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Couillet : l’orgue de l’église Saint-Basile désossé par des voleurs de métaux

Le bas d’un vitrail de l’église Saint-Basile, à Couillet en Belgique, pourtant sécurisé avec des planches en bois, a été brisé. Une grande partie des tuyaux, composés d’étain et de plomb, qui ornent le buffet de l’orgue ont disparu.

6 avril : marche pour la vie à Lyon

Dans quinze jours, aura lieu une journée de mobilisation, de joie et de témoignage, une journée où chaque pas portera un message d’espérance et de vérité.

Rendez-vous place Louis Pradel à 15h.

Ensemble, nous marcherons pour dire au monde que la Vie mérite d’être protégée et célébrée.

Face à la maladie de l’Occident moderne, réenchanter le monde

Après Le Pari bénédictin et Résister au mensonge, Rod Dreher publie un ouvrage pour expliquer Comment retrouver le goût de Dieu dans un monde qui l’a chassé. Au-delà de la doctrine et de la théologie, des bonnes oeuvres et de l’évangélisation, choses nécessaires mais insuffisantes, le journaliste américain appelle à un réenchantement. L’Occident est « désenchanté », fermé à l’idée que l’univers est bercé de surnaturel et de métaphysique. L’homme quitte les églises parce que la foi est devenue sèche et sans vie. Mais l’homme est toujours en quête de quelque chose qui le dépasse, d’où le succès croissant de l’occultisme auquel l’auteur consacre un chapitre. Observateur expérimenté du monde actuel, Rod Dreher nous encourage à retrouver le sens de l’émerveillement. Mêlant analyses, témoignages et récits personnels (l’auteur, alors agnostique, a commencé à se convertir en visitant la cathédrale de Chartres, subjugué par la beauté enchantée de cette oeuvre de pierres et de vitraux), Dreher invoque l’histoire, l’anthropologie, les neurosciences et les sources du christianisme. Il nous invite à redécouvrir le lien extraordinaire qui unit le monde naturel et le monde spirituel. Oui, les miracles existent ! Oui, les anges bons et mauvais existent et se manifestent plus qu’on ne le croit (un chapitre étonnant sur les ovnis nous rappelle que le démon est bien à l’oeuvre). Au plus profond de la foi chrétienne se trouvent les ressources pour animer notre compréhension du monde, illuminer notre imagination et nourrir notre âme face à la tentation ésotérique et la toute-puissance de la technique contemporaines. Le monde n’est pas condamné à l’emprise cartésienne et au règne de l’IA. Il est bien plus mystérieux, passionnant, religieux et exaltant. Si nous savons retrouver le sens de l’émerveillement, nos yeux s’ouvriront et nous accéderons à ce que chacun d’entre nous recherche : le sens profond de notre vie.

Lorsque les universitaires décrivent un monde “désenchanté”, ils veulent dire que, au cours des Temps modernes, avec les avancées scientifiques et les progrès du laïcisme, les gens ne perçoivent plus la présence d’entités spirituelles comme ils le faisaient autrefois. De nombreux chrétiens, bien que professant la foi en Dieu et en l’au-delà, en sont venus à regarder la foi principalement comme un cadre moral et éthique, et même un changement social. Parlez de signes, de prodiges, de miracles et d’autres choses encore de ce genre, vous les mettrez mal à l’aise, car cela les renvoie à l’âge des superstitions que l’humanité a supposément dépassé.

L’auteur évoque comme causes de ce désenchantement la Renaissance, la Réforme protestante et le rationalisme desséchant. L’auteur appelle à un lien durable avec le Dieu vivant, présent ici et maintenant.

La maladie de l’Occident moderne vient du fait que nous nous sommes coupés de la source de l’enchantement. C’est-à-dire de la certitude que toute vie a un sens ultime, transcendant, qui nous est donné par Dieu, et que nous pouvons vivre dans une relation réelle et directe à lui. Retrouver cette croyance et en faire non pas une simple proposition que nous affirmons en nous, mais la traduire en un mode de vie incarné, c’est la tâche la plus urgente à laquelle nous sommes confrontés aujourd’hui.

Comment retrouver le goût de Dieu dans un monde qui l’a chassé

 

La Corédemption de la Sainte Vierge : Colloque à Paris, les 23 et 24 mai

La Confrérie Marie Co-rédemptrice organise deux journées consacrées à la discussion et à la défense du lien indissoluble entre les quatre dogmes mariaux (Maternité Divine, Virginité Perpétuelle, Immaculée Conception, Assomption) et le mystère de la Co-rédemption de Marie, qui vient les couronner et les lier dans le Cœur Immaculé, indéfectiblement uni au Sacré Cœur du Christ.

Chacune de ces deux journées verra se succéder plusieurs conférences sur le sujet, entrecoupées de prières et suivies de moments d’échange et de convivialité. Les vêpres seront chantées chaque soir.

« Le Rédempteur se devait, nécessairement, d’associer sa Mère à son œuvre. C’est pour cela que nous l’invoquons sous le titre de Co-rédemptrice. Elle nous a donné le Sauveur. Elle l’a conduit à son œuvre de rédemption jusqu’à la Croix. Elle a partagé avec lui les souffrances de l’agonie et de la mort en lesquelles Jésus consommait le rachat de tous les hommes.» Pape Pie XI, allocution du 30 novembre 1933

Programme

Vendredi 23 mai

  • 14h – Ouverture par l’abbé Gabriel Grodziski
  • 14h 30 – « La doctrine de la Corédemption dans l’École française de spiritualité par l’abbé Claude Barthe

Chapelet des 7 Joies de Notre-Dame et profession de foi de Mgr Schneider

  • 16h – « La question mariale au Concile Vatican II » par le Professeur Roberto de Mattei

Chapelet de Notre-Dame des 7 Douleurs et prière pour la proclamation du dogme de Marie Co-Rédemptrice

  • 17h 30 – « Corédemption et dogme de la Maternité divine » par le P. Jean-Christophe de Nadaï op
  • 18h 30 – Séance de dédicaces

Chant de vêpres

Samedi 24 mai

  • 10h – « Corédemption et dogme de l’Immaculée Conception » par l’abbé Patrick Troadec fsppx

Chapelet de la Virginité Perpétuelle de Notre-Dame et prière de Mgr Schneider pour de saints papes

  • 11h 30 – « Corédemption et dogme de la Virginité perpétuelle » par le P. Serafino Lanzetta franciscain marial

Angélus

  • 14h 30 – « Corédemption et dogme de l’Assomption » par l’abbé Manfred Hauke, professeur à la Faculté de théologie de Lugano

Chapelet médité des 7 Gloires de Notre-Dame et prière de Mgr Schneider pour le triomphe de la foi catholique

  • 16h 30 – « Notre-Dame Co-rédemptrice, destructrice des hérésies » par Mgr Athanasius Schneider, évêque auxiliaire d’Astana (Kazakhstan)
  • 17h 30 Table ronde

Chant des vêpres, hymne de saint Bonaventure en l’honneur de Marie

Inscription (gratuite) : Contact / inscription · La Corédemption de la Sainte Vierge

Lieu : Salon Honnorat – Maison Internationale – Cité Universitaire de Paris – 17, bld. Jourdan (Paris 14e). Pour y accéder : RER B / T3a (Cité Universitaire)

Troisième dimanche de Carême : “Qui n’est pas pour moi est contre moi”

Nous remercions l’association Una Voce de nous autoriser à publier des extraits des excellents commentaires des cinq pièces grégoriennes du dimanche ou de la fête à venir.
Vous aurez la totalité des textes sur le site et nous ne pouvons que vous encourager à vous abonner à la newsletter hebdomadaire en cochant dans la case adéquate sur la page d’accueil.

Jésus, fils de la Vierge Marie (Évangile), est le modèle par excellence de la pureté virginale. L’Évangile le montre luttant d’une façon spéciale contre l’esprit impur. Le démon qu’il chassa en effet par le doigt de Dieu, c’est-à-dire par l’Esprit Saint, du possédé muet était « un démon impur », dit saint Matthieu. Et l’Église chasse des âmes des baptisés le même esprit immonde. L’on sait en effet que le Carême était un temps de préparation au baptême et dans ce sacrement le prêtre souffle par trois fois sur celui qu’il baptise en disant : « Sors de cet enfant, esprit impur, et fais place à l’Esprit Saint ».

« Nul fornicateur ou impudique, dit saint Paul dans l’Épître de ce jour, n’a héritage dans le royaume du Christ et de Dieu. Que la fornication et toute impureté ne soit donc même pas nommée parmi vous ». C’est spécialement  en ce temps de lutte contre Satan que nous devons imiter Jésus.

