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Macron a le sens du tempo

Frappes américaines en Iran, sommet de l’OTAN, … l’actualité ne faiblit pas. C’est le moment qu’a choisi Emmanuel Macron pour se prononcer en faveur de l’inscription de la French Touch au patrimoine culturel immatériel de l’Unesco.

Interrogé lors d’un entretien qui sera diffusé lundi à 19h dans “Happy Hour” sur Radio FG, station de la musique techno, Emmanuel Macron a répondu qu’il était favorable à faire comme l’Allemagne :

“On va faire cela aussi ! J’adore l’Allemagne, vous savez combien je suis européen mais on n’a pas de leçon à recevoir ! Nous sommes les inventeurs de l’électro, on a cette French Touch”.

Une campagne lancée pour demander au Pape Léon XIV d’abroger Traditionis Custodes

Les catholiques américains ont lancé une campagne de lettres pour exhorter le Pape Léon XIV à libérer la messe traditionnelle après la répression des évêques américains. Les fidèles sont encouragés à implorer du Pape Léon XIV d’« envisager d’abroger Traditionis Custodes ».

Écrivez au Saint-Père : « Sauvez la TLM » (Traditional Latin Mass), résume l’appel lancé dans le diocèse de Charlotte, où la répression par l’évêque Michael Martin a suscité un tollé, faisant écho à ceux qui ont suivi d’autres suppressions.

Le groupe a invité les paroisses et les catholiques de tout le pays à écrire au pape pour lui demander d’abroger Traditionis Custodes et de protéger la sainte liturgie dans le monde entier.

Le site Internet de Faithful Advocate propose des modèles de lettres que les fidèles peuvent soumettre au Saint-Père, telles quelles ou modifiées, et qui l’implorent de « restaurer les droits » des communautés à « célébrer la messe traditionnelle en latin dans leurs églises paroissiales ».

« Nous demandons respectueusement à Votre Sainteté d’envisager l’abrogation de Traditionis Custodes, car la suppression de la Messe latine traditionnelle risque d’aliéner les catholiques dévoués, d’étouffer la croissance spirituelle au sein de l’Église universelle et de saper l’unité qu’elle cherche à promouvoir ».

Les messes traditionnelles de l’archidiocèse de Détroit ont été particulièrement touchées, puisque l’archidiocèse offrait 28 lieux de messe traditionnelle et, à partir du 1er juillet 2025, ces lieux seront réduits à quatre.

Faithful Advocate encourage également les fidèles à contacter chaque semaine l’évêque Martin par lettre et par courriel pour demander à Rome de renouveler les autorisations de la TLM et d’accorder le plein accès à cette messe, « jusqu’à ce que cette question soit réglée en faveur des fidèles ».

Les coordonnées du nonce et du préfet du Dicastère pour le culte divin et la discipline des sacrements ont également été fournies.

L’initiative de la pétition du groupe est conforme au droit canonique, qui stipule que « les fidèles chrétiens sont libres de faire connaître aux pasteurs de l’Église leurs besoins, surtout spirituels, et leurs désirs ». (c. 212 §2)

La GPA devant le Conseil constitutionnel

Alors que la vente d’enfant par GPA est interdite, le Conseil constitutionnel va se pencher sur les droits des couples qui ont recours à une mère porteuse : est-il discriminatoire de ne pas accorder un congé paternité et d’accueil au « deuxième père » d’un couple d’hommes qui a eu un enfant via une mère porteuse ?

Début juin, le Conseil d’État a accepté de transmettre une question prioritaire de constitutionnalité (QPC) sur les droits sociaux des parents d’intention de ces bébés nés à l’étranger.

La question est posée par l’Association des parents et futurs parents gays et lesbiens (APGL) qui estime que le « deuxième papa » devrait avoir droit à ce congé paternité et d’accueil de l’enfant.

La technique est rodée : il s’agit de contourner l’opposition du législateur pour faire avancer ces revendications.

