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Abbaye de Boulaur : 3000 produits à vendre pour financer un outil agricole

Une “opération spéciale” pour financer une fraise rotative

En plein cœur du Gers, la sublime abbaye de Boulaur, construite au XIIe siècle, accueille depuis 1949 des moniales cisterciennes. Aujourd’hui, les 24 pétillantes sœurs vivent encore de prière et de travail manuel, fidèles à la Règle de saint Benoît, écrite en 529.

Leurs efforts en matière d’agriculture et de bio en font aujourd’hui une référence locale. Elles cultivent ainsi des fourrages et des céréales, élèvent des vaches laitières et récoltent des fruits, pour en produire ensuite des farines, bières, confitures, fromages, yaourts et pâtés !

Aujourd’hui, pour travailler efficacement leurs 130 hectares de terres en agriculture biologique, elles ont besoin d’une « fraise rotative », un outil agricole spécifique pour préparer les sols tout en limitant les phénomènes d’érosion.

Pour cela, elles se lancent le défi de le financer en partie elles-mêmes en vendant, sur internet, leurs produits : bières, confitures et pâtés.

Leur objectif : vendre 3000 produits avant le 19 octobre 23h59 !

Pour participer à l’opération, vous pouvez :

Communauté de Boulaur sur un de leurs tracteurs © Abbaye Sainte-Marie de Boulaur

Les produits de cette opération :

Voici les six produits que les moniales proposent pour cette opération spéciale :

  • Trois nouvelles bières brassées avec leurs céréales : une blanche fruitée à l’épeautre, une blonde fraîche au sarrasin, et une triple puissante au triticale
  • Deux pâtés : l’un au piment d’Espelette, l’autre au foie de volaille. Faits à partir de viande locale, les sœurs de Boulaur les cuisinent dans leur atelier avec des épices les plus locales possibles, pour laisser un petit goût du Sud-Ouest à vos apéros !
  • Une confiture de cornouille : c’est LA spécialité de l’abbaye ! Semblable à une petite olive rouge, la cornouille est un fruit rouge acidulé dont le goût s’approche de celui de la framboise, de la groseille et de la cerise.

Bières blanche, blonde et triple, pâtés et confiture proposés pour cette opération par l’abbaye de Boulaur
©
Divine Box

En savoir un peu plus sur l’abbaye de Boulaur

Quelques mots, d’abord, sur l’histoire de ce monastère… L’abbaye de Boulaur est fondée en 1142 par Pétronille de Chemillé, abbesse de Fontevraud, qui accueillait à l’origine des jeunes filles nobles. Parmi ses fondateurs figuraient un archevêque, un comte et une première abbesse issue de la noblesse. La Révolution entraîne la confiscation de l’abbaye et la dissolution de la communauté. Au XIXᵉ siècle, des moniales tentent de la restaurer, mais sont expulsées en 1904 par les lois anticléricales. En 1949, des bénédictines s’y installent enfin, et relancent la vie monastique, mais sans parvenir à attirer de nouvelles vocations. En 1981, il ne reste que cinq moniales et sur les conseils du supérieur cistercien, elles prient Claire de Castelbajac pour obtenir cinq vocations dans l’année. Contre toute attente, cinq jeunes filles se présentent quelques mois plus tard, dont l’une prénommée… Claire ! Coïncidence ?

Aujourd’hui, les sœurs de l’abbaye Sainte-Marie de Boulaur partagent leurs journées entre prière (7 offices quotidiens, les Vigiles commencent à 5h15 !) et travail. En plus des tâches qui font tourner la maison (ménage, cuisine, hôtellerie…), leur petite ferme agricole fait leur fierté : élevage de vaches, fabrication de fromages, pâtés et galantines, sans oublier les confitures maison issues du verger. Pour en savoir un peu plus sur l’histoire de l’abbaye de Boulaur, ses vaches et son verger, voici un article qui vous en raconte plus !

Abbaye Sainte Marie de Boulaur vue du ciel © Abbaye de Boulaur

En 40 ans, l’AGRIF a intenté plus de 200 procès et en a gagné plus de 50

Message de l’AGRIF :

Si vous êtes de ceux pour lesquels le respect de la vie innocente, de notre patrie française, de notre civilisation chrétienne, les libertés et la sécurité ne sont pas des valeurs désuètes, alors les combats de l’AGRIF ne sauraient vous laisser indifférents.

L’AGRIF, Alliance générale contre le racisme et pour le respect de l’identité française et chrétienne, est la seule association importante qui combat depuis plus de 40 ans non seulement les racismes anti-français, anti-chrétien, anti-Blancs, mais tout simplement ce que nous pouvons appeler le racisme anti-humain des barbaries modernes toujours plus menaçantes.

Si vous connaissez déjà l’AGRIF, peut-être ne savezvous pas qu’elle est la seule association antiraciste qui ne soit pas de gauche et qui peut ester en justice devant les tribunaux effectivement et régulièrement. Cela parce que, dès sa création, ses fondateurs ont tenu à se conformer d’abord à toutes les conditions posées par le législateur pour obtenir ce statut légal qui lui permet même de déclencher des poursuites à l’instar des procureurs, et notamment à l’exigence de cinq ans d’existence requises. D’autres n’ont pas eu cette patience, ni la volonté, ni l’énergie nécessaire…

L’AGRIF, qui a fêté en 2025 ses 40 ans d’activité, a pu intenter jusqu’ici plus de 200 procès et en gagner plus de 50 devant les différentes juridictions. Ces combats judiciaires sont si importants qu’ils sont commentés dans les grandes revues juridiques et étudiés dans les facultés de droit.

Les patriotes français savent que toutes les révolutions sociétales ennemies de nos valeurs ont commencé par des combats judiciaires.

Comment nous, pourrions-nous alors délaisser les combats judiciaires si nécessaires?

Un seul exemple parmi d’autres: dans l’affaire de l’homicide de Crépol, la « justice » refuse pour l’instant de reconnaître la motivation de racisme antiblanc des meurtriers, pourtant attestée par de multiples témoins.

Sans l’action judiciaire de l’AGRIF qui vient d’obtenir une bonne décision en cassation, action menée par son avocat coordinateur, il est évident que ce fait majeur ne pourra pas être reconnu. Dans cette affaire comme dans bien d’autres, nous poursuivrons donc le combat pour que la vérité l’emporte.

Mais, vous le savez, l’action judiciaire coûte cher. L’AGRIF a aujourd’hui besoin de plus de soutien financier. Seuls ses amis généreux, ses adhérents fidèles, et de nouveaux adhérents peuvent les lui fournir. Une partie de nos membres fondateurs les plus généreux ont été hélas rappelés à Dieu… Et si de plus jeunes adhérents nous rejoignent aujourd’hui, ils ne mesurent peut-être pas suffisamment que sans des moyens financiers importants nous risquons aujourd’hui de ne pas pouvoir assumer des frais de fonctionnement et de justice toujours plus lourds.

Dès son démarrage, nous avions tenu à fixer à 15 € l’adhésion à l’AGRIF, afin que nul ne soit empêché de participer à son combat par manque d’argent. Nous tenons à ne rien changer à cela.

Mais voilà que l’action de l’AGRIF deviendrait très compromise si nous n’avions plus suffisamment le « nerf de la guerre » nécessaire pour la continuer. Vous l’aurez compris, obtenir un soutien accru est aujourd’hui vital pour l’AGRIF. Il nous faut davantage d’adhérents, et davantage de donateurs, ceux-ci pouvant bénéficier d’un reçu fiscal pour leur contribution selon la réglementation en vigueur.

Chers amis, nous avons toujours inscrit nos combats sous le signe de l’Espérance française et chrétienne. Alors que le temps de Noël approche, nous vous disons notre confiance pour que, grâce à vous, l’AGRIF puisse continuer.

Adhérez, donnez pour que nous puissions continuer d’être votre porte-parole et de vous représenter face à ceux qui attaquent les chrétiens et les Français en France. Rejoignez l’AGRIF, soutenez-la par votre générosité ! Nous vous exprimons dès maintenant notre gratitude pour votre soutien plus que jamais indispensable.

Bernard Antony, président; Jérôme Triomphe, avocat coordinateur; Cécile Montmirail, vice-présidente ; Jeanne Smits, vice-présidente ; Saïd Oujibou, vice-président; Pierre Soleil, secrétaire général; Yann Baly, délégué général; Anne Cognac, secrétaire de direction.

Violences anti-chrétiennes dans le Nord du Mozambique

L’agence des Nations unies pour les réfugiés (HCR) s’est dite préoccupée par le nombre de civils fuyant les violences dans le nord du Mozambique. A la fin du mois de septembre, près de 22000 personnes ont quitté leurs foyers dans la province de Cabo Delgado en une seule semaine, en raison de l’insurrection islamiste qui y fait rage depuis 2017 et les nouvelles attaques qui y sont signalées ces derniers mois.

Des insurgés liés à Daesh ont notamment attaqué le mois dernier la ville portuaire stratégique de Mocimboa da Praia, dans le nord-est, affrontant l’armée et décapitant des civils.

La violence s’est fortement intensifiée cette année, avec, notamment, des raids sur des villages, des enlèvements, des meurtres et des pillages.

Le Middle East Media Research Institute (Memri) a d’ailleurs répertorié plusieurs attaques de villages du Mozambique durant le mois de septembre, s’appuyant sur des photos des attaques, des agents décapitant des habitants, tirant sur des prisonniers à bout portant et incendiant des maisons et des églises.

Le Parlement néerlandais rejette la résolution déclarant que l’avortement est un « droit humain »

Le 23 septembre, le Parlement néerlandais a rejeté une résolution qui aurait déclaré que l’avortement était un “droit humain”.

Selon Christian Network Europe News, une motion demandait au gouvernement de plaider pour inscrire le droit à l’avortement dans la Charte des droits fondamentaux de l’Union européenne et dans le Pacte international relatif aux droits civils et politiques.