Introït Oculi

Nous allons retrouver dans l’Introït du troisième dimanche de Carême le psaume 24 qui était déjà celui de l’Introït (ainsi que celui du Graduel) du deuxième dimanche. C’était alors une prière très humble dans laquelle le pécheur prosterné devant Dieu osait à peine lever la tête. Aujourd’hui il s’enhardit en levant les yeux vers le ciel, image que nous retrouverons dans le Trait tiré d’un autre psaume.

Le premier mot de cet Introït Oculi (les yeux) a donné son nom à ce dimanche. On se souvient que, jusqu’à une date récente, les dimanches de Carême étaient indiqués dans tous les calendriers par le premier mot de leur Introït : Reminiscere pour dimanche dernier, Oculpour aujourd’hui et Lætare pour dimanche prochain.

Oculi mei semper ad Dominum, quia ipse evellet de laqueo pedes meos. Respice in me, et miserere mei, quoniam unicus et pauper sum ego.
Mes yeux sont toujours tournés vers le Seigneur, car c’est Lui qui arrachera mes pieds du filet. Jetez les yeux sur moi et ayez pitié de moi, car je suis seul et malheureux.

Unicus et pauper sum : Je suis seul et malheureux, cela veut dire que je ne peux compter ni sur mes relations ni sur mes richesses pour me sauver, mais seulement sur Dieu. Ce texte comprend donc deux parties ; la première est un grand élan de l’âme vers le haut, les yeux levés vers le Seigneur, qui peut seul nous arracher au filet que nous tend l’infernal tentateur. La mélodie exprime cet élan par deux montées assez vives vers l’aigu. La deuxième partie au contraire est une prière qui demande au Seigneur d’abaisser son regard vers nous dans notre humble état de pécheurs ; la mélodie se tient alors modestement dans le grave en une douce supplication.

Cet Introït est accompagné par le premier verset du psaume 24 comme celui du dimanche précédent :

Ad te Domine levavi animam meam : Deus meus, in te confido, non erubescam.
Vers vous Seigneur j’élève mon âme, mon Dieu je mets en vous ma confiance, je n’aurai pas à en rougir.

Graduel : Exsurge Domine

Le texte du Graduel du troisième dimanche de Carême est tiré du psaume 9, que nous avons déjà rencontré il y a quelques semaines, dans le grand Graduel Adjutor de la Septuagésime. C’est un chant de louange et d’action de grâce au Seigneur, défenseur et protecteur des pauvres et des opprimés. La première phrase du Graduel de ce dimanche reprend d’ailleurs la dernière phrase de celui de la Septuagésime. Ce verset est pris à la fin du psaume, alors qu’on trouve au contraire dans la deuxième partie un verset du début :

Exsurge Domine, non prævaleat homo : judicentur gentes in conspectu tuo. In convertendo inimicum meum retrorsum, infirmabuntur, et peribunt a facie tua.
Levez-vous, Seigneur, que l’homme ne l’emporte pas, que les nations païennes soient jugées en votre présence. Vous faites retourner mon ennemi en arrière ; ils seront affaiblis et périront devant votre face.

Nous avons déjà signalé que l’homme, ici, désigne la créature qui s’oppose à son Créateur et refuse d’accomplir sa volonté. Mais en ce temps de Carême ce texte désigne aussi l’ennemi infernal et tous ses auxiliaires, contre lesquels nous avons à lutter ; nous annonçons ainsi la victoire que nous remporterons sur eux à Pâques si nous sommes fidèles.

La mélodie ressemble à celle du Graduel Adjutor de la Septuagésime, mais elle ressemble surtout à celle du Graduel de la Quinquagésime, il y a trois semaines. On retrouve tout à fait les mêmes formules amples et mouvementées avec de grandes vocalises et de longues tenues dans une ambiance de ferveur ardente et mystique.

Trait Ad te levavi

Le texte du Trait du troisième dimanche de Carême est constitué par la plus grande partie du psaume 122, petit psaume assez court ; il ne manque ici que le dernier de ses cinq versets. Ce psaume ressemble au psaume 24 d’où était tiré le chant de l’Introït de cette messe ; d’abord il commence par les mêmes mots Ad te levavi, de plus il développe le thème des yeux levés par lequel débutait l’Introït :

Ad te levavi oculos meos, qui habitas in cælis. Ecce sicut oculi servorum in manibus dominorum suorum : Et sicut oculi ancillæ in manibus dominæ suæ : Ita oculi nostri ad Dominum Deum nostrum, donec misereatur nostri. Miserere nobis domine, miserere nobis.
Vers Vous je lève les yeux, Vous qui habitez aux Cieux. Comme les yeux des serviteurs sont fixés sur les mains de leurs maîtres et les yeux de la servante sur les mains de sa maîtresse, ainsi nos yeux sont tournés vers le Seigneur Notre Dieu jusqu’à ce qu’Il ait pitié de nous.

On voit qu’au thème des yeux levés s’ajoute la belle image des serviteurs fixant les mains de leurs maîtres. Ainsi devons-nous être les serviteurs de Dieu attentifs à accomplir Sa volonté.

La mélodie, comme celle de tous les Traits, est une psalmodie ornée faite de formules que nous avons déjà rencontrées, assez voisines en particulier de celle du Trait Jubilate de la Quinquagésime. Cependant le premier verset a une mélodie assez originale, où l’on note la grande vocalise qui se tient dans les hauteurs avec de longues tenues sur le mot cælis : les cieux.

Offertoire  Justitiæ

Comme celui du deuxième dimanche, l’Offertoire du troisième dimanche de Carême est une méditation aimante et contemplative sur la loi divine et le bonheur qu’il y a à l’observer :

Justitiæ Domini rectæ, lætificantes corda, et dulciora super mel et favum, nam et servus tuus custodiet ea.
Les préceptes du Seigneur sont justes, ils réjouissent les cœurs et sont plus doux qu’un rayon de miel ; aussi votre serviteur les observe-t-il.

Les mots dulciora et ea qui sont au neutre se rapportent au substantif judicia qui figure dans le psaume, mais qui n’est pas repris dans le texte de l’Offertoire. Il est d’ailleurs à peu près synonyme du premier mot de ce texte justitiæ. On notera aussi à la fin, le passage de la troisième à la deuxième personne que l’on rencontre souvent dans les psaumes.
Ce texte aurait pu être emprunté au psaume 118, la longue méditation sur la volonté de Dieu et ses commandements que l’on rencontre souvent au cours de l’année liturgique et d’où était tiré l’Offertoire de dimanche dernier. En fait, celui-ci est pris dans un autre psaume, le psaume 18, dont la deuxième partie résume au contraire les mêmes thèmes en quelques versets très condensés. La mélodie est très calme, paisible et assurée, tournant toujours autour de la même note sur laquelle elle pose notes longues et cadences. Cependant la conclusion est surprenante : au lieu de se terminer sur cette même note, la mélodie descend un demi-ton plus bas, restant en suspens comme un long regard qui ne veut pas finir.

Communion : Passer

Le texte de la Communion du troisième dimanche de Carême est tiré du psaume 83, prière d’un exilé qui aspire à retrouver la ville sainte de Jérusalem et les cérémonies du temple, et exprime avec de belles images le bonheur qu’il avait à s’y trouver, comme le petit oiseau dans son nid :

Passer invenit sibi domum, et turtur nidum ubi reponat pullos suos. Altaria tua, Domine virtutum, Rex meus et Deus meus ! Beati qui habitant in domo tua, in sæculum sæculi laudabunt te
Le passereau trouve pour lui une demeure et la tourterelle un nid pour déposer ses petits. Vos autels, Seigneur des armées, mon roi et mon Dieu ! Heureux ceux qui habitent dans votre maison, ils vous loueront pour les siècles des siècles.

L’expression Domine virtutum, Seigneur des armées, est analogue à Deus Sabaoth que nous chantons au Sanctus, tiré de la vision d’Isaïe. Il s’agit des armées célestes, les chœurs des anges, qui évoquent ici les Chérubins et les Séraphins représentés au-dessus de l’arche d’Alliance, siège de la présence symbolique de Dieu dans son temple. Jérusalem et le temple, c’est évidemment la figure de l’Église dont nous commençons à entrevoir la naissance au fur et à mesure que notre Carême s’avance. Ce sera le thème de toute la messe du quatrième dimanche, le dimanche de Lætare. C’est aussi la figure du Ciel où nous louerons le Seigneur éternellement.