Il est encore temps de reprendre un peu de propagande…

Le Professeur Christian Boitard, secrétaire perpétuel de l’Académie nationale de médecine, porte à notre connaissance un nouveau communiqué :

« Covid-19 : il est encore temps pour la vaccination des personnes les plus à risque. Protégeons-les »

Sic. Cela nous manquait…

Ce communiqué constate “le faible niveau de protection vaccinale des personnes les plus fragiles”. Moi qui croyais que la plupart des Français avaient été vaccinés…

Le ministère de la justice américain poursuit l’État de Washington au sujet de la loi obligeant les prêtres à violer le sceau de la confession

Aux Etats-Unis, le ministère de la Justice (DOJ) a annoncé dans un communiqué de presse du 23 juin qu’il intentait une action en justice contre l’État de Washington pour avoir promulgué une loi qui

« viole le libre exercice de la religion pour tous les catholiques et exige des prêtres catholiques qu’ils brisent le sceau de confidentialité de la confession ».

Le gouverneur démocrate de l’État de Washington, Bob Ferguson, qui s’identifie comme catholique, a signé la loi le 3 mai.

Les catholiques et les orthodoxes ont exprimé leur opposition à cette loi, estimant que son application serait en contradiction directe avec leur état sacerdotal. De nombreuses églises orthodoxes de la région se sont jointes aux catholiques pour intenter une action en justice, qui a été déposée le 16 juin.

« La violation de cette obligation religieuse obligatoire est un crime canonique et un péché grave, avec des conséquences sévères pour le prêtre fautif, y compris la révocation de la prêtrise », lit-on dans la plainte.

Le procureur général adjoint Harmeet K. Dhillon, de la division des droits civils du ministère de la justice, a déclaré à propos du projet de loi :

« Les lois qui visent explicitement des pratiques religieuses telles que le sacrement de la confession dans l’Église catholique n’ont pas leur place dans notre société ».

Un “sociologue du genre et de la santé” découvre que les médecins préfèrent soigner que tuer

Cela valait bien une étude.

Le sociologue du genre et de la santé, Raphaël Perrin, poursuit ses recherches au Centre européen de sociologie et de science politique et au Centre Norbert-Elias à Marseille. Pendant quatre ans, le chercheur a enquêté sur le rapport des médecins à l’avortement. Son livre « Le choix d’avorter. Contrôle médical et corps des femmes » (éditions Agone), tiré de sa thèse, a été publié en avril. Il déclare au Quotidien du médecin :

Dans une émission sur France Culture, la Dr Marie-Laure Brival, gynécologue-obstétricienne et responsable de la maternité des Lilas, en Seine-Saint-Denis, faisait part en 2020 du renouvellement générationnel de son équipe et de ses difficultés à recruter des médecins qui acceptent de pratiquer des interruptions volontaires de grossesse (IVG). Je me dis que c’est une énigme, au sens sociologique, un constat paradoxal puisque dans la population générale, on sait que le soutien au droit à l’avortement croît depuis des décennies. En septembre 2018, le Dr Bertrand de Rochambeau, président du Syndicat national des gynécologues-obstétriciens de France, avait fait parler de lui en déclarant qu’il n’était « pas là pour retirer des vies ».

On évoquait aussi il y a quelques années la situation en Italie, où environ 70 % des gynécologues refusaient de pratiquer des IVG, avec une résurgence d’avortements clandestins (1). En commençant à enquêter, je me suis rapidement rendu compte que l’enjeu n’est pas l’opposition de principe au droit à l’avortement mais la réticence d’une partie de la profession à pratiquer les IVG. Cela ne se traduit pas forcément par le recours à la clause de conscience, en réalité peu utilisée en France.

Comment s’expriment les réticences des médecins à pratiquer l’IVG ?

Il y a peu d’opposition de principe chez les médecins, aujourd’hui massivement favorables au droit à l’avortement. En revanche, il peut y avoir du dégoût à pratiquer l’IVG, ce qui traduit des représentations sociales et morales intériorisées. Pour certains gynécologues et obstétriciens, la prise en charge de l’IVG est un acte considéré comme peu technique, peu porteur et qui ne permet pas d’obtenir des postes intéressants.

Même chez des médecins investis, il y a cette représentation selon laquelle l’avortement est un acte moralement grave, potentiellement traumatique voire dangereux s’il n’est pas pris en charge par des professionnels de santé, du social et de la psychologie. Cette idée, construite dans les années 1970, était alors perçue comme progressiste car elle permettait de considérer les femmes comme des victimes et non plus comme des coupables. Aujourd’hui, c’est cette représentation qui justifie le maintien des parcours complexes de prise en charge de l’IVG.