La motion a été soutenue par le gouvernement et un certain nombre de partis –dont le D66, le SP socialiste, le VVD libéral et d’autres–, représentant 68 des 150 sièges.  Le journal «Dagblad réformateur» signale que le SGP, le parti politique réformé, a préparé une contre-motion avec les partis Union chrétienne et Forum pour la démocratie demandant au gouvernement de s’opposer aux efforts de l’UE visant à inclure l’avortement comme “droit de l’homme” dans les traités européens, qui sera votée ultérieurement.

Les terroristes Antifas revendiquent un incendie criminel en Bavière

La police allemande enquête pour savoir si des extrémistes de gauche Antifa sont à l’origine d’un incendie qui a détruit le pavillon de chasse historique Thurn und Taxis près de Ratisbonne, en Bavière, plus tôt cette semaine. L’incendie, qui s’est déclaré aux premières heures de lundi, a détruit le bâtiment du XIXe siècle.

Les autorités ont confirmé qu’une déclaration revendiquant la responsabilité de l’incendie criminel a été publiée sur la plateforme en ligne d’extrême gauche Indymedia. Le message, signé par un « Kommando Antifa », décrit l’incendie comme un « avertissement » adressé à Gloria, princesse douairière de Thurn und Taxis, l’accusant de sympathies « réactionnaires » et « fascistes ».

Dans sa déclaration, Antifa a justifié l’attaque en citant les liens présumés de la princesse avec des personnalités de droite telles que l’ancien stratège de Trump Steve Bannon, le Premier ministre hongrois Viktor Orbán et des membres du parti allemand AfD. Le texte accusait Thurn und Taxis de représenter « la monarchie, le mépris de l’humanité et les privilèges de classe » et menaçait que « si vous n’arrêtez pas votre agitation inhumaine, la prochaine fois, ce ne sera pas seulement votre club de golf qui brûlera ». Le manifeste exprimait également sa solidarité avec l’extrémiste de gauche « Hanna S. », récemment condamnée à cinq ans de prison pour des agressions violentes perpétrées à Budapest. Les auteurs ont déclaré que leur incendie criminel était une « réaction directe » à la « répression » contre leur mouvement.

Cet incendie survient dans un contexte de débat plus large en Europe et aux États-Unis sur la manière de faire face à la montée de l’extrémisme d’extrême gauche.

À Washington, le président Donald Trump a ordonné à son administration de désigner les Antifas comme organisation terroriste, affirmant que « la violence de gauche et le terrorisme inspiré par Antifa s’intensifient depuis près d’une décennie ».

La Hongrie et les Pays-Bas ont annoncé leur intention de suivre leur exemple, arguant que les Antifas utilisent la violence pour intimider les personnalités.

L’attaque en Bavière est l’un des incidents les plus graves liés à Antifa en Allemagne ces dernières années. 

Corse : la justice exige la destruction d’un calvaire

A Quasquara, en Corse, une croix située à l’entrée du village doit être démontée selon une décision de justice.

Cette croix, installée en 2022 à l’emplacement d’un ancien calvaire connu de la mémoire collective, représente bien plus qu’un symbole religieux : elle est un repère culturel, historique et identitaire, à l’image de nombreuses croix qui marquent depuis des siècles les entrées des villages corses. Dans les villages, ces croix font partie du paysage, du patrimoine rural et de la transmission des traditions. Elles rappellent le respect des anciens, les chemins empruntés par les générations passées, et participent à la beauté des territoires.

La décision du tribunal administratif de Bastia ordonnant le retrait de cette croix au nom de la loi de 1905 provoque une profonde incompréhension. La laïcité n’impose pas l’effacement de la mémoire locale ni des symboles culturels qui appartiennent à l’histoire de la Corse.

Une pétition en ligne demande :

  • Que la décision soit reconsidérée ou contestée en appel, au regard de la valeur patrimoniale et traditionnelle de la croix ;
  • Que la croix soit reconnue officiellement comme élément du patrimoine culturel corse ;
  • Et, si nécessaire, que son maintien soit envisagé sur un terrain privé, afin qu’elle continue de marquer dignement l’entrée du village, comme le veut la tradition.

Dilexi te : Rome au service du monde

Nous espérions une exhortation apostolique, on découvre un rapport de l’UNESCO. Sous couvert de justice et d’équité, Dilexi te troque le Credo contre les slogans du développement durable. Si Léon XIV voulait séduire les journalistes, c’est réussi. Pour les catholiques, c’est une autre histoire.

Qu’avons-nous lu, dans ce premier texte magistériel de Léon XIV, sinon un manifeste social plus proche d’un discours de l’ONU que d’une parole pontificale ? On y parle sans relâche de « justice sociale », d’« équité », de « structures d’injustice » et de « politiques de transformation ». Mais où donc est passée la conversion des âmes ? Où est le salut éternel ? Le pape semble désormais plus préoccupé de la faim du corps que de la faim spirituelle.

On cite les Nations Unies, on encense les ONG, on parle d’« inclusion » et d’« intégration » des migrants, mais pas un mot sur la nécessité de la confession, de la messe, du retour à Dieu par la pénitence. À lire Dilexi te, on croirait que la pauvreté matérielle est le nouveau sacrement, que l’aumône suffit à remplacer la foi.

Ce texte illustre le glissement déjà amorcé sous François : celui d’une Église humanitaire, où le Christ est réduit à un symbole de compassion universelle. Le vocabulaire est celui des sociologues, pas des saints. Où sont les appels à la pureté, à la chasteté, à la lutte contre le péché ? Tout semble se dissoudre dans un discours horizontal, socialisant, quasi marxiste.

Léon XIV reprend l’expression « option préférentielle pour les pauvres », une invention théologique née dans les laboratoires de la théologie de la libération, que Rome autrefois condamnait ! Sous prétexte de charité, on légitime ici une politique de nivellement, un christianisme sans transcendance, vidé de toute exigence morale.

Le pape ose écrire que l’aumône est une « justice rétablie » et non un geste de paternalisme. Mais c’est là une confusion gravissime ! La charité n’est pas justice : elle est amour surnaturel, inspiré par Dieu. Transformer la charité en revendication sociale, c’est la profaner. Et quand il déclare que « les structures d’injustice doivent être détruites par la force du bien », il parle comme un militant politique, pas comme un successeur de Pierre. Le bien ne se décrète pas dans les parlements : il s’enseigne dans les catéchismes.

Une autre erreur capitale : opposer les pauvres et les riches comme s’il s’agissait de deux camps ennemis. Le Christ n’a jamais prêché la haine sociale, ni condamné la richesse en soi. Ce n’est pas l’argent qui damne, mais l’attachement au péché. Or ici, tout est renversé : la pauvreté devient signe d’élection, la richesse de culpabilité. C’est une lecture simpliste et populiste de l’Évangile, indigne de la profondeur spirituelle de l’Église.

Sous couvert de compassion, Léon XIV oublie que le Christ est venu sauver les âmes, pas réformer les structures économiques. Le drame de notre temps, ce n’est pas seulement la faim ou la migration : c’est l’oubli de Dieu. Mais le mot « péché » n’apparaît presque jamais ! Le diable n’existe plus, le salut devient terrestre, la miséricorde se mue en programme d’action sociale. C’est le triomphe du naturalisme, ce poison du modernisme que saint Pie X avait dénoncé avec tant de force.

À vouloir plaire au monde, cette exhortation renie la mission éternelle de l’Église : convertir les pécheurs et défendre la vérité. Léon XIV veut bâtir des ponts là où il faudrait ériger des remparts. Il veut comprendre le monde alors qu’il faudrait le rappeler à la Croix. Il flatte la sensibilité moderne, mais trahit la Tradition. Et s’il continue sur cette voie, l’Église ne sera bientôt plus qu’une ONG de plus, une fraternité universelle sans dogme ni sacré.

Nous ne reconnaissons pas dans Dilexi te la voix claire de Rome, mais l’écho brouillé du monde moderne. Nous prions pour le Saint-Père, mais nous prions aussi pour que l’Église retrouve sa verticalité, qu’elle cesse de se prosterner devant les idoles de l’humanisme, et qu’elle rappelle à tous que le seul véritable amour des pauvres est celui qui conduit les âmes à Dieu.

« Les pauvres, disait saint Augustin, ont besoin du Christ plus que du pain. »

Cet article est une tribune libre, non rédigée par la rédaction du Salon beige. Si vous souhaitez, vous aussi, publier une tribune libre, vous pouvez le faire en cliquant sur « Proposer un article » en haut de la page.

Filiation : victoire juridique majeure pour le Syndicat de la Famille devant le Conseil constitutionnel

Communiqué du Syndicat de la famille :

Ce 9 octobre 2025, le Conseil constitutionnel a jugé conforme à la constitution le fait qu’un enfant ne puisse pas être adopté par deux beaux-parents qui s’ajouteraient à sa filiation naturelle avec son père et sa mère. Le Syndicat de la Famille, qui était intervenu dans cette QPC, se réjouit de cette décision qui protège la stabilité de la filiation et l’intérêt supérieur de l’enfant.

Saisi d’une QPC qui réclamait qu’un enfant puisse être adopté par les nouveaux conjoints de son père et de sa mère, le Conseil constitutionnel a entendu les parties le 30 septembre dernier, dont Le Syndicat de la Famille : représenté par Maître Sophie Herren, celui-ci s’opposait à cette revendication afin de protéger du mieux possible le respect de la filiation réelle et vraisemblable de l’enfant et sa stabilité.

Le Conseil constitutionnel a finalement jugé conforme à la constitution le fait que seul l’un des deux beaux-parents puisse recourir à l’adoption simple là où les requérants y voyaient une inégalité entre les nouveaux conjoints du père et de la mère de l’enfant.

Le Conseil constitutionnel a écarté cet argument d’inégalité afin de « garantir à la personne adoptée une stabilité dans ses liens de parenté, compte tenu notamment des difficultés juridiques qui résulteraient de l’établissement de multiples liens de filiation adoptive » et parce qu’ « un tel motif d’intérêt général pouvait justifier une différence de traitement entre les personnes souhaitant établir un lien de filiation adoptive avec l’enfant de leur conjoint, selon que ce dernier a déjà fait ou non l’objet d’une première adoption ».

