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La CEDH déboute CNews suite à sa condamnation par l’ARCOM

La chaîne avait été condamnée par l’Arcom en 2021 à 200 000 euros d’amende, pour des propos tenus par Eric Zemmour sur les mineurs isolés.

 

Transition énergétique et religion

Cet article est une tribune libre, non rédigée par la rédaction du Salon beige. Si vous souhaitez, vous aussi, publier une tribune libre, vous pouvez le faire en cliquant sur « Proposer un article » en haut de la page.

L’hiver a une certaine tendance à refroidir l’atmosphère, ce phénomène historiquement vérifié ne semble pas être compris par nos politiques et nos écologistes ! Probablement une fake news de plus…

Non seulement la « transition écologique » nous coûte un « pognon de dingue », plus de 25 Md€ par an pour la France, mais en plus elle réussit le tour de force de ne pas fournir suffisamment de jus pour assurer les besoins courants des pays…

Ainsi, le mois de janvier en plus d’être froid, oui c’est étonnant je sais, s’est avéré avoir peu de vent et encore moins de soleil sous nos latitudes. Car oui nuages et vent calme sont fréquents en cette saison quelque peu monotone. D’un côté le monde mercantile en a tiré un moyen de gagner de l’argent en inventant le concept du « Blue Monday », qui est je cite selon un psychologue américain : « le jour le plus déprimant de l’année », fixé au troisième lundi de janvier. C’est donc le bon moment, en miroir avec le Black Friday, de proposer des offres commerciales alléchantes, l’achat compulsif étant une des réponses à la déprime.

De l’autre, dans le monde merveilleux des énergies vertes faites d’éoliennes et de photovoltaïques, c’est en revanche le néant ! Les engins, dont soit dit au passage la construction (extraction de minerais) est bien plus polluante que la filière pétrolière, n’ont jamais autant mérité leur qualificatif d’intermittent. Comme leurs homologues du monde du spectacle, les éoliennes et les panneaux ne travaillent qu’une faible partie de l’année (25% pour les premières et 15% pour les seconds). Et alors me direz-vous ?

Alors, il se trouve que pour que vous puissiez continuer à faire chauffer votre café du matin ou à recharger votre Tesla à cent mille euros, il faut jongler entre les différents types de production, dont bien entendu le nucléaire. Cela pose de nombreux problèmes, car sur le réseau selon des lois stupides la production intermittente est prioritaire, les centrales passent donc leur temps à modifier leur cycle, ce qui en plus d’avoir un coût financier a aussi des impacts sur la longévité des systèmes… Mais voilà qu’il existe des pays qui ont eu l’excellente idée de se passer de nucléaire pariant sur le fait que les énergies vertes permettront de pallier sans difficulté les besoins, pourtant croissants, des populations ! On allez voir ce qu’on allez voir…

On a vu !

La Belgique, qui a initié une sortie du nucléaire, passant de 8 à 5 centrales pour arriver à 0 d’ici 2030, utilise des réacteurs de Boeing pour faire de l’électricité quand la production des énergies vertes n’est pas suffisante. Ce fut le cas à plusieurs reprises sur ce mois de janvier 2025. Oui vous avez bien lu, des réacteurs de Boeing 707 gavés au kérosène sont utilisés comme des turbines pour fabriquer de l’électricité (https://www.levif.be/economie/energie/des-vieux-reacteurs-de-boeing-707-utilises-pour-alimenter-le-reseau-electrique-belge-la-situation-doit-etre-tres-grave/).

Mais parlons aussi un peu de l’Allemagne, nos chers voisins. Mêmes causes, il fait froid en hiver, mêmes conséquences, on a plus de jus ! Eux aussi ont misé sur du 100% d’énergies vertes, les rois, que dis-je les empereurs de la transition écologique… Durant ce mois de janvier 2025 les centrales à charbon et à gaz ont tourné à fond ! Amenant le célèbre et faux « bilan carbone » à sept fois celui de la France sur la période…

Il semblerait que dans ces cas la production massive de CO2 (qui est pourtant un gaz saturé dans son absorption et qui donc n’a qu’un rôle marginal comme le rappelle le Pr Clauser prix Nobel de physique 2022) ne pose plus question.

La Taxe carbone est à l’Etat ce qu’est le Blue Monday au commerce !

Voilà donc un des nombreux effets de bord de la transition dite verte. L’humanité a fait d’incroyables bonds technologiques en un siècle, et la maîtrise du nucléaire, de l’infiniment petit, du quantique, est le chemin que nous devons emprunter pour continuer notre chemin. C’est non seulement le moyen que nous devons donner à nos descendants pour bénéficier de sources d’énergie fiables et puissantes, mais c’est aussi la clé de la conquête de l’univers, le moyen d’un jour de pouvoir explorer au-delà de notre système solaire. Et ça, les petits « hommes verts » n’en veulent pas, ils sont idéologiquement contre le progrès technique. Le problème c’est qu’en 50 ans avec l’appui de l’internationale communiste orpheline depuis les années 1990, ils ont réussi à imposer leur religion, celle qui rend un culte à la Terre mère Gaïa, aux politiques et partiellement aux populations. Cette étrange idéologie n’a pu s’imposer que par ce que la véritable religion révélée a été inlassablement combattue, finissant par laisser le champ libre.

Mais, pour finir sur une note positive, la donne pourrait bien changer dans les années à venir, peut être sommes nous à un virage de l’Histoire. Les grandes puissances (USA, Chine, Russie, Inde, Mexique, Bresil,…) remettent de plus en plus en cause les principes qui sous-tendent la transition écologique, et dans le même temps nous notons un regain de sens et d’intérêt pour la religion chrétienne, celle de nos pères, celle qui a façonné nos nations. La France semble encore loin de ce virage, empêtrée dans des dogmes ecolo-woke, mais faisons le pari que cette parenthèse ne durera pas !

I-Média – Trump, le retour : la peur change de camp

Cette semaine dans “I-Média”, Jean-Yves Le Gallou et Floriane Jeannin reviennent sur le salut d’Elon Musk à la foule lors de l’investiture de Donald Trump. Un geste trouble, assimilé par beaucoup à un salut nazi, qui aura fait couler beaucoup d’encre avec parfois des justifications plus farfelues les unes que les autres.

Le dossier de la semaine est consacré à l’investiture de Donald Trump, elle aussi très commentée puisque dès le début de son mandat, le nouveau président des Etats-Unis aura mis le paquet en signant plus de 40 décrets officiels, mettant notamment définitivement fin au wokisme gouvernemental instauré par son prédécesseur Joe Biden.

On n’oubliera pas les pastilles de l’information et, pour conclure, le portrait piquant du jour en partenariat avec l’OJIM, consacré à Hervé Gattegno, journaliste d’investigation.

Donald Trump a sorti la sulfateuse contre le gauchisme

Polémia dresse la liste des 78 textes signés par Donald Trump, soit 42 décrets officiels et de nombreuses circulaires, dont les textes officiels sont sur le site officiel de la Maison blanche :

Abrogation de 78 décrets de l’administration Biden : Annulation de mesures concernant la baisse du prix de certains médicaments, les programmes de lutte contre les discriminations et les sanctions contre certains colons en Cisjordanie.

Déclaration d’une urgence nationale à la frontière mexicaine : Autorisation du déploiement de troupes américaines pour renforcer la sécurité frontalière.

Retrait des États-Unis de l’Accord de Paris sur le climat : Marque une rupture avec les engagements environnementaux internationaux.

Retrait des États-Unis de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) : Coup d’arrêt à la collaboration avec l’OMS.

Grâce présidentielle pour plus de 1 500 personnes impliquées dans l’émeute du 6 janvier 2021 : Pardons accordés aux partisans impliqués dans l’assaut du Capitole.

Suspension du télétravail pour les employés fédéraux : Encouragement au retour au travail en présentiel.

Déclaration d’une urgence énergétique nationale : Augmentation de la production de pétrole et de gaz, retrait des subventions aux véhicules électriques et abandon de l’Accord de Paris.

Reconnaissance officielle de deux genres biologiques : Limitation des politiques de diversité et inclusion, reconnaissance uniquement des genres masculin et féminin.

Désignation des cartels de la drogue comme organisations terroristes : Renforcement des mesures contre les cartels et sanctions accrues.

Prolongation du délai pour TikTok : Suspension temporaire de l’interdiction de TikTok, accordant 75 jours supplémentaires pour se conformer aux réglementations américaines.

Fin des programmes de diversité, équité et inclusion dans les agences gouvernementales : Suppression des initiatives visant à promouvoir la diversité au sein des institutions fédérales.

Création du Service des Revenus Extérieurs : Établissement d’une nouvelle agence chargée de la perception des tarifs et droits de douane.

Renommage du Golfe du Mexique en Golfe d’Amérique : Changement symbolique de nom pour affirmer la souveraineté américaine.

Rétablissement du nom de Mont McKinley pour le Denali : Retour à l’appellation traditionnelle de la montagne en Alaska.

Gel des embauches fédérales : Suspension des nouvelles embauches au sein du gouvernement fédéral, à l’exception des postes liés à la sécurité nationale.

Révocation du mandat de véhicules électriques : Annulation de l’obligation de transition vers les véhicules électriques.

Fin de la citoyenneté par droit du sol : Suppression de l’acquisition automatique de la citoyenneté pour les enfants nés sur le sol américain de parents étrangers.

Réintégration des militaires renvoyés pour non-conformité vaccinale : Rétablissement des membres des forces armées licenciés pour avoir refusé la vaccination, avec paiement rétroactif.

Interdiction de la censure gouvernementale : Mise en place de mesures pour protéger la liberté d’expression et empêcher la suppression de discours politiques.

Création du Département de l’Efficacité Gouvernementale : Nomination d’Elon Musk à la tête d’un nouveau département chargé de réduire le gaspillage et d’améliorer l’efficacité des agences fédérales.

Retrait des sanctions contre les colons israéliens en Cisjordanie : Annulation des mesures punitives à l’encontre des implantations israéliennes.

Réintégration de Cuba sur la liste des États soutenant le terrorisme : Rétablissement de Cuba en tant qu’État sponsor du terrorisme, entraînant des sanctions économiques.

Transfert du siège du Commandement spatial des États-Unis en Alabama : Déplacement du quartier général du Commandement spatial à Huntsville, Alabama.

Mise en œuvre de l’annexe F : Réduction des protections d’emploi pour des milliers d’employés fédéraux, facilitant leur licenciement.

Réévaluation de l’aide étrangère : Réduction ou suppression des financements aux pays jugés hostiles aux intérêts américains ou ne soutenant pas les initiatives des États-Unis dans les organisations internationales, avec une priorité pour les alliés stratégiques.

Interdiction des programmes d’éducation critique sur la race : Suppression des financements pour les écoles promouvant la théorie critique de la race.

Expansion des forages pétroliers et gaziers : Autorisation de nouveaux permis pour l’extraction dans les zones protégées.

Annulation des subventions pour les énergies renouvelables : Suppression des incitations fiscales pour les énergies éoliennes et solaires.

Création d’une commission sur la fraude électorale : Lancement d’une enquête nationale sur les irrégularités électorales de 2020.

Suspension des visas pour les citoyens de plusieurs pays du Moyen-Orient : Rétablissement d’un « Muslim Ban » modifié.

Rétablissement de la politique « rester au Mexique » : Les demandeurs d’asile doivent attendre au Mexique pendant le traitement de leur dossier.

