Libres propos sur l’Eglise, ouvrage évoqué ici, était invité de Louis Daufresne sur Radio Notre-Dame.

Entre la démission de Mgr Rey et les nouvelles révélations sur l’abbé Pierre, la belle parenthèse de la réouverture de Notre-Dame paraît déjà un peu loin et l’Eglise repasse de la lumière à l’ombre, de la verticalité des belles pierres au sous-sol de ses turpitudes.

 

La justice reconnaît le lien entre le vaccin anti-Covid et le déclenchement d’une maladie grave

Une fois de plus, la fake news de la veille devient l’information du lendemain.

Cette information est également relayée par le très sérieux et très peu complotiste Quotidien du Pharmacien.

Le 17 décembre, le tribunal administratif de Montpellier a reconnu qu’une maladie, en l’occurrence un syndrome rare, était bien lié à la vaccination anti-Covid.

Devant le tribunal administratif de Montpellier, l’avocat Alain Terral (également docteur en pharmacie) a remporté une victoire « historique », notamment pour de nombreuses personnes chez qui la vaccination contre le Covid19 a déclenché des maladies invalidantes.

Il y a quatre ans, l’infirmière Virginie Cathala (aujourd’hui âgée de 47 ans) effectuait, comme la plupart des milliers de soignants, son premier vaccin contre le Covid19.

« Moins de trois minutes plus tard, elle s’écroulait dans la salle d’attente du médecin, ressentant déjà les premiers symptômes d’une maladie grave qui s’avérera être le syndrome de POTS (ou syndrome de tachycardie posturale) ».

Il s’agit d’une forme detachycardie extrêmement handicapante qui se caractérise par l’emballement du pouls dès que le patient change de position, rendant les mouvements et les déplacements très difficiles, et des douleurs thoraciques aigües. Une maladie si handicapante que l’infirmière, pourtant très sportive, « peine à se mouvoir normalement » selon son avocat et qui a du cesser son activité.

« Il a fallu des mois à ma cliente pour pouvoir ne serait-ce que mettre un nom sur sa maladie, une pathologie rare et encore méconnue qu’un professeur à Toulouse a fini par découvrir ». « Il a confirmé que Virginie Cathala souffre bien du syndrome de POTS qui a été déclenché par le vaccin ».

Suite au diagnostic, des experts judiciaires se sont penchés sur le dossier, confirmant l’analyse du médecin, et l’avocat et a cliente ont pu saisir la justice avec un dossier solide… Le tribunal administratif de Montpellier a reconnu le lien de causalité entre la vaccination et le déclenchement de la maladie et a condamné l’État à verser une indemnisation de 62 000 euros.

Maître Terral tient à apporter une précision :

« Ni ma cliente ni moi ne sommes des antivax. J’ai moi-même effectué mes quatre vaccins, nous ne contestons pas la campagne de vaccination qui a été menée en France. Je pense d’ailleurs que le vaccin était indispensable et j’estime que le rapport bénéfices/risques a été largement positif… Non, l’important dans cette affaire était ailleurs : il fallait parvenir à faire reconnaître par la justice que le vaccin a pu effectivement déclencher des maladies graves chez des citoyens, et qu’ils ont le droit de demander des réparations comme la loi le stipule ».

I-Média – Censure : les coups d’Etat européens ?

Cette semaine dans “I-Média”, Michel Geoffroy et Floriane Jeannin reviennent sur une image de taille : le fauteuil sénatorial de Gérard Larcher. Près de 40 000 euros, c’est le prix de ce mobilier luxueux que s’est offert le président du Sénat en même temps qu’il recommande une réduction des dépenses publiques. Un “en même temps” de plus qui est passé dans la presse pour une petite “erreur”, tel qu’il s’en est lui-même justifié.

Puis, le dossier de la semaine est consacré à nos commissaires politico-médiatiques préférés, ceux qui au nom de la démocratie réclament toujours plus de censure pour ne pas laisser de place aux opinions qui ne leur conviennent pas. Une nouvelle offensive du progressisme européen sur les espaces de liberté d’expression. La censure, c’est la démocratie, et la liberté d’expression, c’est le totalitarisme !

On n’oubliera pas les pastilles de l’information et, pour conclure, le portrait piquant du jour, en partenariat avec l’OJIM, consacré à Daphné Deschamps, journaliste d’extrême gauche délatrice.