Le Syndicat de la Famille se réjouit de cette décision, qui évite de relativiser davantage le caractère spécifique et unique de la filiation qui unit un père et une mère à leur enfant, et donc le lien, la place et la responsabilité de chacun d’eux auprès de lui. « Ce n’était pas gagné d’avance dans le contexte idéologique actuel qui tend à donner la priorité aux souhaits des adultes en la maquillant en respect de l’intérêt de l’enfant. Cette décision, au contraire, est réellement protectrice de son intérêt supérieur et c’est une excellente nouvelle pour tous les enfants, développe Ludovine de La Rochère, présidente du Syndicat de la Famille ».

215 ONG de 40 pays apportent leur soutien au Rapport de l’ONU recommandant l’abolition de la gestation pour autrui

Communiqué :

Aujourd’hui, 10 octobre 2025, Mme Reem Alsalem, Rapporteuse spéciale ONU sur les violences contre les femmes et les filles, présente officiellement son rapport consacré à la gestation pour autrui, devant la Troisième Commission de l’Assemblée Générale des Nations Unies (80e session).

Ce rapport, intitulé « Les différentes manifestations de la violence contre les femmes et les filles dans le contexte de la gestation pour autrui » (A/80/158), recommande l’éradication de la gestation pour autrui sous toutes ses formes et à tous les niveaux, y compris par l’adoption d’un instrument international juridiquement contraignant interdisant cette pratique à l’échelle mondiale.

Dans une Déclaration conjointe, 215 ONG de 40 pays, représentant une large diversité géographique et idéologique, apportent leur soutien à la Rapporteuse spéciale et exhortent tous les États :

• à soutenir pleinement et sans équivoque le rapport présenté aujourd’hui.
• à mettre en œuvre les recommandations du rapport, notamment par la création d’un groupe d’étude d’experts ou d’un groupe de travail intergouvernemental, chargés d’examiner les implications de la gestation pour autrui en matière de droits humains et d’identifier les voies vers une réponse internationale coordonnée.

Voir la Déclaration conjointe et la liste des 215 ONG ICI

“La Déclaration de Casablanca est honorée d’être présente à New York pour accompagner ce moment historique. Grâce au rapport de Mme Alsalem, la communauté internationale dispose d’une base solide pour réfléchir ensemble à la protection des femmes et des enfants dans le contexte de la GPA.” – Olivia Maurel, porte-parole de la Déclaration de Casablanca

“Nous espérons qu’un groupe de travail d’États pourra se constituer afin d’étudier en profondeur les recommandations du rapport et de favoriser un dialogue constructif entre toutes les parties prenantes.” – Bernard Garcia, Directeur exécutif de la Déclaration de Casablanca

La Déclaration de Casablanca à New York : trois jours d’action diplomatique pour faire avancer la réflexion internationale sur la gestation pour autrui :

La Déclaration de Casablanca pour l’abolition universelle de la gestation pour autrui (GPA) participe cette semaine à trois événements majeurs organisés dans le cadre de la 80ᵉ session de l’Assemblée générale des Nations Unies.

Sa porte-parole, Olivia Maurel, et son Directeur exécutif, Bernard Garcia, représentent la Déclaration dans cette série d’échanges de haut niveau consacrés au rapport de la Rapporteure spéciale des Nations Unies sur la violence contre les femmes et les filles, Mme Reem Alsalem, qui met en lumière les risques d’exploitation et les atteintes à la dignité humaine liés à la pratique de la GPA.

Trois jours, trois étapes décisives :

– 8 octobre : Side-event organisé par la mission permanente de l’Italie en présence de Mme Alsalem et d’experts internationaux.
La délégation de la Déclaration de Casablanca y assistera afin de participer au dialogue et de souligner la nécessité d’un débat global fondé sur la protection des droits des femmes et des enfants.

– 9 octobre : Side-event coorganisé par la Déclaration de Casablanca, Heritage Foundation et ADF International
“La gestation pour autrui : des constats à l’action – dialogue d’experts en politiques publiques”
Cette rencontre rassemblera des représentants d’États, d’experts onusiens et de membres de la société civile autour des conclusions du rapport de Madame Alsalem.
Les discussions porteront notamment sur la possibilité de mener des actions coordonnées sur des problématiques diverses posées par la gestation pour autrui, y compris concernant sa composante transfrontalière. Des rencontres bilatérales sont également prévues afin de renforcer la coopération entre États et organisations partenaires.

– 10 octobre : Présentation officielle du rapport de Mme Reem Alsalem devant la Troisième Commission de l’Assemblée Générale des Nations Unies
La Déclaration de Casablanca exprime sa pleine reconnaissance à Mme Alsalem pour la qualité et le courage de son travail, qui ouvre une nouvelle phase de réflexion au sein des Nations Unies sur les implications éthiques, sociales et juridiques de la gestation pour autrui. Madame la rapporteuse fera la présentation officielle de son rapport.

“Eviter une sonnerie religieuse”

Christianophobie sans complexe :

 

Bolloré pourrait prendre le contrôle de la société de production et de distribution d’UGC : la gauche fait son cinéma

Premier financeur privé du cinéma français (quelque 220 millions d’euros investis par an), le groupe de Vincent Bolloré a annoncé lundi 1er septembre le début d’un processus devant conduire en 2028 à une prise de prise de contrôle totale d’UGC, ses 48 cinémas en France mais aussi sa société de production et de distribution. Canal+ et sa société StudioCanal seraient présents à toutes les étapes de la vie d’un film, de son préfinancement à son exploitation en salles, jusqu’à sa diffusion à la télévision.

“Ce sera la première fois qu’un groupe aura autant de puissance à chaque étape. StudioCanal sera en position d’écraser tout le monde”, redoute une productrice sous couvert de l’anonymat. Canal+ mettrait aussi la main sur l’UGC Ciné Cité les Halles à Paris, plus grande salle d’Europe et baromètre de la fréquentation en France. L’association de cinéastes indépendants Acid, qui organise chaque année une section parallèle au festival à Cannes, dit craindre “un déclin de la diversité du cinéma”. Perdra-t-on les navets qui font un bide systématique ?

La Société des réalisateurs de films (SRF), qui regroupe quelque 500 cinéastes, redoute un rétrécissement d’une filière, par ailleurs fragilisée par la baisse de la fréquentation des salles (-15% depuis janvier).

Union des droites au Parlement européen

Le vice-président LR François-Xavier Bellamy ainsi que Laurent Castillo, Christophe Gomart, et Céline Imart ont appuyé la motion de censure déposée par Jordan Bardella.

Jeudi 9 octobre, quatre des six eurodéputés LR ont voté la motion de censure déposée par Jordan Bardella contre Ursula von der Leyen.

Ils sont les seuls élus du groupe PPE à avoir soutenu cette tentative.

François-Xavier Bellamy a expliqué avoir voulu marquer son opposition à l’accord commercial avec les pays du Mercosur. La motion de censure des Patriotes

« invoquait le Mercosur, et le nécessaire respect de nos parlements nationaux dans le processus de ratification de cet accord commercial ». « Cette motion (…) n’avait aucune chance de passer ; nous ne pouvions pour autant être en contradiction avec les engagements pris pendant notre campagne, et le combat que nous menons sans relâche en particulier pour protéger nos agriculteurs ». « Seule la cohérence de nos engagements sur le fond détermine nos votes. (…) Nous restons totalement engagés pour faire avancer le programme que nous portons au sein du PPE au Parlement européen ».

Cette motion de censure a été rejetée avec 179 voix pour, 378 voix contre et 37 abstentions, tout comme celle déposée par la gauche.

Augmentation de plus de 20% des actes antichrétiens en Allemagne

L’Office fédéral de la police criminelle a constaté une augmentation de plus de 20% des actes antichrétiens à motivation politique entre 2023 et 2024.

« C’est avec le cœur lourd que l’église doit rester fermée jusqu’à nouvel ordre. » Le 14 février dernier, la paroisse catholique St-Antonius de Gronau, ville de 50 000 habitants située en Rhénanie du Nord – Westphalie, annonçait à ses fidèles que leur lieu de culte ne serait désormais plus ouvert que pour les offices religieux, en semaine et le week-end. Cette décision prenait sa source dans les actes de vandalisme « répétés » subis par St-Antonius : vol de plaques commémoratives et du sceptre d’une statue de la Vierge Marie datant du 17e siècle, détérioration du tabernacle, utilisation du baptistère comme « poubelle »… « Ce qui a fait déborder le vase, ce sont les insultes proférées par des personnes ivres à l’encontre des fidèles qui viennent chercher dans l’église un moment de silence, de recueillement et de prière », ajoutait la paroisse, qui soulignait « travailler à un projet d’installation de caméras de surveillance…

Derrière la souffrance : le pardon et l’espérance – Charlie et Erika Kirk

Pendant que les médias du service public faisaient semblant de déplorer, du bout des lèvres, « la mort de l’activiste d’extrême-droite », expliquant doctement qu’après tout il l’avait bien cherché, une femme pleurait la mort de son mari et père de ses deux enfants de 3 ans et 15 mois.
En ce jour, nous pouvons, enfin, en toute confiance et liberté affirmer : « Je suis Charlie » conjugué à « God bless America ».

Nouvel harcèlement judiciaire de la part du lobby LGBTQXYZ Mousse

Le député européen IDL Laurence Trochu a été convoquée devant la 17e chambre correctionnelle, accusée de diffamation et de discours de haine par l’association LGBT Mousse :

La raison ?

En 2021, j’ai écrit une tribune dans Valeurs Actuelles, pour dénoncer le silence des associations LGBT face aux attaques subies par la jeune Mila, qui avait 16 ans à l’époque.

Vous lisez bien : pour avoir osé m’indigner du silence de certains face à l’islamisme, je me retrouve devant la justice.

Pour avoir voulu défendre une Française menacée de mort, je dois répondre aux accusations de ceux-là même qui n’ont pas voulu le faire !

Pour eux, il est plus grave de dénoncer leur silence que de traiter Mila de « sale lesbienne » et de « sale Française ». Il vaut mieux se constituer partie civile contre la prétendue haine venue de la droite que contre la menace réelle de l’islamisme.