2ème partie: Vatican II, l’histoire qu’il fallait écrire – Réponse au cardinal Marchetto et à Yves Chiron

La réédition du livre du Professeur de Mattei, Vatican II, l’histoire qu’il fallait écrire, a suscité diverses réactions et commentaires. Il est en particulier reproché par Yves Chiron (Aletheia n°356) au Professeur de Mattei de ne pas avoir tenu compte, dans cette réédition, des remarques formulées par le cardinal Marchetto sur son ouvrage originel. Nous publions ci-dessous la deuxième partie de la réponse du Professeur de Mattei au cardinal Marchetto (Il Foglio, 9 octobre 2012).

Quand la Tradition fut opacifiée

L’Eglise quitta son habit dogmatique pour endosser un nouvel habit pastoral et exhortatif, et non plus obligatoire et définitif. Mais s’exprimer en des termes différents de ceux du passé signifie accomplir une transformation culturelle plus profonde qu’il n’y paraît. Le style du discours et la façon dont on nous le présente révèlent en effet une façon d’être et de penser : le style, rappelle O’Malley, est l’expression ultime du sens. On peut ajouter que la révolution dans le langage ne consiste pas seulement à changer le sens des mots, mais aussi à omettre certains termes et notions. On pourrait donner de nombreux exemples : affirmer que l’enfer est vide, ce que le Concile ne fit pas, est certainement une proposition téméraire, sinon hérétique. Omettre ou limiter autant que possible toute référence à l’enfer comme le fit le Concile, revient à ne formuler aucune proposition erronée, mais constitue une omission qui prépare la voie pour une erreur encore plus grave que l’enfer vide : l’idée que l’enfer n’existe pas, parce qu’on n’en parle pas. Quand une chose est ignorée, c’est comme si elle n’existait pas. Mais ce langage ne s’est pas révélé adapté pour exprimer efficacement le message religieux et moral de l’Evangile. En renonçant à exprimer son enseignement avec autorité et vérité, l’Eglise a aussi renoncé à choisir entre le oui et le non, entre le blanc et le noir, ouvrant de larges zones d’ambiguïté.

Ce n’est pas un hasard si la principale caractéristique des textes conciliaires est l’ambiguïté. Romano Amerio fut le premier à mettre en lumière « le caractère amphibologique des textes conciliaires » (Iota Unum, Lindau, 2010), c’est-à-dire leur ambiguïté fondamentale, qui permet de les lire en continuité ou en discontinuité avec la Tradition précédente. Un document ambigu peut être explicité dans le sens de la continuité, comme Benoît XVI s’efforce de le faire, ou dans le sens de la discontinuité, comme le fait la théologie progressiste, mais il n’a jamais la limpidité et la clarté qu’ont les grands textes conciliaires de Nicée à Vatican I, auxquels on est sûr de pouvoir se référer sans erreur.

D’après l’école de Bologne, la dimension pastorale doit être considérée comme une nouveauté doctrinale implicite dans le discours d’ouverture de Jean XXIII, qui présentait le Concile comme un « saut en avant vers une pénétration doctrinale et une formation des consciences » ; il s’agissait, affirme Ruggieri, d’une « nouvelle orientation doctrinale, consistant surtout en la réinterprétation de la substance vivante de l’Evangile dans le langage qu’exige l’histoire actuelle des hommes et des femmes… ». La rupture apparemment seulement linguistique fut en réalité, selon les bolognais, une rupture doctrinale, car pour eux la façon dont on parle et on agit est doctrine qui se fait praxis. Comment ne pas voir dans cette conviction, qui était alors celle de Dossetti, et qui est aujourd’hui celle de ses héritiers, à travers Alberigo, la transcription au sein de l’Eglise de la catégorie gramscienne de praxis en vogue dans les années soixante ?

La praxis était la façon dont l’Eglise se rapportait au monde, et qui en effet changea au cours de ces années, abandonnant par exemple, comme le soulignent Alessandro Gnocchi et Mario Palmaro, la langue latine, la prédication apologétique pour le peuple et le style définitoire et juridique (La Bella addormentata. Perché dopo il Vaticano II la Chisea è entrata in crisi. Perché si risveglierà[1]). Vatican II ne délibéra pas de façon explicite et solennelle sur leur suppression, et toutefois le vent du Concile balaya ces trois colonnes de la communication catholique, les remplaçant par une nouvelle façon de s’exprimer et de parler aux fidèles. Une fois accepté le primat de la praxis, on arriva à l’adoption de critères médiatiques comme de véritables catégories ecclésiales.