Fin du financement fédéral pour les villes sanctuaires : Suppression des subventions pour les juridictions qui protègent les immigrants illégaux.

Augmentation des taxes à l’importation sur les produits chinois : Renforcement des droits de douane pour protéger les industries américaines.

Protection des monuments historiques : Interdiction de la destruction ou du déboulonnement de statues fédérales.

Encouragement au Made in USA : Renforcement des exigences d’approvisionnement local pour les agences gouvernementales.

Réduction des droits syndicaux pour les employés fédéraux : Limitation des négociations collectives dans la fonction publique.

Suppression des limites sur les donations politiques : Assouplissement des restrictions sur les financements électoraux.

Proclamation du jour de la liberté énergétique : Célébration nationale des industries pétrolières et gazières américaines.

Création d’un fonds pour les victimes du crime : Augmentation des ressources pour les victimes d’actes criminels, particulièrement ceux perpétrés par des immigrants illégaux.

Suppression des normes fédérales sur les toilettes transgenres : Rétablissement des lois définissant les toilettes par le sexe biologique.

Renforcement des contrôles à la frontière nord : Expansion des mesures de sécurité avec le Canada.

Évaluation des pratiques des médias sociaux : Lancement d’une commission pour examiner la censure des opinions conservatrices.

Suppression de la réforme Obamacare : Nouvelle tentative de démantèlement complet de la loi sur les soins de santé abordables.

Révocation des règles sur les logements sociaux : Suppression des exigences pour les zones résidentielles d’accepter des logements subventionnés.

Interdiction des partenariats public-privé avec la Chine : Blocage des investissements chinois dans les infrastructures critiques américaines.

Rétablissement des exécutions fédérales : Réactivation des exécutions pour les criminels fédéraux condamnés.

Annulation des restrictions sur les armes à feu : Révocation des lois fédérales limitant la possession d’armes semi-automatiques.

Fin des subventions aux entreprises soutenant des causes progressistes : Réduction des crédits fiscaux pour les initiatives liées au climat et à l’inclusion.

Promotion de la célébration de Noël dans les écoles : Obligation pour les établissements publics de reconnaître et promouvoir les traditions chrétiennes.

Assouplissement des règles de pollution pour les grandes industries : Réduction des normes sur les émissions pour relancer la compétitivité industrielle.

Reconnaissance des institutions chrétiennes dans les financements fédéraux : Priorité aux écoles confessionnelles pour les subventions éducatives.

Augmentation du budget pour les forces de l’ordre : Renforcement des dotations pour la police et les départements fédéraux de sécurité.

Réouverture de Guantanamo : Réactivation du centre de détention pour les terroristes étrangers présumés.

Renforcement des sanctions contre l’Iran : Retour aux sanctions économiques les plus strictes contre Téhéran.

Financement prioritaire des infrastructures rurales : Orientation des fonds publics vers les communautés rurales plutôt que les grandes villes.

Création d’un mur technologique avec des drones et des caméras : Déploiement de la technologie avancée pour surveiller la frontière sud.

Révision des quotas de réfugiés : Réduction significative du nombre annuel de réfugiés acceptés.

Fin des financements à l’ONU pour les projets climatiques : Suspension des contributions des États-Unis aux initiatives climatiques internationales.

Promotion des écoles à charte : Augmentation des fonds pour les établissements indépendants.

Mise en œuvre d’un programme national d’alphabétisation civique : Création d’un programme pour enseigner les valeurs et l’histoire américaine dans les écoles publiques.

Rétablissement des droits religieux dans les entreprises : Autorisation pour les entreprises de refuser certains services pour des raisons de croyances religieuses.

Encadrement des réglementations bancaires : Réduction des restrictions imposées aux banques par la loi Dodd-Frank.

Augmentation du budget militaire : Renforcement du financement pour la modernisation des équipements et la cybersécurité militaire.

Suppression des visas de travail pour les étrangers dans certaines industries : Réduction de l’immigration légale pour privilégier l’emploi national.

Rétablissement des sanctions économiques contre la Corée du Nord : Mesures plus strictes pour limiter les ressources financières du régime nord-coréen.

Financement des infrastructures pour l’armée : Priorisation des fonds pour améliorer les bases militaires et les logements des militaires.

Suspension des financements pour le planning familial : Suppression des subventions pour les services liés à l’avortement.

Promotion des partenariats public-privé dans les infrastructures : Encouragement des investissements privés pour moderniser les routes, ponts et aéroports.

Création d’une base de données nationale sur les migrants : Centralisation des informations sur les migrants pour faciliter le suivi et la sécurité nationale.

Déclaration du « Jour national du patriotisme » : Instauration d’un jour férié pour célébrer les valeurs américaines.

Restriction des activités des ONG internationales : Réduction des financements pour les organisations promouvant des idéaux progressistes à l’étranger.

Fin de la coopération scientifique avec la Chine : Suspension des échanges académiques et technologiques avec des institutions chinoises.

Expansion des programmes de formation professionnelle : Augmentation des fonds pour les apprentissages et les écoles techniques.

Encadrement des pratiques de Big Tech : Renforcement des régulations sur la collecte de données et la transparence algorithmique.

Réintégration des monuments confédérés dans les sites historiques nationaux : Restauration et préservation des monuments controversés.

Abrogation des restrictions sur les entreprises pétrolières dans l’Arctique : Réouverture des forages dans les zones polaires.

Promotion de la liberté académique : Interdiction pour les universités de sanctionner les opinions politiques de leurs enseignants et étudiants.

La charge de Javier Milei à Davos : « Ce Forum a produit un sinistre wokisme ! »

Le président argentin a fait un discours encore plus provocateur que l’an dernier, avec cette année des excellents résultats économiques, accusant les participants du Forum économique mondial d’être des suppôts de la gauche wokiste.

« Je ne me sens plus seul, a expliqué le président. L’Argentine est devenue un vrai modèle. Et j’ai trouvé des alliés : Elon Musk, la féroce Giorgia Meloni, Viktor Orban, Benyamin Netanyahou, Donald Trump. Une alliance se forme entre toutes les nations qui veulent être libres. »

Il a dénoncé une gauche woke infiltrée partout, « dans les médias, les organisations internationales, les grandes entreprises, et même ici à Davos. Ce Forum a promu un sinistre wokisme ! »

Javier Milei décortique les mécanismes du « virus mortel de l’idéologie woke, la grande épidémie de notre époque ». Il souligne que c’est la liberté individuelle et la propriété privée, placées au-dessus de tout, qui ont permis la révolution industrielle du XIXe siècle et la formidable croissance qui a suivi. Il défend « l’esprit pionnier qui repousse les limites du possible », soutenant au passage la défense de Musk critiqué pour son bras levé qui faisait penser au salut nazi, « un geste innocent qui reflétait sa joie ».

Le leader argentin dénonce ensuite « l’idée ignoble de la justice sociale », selon laquelle « l’égalité devant la loi ne suffit pas. C’est une mine d’or pour la bureaucratie ! » Derrière se pointerait « une distribution arbitraire des richesses à la pointe du fusil ».

Il s’en prend violemment au féminisme, qualifié de « demande de privilèges ». Il serait désormais plus grave de tuer une femme qu’un homme. S’ensuit l’avortement, qui provoque le déclin des naissances dans de nombreux pays. L’idéologie du genre est évidemment une catastrophe. La montée du mouvement LGBT déboucherait sur « la pédophilie ».

« Le wokisme se manifeste aussi dans cette histoire de changement climatique. Nous sommes passés de la préservation de l’environnement à un environnementalisme fanatique. Quand nous disons que la planète a connu cinq cycles de réchauffement, on nous traite de platistes. »

« Maintenant, on laisse rentrer les immigrés non par nécessité mais par culpabilité. »

Sa mission de gouvernant, « c’est de réduire la taille de l’Etat. Le scénario des quarante dernières années s’est épuisé. Il faut s’en libérer, oser penser, écrire notre propre histoire ».

« Ecoutons le cri de la liberté. Vive la liberté, bordel ! »

Education sexuelle : la nouvelle version du projet de programme toujours inacceptable

Communiqué du Syndicat de la famille :

L’éducation sexuelle à l’ordre du jour de la réunion du CSE prévue le 29 janvier : la nouvelle version du texte étant très loin du compte pour être bénéfique, constructif et répondre à ses objectifs, Le Syndicat de la Famille appelle la Ministre de l’Education nationale à réviser en profondeur le texte

Le projet de programme d’éducation affective, relationnelle et sexuelle, élaboré par le ministère de l’Education nationale, avait fait scandale en raison de son imprégnation idéologique, de contenus inadaptés et de ses lacunes majeures – y compris pour remplir ses objectifs affichés -.

Malgré le caractère très sensible du sujet – qui touche à l’intimité et à la construction personnelle des élèves -, le projet sera soumis dès ce 29 janvier au Conseil supérieur de l’éducation.

Le Syndicat de la Famille déplore cette précipitation, contraire à la nécessité de travailler autant que nécessaire pour s’assurer d’un contenu vraiment bénéfique pour tous les élèves et neutre philosophiquement et politiquement, suivant l’obligation légale de l’Eduction nationale.

L’ancienne ministre de l’Education nationale, Anne Genetet, n’a en effet apporté que des modifications très ponctuelles, dérisoires au regard des enjeux. Si le projet de programme n’est pas révisé en profondeur, son examen par le CSE dès ce 29 janvier, est inacceptable :

–       A l’exception du sentiment amoureux, évoqué ici ou là, sont complètement absents du projet de programme des contenus positifs et constructifs sur l’homme et la femme, le sens de la puberté, le couple, l’enfant, la maternité, la paternité… : des sujets qui sont évidemment liés à la sexualité, qui concerneront tous les jeunes plus tard et qui sont fondamentaux pour se préparer à la vie d’adulte.

–       L’absence complète, également, de prévention vis-à-vis du recours aux bloqueurs de puberté, aux hormones de transition et à la chirurgie consistant en l’ablation d’organes génitaux. Influenceurs, réseaux sociaux et activistes exercent pourtant une forte pression auprès des adolescents, qui nécessiteraient urgemment de les alerter sur les risques majeurs pour leur santé physique et mentale.

–       L’insuffisance très nette de la prévention vis-à-vis de la pornographie, abordée beaucoup trop tard, maladroitement et sans arguments bien fondées.

–       La conscience, les valeurs, l’éthique, ne sont jamais abordées, y compris lorsque le programme aborde la question du consentement. Ces sujets concernent pourtant aussi la sexualité.

Par ailleurs :

–       Certains des contenus prévus pour les tout-petits de maternelle sont inadaptés à ces âges, comme la volonté de leur faire apprendre les mots scientifiques pour nommer les parties intimes : si les familles recourent toujours et partout à un vocabulaire adapté à leur âge, c’est bien parce qu’elles sentent spontanément qu’à 3 ou 4 ans, c’est à l’adulte de s’adapter à l’enfant.

–       La diffusion, à partir de la 5e, de l’idée suivant laquelle ce n’est pas parce qu’on est de sexe masculin ou féminin que l’on est homme ou femme, avec tout ce qu’implique cette thèse idéologique bien connue. De telles affirmations sont déstabilisatrices pour des adolescents, contraire à la mission éducative et peuvent, pour ceux qui sont en souffrance, les inciter à croire qu’il faudrait transitionner, un processus à hauts risques et aux effets rapidement irréversibles. Certes le terme « identité de genre » a été supprimé au collège, mais l’idée reste présente, et c’est là le problème.