Une dame lègue sa fortune à une petite commune sous condition de restaurer l’église

Le petit village d’Escoville (850 habitants) vient d’hériter de 2 millions d’euros, soit 4 fois le budget de la mairie ! Une dame de 88 ans, décédée en juillet 2024, et qui ne vivait pas sur place, a légué tout son patrimoine à la commune. Le maire déclare :

« Elle vivait non loin de là, à Mondeville. Mais elle venait de temps en temps prier la Vierge à l’église et se recueillir sur les trois tombes de ses proches au cimetière. Je la croisais de temps en temps, sans la connaître. C’était une femme très élégante, très vive, qui avait longtemps tenu un hôtel-restaurant près de Caen ».

En échange de son don, elle a posé deux conditions :

  • La mairie devra assurer l’entretien des trois sépultures de sa famille dans le petit cimetière communal.
  • les revenus locatifs des maisons devront servir à la restauration de l’église du village.

« Nous avons immédiatement décidé d’engager ces travaux. Nous allons faire un emprunt et les revenus des maisons rembourseront cet emprunt. Comme ça, on est sûr que, même si les équipes municipales changent, la volonté de la défunte sera toujours respectée ».

A propos de l’Etat profond

Cet article est une tribune libre, non rédigée par la rédaction du Salon beige. Si vous souhaitez, vous aussi, publier une tribune libre, vous pouvez le faire en cliquant sur « Proposer un article » en haut de la page.

A propos de « L’État profond »

En naviguant sur Internet, je suis tombé par hasard sur une émission de « RTL » parlant d’irrégularités lors des élections présidentielles aux Etats-Unis. Dans cette vidéo, Eric Zemmour explique que les médias américains veulent la peau de Donald Trump, l’accusant de tout et son contraire. Tout serait bon pour le discréditer aux yeux de ses électeurs, ils iraient même jusqu’à sous entendre une ingérence de la Russie dans les dernières élections américaines !

Très vite, je me rends compte du malentendu : en fait l’émission date de plus de sept ans, quelques mois seulement après la première campagne présidentielle de Donald Trump. Par contre, les propos d’Eric Zemmour sont toujours d’actualité. Il y est question d’un combat à mort de Donald Trump contre l’Administration américaine avec en ligne de mire le FBI et la CIA qu’il assimilait déjà à « l’État Profond ». Je dis « déjà », car le mois dernier le nouveau président des Etats-Unis a annoncé publiquement la nomination de Kashyap Patel à la tête du FBI. Ce proche de Donald Trump n’a jamais caché ses intentions de nettoyer de fond en comble cette puissante institution qu’il considère comme la tête pensante de « l’État profond ». On devine aisément à travers ce choix quelles seront les priorités du futur gouvernement Trump !

Composé de bureaucrates indéboulonnables travaillant dans l’ombre, le FBI est aux yeux de Donald Trump la pire menace pour la démocratie américaine. En nommant ce nouveau chef à sa tête, Donald Trump a déclaré ouvertement la guerre à cette institution qu’il soupçonne d’avoir voulu l’assassiner durant la dernière campagne électorale. Si dans ses accusations, il cite en premier lieu le FBI, il ne cache pas son intention de s’en prendre également à la CIA, et même à la Presse. Pour lui, ils ne valent pas mieux les uns que les autres, et à ses yeux ils incarnent ce qu’il appelle étrangement « L’État profond ». Mais même pour lui, cet ennemi intérieur demeure assez confus !

La dernière couverture du magazine « The Economist » est particulièrement intéressante à ce sujet, et elle pourrait bien nous aider à y voir plus clair. En début de chaque année, les auteurs de ce journal de géopolitique réputé pour sa fiabilité et son sérieux, nous offrent leur vision du monde à venir. Pour cette année 2025, ils nous ont réservé une petite surprise !

La couverture en question symbolise notre planète divisée en un grand nombre de cases dans lesquelles sont représentés des personnages connus comme Vladimir Poutine ou Donald Trump, des évènements importants comme des guerres en cours ou des crises énergétiques à venir. Les couleurs dominantes cette année sont le rouge et le noir, donnant à l’ensemble une touche vraiment dramatique, un peu à l’image du célèbre roman de Stendhal. En regardant cette illustration, on ressent tout d’abord un malaise : pour eux, l’année 2025 ne sera pas très gaie !
Ensuite, on peut étudier plus précisément chaque case pour mieux comprendre les raisons de ce pessimisme, mais ce n’est point mon propos aujourd’hui. Non, ce qui nous intéresse, c’est ce visage que l’on devine en filigrane. Il ne frappe pas le regard, et pourtant on aperçoit bien ces deux yeux, ce nez, cette bouche et ce menton en arrière plan. L’ensemble nous dévoile un personnage à la fois présent sur toute la planète et pourtant discret. Même si les auteurs ne nous donnent pas la moindre indication sur son identité, on comprend bien qu’il correspond parfaitement à ce que Donald Trump appelle «l’État profond » : un ennemi assez confus mais pourtant bien réel !

