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La Pologne contrainte de reconnaître les pseudo-mariages contractés dans un autre Etat membre de l’UE ?

La Cour de justice de l’UE a diffusé un communiqué dans lequel elle rapporte les conclusions de l’avocat général Richard de la Tour, qui estime que le droit de l’Union impose à un État membre de reconnaître le mariage entre personnes de même sexe conclu dans un autre État membre.

Deux ressortissants polonais, dont l’un possède également la nationalité allemande, se sont mariés à Berlin en 2018. Ils ont ensuite demandé la transcription de leur acte de mariage allemand dans le registre de l’état civil polonais. Cette demande a été refusée au motif que le droit polonais ne prévoit pas le mariage entre les personnes de même sexe. Dès lors, la transcription de l’acte de mariage en cause violerait les principes fondamentaux de l’ordre juridique polonais. Les conjoints contestent ce refus, affirmant leur intention de circuler et de séjourner en Pologne tout en étant reconnus comme des personnes mariées.

Saisie de cette affaire, la Cour administrative suprême polonaise s’est adressée à la Cour de justice. Elle cherche à savoir si la réglementation ou la pratique d’un État membre qui ne permet ni de reconnaître le mariage entre personnes de même sexe ni de transcrire l’acte d’un tel mariage dans le registre de l’état civil est compatible avec le droit de l’Union.

Dans ses conclusions, l’avocat général Jean Richard de la Tour rappelle que l’état des personnes, y compris les règles relatives au mariage, relève de la compétence des États membres. Cependant, en exerçant cette compétence, ils sont tenus de respecter le droit de l’Union. Dans ce cadre, l’avocat général observe que l’absence de toute reconnaissance d’un lien matrimonial établi dans un autre État membre limite la liberté de circulation et de séjour des citoyens de l’Union qui leur est garantie par le droit de l’Union. De plus, le fait de ne pas reconnaître ce lien est susceptible de porter atteinte au respect de la vie privée et familiale. Dès lors, il appartient aux États membres qui ne prévoient pas le mariage entre personnes de même sexe d’instaurer des procédures adéquates pour assurer la publicité à l’égard des tiers de tels mariages conclus dans un autre État membre. Elles visent à ne pas laisser les couples de même sexe dans un vide juridique et à encadrer des aspects fondamentaux de leur vie, relatifs à la propriété, à la fiscalité ou à la succession. Chaque État membre est compétent pour définir les modalités de reconnaissance des couples de même sexe. Cette reconnaissance ne nécessite pas la transcription de l’acte de mariage étranger dans un registre de l’état civil, à condition que le mariage produise ses effets sans cette formalité. Toutefois, vu l’absence de solutions alternatives en Pologne permettant de justifier le statut marital, comme la présentation d’un autre document officiel pouvant être reconnu par les autorités polonaises, l’avocat général conclut que l’obligation de transcription de l’acte de mariage en question s’impose à cet État membre.

Le soutien de Donald Trump à Marine Le Pen

De Donald Trump sur X :

La chasse aux sorcières contre Marine Le Pen est un autre exemple de la façon dont la gauche européenne utilise la guerre juridique pour museler la liberté d’expression et censurer son adversaire politique, allant même jusqu’à l’emprisonner. C’est la même stratégie qui a été utilisée contre moi par un groupe de fous et de ratés, comme Norm Eisen, Andrew Weissmann et Lisa Monaco. Ils ont passé les neuf dernières années à ne penser qu’à cela et ont ÉCHOUÉ, car le peuple américain a compris qu’ils n’étaient que des avocats et des politiciens corrompus. Je ne connais pas Marine Le Pen, mais j’apprécie son travail acharné pendant tant d’années. Elle a subi des pertes, mais a persévéré, et maintenant, juste avant ce qui serait une grande victoire, ils l’arrêtent pour une accusation mineure dont elle ignorait probablement tout. Cela ressemble à une erreur de comptabilité. C’est vraiment mauvais pour la France et le grand peuple français, quel que soit son camp. LIBÉREZ MARINE LE PEN !

 

Quand on se rappelle la timidité de Marine Le Pen, qui n’avait pas souhaité soutenir Donald Trump, on se dit qu’il n’est pas rancunier…

31 mars 1146, peut-on retrouver l’esprit des croisades ?

La seule possibilité d’une mort violente pour la défense d’un bien supérieur est devenue étrangère au plus grand nombre, suscitant davantage de crainte que d’admiration. L’idée de verser son sang serait-elle devenue anachronique ? Du père Danziec dans Valeurs Actuelles :

L’épopée des croisades était-elle accessible au premier venu ? Aux dires de Charles Péguy, la chose est évidente. C’est en tout cas ce qu’il confia à son ami Joseph Lotte, certainement pas le plus célèbre de ses correspondants à l’instar d’un Emile Zola, d’un Jaurès ou d’un Ernest Psichari, mais l’un de ses plus aimés. A son camarade de khâgne du collège Sainte-Barbe à Paris, au départ anticlérical et athée et qui suit un cheminement vers le catholicisme semblable au sien, Charles Péguy évoque son pèlerinage en direction de la cathédrale de Chartres :

« J’ai fait 144 kilomètres en trois jours. Ah ! Mon vieux, les croisades, c’était facile ! Il est évident que nous autres, nous aurions été les premiers à partir pour Jérusalem. »

Vézelay vibre à la voix de saint Bernard

En remontant près de neuf siècles en arrière, comment ne pas supposer qu’au contact de la voix étincelante de saint Bernard, la foi jaillissante de Péguy aurait été hautement inflammable ? En effet, le Saint jour de Pâques de l’année 1146 – un 31 mars exactement –, Bernard fait vibrer une foule de seigneurs, de chevaliers et d’étendards. La chrétienté est en haleine, la cité d’Edesse, en Syrie franque, vient de tomber aux mains des Turcs. Le comte de la ville s’est réfugié à Antioche et Raymond de Poitiers, prince d’Antioche en appelle au pape Eugène III pour lui venir en aide. C’est Bernard qui sera désigné pour prêcher la deuxième croisade censée leur porter secours. Dans un lieu indépendant, à la limite du domaine royal, le fondateur de Clairvaux se trouve au pied du versant nord de la colline de Vézelay, car l’église paroissiale de la Madeleine est trop petite pour contenir le grand concours du peuple. On y a monté très rapidement une tribune de bois (elle sera entretenue in situ jusqu’à la Révolution Française), au lieu-dit de “La Cordelle”. Bernard évoque la terre promise, Jérusalem, la Cité Sainte. Il appelle à sa délivrance. Il enjoint l’assistance à se croiser à l’humilité, à l’obéissance et au sacrifice. A ses pieds, parmi la foule considérable qui l’écoute, se distinguent le roi de France Louis VII, la reine Aliénor d’Aquitaine, et de nombreux seigneurs tels que Thierry d’Alsace, le comte de Flandres, Alphonse de Saint Gilles, le comte de Toulouse, Guillaume de Nevers, le duc de Lusignan, ainsi que les principaux barons qui constitueront les piliers de l’organisation militaire de la croisade. Après son prêche enflammé, les chroniqueurs témoigneront que des fidèles se mirent à lui arracher des morceaux de sa tunique pour en faire des reliques.

La Jérusalem céleste à conquérir, c’est sa propre âme

Incontestablement, l’enthousiasme du chantre de Notre-Dame porte en lui un caractère diffusif irrésistible. Pour autant l’appel du moine bourguignon, qui survient un demi-siècle après celui du pape Urbain II à Clermont en 1095, bien que suivi ne soldera pas par une victoire militaire. Après avoir promu cette deuxième croisade de manière exceptionnelle et lui avoir donné un début tout à fait spectaculaire, l’aventure s’acheva sur un échec complet. Les moines de Cluny, rivaux de saint Bernard, ne manqueront pas de le souligner. Certains verront même dans ce désastre ce qui pourrait être qualifié de “doigt de Dieu”. Selon le conférencier Christophe Peter, une telle analyse se méprend profondément sur le sens que Bernard de Clairvaux donnait à l’idéal de la croisade. En contemplatif, l’abbé estimait qu’il était beaucoup plus important de souffrir pour le Christ que d’atteindre la Jérusalem terrestre. On lui prête même cette formule : « Tu veux aller à Jérusalem ? Entre au monastère de Clairvaux, tu y seras plus vite. » De la vie monastique, on tombe dans les écrits de saint Bernard sur ce passage évocateur :

« Le moine a jeté l’ancre au port même du salut, son pied déjà foule le pavé de la sainte Jérusalem ».

En vérité, pour l’homme de Dieu, l’idéal de croisade consistait, pour l’essentiel, à donner à de grands pécheurs l’occasion de se racheter. On ne peut s’approcher et comprendre la geste des croisés en se cantonnant à une seule analyse géopolitique et sans faire l’effort d’entrer aussi dans des considérations spirituelles. Transformer des barons-pillards en moines-soldats, sur le modèle des Templiers, chevalerie de Dieu que lui-même avait aidé dix-huit ans plus tôt à fonder, telle était une vue de cette épopée. La délivrance de la Terre Sainte, dans cette optique, n’était qu’un moyen de revenir à Dieu.