L’adoption du langage médiatique, propre au monde, contraignit l’Eglise à se soumettre à ses règles. Ceci explique le rôle de ce « paraconcile » auquel on voulut attribuer des responsabilités qui étaient pourtant celles de l’événement conciliaire lui-même (don Enrico Finotti, Vaticano II 50 anni dopo[2], Fede & Cultura, 2012, pp. 81-104). L’erreur de l’école de Bologne n’est pas de mettre en lumière la portée de la révolution pastorale, que les théologiens et historiens « continuistes » prétendent minimiser, mais de la présenter comme une « nouvelle Pentecôte » pour l’Eglise, en taisant ses conséquences catastrophiques. Leur erreur ne réside pas dans la reconstruction historique, généralement correcte, même si elle est parfois forcée, mais dans la prétention, typique de l’immanentisme moderniste, de faire de l’histoire un locus théologique.

« L’écoute de la Parole de Dieu » devient pour eux l’écoute du Verbe qui s’auto-révèle dans le devenir historique. Pour Ruggieri, l’expression la plus vraie de cette herméneutique historique serait la constitution Dei Verbum, alors que dans son introduction et au n°2, « elle ne sépare pas la révélation de l’événement de son écoute, et introduit ainsi l’histoire elle-même comme élément constitutif de l’auto-communication ». Même si l’expression la plus directe de cette herméneutique historique est certainement Gaudium et spes, car dans la rédaction de cette constitution, l’orientation fondamentale fut celle d’un regard réceptif à l’égard de l’histoire, comme lieu dans lequel se produit l’interpellation actuelle de Dieu, comme la reconnaissance explicite que « l’Eglise n’ignore pas tout ce qu’elle a reçu de l’histoire et de l’évolution du genre humain » (GS, 44) ».

La route à suivre n’est pas marquée par l’orientation que propose Giuseppe Ruggieri ni par celle qu’indique Mgr Marchetto, mais par le retour à la grande tradition historiographique de l’Eglise. L’herméneutique biblique contemporaine postule l’utilisation d’une instrumentation historico-critique pour analyser la dimension humaine de la sainte Ecriture, et mettre en lumière sa vérité au-delà des ingénuités apologétiques. Mais si, comme l’affirment les exégètes à la page, la voie royale pour s’approcher des sainte Ecritures est la méthode historico-critique, on ne comprend pas pourquoi le même type d’étude ne peut pas être appliqué à un événement historique comme Vatican II. On est étonné par la tentative de démythiser l’Ecriture, qui en vient à nier des dogmes centraux de la Foi catholique, et par celle de diviniser Vatican II, en en faisant un « superdogme » qui n’admet aucune critique ni révision d’aucune sorte.

Le cardinal Walter Brandmüller, président émérite du comité Pontifical pour les sciences historiques, a promu en 2012 quelques séminaires d’étude sur Vatican II, rassemblant des spécialistes de différentes tendances. Ces colloques ont été une bonne occasion de retirer de Vatican II ce voile  « d’intouchabilité » qui empêche tout approfondissement sérieux, et d’en faire l’objet d’une analyse pacifiée visant à le placer au sein de l’histoire de l’Eglise non comme le premier ni comme le dernier mais comme le vingt-et-unième Concile œcuménique de l’Eglise. Il faut souhaiter que l’Année de la Foi instaurée par Benoît XVI contribuera à cette œuvre de revisitation historique, si importante pour comprendre les causes de la crise religieuse et morale contemporaine.

Roberto de Mattei

Un signe clair de prudence pastorale de l’évêque est l’exercice du dialogue comme style et méthode

Lors du jubilé des évêques, le pape Léon XIV a déclaré:

[…] Toute la vie de l’évêque, tout son ministère, si diversifié et multiforme, trouve son unité dans ce que saint Augustin appelle amoris officium. C’est là que s’exprime et transparaît au plus haut point son existence théologale. Dans la prédication, dans les visites aux communautés, dans l’écoute des prêtres et des diacres, dans les choix administratifs, tout est animé et motivé par la charité de Jésus-Christ Pasteur. Par sa grâce, puisée quotidiennement dans l’Eucharistie et dans la prière, l’évêque donne l’exemple de l’amour fraternel envers son coadjuteur ou son auxiliaire, envers l’évêque émérite et les évêques des diocèses voisins, envers ses plus proches collaborateurs comme envers les prêtres en difficulté ou malades. Son cÅ“ur est ouvert et accueillant, tout comme sa maison.