Heureusement pour nous, il y a près de deux mille ans, l’apôtre Jean en a donné une description qui pourrait aujourd’hui nous aider à mieux cerner le sujet. Dans son livre de l’Apocalypse, il raconte la vision qu’il vient d’avoir au sujet d’une étrange « Bête ». D’abord, il la voit sortir de l’eau, elle vient de la mer. Elle a dix cornes et sept têtes. Sur ses cornes, il y a dix diadèmes, et sur ses têtes, il y a des noms de blasphèmes. Tous les habitants de la terre l’adorent en disant qui est semblable à la « Bête », qui peut combattre contre elle ?

Comme l’apôtre Jean s’interroge sur le sens de cette étrange vision, un ange lui explique le mystère de la « Bête » :

« Les sept têtes sont sept rois, et les dix cornes sont dix rois qui n’ont pas reçu de royaume mais qui reçoivent autorité comme rois pendant une heure avec la « Bête ». Ils ont le même projet que la « Bête », et ils lui donnent leur puissance et leur autorité. Quant aux eaux de la mer que tu as vues, ce sont des peuples, des foules, des nations et des langues, et ils seront soumis à la « Bête » pour l’adorer. »

A son époque, tout cela a dû paraître bien insolite à l’apôtre Jean, mais cette étrange vision devient beaucoup plus compréhensible pour notre génération. Cette fameuse « Bête » serait simplement l’association de quelques individus importants. Des rois ou des présidents certainement, mais aussi des personnages immensément riches et immensément puissants comme il en existe de nos jours. Ils ne possèdent pas de royaume, mais ils ont beaucoup plus de pouvoir que nombre de rois. A côté d’eux, le FBI ou la CIA apparaissent comme de simples bras armés, un peu comme les tentacules de la « Bête ».

Donald Trump ne se doute pas du combat qui l’attend en s’en prenant à elle, même indirectement. Les mois à venir risquent fort d’être agités. On aura certainement l’occasion d’en reparler bientôt !

“Regarde, tu as réussi. Ton armée des sans-voix et des sans-grade s’est levée sur ton mot d’ordre : soyez fiers d’être français !”

Le père Christophe Kowalczyk, ancien aumônier militaire venu de Pologne et passé par la Légion étrangère, a célébré la messe de Requiem pour Jean-Marie Le Pen en la chapelle du Val-de-Grâce. Son homélie peut être réécoutée à partir de la 40e mn :

Au début de la cérémonie le député Laura Lavalette a lu un poème de Charles Péguy sur la vertu d’espérance :

Voici l’hommage de Marion Maréchal :

 

L’avortement, un droit ? C’est d’abord une pression insupportable

A l’approche de la Marche pour la vie, nous avons interrogé Amélie, qui a subi un avortement :

Pourquoi accepter de témoigner sur l’avortement ?

J’accepte de témoigner sur l’avortement car c’est pour moi un cri d’urgence, pas seulement pour moi parce que mon corps et mon âme le réclament mais aussi pour toutes ces femmes qui pleurent en silence, celle que j’aide et qui sont inconsolables, celles qui ont voulu mourir avec l’enfant qu’au fond d’elles elles voulaient garder. Témoigner était aussi une mission de survie, pour la mémoire de cette enfant à qui j’ai enlevé la vie, pour lui donner une voix, une existence.

Qu’est-ce qui vous a poussé à avorter ?

Mon copain ne voulait pas que l’on garde cet enfant car il disait qu’on étaient trop jeunes, qu’il fallait que je continue mes études (j’avais 23 ans), qu’on avait pas assez d’argent.

Avez-vous subi des pressions ?

J’ai subi sa pression, celle du Planning et de mon entourage qui ne s’est pas prononcé ou m’a dirigée directement vers l’avortement.

Vous avait-on indiqué le aides dont vous auriez pu bénéficier pour accueillir votre enfant ?