–       Une approche idéologique aussi de l’égalité des sexes, qui consiste à dénoncer toutes les représentations différenciant le masculin du féminin et ce, dès la maternelle. Cette approche s’appuie sur l’idée que le sexisme serait, dès la naissance, systémique en France. Cette « lutte des sexes » est contraire au besoin des filles comme des garçons d’être valorisés. Le contenu du projet de programme va jusqu’à reprendre les absurdités d’activistes, par exemple avec la comparaison de l’espace occupée par les petits garçons et les petites filles dans les cours de récréation. Culpabiliser les petits garçons, victimiser les petites filles ne fera en rien avancer l’égalité. En revanche, elle instaure de la défiance entre les uns et les autres. Une erreur fondamentale dont on voit les effets chez les jeunes adultes (ce discours étant déjà très présent dans l’éducation sexuelle déjà faite à l’école) : de moins en moins de couples et de moins en moins d’envie de fonder une famille. Des considérations, autrement dit, qui compte aussi dans la crise de la natalité française.

–       Un contenu qui ne répond pas aux objectifs affichés, dont la lutte contre les violences sexistes et sexuelles, pourtant présentée comme la cause de « l’urgence » de ce programme. L’approche de la sexualité, notamment, ne tient pas compte des différences physiologiques et émotionnelles entre garçon et fille, ce qui est contraire à l’acquisition du respect de l’autre par les adolescents et donc contre-productive.

–       Le non-respect du principe légal de neutralité, ce contenu étant largement idéologique. La loi oblige pourtant l’école à rester neutre philosophiquement et politiquement. Le projet de programme est loin, très loin du compte.

Alors que ces questions sont particulièrement importantes et sensibles pour les enfants, les adolescents et le jeunes, le projet de programme d’éducation affective, relationnelle et sexuelle a été inscrit à l’ordre du jour de la réunion du CSP prévue le 29 janvier.

La priorité évidente est pourtant de prendre tout le temps nécessaire à la mise au point d’un programme assurant le respect de l’intérêt supérieur de l’enfant, dont le contenu soit incontestablement bénéfique, mais aussi neutre sur le plan philosophique et politique.

Dans ce contexte, Le Syndicat de la Famille appelle la Ministre de l’Education nationale à reporter la réunion prévue le CSE et à prendre le temps d’écouter elle-même les associations qui interviennent dans les classes – en restant ouverte à toutes les approches  – pour se rendre compte des différences, des réactions des élèves et de leur sérénité – ou pas – après ces séances.

D’une intervention à l’autre, le résultat est très différent et il est temps que la Ministre le découvre.

Mensonge sur l’IVG et l’embryon

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Simple médecin, Je ne suis pas là pour dire ce qu’il faut faire ou ne pas faire sur ce sujet tellement clivant intime et difficile à aborder dans toutes ces facettes (viol/ enfant non désiré/malformation…). Sujet qui reste inabordable dans la société ou les médias car verrouillé par le militantisme pro avortement.

Il me semble toutefois nécessaire de rappeler quelques faits scientifiques et biologiques sur l’embryon et que chacun puisse en conscience faire ensuite ce qui lui semble juste.

Première désinformation voir mensonge véhiculé par les pro IVG : L’embryon ne seraient qu’un amas de cellules.

Non : L’embryon n’est pas un amas cellulaire (ou un tissu ou tumeur comme on l’entends si souvent), amas cellulaire qui ne possède lui que le patrimoine génétique de son hôte et qui n’a qu’une seule possibilité se diviser en d’autre cellules rien de plus.

L’embryon, lui, a son propre patrimoine génétique distinct du père et de la mère. C’est un être vivant (par définition biologique) humain (patrimoine génétique humain unique) et capable de se développer complétement en un être humain vivant et autonome (ce qui lui donne sa spécificité). un amas de cellules est incapable même mis en culture de se développer en un être humain puis un enfant.

Une étude récente du génome sur plus de 25 ans vient d’être publiée fin 2024 dans Nature par les chercheurs de CODE genetics/Amgen [1] qui ont construit une carte complète de l’ADN humain et de la façon dont il est mélangé lors de la reproduction. Cette étude vient de montrer formellement comment, avant même la fécondation, les gènes des parents se recombinent pour former un être humain unique. Un embryon est humain et unique dès le début et c’est démontré.

Deuxième désinformation : L’embryon c’est le corps de la femme (le fameux « mon corps, mon choix »)

Non, l’embryon est parfaitement distinct (physiquement/génétique) de ce corps et autant issus du père que de la mère mais vit par contre bien sûr à l’intérieur de ce corps féminin qui subit cette grossesse et dont il dépend. C’est un fait. Mais il n’est pas le corps de la femme.

La question essentielle est de savoir si l’embryon est ou non une personne ou quand devient-il une personne :

Pour les partisans de l’IVG, il n’est pas une personne à son commencement (on peut donc légitimement l’éliminer) et il deviendrait « par miracle » une personne à partir d’un certain moment… (lequel ?)

Pour nous il est une personne et ce dès le début.

La science ne permet pas de déterminer quand un embryon a sa propre autonomie de conscience. Son développement est un continuum de la fécondation à la naissance : comment pourrions-nous affirmer (alors qu’il est montré son caractère humain et unique dès le début) qu’à un moment il n’est rien et qu’à un autre (totalement arbitraire) il deviendrait un bébé digne d’être aimé et gardé ?

Ce que l’on sait : à 33 jours on constate un développement différencié du cerveau avec un développement thalamique complet à 20-24sem. Il est montré qu’ à cette date le fœtus ressent la souffrance signe d’une conscience minimale [2].

Personne ne peut se prononcer de manière certaine sur la nature de l’embryon : en vertu du principe de précaution chère à la médecine cela devrait suffire à le considérer comme une personne.

Quelle hypocrisie dans la société : Quand l’embryon puis fœtus est désiré, c’est bien un bébé et, s’il devait par exemple naître grand prématuré vers 22-24 semaines, on attendrait naturellement que la médecine fasse tout pour le sauver. Mais, s’il n’est pas désiré, alors il devient par enchantement un vulgaire amas de cellules dont on peut se débarrasser.

Que certains professionnels de santé veuillent ou acceptent de pratiquer des avortements c’est triste, c’est leur choix, c’est ainsi. Mais comment ces professionnels, instruits, intelligents peuvent justifier d’une telle “schizophrénie” face à un embryon en niant ce qu’il est malgré l’évidence et les preuves et quand on a les connaissances médicales et scientifiques qu’ils ont.

La réaction du monde médiatique ou médical dans sa majorité est consternante. Et elle est sidérante quoi que totalement prévisible vu le formatage des esprits depuis la loi Veil, Formatage tel qu’on a même fait oublier que la loi Veil dépénalisait l’avortement dans des cas extrêmes de détresse avérée, bien loin de la banalisation actuelle.

La question de l’avortement est prise en otage en France par des militants, par le gouvernement et certains soignants qui ne cessent de revendiquer toujours plus de « droit ».

Ils voudraient même contraindre s’ils le pouvaient tous les soignants à y participer et en faire un soi-disant « acte médical » or ce n’est pas un acte médical de soin.

Appelons un chat un chat : c’est l’élimination pure et simple d’un être humain biologique dans sa phase de développement précoce. Comment peut-on appeler ou nommer? Comment peut-on imaginer contraindre des soignants à y participer sans consentement libre et éclairé ?

Si la femme est libre d’avorter en France, elle devrait aussi être libre de ne pas avorter et pour cela devrait avoir un vrai choix, une vraie alternative : pour l’avoir faut-il encore qu’elle en ait les moyens en étant instruite de manière loyale et honnête sur la nature de l’ embryon et de ce que l’IVG implique et que on lui apporte si besoin les aides (financières / entourage) pour lui proposer une vraie alternative crédible.

Dr Pontier

références:
[1] https://www.nature.com/articles/s41586-024-08450-5
[2]https://jamanetwork.com/journals/jama/fullarticle/201429

La messe des obsèques d’Emile sera célébrée le samedi 8 février à la Basilique Sainte Marie-Madeleine à Saint-Maximin-la-Sainte-Baume

Communiqué des parents d’Emile, Marie et Colomban Soleil :

Marie et Colomban Soleil étaient attachés depuis 25 ans au village du Haut-Vernet et à ce coin de montagne qu’ils avaient arpenté avec Emile depuis qu’il était né. Ils y avaient bâti de doux et joyeux souvenirs avec leur petit garçon. Avec eux, depuis le 8 juillet 2023, de nombreux habitants avaient cherché, pleuré, souffert, prié et espéré au Haut-Vernet. Le maire lui-même avait rappelé qu’Emile était un enfant du village. C’est une habitante – qu’ils ne remercieront jamais assez pour sa réaction et sa délicatesse – qui avait trouvé Emile le 30 mars 2024 et qui leur a permis de faire leur deuil et de mettre fin à l’incertitude qui leur broyait le cœur. Leur destin et celui d’Emile était intimement lié pour le meilleur et pour le pire à ce village des Alpes-de-Haute-Provence. C’est pourquoi ils avaient espéré pouvoir enterrer leur fils Emile dans le petit cimetière aux trois quarts vide du Haut-Vernet.

Dès le 30 novembre 2024, Marie et Colomban Soleil avaient demandé au maire du village de pouvoir inhumer Emile dans un caveau familial. Au bout de 49 jours, après quelques atermoiements, ils apprendront le samedi 18 janvier 2025, sous le choc et dans l’incompréhension, qu’une concession individuelle pour Emile seul leur était octroyée. Mais une concession familiale dans laquelle ils pourraient venir le rejoindre le moment venu leur était refusée. Comme si on pouvait humainement et moralement séparer dans la mort des parents de leur enfant disparu.

Bien qu’ils en soient meurtris, Marie et Colomban Soleil n’entendent pas se battre contre cette décision et des déclarations faites dans la presse manifestant qu’ils ne sont pas les bienvenus.

Ils souhaitent qu’Emile puisse être inhumé et reposer en paix et dans la sérénité.

Ils ont donc demandé et immédiatement obtenu ce 22 janvier 2025 une concession familiale perpétuelle à la Bouilladisse dans les Bouches-du-Rhône où ils vivent et où Emile a grandi. C’est donc à la Bouilladisse qu’Emile reposera dans un caveau familial que le cœur et l’humanité commandaient et que la loi permettait.

Marie et Colomban Soleil remercient chaleureusement le maire de la Bouilladisse ainsi que ceux des conseillers municipaux et des habitants du Vernet qui réprouvent cette situation et qui les ont au contraire toujours entourés de leur affection et de leur amitié. Pour les autres, ils ne leur en gardent aucune rigueur.

La messe des obsèques d’Emile sera célébrée le samedi 8 février 2025 à 10h à la Basilique Sainte Marie-Madeleine 6 Place Jean Salusse – 83470 Saint-Maximin-la-Sainte-Baume.

Marie et Colomban Soleil remercient tout particulièrement de leur accueil dans ce haut lieu de la chrétienté Monseigneur Dominique Rey, alors évêque de Fréjus-Toulon, Monseigneur François Touvet, actuel évêque de Fréjus-Toulon, le Père Florian Racine, curé et recteur de la Basilique, et Monsieur l’abbé Louis Le Morvan de la Fraternité sacerdotale Saint-Pierre qui les a accompagnés pendant tous ces mois et qui célèbrera la messe d’obsèques. Ils remercient également la mairie de Saint-Maximin-la-Sainte-Baume, sa police municipale et les autorités de gendarmerie pour l’organisation qu’ils ont mise en place pour le bon déroulement de ces obsèques.