Nous sommes désormais dans l’attente du jugement, mais je veux déjà le dire : ILS NE ME FERONT PAS TAIRE.

Je continuerai de dénoncer la supercherie de ces militants de gauche, gavés de subventions, qui harcèlent judiciairement leurs adversaires !

“Le Panthéon, vide-ordures d’un régime à bout de souffle”

D’Olivier Frèrejacques sur Liberté politique :

La panthéonisation de Robert Badinter, apôtre du laxisme judiciaire, s’inscrit dans un moment de flottement institutionnel en France : un Premier ministre démissionnaire, une Assemblée fragmentée, un président en fin de règne et un gouvernement des juges.

L’actualité de fin de semaine a été chargée. Si l’on regarde objectivement ce qui a du sens historiquement, on peut espérer, avec prudence, une accalmie au Proche-Orient, avec le cessez-le-feu en Palestine.

En France, deux événements se partagent la vedette : la canonisation républicaine de Robert Badinter, ancien garde des Sceaux, figure centrale de l’abolition de la peine de mort et second bourreau éternel des victimes, ainsi que la crise gouvernementale avec l’imminence de l’arrivée d’un nouveau chef de gouvernement !

D’un côté, la République célèbre celui qui a défendu les assassins et les violeurs d’enfants ; de l’autre, son président cherche un fusible pour poursuivre son pénible second quinquennat.

Dans les deux cas, une constante : la France, en cette seconde moitié du XXème siècle, a pourri et pourrit toujours par la tête.

Badinter était un personnage odieux, animé d’une volonté féroce de destruction ; Macron est une incarnation du mépris. Pas étonnant que le second rende hommage au premier.

Le Panthéon, vide-ordures d’un régime à bout de souffle, accueille donc l’un des siens. Derrière lui, un cortège de morts, des enfants, encore une fois, sept ans après Simone Veil.

S’il ne s’agit pas d’enterrer trop tôt cette Cinquième République, gageons que ses saints patrons destructeurs ne la placent pas sous les meilleurs auspices.

À court, et probablement à moyen terme, l’avenir sera compliqué, d’autant que l’arsenal judiciaire du régime musèle les oppositions et potentiellement les majorités de demain. Reste que la Citadelle s’effrite : l’unanimisme de la panthéonisation de la mère Veil a laissé place à des critiques beaucoup plus amères, sept ans plus tard, pour le père Badinter. Hauts les cœurs !

I-Média – Crise politique : Macron isolé, le système s’effondre

L’image de la semaine : Macron lâché de toutes parts, le gouvernement à la dérive !

Le président français offre un spectacle déplorable, filmé en marchant seul, abandonné de toutes parts. La presse nationale et internationale tire à boulet rouge sur celui que plus personne n’hésite à appeler le “pire président de la Vème République”…

Le dossier du jour : Le service public à la question !

Encore dans la tourmente de l’affaire Legrand-Cohen et dans le viseur de la Cour des comptes, Delphine Ernotte et Sybil Veil ont été interrogées par la commission de la Culture du Sénat. Dans le même temps, le président de l’Arcom était auditionné à l’Assemblée par la commission culture. L’occasion pour ces trois personnalités de répondre, sur la défensive, aux questions parfois piquantes des représentants des Français qui s’interrogent chaque jour un peu plus sur la partialité du service public et de l’organisme de régulation de l’audiovisuel.

Les pastilles de l’info :

– Chat Control : l’outil liberticide de surveillance de masse
– Mort de Thomas : l’association des victimes de Crépol épingle France Télévisions !
– Aide à la presse : comment l’Etat finance les médias d’extrême gauche !
– Luxe et politique : le maire du 8ème arrondissement de Paris dans la tourmente

Portrait piquant : Delphine Ernotte, la présidente de France Télévisions agite les débats

L’euthanasie pour récupérer les organes

Gènéthique nous informe :

Une équipe du Réseau universitaire de santé de Toronto (UHN) indique avoir effectué « avec succès » la première transplantation cardiaque du Canada à partir d’un donneur déclaré décédé après un arrêt cardio-circulatoire (DCC). L’intervention a été pratiquée au mois de septembre à l’Hôpital général de Toronto.

Il s’agit de patients qui ne remplissent pas les critères de mort cérébrale et pour lesquels une décision d’arrêt des traitements est prise, « en accord avec leur volonté, ou celle de leur famille ». Une fois que le cœur cesse de battre et que « la mort est confirmée », les organes sont récupérés.

Le patient ayant reçu ce cœur « se remet bien de l’opération » selon l’UHN. D’après le Dr Barry Rubin, directeur du Centre de cardiologie Peter Munk, « ce genre de greffe pourrait faire augmenter de 30 % le nombre de donneurs de cœur ».

Une autre transplantation cardiaque, après une euthanasie

Une autre « première » a été effectuée en matière de transplantation cardiaque, également dans l’Ontario. Il s’agit du cœur d’un patient de 38 ans souffrant de la maladie de Charcot qui a été euthanasié.

L’équipe de l’université de Pittsburgh et de l’hôpital d’Ottawa ont décrit la procédure dans un article publié dans the Journal of Heart and Lung Transplantation. C’est un Américain qui a reçu le cœur.

Les praticiens affirment que l’« aide médicale à mourir » et la détermination du décès ont été effectuées « conformément aux normes canadiennes ». Ils considèrent que « bien que des données à plus long terme et des données sur d’autres cas soient nécessaires, ce cas suggère qu’une transplantation cardiaque sûre peut être réalisée après une « aide médicale à mourir » ».

Un véritable consentement ?

Des inquiétudes ont été soulevées quant au fait que les personnes vulnérables pourraient se sentir « poussées » à recourir à l’« aide médicale à mourir », même si elles changent d’avis, si elles savent que des personnes attendent leurs organes.

Sur les 894 donneurs décédés en 2024, 7% ont été euthanasiés. Ainsi, 5% des 3212 transplantations d’organes réalisées l’année dernière ont eu recours à des organes donnés après une « aide médicale à mourir ».

Les pratiques sont différentes selon les régions. Les organismes de don d’organes de l’Ontario et de la Colombie-Britannique recommandent que les personnes qui demandent l’« aide médicale à mourir » « soient approchées et informées de la possibilité du don d’organes ». Dans d’autres provinces, comme l’Alberta et le Manitoba, on n’évoque pas le don d’organes, à moins que les patients n’abordent eux-mêmes le sujet.

Les médecins voulaient le débrancher. Bien portant, il poursuit l’hôpital en justice

Lu sur Gènéthique :

En novembre 2021, Jean-Claude Seknagi, 70 ans, est hospitalisé à l’hôpital Robert Ballanger, en Seine-Saint-Denis. Il souffre d’un grave problème urologique qui dégénère en septicémie. Il est alors admis en réanimation et placé dans un coma artificiel. L’établissement prévient son épouse et leurs trois enfants qu’en cas de dégradation de son état, il ne sera pas pratiqué « d’ ». Il s’agirait pour les soignants d’appliquer la loi dite Claeys-Leonetti de 2016.

Or, cette loi pose deux conditions. La décision doit se prendre à l’issue d’une réunion collégiale ; décision qui doit impérativement prendre en compte la volonté du patient si elle est connue, et à défaut celle de la . En l’espèce, Jean-Claude Seknagi avait toujours indiqué à ses proches son désir de vivre. Il le réaffirme d’ailleurs le 22 décembre 2021, dans un moment de conscience.

Les juges saisis en urgence

Malgré cela, le 21 février 2022, les médecins annoncent qu’ils « débrancheront » Jean-Claude 48h plus tard, en raison de son état de santé qui semble se dégrader. La famille saisit en urgence le tribunal administratif de Montreuil et le 24 février, les juges suspendent la décision d’arrêt de traitement en attendant qu’un expert se prononce sur le dossier. D’ailleurs, entre-temps, l’état de Jean-Claude Seknagi s’améliore. Il sort du coma et est hospitalisé à domicile en septembre 2022. Trois ans plus tard, un de ses enfants témoigne : son père est

« handicapé, oui, mais bien vivant et heureux d’être avec nous sa famille alors que les médecins l’avaient condamné ».

« J’estime que si un malade a décidé de se battre, le médecin doit respecter sa volonté »

Aujourd’hui, la famille saisit la justice pour obtenir une indemnisation de l’hôpital.

« Si nous avons saisi une nouvelle fois la justice, c’est aussi pour que notre histoire serve d’exemple et contribue à informer les gens sur leur droit car je reçois beaucoup de messages de personnes qui vivent ce que nous avons traversé, précise Ilan, un des fils de Jean-Claude. Je ne connais rien en médecine, mais j’estime que si un malade a décidé de se battre, le médecin doit respecter sa volonté. Ce n’est pas à ce dernier de juger ce qui est déraisonnable ou pas et qui doit vivre ou mourir. »

Le tribunal administratif de Montreuil a examiné le mercredi 8 octobre la requête de la famille de Jean-Claude Seknagi contre l’hôpital Robert Ballanger. La décision devrait être rendue d’ici deux semaines.