Chers frères, tel est le noyau théologique de la vie du Pasteur. Autour de lui, et toujours animées par le même Esprit, je voudrais placer d’autres vertus indispensables : la prudence pastorale, la pauvreté, la continence parfaite dans le célibat et les vertus humaines.

La prudence pastorale est la sagesse pratique qui guide l’évêque dans ses choix, dans son gouvernement, dans ses relations avec les fidèles et leurs associations. Un signe clair de prudence est l’exercice du dialogue comme style et méthode dans les relations et aussi dans la présidence des organismes de participation, c’est-à-dire dans la gestion de la synodalité dans l’Église particulière. Sur cet aspect, le Pape François nous a fait faire un grand pas en avant en insistant, avec une sagesse pédagogique, sur la synodalité comme dimension de la vie de l’Église. La prudence pastorale permet également à l’évêque de guider la communauté diocésaine en valorisant ses traditions et en promouvant de nouvelles voies et de nouvelles initiatives.

Pour témoigner du Seigneur Jésus, le Pasteur vit la pauvreté évangélique. Il a un style simple, sobre et généreux, digne et en même temps adapté aux conditions de la plupart de son peuple. Les pauvres doivent trouver en lui un père et un frère, ne pas se sentir mal à l’aise en le rencontrant ou en entrant dans sa maison. Il est personnellement détaché des richesses et ne cède pas à des favoritismes fondés sur celles-ci ou sur d’autres formes de pouvoir. L’évêque ne doit pas oublier que, comme Jésus, il a été oint du Saint-Esprit et envoyé porter la bonne nouvelle aux pauvres (cf. Lc 4, 18).

Outre la pauvreté effective, l’évêque vit également cette forme de pauvreté qu’est le célibat et la virginité pour le Royaume des cieux (cf. Mt 19, 12). Il ne s’agit pas seulement d’être célibataire, mais de pratiquer la chasteté du cœur et de la conduite et de vivre ainsi la suite du Christ et d’offrir à tous la véritable image de l’Église, sainte et chaste dans ses membres comme dans son Chef. Il devra être ferme et décidé dans la manière d’affronter les situations qui peuvent donner scandale et tous les cas d’abus, en particulier à l’égard des mineurs, en se conformant aux dispositions actuelles.

Enfin, le Pasteur est appelé à cultiver les vertus humaines que les Pères conciliaires ont voulu mentionner dans le décret Presbyterorum Ordinis (n° 3) et qui, à plus forte raison, sont d’une grande aide pour l’évêque dans son ministère et dans ses relations. Nous pouvons mentionner la loyauté, la sincérité, la magnanimité, l’ouverture d’esprit et de cœur, la capacité de se réjouir avec ceux qui se réjouissent et de souffrir avec ceux qui souffrent ; ainsi que la maîtrise de soi, la délicatesse, la patience, la discrétion, une grande disposition à l’écoute et au dialogue, la disponibilité au service. Ces vertus, dont chacun de nous est plus ou moins doté par nature, nous pouvons et devons les cultiver à l’image de Jésus-Christ, avec la grâce du Saint-Esprit.

Très chers amis, que l’intercession de la Vierge Marie et des saints Pierre et Paul vous obtienne, à vous et à vos communautés, les grâces dont vous avez le plus besoin. En particulier, qu’ils vous aident à être des hommes de communion, à promouvoir toujours l’unité dans le presbyterium diocésain, et que chaque prêtre, sans exception, puisse faire l’expérience de la paternité, de la fraternité et de l’amitié de l’évêque. Cet esprit de communion encourage les prêtres dans leur engagement pastoral et fait grandir l’unité de l’Église particulière.