Pour préserver l’intimité de la famille, Marie et Colomban Soleil demandent aux médias de ne pas filmer ni photographier à l’intérieur de la basilique. Les autorités réserveront une partie du parvis pour que les médias, notamment télévisés et radiophoniques, puissent exercer leur métier.

La basilique sera ouverte à 9h pour la famille, les proches et les invités. Elle sera ensuite ouverte à 9h30 au public. Des registres de condoléances seront mis à disposition par le Service catholique des funérailles qui sera également à disposition pour recevoir et placer dans le chœur les fleurs que beaucoup ont annoncé vouloir déposer, ce dont ils sont infiniment remerciés.

Marie et Colomban remercient le Service catholique des funérailles et son directeur, Monsieur Etienne de Varax, pour sa disponibilité et son professionnalisme.

Chacun est bienvenu à cette messe d’obsèques. La disparition et la mort d’Emile ont ému la France entière et Marie et Colomban ont souhaité que ces obsèques soient publiques et puissent réunir tous ceux qui souhaiteront être auprès d’eux pour accompagner Emile dans l’Éternité. En ouvrant cette célébration le plus largement possible, Marie et Colomban souhaitent remercier tous ceux qui, anonymes ou pas, les ont entourés et aidés, d’abord en participant aux recherches d’Emile, mais ensuite en leur manifestant leur compassion et leur amitié par un dessin, un mot, un geste ou un signe, ou tout simplement en priant ou souffrant avec eux dans le secret de leur cœur. Si la douleur de la séparation est vive, l’Eglise enterre les enfants morts baptisés en blanc car, n’ayant jamais commis le mal, ils jouissent immédiatement du bonheur éternel du Ciel dans la lumière et la tendresse de Dieu. Chacun est donc invité à se présenter dans les couleurs de son choix.

Marie et Colomban tiennent enfin à remercier à nouveau les enquêteurs, notamment ceux de la section de recherche de Marseille et les juges d’instruction d’Aix-en-Provence qui continuent dans l’ombre et le nécessaire secret de l’instruction leur long travail d’enquête pour la manifestation de la vérité et pour que justice soit ainsi rendue à Emile. Au-delà de leur engagement personnel et professionnel, ils ont manifesté de profondes qualités humaines qui ont été autant de marques de réconfort pour Marie et Colomban tout au long de ces 18 mois passés.

Emile sera inhumé dans l’après-midi à la Bouilladisse dans les Bouches-du-Rhône dans l’intimité des membres de la famille, de leurs proches et de leurs invités.

Jérôme Triomphe

Avocat des parents d’Emile, Marie et Colomban Soleil

Education nationale bornée : l’éducation à la sexualité est “indispensable”, mais le français est optionnel

Pour l’Education nationale, l’éducation à la sexualité et à la théorie du genre est “indispensable”. Elisabeth Borne défend ce programme, alors que les Etats-Unis sortent de l’idéologie du genre et respectent la science en affirmant qu’il n’y a que 2 sexes : homme et femme. Ainsi, la notion d’identité de genre, “qui figure dans le Code pénal, qui réprime les discriminations en fonction de son sexe, de son identité de genre ou de son orientation sexuelle“, figure dans les programmes “à partir du lycée“, a confirmé Elisabeth Borne.

En revanche, le français est optionnel et des élèves en classe de première n’ont pas de prof à 5 mois du bac de français, au lycée Benoît de l’Isle-sur-la-Sorgue, dans le Vaucluse. Sans réponse de l’administration et avec le bac qui approche, les parents naviguent entre colère et désespoir. Les élèves n’ont pas cours de français depuis la rentrée, ou par-ci, par-là. Leur professeur de français, qui est aussi leur professeur principal, est absent depuis le 1ᵉʳ jour de classe, en septembre.

Voilà où en est l’Education nationale, qui se focalise sur des priorités délirantes, aux ordres d’un ministre borné.

Outre les lacunes inévitables accumulées par les élèves, les parents déplorent le “silence” de l’administration :

“Nous avons envoyé des mails à la direction du lycée, au rectorat ainsi qu’à l’inspecteur des lettres, sans aucune réponse de leur part à tous”.

“Nous savons bien que cela ne dépend pas de l’établissement, mais faire la politique de l’autruche ne nous aide pas. C’est la double peine. On subit une absence longue d’un professeur pas remplacé et en plus, il n’y a aucune communication. On a l’impression que c’est un manque de respect. Comme si on n’avait aucune valeur”.

“On se sent complètement méprisés. Comme s’ils n’en avaient rien à faire des élèves. Ce manque de réponse est angoissant. On se dit qu’ils ne trouvent pas de solution, et ils préfèrent faire l’autruche”.

Selon les résultats d’une enquête réalisée en septembre par le syndicat des enseignants du second degré auprès de 893 établissements, il manquait au moins un professeur dans 56% des collèges et lycées français à la rentrée. En clair, il n’y a plus suffisamment de profs.

L’Etat impotent doit libérer l’enseignement en donnant plus de libertés aux écoles libres et à l’enseignement à domicile…

La légende noire antiespagnole, une opération de propagande montée et alimentée par le protestantisme

Marcelo Gullo Omodeo, professeur d’Histoire à l’Université de Buenos Aires et à l’Université Fluminense de Rio de Janeiro, publie un ouvrage décryptant l’intox de la légende noire espagnole.

Son livre, traduit en français aux éditions L’Artilleur, met en lumière l’importance de l’héritage espagnol face aux atrocités commises par les ennemis de l’Espagne. Marcelo Gullo démontre que, devant le “Tribunal de l’histoire”, l’Espagne a été jugée par des juges partiaux et de faux témoins. Et il affirme, preuves à l’appui, que l’Amérique, avant 1492, ressemblait plus à l’enfer qu’au paradis, car les sacrifices humains, le cannibalisme, l’esclavage et la prostitution de masse régnaient partout. Il rappelle par ailleurs que, pendant des siècles, des pays comme la Grande-Bretagne, la Hollande ou les États-Unis ont exigé de l’Espagne qu’elle s’excuse pour les prétendus péchés commis lors de la conquête de l’Amérique, alors qu’en réalité, ce sont ces mêmes nations qui devraient le faire car leurs mains sont tachées de sang.

Parmi les inventeurs de cette légende noire, l’auteur souligne l’importance de la désinformation véhiculée par les protestants, pris d’une haine terrible envers l’Eglise catholique et ses soutiens, dont fait partie l’Espagne au XVIe siècle.

[L]a rébellion protestante a créé (ou contribué à créer) la légende noire avec pour seul objectif d’en finir avec l’unique nation qui avait assumé de manière désintéressée la défense du catholicisme et des catholiques, dont les droits étaient foulés aux pieds par les rois et les nobles qui se convertissaient au protestantisme afin de spolier les biens de l’Eglise et d’asseoir leur pouvoir politique. A ce sujet, Mario Vargas Llosa, que nul ne pourrait décemment accuser d’être un partisan du national-catholicisme, affirme la chose suivante :

“La légende noire antiespagnole a été une opération de propagande montée et alimentée tout au long des siècles par le protestantisme (surtout ses branches anglicane et calviniste) contre l’Empire espagnol et la religion catholique afin d’affirmer son propre nationalisme, les diabolisant jusqu’à des extrémités terrifiantes et les privant même d’humanité…”

L’auteur dénonce également le livre de Bartolomé de las Casas, qui présentait une fausse histoire de la conquête espagnole de l’Amérique, ouvrage diffusé par les protestants, “première fake news de l’histoire”.

En ce sens, il convient de nous arrêter quelques instants sur ces réflexions de l’historien français Jean Dumont (1923-2001) : “Si, par malheur, l’Espagne était passée dans le camp de la Réforme, elle serait devenue puritaine et aurait appliqué les mêmes principes que ceux en place en Amérique du Nord (c’est la Bible qui le dit : l’Indien est un être inférieur, un enfant de Satan). Un immense génocide aurait éliminé d’Amérique du Sud tous les peuples indigènes. Aujourd’hui, lors de leur visite des rares “réserves” s’étendant du Mexique à la Terre de Feu, les touristes prendraient en photo les survivants, témoins d’une épuration raciale menée de surcroît sur la base de motivations bibliques.”

C’est assurément ce qui serait survenu si les puissances protestantes (Hollande, Grande-Bretagne ou Allemagne) avaient conquis l’immense territoire s’étendant du Rio Grande à la Terre de Feu. Pour s’en faire une idée, il suffit de constater ce qui s’est passé en Amérique du Nord, en Australie, en Indonésie ou en Namibie.

Qui croit encore en la justice ?

Un homme de 30 ans, condamné il y a un peu plus d’un an à Versailles pour viol sur mineur a été remis en liberté début janvier, sans contrôle judiciaire.

Il avait fait appel de sa condamnation et la justice avait un an maximum pour fixer une nouvelle date d’audience, ce qu’elle n’a jamais fait. Une situation ubuesque qui étonne même l’avocat de la défense.

Il y a un risque de récidive, l’homme d’origine malienne ayant été condamné pour viol sur sa nièce, mais il peut également décider de fuir pour échapper à un futur procès.

Cardinal Sarah : Toute tentative d’« abolition » de la messe traditionnelle serait un « projet diabolique »

Le lundi 20 janvier, le théâtre Guanella de Milan a accueilli la présentation du dernier livre du cardinal Robert Sarah, Dieu existe-t-il ?, dans lequel le préfet émérite de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements répond à une série de questions sur l’existence et la présence de Dieu dans notre vie.

L’événement a été organisé par La Nuova Bussola Quotidiana et La Bussola Mensile. La Nuova Bussola Quotidiana publie des extraits de la lectio donnée à cette occasion par le cardinal (intégralité en italien):

La prière est un regard silencieux, contemplatif et aimant porté vers Dieu. La prière, c’est regarder Dieu et se laisser regarder par Dieu. C’est ainsi que nous l’enseigne le Curé d’Ars. Le Curé d’Ars, étonné de le voir régulièrement et chaque jour à genoux et en silence devant le Saint Sacrement, lui demanda : « Mon ami, que faites-vous ici ? ». Il lui répondit : « Je l’avise et il m’avise ! ».

Dans son homélie lors de la Missa pro eligendo Romano Pontifice, le cardinal Ratzinger a déclaré :

« Avoir une foi claire, selon le Credo de l’Église, est souvent qualifié de fondamentalisme. Alors que le relativisme, c’est-à-dire le fait de se laisser porter « ici et là à tout vent de doctrine », apparaît comme la seule attitude conforme à l’époque actuelle. Une dictature du relativisme se met en place, qui ne reconnaît rien comme définitif et qui ne laisse comme ultime mesure que le moi et ses envies. Nous, en revanche, nous avons une autre mesure : le Fils de Dieu, l’homme véritable. Il est la mesure du véritable humanisme. Adulte’ n’est pas une foi qui suit les vagues de la mode et de la dernière nouveauté ; adulte et mûre est une foi profondément enracinée dans l’amitié avec le Christ ».

Comme ce texte du cardinal Joseph Ratzinger est dramatiquement actuel !