Sommes-nous prêts à une guerre ?

Et aujourd’hui, 879 années après la prédication de saint Bernard à la 2ème croisade, qu’en serait-il ? Le matérialisme, l’hédonisme et le relativisme se fracassent à la réalité de la guerre et du métier de soldat. Alors que le « Nous sommes en guerre » du Président de la République prend une coloration nouvelle dans le cadre géopolitique du conflit russo-ukrainien, le peuple français ignorant de ce qu’est un conflit armé, est-il raisonnablement prêt à assumer un affrontement ? Dans une société occidentale caractérisée par son absence de transcendance en même temps que par son individualisme apatride, on peinerait à répondre par l’affirmative.

La Commission européenne lance une consultation publique en vue de l’élaboration de la future stratégie pour l’égalité des personnes LGBTQXYZ

La Commission européenne a lancé, mardi 1er avril, et ce n’est pas une blague, une consultation publique destinée à poser les jalons de la nouvelle stratégie en faveur de l’égalité des personnes LGBTQI après 2025.

Cette consultation s’adresse aux citoyens et aux syndicats, aux entreprises et au monde universitaire, pour élaborer un plan qui « promouvra et garantira l’égalité des droits pour tous dans l’UE », ce qui « stimulera notre économie en tirant parti des capacités et des talents de chacun », selon un communiqué de la Commission. Elle s’inscrit dans un contexte où « la communauté LGBTQI est confrontée à des tentatives croissantes de régression de ses droits », ainsi que l’a rappelé dans ce même communiqué la commissaire européenne à l’Égalité, à la Préparation et à la Gestion des crises, Hadja Lahbib. Et d’ajouter : «Nous devons nous tenir debout ensemble pour défendre le droit de chacun d’entre nous à être soi-même »

La consultation est ici. Il faut d’abord indiquer une adresse courriel.

 

9 millions de musulmans en France

Interrogé mardi par la droite sur la proposition de loi déjà votée au sénat pour généraliser l’interdiction du port de signes religieux à toutes les compétitions sportives, François Bayrou a répondu:

“Il ne faut pas stigmatiser nos 9 millions de compatriotes musulmans.”

Il y était favorable auparavant, mais la pression islamique est telle, en interne comme en externe, qu’il semble avoir retourné sa veste.

Une chanteuse refuse de se produire dans une église non-désacralisée

La rappeuse Theodora qui devait se produire ce jeudi soir à Angers dans le cadre du festival les Z’Eclectiques vient d’annoncer qu’elle annule son concert.

Je ne performerai pas ce soir à Angers a annoncé en fin d’après-midi jeudi 3 avril la rappeuse Theodora qui devait se produire le soir même à la Collégiale Saint-Martin dans le cadre du festival les Z’Eclectiques.

« Impossible de jouer dans un lieu sacré »

Contrairement à ce qui était prévu, mon équipe a appris que la salle de concert était un lieu de culte encore sacralisé. En raison de mes croyances et de mon projet musical, il m’est impossible de jouer dans un lieu sacré, écrit la chanteuse sur Instagram. Je suis désolée auprès des fans qui attendaient cette soirée. Angers on reviendra vite .

L’artiste née en Suisse, dans une famille immigrée congolaise, s’est fait connaître en 2024 avec le single « Kongolese sous BBL » certifié single d’or en France.

Cet article est une tribune libre, non rédigée par la rédaction du Salon beige. Si vous souhaitez, vous aussi, publier une tribune libre, vous pouvez le faire en cliquant sur « Proposer un article » en haut de la page.

La Révolution dévore ses enfants

L’agression du rabbin d’Orléans a ému les français et a une fois de plus confirmé que « le vivrensemble » avec une population travaillée par l’islamisme était une utopie. Il est aujourd’hui admis par l’ensemble des partis politiques – hormis LFI – que cet antisémitisme est bien d’essence islamiste, lui-même favorisé par l’ouverture de nos frontières à tous vents et par une idéologie portée par la gauche depuis les années Mitterrand. Cette idéologie de gauche laïciste, « humaniste » et libertaire a tenté de faire disparaître ce que de Gaulle déclarait : « Nous sommes quand même avant tout un peuple de culture grecque et latine et de religion chrétienne. » Dans ce combat qui cherchait à faire disparaitre de la France toute référence catholique, elle voyait sans doute à tort dans cette importation culturelle de masse un allié objectif.

Une certaine élite française d’origine juive, davantage agnostique que judaïque, s’est majoritairement située – comme ses structures représentatives – dans cette gauche intellectuelle libertaire. C’était le cas notamment de plusieurs ministres et conseillers présidentiels de François Mitterrand ou de journalistes ou encore d’artistes du showbiz ou de philosophes médiatiques juifs qu’il est inutile de citer.

On est en droit de se demander pourquoi ces personnes pourtant non dénuées d’intelligence se sont ainsi comportées en pompiers pyromanes par rapport à la culture judeo chrétienne et les frontières d’un pays qui pourtant protégeaient leur communauté ?

Et cela continue, on voit sur les chaînes mainstreams les Cohen et autres El Krief ne cesser de fustiger le RN alors qu’il est le parti qui est le plus volontariste contre l’antisémitisme – comme d’ailleurs le reconnaît aujourd’hui Israël.

Cela est le propre des élites qui se sentent protégées quoi qu’il arrive, alors que de nombreux juifs du petit peuple – surtout sépharades – et souvent plus religieux, sont davantage clairvoyants.
Mais cette élite juive n’a pas le monopole de cette attitude autodestructrice car ce comportement autodestructeur pour notre civilisation est aussi celui d’une certaine élite de l’Eglise catholique. De nombreux évêques – et là aussi leur organe représentatif – sont les chantres d’un accueil illimité de migrants importateurs de cultures peu compatibles avec la nôtre. Et ceci malgré les alertes des chrétiens d’Orient dont le quotidien les vaccine contre cette naïveté. Encore récemment le cardinal Aveline malgré l’assassinat du Père Hamel, en rajoutait de façon courtisane et irresponsable, lors de la venue du pape François dans sa ville, en appelant au soutien des ONG immigrationnistes, lui qui était pourtant aux premières loges des difficultés liées à l’impossible intégration des flots migratoires illimités.

Telles sont donc toujours d’actualité les deux maximes :

– celle de Victurnien Vergniaud qui déclarait en 1793 « La Révolution est comme Saturne: elle dévore ses propres enfants ».
– Celle attribuée à Jacques Bénigne Bossuet : « Mais Dieu se rit des prières qu’on luy fait pour détourner les malheurs publics, quand on ne s’oppose pas à ce qui se fait pour les attirer. »

Cet article est une tribune libre, non rédigée par la rédaction du Salon beige. Si vous souhaitez, vous aussi, publier une tribune libre, vous pouvez le faire en cliquant sur « Proposer un article » en haut de la page.

I-Média – Inéligibilité de Marine Le Pen : En marche vers la dictature des juges

Cette semaine dans “I-Média”, Jean-Yves Le Gallou et Floriane Jeannin reviennent sur l’inéligibilité de Marine Le Pen, véritable séisme politique, entre scandale médiatique et manipulation démocratique. L’occasion de révéler le véritable visage de la juge qui a décidé pour des millions de Français et de décrypter le deux poids deux mesures médiatique qu’on nous présente : est ce qu’on leur déroule le tapis rouge ou est-ce un tribunal populaire ? En illustration, le cas de Jean Philippe Tanguy sur deux plateaux du service public.

Et puis, nous vous proposons un petit exercice inédit de micro-trottoirs, une dizaine de personnes interrogées à Paris et 3 versions bien différentes pour mieux comprendre les manipulations journalistiques !

Nous verrons aussi que les médias sont restés bien discrets à propos des célébrations de l’Aïd el-fitr qui prennent de plus en plus de place dans l’espace publique comme les réseaux sociaux nous le montrent en un rapide tour d’horizon.

Une fois de plus, la fake news de la veille devient l’information du lendemain

Libération, toute honte bue :

  • avril 2020Covid-19 : le virus provient-il d’un laboratoire chinois ? Manipulation génétique d’un virus : une thèse réfutable… et réfutée La répartition aléatoire des mutations correspond à un processus naturel. En outre, le nombre de ces mutations démontre que les deux virus sont de proches cousins, mais qu’il existe nécessairement des formes virales intermédiaires – et probablement des hôtes intermédiaires – qui restent à identifier. Le Sars-CoV-2 ne peut donc pas avoir été créé en laboratoire à partir de RaTG13.”
  • avril 2025 : Origines du Covid : l’Académie de médecine penche pour une fuite de laboratoire. Dans un rapport publié ce mercredi 2 avril, l’institution relance le débat sur la responsabilité de chercheurs chinois dans les origines de la pandémie qui a déferlé sur le monde début 2020 et insiste sur un meilleur encadrement des pratiques scientifiques. «Le présent rapport a été adopté à 97 %», note Jean-Noël Fiessinger, il y a donc une «quasi-unanimité» des académiciens qui penchent pour une fuite de laboratoire dans la quête sur l’origine du Covid-19, conclut-il.