Personne autour de moi ne m’a dit “garde ton bébé, tu vas y arriver”. Personne ne m’a dit que j’aurai droit à des aides. Personne ne s’est réjoui. Pourtant une maternité c’est une grâce, une grossesse une bonne nouvelle. Comment se fait-il que cela soit devenu “un problème” ? Personne ne m’a parlé des aides auxquelles j’aurais pu avoir droit. Rien. Silence, débrouille-toi avec la mort de ton enfant. Par contre après il n’y a eu personne pour me consoler.

Regrettez-vous d’avoir avoir avorté et pourquoi ?

Sitôt les “cachets” qui ne soignent pas avalés j’ai regretté, j’ai senti comme un vide. Comme si mon âme partait dans mes talons, comme si toute ma lumière venait de s’éteindre. J’ai commencé à faire des cauchemars, j’ai fait une tentative de suicide, je ne suis plus retournée en cours. Si je n’avais pas rencontré Dieu dans une démarche de conversion, je serais morte avec cet enfant. Tout embryon, toute cellule au commencement de la vie est une personne. J’en ai pris conscience ensuite.

Des vacances familiales avec le Bon Dieu : qui n’en a pas rêvé ?

De vraies vacances, où les mères de famille seraient déchargées de toute logistique, où vos enfants pourraient nourrir ou entretenir de saines amitiés, où vous pourriez vous ressourcer en famille dans un cadre naturel majestueux autour d’activités à la carte :  des vacances où les loisirs, la transmission et la chrétienté formeraient un tout indissociable…

C’est ce que vous propose Transmissio dès cet été !

En partenariat avec Notre-Dame de Chrétienté, Renaissance Catholique, la Fraternité St Pierre, l’Institut du Bon Pasteur, l’Institut du Christ Roi Souverain Prêtre, les Missionnaires de la Miséricorde Divine et la Fraternité Saint Vincent Ferrier, Transmissio invite les familles à vivre l’amitié chrétienne autour de la Saint Louis.

En Sologne, sur le vaste Domaine de Chalès, venez cultiver du 20 au 24 août 2025 l’eutrapélie, cette vertu de la joie si importante pour les familles ! Activités sportives, randonnées, visites culturelles, jeux, temps de formation adaptés à tous les âges, messes quotidiennes, soirées festives : tout a été pensé pour que vos meilleures vacances soient celles passées avec le Bon Dieu !

La 1ère édition se limitera à 500 places, réservez-vite dès les vôtres et celles de vos amis sur ce lien : tout a été pensé également pour que ces vacances soient les meilleures pour les parents puisque le règlement peut se faire en 3 fois sans frais !

La guerre ouverte du pape François contre les traditionalistes

Chronique de Richard de Seze, directeur de la rédaction de Radio Courtoisie :

La cathédrale de Nevers de nouveau cambriolée

La cathédrale Sainte-Julitte à Nevers a été la cible d’un cambriolage mardi 14 janvier entre 12 h et 14 h.

Le comptoir à l’entrée de la cathédrale a été fracturé. Trois cadenas ont été forcés et emportés. Le butin est maigre mais comme elle avait déjà fait l’objet d’un vol en septembre 2023.

Le “en même temps ” de la présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet

La présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, a demandé au gouvernement, à l’occasion de ses vœux aux parlementaires, que le texte sur l’élimination des vieux la fin de vie soit examiné à partir du 3 février.

Pourtant, sur le site de l’Assemblée nationale le calendrier des débats, déjà fixés par les présidents de groupe parlementaire et la présidente de l’Assemblée, ne fait pas mention de ce sujet. Le 3 février, les députés examineront le projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2025.

Jeudi 6 février il y a bien l’examen d’un certain nombre de propositions de loi, mais pas de celle sur l’euthanasie la fin de vie.

Et la calendrier déjà fixé s’arrête au 7 février. S’il n’y a pas de motion de censure d’ici là, les députés pourraient alors examiner la proposition de loi visant à éliminer les personnes dépendantes sur la fin de vie.