La tâche la plus urgente est de retrouver le sens de l’adoration et de la prosternation avec foi et crainte devant le mystère de Dieu ! Comme les Mages qui « se prosternèrent en l’adorant ». La perte de la valeur religieuse de l’agenouillement et du sens de l’adoration de Dieu est la source de tous les incendies et de toutes les crises qui secouent le monde et l’Église, de l’agitation et de l’insatisfaction que nous observons dans notre société. Nous avons besoin d’adorateurs ! Le monde se meurt parce qu’il manque d’adorateurs ! L’Église s’étiole parce qu’elle manque d’adorateurs. C’est le lieu premier et privilégié du dialogue avec Dieu : le Tabernacle, sa présence au milieu de nous.

Pour la même raison, la Sainte Messe est comme un rendez-vous nécessaire et vital avec le Christ. L’Eucharistie est la source de la mission de l’Église ; les célébrations sacrées et magnifiques pour la gloire de Dieu et la sanctification du peuple sont fondamentales pour favoriser la confiance avec Lui, cette intimité divine à laquelle notre existence aspire. C’est pourquoi la Sainte Messe, célébrée dans les langues nationales, ne doit jamais perdre le sens du sacré et ne jamais trahir la parole du Seigneur Jésus. La Sainte Messe n’est pas une réunion sociale pour nous célébrer nous-mêmes et nos actes, elle n’est pas une manifestation culturelle, mais la mémoire de la mort et de la résurrection du Seigneur que, depuis des siècles, l’Église a toujours célébrée. (…)

Nous sommes immensément plus bénis que le prophète Isaïe : lui qui priait pour que Dieu fende les cieux et descende (cf. Is 63, 19), nous le contemplons au milieu de nous. Le roi David se demandait d’où pouvait venir le secours (cf. Ps 121), nous savons que notre secours est dans le Seigneur Jésus. Toute la tradition de l’Église enseigne que Jésus de Nazareth, Seigneur et Christ, est l’unique sauveur de l’humanité et qu’il n’y a de salut en personne d’autre. Quiconque, en dehors des frontières visibles de la chrétienté, accède au salut, y accède toujours et uniquement par les mérites du Christ sur la Croix et non sans une quelconque médiation de l’Église.

Ces vérités centrales de la foi chrétienne ont été récemment réaffirmées (parce qu’il était clairement nécessaire de le faire) par deux documents fondamentaux : l’encyclique Redemptor Hominis de saint Jean-Paul II de mars 1978 et la déclaration Dominus Iesus du jubilé de l’an 2000.

Il s’agit de deux documents fondamentaux du Magistère de l’Église : le premier est celui par lequel saint Jean-Paul II a ouvert son propre pontificat, y engageant toute sa crédibilité et celle de l’Église – presque le programme du pontificat – et résumant ce que l’Église elle-même a mûri au cours des siècles, en tant que conscience d’elle-même et de sa propre tâche ; l’autre, publié par l’ancienne Congrégation pour la doctrine de la foi, présidée par le Card. Ratzinger, avec l’approbation spéciale de saint Jean-Paul II, représente le fondement du dialogue œcuménique, en vérité, car sans vérité il ne peut y avoir de dialogue. (…)

L’Église catholique est « le lieu où toutes les vérités se rencontrent », écrivait le grand Chesterton, il y a presque cent ans, découvrant que la religion la plus ancienne s’avère étonnamment la plus récente, plus récente même que les soi-disant nouvelles religions – comme le protestantisme, le socialisme ou le spiritualisme – parce que, contrairement à elles, la tradition et la vérité catholiques ont gardé leur validité intacte pendant deux mille ans. La réponse à toutes les questions que tout homme se pose se trouve dans le christianisme, la seule réponse possible à cette aspiration au Vrai, au Bien, au Beau, au Juste, qui habite le cœur de chacun de nous, c’est le Christ. (…)

Après avoir abandonné Dieu, la conviction que le libéralisme moral conduit au progrès de la civilisation s’est installée. L’observation de la réalité montre au contraire que ce prétendu progrès est en réalité une décadence morale et anthropologique, un nouveau paganisme qui a désacralisé l’homme et ses relations : il prétend même établir qui a le droit de vivre, et ce sont les plus fragiles qui en font les frais : l’homme dans le sein de sa mère, les personnes âgées, les handicapés, et dernièrement tous les abandonnés, convaincus d’être une charge pour la société, pour leurs amis, et même pour leur propre famille.

L’Église, viscéralement soucieuse de sauver l’homme intégral dans son corps et dans son âme, a toujours eu pour priorités l’évangélisation, l’éducation par l’école et la santé humaine par l’ouverture de dispensaires et d’hôpitaux. Dans cette défense de l’homme, du caractère sacré de sa vie, nous ne pouvons pas laisser les puissances de ce monde, qui s’expriment sous la forme de gouvernements nationaux ou supranationaux (pensons à l’ONU et à ses ramifications, aux pactes militaires de défense qui deviennent ensuite offensifs), nous dicter des agendas utilitaires et inhumains. Méfions-nous de la nouvelle éthique mondialiste promue par l’ONU ; méfions-nous de l’idéologie du genre ! (…)

Pourquoi vouloir changer sa nature ? Pourquoi la violer en la manipulant ? Pourquoi vouloir changer de sexe en mutilant inutilement un corps créé, voulu, par Dieu ? Nous ne devons pas nous mutiler pour nous réaliser selon nos sentiments ou nos tendances, d’une manière différente de ce que Dieu a fait de nous. Il nous a créés à son image et à sa ressemblance, il nous a créés homme et femme (cf. Gn 1, 27). Nous nous détruisons nous-mêmes si nous voulons nier ou refuser de naître homme et femme, en décidant de mutiler notre nature d’homme ou de femme. Au contraire, nous devons entrer dans une logique d’accueil de la nature, de notre propre nature, comme un don, comme un don gratuit du Créateur qui nous révèle un fragment de son infinie sagesse. (…)

L’Eucharistie est le sacrement le plus vital. Elle est la vie de notre vie. Le don le plus précieux que nous ayons reçu en héritage. Et un héritage se conserve, il ne peut être dissipé !

« Dans l’histoire de la liturgie, il y a croissance et progrès, mais pas de rupture. Ce qui était sacré pour les générations précédentes reste sacré et grand pour nous aussi, et ne peut être soudainement interdit ou même jugé nuisible. Il est bon pour nous tous de préserver les richesses qui ont grandi dans la foi et la prière de l’Église, et de leur donner la place qui leur revient » (Benoît XVI).

D’où le projet de supprimer définitivement la messe tridentine traditionnelle, c’est-à-dire un rite qui remonte à saint Grégoire le Grand, une liturgie vieille de 1600 ans, une messe qui a été célébrée par tant de saints : saint Padre Pio, saint Philippe Néri, saint Jean-Marie Vianney (le curé d’Ars), saint François de Sales, saint Josémaria Escriva de Balaguer, etc. Et ce, jusqu’au pape Grégoire le Grand (590-604) et même jusqu’au pape saint Damase (366-384). Ce projet, s’il est réel, me semble une insulte à l’histoire de l’Église et à la Sainte Tradition, un projet diabolique qui voudrait rompre avec l’Église du Christ, des Apôtres et des Saints.

Le pape Benoît XVI nous rappelle que

« le Concile Vatican I n’a nullement défini le pape comme un monarque absolu, mais au contraire comme le garant de l’obéissance à la Parole transmise : son autorité est liée à la tradition de la foi : cela est vrai aussi dans le domaine de la liturgie. Celle-ci n’est pas « fabriquée » par un appareil bureaucratique. Même le Pape ne peut être qu’un humble serviteur de son bon développement, de son intégrité et de son identité permanentes… L’autorité du Pape n’est pas illimitée, elle est au service de la Sainte Tradition ».

Le déséquilibre entre le financement des retraites et celui des naissances

Trouvé sur Facebook :

Addendum : un lecteur souligne que le transfert de la CAF vers les caisses de retraite correspond notamment (uniquement ?) à l’assurance retraite des parents au foyer. Une mère de famille qui a privilégié sa famille a sa carrière, a acquis un nombre respectable de trimestre à ce titre qui vont lui permettre d’avoir une retraite, même s’il s’agira du minimum retraite. Le critère trimestres sera rempli grâce à ce financement.

La Cour européenne protège-t-elle le secret maçonnique ?

C’est la question à laquelle Grégor Puppinck, directeur de l’ECLJ, répond :

Dans un jugement rendu le 19 décembre 2024, “Grande Oriente d’Italia contre Italie” (N°29550/17), la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) a considéré que la Commission d’enquête parlementaire sur le phénomène des mafias et autres organisations criminelles avait porté atteinte à la vie privée d’une loge maçonnique en faisant une perquisition en Calabre et en Sicile pour obtenir la liste de ses membres.

La CEDH a considéré qu’il n’y avait pas assez de garde-fous autour de cette Commission d’enquête parlementaire et a donc fait primer la protection de la vie privée des francs-maçons plutôt que la lutte contre les infiltrations mafieuses dans les milieux de pouvoir et d’influence.

Cette appréciation est-elle légitime compte tenu de la gravité de l’influence de la mafia en Italie? Le secret de la simple appartenance à une loge maçonnique est-il légitime? Comment la CEDH a-t-elle jugé les affaires précédentes concernant la Franc-maçonnerie italienne?

Jean-Luc Mélenchon se serait entretenu avec le ministre des Affaires étrangères du Qatar

Information du Canard enchaîné :

L’information a fait réagir le sénateur du Rassemblement national Aymeric Durox :

« Mélenchon prend-il ses ordres de Doha ? Applique-t-il l’agenda de ce pays qui a financé le terrorisme un peu partout ? C’est potentiellement de la haute trahison et devrait faire la une de l’actualité. »

Lors de la Coupe du Monde 2022, Jean-Luc Mélenchon et son mouvement avaient par exemple estimé que l’équipe de France de football n’avait « rien à foutre » au Qatar. « On ne peut pas jouer au foot sur les cadavres ». L’Insoumis avait même appelé les Bleus à manifester sur le terrain en signe de protestation face à « la dictature du Qatar » :

« Ce n’est pas la peine d’aller raconter “Liberté, Égalité, Fraternité” et après baisser votre petite tête et ne rien dire. »

Depuis il courtise fortement les Frères Musulmans, soutenus par le Qatar.

Témoignage d’Henri d’Anselme à Notre-Dame

Héros d’Annecy, Henri d’Anselme a repoussé une attaque terroriste islamiste lors de son Tour de France des cathédrales. Présent lors de la réouverture de Notre-Dame de Paris, il partage avec nous un témoignage bouleversant sur la foi, la grandeur des cathédrales et la vocation spirituelle de la France.

Découvrez son récit inspirant : du choc de l’incendie à son Tour de France des cathédrales, en passant par son message adressé au Président de la République. Henri d’Anselme nous rappelle que la beauté des cathédrales est un héritage qui nous dépasse et qui nous rassemble.

Vers un Puy du Fou britannique ?

L’an dernier, l’entreprise du Puy du Fou a acheté 150 hectares de terres autour du village de Beicester, au nord-est d’Oxford, soit la même taille de terrain que celui de Vendée. D’ici à cet été, l’entreprise présentera son plan de construction aux autorités locales.

D’après Olivier Strebelle, directeur général du Puy du Fou, le soutien apporté à ce projet par les différents acteurs publics et artistiques était « très large ». Plusieurs historiens anglais sont enthousiasmés par le projet, dont Tom Holland et Dominic Sandbrook, animateurs du podcast d’histoire, The Rest is History, téléchargé chaque mois par 11 millions d’auditeurs, en 2024.

