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Tribune libre

Faites-les lire ! Pour en finir avec le crétin digital ! ou comment la lecture stimule l’intelligence de nos enfants

Faites-les lire ! Pour en finir avec le crétin digital ! ou comment la lecture stimule l’intelligence de nos enfants

Cet article est une tribune libre, non rédigée par la rédaction du Salon beige. Si vous souhaitez, vous aussi, publier une tribune libre, vous pouvez le faire en cliquant sur « Proposer un article » en haut de la page.

La lecture revient (un peu) dans le centre d’intérêt médiatique. On se souvient qu’à l’occasion de la rentrée scolaire, une tribune rédigée par des figures du monde de l’écrit demandait à Gabriel Attal de redonner toutes ses lettres de noblesse à cette forme d’expression. Et s’il fallait une preuve de l’urgence de cette actualité, depuis la sortie de son dernier ouvrage, Michel Desmurget est invité sur tous les plateaux télé, les radios, fait la Une des journaux… pour évoquer concrètement ce problème et envisager les solutions.
En 2019 lorsque est paru La Fabrique du crétin digital, les gens lui reprochaient les limites « d’un constat dépourvu de solutions ». A l’issue de chaque conférence dit-il revenait toujours la même demande : tout le monde est d’accord sur l’état des lieux, mais que faire ?

La réponse est là. FAITES-LES LIRE ! “J’ai épluché la littérature scientifique dans tous les sens et n’ai pas trouvé de meilleur antidote à l’abêtissement des esprits que la lecture. Elle est une véritable machine à façonner l’intelligence dans sa dimension cognitive (celle qui permet de penser, de réfléchir et de raisonner), mais aussi plus largement, socio-émotionnelle (celle qui permet de se comprendre et de comprendre autrui, au bénéfice des relations sociales). ”
La lecture est une machine à fabriquer de l’intelligence, dont on mésestime terriblement le pouvoir. Elle augmente notre QI. Elle a des impacts profonds sur le langage, la culture générale, l’imaginaire, la créativité, la façon dont on arrive à structurer nos idées, les capacités à s’exprimer à l’oral. Depuis vingt-cinq ans, on s’est aperçu que c’est ce que les chercheurs appellent un « simulateur social », c’est-à-dire qu’elle augmente notre intelligence sociale. Tous ces bénéfices s’articulent les uns avec les autres. Cela a des impacts sur la réussite scolaire, mais aussi sur le bien-être des enfants et leur devenir à long terme.

Le lecteur c’est l’anti-crétin digital ! Pour le démontrer, ce livre s’appuie sur cinq grandes parties.
– 1/La lente agonie de la lecture illustre l’inexorable mouvement de déclin du livre au sein des nouvelles générations et ses conséquences sur les performances scolaires.
– 2/L’art de lire montre que la lecture est une compétence complexe, lentement construite, tournée vers la compréhension et dont le décodage défini comme la capacité à identifier les mots à partir des lettres : p/a/p/a : papa, est un pilier certes nécessaire mais très insuffisant.
– 3/Les racines de la lecture détaillent l’importance fondamentale des expériences précoces pour la construction de cette compétence et, ce faisant, souligne à la fois le rôle irremplaçable du milieu familial et l’incapacité organique de l’école à rattraper les défaillances d’un environnement trop peu stimulant.
– 4/Un monde sans livres souligne l’aptitude unique des livres à structurer la pensée, nourrir la mémoire et favoriser l’appropriation des connaissances complexes.
– 5/Des bénéfices multiples et durables : ce chapitre expose les bienfaits, scientifiquement documentés, de la lecture sur le développement intellectuel, émotionnel et social de nos progénitures, avec au bout du compte un impact majeur sur la réussite scolaire.
– L’épilogue, Faire de l’enfant un lecteur, aborde de manière plus pratique les principaux leviers susceptibles d’ancrer la lecture au cœur des habitudes de l’enfant.

Ce premier ouvrage de synthèse grand public livre des informations capitales, pour les parents notamment, sans jamais les culpabiliser. “Il n’y a pas meilleur antidote à l’abêtissement des esprits que la lecture”, assène-t-il, rappelant le danger que constituent, selon lui, les écrans, tout en s’inquiétant de l’impact de la lecture des bandes dessinées (BD) ou des mangas. !