Une messe traditionnelle pour la fidélité à l’héritage royal de la Pologne

D’un lecteur :

La Pologne célèbre actuellement le Millenium Regni Poloniae, c’est-à-dire le millénaire du couronnement du premier roi de Pologne. Dimanche dernier, dans la cathédrale de Poznań, où se trouve la tombe du premier roi de Pologne, Boleslas Chrobry, une messe a été célébrée selon l’ancien rite romain à l’intention des souverains qui y reposent et « pour la fidélité à l’héritage royal de la Pologne ainsi que pour un gouvernement sage et juste de la République » . La messe clôturait la 8e édition du Festival Katharsis, qui avait cette année pour thème « Le retour du roi ». Au cours de cette messe jubilaire, la Missa Marer Dei, composée spécialement pour l’occasion, a été interprétée. Cette messe s’inspire du motif mélodique du chant médiéval « Bogurodzica », premier hymne du royaume de Pologne. Elle a été composée par Marcel Pérès , musicien, chanteur, organiste, musicologue, compositeur, chercheur et praticien français des plus anciennes traditions du chant liturgique de l’Église occidentale. Il a également dirigé personnellement le chœur du festival lors de l’exécution de la messe dans la cathédrale de Poznań. L’intention du compositeur et des organisateurs du festival, qui souhaitaient que la première représentation ait un caractère liturgique et non concertant, s’est ainsi réalisée, lors de la messe pour laquelle cette composition a été créée. Ce fut un acte extrêmement symbolique et émouvant, un peu comme le lancement d’un navire et le choix de son nom, que nous appelons volontiers et couramment son baptême. Lors de la conférence qui a clôturé le festival, Marcel Pérès a notamment déclaré qu’il souhaitait que cette messe « soit en quelque sorte un viatique qui accompagnera la Pologne dans son voyage vers l’avenir, en gardant pieusement en mémoire ces grands moments de l’histoire d’une nation qui, malgré les blessures du passé, a su conserver une foi vivante et féconde ». Il a également souligné qu’il souhaitait vivement que cette messe, qu’il a appelée en latin Missa Mater Dei afin de lui donner une dimension universelle, ne soit pas seulement célébrée de manière festive et sous forme de concert, mais qu’elle entre dans la pratique de la liturgie traditionnelle vivante. Au cours de son homélie, le prêtre célébrant la messe, le père Przemysław Zgórecki, a évoqué la réalité de la maison qui est au centre de notre culture, et la maison des Piast qui est à l’origine de notre histoire, et le roi Boleslas qui, lorsqu’il a reçu l’onction et est devenu l’oint, a reçu la mission de créer une maison sur la terre polonaise. « Une maison où il y a de la place pour tout le monde, et où chacun peut se sentir désiré, accepté et aimé. Car telle est la réalité de la maison du Royaume de Dieu ». À la fin de la liturgie, les fidèles, très nombreux dans la cathédrale, ont chanté ensemble l’hymne « Bogurodzica ».

La messe tridentine n’était d’ailleurs pas le seul événement de cette journée festive. Plus tôt, également dans la cathédrale, la musique chorale des couronnements médiévaux a été chantée dans le cadre du programme « Vive le roi », et après la messe, un débat sur l’actualité de l’héritage du royaume de Pologne a eu lieu. Le point de départ de la discussion était le livre intitulé “La présence de la couronne. Rapport sur la grande tradition nationale”, qui venait de paraître et qui était une forme de sondage sur la monarchie en Pologne, auquel ont participé d’éminents représentants de la vie intellectuelle polonaise.

L’événement s’est déroulé sous le patronage d’honneur de Mgr Zbigniew Zieliński, archevêque métropolitain de Poznań, et a été organisé par la Fondation Saint-Benoît.

Le Poznań Katharsis Festival est un autre événement organisé par la Fondation Saint-Benoît dans le cadre des célébrations du grand jubilé Milenium Regni Poloniae. Auparavant, elle avait notamment organisé une conférence historique inaugurale et un débat au Parlement polonais, une conférence scientifique internationale sur les rites de couronnement au Palais de la République (avec un concert de l’Ensemble Peregrina de Bâle qui a interprété un répertoire médiéval de couronnement) et, à l’occasion du millénaire de la mort de Boleslas Chrobry, une messe de requiem sur sa tombe dans la chapelle royale de la cathédrale de Poznań. La Marche nationale pour la vie, qui a rassemblé plusieurs dizaines de milliers de personnes dans les rues de Varsovie, avec un défilé royal de chevaliers et un acte jubilaire millénaire adopté par acclamation, a été une grande manifestation de fidélité à l’héritage royal. Ces événements ont été placés sous le patronage national du président polonais.

Marcel Pérès :

Cette messe est le fruit de notre longue collaboration avec les organisateurs du Festival Katharsis. Il n’est donc pas étonnant qu’elle ait vu le jour et ait été jouée pour la première fois lors du festival. Car ce n’est pas un simple festival qui organise une série de concerts. C’est un festival qui replace l’art dans son contexte civilisationnel. À travers ce contexte, nous essayons de comprendre la culture ancienne et les personnes qui y vivaient. Comprendre leur façon de penser, de ressentir et de communiquer avec le passé et l’avenir. Cela s’applique évidemment aussi au couronnement du premier roi de Pologne et au christianisme naissant à cette époque en Pologne. En ce qui concerne le couronnement, nous avons puisé dans la musique de cette époque. Nous avons notamment analysé le manuscrit de Montpellier, extrêmement important pour comprendre le chant liturgique des XIe et XIIe siècles. Nous avons bien sûr puisé dans le chant grégorien. Quant à la culture chrétienne de la Pologne, elle s’est exprimée dans notre messe à travers le chant médiéval Bogurodzica. Je l’ai entendue pour la première fois il y a de nombreuses années chez les dominicains à Jamna. J’ai tout de suite senti que c’était quelque chose d’important, mais je ne savais pas pourquoi. Ce n’est que récemment, lorsque nous avons interprété des chants de couronnement à Poznań et que le directeur du festival, Jan Kiernicki, a entonné ce chant à la fin, que j’ai compris que c’était quelque chose dont j’avais besoin. Ce grand hymne du royaume de Pologne est ainsi devenu la principale source d’inspiration de la messe à laquelle je pensais depuis plusieurs mois. Je l’ai divisé en plusieurs parties et chacune de ces phrases musicales et verbales est devenue le thème d’une partie de la messe. Kyrie, Gloria, Sanctus, Agnus, etc.

Oui, cette Bogurodzica attendait son heure. Comme des graines. C’est d’ailleurs ainsi que je perçois la tradition. Comme des graines qui attendent de pousser. Bogurodzica a ce potentiel de croissance. Vers l’avenir. J’avais encore besoin d’un peu de temps pour mettre de l’ordre dans mes idées et attendre ce moment d’inspiration nécessaire. Il est venu dans la nuit du 14 août et tout est devenu clair. Il ne restait plus qu’à l’écrire.

Je voudrais que cette messe soit en quelque sorte un viatique qui accompagnera la Pologne dans son voyage vers l’avenir, en gardant pieusement en mémoire ces grands moments de l’histoire d’une nation qui, malgré les blessures du passé, a su conserver une foi vivante et féconde.

Dilexi Te : “la religion, en particulier la religion chrétienne, ne peut se limiter à la sphère privée”

Extrait de l’exhortation apostolique « Je t’ai aimé » du pape Léon XIV sur l’amour envers les pauvres publiée aujourd’hui :

112. On constate parfois dans certains mouvements ou groupes chrétiens un manque, voire une absence, d’engagement pour le bien commun de la société et, en particulier, pour la défense et la promotion des plus faibles et des plus défavorisés. Il convient de rappeler que la religion, en particulier la religion chrétienne, ne peut se limiter à la sphère privée comme si elle n’avait pas à se préoccuper des problèmes touchant la société civile et les événements qui intéressent les citoyens. [125]

113. En réalité, « toute communauté d’Église, dans la mesure où elle prétend rester tranquille sans se préoccuper de manière créative et sans coopérer avec efficacité pour que les pauvres vivent avec dignité et pour l’intégration de tous, court le risque de se désagréger, même si elle s’occupe de thèmes sociaux ou de critique aux gouvernements. Elle finira par être facilement dominée par la mondanité spirituelle, dissimulée sous des pratiques religieuses, avec des réunions infécondes et des discours vides ». [126]

114. Nous ne parlons pas seulement de l’assistance et du nécessaire combat pour la justice. Les croyants doivent rendre compte d’une autre forme d’incohérence à l’égard des pauvres. En vérité, « la pire discrimination dont souffrent les pauvres est le manque d’attention spirituelle […]. L’option préférentielle pour les pauvres doit se traduire principalement par une attention religieuse préférentielle et prioritaire ». [127] Or cette attention spirituelle aux pauvres est remise en question par certains préjugés, y compris chez les chrétiens, parce que nous nous sentons plus à l’aise sans les pauvres. Certains continuent à dire : “Notre tâche est de prier et d’enseigner la vraie doctrine”. Mais, en dissociant cet aspect religieux de la promotion intégrale, ils ajoutent que seul le gouvernement devrait s’occuper d’eux, ou qu’il vaudrait mieux les laisser dans la misère, en leur apprenant plutôt à travailler. Quelques fois, on adopte des critères pseudo-scientifiques pour affirmer que la liberté du marché conduira spontanément à la solution du problème de la pauvreté. Ou même on choisit une pastorale des soi-disant élites, en soutenant qu’au lieu de perdre son temps avec les pauvres, il vaut mieux prendre soin des riches, des puissants et des professionnels afin qu’à travers eux l’on puisse parvenir à des solutions plus efficaces. Il est facile de saisir la mondanité qui se cache derrière ces opinions : elles nous conduisent à regarder la réalité au moyen de critères superficiels et dépourvus de toute lumière surnaturelle, en privilégiant des fréquentations qui nous rassurent et en recherchant des privilèges qui nous arrangent.

Sommes-nous tous victimes de désinformation ?

Quand les socialistes crient à la désinformation… pour mieux désinformer !

C’est l’œuvre orchestrée d’Evanne Jeanne-Rose sur Sidaction. Dans son article, il prétend « déconstruire » les opposants, tout en annonçant qu’on parlera aux enfants du « genre assigné ».

Chez les wokes, ce ne serait plus la nature qui définit l’être humain, mais le regard des autres. Quant à la « théorie du genre », rappelons qu’elle n’est qu’une théorie — et qu’aucune théorie n’a vocation à s’imposer comme vérité officielle dans les classes.

Evanne assure que l’EVARS, en maternelle, ne fait que donner aux enfants « le bon vocabulaire » pour parler de leur corps et de leurs émotions.

Mais quel vocabulaire ? Celui dicté par les associations LGBT qui ont exigés ce programme ?
Nos enfants devraient aussi « apprendre à gérer leurs futures relations amoureuses ».
Comprendre : ” comment ériger les relations jetables et le polyamour instable en mode vie ?