Fin de vie: un sondage démontre… que les sondages sont bidons!

Une récente enquête réalisée par l’institut Flashs pour LNA Santé étudie la perception des Français sur le vieillissement et la fin de vie. On y trouve de nombreuses informations intéressantes, mais notamment celle-ci:

Concernant plus précisément les soins palliatifs, une large majorité de nos concitoyens en ont connaissance, mais de manière plutôt partielle : 67 % indiquent en avoir une vague idée quand 18 % disent savoir exactement en quoi ils consistent. En revanche, leur niveau de connaissances est bien plus faible quand on leur demande s’ils sont capables de différencier l’aide à mourir, l’euthanasie et le suicide assisté. 51 % estiment en être capables, mais seulement 11 % de manière claire. En revanche, plus du quart (26 %) des personnes interrogées jugent qu’il n’y a pas de différences entre ces trois alternatives et 23 % ne sont pas capables d’expliquer lesdites différences.

Quand le lobby de la culture de mort nous affirme que 80% des Français veulent la légalisation de l’euthanasie (pardon de “l’aide active à mourir” dans la novlangue contemporaine!), il raconte n’importe quoi: la réalité, c’est que l’immense majorité des Français baigne dans un flou plus ou moins artistique sur la fin de vie! C’est ça la conception du “consentement libre et éclairé” selon l’ADMD?

Un Etat de droit anti-français

D’Hilaire de Crémiers dans Politique Magazine :

[…] Les autorités judiciaires qui jugent au nom du peuple français, exercent leur pouvoir essentiellement contre les Français. Comme ne le montrent que trop tant de décisions de justice qui ne tiennent aucun compte des intérêts et des droits des Français. Dans l’ordre judiciaire comme dans l’ordre administratif. Les délinquants sont quasi systématiquement protégés et relaxés, surtout quand ils sont étrangers, remis en liberté ou dont les obligations, en particulier de quitter le territoire, sont, dans la grande majorité des cas, inexécutées. Partout la récidive, partout une jeunesse déboussolée, non éduquée, apatride, élevée dans la haine de la France, les truands maîtres du territoire et commandant leurs forfaits du lieu même de leur détention, les imams, comme en Belgique, faisant la loi comme chez eux et donnant leurs consignes comme des chefs de clan. Le terrorisme aux aguets, la drogue envahissant et enserrant les villes et maintenant les campagnes. Oui, ce n’est rien d’autre que ça, aujourd’hui, la République. Et la justice républicaine est au diapason. À la remorque des Cours européennes de justice d’une part et des droits de l’homme d’autre part. La Cour de Cassation et le Conseil d’État, autrefois cours souveraines, le Conseil constitutionnel façonnent à leur gré un droit anti-français que leur impertinence juridique ose qualifier, en plus, d’état de droit et qu’ils imposent aux Français par leurs décisions et leurs arrêts. Une telle injustice relève, elle aussi, de la trahison. De la haute trahison ! Ils devraient tous être traduits en Haute Cour.

Il n’y a donc plus rien en France qui garantisse la France. Tous les pouvoirs sont passés à ce qu’il faut bien appeler l’Anti-France. L’expression fait sourire les niais et ceux qui en vivent s’en moquent. Évidemment ! Le malheur est qu’au bout de telles échéances se profilent les catastrophes. Elles s’annoncent à l’horizon, financières, économiques, sociales, nationales, internationales. Les guerres perdues d’avance, les écroulements dans le stupre et le déshonneur, la République connaît, c’est sa spécialité. Peut-être la France pourrait-elle un jour se débarrasser d’un tel machin aussi sordide que désastreux ? Et retrouver son histoire nationale et royale ?

Fin de la GPA pour les hommes célibataires ou homosexuels en Grèce

Bonne nouvelle pour la Grèce : mardi, le ministre de la Justice a annoncé que les hommes célibataires ou vivant une relation homosexuelle ne seraient plus autorisés à recourir à une mère porteuse. L’objectif est « d’éliminer l’ambiguïté juridique sur le concept d’incapacité à porter une grossesse », explique Giorgos Floridis.

Ces changements seront bientôt soumis au Parlement dans le cadre d’une réforme plus large du Code civil, a précisé Giorgos Floridis.

La Grèce avait dénaturé le mariage l’année dernière.

Est-ce un premier pas vers l’interdiction totale de la GPA ?

En France, le peuple a le droit de s’exprimer mais les sages s’en moquent

Extrait de l’éditorial de Richard de Seze dans Politique Magazine :

Que leur reste-t-il, à nos maires, sans ressources et sans poids ? La démocratie. Ils y croient. À Neufchâtel-en-Bray, ils ont manifesté contre l’implantation d’éoliennes qui contredit toutes les décisions des conseils municipaux, superbement ignorées par les échelons administratifs supérieurs et la préfecture, qui laissent une entreprise privée poursuivre ses études ubuesques (avec un mat de 100 mètres de haut pour simuler une éolienne de 160 mètres…) puisque les décisions des conseils municipaux ne valent rien. C’est ainsi, en France, le peuple a le droit de s’exprimer mais les sages s’en moquent. Ils savent. Pour les éoliennes comme pour l’euthanasie, pour la Turquie comme pour la Roumanie, pour la guerre comme pour la paix. Les maires du pays de Bray se sont réunis au pied du mat. Bientôt les éoliennes défigureront les vallons et les maires pleureront leur pays saccagé par les sages.

Depuis le début de l’année, il y a en moyenne 1 meurtre par mois commis par un OQTF algérien

Nous sommes en avril et 3 OQTF algériens ont déjà commis 4 meurtres, soit en moyenne un meurtre par mois.

  • février 2025, à Mulhouse : le suspect faisait partie des 30 personnes à reconduire en priorité vers l’Algérie
  • février 2025, à Saint-Etienne : Un Algérien de 18 ans recherché par Interpol pour le meurtre d’un jeune Français
  • avril 2025 : Un homme d’origine algérienne, visé par une obligation de quitter le territoire français (OQTF), a été placé en détention provisoire pour le meurtre de deux hommes âgés d’une soixantaine d’années. Les faits ont eu lieu dans les Bouches-du-Rhône et en Seine-Saint-Denis. Cet individu, accusé d’avoir tué à coups de couteau un sexagénaire lors d’un cambriolage raté à Bobigny, a été arrêté ce 21 mars à Nancy. Ce ressortissant algérien de 28 ans, sous le coup d’une obligation de quitter le territoire français (OQTF), est également accusé du meurtre d’un chef d’entreprise à Martigues deux jours plus tôt.

 

Raphael Glucksmann et le Roman de Renart

De Marion Duvauchel, Professeur de lettres, pour Le Salon beige :

Raphael Glucksmann a livré en 2016 son idée sur « Notre France ». Un ouvrage édifiant dont la thèse est simple : la France est née de la laïcité et ce n’est que dans le « tout Politique » que gît notre trésor de liberté, que s‘éprouvent les fondements respectifs de la fraternité et de l’égalité. Avec beaucoup d’habileté, l’auteur instrumentalise l’histoire de France pour nous démontrer que le fait religieux chrétien ne doit entrer en rien dans le nouveau roman national qui nous est présenté.

Dans quoi, où et quand s’enracine notre histoire identitaire ?

Avec celui qui est « notre Père à tous » : Renart. Le renard du Roman de Renart, une épopée animale dans laquelle on baptisa un spécimen de chaque espèce en groupant les animaux en une société où « Renart » est le perpétuel trublion. C’est ainsi qu’entre 1175 et 1250, les sujets du royaume auraient découvert qu’ils appartenaient à un même univers mental, social, culturel, en s’identifiant collectivement à cette bête à poil roux, polyglotte, bafouant les rites, profanant les autels, se moquant de tous et de toutes et jouant des mots comme des choses. En écoutant les aventures de ce trublion forcené, ils se seraient ainsi forgé une personnalité commune. Renart est donc le lieu de notre « trouble originel ». Il n’est pas seulement français : « il rend français ». « Le Moyen âge nous lègue un voleur de poules comme fondateur de notre identité », dont le spectre hanterait notre histoire… On croit rêver en lisant ces deux pages truffées de sottises.

Il convient donc de remettre quelques idées en place et de reconnecter quelques neurones.

Le roman de Renart a fait couler beaucoup d’encre chez les médiévistes : c’est « le roman de la faim » selon Jacques le Goff.  On a débattu sur la genèse de cette satire qui commence selon certains avec l’Ysengrimus, écrit par Nivard, un moine qui a donné au loup le nom d’Ysengrim (Ysengrin en français). Chaque conte reçut l’heureuse qualification de « branche » : on compte ainsi vingt-six branches françaises étagées en soixante-quinze ans.