« La France peut demain rompre toute relation avec l’Algérie, il n’y aurait aucune conséquence pour le commerce français»

Bernard Lugann historien africaniste, a enseigné à l’Université Lyon III, à l’Ecole de Guerre et à Saint-Cyr Coëtquidan. Il tient la lettre la revue l’Afrique réelle. Il a été interrogé sur Radio courtoisie :

Le Puy du fou et la Cité de l’Histoire exclus du Pass culture

Le député IDL Anne Sicard dénonce les finances de la société du Pass culture, financée à 90% sur fonds publics. Qui plus est, cette société refuse de financer certains spectacles comme le Puy du Fou (sacré meilleur spectacle au monde) ou la Cité de l’Histoire.

Par conséquent, il faut supprimer le Pass culture.

Il paraît que les algorithmes manipulent l’opinion

S’il n’y avait que ça…

Ils partent en guerre contre Musk car il refuserait de censurer ce qui ne relève pas de la pensée unique…

 

Avant Le Monde, c’était le journal de référence. Sa une faisait l’ouverture des journaux télévisés et donc tous les décideurs le lisaient. Désormais, ils regardent twitter/X. Ce qu’ils dénoncent, ce n’est pas l’ingérence d’Elon Musk, c’est le fait que ce dernier n’est plus de gauche. Car l’ingérence de Soros ne les gêne aucunement :

 

Enfin, s’il ne leur reste plus que la censure des réseaux sociaux pour tenir, c’est qu’ils sont proches de leur fin.

Basilique Saint-Pierre de Rome : un outil numérique pour assister les pèlerins

Les pèlerins, les fidèles et les visiteurs du monde entier ont accès à des informations, des services et des outils innovants grâce à une nouvelle plateforme numérique, accessible à tous afin de rendre la Basilique la plus conviviale possible.

Le Jubilé 2025 a débuté officiellement le 24 décembre 2024 à 19 heures et s’achèvera le 6 janvier 2026. Ce grand événement devrait attirer 35 millions de pèlerins à Rome, centre mondial du christianisme, avec environ 105 millions de nuitées (source : Observatoire de l’économie du tourisme des chambres de commerce). Face à cet afflux extraordinaire, la Fabrique de Saint Pierre a mis en place un outil numérique pour devenir le point de référence des pèlerins et des fidèles avant, pendant et après leur visite de l’Italie et de la basilique Saint-Pierre. Cela a conduit à la création d’un écosystème numérique qui fournit aux pèlerins des informations actualisées, des services et des outils innovants, rendant ainsi le patrimoine de la Basilique accessible à tous.

Le site www.basilicasanpietro.va est le seul canal numérique officiel qui fournit aux pèlerins et aux visiteurs toutes les informations dont ils ont besoin pour planifier leur visite à la basilique Saint-Pierre. Il vous permettra de planifier votre démarche spirituelle en réservant votre visite à la basilique. Il fournira également des informations telles que les horaires des messes et suivra le nombre de visiteurs à l’intérieur de la basilique en temps réel, afin de vous aider à organiser votre visite de la meilleure façon possible. Cela facilitera la gestion des flux de visiteurs et améliorera les visites des pèlerins, qui pourront mieux profiter de leur temps à l’intérieur de la basilique grâce à un accès réservé à l’heure choisie et à des itinéraires guidés.

Tous les contenus sont disponibles en 4 langues : Italien, Anglais, Français et Espagnol.

La plateforme comporte une section dédiée qui permet aux visiteurs de réserver à l’avance la date et l’heure de leur entrée dans la Basilique Saint-Pierre, avec un audioguide numérique disponible en 8 langues différentes. La réservation permet aux visiteurs d’être certains de pouvoir entrer dans la basilique les jours de grande affluence, d’éviter les longues attentes et d’optimiser les flux.

Et pour ceux qui ne peuvent pas se rendre à Rome en personne, la plateforme offre une expérience interactive et immersive améliorée par l’IA, permettant d’explorer à distance chaque détail de la Basilique, grâce à la contribution de l’Intelligence Artificielle et du projet « Basilica Virtual Tour » développé par Microsoft.

Opérationnelle depuis novembre 2024, la plateforme est le seul canal numérique officiel qui fournit aux pèlerins et aux visiteurs toutes les informations dont ils ont besoin pour planifier leur visite à la Basilique. Par conséquent, si vous prévoyez de visiter Rome pendant l’année jubilaire, il est conseillé de consulter la plateforme et de réserver votre visite. Outre l’entrée à la basilique Saint-Pierre, elle permet de réserver à l’avance les visites du Dôme, du musée du Trésor et de la nécropole vaticane. Il est possible de choisir un itinéraire personnalisé, tant pour les visiteurs individuels que pour les groupes, afin que l’expérience se déroule sans encombre. Le site propose également des mises à jour en temps réel sur les horaires des messes, des actualités et un service d’assistance aux visiteurs.