Ce futur parc démarrerait avec dix à vingt spectacles de dix à trente minutes chacun, dédiés à différentes époques de l’histoire du Royaume-Uni et contiendrait quatre villages historiques.

« Nous voulons que nos visiteurs soient déconnectés du XXIe siècle, nos visiteurs voyageront dans le temps, de l’époque de l’Empire romain jusqu’à l’ère des grandes guerres au XXe siècle et la meilleure transition entre chacune de ces époques est la nature, parce qu’elle a toujours été là. »

Ce futur parc sera la deuxième initiative du Puy du Fou au Royaume-Uni. L’entreprise y a lancé son premier spectacle historique nocturne, Kynren, en 2016. Il a lieu au château médiéval d’Auckland, près de la ville médiévale de Durham, au nord-est de la l’Angleterre. Ce spectacle retrace « 2000 ans d’histoire, de mythes et de légendes » anglaises, indique le site du Puy du Fou.

Montana : Une proposition de loi prévoit d’emprisonner les prêtres pendant 5 ans s’ils refusent de violer le secret de la confession

Un projet de loi en instance dans le Montana menace les prêtres catholiques de cinq ans de prison et de milliers de dollars d’amende s’ils ne commettent pas le délit excommuniable de violation du sceau de la confession.

Le projet de loi 139 du Sénat supprimerait l’exemption de déclaration obligatoire dont bénéficient les prêtres pour signaler les abus. Cela mettrait les prêtres dans la position d’être soit excommuniés, soit emprisonnés, soit condamnés à une amende.

Le canon 1386 stipule que « Le confesseur [prêtre] qui viole directement le sceau sacramentel encourt une excommunication latae sententiae réservée au Siège apostolique ; celui qui ne le fait qu’indirectement sera puni selon la gravité du délit.

Le canon 983 précise : « Le sceau sacramentel est inviolable ; il est donc absolument interdit au confesseur de trahir de quelque manière que ce soit un pénitent, en paroles, de quelque manière que ce soit et pour quelque motif que ce soit. »

De même, le canon 984 stipule : « Il est totalement interdit au confesseur d’utiliser les connaissances acquises lors de la confession au détriment du pénitent, même si tout danger de révélation est exclu.

« J’ai été catholique », a déclaré Mary Ann Dunwell, sénatrice démocrate et principale promotrice du projet de loi, lors d’un entretien avec LifeSiteNews. Mme Dunwell a déclaré qu’elle avait cessé de pratiquer la foi il y a cinq ans.

Une audition devant la commission judiciaire est prévue mardi 28 janvier.

Le sénateur Sara Novak, a répondu « non » lorsqu’on lui a demandé si le projet de loi avait fait l’objet d’une analyse sur la liberté religieuse.

« Pour protéger les enfants, il ne devrait pas y avoir d’exceptions à la déclaration obligatoire ».

La Ligue catholique a critiqué le projet de loi. « Ce projet de loi doit être retiré immédiatement », a déclaré le président Bill Donohue. M. Donohue a également qualifié le projet de loi de « violation flagrante des droits du premier amendement du clergé ».

« Il n’y a pas la moindre preuve que les abuseurs d’enfants confessent leurs péchés aux prêtres catholiques ». « En effet, il est difficile de croire qu’une personne dépravée au point d’abuser d’un enfant est susceptible de parler de son comportement à un prêtre. « Il est absurde de penser qu’un prêtre catholique violerait ses vœux pour satisfaire les intérêts des politiciens. Ils iraient en prison avant de divulguer des informations confidentielles ».

Le Réseau vie a reçu le prix de la Marche pour la Vie 2025

Son discours (à la 53e mn) présente les trois piliers du Réseau Vie : Aimer, Agir, Prier.

Alors que la gôche se déchaîne contre le “danger” que représente Trump, des migrants continuent de tuer en Europe

D’après la police, deux personnes ont été tuées lors d’une attaque au couteau à Aschaffenburg, en Bavière. D’après la presse allemande, l’auteur serait un réfugié afghan.

«Donner la mort, ce n’est pas un soin»

Le Premier ministre a annoncé, mardi, que le projet de loi sur la fin de vie sera divisé en deux textes distincts : l’un dédié aux soins palliatifs et l’autre à l’aide légale à mourir. Ce choix répond à une demande des adversaires de l’euthanasie et du suicide assisté, ainsi qu’à des réserves exprimées par François Bayrou.

Claire Fourcade, présidente de la Société française d’accompagnement et de soins palliatifs (Sfap), s’est félicitée de cette annonce :

« Deux textes, c’est quelque chose que l’on demandait depuis le début. Le sujet des soins palliatifs, qui pourrait avancer très vite, est freiné par le fait d’être couplé à un sujet plus clivant et complexe. »

Cette décision a provoqué la colère de nombreux défenseurs de l’euthanasie :  la présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, le député Olivier Falorni, l’Association pour le droit à mourir dans la dignité (ADMD)…

Claire Fourcade a été interrogée par Sonia Mabrouk sur Europe 1 ce matin :

Crise de panique chez les gauchistes

Ces idéologues ne font pas dans la nuance et enchaînent les fakes news. Ainsi Libé nous offre un festival de mauvaise foi :

A propos du geste d’Elon Musk, il a simplement fait le signe de donner son coeur à l’assemblée (« mon cœur est avec vous ») :

 

Ou alors il faut aussi traiter de nazis tous ces gens :

“Il est capital que la France retrouve le courage de défendre la vie, de promouvoir la maternité”

De Christine Kelly dans le JDD :

La France, longtemps considérée comme un modèle de politique familiale, est aujourd’hui confrontée à une chute alarmante de sa natalité. […]

La maternité était célébrée comme un aboutissement naturel de la vie. Aujourd’hui, elle est souvent perçue comme un fardeau. De nombreuses femmes, après des années consacrées à l’éducation, à la carrière et aux plaisirs personnels, se trouvent face à un dilemme. Les messages véhiculés par notre société, tel un conditionnement social, incitent à différer ou à renoncer à la maternité.

Ce conditionnement social joue un rôle majeur dans cette tendance. Les jeunes femmes, influencées par des discours valorisant la liberté individuelle plutôt que l’épanouissement familial, se retrouvent à choisir entre une carrière et la possibilité de fonder un foyer. Ce phénomène n’est pas qu’un simple choix personnel, il est également le reflet d’une idéologie largement organisée et relayée, où la maternité est perçue comme une aliénation. Comme l’expliquait la journaliste Gabrielle Cluzel dans « Face à l’info » sur CNews :

« Depuis Simone de Beauvoir, toutes les féministes enjoignent les femmes à ne pas avoir d’enfant, leur disent que leur fécondité est une aliénation, que c’est un gros sac encombrant qu’il leur faut laisser au bord de la route pour courir plus vite. Mais c’était leur privilège à elles, rien qu’à elles. Elles l’ont tellement laissé au bord de la route qu’elles se le sont fait piquer, on parle maintenant d’homme enceint. Fini le privilège, l’homme l’a mis dans sa poche, c’est la dernière entourloupe du patriarcat. »

Les implications de cette chute de la natalité sont inquiétantes, non seulement pour les générations futures, mais également pour le modèle économique actuel. Le vieillissement de la population et la diminution du nombre de naissances mettent en péril le système de retraites par répartition. De façon très hypocrite la plupart des politiques abordent les retraites en omettant celui de la natalité… Et dès aujourd’hui, les jeunes travailleurs épargnent différemment, cherchent à organiser leur propre retraite, à investir dans l’immobilier ou tous types d’épargne. La crise de demain est déjà celle d’aujourd’hui. Mais tout est tabou.

La gauche semble avoir établi un consensus autour de l’idée que la natalité est une question à éviter. Il est frappant de constater que les seuls discours en faveur d’une politique nataliste viennent de certains partis de droite. Pourtant, c’est une question fondamentale. Pourquoi un tel silence sur un sujet qui touche directement l’avenir de notre pays ? À l’étranger, des exemples comme la Corée du Sud montrent une tendance alarmante à la stigmatisation des enfants, avec l’émergence des « no kids zones » dans des restaurants et cafés. Cette dynamique souligne un phénomène plus large où les enfants sont de plus en plus perçus comme une nuisance, même en France.

Trop peu de voix s’élèvent pour défendre la maternité comme une condition essentielle de la vie en société. Les livres comme L’enfant est l’avenir de l’homme d’Aziliz Le Corre rappellent que la maternité ne doit pas être perçue comme un sacrifice, mais comme une source de joie et d’épanouissement. Elle dénonce un égoïsme exacerbé, une quête de confort matériel que des enfants ne sauraient troubler. Il est grand temps de briser le tabou qui entoure la démographie et de rétablir une politique familiale digne de ce nom. Les jeunes couples devraient être largement soutenus dans leur désir de fonder une famille, non seulement par des aides financières, mais aussi par une valorisation de la maternité et de la paternité comme principe essentiel dans notre culture.

Plusieurs Français vont jusqu’à critiquer l’immigration sur les réseaux sociaux. « Un pays qui préfère investir dans l’immigration que dans ses enfants est voué à disparaître. Ouvrez des crèches au lieu d’accueillir des mineurs isolés. Aidez les couples à se loger au lieu de loger des étrangers gratis. » Si la politique migratoire fait partie des solutions, à peine voilées, pour pallier notre démographie et nos crises de main-d’œuvre à tout niveau, en France comme dans de très nombreux pays, rappelons-nous que la traite transatlantique, organisée à partir du XVIe siècle était expliquée notamment par la recherche de main-d’œuvre alors que la population avait diminué rapidement.

La démographie, c’est le destin. La peur et le repli sur soi ne doivent pas dicter notre avenir. Il est capital que la France retrouve le courage de défendre la vie, de promouvoir la maternité et de bâtir un avenir où chaque enfant est accueilli comme un espoir pour demain. La lutte pour la natalité est une lutte pour notre identité, notre culture, et notre avenir en tant que nation. Il est temps de « réarmer notre démographie » et de faire de la natalité un sujet de préoccupation collective, sans honte ni tabou. La politique d’immigration, la politique économique, le budget, l’épargne, le pouvoir d’achat, la criminalité, la violence, le changement climatique, le chômage, la représentation masculine, la sexualité, la pornographie, l’amour… tous ces sujets ont un dénominateur commun, mais personne n’en parle, celui de la natalité.

« Une IVG n’est jamais anodine »

Vous pensiez connaitre le métier de sage-femme ? Et bien… détrompez-vous ! Les sage-femmes ne sont pas là pour donner la vie… mais pour accompagner les femmes qui portent un enfant, soit pour donner la vie, soit pour avorter l’enfant.

Cette sage-femme est pour l’avortement, mais elle le reconnait :

Une IVG n’est jamais anodine, la décision n’est pas prise à la légère. C’est une démarche lourde pour le corps car il y a des douleurs ; psychologiquement, la personne en sort meurtrie.

Caroline Carn, sage-femme libérale au pôle de santé Marguerite Laisné de Vaudumont, à Valognes (Manche), est interrogée dans Ouest-France. Depuis le 1er juin 2016, les sages-femmes peuvent pratiquer l’avortement par voie médicamenteuse. La professionnelle de santé explique :

Nous pouvons désormais établir le protocole de la demande avec en premier lieu le certificat d’arrêt de grossesse. Notre rôle est de recueillir le souhait de la patiente, de l’informer du protocole médicamenteux, de la soutenir dans sa démarche et lui apporter un accompagnement lors de la prise de médicament. Il est aussi de notre engagement d’orienter la personne vers la solution la plus adéquate pour son IVG soit à domicile ou à l’hôpital. Par la suite, nous proposons aussi les solutions contraceptives les mieux adaptées.