Voilà donc nos professeurs en coachs sentimentaux non-certifiés…

J’ai consulté le PDF « Avis du CESE EVARS ».

On y trouve tous les clichés brandis comme autant de faux arguments :

virilité synonyme de violences, famille diabolisée, violences intrafamiliales brandies comme argument unique… mais silence total sur celles qui existent aussi dans l’Éducation nationale.

À la page 38, on réclame le soutien d’« acteurices » et influenceuses.
Enfin, le patriarcat est désigné comme matrice de la société hétéronormée qui dérange tant …
Evanne affirme que « la majorité des élèves » veulent aborder ces sujets hors du cadre familial. On en fait une vérité absolue pour justifier ce genre de “cours”, sans se soucier de ceux qui n’en n’ont tout simplement pas envie de parler de leur vie intime avec leurs professeurs, ou encore mieux, avec de parfaits inconnus… Parler de sexualité deviendrait une quasi-obligation.
Paradoxe saisissant : enseigner le consentement tout en imposant des cours intrusifs à ceux qui n’en veulent pas.

Le CESE encadre ce programme : agriculteurs, juristes, océanographes… mais pas de comité scientifique, pas de pédopsychiatres, pas de spécialistes du développement de l’enfant.
Rien à voir avec la charte éthique conçue avec Maurice Berger, signée par 229 experts reconnus.
En réalité, ce sont des groupes d’influence qui imposent, d’en haut, un programme appliqué de la maternelle au lycée, sans compétence réelle.
Qu’on lise « Le livre le plus important du monde » ou le site « Onsexprime », on mesure l’impudicité d’une institution prétendument adaptée à l’âge des enfants.

Et pourtant, Evanne assure que l’EVARS protège « dès le plus jeune âge » de toute agression. Affirmation sans preuve bien sûr.
Rappelons enfin que le Planning familial (« Des hommes aussi peuvent être enceints »), SOS Homophobie et Sidaction ont saisi la justice en 2023 pour contraindre l’État à appliquer la loi de 2001 : trois séances annuelles d’éducation sexuelle à l’école.
La question demeure : ces associations se soucient-elles vraiment du bien-être des enfants… ou seulement de leurs propres causes ?

La vraie intox ? Peut-être bien chez les socialistes qu’il faut la chercher…

Cet article est une tribune libre, non rédigée par la rédaction du Salon beige. Si vous souhaitez, vous aussi, publier une tribune libre, vous pouvez le faire en cliquant sur « Proposer un article » en haut de la page.

Suivre la messe avec le missel

Le missel, du latin missale ou liber missalis (livre de messe) est au sens le plus large du mot un livre contenant les prières de la messe. En un sens plus précis, le terme désigne depuis les IXe-Xe siècles le livre qui contient toutes les prières de la messe, celles dites par le prêtre et celles chantées par le chœur, le diacre ou le sous-diacre : on parlait parfois en ce sens de missel « plénier », puisqu’il était la réunion en un seul volume de plusieurs livres dont l’origine est largement antérieure à cette époque.

Des sacramentaires, lectionnaires et antiphonaires… au missel « plénier »

Le premier de ces livres, le plus central, est le sacramentaire. Il contenait les paroles dites ou chantées par l’évêque ou par le prêtre[1] dans la célébration de la messe, comme les oraisons, le canon, les prières d’intercession ; mais aussi parfois les rites du baptême, des ordinations et quelques bénédictions. Ces sacramentaires contenaient peu d’indications relatives à la manière de célébrer la messe (ce qu’on appelle aujourd’hui les rubriques, en rouge dans les missels), qu’il fallait chercher dans les ordines, véritables manuels de liturgie dont les plus anciens à notre disposition remontent au VIIIesiècle. Enfin, si l’on pousse très loin dans le temps, on peut remonter à une époque où certaines parties de l’ordinaire de la messe et même du canon étaient conservées à part, notamment les diptyques, prières d’intercession et liste d’intentions, qui ont d’abord existé sous forme de tablettes ou de feuillets indépendants, ensuite ajoutés aux sacramentaires.

Le terme lectionnaire désigne quant à lui tous les livres liturgiques contenant des passages de l’Écriture lus pendant la liturgie ; le premier lectionnaire fut tout simplement la Bible (dans certains manuscrits, les passages à lire dans la liturgie sont indiqués en marge). Lorsque l’on édita des livres propres, on distingua entre l’épistolier (pour l’épître, lue par le sous-diacre) et l’évangéliaire (pour l’évangile, lu par le diacre).

Enfin, les parties chantées par les chantres ou le chœur étaient notées dans un antiphonaire, parfois appelé aussi cantatorium ou graduel.

Historiquement, c’est avec la généralisation des messes basses que se produit l’unification de ces différents livres : le prêtre doit en effet réciter lui-même les parties autrefois réservées aux autres acteurs de la liturgie, il faut donc que son propre livre contint aussi les épîtres, évangiles, introïts, graduels… en plus des oraisons et du canon de la messe. C’est ainsi qu’à la fin du Iermillénaire, on passe du sacramentaire au missel plénier. Ce développement des missels pléniers continua avec parfois de nombreuses variantes, jusqu’à l’époque du Concile de Trente, ou le pape Pie V décida d’unifier la prière liturgique en étendant à toute la chrétienté latine l’usage du missel de la Curie romaine (originellement missel des franciscains).

Des missels d’autel aux missels des fidèles

L’existence de versions traduites et parfois commentées du missel, à destination des fidèles, est une tradition qui remonte déjà à plusieurs siècles, et qui a connu une histoire mouvementée. Dom Prosper Guéranger était un fervent opposant de ces traductions[2] : il en mentionne la trace dès le XVIIe siècle, puisque le fait fut selon lui dénoncé au Saint-Siège en 1660[3]. Selon lui, cet usage provient notamment des milieux proches du jansénisme et du gallicanisme : l’un des arguments avancés à l’époque aurait été celui de l’apostolat auprès des protestants, dans les années précédant la révocation de l’Édit de Nantes. Au siècle suivant, le débat autour de l’usage de traductions de l’ordinaire de la messe est encore vif : les jésuites semblent en avoir été de fervents opposants jusqu’à leur interdiction dans le dernier quart du XVIIIe siècle.

C’est à partir de la seconde moitié du XIXesiècle, et jusque dans les années 1960, que se déploya l’âge d’or du missel des fidèles, édité très largement en de nombreuses versions, avec commentaires, gloses, explications… La réforme liturgique a considérablement réduit l’usage des missels des fidèles : le déploiement des lectures bibliques sur deux ou trois ans rendant presque impossible l’édition d’un missel contenant la totalité des textes de la liturgie (même le « missel romain » employé à l’autel ne contient pas tous les textes).

Les origines de l’année liturgique

L’Église n’a pas eu dès l’origine un calendrier propre : elle a d’abord suivi les usages des lieux où elle s’était établie. L’année liturgique se réduisait à la fête de Pâque, à la Pentecôte, et à quelques mémoires locales de martyrs. Lorsque ces fêtes se multiplièrent (IIIe-IVe siècles), on dut se préoccuper d’en noter les dates dans un calendrier déterminé, souvent local. Puis la communication entre les différentes Églises permit une relative universalisation du culte des saints et une harmonisation des pratiques. À partir du IVe siècle, on commença à intégrer le calendrier dans les sacramentaires, au début du volume… Ces documents anciens font découvrir le visage de l’année liturgique chrétienne.

L’année liturgique appartient au mystère de la vie de l’Église : elle est le cycle du temps, en tant qu’il est organisé et vécu par l’Église, et sanctifié par l’économie du salut. En l’espace d’un an, la liturgie permet ainsi aux fidèles de revivre tous les mystères de la vie du Christ, et ainsi de le rencontrer chaque jour. L’année liturgique est aussi comme une image de notre vie, qui passe par le péché originel, l’arrivée de la grâce, le combat spirituel et la mort à nous-mêmes, pour aboutir à la résurrection finale. L’année liturgique est enfin un résumé de l’histoire du salut, partant de l’attente du Messie, passant par sa conception et sa naissance, traversant sa vie jusqu’à la mort et la Résurrection, dont elle nous montre les fruits pour l’Église à travers la Pentecôte et les dimanches qui la suivent, jusqu’à la parousie que préparent les derniers dimanches du cycle. On pourrait dire la même chose du jour liturgique, avec le lever du soleil et son mouvement croissant puis décroissant, qui illustre le cours de notre vie terrestre et la figure de ce monde qui passe. Au cœur de chaque journée, le saint sacrifice de la messe récapitule lui aussi toute l’histoire du salut. L’année liturgique est donc un moyen unique de sanctification, possédant sa propre efficacité surnaturelle. Comme l’écrit dom Guéranger :

Si l’Église renouvelle chaque année sa jeunesse, comme l’aigle, c’est parce que, au moyen du Cycle liturgique, elle est visitée par son Époux dans la proportion de ses besoins. Chaque année, elle le revoit enfant dans la crèche, jeûnant sur la montagne, s’offrant sur la croix, ressuscitant du sépulcre, fondant son Église et instituant ses Sacrements, remontant à la droite de son Père, envoyant l’Esprit-Saint aux hommes ; et les grâces de ces divins mystères se renouvellent tour à tour en elle, en sorte que, fécondé selon le besoin, le Jardin de l’Église envoie à l’Époux en tout temps, sous le souffle de l’Aquilon et de l’Auster, la délicieuse senteur de ses parfums. Chaque année, l’Esprit de Dieu reprend possession de sa bien-aimée, et lui assure lumière et amour; chaque année, elle puise un surcroît de vie dans les maternelles influences que la Vierge bénie épanche sur elle, aux jours de ses joies, de ses douleurs et de ses gloires; enfin, les brillantes constellations que forment dans leur radieux mélange les Esprits des neuf chœurs et les Saints des divers ordres d’Apôtres, de Martyrs, de Confesseurs et de Vierges, versent sur elle chaque année de puissants secours et d’inexprimables consolations[4].