“Un veilleur et un éveilleur”

Voici l’éloge posthume de Bruno Gollnisch à Jean-Marie Le Pen que, conformément à sa volonté exprimée en public comme en privé, il aurait aimé prononcer à l’occasion de l’une ou l’autre des cérémonies organisées pour ses funérailles :

L’homme que nous avons connu et aimé repose aujourd’hui dans sa terre natale de Bretagne. Fils de Patron pêcheur, il a connu la vie des humbles et très tôt les épreuves de l’Histoire. À 14 ans, dans une France occupée, il vient avec sa pauvre mère reconnaître sur la grève le visage défiguré et le corps de son père, dont le bateau a sauté sur une mine. Bravant les ordres édictés par l’occupant sous menace de mort, il garde et cache le fusil paternel, et tentera deux ans plus tard de rejoindre le maquis de Saint Marcel.

Entretemps élève des Jésuites à Vannes, il y fait dans des conditions spartiates l’apprentissage du latin, du grec, et de cette poésie française dont jusqu’à sa mort il récitera des strophes entières.

Pour payer ses études, il sera un temps marin pêcheur et mineur de fond. À la faculté de droit de Paris, son charisme le fait élire président de la Corpo, l’association corporative des étudiants. Avec audace, il se saisira de ce compagnonnage pour obtenir l’aide du Président de la République, Vincent Auriol, pour partir avec des étudiants au secours des Néerlandais sinistrés par de terribles inondations.

Mais la France fait face à des drames, et son magnifique Empire, que regrettent bien des peuples qui en faisaient partie, est en butte aux convoitises et aux assauts du communisme. Le Pen est volontaire. En 1953 il intègre l’école de l’infanterie de Saint Maixent. Volontaire encore pour l’Indochine, il sert comme sous-lieutenant légionnaire sous les ordres d’Hélie Denoix de Saint-Marc au 1er Bataillon étranger de parachutistes, devenu plus tard le 1er REP.

Revenu en métropole, il anime l’Union de Défense de la Jeunesse Française, branche jeune du mouvement de Pierre Poujade, l’une des premières manifestations de résistance des artisans, commerçants, paysans, contre l’oppression fiscale et leur disparition programmée. Élu député de Paris à l’âge de 27 ans, il est l’un des deux plus jeunes de l’Assemblée.

En octobre 1956, il quitte les bancs de l’Assemblée Nationale pour rejoindre son ancienne unité, avec laquelle il participe au débarquement de Port-Fouad en Égypte, puis à la lutte contre le FLN algérien, dont les méthodes terroristes systématiques frappent les Français d’Algérie, qu’ils soient d’origine européenne, musulmane ou juive.

Il est brillamment réélu en 1958, sous les couleurs du Centre National des Indépendants & Paysans. À l’Assemblée, orateur talentueux, il milite ardemment pour l’égalité des droits de tous les habitants de l’Algérie, sans distinction ethnique ni d’origine ou de religion. Mais, battu en 1962, il entame une carrière civile, en fondant la SERP, société qui éditera quantité de documents historiques, obtiendra de nombreuses distinctions, et où se fournissent encore documentaires, émissions diverses, musées historiques…

Scandalisé par l’abandon de nos compatriotes d’Algérie, et notamment par celui des harkis restés fidèles à la France, ainsi que par les complaisances de la classe politique envers le communisme totalitaire et conquérant, il est en 1965 le directeur de campagne de l’avocat Jean-Louis Tixier-Vignancour.

Sans se décourager, il crée le Front National en 1972, et ne se laisse pas abattre par la modicité des résultats, que ce soit aux élections législatives ou présidentielles : moins de 1% en 1974 ; impossibilité de se présenter, faute de parrainages, en 1981. N’importe qui d’autre aurait abandonné ; pas lui.

Coût de ces campagnes, qui restent à charge ; dérision des commentateurs ; violences qui vont croissant : attentat à la bombe qui détruit en 1976 l’immeuble qu’il habite, et dont sa famille et lui ne sortiront vivants que par miracle ; assassinat de François Duprat en 1978…Rien ne l’arrête.