La mélodie de cette Communion est très originale. D’abord elle est d’une longueur exceptionnelle pour une antienne de Communion. Ensuite elle est d’une grande variété, avec de nombreuses modulations. La première phrase est quelque peu imitative ; on peut y entendre le battement d’ailes des passereaux ou le roucoulement de la tourterelle. La deuxième phrase commence par un grand élan sur l’exclamation altaria tua (vos autels) puis elle redescend dans une effusion pleine de tendresse sur les mots Rex meus et Deus meus que l’on avait déjà trouvés dans la Communion de dimanche dernier avec une expression analogue, bien que dans un contexte assez différent. Enfin la dernière phrase est marquée par un grand crescendo qui monte toute l’octave, avant l’apaisement final exprimant la louange éternelle.

Mgr von Galen : l’évêque allemand qui a défié Hitler

Aymeric Pourbaix et Véronique Jacquier reçoivent le père Jean-François Thomas pour évoquer Mgr von Galen :

 

Nouveautés et promotions des 4 Vérités diffusion

Nouveautés

Charles Gave, La Vérité vous rendra libre

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Catherine Rouvier, La France Colin-maillard

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Daniel Cadet, La guerre d’Algérie à 20 ans (1954-1962)

La guerre d’Algérie à 20 ans (1954-1962): Témoignage d’un appelé observateur-mitrailleur sur T6

 

Pierre Henri, SOS Zinzin : Chroniques politiques et satiriques

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Le Nouveau conservateur n°18

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Soldes :

Francis Mahiout et Michel Bolasell, L’Espérance comme horizon

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Général Jean du Verdier, La guerre psychologique

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Promotions :

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2 DVD Mourir n’est pas tuer

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L’UE ultime rempart de l’État profond

Du général (2S) Henri Roure:

Les dirigeants de l’ouest européen, pour la plupart soumis intellectuellement et culturellement à des principes et conceptions venus d’ailleurs, ne possèdent pas la dimension suffisante pour assurer avec sagacité l’indépendance et la gouvernance de leurs pays. Ils sont habitués à servir des idées qui ne sont pas les leurs. En conséquence ils mentent à leurs peuples dont ils ne cherchent pas à défendre les orientations profondes. Choisis par la Caste, ils ne peuvent pas agir autrement. Ils le font d’une manière tellement excessive et réitérée qu’ils se sont intoxiqués eux-mêmes. Ils se comportent en idéologues. Or, ils sont aujourd’hui confrontés au réalisme d’une nouvelle administration étatsunienne qui a parfaitement admis que les États-Unis n’avaient plus les ressorts nécessaires pour mener une guerre par procuration en Ukraine. Le président Trump et son équipe ont plus généralement compris les conséquences suicidaires de la recherche obstinée d’un monde unipolaire. Ils ont donc brutalement changé de paradigme laissant les Européens déconcertés et orphelins d’un tuteur.

Bien qu’à la tête de gouvernements, ils sont les derniers à croire à leur propre discours belliciste et accusateur de Poutine. Ils ne réalisent pas que seuls leur font encore crédit les fanatiques du fédéralisme européen et le reliquat d’un État profond, dont ils relèvent toujours. Ils croient encore à l’avenir de ce système terriblement malmené outre-atlantique, là où il est né et là où il meurt. Ils sont ainsi isolés dans le vaste monde à regarder la Russie comme un ennemi désirant déverser ses hordes sur leurs États. Ce discours d’action psychologique ou plutôt d’endoctrinement est éventé. Le matraquage idéologique a fait son temps. L’affaire de la vaccination à ARN messager lors de la pandémie de la COVID 19, déclenchée par le Dolder club et la Caste maîtresse des fonds de pension et des médias, s’est révélée comme une vaste escroquerie. Elle était destinée à tester les ressorts possibles d’un gouvernement mondial. Une étape ratée en somme. Elle a contribué à leur discrédit, tout comme, dans d’autres moments, leurs grandes phrases sur la nécessaire solidarité entre pays de l’UE et l’encensement de l’Occident.

La raison de cette hostilité maintenue contre la Russie est simple. Elle assoit l’illusion d’une unité européenne. Cependant, le pays concepteur de la doctrine provocatrice de référence n’en veut plus. Il était pourtant l’émetteur de ce défi lancé à la Russie. Son nouveau gouvernement a carrément changé ses objectifs et préfère porter son investissement sur les États-Unis eux-mêmes plutôt que s’épuiser dans des actions soulevant partout inimitié et rejet. Le nouveau président a même reconnu que la guerre en Ukraine résultait d’une provocation de la Russie destinée à justifier la poursuite d’une usante ambition hégémonique. La Russie a réagi avec efficacité et mené des opérations bien ciblées en Ukraine et ailleurs, notamment sur le continent, démontrant une puissance technologique, un savoir-faire et une résilience que le pseudo-Occident, méprisant, n’imaginait pas.

Le nouveau président sait que les États-Unis sont confrontés à l’intérieur à des difficultés considérables et que leur politique étrangère a réuni contre eux des concurrents imposants. Il lui faut véritablement restaurer la société et l’économie états-uniennes. En conséquence, il a conclu que certaines aventures renforçaient, en réalité, inimitié et rejet de son pays. Il a donc décidé de revenir à une vision isolationniste et continentale de sa politique extérieure.

Il sait par ailleurs que la Russie n’a ni la volonté ni les moyens d’engager un conflit avec l’Occident. Comment le pourrait-elle alors que sa population est vieillissante, comme la plupart des populations occidentales? Elle n’a certes pas mis toute sa puissance militaire en oeuvre dans son opération militaire spéciale, mais face à d’autres armées modernes répondant à une supposée agression, elle rencontrerait des difficultés rédhibitoires. Elle n’a plus d’idéologie à exporter et les Russes désirent profiter des bienfaits du progrès. Mais surtout elle dispose sur son immense territoire, le plus étendu au monde, de toutes les matières premières et les richesses pour son développement. Il suffit désormais de les exploiter. Elle n’a vraiment aucune raison de faire la guerre. Quel serait son objectif? Après avoir réintégré en son sein ses enfants séparés par des frontières dessinées lors d’une époque où elles n’étaient qu’administratives, elle ne désire qu’une chose, reprendre des relations de partenariat avec l’Europe de l’Ouest. Comme Trump, Poutine est un patriote et un pragmatique.

Reconnaissant que le projet d’intégration de l’Ukraine dans l’OTAN avait été à l’origine du conflit, le président Trump a ainsi initié un changement fondamental dans la façon états-unienne de regarder le monde et d’y agir. Les Européens sont restés sur l’ancienne conception. Elle leur était pratique pour leur ambition fédéraliste. Elle semblait solide et confortable. Ils croyaient être des partenaires des États-Unis, alors qu’ils n’étaient liés à eux que par subordination et par la même acceptation de cet État profond ambitieux, imaginé, de longue date, par une caste d’outre-atlantique où elle imposait ses règles.

Il faut donc admettre que l’État profond transatlantique est terriblement bousculé aux États-Unis sous les coups d’un président et d’une équipe lucides sur la situation du pays et sur l’inévitable extension de la multipolarisation du monde. Le système se réfugie donc dans l’UE et au Royaume-Uni où il use en vain ses dernières munitions. Il va naturellement s’y effondrer avec la fin de l’appui paternaliste états-unien, le déclin ou la disparition de l’OTAN et la révolte populaire contre le fédéralisme européiste.

La volonté guerrière telle qu’exprimée par les dirigeants européistes se trouve ainsi en contradiction fondamentale avec le futur panorama des relations sur le continent. De plus la situation financière et économique globale dégradée, les problèmes sociaux et sociétaux, s’ajoutant à la fausseté de l’analyse de la menace, auront des conséquences inévitables sur la montée en puissance souhaitée des armées.

Le discours radicalisé des principaux dirigeants européens manifeste davantage leur dépit que leur intention guerrière. Peut-être aussi l’espoir que ce qui se passe aux États-Unis ne soit qu’une parenthèse qui sera rapidement fermée. Ils n’ont cependant pas les moyens de mettre leurs pensées rageuses en application. Malgré tout ils essaient de justifier leur analyse et surtout de nous faire croire, contre toute évidence, à une Russie menaçante. Derrière leur agitation fébrile, ils tentent envers et contre tout de faire survivre l’idée d’un fédéralisme européen.Ils espèrent rassembler les populations de 27 États, plus un, dans un esprit de défense. C’est absurde. Si une nation peut montrer sa solidarité face au danger extérieur, il est utopique d’imaginer que tous ces peuples divers aux intérêts contradictoires, aux cultures, aux langues différentes et surtout aux philosophies et aux amitiés propres, se rassemblent pour faire face militairement, ensemble, à un pseudo-danger. Cette idée s’avère d’autant plus illusoire que leur seul fédérateur militaire et géopolitique résidait dans la protection états-unienne au travers de l’OTAN. Espagne, Italie, Grèce et France, voire Portugal font face à un front méditerranéen bien plus dangereux et proche que ne l’est pour ces pays la zone conflictuelle lointaine du nord du continent.

