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Culture de mort : Euthanasie

La sédation pour tous

Jean Leonetti, nommé par le président, avec le député PS Alain Claey, pour une mission "temporaire auprès de la ministre des Affaires sociales et de la Santé", pour "faire évoluer la législation" sur la fin de vie "dans un esprit de rassemblement", déclare :

"en 2005, l'idée de la sédation, assimilée à l'euthanasie, était inacceptable pour une partie de mon groupe. Aujourd'hui, au-delà de la question de la souffrance, notre société juge que l'agonie est trop longue". 

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17 commentaires

  1. N’ouvrons pas la boite de Pandore.
    Au procès Bonnemaison, tous les médecins venus témoigné pour la défense ont avoué avoir euthanasié, aidé au suicide, si bien que l’avocat général a fini par dire à un “Vous venez affirmer devant une cour d’assise que vous savez ce qui est bien même si c’est contraire aux lois. Les lois de la république s’arrêtent aux portes des hôpitaux!”
    Ce n’est pas parce que certains médecins transgressent les lois qu’on doit faire une loi pour légaliser leurs actes sinon où va t’on?
    A ce procès, le relativisme , c’est à dire tout se vaut, est bien présent, il n’y a plus de notion de bien ou de mal, d’interdit. On va faire une loi pour légaliser l’euthanasie ou le suicide assisté et ceux qui n’en veulent pas pourront refuser l’euthanasie.
    Et comme a déclaré madame Delaunay, les militants de l’ADMD sont jeunes et pas agonisants car elle n’a jamais vu, dans sa vie de médecin, de mourants demander à mourir, ils veulent vivre bien au contraire.

  2. Mes réflexions, après les interventions auxquelles j’ai assisté au cours de ce procès sont les suivantes :
    – 70% des Français meurent à l’hôpital, on ne veut plus prendre en charge les mourants chez soi pour la plupart, sous des prétextes divers mais qui en réalité ne sont que l’expression de notre lâcheté, de notre égoïsme. L’hôpital a été considéré par les intervenants comme un lieu qui n’est pas accueillant pour une fin de vie.
    – une agonie pour les Français doit être rapide et ne pas s’éterniser, on ne supporte plus et on fuit, comme si la vie n’était ou ne devait être faite que de joies, de bonheur et non de souffrances.
    – la mort est occultée pour ne pas dire bannie de la société, on en a peur, on ne s’occupe que des vivants et pourtant la mort fait partie de la vie comme cela a été dit à plusieurs reprises au cours de ce procès.
    – On se décharge des derniers moments d’un mourant sur le corps médical, le médecin plus particulièrement.
    – les études médicales ne comprennent pas ou peu la fin de vie ou les soins palliatifs, cf. le compte rendu du 18 juin, le professeur Sicard.
    – les médecins ont osé venir devant un cour d’assises dire qu’ils avaient euthanasié ou aidé au suicide des malades alors que c’est illégal! L’avocat général s’en est ému à plusieurs reprises, cf. le compte rendu du 19 juin, intervention du Dr Sonnet “Vous venez affirmer en cour d’assise que vous savez vous ce qui est bien même si c’est contraire aux lois. Les lois de la république s’arrêtent donc aux portes des hôpitaux pour vous !” ou le compte rendu du 20 juin, intervention de madame Delaunay “ Il est étonnant qu’un ministre de la république manifeste une divergence d’opinion avec celle de juges qui ont traduit un médecin en cour d’assises.”
    – il a été affirmé que les lois doivent suivre les évolutions de la société, jamais il n’a été question de la recherche du bien commun,
    – la transgression de l’interdit est montrée comme un progrès, une modernité notamment avec la déclaration de Krouchner “il est des illégalités fécondes”
    – des grands absents pour être interrogés sont les morts qui ne peuvent plus parler mais j’aimerais connaître leur avis :
    – si mourir seul sans la présence de la famille à côté de soi, tenir la main simplement, c’est bien,
    – s’ils ne se sont pas sentis abandonnés,
    – si ce n’est pas une dernière violence qui leur est faite à ces derniers instants que de les laisser seuls, même s’ils ne souffrent pas physiquement, que d’avoir peur de voir ou toucher leur dépouille pour leur rendre un dernier hommage.
    Et si en fin de compte on prenait le problème de la mort et de l’agonie par un autre bout et si on accueillait les mourants, l’agonie, la mort de manière sereine comme on le faisait autrefois, certains médecins y ont fait référence à la façon dont la mort faisait partie de la vie autrefois, Krouchner y fait référence avec l’Afrique. Je pense au livre “Les âmes fortes” de Giono, au roman “Les Thibault” et plus particulièrement “la mort du père” de Roger Martin du Gard que j’ai étudié en Français en classes préparatoire, math sup. ou “Antigone” ou” Le dialogue des Carmélites”.
    Nous sommes dans la continuité de “mai 68”, “il est interdit d’interdire”, la recherche à tout prix du bonheur ou l’hédonisme, de l’éternelle jeunesse, l’individualisme forcené pour aboutir finalement à la solitude notamment en fin de vie, à l’heure de la mort. Il n’existe plus aucune référence à la notion du bien et du mal, de l’interdit qui s’effacent devant la recherche du bonheur. Le relativisme dénoncé par le pape Benoît XVI est présent aussi, ainsi il a été proposé de faire une loi pour légaliser l’euthanasie, l’aide active au suicide, ceux qui ne veulent pas se faire euthanasier le peuvent; au fond tout se vaut, il n’y a plus de recherche du bien commun pour une société.