C’est enfin la percée que laissent pressentir les élections municipales de Dreux, conduites par Jean-Pierre Stirbois, devenu l’infatigable Secrétaire Général, l’élection partielle d’Auray, celle du XXe arrondissement de Paris…

La mince ouverture médiatique que constitue l’émission « L’Heure de Vérité », où il est enfin invité à grand peine par François-Henri de Virieu, lui permet de « crever l’écran », et suscite un enthousiasme croissant.

La place me manque pour raconter tous les épisodes de cette montée ; ces moments de succès et ces épreuves : l’entrée au Parlement Européen en 1984 ; et celle de 34 députés à l’Assemblée Nationale en 1986, groupe talentueux et dynamique, qui disparaîtra en 1988, car entretemps le scrutin proportionnel a été aboli, précisément pour faire disparaître ces gêneurs.

Que dire aussi de 1998, lorsque nous décidâmes, dans un geste gratuit inspiré seulement par l’intérêt national, d’apporter nos voix à des candidats « RPR-UDF » (on dirait aujourd’hui : LR) à la présidence des Régions. 19 régions sur 23 pouvaient ainsi être sauvées de l’emprise d’une gauche sectaire. Mais le Président de l’époque, Jacques Chirac, donna l’ordre à ses troupes de refuser ces voix, et de remettre les clés des régions à des coalitions socialo-communistes pourtant minoritaires. Seules quatre régions purent être sauvées de leur emprise.

Je pense aussi à la crise douloureuse de 1999, qui nous vit nous déchirer ; un certain nombre de cadres, pourtant de qualité, mais peut-être trop pressés, participant alors à une scission malencontreuse qui nous affaiblit.

Et malgré cela, vite relevés, nous affrontons l’élection présidentielle de 2002, ce coup de tonnerre de portée mondiale : pour la première fois, un candidat patriotique défiant le système, soutenu par une organisation artisanale presque dépourvue de moyens et d’accès aux médias, accédait à la finale, devant le Premier Ministre sortant, que tous les analystes annonçaient comme vainqueur… On le lui fit payer cher, en instaurant un climat de véritable guerre civile, et en violant toutes les normes, constitutionnelles, légales, règlementaires, qui imposaient un égal traitement des deux candidats restants en lice.

Et ce sont ceux-là même qui l’ont empêché de faire campagne, ou approuvé qu’on l’en empêchât, qui viennent dire aujourd’hui doctement qu’« il ne voulait pas du pouvoir ». « Comme si on me l’avait proposé sur un plat d’argent et que je l’eusse refusé avec dédain ! » me dit-il alors avec ironie. Il y avait de quoi rire en effet, quand on pense à la somme de calomnies, de persécutions politiques, judiciaires, financières, médiatiques, en tous genres par lesquelles on a tenté de l’entraver…

Vilipendé, calomnié, parfois réduit au silence par les censeurs de tout bord ; sujet, comme ses militants, à de constantes tentatives d’agressions, y compris physiques, il n’a jamais courbé l’échine. Il affrontait le tumulte médiatique comme un marin affrontant une mer démontée : droit, ferme, regardant l’horizon.

Avec des décennies d’avance, il a annoncé les périls menaçant notre Nation, dans l’espoir de les prévenir : L’immigration massive, la perte des repères, la progression de l’insécurité impunie, le naufrage de l’identité française, les méfaits d’un certain mondialisme : ses mises en garde, raillées hier, résonnent aujourd’hui comme des prophéties.

On le présentait comme un personnage brutal. Il était impérieux, certes, mais sensible, surtout à l’injustice, et à la détresse des plus humbles. Menhir inébranlable dans ses convictions, courageux dans l’affrontement, il savait aussi pratiquer le pardon des offenses, et les occasions ne lui ont pas manqué.

Les commentateurs ignorants ou malveillants -réduiront son prodigieux parcours, et les milliers de pages que peuvent couvrir ses écrits, ses discours, ses interventions parlementaires, à deux ou trois mots –toujours les mêmes – considérés comme autant d’outrances ou de blasphèmes.

Et cependant on ne trouvera pas dans la somme de ses discours ni de ses publications le moindre appel à une quelconque discrimination entre les Français à raison de leurs origines ou de leur foi, qu’ils fussent juifs, chrétiens, musulmans ou agnostiques.

Et qu’est-ce que cela au regard de son action pour le réveil du peuple français, et de son exemple pour tous les autres peuples qui voient leurs identités menacées par les mêmes adversaires, et font aujourd’hui les mêmes constats !