Sous leur aspect matériel et historique, les mystères que commémore l’année liturgique sont passés et terminés, et pourtant la vertu sanctificatrice des mystères du Christ demeure et les événements du salut s’actualisent réellement lorsque l’Église les célèbre. En effet chacun des actes de Notre Seigneur sur terre fut passager et transitoire, mais le Christ qui l’a accompli demeure, et sa puissance exercée en chaque action dure pour toujours.

Les mystères de Jésus sont passés quant à l’exécution, mais ils sont présents quant à la vertu, et leur vertu ne passe jamais, ni l’amour ne passera jamais avec lequel ils ont été accomplis… la disposition vive par laquelle Jésus a opéré ce mystère est toujours, présente et actuelle à Jésus… cela nous oblige à traiter les choses et les mystères de Jésus, non comme choses passées et éteintes, mais comme choses vives et présentes, et même éternelles, dont nous avons aussi à recueillir un fruit présent et éternel[5]

Les fêtes [6] de l’année liturgique ne sont donc pas des anniversaires[7] : « Elles sont une présentation actuelle, une remise dans le présent des différents mystères qui nous deviennent ainsi présents, actuels et vivants, et s’insèrent quant à leur vertu sanctificatrice dans notre présent à nous, pour nous appliquer actuellement, hic et nunc, les effets sanctifiants pour lesquels ils ont été vécus pour nous à tel moment historique de la vie de Jésus »[8].

Les grands temps liturgiques : temporal et sanctoral

La notion de temps liturgique s’articule concrètement autour de trois bases, dont chacune peut prétendre à une origine apostolique certaine :

– le premier fondement de l’année liturgique est la fête de Pâques, la résurrection du Christ, pierre d’angle de notre foi, vers laquelle toute sa vie converge et qui inclut indissolublement le mystère de la Passion et de la Croix.

– le second repère est le dimanche, pivot de la semaine, lié à Pâques puisqu’il exprime l’idée de la Résurrection, rappelée et célébrée au sein de chaque semaine.

– la troisième base est le jour, sanctifié au long des heures diurnes et nocturnes par la prière liturgique (l’office divin). Pendant plusieurs siècles, le jour liturgique a été compté sur le modèle hébraïque, commençant avant la tombée de la nuit par la prière des premières vêpres, pour s’achever par celles du lendemain. Cet enchevêtrement des jours (que l’on retrouve encore chaque dimanche et fête de Ire classe – qui commencent aux vêpres du soir précédent) donne une idée de l’éternité.

Lorsque l’on ouvre un missel (le missel d’autel ou un missel des fidèles), on trouve généralement deux parties bien distinctes, séparées par les pages de l’ordinaire de la messe : le temporal et le sanctoral.

Le temporal contient tous les dimanches et les fêtes à date mobile (car fixées en fonction de celle de Pâques) : Ascension, Pentecôte, Sainte Trinité, Saint-Sacrement (Fête-Dieu), Sacré Cœur… mais on y trouve aussi les quatre-temps (célébrations saisonnières) et quelques fêtes à date fixe : Noël, l’Épiphanie et les jours de leurs octaves (saint Étienne, saints Innocents, saint Jean…).

Le sanctoral contient toutes les autres fêtes à date fixe, principalement les fêtes de saints du calendrier liturgique, en commençant généralement au début (approximatif) de l’Avent, soit à la fête de saint André (le 30 novembre)

Les deux cycles du temporal et du sanctoral s’articulent tout au long de l’année pour rythmer les célébrations de l’année liturgique. Si celle-ci commence aujourd’hui avec l’Avent, le premier temps liturgique identifié dans l’histoire de l’Église était celui qui entoure la fête de Pâques, qui a été durant trois siècles la première et sans doute la seule fête de l’année. Au IVe siècle, ce jour de fête était étendu sur trois jours (le triduum), depuis le vendredi saint. En même temps s’est imposée l’idée d’une préparation de quarante jours : le carême, qui fut bientôt précédé à son tour d’un « avant-carême » (le temps de la Septuagésime, dont on trouve trace chez saint Grégoire le Grand en 590). La fête de Pâques est prolongée par une octave, huit jours durant lesquels les nouveaux baptisés participaient aux offices de chaque jour en conservant la robe blanche reçue lors de la vigile pascale. La tonalité festive se poursuit ensuite au cours des sept semaines de temps pascal. La solennité de l’Ascension fait partie des plus anciennes fêtes de l’Église, placée quarante jours après Pâques et dix jours avant la Pentecôte : on y faisait à Jérusalem une procession accompagnant le Christ vers le Mont des Oliviers. Puisqu’elle était (comme Pâques) à l’origine une fête juive, la Pentecôte fait partie des plus anciennes dates du calendrier chrétien. Elle est également suivie d’une octave, apparue un peu plus tardivement (avant le VIIe siècle toutefois). Le cycle de la Pentecôte se poursuit ensuite sur au moins 24 semaines (variable selon la date de Pâques), au cours desquelles on retrouve plusieurs fêtes introduites plus ou moins récemment : fête de la Sainte-Trinité (premier dimanche après la Pentecôte), du Saint-Sacrement (jeudi suivant le premier dimanche), du Sacré-Cœur (vendredi suivant le deuxième dimanche)…

Avec le dernier dimanche de la Pentecôte, s’achève l’année liturgique : une nouvelle année commence, et s’ouvre sur un nouveau cycle, celui de Noël et de l’Épiphanie. Ces fêtes apparaissent et se généralisent autour du IVesiècle, prenant de l’importance dans le contexte de lutte contre l’arianisme (hérésie qui niait la divinité du Christ). Au Ve siècle on y ajoutera donc un temps préparatoire : l’Avent.

Astuces pour bien utiliser le missel des fidèles

L’utilisation du missel des fidèles est une grande aide pour la dévotion et la participation au saint sacrifice de la messe, elle peut toutefois devenir un piège si l’on reste enfermé entre ses pages, ou – pire encore – si l’on s’y perd…

Pour en faire un usage efficace, il est recommandé de préparer à l’avance son missel (ou de se faire assister pour bien le préparer), en repérant les différentes pages qui seront à consulter durant la messe (et que l’on pourra marquer d’un signet ou d’une image).

l’ordinaire de la messe, qui contient toutes les prières « ordinaires » (les mêmes à chaque messe) dites ou chantées par le prêtre, le chœur et l’assistance. C’est la référence pour suivre le déroulement de la liturgie. À certains moments de la liturgie, l’ordinaire nous renvoie vers les prières « propres », celles qui changent chaque jour, et qu’il faut aller chercher, soit dans le temporal, soit dans le sanctoral, en fonction de la fête célébrée.

– le temporal (généralement situé au début du missel, avant l’ordinaire) : c’est le plus souvent vers lui qu’on se tourne pour les prières « propres » si l’on est un dimanche, une fête mobile (Pâques, Ascension…)

– le sanctoral (généralement situé dans la deuxième moitié du missel, après l’ordinaire) : c’est le plus souvent vers lui qu’on se tourne pour les prières « propres » si la fête du jour est à date fixe (Immaculée Conception le 8 décembre, Saint Joseph le 29 mars, La Toussaint le 1er novembre…)

– Il arrive cependant que certains saints n’aient pas de messe spécialement composée pour eux : le missel renvoie donc vers des textes « communs » : commun des martyrs, pontifes, confesseurs, vierges…, placés avant ou après le sanctoral.

– Certains jours où il n’y a pas de fête obligatoire dans le calendrier liturgique ; le prêtre peut alors choisir de célébrer une messe votive. Certains formulaires de messes votives sont associés à un jour (comme les messes en l’honneur de la Sainte Vierge, le samedi) ; d’autres peuvent être dits pour des occasions particulières, comme la messe de mariage, ou la messe pour l’élection du souverain pontife…

– enfin, la liturgie des défunts peut souvent être trouvée à la fin du missel.

“Dans cinq heures je verrai Jésus”

Né dans une famille bourgeoise, sans problème financier, bel homme, musicien amateur, Jacques Fesch, 24 ans, se laisse entraîner dans une spirale mortifère. Après avoir braqué une banque pour s’acheter un bateau, il assassine un gendarme dans sa fuite. Capturé, il est condamné à la peine de mort et guillotiné le 1er octobre 1957.

L’histoire de Jacques Fesch aurait été oubliée, comme celles de nombreux autres condamnés à mort, si la publication de sa correspondance n’avait pas révélé une quête spirituelle intense et une véritable conversion vécue entre les murs étroits de sa cellule, dont témoigne sa dernière lettre qui commence par ces mots : “Dans cinq heures, je verrai Jésus…” Une conversion favorisée par sa condamnation.

Ouvrier de la dernière heure, Jacques Fesch apparaît dès lors comme le modèle de la rédemption par la foi, de l’homme sauvé par l’amour miséricordieux à tel point que le cardinal Lustiger a ouvert, en 1987, son procès en béatification.

Un film de Samuel Armnius

Amaury de Beler, nouveau Président de la Fondation pour l’école

Le 23 septembre, le Conseil d’administration de la Fondation pour l’école a nommé Amaury de Beler nouveau Président de la Fondation. Il succède à Hervé Rolland, élu en 2021, qui n’a pas souhaité prolonger son mandat tout en restant pleinement investi, désormais en tant que vice-président, au service de la Fondation pour l’école et de son développement.

Après des études en économie et finance, Amaury de Beler est entré au sein d’un grand groupe bancaire français dans lequel il travaille depuis plus de 25 ans. Il a commencé sa carrière dans la gestion de projet au sein de la banque d’investissements, à Paris puis au Luxembourg où il a poursuivi son parcours comme manager d’équipes opérationnelles pour la Salle des Marchés. En 2010, toujours au Luxembourg, il rejoint la Direction Financière comme responsable de la gestion actif/passif puis comme Directeur Financier adjoint. De retour à Paris en 2019, il est actuellement Directeur de le Comptabilité Fournisseurs.