Au Moyen âge, le conteur est généralement un docteur d’optimisme : c’est alors une servitude librement acceptée que de ne jamais terminer un roman sans avoir fait fleurir le bonheur des justes et sans avoir exécuté les pervers. Dans les contes de Renart, il n’en est rien : la ruse du trompeur triomphe et c’est, pour lui, l’impunité assurée. C’est que Renart est né malin : il est trompeur et pas seulement lorsque l’occasion s’y prête. Renart est méchant, la preuve : il écorche Isengrin ou son frère Primaut en leur taillant une tonsure à l’eau bouillante, en leur arrachant les poils avec frénésie. Il est méchant d’une méchanceté morale et physique intelligente, une méchanceté qui s’assouvit en tromperies inventives. Telle est la personnalité de ce Renart, même si on peut le créditer de quelques traits sympathiques. Il n’y a là rien qui doive nous émouvoir. Des figures de méchants, toute la littérature en est pleine, et souvent ils triomphent.

Réinventé par Glucksmann, Renart devient un « animal hybride, entre chien et loup, chez lui nulle part et partout, n’appartenant ni à la forêt, ni à la ferme, ni à la culture », « errant dans un entre-deux génétique et topographique ». C’est un « bandit de grand chemin », un « déraciné radical qui assume la complexité de son être et en joue ». Il souffre d’un trait de la personnalité originel dont tout Français aurait donc hérité. C’est dans ce miroir éclaté que nous autres, Français, nous sommes supposés nous découvrir.

Ce tissu de sottises ne résiste pas à la plus basique analyse textuelle. Il n’y a pas d’entre-deux topographique sauf dans l’imaginaire de M. Glucksmann : le Roman de Renart ne nous entraîne pas ailleurs que dans la Brie, en Normandie ou en Picardie. La France des champs ouverts… Nous vivons dans ce texte avec les animaux dans les champs, aux abords des métairies, des abbayes ou à l’orée des bois, là où des animaux peuvent être aisément aperçus et poursuivis.

Le genre de fiction qui consiste à prêter aux animaux les passions et le langage des hommes remonte au premier âge des littératures. L’apologue est de tous les temps mais il naît en Mésopotamie. Ésope est phrygien, il n’est pas grec. Au Moyen âge, les fables « ésopiques » furent un des premiers exercices des maîtres dans les écoles : on ajoutait aux anciens récits des incidents particuliers, des moralités nouvelles. On brodait sur une trame existante. La Ruse et la Violence, qui se sont toujours disputé le monde, furent personnifiées, symbolisées par le Renard et le Loup. Les clercs universitaires ou monastiques composèrent les premiers des fables ou dialogues sur les gestes du loup et du goupil. Le roman de Renart maintient cette distribution symbolique mais il en érode l’opposition drastique pour mieux faire émerger ce « personnage » de Renart, sur fond de traditions héritées des fabliaux, des contes et de l’univers du féodalisme.

Satire ou observation malicieuse, il est une philosophie de la vie que les médiévaux professaient avec le sourire : personne ne peut résister aux feux de l’amour, ni sage ni vieux, même aux avances d’une gourgandine ; personne ne peut être assuré de la fidélité de sa femme. Renart couche avec la femme d’Ysengrin… S’il y a de la satire dans le Roman de Renart, elle ne sort pas d’autres tiroirs que ceux du mépris des vilains et du dédain de la femme. Cette littérature est antiféministe et tout autant anticléricale. Selon certains elle serait même farouchement aristocratique.

Mais ces appréciations relèvent des spécialistes.

Ce qui nous revient, c’est de rappeler qu’on ne trafique ni avec l’histoire ni avec l’histoire littéraire. Si le roman de Renart a été un grand succès populaire, c’est sans doute que le petit peuple y retrouvait des structures et des modèles qui lui étaient familiers. La veine animalière est ancienne, on l’a dit. Cela n’est pas incompatible avec l’autre tradition : celle des clercs de langue latine.

Vue par Gluksmann, notre France est donc « cosmopolite, universaliste, révolutionnaire, européenne et tenez-vous bien, elle est existentialiste ». Et parce qu’elle est « rabelaisienne, cartésienne, voltairienne », elle est donc « philosophique ». L’universalisme serait consubstantiel au patriotisme français. Allons donc.

Depuis quand Rabelais fait-il partie de notre corpus philosophique ? Et par quel tour de magie de la pensée de Gauche passe-t-on du fondateur présumé de notre identité, un voleur de poules des campagnes picardes et normandes, à cette France philosophique (issue des Lumières bien entendu) et dont le patriotisme commence en 1789. Clovis et Jeanne d’Arc ont dans ce « nouveau roman » moins d’importance que le Comte de Castellane, qui fait adopter la Déclaration des Droits de l’homme à l’Assemblée nationale.

Raphaël Glucksmann a l’intelligence et la plume rusées : il est bien décidé à réécrire l’histoire de France, à en raser quinze siècles et à en modifier les sources. Mais pour la faire revivre bien entendu.

Aucun doute possible, il est bien le fils de ce voleur de poules, fieffé coquin s’il en est, si astucieusement présenté.

Le département d’État de Trump défend une militante britannique accusée d’avoir tenu une pancarte devant un centre d’avortement

Le département d’État américain a publié une déclaration pour exprimer son soutien à une militante britannique pro-vie actuellement poursuivie pour avoir manifesté pacifiquement devant un centre d’avortement.

Dans une série de messages sur X publiés le 30 mars, le Bureau de la démocratie, des droits de l’homme et du travail (DRL) du Département d’État américain a apporté son soutien à Livia Tossici-Bolt, une militante britannique pro-vie, inculpée pour avoir pacifiquement brandi une pancarte dans la zone tampon d’un avortoir, et a souligné que l’administration suivait actuellement l’affaire.

Cette déclaration fait suite au discours prononcé en février par le vice-président J.D. Vance lors de la conférence de Munich sur la sécurité, dans lequel il a reproché à la Grande-Bretagne de poursuivre des militants pacifiques en faveur de la vie, tout en défendant la liberté de parole et d’expression.

« Les relations entre les États-Unis et le Royaume-Uni reposent sur un respect mutuel des droits de l’homme et des libertés fondamentales. Toutefois, comme l’a dit le vice-président Vance, nous sommes préoccupés par la liberté d’expression au Royaume-Uni ».

Lors d’un récent séjour au Royaume-Uni, Sam Samson, conseiller principal du DRL, a rencontré Livia Tossici-Bolt, qui fait l’objet de poursuites pénales pour avoir tenu une conversation dans une « zone tampon » interdite par la loi dans une clinique pratiquant l’avortement.

Pendant deux jours en mars 2023, Livia Tossici-Bolt, scientifique à la retraite, a tenu une pancarte indiquant « ici pour parler, si vous le souhaitez » près de l’avortoir à Bournemouth. Alors qu’elle tenait cette pancarte, plusieurs personnes se sont approchées de Livia pour discuter de divers problèmes auxquels elles étaient confrontées dans leur vie.

Les autorités locales ont fini par confronter Livia Tossici-Bolt, alléguant qu’elle avait enfreint une « zone tampon » locale pour l’avortement ou l’ordonnance de protection des espaces publics (PSPO), qui interdit l’expression de l’approbation ou de la désapprobation de l’avortement dans un rayon de 150 mètres autour des établissements pratiquant l’avortement. Ils ont émis une amende, que Livia a refusé de payer, au motif qu’elle n’avait pas enfreint les conditions du PSPO et qu’elle avait le droit, protégé par l’article 10 de la loi sur les droits de l’homme, qui protège la liberté d’expression, d’offrir des conversations consensuelles. Le verdict doit être rendu le 4 avril.

« Il n’y a rien de mal à ce que deux adultes aient une conversation consensuelle dans la rue. Je ne devrais pas être traitée comme une criminelle juste pour cela ».

La dérive nazie des juges français !

Osons le dire, le jugement dans l’affaire Le Pen et plus encore les positions prises dans la foulée sont les signes d’une authentique dérive nazie des juges Français et de leur environnement. Prouvons-le ici autour de quatre réalités du droit nazi et des ressemblances plus que troublantes de la pratique de certains juges et politiques de notre pays.

Les nazis imposaient la loi du silence, les juges n’avaient de compte à rendre à personne, ils persécutaient leurs victimes sans appel possible et ils détournaient le droit par leurs intentions politiques au service du régime.

Malheureusement, nous allons voir ici que Marine Le Pen est confrontée à cette inquiétante dérive. Et comme nous sommes rigoureux, nous nous appuyons sur deux brillants articles scientifiques. Le concept du droit dans le National-socialisme de Luc J. Wintgens, doyen de la faculté de droit de l’université catholique de Bruxelles, publié en 1991 et Défendre la forme du droit. Regards contemporains sur le droit nazi de Guillaume Richard, professeur d’histoire du droit à l’Université Paris Descartes, membre de l’Institut d’Histoire du droit publié en 2018, sans oublier l’œuvre considérable de Michael Stolleis publié à Munich en 1999 ou les articles d’Olivier Jouanjan, professeur de droit à l’université Panthéon Sorbonne, dont Prendre le discours juridique nazi au sérieux, publié en 2013.