Parfois conscients d’une situation qui leur échappe, les dirigeants actuels voudraient retrouver le minimum d’importance qu’ils avaient lorsqu’ils assistaient les États-Unis dans leurs dérives conquérantes. Ils voudraient ainsi s’insérer dans les négociations sur un cessez-le-feu en Ukraine et participer au maintien de la paix quand elle sera signée. Ils se leurrent. Je n’imagine pas la Russie accepter que ces pays qui se sont montrés si hostiles à son égard, prennent place dans des négociations et envoient des forces dans une éventuelle mission de maintien de la paix. De plus Poutine sait la faiblesse de l’UE et l’incongruité de l’idée d’un réarmement voulu dissuasif mais ne pouvant se réaliser que dans le long terme. Je remarque aussi que le Royaume-Uni a retrouvé son animosité séculaire à l’égard de la Russie. Il est vrai que le revirement états-unien constitue pour Londres un affaiblissement du rôle de la City concomitant avec celui de l’État profond. Il n’est donc pas étonnant que le Royaume-Uni de Keir Starmer, privé d’une guerre prédatrice contre la Russie, se soit rapproché de la France européiste d’Emmanuel Macron, pour inciter l’UE à une campagne de réarmement dont inévitablement la City bénéficiera.

Les européistes et leurs chefs forment désormais le reliquat de cet État profond. Ils n’ont aucune chance de s’établir dans la durée. Ils se posent en ennemis de la paix dans la continuité des menées anciennes d’un Occident qu’ils prétendent toujours représenter. Il est vrai que chez nous, le président actuel n’a pu parvenir au pouvoir et s’y maintenir que par la diffamation de ses adversaires, le chantage, les crises et la diffusion de la peur. Il est le pur produit de cet État profond. Pour lui et les dirigeants européistes qui lui sont proches, il semble donc que la préparation à une guerre pourrait présenter des vertus unificatrices. Elles sont au contraire source de dislocation !

À vrai dire, il ne peut y avoir de système européen de défense, une sorte de succédané d’OTAN. L’OTAN fonctionne jusqu’à ce jour sous la direction sans partage des États-Unis et selon leurs vœux. Cette organisation n’est pas une démocratie, mais une machinerie soutenue par l’État profond et au service des intérêts étatsuniens.

Je vois mal, après un retrait des États-Unis, un système visant à la remplacer où il n’y aurait aucune puissance dominante imposant sa ligne géopolitique. Une alliance européenne serait donc vouée à des tractations et à l’inefficacité. Elle ne pourrait exister que sous forme d’armée unique, c’est-à-dire à la condition sine qua non que l’UE devienne un État avec un gouvernement fédéral. J’en conclus donc que les tentatives actuelles cherchent par le biais militaire à créer cet État européen pour lequel, pourtant, personne n’acceptera de mourir!

La CEE, nous le savons désormais a reposé sur un mensonge pour justifier sa création. Les personnages comme Monnet et Schuman, aux ordres de l’impérialisme étasunien de l’époque, ont donné comme principal argument à cette réunion de nations, l’assurance de la paix. Nous pouvons constater ce qu’il en a été. Seule la démocratie est ferment de paix. Il ne peut y avoir d’outil de défense commun. La CED a été récusée. Vouloir la ressusciter relève d’une vision passéiste et d’une incompréhension du monde qui vient.

Cette frénésie guerrière se heurte d’ailleurs à des impossibilités et à des vérités absolues. Je pourrais certes me réjouir de cette volonté affichée de renforcer notre défense, pourtant je suis inquiet de la manière qui semble envisagée et des moyens souhaités pour tenter de donner une existence à ce projet qui, à l’instar de ce que disait le général de Gaulle au sujet de la CED, serait un « protocole d’abandon ».

Autant je souhaite un réarmement de précaution, autant il me paraît déraisonnable de l’orienter à partir de ce qui s’est passé durant la guerre OTAN/Ukraine-Russie, contre ce que nous appelions autrefois diplomatiquement l’ennemi conventionnel, mais surtout avec les intentions sous-jacentes que je viens d’évoquer. Les divisions blindées ont vécu…

Les menaces qui pèsent sur la France sont ailleurs et d’une autre nature qu’en Centre-Europe. Il me semble aussi très dangereux de faire ce réarmement en partage avec nos voisins. La souveraineté est un tout et nécessite la propriété complète de toutes les composantes de la défense. Les grands serviteurs de l’époque gaullienne l’avaient parfaitement compris et nous ont légué les moyens de notre indépendance. Le général de Gaulle savait aussi que, pour être maîtres de notre destin, il fallait s’affranchir de l’OTAN. Ce qui fut fait. Cette logique a été récusée par les complices des États-Unis de l’époque dès qu’ils ont pu accéder au pouvoir. La réintégration de notre pays dans la partie militaire de l’Alliance atlantique, après 44 ans d’absence, nous a conduits à la situation d’aujourd’hui.

Nous avons vu les conséquences de la vente de la branche énergie d’Alstom aux États-uniens, tout comme d’Excellia ou de Latécoère et, aujourd’hui, le risque sur notre liberté d’emploi de nos meilleurs outils opérationnels que fait peser la cession de LBM Aerospace. Chez nos voisins, nous savons leur soumission aux États-Unis en matière d’emploi d’armement. L’avion F35 dont l’informatique est contrôlée à partir d’une base sur le sol de ce pays est un exemple proche de la caricature. Pour la France, grande puissance, le réarmement ne peut se faire qu’au sein de la nation avec des matériels nationaux ou construits en coopération avec quelques pays dans une totale égalité et avec des règles juridiques appropriées. Pour la plupart des membres de l’UE, cette dépendance à l’égard des États-Unis perdurera quand bien même les États-Unis n’assureront plus leur sécurité.

Je reviens brièvement sur un autre principe d’évidence, exemplaire de la nécessité de disposer d’armes conçues et produites en France. Notre dissuasion nucléaire ne peut s’appliquer qu’à la France et à la défense des intérêts vitaux de la nation. Elle s’appuie sur la sacralisation de notre sol et de notre peuple. Ce principe ne peut être étendu à aucun autre pays, que ce soient les pays baltes, l’Ukraine, la Pologne, la Moldavie ou même l’Allemagne. Le faire mettrait en péril notre propre territoire sans que nos intérêts aient eux-mêmes été menacés et rendrait caduc tout l’argumentaire sur lequel repose la dissuasion. La bombe serait banalisée.

La vie d’un citoyen français est sacrée, elle ne peut être risquée que pour quelque chose de sacré. Un citoyen français ne peut mourir au combat que pour le drapeau symbole de la Patrie.

Je crois donc à la survenance de rapports nouveaux. Les peuples vont revendiquer le retour à la souveraineté nationale. Cette restauration de la démocratie mettra un terme aux délires supranationaux et aux perspectives irrationnelles qu’ils engendrent. Avec le renouveau des souverainetés et de la démocratie, la paix davantage que la guerre, le dialogue bien plus que les imprécations, pourront devenir des objectifs.

La Cour d’appel de Paris rend justice à l’abbé Pagès, injurié parce que catholique

Bernard ANTONY, président de l’AGRIF, communique :

C’est avec stupéfaction que monsieur l’abbé Pagès, prêtre du diocèse de Paris, et l’AGRIF qui le soutenait en cette affaire, avait accueilli l’hallucinant jugement du tribunal de Paris où l’on avait osé prétendre que les injures proférées contre ce dernier par deux internautes le visaient comme prêtre mais pas comme catholique !

Ils avaient proféré, pour l’un : « Vous semblez être plus calé en pédophilie qu’en virologie dans la religion catholique ! Chacun sa spécialité ! » ; pour l’autre : « Retourne toucher des gosses et tais-toi ! ».

De pareils propos à destination d’un représentant d’une autre religion n’auraient pas été sans être irrémédiablement sanctionnés par le tribunal, comme l’a justement fait la Cour d’appel, rendant donc justice à l’abbé Pagès et à l’AGRIF.

En effet, les deux prévenus ont été condamnés à verser à ces derniers un euro de dommages et intérêts. Il s’agit évidemment là d’une très claire condamnation de principe. Par ailleurs, la Cour les a condamnés à payer 2000 € au titre des frais d’avocat.

On mesure là  à nouveau combien était juste le mot du regretté Georges-Paul Wagner, un des premiers avocats de l’AGRIF : « Pour l’AGRIF et pour les catholiques, pour gagner il ne suffit pas d’avoir raison, il faut avoir cent fois raison ! ».

Une fois encore ce n’est que grâce à l’opiniâtreté de l’AGRIF et de son avocat principal maître Jérôme Triomphe que justice a été rendue !

