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L'Eglise : Benoît XVI

Affaire FSSPX : les catholiques soutiennent Benoît XVI

Contrairement au tapage médiatique qui affirme que les catholiques se désolidariseraient du Pape, la lettre de soutien a dépassé en seulement 3 jours la barre des 20 000 signatures ! Son organisateur veut poursuivre :

B "L'appui de nombreux sites français et étrangers (voir les bandeaux qui sont rajoutés au fur et à mesure sur le site) nous aident grandement. Huit langues sont disponibles et deux de plus devraient faire leur apparition. Les signatures affluent de l'étranger: des signatures en grand nombre de Pologne, des Etats-Unis, du Canada, d'Amérique du Sud, d'Espagne.

De nombreux prêtres diocésains ont signé, tant en France qu'à l'étranger ! Mais certains signent une fois pour toute la famille alors qu'il peut y avoir autant de signature que de membres de la famille dotés de discernement (pas les jeunes enfants). Il est possible de demander à ceux qui n'ont pas internet s'ils sont d'accord et signer pour eux (en cas d'accord). Il faut solliciter votre famille, vos amis, pour les inviter à se joindre à ce grand mouvement qui prend de l'ampleur."

Dans un communiqué, il indique :

"Créé depuis trois jours par des fidèles catholiques, le site www.soutienabenoitxvi.org a réuni à ce jour 20 000 signatures de personnes d’un âge moyen de quarante ans de façon fulgurante. Loin des amalgames et des polémiques médiatiquement entretenues, ces personnes ont voulu, en signant cette lettre qui sera adressée au pape, manifester leur soutien et leurs remerciements à Benoît XVI pour avoir retiré ces excommunications."

Comme l'indique la note de la Secrétairerie d'Etat du Vatican parue hier,

"Le Saint-Père demande à être accompagné par la prière de tous les fidèles pour que le Seigneur illumine le chemin de l'Eglise. Que l'engagement des pasteurs et de tous les fidèles augmente en faveur de la mission délicate et lourde du successeur de l'Apôtre Pierre en tant que 'gardien de l'unité' dans l'Eglise".

Michel Janva

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6 commentaires

  1. S’il est vrai que certains membres de notre groupe de fidèles sont attachés à la FSSPX, ce n’est pas du tout le cas de tous. Et l’initiative du soutien à Benoît XVI n’a pas de lien avec cette Fraternité. Elle souhaite simplement réunir les fidèles autour de la prière pour le Saint Père.
    Je pense qu’il serait opportun de changer le titre.
    [Ce n’est pas le sens de mon titre. Il signifie que, suite à “l’affaire FSSPX” (la levée des excommunications), les catholiques soutiennent le Pape. MJ]

  2. Comme vous l’avez tous remarqué, ceux qui aboient le plus fort contre le pape sont les mêmes à plat ventre devant les imams et les mollahs.
    Ne sont-ils pas eux-mêmes négationnistes devant les innombrables actes de barbarie de 1400 ans d’islam????