Soyons sérieux, ce n’est pas une polémique, c’est l’appel à une urgente réforme de la justice en France pour que l’esprit des lois et la tripartition du pouvoir de Montesquieu, fondement des démocraties soit respectés par tous, les juges au premier chef, sans ce dévoiement auquel participe des politiques éminents. Quand le droit devient l’anti-droit, quand l’équité devient l’iniquité, le droit démocratique se transforme insidieusement en droit nazi, l’histoire l’a déjà montré. Cela s’appelle une subversion idéologique.

1. La tyrannie du silence et l’obligation de se taire

Le premier renversement des valeurs du droit à l’anti-droit, c’est l’obligation de se taire et l’exigence d’imposer la tyrannie du silence. Le magistrat juge et il n’y a plus rien à dire. Si le député, législateur, ne doit pas commenter la décision du juge, comme ce dernier ne doit pas commenter l’action du législateur et si le haut fonctionnaire doit exécuter les lois dans ses actes d’administration, ces réserves ne s’imposent pas au peuple souverain. Lui est libre de jugement, de critique, libre de sa liberté d’expression. Or, il est intolérable de voir que l’appareil politico-judiciaire est solidaire pour faire taire et interdire l’expression d’un désaccord. C’est évidemment le signe d’un régime juridique totalitaire.

Cette tyrannie du silence interdit au justiciable, victime de l’injustice, de se plaindre et d’user de ses droits politiques pour contester. Or, le climat que font régner les juges et leurs représentants ces jours derniers à l’Assemblée et dans les médias, démontre leur filiation avec les pratiques héritées des nazis et qui ont traversé les décennies. Se taire, car le jugement et le juge ne sont pas discutables ou contestables. Mais l’argument est fallacieux. Quand on nous dit depuis lundi que la justice est un pilier de la démocratie, c’est pour interdire le débat démocratique sur la décision de justice. Merveilleux ! Le procédé révèle toute la perversité du raisonnement. Le juge n’est pas objet de discussion, c’est la démocratie de l’obligation à se taire. Tiens donc !

Cette attitude contredit totalement les principes fondateurs de toute démocratie et c’est un abus de pouvoir que de prétexter de la séparation des pouvoirs pour nous dire : taisez-vous. Cette séparation ne s’applique en aucun cas au citoyen souverain et celui-ci ainsi que les politiques peuvent en toute liberté s’interroger, critiquer, alerter. Là est le premier trait de ressemblance, le plus inquiétant pour les libertés fondamentales : penser, exprimer, critiquer qui sont remises en cause par des juges tyrans, refusant le dialogue démocratique sur leur pratique.

2. L’irresponsabilité des juges et l’interdiction d’envisager de rendre des comptes

Le juge est-il responsable ? Les spécialistes du nazisme savent bien, depuis le procès Eichmann et les recherches de H. Arendt que l’organisation nazie mettaient en avant l’irresponsabilité de ses membres. Or, qu’est-ce qu’être responsable ? Le premier sens de ce mot, c’est rendre des comptes à une autorité. Or, second signe très inquiétant, les juges, leurs syndicats et leur conseil ne cessent de proclamer depuis lundi leur indépendance pour refuser de rendre des comptes à quiconque. Leur liberté serait totale. C’est le signe même de l’abus de pouvoir. Ils ne sont liés à rien, à personne disent-ils. C’est le signe d’une dérive nazie, quand les pratiques s’imposent, le juge n’ayant rien à expliquer de ce qu’il fait. Le ver est dans le fruit depuis longtemps déjà : héritage quand tu nous tiens !

Les nazis faisaient valoir que le droit nazi était l’incarnation de la justice absolue et que rien ni personne ne pouvait contester la loi et le jugement. Il conduisait à l’obéissance absolue, c’est -à-dire à la soumission. Or, le juge qui ne rend pas compte et qui impose son jugement ne tolère pas la critique, cherche à discipliner toute la population. L’actualité depuis lundi démontre point par point que toute l’institution judiciaire a pris le mauvais pli d’intimer l’obéissance absolue. Et des partis politiques, qui ne s’honorent pas, ont utilisé la tribune de l’Assemblée nationale pour tenter de soumettre les autres députés à cette obéissance inconditionnelle. Ces mêmes partis furent ceux qui complaisamment, soutenir le régime de Vichy : étonnante ironie de l’histoire.

Et ces historiens montrent que le droit nazi se substituait à la morale, qu’il était la morale, car il n’y avait pas de morale en dehors du droit et de l’idéologie nazie qui l’animait. Or, Le Pen est bien la victime d’un jugement idéologique de part en part, jugée à partir de jugements moraux qui viennent légitimer la décision. « Le droit est moralement bon » est un propos du droit nazi ; car il confond le droit et la morale. Là aussi, nous y sommes. Et les écrits de la présidente sont très inquiétant, car ils l’assument, sans contestation.

3. La persécution du justiciable et l’impossibilité de se plaindre par l’appel

Le troisième élément très inquiétant, c’est l’application de l’exécution provisoire. Tout a été dit. Mais cette notion est criminelle ; car elle suspend les droits de la défense, elle n’enregistre pas la plainte du justiciable. Tu es jugé et exécuté. Au diable l’appel, puisque le premier juge a raison en toute circonstance et que personne ne viendra le déjuger. En refusant de rendre des comptes, le juge de première instance ne se soumet pas au jugement en appel d’autres juges qui pourraient interroger son jugement. L’exécution provisoire est un concept néo-nazi inouï puisqu’il libère le juge de rendre des comptes de son jugement en appel. Il dénie au justiciable de pouvoir faire valoir sa plainte. Dans le cas qui nous préoccupe, l’exécution provisoire a un caractère irréversible dans ses conséquences, tant pour le justiciable que par ses conséquences sur les droits du peuple souverain. Là, le juge est totalement responsable d’un tel abus de pouvoir. Il commet une violence publique de type terroriste, car il détourne le droit, il prend en otage le justiciable et le peuple, pour imposer sa vue. C’est un acte de tyrannie, pas un acte de justice.

Et le droit nazi pratiquait de la sorte. L’exécution provisoire s’inspire de la « détention préventive » (schutzhaft) des nazis. L’arrestation sans contrôle judiciaire n’a-t-elle pas été autorisée dans ce pays il y a quelques années ? Des personnes n’ont-elles pas été enfermées préventivement à toute infraction ? Le droit nazi a été déjà pratiqué en France lors des derniers mouvement sociaux. Et dans l’affaire Le Pen, l’exécution provisoire est bien plus qu’un enfermement ; c’est un bannissement des droits civiques par l’application immédiate d’une autre escroquerie : l’inéligibilité. La privation des droits civiques, est-ce utile de le rappeler, a été une des caractéristiques du droit nazi. Or, c’est ce que nous pratiquons ici. Le Pen n’est plus une citoyenne comme les autres. Elle n’a plus les mêmes droits fondamentaux. Folie.

4. L’intention politique du juge et son détournement de l’esprit du droit

Le juriste militant impose ses valeurs et il exclut les autres pour dominer l’appareil judiciaire à des fins politiques. Les juges nazis étaient eux aussi des révolutionnaires et des modernes qui voulaient bouleverser le droit, parce que ce dernier devait être au service d’une cause politique. C’est l’idéologisation du droit dont parle L.J. Wintgens. C’est exactement le propos du syndicat de la magistrature. Le juge œuvre au nom d’idéaux politiques. Le droit est un instrument au service d’une ambition de transformation de la société.

Le droit nazi mettait aussi en avant l’appartenance à la communauté qui prévalait sur tout. En être ou ne pas en être. Il en est de même dans ce jugement qui juge des positions politiques en les excluant de la communauté politique acceptable. Le procédé communautaire légitime alors un jugement contre un justiciable considéré comme non-membre de la communauté. Le trouble à l’ordre public de la candidature est typique de ce réflexe communautariste qui prime le pluralisme politique. Elle n’est pas des nôtres et à ce titre, elle est déjà coupable. Il existe, comme chez les nazis, une « communauté authentique ». A cet égard, les politiques et leurs arcs républicains participent bien du même procédé d’exclusion ; en désignant à la vindicte populaire, voire judiciaire, des personnes, des idées ou des mouvements comme en dehors de la communauté.