Éducation en péril : comment faire face au déclin anthropologique ?

Dans cette conférence du congrès du bien commun, organisé par Academia Christiana, Julien Langella analyse les défis majeurs auxquels la jeunesse française est confrontée. Il aborde le déclin anthropologique, la disparition progressive de notre culture, l’omniprésence des écrans et des jeux vidéo, ainsi que les dérives du pédagogisme au sein de l’Éducation nationale.

Langella plaide pour une refonte de notre système éducatif, en mettant l’accent sur la formation de maîtres exemplaires capables de transmettre une éducation intégrale. Découvrez comment reconstruire une société solide en redonnant à l’éducation la place centrale qu’elle mérite.

Le vrai kit de survie

Prenez vraiment les moyens face à ceux qui nous font la guerre.

L’administration a du talent

Lu dans la Lettre hebdomadaire de Conflits :

On connaît l’efficacité de l’administration française pour détruire l’industrie française et à peu près toute réussite entrepreneuriale dans le pays. Un talent rare pour tisser d’inextricables toiles normatives. Cette semaine, un groupe d’étudiants de l’ENS Lyon organisait un colloque sur le cyber et l’IA. Des professionnels et des chefs d’entreprise avaient été invités à présenter leur secteur, ainsi qu’un administrateur. Devant un auditoire éberlué, il exprima cette idée : « le problème des entreprises de l’IA, c’est qu’elles innovent trop vite, et nous l’administration, on n’arrive pas à suivre le rythme. Il faudrait que les entreprises aillent moins vite. » Heureusement, l’État dispose d’autres ressources pour embourber l’innovation.

Le monde ne cesse de tourner

Du père Danziec dans L’Homme nouveau :

Parmi les amateurs de chartreuse, ceux qui passent la mesure courent le risque d’expérimenter le début de la devise cartusienne : « Le monde tourne »… La période du Carême nous invite quant à elle à faire nôtre la suite de la sentence : … « La croix demeure ! » En effet, le monde a beau vivre des mutations diverses et variées depuis son origine, le mystère du Calvaire, telle une ancre stabilisatrice, s’offre aux hommes pour les guérir de leurs agitations parfois contradictoires. La croix, arche du Salut et instrument de notre Rédemption, c’est elle, assurément, qu’il s’agit de regarder, de vénérer et d’embrasser durant ces jours qui nous séparent du soleil de la Pâque.

« Le monde tourne » : dans le contexte actuel il faut se le redire comme autant d’injections qui prémunissent des dangers de l’insouciance ou du désengagement. L’actualité, avec ses vertiges, et le progrès, avec ses mirages, prennent en tenaille nos âmes au point de les menacer d’étourdissement. Des basculements se dessinent sous nos yeux et nous resterions saisis et stupéfaits tel un lapin dans la lumière des phares d’une voiture ?

Depuis le dérèglement métaphysique provoqué par le péché originel, le monde ne cesse de tourner et ce mouvement continuel, à l’image de celui d’une toupie, peut finir par captiver ou immobiliser.  […]

Vous pouvez commander ou vous abonner à L’Homme nouveau ici ou le retrouver sur Le Club de la Presse.

Vraie et fausse laïcité. Laïcité française, la religion de la République

” Philippe Prévost a composé son livre – Vraie et fausse laïcité – sur la laïcité et son histoire, plus exactement sur les variations de l’idée de laïcité dans l’histoire, sur la manière dont s’opposent, se confondent ou bien finissent par s’harmoniser un pouvoir temporel et un pouvoir spirituel, tous deux consécutifs, l’un avec l’autre, de l’ordre humain.”

En France, le concept de laïcité a été conçu à la du XIX° siècle comme une machine de guerre contre le catholicisme par une coterie judéo-protestante. La laïcité “à la française” se présente en outre sous la plume de Vincent Peillon, ancien ministre de l’Education nationale, comme une nouvelle religion qui coifferait les autres religions et apporterait à la république ce supplément d’âme qui lui manque. Religion de liberté, pensera-t-on…

Face à cette fausse laïcité, il existe heureusement une vraie laïcité pensée par Aristote et donnée par le Christ. En partant de l’observation, Aristote a constaté que l’homme était un animal social, que les idées sont des faits de nature et qu’il n’est donc nul besoin de faire intervenir les dieux pour expliquer la politique ou le droit. Le Christ alla plus loin puisqu’il sépara la politique du religieux. Il ne les opposa pas mais les distingua : à César les corps, à Dieu les âmes. Distinction facile à faire en théorie mais difficile à réaliser en pratique comme on le constate dans l’histoire.

Tantôt (comme dans le Haut Moyen Age) on assista à une confusion du spirituel et du temporel, tantôt après la réforme grégorienne, le ciel voulut dicter sa loi à la terre alors que depuis la Réforme et la Révolution, nous assistons à l’inverse. Tant et si bien que depuis le concile Vatican I, certains papes comme Pie IX et Pie X ont revendiqué une pleine indépendance pour l’Eglise. D’autres papes, comme Léon XIII, Pie XI et ceux du dernier Concile sont revenus à une politique de collaboration : celle du Ralliement… Mais alors, « un pape a-t-il le droit d’excommunier ses fidèles pour des raisons purement politiques ? »

De toute façon, par sa nature même, l’Etat a besoin de l’Eglise afin d’éviter de devenir totalitaire. Comme le disait Pascal “la tyrannie consiste en un désir de domination universelle et hors de son ordre”. L’Eglise de son côté a besoin de l’Etat : “elle veut vivre avec l’Etat dans la communauté particulière où les deux représentations se tiennent l’une à côté de l’autre, comme des partenaires” comme l’a voulu le Christ. La saine laïcité, c’est finalement un équilibre entre deux cités émanant toutes deux de Dieu mais sous deux angles différents…

“Allant sans crainte au plus profond du jeu humain, Philippe Prévost découvre que l’on ne peut envisager la politique sans sa finalité spirituelle, ni le spirituel sans une incarnation politique. Appuyé sur les meilleurs historiens, Georges de Lagarde, Michel Villey ou Jean-Marie Mayeur, sachant résumer les situation les plus complexes avec une carté fulgurante, mettant sans cesse la clarté de son esprit d’historien en concurrence avec les intuitons de son tempérament de chercheur, notre auteur nous emmène dans un extraordinaire périple théologico-potique dans lequel se construit temporelle et spirituelle à la fois, toute l’aventure humaine, telle qu’elle s’est jouée des origines à nos jours en Europe.

C’est cette histoire mouvementée où les torts ne sont tous du même côté, loin de là, que retrace ce livre.

Un livre clair, concis, argumenté. Un sommaire détaillé permet de trouver une réponse à ses interrogations ou défis.
Plus d’informations – sommaire détaillé, recensions – et commandes sur LIVRES EN FAMILLE :

https://www.livresenfamille.fr/actualite-etudes-essais/28382-vraie-et-fausse-laicite.html

Vraie et fausse laïcité, Philippe Prévost, Editions d’Action Française, 14€

Cet article est une tribune libre, non rédigée par la rédaction du Salon beige. Si vous souhaitez, vous aussi, publier une tribune libre, vous pouvez le faire en cliquant sur « Proposer un article » en haut de la page.

Hausse du taux de mortalité infantile

Un pays ne peut pas avoir à la fois une politique de mort (euthanasie, avortements, …) et une politique de vie (hôpitaux, médicaments, …).

Pour rappel :

La Société française de médecine périnatale (SFMP) a réagi à la publication du livre « 4,1 Le scandale des accouchements en France » médiatisée par une tribune dans « Libération ».

« Avec 4,1 décès (d’enfants avant leur premier anniversaire) pour 1 000 naissances en 2023, la France se retrouve en queue de peloton européen (23e sur 27), alors qu’elle était en position d’excellence au début des années 2000 ».

Le constat sur la périnatalité en France ne date malheureusement pas d’aujourd’hui et la situation ne s’améliore pas : « après avoir reculé très fortement au cours du vingtième siècle, ce taux (de mortalité infantile) ne baisse plus depuis 2005 », rapportait l’Insee dans une publication de janvier 2024.

Journées d’entraide de l’Ordre du St Sépulcre au profit des chrétiens de Terre sainte

L’Ordre du Saint-Sépulcre organise demain et après-demain, 22 (10h à 17h) et 23 mars (11h à 17h), des Journées d’entraide au profit de la Terre sainte:

24 bd Emile Augier 75016 Paris (M° La Muette).

De nombreux auteurs dédicaceront leurs ouvrages et une demi-douzaine de conférences sont prévues.

Tous les bénéfices seront reversés aux chrétiens de Terre sainte.

Programme ici.