Le dialogue selon Mgr Durand, évêque de Valence

Les fidèles du diocèse de Valence attachés à la messe traditionnelle publient cette lettre ouverte à défaut d’avoir un dialogue avec leur évêque, qui a diffusé un bref communiqué :

Le transgenrisme tue

Selon une étude réalisée sur 966 « femmes transgenres », c’est-à-dire des hommes qui prétendent être des femmes et qui utilisent des œstrogènes pour soi-disant « changer de sexe », il résulte que leur taux de mortalité est 51 % plus élevé que celui de la population générale. Les principales causes de décès étaient les maladies cardiovasculaires (21 %), le cancer (32 %), le suicide (7,5 %) et les maladies infectieuses (5 %).

L’utilisation d’œstrogènes « est associée à un risque trois fois plus élevé de décès par accident cardiovasculaire », et multiplie par plus de cinq le risque de caillots sanguins dans les veines.

Les hommes ayant subi une « transition féminine » ont des scores inférieurs à ceux de leurs homologues masculins et féminins en matière de « vitesse de traitement de l’information et de mémoire épisodique ». En outre, des symptômes élevés de dépression ont été « associés à une augmentation des taux d’estradiol dans le sérum » chez les hommes de moins de 60 ans.

Le Feu de la Saint-Jean sur la plage de Cabourg a été annulé par la préfecture

C’est un événement très apprécié des résidents à l’année de Cabourg (Calvados). Mais le 24 juin, la préfecture a enjoint la Ville, l’après-midi même, d’annuler purement et simplement le Feu de la Saint-Jean, qui se tient depuis dix ans sur la plage. La raison invoquée concerne l’environnement.

Le maire s’interroge sur la différence de traitement avec d’autres communes.

« Il me semble qu’à Ouistreham, il y a une course automobile sur la plage. Et je ne parle même pas de la course de motos au Touquet… »

Communion donnée à Brigitte Macron : l’abbé Pagès écrit au Dicastère pour le Culte divin et la Discipline des sacrements

L’abbé Pagès écrit :

Éminence,

En vertu de l’article 183 de l’Instruction Redemptionis Sacramentum publiée par la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements en date du 25 mars 2004, stipulant que « selon les possibilités de chacun, tous ont le devoir de prêter une attention particulière à ce que le très saint Sacrement de l’Eucharistie soit défendu contre tout manque de respect et toute déformation, et que tous les abus soient complètement corrigés », en sorte que « Ce devoir, de la plus grande importance, qui est confié à tous et à chacun des membres de l’Église, doit être accompli en excluant toute acception de personnes », permettez-moi de vous faire part du fait suivant :

Le dimanche 8 décembre 2024 a eu lieu la cérémonie de réouverture de la cathédrale Notre-Dame de Paris, événement médiatisé dans le monde entier auquel nombre de personnalités, dont les chefs politiques de nombreuses nations, se sont rendues. La communion eucharistique y a été donnée à des personnes vivant ouvertement en contradiction avec les commandements de Dieu et de Son Église, telle la dénommée Brigitte Macron vivant en union civile avec le président de la République française. Plusieurs personnes étrangères à la foi et au culte catholique ont témoigné être allées communier, emportées par le mouvement de communion, « pour faire comme tout le monde ». Or, leur présence étant annoncée, il était facile d’éviter ces sacrilèges en annonçant les conditions requises pour communier avant la distribution du Corps du Christ (cf. CIC 915).

Il est évident que cette profanation de l’Eucharistie par des plus hautes autorités de l’Église en France conduit tout le peuple à ignorer Jésus-Eucharistie, à Le mépriser, à fouler aux pieds le Sang de l’Alliance, à outrager l’Esprit de la grâce (He 10.29), à jeter aux chiens ce qu’il y a de plus sacré (Mt 7.6), tandis que le lamentable spectacle d’une Église si désireuse de ne pas déplaire aux puissants de ce monde au point de leur livrer le Maître, la couvre d’infamie, détruit le respect et l’obéissance qui lui sont dus, et brise jusqu’au désir d’évangéliser …

Encore à ce jour, ni acte de repentance, de réparation, non plus que la sanction prévue par le canon 1379 §4, n’ont eu lieu.

Comment cela n’attirerait-il pas la Colère de Dieu (He 10.30-31) ?

Veuillez agréer, Éminence, l’expression de mes respectueuses salutations dans l’Amour de Notre Seigneur Jésus-Christ, qui nous donne d’être « la bonne odeur du Christ parmi ceux qui se sauvent et parmi ceux qui se perdent (2 Co 2.16) »,

Abbé Guy Pagès

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Can. 915 – Les excommuniés et les interdits, après l’infliction ou la déclaration de la peine et ceux qui persistent avec obstination dans un péché grave et manifeste, ne seront pas admis à la sainte communion.