De même, la juxtaposition des mesures en perdant le sens de la hiérarchie des normes et des principes est un signe manifeste de la nazification du droit et de la pratique judiciaire. Elle permet de détruire le sens des valeurs supérieures, voire de les inverser. C’est la fin de la hiérarchie des règles. Or, c’est exactement le cas de l’exécution provisoire, mesure technique qui vient fracasser le droit de la défense, la présomption d’innocence et le droit absolu de contester la première juridiction par l’appel en deuxième instance. Comment activer une telle mesure sans comprendre qu’elle bafoue la défense, et dans ce cas d’espèce, interfère avec la liberté absolue du peuple souverain d’élire qui bon lui semble ? L’inéligibilité est-elle aussi d’essence nazie, en inversant la hiérarchie des principes de droit. A cet égard, les historiens montrent bien que le juge se libère des contraintes juridiques qui s’imposeraient à lui, en prétextant de mesures possibles, pour les retourner contre les principes qui en limitent ou interdisent l’usage. Le juriste B. Rüthers écrit : « Une norme juridique obligatoire était mise hors-jeu par le tribunal sans égard à la volonté du législateur historique ou actuel. » C’est exactement ce qui se passe aujourd’hui. On s’autorise d’inverser les principes.

Enfin, l’insécurité terminologique, soit le retournement des faits dans une nouvelle analyse qui en transforme radicalement la perception et la signification. C’est d’ailleurs le centre de ce procès où des personnes travaillant pour des députés européens à partir de budgets alloués à ces députés devient un délit, car certains s’arrogent le droit de juger des tâches pour lesquelles ces assistants sont rémunérés. Là où antérieurement, personne ne se plaint, tout à coup, l’institution judiciaire transforme la compréhension de ces réalités afin de poursuivre certains plus que d’autres. Le droit devient arbitraire. Or, la tendance nazie émane aussi du législateur ; et c’est très inquiétant. L.J. Wintgens parle d’une technique de subversion des concepts juridiques par des « concepts vagues ou généraux ». Ces mots creux introduisaient toute l’idéologie désirée, sans objection possible, car le flou faisait exploser de l’intérieur la valeur du droit. Nous y sommes avec des expressions comme « l’aide à mourir », digne héritière à tous égard de l’eugénisme nazi. Et le terme d’exécution provisoire est un non-sens, car exécuter c’est faire, et la plupart du temps, l’action est irréversible dans ses conséquences, en rien provisoire. Le terme est nazi par construction. L’oxymore, arme préférée des régimes totalitaires. Le temps de l’exécution n’a rien de provisoire. Et punir à tort quelqu’un expose-t-il le juge irresponsable à rendre compte du préjudice ? Non. Et le peuple l’a bien ressenti lundi d’où la révolte.

Conclusions

Le droit nazi entrainait une conversion plus ou moins forcée des juges à la cause politique. Le jugement de Le Pen exprime clairement des avis politiques pour fonder sa décision. Idem donc. Ce droit nazi retournait des concepts juridiques pour leur faire dire autre chose. Ces inversions sont omniprésentes dans ce jugement et dans les pratiques actuelles de nombreux magistrats qui renversent intentionnellement les valeurs premières du droit. La victime est coupable, comme à Crépol ! Enfin, on parle de la perversion du droit nazi, car il déterminait une norme de justice radicalement toxique, conduisant à des jugements contraires au sens commun et à la morale la plus élémentaire. Est-il utile de préciser ? Or, condamner des innocents, poursuivre ceux qui défendent la veuve et l’orphelin, ne pas punir par mille prétextes des violeurs, des trafiquants, des criminels ; c’est évidemment faire l’apologie d’un régime de violence politique, contre les populations.

N’était-ce pas là le signe le plus manifeste du droit nazi qui transpire depuis quelques décennies dans le droit français contemporain ; digne héritier de son passé d’occupation ? La dénazification n’a pas eu lieu, comme le disent les auteurs que je citais en introduction. Le droit et les esprits en France ont entretenu des pratiques où le juge est complice de la barbarie et d’un racisme latent. C’est l’avènement d’un « droit monstrueux ». Nous y sommes bien. Là est le scandale.

Cet article est une tribune libre, non rédigée par la rédaction du Salon beige. Si vous souhaitez, vous aussi, publier une tribune libre, vous pouvez le faire en cliquant sur « Proposer un article » en haut de la page.

Un prêtre catholique affirme que le nouveau régime syrien force les chrétiens à suivre la charia

Le père Peter Fuchs rapporte que les chrétiens de Syrie sont forcés d’adopter les pratiques islamiques sous peine d’être punis, dans un entretien accordé à la branche allemande de LifeSiteNews.

Il explique comment les Alaouites sont massacrés par les islamistes et comment les chrétiens sont poussés à accepter l’islam, vivant dans la crainte d’être les prochains à être tués. Les chrétiens sont « terrifiés par les attaques génocidaires contre les alaouites ».

« Cela touche également les chrétiens au plus profond d’eux-mêmes, et de nombreux chrétiens disent naturellement que ce que nous voyons maintenant avec les alaouites pourrait nous arriver ; nous ne savons simplement pas quand »,  »les chrétiens de Syrie se souviennent tous du cri de guerre du Front Al-Nusra, qui a été fondé par Al-Sharaa en 2012 : ‘Les chrétiens à Beyrouth, les alaouites dans la tombe’ ».

« Des familles chrétiennes ont ouvert leurs maisons aux alaouites ». « Ce qui est particulièrement dramatique, bien sûr, c’est que tout le monde est pauvre, y compris les chrétiens, et qu’ils ne peuvent pas subvenir aux besoins de leurs voisins alaouites comme ils le voudraient.

“Il y a de nombreux types de discrimination contre les chrétiens en ce moment, en particulier dans les zones rurales. »

On dit aux filles qu’elles doivent porter le hijab islamique en classe à l’école, et lorsque les filles disent à l’enseignant : « Nous n’avons jamais fait cela, nous sommes chrétiennes », l’enseignant répond : « Vous pouvez être chrétiennes à la maison, ici à l’école, vous portez le hijab ».

Les enfants doivent réciter des versets du Coran, y compris les enfants chrétiens. Et si les enfants chrétiens disent : « Nous ne voulons pas faire cela parce que nous sommes chrétiens », le directeur menace d’expulser les enfants de l’école.

» Et puis, bien sûr, nous entendons aussi des choses encore plus dramatiques ». « Il y a des postes de contrôle dans tout le pays, et nous avons entendu dire que lorsque des chrétiens se présentent en voiture à ces postes de contrôle, on leur dit que les combattants djihadistes qui s’y trouvent leur interdisent de passer tant qu’ils n’ont pas récité le credo islamique.

Un député LFI s’inquiète d’un poisson d’avril du Salon beige

Beaucoup d’entre vous ont apprécié le poisson d’avril de Michel. Manifestement, votre blogue préféré a des lecteurs inattendus: un député LFI, un certain Arnaud Le Gall, vient de questionner le ministre  en commission des Affaires étrangères sur le sujet (comme quoi, ce n’est pas inutile de cliquer sur les sources d’un article!):

La réponse du ministre Barrot se trouve à 1h14  de cette vidéo : le ministre des Affaires étrangères déclare ne pas avoir été notifié de cette venue et quelqu’un dans la salle indique qu’il s’agit d’un poisson d’avril.

L’ONU appelle le Canada à interdire l’euthanasie des personnes handicapées

Voilà une actualité qui vient nourrir le débat sur l’euthanasie en France.

Le Comité des droits des personnes handicapées (CRPD) de l’Organisation des Nations unies a publié le 26 mars ses observations finales après avoir procédé les 10 et 11 mars à l’examen du rapport soumis par le Canada au titre de la Convention relative aux droits des personnes handicapées. Face à l’euthanasie de personnes dont la mort naturelle n’est pas « raisonnablement prévisible », le comité explique être « extrêmement préoccupé ».

Pour Rosemary Kayess, vice-présidente du Comité et responsable du groupe de travail sur le Canada, il s’agit d’un « un faux choix ». Le CRPD dénonce

« des perceptions négatives et capacitistes de la qualité et de la valeur de la vie des personnes handicapées y compris le fait que la souffrance est intrinsèque au handicap plutôt que le fait que l’inégalité et la discrimination causent et aggravent la souffrance des personnes handicapées ».

Ainsi, l’ONU recommande d’« abroger la voie 2 de l’aide médicale à mourir, y compris en 2027 pour les personnes dont le seul problème médical est une maladie mentale ». Elle préconise également de renoncer à autoriser l’« aide médicale à mourir » (AMM) pour les « mineurs matures » et dans le cadre de « demandes anticipées ».

En outre, le Comité recommande la mise en place et le financement d’un « mécanisme fédéral de surveillance indépendant pour contrôler, réglementer et traiter les plaintes relatives à l’AMM ».

Face à cet avis tranché du Comité des droits des personnes handicapées, le réseau citoyen Vivre dans la Dignité « invite tous les candidats et candidates à la prochaine élection fédérale » à prendre connaissance de ces recommandations et à se positionner sur le sujet.