La loi sur l’euthanasie encore repoussée

Votée au Sénat en janvier, la proposition de loi visant à “lever les contraintes à l’exercice du métier d’agriculteur”, qui prévoit la réintroduction d’un insecticide de la famille des néonicotinoïdes, sera examinée à l’Assemblée nationale fin avril. Cette proposition de loi devait arriver la semaine du 7 avril, mais l’embouteillage parlementaire a contraint le gouvernement à repousser son examen.

Pour cela, le gouvernement a décidé de décaler d’une semaine le début des débats sur les deux textes sur la fin de vie (soins palliatifs et aide à mourir), qui devraient finalement être étudiés à partir du 19 mai, et non plus du 12 mai.

Ce nouveau calendrier doit être officialisé mardi 25 mars, lors de la Conférence des présidents de l’Assemblée nationale. Les textes devraient être étudiés les semaines des 19 et 26 mai, en lieu et place des 12 et 19 mai. Le président des députés PS, Boris Vallaud, est hostile à ce changement.

Pour Agnès Firmin Le Bodo, “cela prouve que François Bayrou ne veut pas” de l’aide à mourir et elle craint que “le texte ne soit pas adopté d’ici la fin du quinquennat”.

Le secours militaire, c’est à pied que le courage l’attend !

D’Hugues de Blignières :

Le secours militaire des nations judéo-chrétiennes face à la barbarie des assauts de l’islamisme, ce secours est 100% justifié quand il sauve des vies. Le serait-il encore, lorsque le feu du ciel s’abat nuit et jour en vrac, comme une apocalypse, sur quelques milliers de coupables et… plusieurs centaines de milliers d’innocents, comme on s’inquiète de le voir faire aujourd’hui par nos amis de Tsahal – en vertu d’une loi du Talion multipliée par dix – par cent, par mille – dans la bande de Gaza …?

Souvenons-nous de ce que fut, de ce que su faire l’Armée Française, dans les grands rendez-vous militaires du siècle dernier.

C’est à pied que nos soldats avaient su vaincre le Vietminh et protéger les populations indochinoises contre un malheur beaucoup plus grand que celui des sordides tigresses et des violences policières du Président Kadhafi, contre lequel le prophétique BHL a un jour convaincu Sarkozy d’engager une action fulgurante de nos forces aériennes… Oui, à pied, dans la sueur et le sang des combats d’Indochine, dans la peine et les larmes des familles de soldats. – Jusqu’à ce que les socialistes français revenus au pouvoir signent une “paix séparée” avec un des plus grands bouchers de la péninsule indochinoise (Ho Chi Minh), puis que les bombardiers US ne viennent transformer le Vietnam du Nord en champ de morts et de ruines, grâce aux fabuleux progrès technologiques de la bombe au phosphore et de la “napalmisation”.

C’est à pied aussi que nos soldats ont longtemps protégé les trois départements français d’Algérie contre les égorgeurs, les violeurs et les ébouillanteurs du FLN, entraînés en Tunisie par le KGB et financés par Moscou.– Jusqu’à ce qu’un général dit “de droite”, débordant de rancœur envers l’armée française qui l’avait naïvement reconduit au pouvoir, ne vienne trahir sans aucune nécessité politique ni encore moins militaire la parole donnée aux Pieds-Noirs, comme aussi aux Harkis, nos frères d’armes musulmans, et ne détruise à jamais la paix franco-algérienne, des deux côtés de la Méditerranée !

C’est à pied encore que les admirables sous-officiers et les jeunes volontaires de nos unités d’élite auront tenté, plus tard, tant bien que mal, de réparer auprès des villageois afghans les innombrables “bavures” aériennes de la glorieuse US Air Force, qui “missilait” à vue sur des cérémonies de mariage mais restait incapable de localiser les états-majors du terrorisme islamique. Oui, à pied, à dix-huit ou vingt ans, et au prix le plus fort, qui est celui du sang…

Si les Présidents français et américains avaient réellement voulu sauver les populations civiles des exactions de la fureur islamiste au Proche et au Moyen-Orient, plutôt que parader devant les caméras du monde entier, ils se seraient mis d’accord sur l’unique nécessaire : ils y auraient fait débarquer aussitôt leurs régiments de Marines, de Paras, et surtout de Légion !

Je mets au défi les lecteurs de cet article de dénicher un seul Parachutiste français, voire même un seul Marine américain, qui n’aurait pas tenu à grand honneur personnel de risquer sa peau face aux bouchers de l’islamisme pour sauver des vieillards, des adolescentes, des mères de famille, des petites filles et des petits garçons musulmans. Et qui ne tiendrait pas aussi à cœur, aujourd’hui, d’engager son courage et de risquer sa vie en Palestine, dans une chasse aux démons du Hamas réellement économe des millions de civils pris en otage par cette diabolique organisation…

Pour ne rien dire ici de nos régiments de Légion qui se contentent, depuis l’Ancien Régime, d’observer un souverain silence lorsque les politiques et les chefs de corps des autres unités papotent ou popotent en vain sur l’opportunité d’attaquer !

Hugues de Blignières, dit Kéraly

Laïcards : la justice annule la célébration de la Sainte-Geneviève du 30 novembre 2022

Suite à une requête de la Libre pensée, absolument aphone sur les participations de nombreux politiques aux ruptures du jeûne musulman, le tribunal administratif de Lyon vient d’annuler, à postériori, la célébration de la Sainte-Geneviève du 30 novembre 2022 à Privas, au motif que cette célébration « méconnaît le principe de laïcité ».

Cette cérémonie avait été organisée par le commandant du groupement de gendarmerie de l’Ardèche.

Un ange dans un bidonville

Elle a 41 ans. elle s’appelle Pauline. Elle a décidé de vivre dans un bidonville pour s’occuper des enfants délaissés ou abandonnés par leurs parents… Nous sommes à Nairobi, au Kenya, dans l’un des 110 bidonvilles de la capitale. Pauline Apondi est une femme exceptionnelle. Elle aurait pu vivre une vie confortable, à l’abri de ses diplômes et de sa formation, elle a choisi de consacrer toute sa vie aux autres. Elle a crée une crèche dans laquelle elle s’occupe de 30 jeunes enfants.

Reportage d’Armel Joubert des Ouches pour RITV :

La Belgique, avenir de la France ?

Le Figaro Magazine s’est intéressé à l’importance de l’islam en Belgique. Une façon de lire dans l’avenir de la France… Extraits :

Les tapis, empilés comme des sentinelles du rite, attendent d’être déroulés en direction de La Mecque. Derrière les vitrines, livres coraniques et autres ouvrages religieux sont à disposition. Et, suspendues sur des cintres, des étoffes austères, déclinées jusqu’aux tailles enfantines, préparent les petites filles à disparaître sous le voile d’une « pudeur » imposée, avant même que leur corps ait eu le temps d’atteindre la puberté.

La capitale de l’Europe change à vue d’œil. Depuis plusieurs années. Il n’y a qu’à ouvrir les yeux et se promener dans les rues de Bruxelles pour voir que le communautarisme et l’ islamisme , tous deux ostentatoires, grignotent toujours plus l’espace. Dans certains lieux, seule « l’économie islamique » est visible. Tout est « halalisé ». Des salons de coiffure non mixtes jusqu’aux gargotes, en passant par les magasins de vêtements. Une mono économie au service non pas des musulmans, mais des islamistes. Dans les allées d’une de ces boutiques, une jeune femme feuillette un livre couleur rose bonbon dont le personnage principal, une petite fille de 4 ans, sans visage, habitant en France et prénommée Hidaya (qui veut dire conseil religieux) raconte comment et pourquoi elle porte le jilbab et se couvre les cheveux comme sa mère.

Fouad Belkacem a rejoint Sharia4Belgium. Cette organisation djihadiste prônait la fin de la démocratie et l’avènement d’un État islamique dans le pays. « À l’époque, entre 2004 et 2006 avant qu’il ne s’engage politiquement, j’ai signalé la dangerosité de son comportement auprès de la mairie de Boom. Les politiques locaux m’ont demandé de faire le dos rond car attirer l’attention sur le sujet ne ferait, selon eux, qu’encourager les votes pour l’extrême droite. J’étais outré. Les familles nous faisaient confiance et nous devions détourner le regard pour abandonner ces enfants et ces ados à des gens dont l’idéologie est dangereuse. »

Fouad Belkacem représente une telle menace qu’il sera condamné à de nombreuses reprises, la dernière fois à douze ans de prison et à la déchéance de la nationalité belge pour avoir notamment été un acteur dans le recrutement de combattants djihadistes. Sharia4Belgium a été dissoute en 2012 pour incitation à la discrimination et à la haine. Certains de ses membres se sont évaporés en Syrie.