  3. “dans un esprit de rassemblement” ???
    Elle est bien bonne. Encore une nouvelle loi sociétale conflictuelle, sortie tout droit des loges et des convents qui, comme tout le monde le sait, veulent faire le bien des Français… malgré eux.
    Il y a tant de problèmes économiques et sociaux qui relèvent des gouvernants.

  4. Ne devrait-on pas abréger l’agonie du PS, avant qu’ils n’aient fait trop de dégâts ?

  5. Aujourd’hui, au-delà de la question de la souffrance de la France appauvrie et charcutée, les Français jugent que l’agonie est trop longue…

  6. Je ne suis pas surpris par cette fuite en avant.
    Même si nous sommes dans une société malade, le régime de François Hollande est une suite de transgressions et d’infamies. François Hollande est en état d’ivresse, une ivresse de transgressions, de violences contre la famille et la vie. Avec lui il ne faut s’attendre qu’à aller toujours plus loin dans l’abjection.
    Nous n’avons pas osé aux Champs-Élysées au printemps dernier.
    Les Bonnets rouges n’ont pas osé au début de l’année.
    Le 14 juillet, peut-être ? Il y a un appel à crier pour réclamer sa démission d’urgence.

  7. Mais on peut aussi écrire cela :
    En 2005, l’idée du retour de la royauté, assimilée à la tyrannie, était inacceptable pour une partie de la France. Aujourd’hui, au-delà de la question de la souffrance du pays, notre société juge que l’agonie de la république est trop longue.

  8. Notre société juge que l’agonie du pouvoir de Hollande est trop longue !
    Il faut l’abréger !

  9. Peut-on demander des prières publiques pour que Dieu s’occupe rapidement de Vincent Lambert, de sorte que les tueurs se retrouvent sans pouvoir se servir de lui pour nous imposer leurs meurtres – ils veulent faire mourir, – par ‘charité’ !

  10. Nous n’avons pas vraiment de modèles royaux à admirer. Peut-être les Grands Ducs ? Malgré notre si grande sympathie envers the Queen, elle n’est pas un modèle à suivre. chez nous, ce n’est que disputes.
    N’oublions pas que la mort proposée à Vincent Lambert, est une torture de plusieurs jours, faim et soif, qui connaît cela chez nous ? Ce n’est pas une gentille piqure comme on les administre à nos toutous préférés.

  11. qu’on commence par euthanazier tous ces socialos Maçons qui veulent la mort pour les autres… On verra après…

  12. “Ceux qui ne voudront pas se faire euthanasier le pourront”
    Qui peut croire cela ?
    surement pas les victimes de Monsieur Bonnemaison .
    Jacques Attali a écrit :
    l’euthanasie comme l’avortement sont des valeurs fondamentales de toute société socialiste (…)L’euthanasie est indispensable lorsque la vie est devenue insupportable ou économiquement trop coûteuse.
    N’oublions jamais qu’ils se sont soumis au prince de ce monde .

  13. Ce n’est pas “l’agonie de la république [qui] est trop longue” mais l’agonie de cette majorité socialiste devenue largement minoritaire dans l’opinion publique et qui continue à vouloir imposer des choix que le peuple rejette.
    Sous la IVe république, cette majorité aurait été balayée depuis longtemps déjà.
    Il faudrait effectuer un toilettage des institutions en s’inspirant de l’exemple suisse. Leur démocratie est bien vivante (recours à la votation notamment). “La démocratie, c’est le gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple” avait dit Lincoln.
    Pas besoin de monarque qu’il soit d’opérette ou absolu. Une fois encore, chez ceux qui aspirent au retour (imaginaire) d’un roi, on retrouve cette confusion entre régime et pouvoir.

  14. @ esprit libre
    “Le 14 juillet, peut-être ? Il y a un appel à crier pour réclamer sa démission d’urgence.”
    Il y a toujours la possibilité de tourner le dos ostensiblement au passage du guignol: même les caméras ne pourront ignorer un signal aussi visible!

  15. L’extermination des malades mentaux et des handicapés ou les premières chambres à gaz :
    http://d-d.natanson.pagesperso-orange.fr/euthanasie.htm
    Comme l’histoire se répète !

  16. Accompagnons la fin de vie de ce “gouvernement” et euthanasions tous ces mordus de l’euthanasie.
    Commençons par leur appliquer ce qui les obsède…
    Après quoi nous devrions être tranquilles pour longtemps !

  17. ces tentatives forcenées pour créer des lois assassines , c est la porte ouverte a la dictature pour 1000 ans , hitler en a révé le parti socialiste le fait

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