Can. 1379 §4 – Qui administre de façon délibérée un sacrement à celui à qui il est interdit de le recevoir, sera puni de la suspense, à laquelle peuvent être ajoutées d’autres peines suivant le can. 1366 §§ 2-4.

La chapelle romane Saint-Pierre-de-Castres à Tresques (Gard) retrouve sa toiture

Le site de la DRAC nous apprend que la chapelle romane Saint-Pierre-de-Castres située à Tresques, datée du XIIe siècle, a fait l’objet d’un chantier de restauration d’une durée de huit mois.

Isolée sur un promontoire rocheux face à l’oppidum gallo-romain dit le camp de César, possédant lui aussi une chapelle, sa position stratégique permettait le contrôle de l’axe antique Nîmes/Alba-la-Romaine.

Cette chapelle se distingue par l‘absence de contreforts, sa nef unique en trois travées, un faux-transept et un chœur en cul de four demi-sphérique éclairé par une petite baie axiale, un petit clocher orné de deux colonnettes et dont les chapiteaux possèdent des corbeilles à feuillage. L’ensemble est bâti avec un appareil en calcaire froid, parfaitement assisé. Son architecture sobre se distingue par la qualité de sa maçonnerie et son apparence à la fois élégante et massive.

La chapelle appartenait à un particulier et à la fin des années 90, une association locale, sensibilisée par la beauté de cet édifice roman, a entrepris les premiers travaux de sauvegarde. Elle a consolidé la toiture existante avec des moyens modestes ainsi que le clocher envahi par la végétalisation.

En 2016, la commune a racheté la chapelle au propriétaire privé. Motivé par l’inscription au titre des monuments historiques survenue en 2020, le maire, en lien avec la direction régionale des affaires culturelles, a mis en place un diagnostic sanitaire en 2021-2022. Ce diagnostic a révélé des désordres au niveau de l’état de la toiture qui n’assurait plus parfaitement l’étanchéité. En effet, les infiltrations d’eau généraient des concentrations d’humidité dans la maçonnerie et le lessivage des mortiers risquaient à terme d’avoir un impact sur l’intégrité structurelle de la chapelle. Un permis de construire a été déposé en 2024 pour des travaux de restauration du clos et du couvert.

Ce chantier s’avère exceptionnel par sa toiture en lauzes calcaire (très rare dans le Gard, plus courant en milieu rural lozérien) : c’est un matériau lourd et résistant aux intempéries, un mode de couvrement très ancien qui utilise des pierres plates très épaisses de formes irrégulières portées par de fortes charpentes. Une toiture en lauze entretenue peut durer plusieurs siècles contre une trentaine d’années pour les autres matériaux.

Alors que la plupart des monuments sont recouverts de tuiles, à Tresques, on a pu conserver les lauzes calcaire existantes et remplacer celles qui étaient trop endommagées. Pour cette technique de pose particulière, on a fait venir des lauzes calcaire sur le chantier, elles ont été taillées sur place par la Tournée du Coq afin de les ajuster parfaitement à la couverture de la chapelle, dans la pure tradition des lauziers.

La chapelle est un témoignage précieux des techniques de construction des bâtisseurs du Moyen-Âge, ayant quasiment échappé aux modifications, à l’exception du clocher. Avec ses murs épais, un appareil exceptionnel et sans aucun contrefort, la chapelle Saint-Pierre-de-Castres reflète fidèlement une période ancienne dans le développement des prieurés clunisiens. Elle semble avoir traversé les siècles en conservant ses dispositions du Moyen-Âge. Cet exemple d’architecture romane a été particulièrement bien préservé grâce à son emplacement sur un plateau escarpé.