« La France devrait regarder ce qu’il se passe chez nous, insiste Peter. Nous avons pris de l’avance mais vous ne serez pas épargnés par ce phénomène. Ici, les listes communautaristes comme celle de Fouad Ahidar émergent dans le paysage politique. C’est dangereux. » Fouad Ahidar était membre de Vooruit, le Parti socialiste flamand. Il en a été exclu en 2022 pour avoir refusé de condamner l’abattage rituel. Aux législatives de juin, sa Team Fouad Ahidar, le nom du parti qu’il a fondé, a remporté trois des dix-sept sièges dévolus à la minorité flamande au parlement de Bruxelles-Capitale.

Aux municipales, en octobre, la Team Fouad Ahidar a confirmé son succès des législatives en faisant élire des conseillers dans cinq des sept communes bruxelloises où elle était présente.

Il s’étrangle encore lorsqu’il évoque ce jour de février 2024 où un imam d’origine pakistanaise, invité par le Parti socialiste, a récité pendant trois longues minutes des sourates du Coran du haut du perchoir de l’assemblée du parlement bruxellois.

Le policier décrit une capitale « gangrenée » : « La police de proximité n’existe plus, les contrôles sont devenus quasi impossibles à mener, résultat ce sont les voyous qui occupent le terrain. Dans certains quartiers, les gens n’osent plus relever le courrier dans leurs boîtes aux lettres car elles sont surveillées par les dealers qui y cachent la drogue. Quant aux politiques, ils ont renoncé ou sont complices. Pendant le ramadan on nous demande de ne pas circuler dans certains quartiers, ceux à forte communauté musulmane, pour ne pas les déranger. Dans la police, des agents essaient, dorénavant, de négocier des temps de prière pendant le service… Voilà où nous en sommes. Je suis grand-père cinq fois et je suis très inquiet pour mes petites-filles et leur avenir en Belgique. »

Après l’assassinat en France de Samuel Paty , elle poste le hashtag « Je suis Samuel Paty » sur la page Facebook de son établissement. Aussitôt, elle se fait traiter d’ « islamophobe » par des anonymes. L’une de ses collègues la contacte non pas pour la soutenir, mais pour lui dire qu’elle a effectivement un problème vis-à-vis de l’islam.

L’ Université belge, comme l’école, sont comme partout en Europe des cibles privilégiées de l’expansionnisme islamiste.

Et bien sûr, l’antisémitisme est galopant.

Une partie de la presse écrite n’est pas en reste. Créé en 1936, Humo est un hebdomadaire de gauche néerlandophone et populaire. En août dernier Herman Brusselmans, figure médiatique de la littérature flamande, y a publié une chronique après avoir vu l’image d’un enfant de Gaza pleurant sa mère morte sous les décombres. « Je suis tellement en colère que j’ai envie d’enfoncer un couteau pointu dans la gorge de chaque Juif que je rencontre », a-t-il notamment écrit. Saisi en citation directe, le tribunal correctionnel de Gand a relaxé l’auteur le 11 mars, suivant ainsi l’avis du ministère public, qui invoquait la liberté d’expression.

Edouard Philippe et l’islamisme havrais

Intéressante enquête du CEMRI sur les deux mosquées du Havre notoirement liées à la galaxie des Frères Musulmans, ayant bénéficié de la bienveillance d’Edouard Philippe lors de son passage à la mairie en tant qu’adjoint au maire et maire (durée 5mn) :

Les chrétiens de Palestine, une existence menacée et forcée à l’exil face à Israel et le Hamas

Entre l’occupation israélienne et la menace de l’islamisme radical, les chrétiens de Palestine sont poussés à l’exil et leur population diminue inexorablement, alors même que leur présence en Terre Sainte date de 2000 ans. Face à l’apparente indifférence de l’Occident qui les abandonne à leur sort, ils se retrouvent aujourd’hui désemparés et, dans tous les sens du terme, au pied du Mur…

Chapitres

  • 00:00 – Intro
  • 01:26 – A Taybeh, la communauté chrétienne mis au ban
  • 09:24 – Dans la colonie de Rimmonim, rester ou l’exil face à la menace d’expropriation de plus en plus pressante d’Israël
  • 15:24 – Un mur de séparation de 730 km de béton
  • 22:44 – Le trauma collectif des exils continuent de hanter les générations
  • 27:04 – L’impact de l’insécurité perpétuelle sur les jeunes palestiniens
  • 32:45 – La célébration du Samedi saint sous haute tension à Jérusalem
  • 37:31 – La résistance continuelle du peuple palestinien pour son existence
  • 41:18 – Le site des ordures de Jéruslem-Est : un exemple des conséquences de l’occupation et de catastrophe environnementale
  • 46:30 – Rima Nasir Tarazi, la compositrice mettant en scène l’occupation

Euthanasies : le suicide de la Belgique se poursuit

La Belgique a enregistré 3991 déclarations d’euthanasie en 2024. Un chiffre en hausse de 16,6% par rapport à l’année précédente et qui s’inscrit « dans une tendance constante ».

  • 3423 euthanasies avaient été recensées par la Commission fédérale de contrôle et d’évaluation de l’euthanasie (CFCEE) en 2023,
  • 2966 en 2022
  • 2699 en 2021.

En 2024, les décès après une euthanasie ont ainsi représenté 3,6% des décès en Belgique.

Un mineur a été euthanasié en 2024, ce qui porte à six le nombre de cas depuis « l’extension » de la loi ; 1,3% des euthanasies concernaient des personnes âgées de moins de 40 ans.

En 2024, la Commission fédérale de contrôle et d’évaluation de l’euthanasie qui interpelle sur « l’augmentation de [sa] charge de travail » n’a présenté aucun dossier à la Justice.

Fin de l’étatisation de l’Education

Jeudi 20 mars, Donald Trump a annoncé avoir signé un décret visant au démantèlement du département de l’Éducation. Il s’agissait d’une promesse de campagne qui figurait dans le programme Project 2025. Ce texte demande ainsi au ministre de l’Éducation Linda McMahon de « prendre toutes les mesures nécessaires pour faciliter » la fermeture de son ministère.

D’après l’administration Trump, ce dernier a dépensé « 3 000 milliards de dollars sans améliorer les résultats des élèves » depuis sa création en 1979.

Depuis son retour à la Maison-Blanche, Donald Trump a multiplié les mesures supprimant des financements fédéraux aux écoles, collèges, lycées et universités. En 2025, le ministère de l’Éducation comptait 4 133 employés, dont 1 315 ont déjà été remerciés au 10 mars et 572 autres avaient déjà accepté un départ anticipé.

Toutefois, pour la fermeture définitive, il est nécessaire d’obtenir la validation du Congrès où les Républicains n’ont pas le nombre de sièges suffisants pour valider le décret au Sénat.

En France, le ministère de l’Education nationale emploie plus d’un million de personnes, pour des résultats médiocres. A quand le démantèlement du mammouth ?

L’importance de la famille, cellule irremplaçable de la société

Dix-sept associations engagées en faveur de la personne humaine et du bien commun organisent les 22-23 mars au Parc floral de Paris le Forum Viva, un événement porteur d’initiatives positives au service des fragilités, de la vie et de la famille. Pour leurs dirigeants, la société s’apaisera et se renforcera en s’appuyant sur les amortisseurs sociaux que sont la famille et les corps intermédiaires. Voici leur tribune publiée sur Aleteia :

La publication de l’Archipel français du directeur de l’IFOP, Jérôme Fourquet, a contribué à la prise de conscience de la fragilisation de nos liens sociaux. La violence intrafamiliale, par exemple, atteste de la mauvaise santé de la société et du délitement des liens au sein même des familles. Le néologisme de « féminicide » a été créé pour souligner la particularité de cette violence. Leur nombre reste élevé, autour de 120 femmes par an. Une vingtaine d’hommes sont également tués par leur conjointe et 60 enfants sont victimes d’infanticide chaque année.

L’impact de la déstructuration des familles

Cette sombre énumération reflète la déstructuration des familles tout comme, dans un autre registre, les émeutes de juillet 2023 ont montré l’impact social des séparations conjugales alors que 60% des mineurs émeutiers étaient issus de familles monoparentales. On a envisagé de supprimer les allocations familiales pour les parents de ces émeutiers, on punit lourdement, et c’est justice, les auteurs des meurtres intrafamiliaux. Mais, dans tous ces cas, le mal a déjà été fait, la violence a exercé son œuvre de destruction ou de mort.

Si notre société va mal, et les statistiques de la délinquance en attestent également, les seules actions punitives semblent impuissantes à endiguer un phénomène suffisamment massif pour que 92% des Français aient déclaré, en 2024, ne pas s’être sentis en sécurité à divers degrés et moments (IFOP). La réponse punitive est certes nécessaire mais demeure insuffisante. Elle semble impuissante, seule, à prévenir la délinquance et à l’empêcher de se reproduire.