Préparons l’avenir de nos enfants en faisant d’eux de bons lecteurs, leur faisant découvrir Le Livre, la lecture, le plaisir de lire : un livre papier, avec sa bonne odeur, ses pages à tourner, à corner parfois, ce livre qui s’empile, se range dans la bibliothèque avec les autres trésors, se laisse trainer sur la table du salon pour être feuilleté par d’autres. Ce livre qui se prête, qui passe de mains en mains parce qu’il a un message à donner, un intérêt qui éveille la curiosité et que l’on veut partager.

Que cette année 2024 soit pour tous soit l’année du Plaisir de lire.

Retrouvez tous les ouvrages de Michel Desmurget sur LIVRES EN FAMILLE
https://www.livresenfamille.fr/education-formation-humaine-religieuse-et-morale/25027-michel-desmurget-faites-les-lire-pour-en-finir-avec-le-cretin-digital.html?aff=Mjoz

LA LIBRAIRIE AU SERVICE DE LA FAMILLE

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6 commentaires

  1. La méthode est très simple. Ma femme et moi avons supprimé la télévision juste avant la naissance de notre premier enfant. Jamais un jeu vidéo n’est entré dans la maison. À partir d’un certain âge, DVD sur l’ordinateur choisis par nous (par exemple les anciens Disney, ceux qui étaient beaux).
    En revanche, des livres ont toujours été à portée de main, adaptés à l’âge et changés au fur et à mesure que les enfants grandissaient.
    Le petit être humain ne naît pas avec le goût de l’effort. Quand il ne sait pas quoi faire, l’enfant se tourne vers ce qui lui est le plus facile. S’il a à sa disposition des livres mais aussi un jeu vidéo ou une télévision (a fortiori l’Internet aujourd’hui), il n’ouvrira pas un livre, car la lecture demande un effort. S’il n’a que ses jouets et des livres, tôt ou tard, il ira vers les livres. Il y prend ensuite plaisir tout simplement parce qu’il constate que c’est agréable.
    Évidemment, faut-il le préciser, pas de téléphones portatifs non plus…
    Mais il suffit normalement de montrer à un jeune adolescent normalement constitué (c’est-à-dire non encore perverti par l’usage des écrans) les hilotes avachis dans le RER le nez sur leur téléphone pour le dégoûter de la chose.

    • Gardez les livres de leurs jeunes années. C’est toujours un bonheur de les retrouver, de les transmettre.

    • Idem pour notre famille. Les téléphones portables sont également arrivés tardivement. . Le scoutisme est également un bon moyen de les éloigner des écrans. Des activités manuelles permettent également l’épanouissement des esprits.

  2. Soyons optimistes. J’ai dans mes relations – hors famille – un petit garçon de 4 ans, une petite fille de 8 ans qui ont la passion des livres.
    Donc, j’offre des vrais livres, adaptés à leur âge.
    Je suis allée une fois à la mediatheque locale et ce que j’ai vu m’a fait fuir : des adolescents vautrée sur de gros poufs colorés, des quantités de bandes dessinées ” pour qu ‘ils se sentent comme à la maison “.
    Non aux bandes dessinées, car le vocabulaire est restreint, non aux livres sur écran sauf exception évidemment. Le livre dont on tourne les pages, dans lequel on met des feuilles ou fleurs séchées, de jolis signets, des billets de train,des coupures de presse !
    Relire les classiques ou les découvrir.

    • Permettez-moi de ne pas être aussi catégorique: chez nous, la lecture tient une place importante importante: parents, enfants, grands-parents lisent régulièrement de « vrais » livres.
      Cependant, nous avons aussi une belle collection de BD. Toutes ne sont pas limitées en vocabulaire comme vous semblez le penser.
      Il s’agit d’un genre particulier, qui a ses codes et ses particularités mais toute sa place dans nos bibliothèques.
      Alors, pour ma part: oui aux livres et aux BD!
      Tout est une question d choix en fait car il existe des BD nulles comme des livres nuls.

      • M. René Fillet, agrégé de droit public, qui fut directeur de la Bibliothèque municipale de Tours et de la Bibliothèque départementale d’Indre et Loire, acceptait seulement les Tintin et les Astérix.Il disait que l’ argent public ne devait pas être utilisé pour les autres bandes dessinées. C’est René Fillet qui organisa aussi la Bibliothèque publique d’information du Centre Pompidou.
        Je comprends votre point de vue, mais trop c’est trop, et les bandes dessinées sont envahissantes avec leurs librairies spécialisées et leurs festivals. De même, trop de romans policiers qui contribuent à la violence- à mon avis,ce n’est pas sain.

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