Concernant les adolescentes, elles sont très au fait de leur situation et des démarches, on ressent que l’information faite au collège et au lycée a été transmise. L’adolescente n’a pas obligation de le dire à ses parents mais doit être accompagnée d’un adulte quand elle vient au cabinet. En revanche, je conseille toujours à la jeune fille d’aborder sa détresse avec ses parents, il sera trop difficile dans sa vie d’adulte de porter ce secret.

Quand je pressens un temps de doute d’hésitation au sein d’un couple, j’invite à se revoir quelques jours après la première consultation. Une IVG n’est jamais anodine, la décision n’est pas prise à la légère. C’est une démarche lourde pour le corps car il y a des douleurs ; psychologiquement, la personne en sort meurtrie.

Et pour cause ! L’élimination d’un enfant à naître n’est pas anodin !

François Bert : « Le meilleur moyen de sauver le monde, c’est d’être soi »

Romain Maréchal reçoit François Bert. Saint-Cyrien, ancien officier parachutiste à la Légion étrangère, écrivain, spécialiste en ressources humaines, il accompagne et forme des dirigeants à la prise de décision.

  • 00:00 extrait
  • 00:17 présentation de l’invité
  • 01:05 teaser d’Épopée, le soutien de l’émission
  • 01:54 début de l’entretien
  • 3:20 Les différents types de chefs
  • 9:45 les « leaders » en politique
  • 19:50 comment prendre les bonnes décisions
  • 26:30 lutter contre l’immobilisme des experts
  • 39:25 conseils aux jeunes : comment prendre les bonnes décisions pour l’avenir

“La politique des États-Unis est de reconnaître deux sexes, l’homme et la femme. Ces sexes ne sont pas modifiables et sont ancrés dans une réalité fondamentale et incontestable”

Yves Daoudal a traduit le décret signé par Donald Trump juste après son investiture, visant à « défendre les femmes de l’extrémisme de l’idéologie du genre, et restaurer la vérité biologique au gouvernement fédéral ». Ce texte est dénué de toute ambiguïté :

Section 1. Objet. Dans tout le pays, les idéologues qui nient la réalité biologique du sexe ont de plus en plus recours à des moyens juridiques et autres moyens de coercition sociale pour permettre aux hommes de s’identifier comme des femmes et d’avoir accès à des espaces et activités intimes non mixtes conçus pour les femmes, qu’il s’agisse de refuges pour femmes victimes d’abus domestiques ou de douches pour femmes sur le lieu de travail. C’est une erreur. Les efforts visant à éradiquer la réalité biologique du sexe attaquent fondamentalement les femmes en les privant de leur dignité, de leur sécurité et de leur bien-être. L’effacement du sexe dans le langage et la politique a un impact corrosif non seulement sur les femmes, mais aussi sur la validité de l’ensemble du système américain. Fonder la politique fédérale sur la vérité est essentiel pour la recherche scientifique, la sécurité publique, le moral et la confiance dans le gouvernement lui-même.

Cette voie malsaine est caractérisée par une attaque permanente et délibérée contre l’utilisation et la compréhension ordinaires et de longue date des termes biologiques et scientifiques, remplaçant la réalité biologique immuable du sexe par un sentiment de soi interne, fluide et subjectif, sans lien avec les faits biologiques. L’invalidation de la catégorie réelle et biologique de « femme » transforme de manière inappropriée les lois et les politiques conçues pour protéger les opportunités fondées sur le sexe en des lois et des politiques qui les sapent, remplaçant des droits et des valeurs juridiques chères et de longue date par un concept social inchoatif fondé sur l’identité.

En conséquence, mon administration défendra les droits des femmes et protégera la liberté de conscience en utilisant un langage et des politiques clairs et précis qui reconnaissent que les femmes sont biologiquement des femmes et que les hommes sont biologiquement des hommes.

Sec. 2. Politique et définitions. La politique des États-Unis est de reconnaître deux sexes, l’homme et la femme. Ces sexes ne sont pas modifiables et sont ancrés dans une réalité fondamentale et incontestable. Sous ma direction, le pouvoir exécutif appliquera toutes les lois protégeant le sexe afin de promouvoir cette réalité, et les définitions suivantes régiront l’interprétation et l’application de la loi fédérale et de la politique de l’administration par le pouvoir exécutif :

(a) Le terme « sexe » désigne la classification biologique immuable d’un individu en tant que mâle ou femelle. Le terme « sexe » n’est pas synonyme du concept d’« identité de genre » et ne l’inclut pas.

(b) « Femmes » ou « femme » et « filles » ou « fille » désignent respectivement les adultes et les mineurs de sexe féminin.

(c) « Hommes » ou « homme » et « garçons » ou « garçon » désignent respectivement les adultes et les jeunes humains de sexe masculin.

(d) Le terme « femme » désigne une personne appartenant, au moment de la conception, au sexe qui produit la grande cellule reproductrice.

(e) « Homme » : une personne appartenant, au moment de la conception, au sexe qui produit la petite cellule reproductrice.

(f) « L’idéologie du genre » remplace la catégorie biologique du sexe par un concept toujours changeant d’identité de genre auto-évaluée, permettant la fausse affirmation que les hommes peuvent s’identifier comme femmes et donc devenir des femmes et vice versa, et exigeant que toutes les institutions de la société considèrent cette fausse affirmation comme vraie. L’idéologie du genre inclut l’idée qu’il existe un vaste éventail de genres déconnectés du sexe. L’idéologie du genre est incohérente sur le plan interne, dans la mesure où elle réduit le sexe en une catégorie identifiable ou utile, mais maintient néanmoins qu’il est possible pour une personne de naître dans le corps du mauvais sexe.

(g) L’« identité de genre » reflète un sentiment de soi totalement interne et subjectif, déconnecté de la réalité biologique et du sexe et existant sur un continuum infini, qui ne fournit pas de base significative pour l’identification et ne peut être reconnu comme un remplacement du sexe.

Sec. 3. Reconnaître que les femmes sont biologiquement différentes des hommes. (a) Dans les 30 jours suivant la date de la présente ordonnance, le secrétaire à la santé et aux services sociaux fournira au gouvernement des États-Unis, aux partenaires extérieurs et au public des orientations claires développant les définitions fondées sur le sexe énoncées dans la présente ordonnance.

(b) Chaque agence et tous les employés fédéraux doivent appliquer les lois régissant les droits, les protections, les opportunités et les aménagements fondés sur le sexe afin de protéger les hommes et les femmes en tant que sexes biologiquement distincts. Chaque agence doit donc donner aux termes « sexe », « masculin », « féminin », « hommes », « femmes », « garçons » et « filles » les significations énoncées à la section 2 de la présente ordonnance lors de l’interprétation ou de l’application des lois, des règlements ou des orientations, ainsi que dans tous les autres documents, affaires et communications officiels de l’agence.

(c) Lors de l’administration ou de l’application de distinctions fondées sur le sexe, chaque agence et tous les employés fédéraux agissant à titre officiel au nom de leur agence utiliseront le terme « sexe » et non « genre » dans toutes les politiques et tous les documents fédéraux applicables.

(d) Les secrétaires d’État et de la sécurité intérieure, ainsi que le directeur de l’Office of Personnel Management, doivent mettre en œuvre des changements pour exiger que les documents d’identification délivrés par le gouvernement, y compris les passeports, les visas et les cartes Global Entry, reflètent avec précision le sexe du titulaire, tel que défini à la section 2 de la présente ordonnance ; et le directeur de l’Office of Personnel Management doit s’assurer que les dossiers du personnel applicables rapportent avec précision le sexe des employés fédéraux, tel que défini à la section 2 de la présente ordonnance.

(e) Les agences doivent supprimer toutes les déclarations, politiques, réglementations, formulaires, communications ou autres messages internes et externes qui promeuvent ou inculquent l’idéologie du genre, et doivent cesser d’émettre de telles déclarations, politiques, réglementations, formulaires, communications ou autres messages. Les formulaires des agences qui demandent le sexe d’une personne doivent mentionner homme ou femme et ne doivent pas demander l’identité de genre. Les agences doivent prendre toutes les mesures nécessaires, dans la mesure où la loi le permet, pour mettre fin au financement fédéral de l’idéologie du genre.

(f) L’administration précédente a soutenu que la décision de la Cour suprême dans l’affaire Bostock v. Clayton County (2020), qui concernait le titre VII de la loi sur les droits civils de 1964, exigeait un accès aux espaces non mixtes fondé sur l’identité de genre en vertu, par exemple, du titre IX de la loi portant modification de la loi sur l’éducation. Cette position est juridiquement indéfendable et a porté préjudice aux femmes. Le procureur général doit donc publier immédiatement des orientations à l’intention des agences afin de corriger l’application erronée de la décision de la Cour suprême dans l’affaire Bostock v. Clayton County (2020) aux distinctions fondées sur le sexe dans les activités des agences. En outre, le procureur général doit émettre des directives et aider les agences à protéger les distinctions fondées sur le sexe, qui sont explicitement autorisées par les précédents constitutionnels et statutaires.

(g) Les fonds fédéraux ne doivent pas être utilisés pour promouvoir l’idéologie du genre. Chaque agence évaluera les conditions de subvention et les préférences des bénéficiaires et s’assurera que les fonds de subvention n’encouragent pas l’idéologie du genre.

Sec. 4. Vie privée dans les espaces intimes. (a) Le procureur général et le secrétaire à la sécurité intérieure veillent à ce que des hommes ne soient pas détenus dans des prisons pour femmes ou hébergés dans des centres de détention pour femmes, notamment en modifiant, le cas échéant, la partie 115.41 du titre 28 du Code des réglementations fédérales et les directives d’interprétation relatives à la loi sur les Américains handicapés.

(b) Le secrétaire au logement et au développement urbain prépare et soumet pour avis et commentaires une politique visant à annuler la règle finale intitulée « Égalité d’accès en fonction de l’identité de genre d’une personne dans les programmes de planification et de développement communautaires » du 21 septembre 2016, 81 FR 64763, et soumet pour commentaires publics une politique protégeant les femmes à la recherche de refuges pour victimes de viols non mixtes.

(c) Le procureur général doit veiller à ce que le Bureau des prisons révise ses politiques en matière de soins médicaux pour les rendre conformes à la présente ordonnance, et doit s’assurer qu’aucun fonds fédéral n’est dépensé pour une procédure médicale, un traitement ou un médicament dans le but de conformer l’apparence d’un détenu à celle du sexe opposé.

(d) Les agences doivent mettre en œuvre cette politique en prenant les mesures appropriées pour s’assurer que les espaces intimes destinés aux femmes, filles ou femmes (ou aux hommes, garçons ou hommes) sont désignés par le sexe et non par l’identité.