La famille, premier amortisseur social

Notre société a également besoin d’un renfort de tous les amortisseurs sociaux que sont la famille et les corps intermédiaires. L’élargissement sans fin et sans frein des « droits individuels » contribue à la montée de la toute-puissance personnelle et à l’affaiblissement de la modération naturelle qui s’exerce dans la société lorsque les structures d’amortissement naturelles fonctionnent. Il s’agissait des corporations ou des communautés villageoises sous l’Ancien régime, il s’agit aujourd’hui des partis, syndicats, entreprises, Églises, associations et, le plus petit de tous les corps intermédiaires : la famille ! Toutes ces structures et systèmes exercent une médiation entre l’individu et l’État et permettent, lorsqu’ils fonctionnent, de ne pas laisser chaque personne seule face à un État tout-puissant. Ils mettent en œuvre, à chaque niveau, la modération nécessaire au fonctionnement de la société.

La famille est le premier de ces amortisseurs sociaux, la première structure vers laquelle se tourner en cas de coup dur. Bien qu’imparfaite, elle reste ce qui tient bon lorsque tout flanche. Nous en avons eu une illustration éloquente lors des confinements de la crise du Covid : tout ce qui nous semblait naturel, les écoles, entreprises, commerces, transports, administrations, lieux de restauration, de spectacles et de loisirs ont été mis à l’arrêt hors du strict indispensable. La famille a été notre refuge, à tel point que ceux qui ne pouvaient se confiner avec les leurs ont vécu très difficilement cette période. Nous avons tous expérimenté que la famille est l’armature de la société.

Une solidarité de proximité essentielle

Au-delà de la famille, le réseau associatif, particulièrement développé dans notre pays, exerce une solidarité de proximité essentielle. Que l’on songe au monde du sport, de la culture, de l’aide sociale, de l’éducation, de la convivialité. La France compte 1,3 million d’associations qui regroupent elles-mêmes 20,5 millions d’adhérents. Ces associations par leur diversité, leur variété et leur diffusion large dans toutes les régions, villes et villages assurent un travail de proximité au plus près des besoins de toute la population. La structure associative offre de la créativité et de l’adaptation pour un « cousu main » très précieux.

C’est ce que les associations organisatrices du Forum Viva ! expérimentent dans la préparation de cet événement dévolu au soutien des fragilités, de la vie et des familles. En unissant nos compétences, nous couvrons un champ très large, de l’écoute des couples en difficulté, à l’accueil de la vie, du soutien des parents dans l’éducation de leurs enfants à l’accompagnement des personnes en situation de handicap ou en fin de vie… Nous pourrons aussi bien soutenir les couples qui s’aiment et qui peinent, que conseiller les parents sur l’éducation affective et sexuelle de leurs enfants et adolescents. Nous pourrons réfléchir ensemble à prévenir le burn out maternel, contribuer à surmonter un deuil périnatal ou à traverser l’infertilité.

Sur le modèle du Bon Samaritain

Ce forum est une grande première par plusieurs aspects : il montre un travail d’unité de tous les mouvements organisateurs, il n’a pas de vocation commerciale et il s’efforce de prendre soin de chacun sur le modèle du Bon Samaritain. Les participants auront l’embarras du choix pour arrêter leur programme au milieu des dizaines de propositions intéressantes et repartiront avec de la joie et du tonus pour faire face à leur quotidien ! Il n’y a pas de fatalité du délitement social mais une forte attente que tous les femmes et les hommes de bonne volonté contribuent au bien commun.

Signataires :

Pascale Morinière, présidente des Associations familiales catholiques ; Anne-Charlotte Rimaud, présidente de Alliance VITA ; Laetitia et Jean-François Vié, présidents de Amour & Vérité ; Claude Fruchart, président de CLER Amour et Famille ; Cécile Edel, présidente de Choisir la Vie ; Franck Meyer, président du CPDH-Comité Protestant évangélique pour la Dignité Humaine ; Gregor Puppinck, président de l’ECLJ-European Center for Law & Justice ; Jean-Marie Le Méné, président de la Fondation Jérôme-Lejeune ; Emmanuel Belluteau, président de la Fondation OCH, au service des personnes malades ou handicapées et leurs proches ; Thomas Schmitz, président de ICHTUS ; Clémence Carbonell, présidente de La Maison de Rosalie ; Monique Lecoufle, présidente de La Vigne de Rachel ; Sr Marie Thomas Fabre, présidente des Petites Sœurs des Maternités catholiques ; Nicolas Tardy-Joubert, président de la Marche pour la Vie ; Bernard et Marie-Thérèse Chevin, présidents de Mère de Miséricorde ; Dr David Valancogne, président de Méthode Billings Woomb France ; Olivier Susplugas, président de TeenSTAR France.

Matthieu Lavagna : L’apologétique face aux défis contemporains

La Fraternité Saint-Ephrem a la joie de vous présenter cette interview exclusive avec l’apologète Matthieu Lavagna. Il aborde avec clarté et profondeur les grands défis auxquels l’Église catholique est confrontée aujourd’hui : le sédévacantisme, le judaïsme, l’oecuménisme et le dialogue interreligieux, l’islam, la laïcité, le transgenrisme, et l’importance de l’apologétique et de la théologie.

🔔 Pour permettre la diffusion de cette vidéo à un plus grand nombre, vous pouvez vous abonner à la chaîne YouTube de la Fraternité, “liker” cette vidéo et laisser un commentaire.

Cet article est une tribune libre, non rédigée par la rédaction du Salon beige. Si vous souhaitez, vous aussi, publier une tribune libre, vous pouvez le faire en cliquant sur « Proposer un article » en haut de la page.

Rendez-vous ce week-end au forum VIVA !

Voici un aperçu du programme du forum VIVA :

MEHDI DJAADI jouera en avant-première son spectacle traitant du désir d’enfant et de l’infertilité Couleur framboise avant de le lancer en septembre au Studio des Champs Élysées puis en tournée dans toute la France.

JÉRÔME FOURQUET livrera son analyse du sondage « Les Français et la famille » qui vient d’être rendu public et qui montre la générosité de beaucoup pour lutter contre l’isolement.

LE CATHO DE SERVICE osera surprendre, lui l’influenceur aux 350.000 abonnés, en délivrant ses conseils pour ne pas subir les écrans et les réseaux.

HÉLÈNE BONHOMME insufflera, dans l’esprit de ses initiatives pour les mamans Les Fabuleuses au foyerLe Village, Une sacrée dose de bonne humeur pour lutter contre l’épuisement maternel.

PASCALE MORINIÈRE fera le point sur l’état de la famille comme présidente des AFC et comme auteur du livre de référence en librairie ces jours-ci La famille au cœur (cerf).

Et la suite du programme…

1 village de 50 associations avec points écoute et expertises de terrain

2 parcours jeunes pour aider les lycéens, étudiants et les jeunes pro 

8 plénières : Atypique et heureux / Prévenir et guérir l’épuisement maternel / Face au culte de la performance, trouver mon équilibre / Culture « no kids », y-a-t-il encore une place pour le désir d’enfant ? / Construire un couple durable… 

31 conférences : Actualité fin de vie, où allons-nous ? / Perte d’autonomie : changeons notre regard / Burnout : prévenir et guérir / Aider mon enfant à réussir à l’école / Accompagner son proche sans s’épuiser : l’équilibre des aidants familiaux…  

82 ateliers : Comment donner le goût de la lecture à mon enfant ? / Quelle place pour les écrans dans ma famille ? / Le couple au bord de la crise de nerfs / Familles recomposées, défis et pistes / Les enfants, arrêtez de vous disputer !…

150 intervenants : Medhi Djaadi, Hélène Bonhomme, Jérôme Fourquet, Rémi Brague, Jean-Guilhem Xerri, Valérie d’Aubigny, Jean-Didier Lecaillon, Nicolas d’Hueppe, Blanche Streb, Etienne Villemain…

Parce qu’il n’y a pas de fatalité devant les épreuves de la vie !

Parce que nous avons tous besoin de valorisation, de soutien et d’accompagnement !

Deux jours pour découvrir des initiatives positives susceptibles d’aider le quotidien de chacun.

QUAND ?  / 22 et 23 mars 2025

OÙ ? / Parc floral de Paris

35 hectares (immense halle, ses pavillons, parcs horticoles, aires de jeux), d’accès facile : porte de Vincennes, RER A et ligne 1, parking sur place (accès PMR).

POUR QUI ? / Ouvert à tous, en famille et entre amis

Enfants, ados, jeunes professionnels, parents, grands-parents, couples, aidants…

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