Car en Europe, et même en d’autres continents, nombreux sont ceux qui ont pris modèle sur lui, ou qui comprenaient bien qu’en défendant l’identité française, sans aucune agressivité à l’égard d’aucun autre peuple, il défendait aussi la leur, et que son action était donc compatible avec des valeurs universelles.

En ces jours, nous pensons à tous ceux qui l’ont connu et aimé, à commencer par son épouse, ses enfants, petits-enfants, et tous les membres de sa famille. Mais aussi à tous ces militants, à commencer par les plus humbles, qui ont consenti souvent de grands sacrifices pour l’assister dans son combat.

Il fut un veilleur et un éveilleur. Heureux d’attirer à lui des compétences et des talents divers, à l’inverse de certains leaders qui trouvent prudent de ne s’entourer que de plus médiocres qu’eux.

Il aimait vraiment la France, par laquelle il s’était senti adopté quand, orphelin de père, il fut déclaré pupille de la Nation.

Elle ne le lui a pas toujours rendu.

Mais qu’importent aujourd’hui ces bassesses et ces mesquineries, tant que demeurent son exemple et son appel à une vraie renaissance.

Bruno Gollnisch

Le Secours catholique peut-il rester catholique ?

Dans un rapport de 115 pages publié le 6 janvier 2025, la Cour des comptes a émis des recommandations sur les statuts de l’association et sur sa dimension confessionnelle.

La Cour y formule plusieurs recommandations, dont une actualisation des statuts, et une clarification de l’aspect religieux et confessionnel.

Deux de ses activités s’inscrivent dans une dimension confessionnelle : la référence assumée aux textes bibliques dans le contenu de l’accompagnement spirituel d’une part, et l’hébergement sur des lieux saints (Lourdes, Jérusalem), d’autre part. Elles doivent faire l’objet d’une attention particulière de l’association, dans un contexte législatif marqué dans la période récente, par la loi 2021-1109 du 24 août 2021 confortant le respect des principes de la République. Il convient notamment, comme le relève le ministère de l’intérieur, que la dimension religieuse des activités soit fortement encadrée et reste secondaire.

Cette loi de 2021 renforce la régulation des associations dans le but « d’assurer le respect des valeurs républicaines », notamment la laïcité, et de renforcer les mécanismes de contrôle pour que des associations ne deviennent pas « des vecteurs de discours ou d’activités contraires à la laïcité ».

Selon les statuts l’association doit obtenir l’agrément des évêques pour le choix des dirigeants de l’association et des membres de son conseil d’administration. Le conseil permanent de la CEF valide ainsi plusieurs nominations au sein du Secours catholique, dont son président national, le délégué général ainsi que l’aumônier, directement nommé par l’épiscopat français. Les présidents et vice-présidents des 72 délégations régionales reçoivent aussi l’accord de l’évêque du lieu avant d’être nommés.

Au final, il apparaît que l’agrément des évêques est non seulement prévu en théorie comme évoqué ci-dessus, mais bien requis en pratique pour le choix des membres du conseil d’administration et des plus hauts cadres bénévoles et du plus haut cadre salarié (le secrétaire général devenu délégué général). Ce fonctionnement pourrait contrevenir au principe du libre choix par ses instances propres de gouvernance de ses dirigeants par une association reconnue d’utilité publique, sujet dont la Cour n’est pas comptable, mais dont le ministère de l’intérieur est en charge d’assurer le respect, en conformité avec la jurisprudence du Conseil d’État. Il appartient donc au ministère de l’intérieur de s’assurer, dans ses discussions avec l’association sur l’évolution de ses statuts et de sa gouvernance, qu’une solution satisfaisante est trouvée pour assurer la conformité aux textes des modes de désignation des dirigeants.

Le Secours catholique assure qu’à partir de 2026, « les décisions prises en assemblée générale ne seront plus prises exclusivement par des membres adoubés par les évêques ».

Prier et marcher pour la vie

La Marche pour la Vie se tiendra le dimanche 19 janvier à Paris. Le rassemblement est prévu à 14h00 sur la place du Trocadéro.

La veille (samedi 18 janvier), une Veillée pour la Vie aura lieu à 20h00 en l’église Saint-Roch, suivie d’une nuit d’adoration.

Au matin, une messe pour les bénévoles sera célébrée à 8h00.

Ces moments de prière sont l’occasion de nous recueillir et de renforcer notre engagement en faveur de la vie.

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