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Une année sous le signe de la vérité

Ce matin, le Saint-Père a reçu en audience les membres du Corps diplomatique auprès du Saint-Siège pour les traditionnels vœux pour le nouvel an. Quelques extraits de son discours : "Je voudrais, à la manière d’un encouragement fraternel, proposer quelques réflexions, que je dégage en quelques simples énoncés".

"La première : l’engagement pour la vérité est l’âme de la justice. Celui qui est engagé pour la vérité ne peut pas ne pas refuser la loi du plus fort, qui vit de mensonge et qui, au niveau national et international, a tant de fois émaillé de tragédies l’histoire des hommes". A ce sujet, le terrorisme est un danger, terrorisme dont les causes "sont nombreuses et complexes, (…) idéologiques et politiques, mêlées à des conceptions religieuses aberrantes. (…) Aucune circonstance ne peut justifier cette activité criminelle, qui couvre d’infamie celui qui l’accomplit et qui est d’autant plus blâmable qu’elle se pare du bouclier d’une religion, rabaissant ainsi au niveau de son aveuglement et de sa perversion morale la pure vérité de Dieu".

"La deuxième réflexion (..) : l’engagement pour la vérité donne fondement et vigueur au droit à la liberté. La vérité peut seulement être atteinte dans la liberté. Cela vaut pour toutes les vérités, comme il ressort de l’histoire des sciences ; mais cela est vrai de manière éminente pour les vérités dans lesquelles est en jeu l’homme lui-même en tant que tel, les vérités de l’esprit : celles qui concernent le bien et le mal, les grandes finalités et perspectives de vie, la relation à Dieu". "A tous les responsables de la vie des Nations, je voudrais dire : si vous ne craignez pas la vérité, vous ne devez pas craindre la liberté. ".

"La troisième réflexion : l’engagement pour la vérité ouvre la voie au pardon et à la réconciliation. (…) La demande de pardon et le don du pardon (…) sont des éléments indispensables pour la paix. Je ne peux pas ne pas rappeler les paroles éclairantes de Jean-Paul II : "Il n’y a pas de paix sans justice, il n’y a pas de justice sans pardon".

"La paix (…) n’est pas seulement le silence des armes ; bien plus, elle est une paix qui favorise la formation de nouveaux dynamismes dans les relations internationales, dynamismes qui, à leur tour, se transforment en facteurs de maintien de la paix elle-même. Et ils ne sont tels que s’ils répondent à la vérité de l’homme et de sa dignité". Commentant une phrase de saint Augustin "La Vérité a germé de la terre : le Christ, qui a dit : Je suis la Vérité, est né de la Vierge", le Pape a conclu : "C’est de cette vérité que l’Eglise vit toujours ; et c’est de cette vérité qu’elle est illuminée et qu’elle se réjouit tout particulièrement en ce moment de son année liturgique. Et, à la lumière de cette vérité, mes paroles veulent être, devant vous et pour vous qui représentez la majeure partie des nations du monde, en même temps un témoignage et un souhait : dans la vérité la paix !"

Michel Janva

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