Sec. 5. Protection des droits. Le procureur général publiera des orientations pour garantir la liberté d’exprimer la nature binaire du sexe et le droit à des espaces non mixtes sur les lieux de travail et dans les entités financées par le gouvernement fédéral et couvertes par la loi de 1964 sur les droits civils (Civil Rights Act). Conformément à ces orientations, le procureur général, le secrétaire au travail, l’avocat général et le président de la commission pour l’égalité des chances en matière d’emploi, ainsi que tout autre responsable d’agence ayant des responsabilités en matière d’application de la loi sur les droits civils, donneront la priorité aux enquêtes et aux actions en justice visant à faire respecter les droits et libertés identifiés.

Sec. 6. Texte du projet de loi. Dans un délai de 30 jours à compter de la date de la présente ordonnance, l’assistant du président pour les affaires législatives présentera au président un projet de loi visant à codifier les définitions de la présente ordonnance.

Sec. 7. Mise en œuvre et rapports de l’Agence. (a) Dans un délai de 120 jours à compter de la date de la présente ordonnance, chaque chef d’agence soumet au président, par l’intermédiaire du directeur du Bureau de la Gestion et du Budget, un rapport actualisé sur la mise en œuvre de la présente ordonnance. Cette mise à jour porte sur

(i) les modifications apportées aux documents de l’agence, y compris les règlements, les orientations, les formulaires et les communications, afin de se conformer à la présente ordonnance ; et

(ii) les exigences imposées par l’agence aux entités financées par le gouvernement fédéral, y compris les contractants, pour mettre en œuvre la politique de la présente ordonnance.

(b) Les exigences du présent décret remplacent les dispositions contradictoires de tout décret ou mémorandum présidentiel antérieur, y compris, mais sans s’y limiter, les décrets 13988 du 20 janvier 2021, 14004 du 25 janvier 2021, 14020 et 14021 du 8 mars 2021, et 14075 du 15 juin 2022. Ces décrets sont annulés et le Conseil de la Maison Blanche pour la politique du genre, établi par le décret 14020, est dissous.

Donald et les Picsous… pardon les milliardaires

Cet article est une tribune libre, non rédigée par la rédaction du Salon beige. Si vous souhaitez, vous aussi, publier une tribune libre, vous pouvez le faire en cliquant sur « Proposer un article » en haut de la page.

Ils étaient encore de sortie. Discrets (secrets ?), invités par leur hôte issu de la même caste qu’eux, ils n’ont pu évité le matraquage des appareils photos, des caméras de media leur disputant le partage du pouvoir, celui d’être au plus près de l’icône, de le toucher, le sentir et, accessoirement, se rappeler à son bon souvenir lorsqu’il s’agira d’agrandir leur part du gâteau. Il est désormais acquis qu’à chaque événement d’envergure, à portée internationale, quelque soit la nature même de celui-ci, (souvenez vous la cérémonie pour la réouverture de Notre Dame), ils doivent être là, présents, drapés dans leur dignité, impassibles. En dépit des apparences, leur place d’un soir ne leur a pas forcément coûté très cher. C’est un investissement diront certains, c’est une compromission diront d’autres. Une chose est sûre, ils ne se cachent plus et c’est à ça qu’on les reconnait.

Ils, ce sont les milliardaires.

Devenus des maîtres de l’illusion. celle de faire accroire que leur succès dans les affaires serait uniquement dû à leur génie (mauvais ?), ils ont aujourd’hui les vrais maîtres du pouvoir, celui nécessaire pour consolider leur suprématie sur les 99 % restants de la population.

Peu importe que le dit succès repose sur l’exploitation du travail des autres, peu importe que les Lois aient été façonnés pour eux et par eux afin de mieux accroître leur fortune, peu importe que les inégalités sociales aient atteint un niveau indécent, ils sont le pouvoir.

Et de ce point de vue, j’ai bien peur que Donald, entouré de tous ces Picsou ne soit qu’un leurre pour les américains qui ont voté pour lui. Le mélange des différents pouvoirs n’est pas une bonne chose et déséquilibre la démocratie. C’est une contradiction qui tourne dans ma tête en permanence : voilà un homme élu sur fonds de populisme, et donc avec les voix des sans grades, des sans-dents dirait Hollande, ceux la-même qui subissent de plein fouet la violence des financiers de Wall Street et qui savamment manipulés adoubent leur propre bourreau.

Le pouvoir exécutif confondu avec le pouvoir financier privé lui-même contrôlant le pouvoir médiatique va s’accorder pour définir le cadre législatif et rendre la justice. Nous sommes bien loin de la séparation des pouvoirs de Montesquieu.

Alors me direz vous, c’est le problème des Américains. Et puis après tout, c’est bien connu, ils sont crétins, ces Américains. De notre vieille Europe, nous les voyons idiots, incultes, sachant à peine leur histoire ou leur géographie, des rednecks obèses, bouffis d’arrogance crasse, corrompus à la seule religion qui vaille, le dollar. Donc aisément manipulables. Bien fait pour eux. Gardons nous de ce genre de caricature. Nous ne sommes pas forcément loin de ce mauvais portrait.

Suis je alors anti-milliardaire ? Nous, pas le moins du monde. Mais j’ai beaucoup de mal à accepter l’idée du pompier pyromane. Voilà des Amazon, des Uber, des Tesla, dont le modèle économique prédateur a cannibalisé notre propre économie, faisant pression auprès de nos autorités pour aménager les lois dans leur sens et de fait engrangeant des milliards de dollar repartant illico aux US pour ensuite, magnanimes, et un brin condescendant nous restituant sous forme d’obole, ce qui nous ont volé.

Ils ont voté et nous devons respecté leur vote. Très bien. Mais reconnaissons que dans un contexte international tendu, contrairement à ce qui nous est vendu ici ou là, les raisons de croire à une embellie consécutive au retour de Trump au pouvoir sont bien minces. Les sujets d’opposition à l’hégémonie américaine sont nombreux. Diplomatique avec les vélléités d’expansion clairement affichées à Panama, au Groenland, au Canada pour l’instant. Economique car le libertarisme auquel s’est tout nouvellement rallié l’ancien agent immobilier ne vise ni plus ni moins qu’au protectionnisme et à l’agression vis-à-vis de ces anciens partenaires.

Reste le seul point positif et de taille auquel nous pouvons accorder tout crédit au revenant : avoir brisé le wokisme et engager un retour aux valeurs fondamentales de notre civilisation.

Amitiés patriotes

P.MAGNERON

La Grande Mosquée de Paris fait payer toutes les entreprises européennes qui veulent exporter vers l’Algérie

Dans un article paru lundi 20 janvierL’Opinion explique que la Grande Mosquée de Paris aurait organisé, avec l’appui des autorités algériennes, un système monopolistique de certifications halal.

« Celle-ci s’apparente à une taxe obligatoire appliquée à l’ensemble des produits de l’Union européenne exportés vers l’Algérie », indique le journal. Une activité qui aurait rapporté 5 millions d’euros en 2024, pour un simple logo apposé sur des yaourts, gâteaux ou aliments pour bébés. Le quotidien précise que

« les autorités françaises n’ont pas été informées d’un mécanisme pourtant destiné officiellement à financer le culte musulman, mais dont la destination des fonds reste floue ».

Matthias Renault, député RN de la troisième circonscription de la Somme, a annoncé saisir le procureur de la République au titre de l’article 40 de la procédure pénale :

« Sur décision des services douaniers algériens, la Grande Mosquée de Paris est désignée comme opérateur unique de certification rituelle du halal pour une large liste de produits exportés de France vers l’Algérie, fixée par le ministère de l’industrie algérien, très au-delà des recommandations religieuses en la matière ». « La certification étant payante, le système ainsi mis en place, obligatoire pour l’export, s’apparente à un droit de douane à l’export, entravant la concurrence ». « Ce système pourrait relever de l’extorsion au sens de l’article 312-1 du code pénal ».

De son côté, François-Xavier Bellamy a saisi la Commission européenne, chargée du fonctionnement du marché intérieur, pour qu’elle y mette fin sans délai.

Hubert Védrine : « 2025 : l’année de tous les périls ? »

Intéressante conférence donnée hier à l’Ecole militaire par l’ancien ministre des affaires étrangères Hubert Védrine. Plutôt que de s’attacher aux idées et idéologies (la démocratie, le libéralisme, le droit de l’hommisme…), l’ancien ministre se veut factuel pour aborder la géopolitique actuelle, entre le retour de Donald Trump et l’annonce d’une guerre économique via les droits de douane, le retour d’une Amérique d’une XIXe, la marge de manoeuvre de Poutine que nous avons fait dépendre de la Chine, l’attitude que la France devrait avoir en Afrique, etc. Il rappelle opportunément que le multilatéralisme comme la « communauté internationale » n’existent pas : chaque État défend ses intérêts, ce que ne semble pas avoir compris les États de l’Union européenne. Que vont-ils faire si les Etats-Unis suppriment le parapluie qu’est l’OTAN ?

La conférence commence vers la 12e mn :

Trump et les Etats-Unis invoquent Dieu : un exemple à méditer…

De Christian Baeckeroot, ancien député, pour le Salon beige:

Les cérémonies de l’investiture de Donald Trump nous rappellent l’interrogation du Pape Saint Jean-Paul II : «  France , qu’as-tu fais de ton baptême ? »

1/ Les Etats-Unis et Dieu

Les Etats-Unis , depuis leur origine que l’on peut dater de 1620 avec les pionniers du Mayflower, ont toujours placé leur pays sous la bénédiction divine. Quatre siècles plus tard, les Etats-Unis continuent à se placer sous cette bénédiction et font toujours référence à Dieu en le priant de leur accorder sa protection.

2/ Les Etats-Unis et la laïcité

En France, les philosophies des « Lumières », puis la Révolution, et enfin le triomphe en 1905 du parti des « Républicains » – c’est-à-dire de ceux qui revendiquent l’héritage de la Révolution –  ont effacé toute référence à Dieu. Or la loi de 1905 n’instaure pas la laïcité mais est une loi anti-catholique qui bannit de l’espace public toute manifestation du christianisme. La laïcité, au contraire, est fondée sur la parole du Christ «  Rendez à Dieu ce qui est à Dieu et à César ce qui est à César ». Elle reconnaît un pouvoir civil et un pouvoir religieux, distincts l’un de l’autre mais ayant chacun  des compétences propres qui doivent pouvoir s’exprimer en toute liberté dans l’espace public et non être reléguées « au fond des catacombes ». Au cours de la cérémonie à Washington, en plus de nombreuses références à Dieu et au serment sur la Bible de respecter la Constitution des Etats-Unis, des représentants de plusieurs religions se sont exprimés pour saluer l’élection du nouveau Président.

3/ Les Etats-Unis et le respect de la loi naturelle

Donald Trump a rappelé que la civilisation repose sur le respect de la loi naturelle,  l’existence de deux sexes, l’homme et la femme, et la protection des valeurs familiales. La présence à ses côtés du vice-président James David Vance, catholique, et de Elon Musk renforçait cet engagement et marquait la condamnation du « totalitarisme woke ». C’est un message très fort adressé à l’Occident tout entier, qui devrait nous permettre de retrouver  les bases d’un dialogue bénéfique avec le reste du monde. Espérons que nos dirigeants sauront en tirer profit  et trouvent le courage d’inscrire dans notre Constitution « les racines chrétiennes de la France ».

4/ Alliés, mais face à « América first » !

Espérons aussi que, face à la volonté hégémonique des Etats-Unis, nos dirigeants auront la volonté et les capacités nécessaires pour défendre, et rétablir s’il le faut, notre identité, notre souveraineté et les conditions indispensables à notre prospérité et à la poursuite de relations équilibrées entre nos Nations.

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