Le cardinal Aveline élu à la tête de la conférence des évêques de France

Le cardinal Jean-Marc Aveline, 66 ans, archevêque de Marseille, a été élu président de la conférence des évêques lors de leur assemblée de printemps à Lourdes. Son mandat de trois ans est renouvelable une fois. Il succède à Mgr Éric de Moulins-Beaufort, 63 ans, archevêque de Reims, élu depuis six ans; Ce poste de représentation nationale de l’Église catholique mais aussi de coordination des évêques n’a aucune autorité sur ces derniers, nommés par le pape et n’ayant de compte à rendre qu’à lui. La conférence des évêques avec ses services nationaux permet d’aider, au quotidien, les évêques à exercer leur fonction.

Le père Christophe Le Sourt, jusqu’à présent Délégué national pour les Relations avec le Judaïsme au sein de la Conférence des évêques de France (CEF), a été nommé Secrétaire général de la CEF. À compter du 1er juillet prochain, il prendra la suite de Mgr Hugues de Woillemont, nommé Directeur général de L’Œuvre d’Orient. Né le 10 mai 1959, il a été ordonné prêtre pour le diocèse du Mans le 26 juin 1988.

“Le monde entier se demande ce qui se passe en France”

Interrogée dans Le Parisien, Marine Le Pen se montre combative dans l’adversité :

[D]ans le jugement, il est écrit ceci (elle lit, NDLR) : « Si Marine Le Pen pouvait se présenter à l’élection présidentielle en bénéficiant d’un appel suspensif cela constituerait un trouble à l’ordre public ». C’est-à-dire que les magistrats considèrent que les règles de l’état de droit en France, c’est-à-dire de pouvoir faire appel, sont un trouble à l’ordre public. Et pourquoi vise-t-elle la présidentielle ? Elle aurait pu aussi parler de n’importe quelle élection ! Non, elle a ciblé spécifiquement la présidentielle.

Vous avez fait appel ce mardi. On a appris que la cour d’appel de Paris envisage un procès avec une décision à l’été 2026. C’est plutôt rapide… Vous êtes satisfaites ?

C’est une très bonne nouvelle dans laquelle je veux voir le trouble qu’a créé le jugement.

Ce dimanche, vous organisez un grand rassemblement à Paris. Pourquoi ?

Car on a certain nombre de choses à dire, on veut pouvoir exprimer notre indignation. Mes électeurs ont aussi le droit de le faire, car ils sont scandalisés par cette décision. Et bien sûr, je compte bien prendre la parole à cette occasion.

Vous ne craigniez pas des débordements ?

Pourquoi je craindrais des débordements ! Il n’y a pas de raison. Le signal que nous lançons est pacifique et démocratique. Ça passe par une grande campagne de tracts, une manifestation, pourquoi avoir la moindre inquiétude ?

Vous interpellez qui ?

Je ne cesse d’interpeller tout le monde ! Pour que l’appel ait lieu le plus vite possible, parce que c’est une atteinte gravissime à la démocratie et au processus électoral. Sur ce point, il semble que j’ai été entendue. Je vais interpeller la Cour européenne des droits de l’homme, le Conseil constitutionnel. Je vais utiliser toutes les voies de recours possibles. Je ne me laisserai pas faire.

Nous sommes à deux ans de l’élection présidentielle, un certain nombre de recours vont être engagés. Nous croyons que nous allons les gagner. Il n’est pas question aujourd’hui d’envisager un plan B avant même d’être allé au bout du plan A…Marine Le Pen, présidente du groupe RN à l’Assemblée

Éric Ciotti veut déposer une proposition de loi pour supprimer la possibilité de mettre en oeuvre l’exécution provisoire sur une peine d’inéligibilité…

Oui, parce que l’exécution provisoire ne fait actuellement l’objet d’aucun recours possible.

Vous pensez que ça peut être voté ?

Est-ce que j’ai espoir que les politiques fassent preuve de courage ? C’est un espoir ténu ! Si on écoute leurs propos récents, il y a toute une série de groupes qui devraient le voter. Maintenant, il peut y avoir beaucoup d’absents…

Vous avez aussi mis une pétition en ligne, déjà 300 000 signatures revendiquées. Ça sert à quelque chose ?

Je pense que donner à chacun la possibilité d’exprimer son sentiment c’est une façon de leur dire que leur avis importe. Je comprends que ces concepts-là peuvent paraître vieillots à certaines personnes, moi je trouve ça très moderne. […]

« Démocratie française exécutée », « État de droit violé », « régime autoritaire », « juges rouges » : vous tenez collectivement des propos très durs contre les institutions, n’est-ce pas dangereux ?

Quand on considère qu’on est condamné injustement et qu’on fait appel – parce que je bénéficie de la présomption d’innocence, j’ai fait appel – moi je considère que c’est ce jugement qui viole l’état de droit. Le gouvernement est contrôlé par le Parlement. Le Parlement est contrôlé par les juges. Et les juges sont contrôlés par qui ? On n’a pas le droit de dire qu’on est en désaccord avec une décision qui assume d’être une décision politique ? Je le dis, qu’on me poursuive. Je suis porte-parole de 13 millions d’électeurs. […]

[N]ous allons saisir le Conseil constitutionnel par une question prioritaire de constitutionnalité (QPC), dont le but est de se prononcer sur l’incompatibilité qu’il y a entre une décision d’inéligibilité avec exécution provisoire, et la liberté des électeurs qui est inscrite dans la Constitution. Il faut désormais que la QPC que nous préparons soit validée, qu’elle soit transférée au Conseil constitutionnel. Je n’ose imaginer que ça ne sera pas le cas. Par ailleurs, je souhaite saisir aussi en la cour européenne des droits de l’homme sur ce sujet. Nous espérons que toutes ces initiatives que nous lançons nous apporteront la possibilité de pouvoir faire une présidentielle dans des conditions normales.

Sur quel aspect saisir la Cour européenne des droits de l’homme ?

Je vais la saisir en référé. Il est possible de le faire lorsque la décision prise crée un préjudice irréparable. Ce référé est en cours de rédaction. […]

Mettez-vous à la place du Kremlin à qui on donne, à juste titre, des leçons de démocratie matin, midi et soir. Là ils se disent : on a moyen de leur renvoyer le boomerang de leur leçon de morale en pleine poire.Pour le Kremlin, c’est évidemment un moyen de mettre Macron en difficulté. Pareil, si demain on donne des leçons à la Turquie qui a emprisonné le principal opposant d’Erdogan, ils nous regarderont en souriant. Et beaucoup d’autres pays aussi, c’est ça qui est grave. La France a un rôle à jouer dans le monde. Quand elle se décrédibilise à ce point avec la leader de l’opposition, favorite de l’opinion, empêcher de se présenter, le monde entier se demande ce qui se passe en France ? […]

Pour moi c’est un combat politique comme un autre. Aujourd’hui on utilise la bombe nucléaire parce que nous sommes proches du pouvoir. C’est ça que ça révèle. Plus vous êtes haut, plus vous êtes fort, plus les attaques contre vous sont lourdes. Ça ne m’atteint pas, ça me motive. L’injustice m’a toujours motivée de manière générale. Quand elle est commise par la justice, ça me donne une motivation d’airain, de granit.

Eveil, douceur et prière du chapelet : Caladia dévoile ses nouveaux langes “Chapelet”

Après plusieurs mois de réflexion et de création, Caladia est fière de présenter son tout nouveau lange : le Lange Chapelet, un accessoire d’éveil spirituel doux et inspirant, destiné aux tout-petits.

L’éveil à la foi avec une touche ludique

Le Lange Chapelet est bien plus qu’un simple accessoire pour bébé. Il a été conçu pour offrir une première rencontre avec les mystères du chapelet de manière douce et amusante. Les dessins, imaginés par Hélène Souron, talentueuse illustratrice, transforment chaque mystère en une illustration joyeuse et accessible pour les enfants. À travers des motifs pleins de tendresse, le lange devient un support idéal pour éveiller la curiosité des plus petits tout en les connectant à une dimension spirituelle.

“Notre objectif était de créer un produit à la fois ludique et porteur de sens. Le Lange Chapelet est une invitation à la prière tout en étant un compagnon de jeu et de réconfort pour les enfants”, explique Alix Pichelin, co-fondatrice de Caladia.

Un cadeau inspirant et original

Le Lange Chapelet n’est pas seulement un produit pratique et esthétique, c’est un cadeau chargé de valeurs. Parfait pour les parrains et marraines ou pour toute personne cherchant à offrir un présent à la fois original et spirituel, il transmet un message d’amour et de foi tout en apportant douceur et confort aux tout-petits.
Un produit éthique et de qualité

Confectionné en coton bio, le Lange Chapelet est fabriqué dans un atelier familial au Portugal, respectueux des valeurs éthiques de Caladia. Ce lange est disponible en deux tailles, parfaites pour être utilisées comme tapis d’éveil, doudou ou même comme décoration dans un coin prière.

Le Lange Chapelet est dès aujourd’hui disponible sur le site de Caladia : www.caladia-collections.fr.