Amaury de Beler est né est 1974, marié il est père de 6 enfants et est administrateur de la Fondation pour l’école depuis 5 ans. Lors de son séjour à Luxembourg, Amaury de Beler a participé à la création de l’école Charlemagne, école primaire francophone qui a ouvert ses portes en 2010 et vient d’effectuer sa 16ème rentrée avec 125 élèves dans des locaux fraichement inaugurés. Cette expérience parfois difficile, mais toujours enrichissante, lui a montré à quel point les écoles libres sont un enjeu essentiel pour notre avenir mais aussi combien elles ont besoin d’un accompagnement complet.

Son engagement comme administrateur au sein de la Fondation pour l‘école est lié à une volonté de mettre à disposition l’expérience acquise dans cette aventure mais aussi de contribuer à aider l’école à retrouver ses lettres de noblesse perdues depuis bien trop longtemps. Ainsi, c’est bien conscient de la vocation de la Fondation pour l’école et dans la continuité du travail accompli par ses prédécesseurs qu’Amaury de Beler confirme les actions déjà menées pour participer à ce renouveau.

Il œuvrera autour des trois axes suivants :

1. Le soutien aux écoles libres (technique, juridique, financier…);

2. La formation des professeurs, via la formation diplômante de l’ILFM (Institut libre de formation de la Fondation pour l’école) ainsi que toutes les formations dispensées aux autres acteurs des écoles (administrateurs, directeurs, membres des équipes pédagogiques…);

3. Le plaidoyer pour la promotion des idées et des initiatives concourant à la rénovation profonde de l’enseignement en France

Joe Biden a fait espionner neuf membres républicains du Congrès

Le FBI a espionné neuf membres républicains du Congrès en 2023 sous l’administration Biden dans le cadre d’une enquête visant à déterminer s’il y avait une « conspiration » visant à « renverser » l’élection présidentielle de 2020, ont révélé lundi les républicains du Sénat.

Un document explosif du FBI obtenu par le président de la commission judiciaire du Sénat, Chuck Grassley, révèle qu’un agent spécial du FBI a examiné les appels téléphoniques et les enregistrements de huit sénateurs et d’un représentant américain dans le cadre de son enquête « Arctic Frost » sur les questions électorales de 2020. Le document indique que les enregistrements de téléphones portables ont été analysés pour les huit sénateurs et le représentant américain suivants : les sénateurs Lindsey Graham de Caroline du Sud, Bill Hagerty du Tennessee, Josh Hawley du Missouri, Dan Sullivan d’Alaska, Tommy Tuberville d’Alabama, Ron Johnson du Wisconsin, Cynthia Lummis du Wyoming, Marsha Blackburn du Tennessee et le représentant Mike Kelly de Pennsylvanie.

Les sénateurs ont déclaré qu’ils ne savaient pas quel prétexte le FBI avait utilisé pour les espionner. Presque tous ces membres du Congrès ont voté pour s’opposer aux décomptes électoraux des États pour l’élection présidentielle de 2020 ou ont indiqué qu’ils le feraient avant de changer d’avis après l’intrusion dans le Capitole le 6 janvier 2021. Hawley et Tuberville ont voté pour s’opposer aux décomptes électoraux de l’Arizona et de la Pennsylvanie, et Lummis a voté pour s’opposer aux résultats de la Pennsylvanie.

Le document révélant l’espionnage des sénateurs par le FBI a été découvert après une demande de surveillance du sénateur Grassley à propos d’Arctic Frost et a été partagé avec les républicains du Sénat lors d’une réunion privée lundi avec le directeur adjoint du FBI Dan Bongino.

Arctic Frost était une enquête conjointe lancée en avril 2022 impliquant le FBI, le Bureau de l’inspecteur général (OIG) du ministère de la Justice, le Service d’inspection postale des États-Unis et l’Administration nationale des archives et des documents (OIG). Le procureur spécial Jack Smith a pris la direction du projet en novembre 2022. Alors qu’Arctic Frost se serait concentré sur l’enquête sur une prétendue « conspiration » visant à « renverser » l’élection présidentielle de 2020 – termes souvent utilisés pour décrire les efforts visant à déterminer la légitimité de l’élection très disputée – son champ d’action s’est élargi pour enquêter sur les principales organisations républicaines.

« Parmi les groupes que le FBI de Wray a cherché à soumettre à une enquête politique figuraient le Comité national républicain, l’Association des procureurs généraux républicains et les groupes politiques de Trump. Au total, 92 cibles républicaines, dont des groupes républicains et des individus liés aux républicains, ont été placées sous le champ d’enquête d’Arctic Frost », a déclaré le sénateur Grassley.

« Sur cette liste politique figurait l’un des groupes de Charlie Kirk, Turning Point USA », a-t-il poursuivi. « Autrement dit, Arctic Frost n’était pas seulement une affaire visant à enquêter politiquement sur Trump. C’était le moyen par lequel des agents partisans du FBI et des procureurs du ministère de la Justice pouvaient parvenir à leurs fins partisanes et enquêter de manière abusive sur l’ensemble de l’appareil politique républicain. »

Grassley a suggéré que les fonctionnaires impliqués devraient être licenciés. 

Le sénateur républicain Josh Hawley qualifie cette campagne d’espionnage de l’un des pires scandales politiques de l’histoire américaine.

« Il s’agit d’un abus de pouvoir qui va au-delà du Watergate, au-delà de J. Edgar Hoover, qui porte directement atteinte à la Constitution, à la séparation des pouvoirs et au Premier Amendement ».

« Joe Biden et ses complices se sont lancés dans une chasse aux sorcières en 2023, juste avant les élections de 2024. Ils voulaient détruire tout le Parti républicain et éliminer quiconque était associé à Trump. C’est pourquoi ils ont suivi mes appels et espionné mes déplacements ». « Nous avons besoin d’un procureur spécial qui s’en chargera avec acharnement. »

Le directeur du FBI, Kash Patel, a souligné :

« Nous avons récemment découvert des preuves que les relevés téléphoniques de parlementaires américains ont été saisis à des fins politiques. Cet abus de pouvoir prend fin. Sous ma direction, le FBI fera régner la vérité et établira les responsabilités, et ne sera plus jamais instrumentalisé contre le peuple américain ».

Voilà ce qui se passait sous Joe Biden. Des sénateurs américains espionnés. D’anciens présidents – les opposants politiques du président de l’époque – ciblés et poursuivis. Des militants pro-vie ciblés et poursuivis. Des catholiques ciblés et poursuivis. Quatre-vingt-douze organisations conservatrices mises sous surveillance, visées par d’éventuelles poursuites.

Hawley a demandé :

« Nous devons mener une enquête approfondie sur toutes les personnes impliquées : qui était au courant, qui a ordonné et qui a approuvé l’acte ». « Toute personne ayant enfreint la loi doit être poursuivie. Le seul moyen de sauver le pays est de rétablir l’État de droit. »

Le général Michael Flynn dénonce « l’attaque contre le christianisme » aux États-Unis

L’ancien conseiller à la sécurité nationale de Trump, le lieutenant-général Michael Flynn, a dénoncé « l’assaut contre le christianisme » aux États-Unis, citant le nombre « stupéfiant » d’églises catholiques qui ont été attaquées ces dernières années.

Flynn, dans une récente interview avec le fondateur de Project Veritas, James O’Keefe, a expliqué comment il avait appris que plus de 500 églises catholiques aux États-Unis avaient subi des dommages suite à des attaques, notamment des incendies criminels.

« Le ciblage, la peur, l’intimidation, tout cela vise à réduire au silence les croyants ». « La peur est une arme qui ne fonctionne que si nous la laissons faire. » « Parce que vous pensez que les synagogues juives seront celles qui seront ciblées, et elles le sont, mais… le plus gros problème est l’attaque contre le christianisme ».

En effet, les attaques contre les églises chrétiennes, et en particulier les églises catholiques, ont explosé depuis la fuite du projet de décision Dobbs de la Cour suprême des États-Unis qui a annulé l’arrêt Roe v. Wade.

Un rapport du Family Research Council (FRC) d’août a identifié 1 384 actes d’hostilité contre des églises chrétiennes commis entre janvier 2018 et décembre 2024. Le groupe évangélique a constaté que 50 crimes ont été commis en 2018, 83 en 2019, 55 en 2020 et 98 en 2021. Cependant, en 2022, lorsque l’affaire Dobbs a été divulguée, le nombre d’attaques a plus que doublé, atteignant 198.

Ces agressions hostiles ont plus que doublé en 2023, atteignant 485, avant de se stabiliser en 2024 à 415. Sur ce total, la majorité des incidents de 2024 étaient des actes de vandalisme (284). On a recensé 55 incendies criminels, 28 crimes liés aux armes à feu et 14 menaces à la bombe.

En se concentrant spécifiquement sur les églises catholiques, le groupe de défense américain CatholicVote (CV) a mis à jour une carte interactive qui suit les attaques violentes contre les églises à travers les États-Unis depuis 2020, lorsque la violence collective liée à la mort tragique de George Floyd a éclaté à travers le pays.

Après avoir mis à jour cette ressource le 8 octobre, l’organisation a documenté qu’« au moins 533 attaques contre des églises catholiques aux États-Unis » ont eu lieu depuis le 28 mai 2020. Ces crimes comprenaient « des actes d’incendie criminel qui ont endommagé ou détruit des églises historiques ; des peintures à la bombe et des graffitis de messages sataniques ; des pierres et des briques jetées à travers les fenêtres ; des statues détruites (souvent avec la tête coupée) ; et des perturbations illégales de la messe. »

Suggérant des motivations généralisées d’hostilité antichrétienne derrière de tels actes terroristes, le groupe rapporte que « bien qu’une poignée d’attaques aient inclus des vols, la grande majorité n’ont impliqué que la destruction de biens, indiquant que le motif principal n’est pas le gain matériel. »

Flynn a suggéré que les chrétiens ne devraient pas réagir à ces attaques par la peur, mais plutôt agir. Il a souligné qu’une action locale « égale » un impact national.

« Chaque citoyen a le devoir de se lever, de parler et de servir »

Il a ajouté qu’il demande souvent aux gens lorsqu’ils le remercient pour son service militaire :

« Comment servez-vous votre communauté, votre famille ? » « Et puis, si vous faites cela, vous servez notre pays ». 

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