  3. Benoît XVI mange avec les pécheurs
    Beaucoup se sont émus en voyant Jean-Paul II, à la fin de sa vie, affronter les foules balbutiant, claudiquant, hésitant alors que la faiblesse avait raison de ses moindres gestes et du moindre de ses mots. Beaucoup on vu dans l’image de ce pape jadis glorieux réduit à l’immobilité – puissant héros de l’Histoire avachi dans sa cathèdre – l’évocation mystérieuse d’un Royaume qui n’était pas de ce monde. Un Royaume où « les boiteux entrent dans la danse », comme disent les Ecritures.
    Beaucoup ont su déchiffrer derrière les lents déplacements et les longs silences du pontife fatigué d’alors le sermon silencieux mais au combien éloquent du pasteur devenu muet d’amour et de persévérance. Et pour cause, c’était le Christ souffrant qui se donnait à nous, nous abreuvant de son angoisse transformée en joie, s’exposant, se donnant, nous aimant jusqu’à mourir.
    Il y avait aussi les gardes tendant leur éponge de vinaigre à ce moment-là. Il y avait tous ces impatients qui voulaient débarrasser le plancher pour que l’on puisse enfin se réjouir sans cadavres. Pourquoi ne part-il pas ? Qu’est-ce qui lui prend ? A-t-il encore les capacités de gouverner l’Eglise ? Quelle image renvoie-t-il des chrétiens ? Il y a eu tous ces coups de lance plantés rageusement dans le côté de celui qui demeurait là, devant tous, parmi les éclats de rire, proclamant à la face des peuples qu’il n’y avait pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis.
    Mais il y a eu aussi cette eau et ce sang jaillissants. Qui oubliera ? Ce réconfort et cette paix. Cette confiance et cet abandon. La certitude profonde et lumineuse que cet homme ne se donnait pas en vain. Qu’il y avait là pour l’Eglise et pour le Monde aussi une semence, un immense espoir et l’expression même d’une manière d’être pour tous, à tous, au risque de la blessure, de l’humiliation et du crachat.
    C’est ainsi que je vois Benoît XVI en ce moment. Il est seul, désolément seul, pris au piège, humilié. Lui aussi est accablé par une terrible lenteur. Le moindre de ses mots, tous ses gestes sont paralysés maintenant par un terrible silence. Il hésite, il se tait. On le n’entend plus ou plutôt on ne l’écoute plus. Il erre dans des espaces devenus subitement trop grands pour lui, délaissé par ses plus proches amis. Lui, le brillant intellectuel, le héros de l’esprit, le prince de la théologie, il est devenu subitement l’infâme, le rebut, celui sur qui la honte s’abat. Des quatre coins de la terre, on proteste, on se lève, on menace. Toi le messager de Dieu, le défenseur du Logos, tu nous donnes des leçons ? Puisque tu es si fort, sauve-toi toi-même !
    Comme Jean-Paul II, Benoît XVI a eu tord de donner, de se donner, de s’épuiser à donner. Il a eu le tord de s’exposer et de courir un risque impardonnable : ouvrir la porte aux pécheurs. Ce que n’avait pas fait, à ce point sans doute, son prédécesseur. Il a osé parler à ceux qui avaient refusé le salut de l’Eglise, aux séparés, à ceux qui avaient voulu d’eux-mêmes, sciemment, délibérément se couper de ce qu’ils savaient être la voie de Dieu. Il a eu le tord de se laisser inviter chez les gens de mauvaise vie, chez les collabos, les infréquentables, les odieux, chez tous ces Zaché qui pactisent avec l’ennemi .
    De fait, ils lui ont bien rendu. Ils sont là ces Zaché, au pied de la Croix, en train de l’appeler mon ami , mon traître d’ami , mon collabo d’ami , mon frère de sang et mon compagnon d’infortune. Il l’embrassent, lui mettent leur couronne de honte, l’étreignent de leurs bras coupables, l’agrippent de leurs mains tachées par la lèpre et acclament leur roi avec des cris de haine.
    Je vois aussi de l’eau et du sang sortir du côté affaibli de Benoît XVI. Il ne crie pas. Il ne se révolte pas. Il ne répond pas. Il n’est pas bête, il sait qu’un horrible piège s’est refermé sur lui. Il sait que tous ceux pour qui il s’est donné, pour qui il a souffert depuis tant d’années, pour qui il a prié , jour et nuit, il sait que ceux-là l’ont trahi, lui et sa confiance. Mais il aime imperturbablement.
    Il a conscience d’écrire avec son sang une autre version de l’histoire du fils prodigue : le fils perdu revient, son père court à sa rencontre, il demande que l’on prépare la fête et, au moment de lui enfiler l’anneau de la réconciliation, le fils retrouvé lui plante un poignard dans le dos. Comment faire comprendre au fils fidèle, celui qui n’a jamais trahi, que lui, le père bien-aimé, doit accepter cette nouvelle étreinte mortelle pour que tout soit accompli ?
    Il y a là, à ses pieds, un groupe de femmes. Silencieuses elles aussi. Bousculées par les insultes. En prière. Elles savent que ce n’est pas la fin. Elle savent, comme jamais elles n’ont su, qu’il se donne plus que jamais et que, déjà, c’est le trône de sa gloire qui se tient devant elles. Une gloire qui n’est pas de ce monde. Une gloire qui ne passe pas. L’humble gloire de l’Eglise souffrante. Ut unum sint.

  4. A Thomas,
    Je suis époustouflé par votre texte ! Tout est dit ! Et avec quel talent ! Bravo !!!

  5. J’approuve la décision du pape Benoit XVI sur levée des excommunications

  6. Heureusement, il n’y a pas que Madame Merkel qui donne son point de vue en Allemagne sur notre Saint-Père :
    http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2009/02/06/01011-20090206FILWWW00326-appel-de-catholiques-a-soutenir-le-pape.php
    @Thomas, magnifique commentaire. A vous lire, je réalise que la situation actuelle de Benoît XVI peut aussi être éclairée à la lumière de la troisième partie du message de Fatima…

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