À propos de Caladia :

Fondée en 2022, Caladia est une marque de textile et d’accessoires inspirée par la foi chrétienne. Chaque collection s’articule autour d’une thématique spirituelle, souvent liée au calendrier liturgique, et cherche à transmettre un message d’amour, de foi et de poésie à travers des créations de qualité. Caladia propose des produits pensés pour embellir le quotidien avec sens et simplicité.

Cet article est une tribune libre, non rédigée par la rédaction du Salon beige. Si vous souhaitez, vous aussi, publier une tribune libre, vous pouvez le faire en cliquant sur « Proposer un article » en haut de la page.

Racisme anti-blanc : le “crime parfait” des antiracistes pour soumettre les Français

Yann Baly, Délégué général de l’AGRIF, était l’invité de Ligne Droite sur Radio courtoisie.

Depuis 40 ans, l’AGRIF se bat contre les racismes qui n’intéressent ni les pouvoirs publics, ni les “grandes” associations ultra-subventionnées, dites “anti-racistes” : les racismes anti-français et anti-chrétien.

L’AGRIF a fait figure de précurseur pour de nombreux combats. Citons, par exemple, les actions judiciaires et politiques que nous avons menées, dès le début des années 2000, contre Houria Bouteldja et ses “Indigènes de la République”. D’aucun nous disaient que nous perdions notre temps en nous attaquant à un groupuscule d’illuminés sectaires. Au contraire, nous agissions en visionnaires, dénonçant les prémices de ce qui allait devenir la déferlante wokiste. C’est ce combat que nous poursuivons sans relâche.

Espagne : transformation de Los Caidos en musée ?

Après avoir fait exhumer le corps du général Franco en 2019, le gouvernement socialiste espagnol veut en finir avec la dimension sacrée et réconciliatrice de la Vallée des Morts (Los Caidos) haut lieu de mémoire dédié aux victimes de la guerre civile espagnole.

Édifiée entre 1940 et 1959 à l’initiative de Franco, avec l’aide de prisonniers républicains, la Vallée de Cuelgamuros abrite les dépouilles de plus de 33 000 morts des deux camps du conflit civil. Son impressionnante croix de 150 mètres, la plus haute du monde, domine un sanctuaire où se recueillent depuis plus de 60 ans les bénédictins qui y assurent l’entretien liturgique et spirituel. L’objectif de ce monument monumental ? La réconciliation nationale, dans un pays marqué à vif par les affrontements fratricides des années 1930.

La « Loi de Mémoire Démocratique« , votée par le PSOE, prévoit ainsi une série de mesures visant à réécrire l’histoire du XXe siècle espagnol : déboulonnage de statues, changement de noms de rues, suppression des symboles dits « franquistes »… et transformation de la Vallée des Morts en musée d’État laïc.

Concrètement, l’objectif du gouvernement est d’expulser la communauté bénédictine, mettre fin à toute célébration religieuse dans la basilique, et désacraliser ce lieu chrétien. Le ministre de la Présidence, Félix Bolaños, a annoncé vouloir faire un espace muséal consacré à la « mémoire historique ».

Le cardinal Antonio Cañizares et l’évêque Juan Antonio Reig Pla ont publiquement dénoncé cette atteinte au patrimoine religieux et spirituel du pays.

Les moines bénédictins, en poste depuis 1958 et protégés par un accord signé entre l’État espagnol et le Saint-Siège en 1979, ont saisi la justice.

Procession en réparation des blasphèmes à Caen

Comme annoncé, une prière de réparation a été organisée devant le théâtre de Caen. Ouest France rapporte qu’une centaine de catholiques de la Fraternité Saint-Pie X ont processionné en 14 étapes en signe de protestation contre une pièce, jouée ce même soir au théâtre de Caen.

La procession a débuté à 19 h 30 à la chapelle Saint-Pie X et s’est terminée vers 21 h à l’église de La Gloriette.

L’enseignement catholique sous contrat, contraint et forcé de fermer des classes

À la rentrée de septembre 2025, dix classes de l’enseignement catholique à Paris vont fermer, alors que le privé attire toujours plus d’élèves.

Cette décision est qualifiée d’« injuste » par l’enseignement catholique, qui gagne des élèves malgré la baisse démographique, tandis que les effectifs du public plongent.

Mais l’Education nationale, plutôt que de se remettre en question en étudiant pourquoi les parents préfèrent placer leurs enfants dans des établissements sous contrat, plutôt que dans l’enseignement public (mais pourquoi donc ?), applique drastiquement les accords implicites, qui veulent que l’enseignement sous contrat se limite à 20% maximum de l’enseignement.

La solution, pour ces écoles, serait d’ouvrir des classes hors-contrat, au sein de leurs établissements, pour compenser les fermetures.

À la rentrée 2024, le public parisien a perdu 4200 élèves. Et à la rentrée 2025, une nouvelle baisse de 4300 élèves est prévue… Pour l’année scolaire 2025-2026, le public perdra donc 202 postes (110 dans le primaire et 92 dans le secondaire), ce qui devrait occasionner la fermeture de 178 classes.

Plainte contre Romain Taillandier pour le délit pénal d’entremise en vue de la GPA

Communiqué :

Olivia Maurel, porte-parole de la Déclaration de Casablanca, annonce avoir déposé ce jour auprès du Procureur de la République de Bordeaux une plainte contre Romain Taillandier, représentant de la société commerciale américaine Fertility Center de Las Vegas (FCLV), spécialisée dans la gestation pour autrui (GPA).

Cette plainte repose sur la proposition commerciale faite par Romain Taillandier, sur le sol français et notamment à Bordeaux, de prestations de GPA , ce qui constitue une violation de l’article 227-12 du Code pénal qui sanctionne le délit d’entremise en vue de la GPA. La législation française interdit strictement toute forme de marchandisation du corps humain et protège ainsi les femmes de l’exploitation reproductive.

En effet, Romain Taillandier a récemment annoncé sur ses réseaux sociaux qu’il allait venir en France pour rencontrer « les personnes qui souhaiteraient avoir des informations concernant la PMA ou la GPA » avec le Dr. Bruce Shapiro, fondateur du FCLV.

Ils seront notamment à Paris, Bordeaux et Lyon le 4, 5 et 6 avril 2025, ainsi que l’annoncent ses posts sur les réseaux sociaux.

La Déclaration de Casablanca, rassemble des experts et des personnalités engagées dans la lutte contre la GPA et la défense des droits des femmes et des enfants. À travers cette action en justice, elle réaffirme la nécessité de faire respecter la loi et d’empêcher l’implantation de pratiques contraires à la loi et aux principes fondamentaux du droit français.

Olivia Maurel et les signataires de la Déclaration de Casablanca appellent les autorités à une vigilance accrue face au contournement de la loi par des acteurs étrangers et réitèrent leur engagement contre toute forme de GPA, qu’elle soit commerciale ou prétendument « altruiste ».

Xertigny (88) : un prêtre à la retraite et une septuagénaire sauvagement tués à coups de pierres

Deux personnes, un homme et une femme venus de Dijon, ont été tuées lundi après-midi à Xertigny.

Un homme, âgé d’une trentaine d’années et notamment connu pour des affaires de stupéfiants, a été interpellé et placé en garde à vue. Celle-ci a toutefois été levée à l’issue de l’expertise psychiatrique du suspect. Il a été placé en hôpital psychiatrique.

L’homme était prêtre dans le secteur de Nancy, plus précisément au sein de la paroisse Saint-Pie X à Essey-lès-Nancy, à la retraite depuis à peine deux ans.

Le diocèse a communiqué :

Nous avons appris avec sidération et une profonde tristesse l’assassinat, hier à Xertigny (Vosges), du Père Pierre Panon, un prêtre incardiné dans le diocèse de Nancy et Toul, qui était à la retraite.

Nous nous associons à la peine immense de tous ses proches, en particulier de sa famille et des paroissiens de Saint-Pie-X (Essey-lès-Nancy), en les assurant de notre prière.

Nous portons également dans la prière la personne qui a été assassinée à ses côtés et adressons nos sincères condoléances à sa famille.

Nous tenons à exprimer notre profonde reconnaissance pour tout le dévouement du Père Pierre Panon au service de notre diocèse et de l’Église.

Une enquête est en cours pour déterminer les circonstances de ce drame. Nous avons confiance en la justice et en son travail.

Que le Seigneur accompagne tous ceux qui sont touchés par cette tragédie.

La mosquée était installée dans un bâtiment de la mairie. Mais que fait la Libre Pensée ?

En février 2024, l’imam Mahjoub Mahjoubi était expulsé de France en raison de ses prêches radicaux.

En ce mois d’avril 2025, l’association des musulmans du Gard rhodanien qui gérait sa mosquée a été sommée de quitter sa mosquée, dans une décision du tribunal judiciaire de Nîmes, rendue publique le lundi 31 mars.

La mairie de Bagnols-sur-Cèze (Gard), propriétaire du bâtiment dans lequel la mosquée avait été installée, avait saisi la justice suite à l’expulsion de l’imam.

La Libre Pensée, si prompte à mener des procès pour interdire les crèches dans les mairies, semble aphone.

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