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Culture de mort : Avortement

“Elle garde en mémoire, toujours dans un coin de la tête, l’âge qu’aurait ce bébé garçon avorté”

“Elle garde en mémoire, toujours dans un coin de la tête, l’âge qu’aurait ce bébé garçon avorté”

Le magazine Elle publie un article sur l’avortement et ses conséquences intitulé : “Douloureux ou anodin : l’avortement par celles qui l’ont vécu“. L’article adopte bien évidemment un ton pro-avortement essayant d’équilibrer les témoignages. Mais quand il s’agit de supprimer une vie à naître, certaines vérités sont difficiles à cacher :

(…) Pudiques et gênés, ses parents avaient prestement organisé son IVG à l’hôpital. Dès la sortie, son père dit : « Nous n’en parlerons plus. » Elle leur en a longtemps voulu, avant de comprendre, dans ce livre où elle leur donne aussi la parole, qu’ils avaient maladroitement cherché à la préserver. Mais elle a aussi réalisé autre chose : plus que l’acte en lui-même, c’est ce « putain de silence » qui avait pesé sur ses épaules. De cet « événement », elle garde en mémoire, toujours dans un coin de la tête, l’âge qu’aurait ce bébé garçon avorté (…)

Lila, par exemple. Elle a 18 ans, et une gynéco glaciale la prend par surprise lors de l’échographie : « Vous voulez le voir ? » Plus tard, au moment de l’expulsion, elle est prise de panique, seule sous la douche : personne n’avait pris soin de lui préciser combien ce moment peut être parfois éprouvant (…)

Ludivine, 42 ans, a avorté cinq fois. La première « vers 20 ans », la dernière à 36 ans. Aucun doute, pas de douleur, zéro remords, fin de l’histoire (…)

Et puis il y a Delphine (…) 35 ans. Elle traîne une « tristesse insondable » depuis qu’elle a avorté à regret, découvrant que le père, cet homme qu’elle aime et déjà père de leur fille de 5 ans, ne voulait pas de cet enfant.

Sophie l’a fait à 36 ans. Même si elle vivait avec un musicien avec lequel elle savait ne rien pouvoir construire, elle en garde le souvenir « du jour le plus triste de sa vie ». Comme d’autres, elle a conservé les clichés de l’échographie (…)

Et puis il y a encore Rachel, 39 ans, deux enfants, et un mec dont elle est très amoureuse. Elle tombe enceinte par accident en plein retour de couche, lessivée par la reprise d’un boulot éprouvant. Et avorte en automate, sans vraiment l’avoir décidé. Depuis, la blessure ne se referme pas. « C’était un garçon et il a un prénom. Quand je regarde mon fils et ma fille assis sur un canapé, il est là, à côté d’eux. » (…)

 

 

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2 commentaires

  1. Merci pour ces renseignements.
    Mais un “avortement thérapeutique” est un oxymore ! tout comme une IVG est un mensonge ! en effet une interruption est appelée à reprendre … ici, pas de reprise pour le pauvre petit bébé …

  2. L’enfant laisse des cellules sponsales disséminées un peu partout dans le corps de sa mère.
    Ces cellules vont survivre environ 50 ans dans le corps de leur mère alors qu’elles SONT le corps de l’enfant et portent le patrimoine génétique de celui-ci.

    Ceci explique, au delà de « l’instinct maternel », pourquoi les enfant assassinés par avortement peuvent « hanter » leur mère durant des décennies, étant donné que leur âme peut encore s’associer à leurs propres cellules encore vivantes dans le sein maternel.
    Les mères qui « le ressentent », « le voit grandir », « sentent sa présence », n’affabulent pas mais vivent une réalité concrète.
    On connait cela aussi des mères qui savent que leur enfant viens de mourir d’accident ou à la guerre avant même qu’on le leur apprenne.

    La détresse et les pressions sont, et seront, pour ces femmes des circonstances atténuantes.

    Il n’en va pas de même pour les parents qui ne bénéficieront pas de ces circonstances et dont la culpabilité va très au delà de celle de la femme.
    En approuvant froidement l’avortement et en poussant leur fille à y avoir recours ils signent un pacte de sang avec le démon.

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