Pédocriminalité dans l’Eglise de la République

Cela ne fait pas beaucoup de foin dans les médias :

Fatima face à l’apostasie contemporaine

Le site du Jubilé 2025 de Fatima (plus précisément de la demande de Notre-Dame de répandre la dévotion des premiers samedis du mois) vient de mettre en ligne l’homélie du cardinal Burke au sanctuaire de Guadalupe à La Crosse (USA). On y lit notamment ceci (mais toute l’homélie est à lire et à méditer ici):

Le Secret ou Message parle de l’apostasie pratique de notre temps, c’est-à-dire de l’éloignement du Christ par de nombreux membres de l’Église, ainsi que de la violence et de la mort qui en sont le fruit. Beaucoup, même s’ils n’épousent pas directement des enseignements hérétiques, rejettent en pratique la vérité et l’amour qui coulent sans cesse et incommensurablement du Cœur glorieux et transpercé de Jésus à travers le Cœur Immaculé de Marie. Au lieu de cela, ils embrassent la confusion, les mensonges et la violence de la culture contemporaine. Leur vie contredit les vérités les plus fondamentales de la foi.

La troisième partie du Secret ou Message décrit le martyre de ceux qui restent fidèles à Notre Seigneur, ceux qui ont un seul cœur, dans le Cœur Immaculé de Notre Dame, avec Son Cœur Très Sacré. La servante de Dieu Lucie écrit que sous les deux bras d’une « grande croix faite de troncs grossièrement taillés comme un arbre à liège avec l’écorce… il y avait deux Anges tenant chacun à la main un vase de cristal, dans lequel ils recueillaient le sang des martyrs et en aspergeaient les âmes qui s’acheminaient vers Dieu ». Comme il ressort clairement du message de la Vierge, seule la foi, qui place l’homme dans la relation d’unité de cœur avec le Sacré-Cœur de Jésus, par la médiation de son Cœur Immaculé, peut sauver l’homme des châtiments que la rébellion contre Dieu entraîne nécessairement sur ses auteurs et sur l’ensemble de la société. Il est également clair que vivre la foi dans une culture totalement sécularisée signifie être prêt à accepter le ridicule, l’incompréhension, la persécution, l’exil et même la mort, afin de rester un avec le Christ dans l’Église sous la protection maternelle de la Bienheureuse Vierge Marie. Par l’appel à la réparation et à la pénitence, la Vierge Marie montre le chemin du salut pour éviter la mort éternelle, fruit du péché mortel.

“L’objectif de protection des mineurs se heurte aux intérêts de l’industrie de la pornographie”

La loi française interdit de diffuser de la pornographie lorsque celle-ci est susceptible d’être vue par un mineur. La loi du 30 juillet 2020 a confié à l’ARCOM le pouvoir de faire appliquer cette interdiction. Elle précise que cocher une case « J’ai 18 ans » ou entrer une date de naissance ne suffit pas. La loi exige un véritable système de contrôle de l’âge. Cinq sites, dont Pornhub, ont été mis en demeure fin 2021 par le régulateur de l’audiovisuel. La loi du 21 mai 2024, dite SREN, a doté l’ARCOM du pouvoir de sanctionner et de bloquer les sites qui ne se conforment pas à l’obligation de vérification d’âge. Un arrêté ministériel, entré en vigueur le 7 juin 2025, a étendu les pouvoirs de l’ARCOM aux sites hébergés dans un autre pays de l’Union européenne. C’est le cas notamment des sites du groupe Aylo, basé au Luxembourg et qui revendique sept millions de visiteurs quotidiens en France.

Le 4 juin 2025, protestant contre l’arrêté qui allait entrer en vigueur, le groupe Aylo a annoncé la suspension en France de ses trois sites pornographiques. Le 16 juin, le tribunal administratif de Paris a suspendu l’arrêté en cause, par une ordonnance en référé-liberté. Le groupe Aylo a donc pu légalement remettre en ligne YouPorn, Pornhub et RedTube. Le gouvernement va se pourvoir en cassation pour faire annuler la décision.

Dans Le Figaro, le juriste Nicolas Bauer explique :

[…] L’objectif de protection des mineurs se heurte aux intérêts de l’industrie de la pornographie. Celle-ci tire profit du fait qu’une partie des consommateurs parvient aisément à contourner les restrictions imposées par les pouvoirs publics, notamment en utilisant des VPN, qui permettent de se connecter comme si l’on se trouvait à l’étranger.

Par ailleurs, cette industrie initie de multiples procédures partout en Europe, afin de faire tomber tout obstacle à son expansion. Cela vaut même pour les groupes qui collaborent avec les pouvoirs publics et s’efforcent de projeter une image « propre » et éthique. J’en ai personnellement fait l’expérience après avoir mentionné la société Dorcel dans quatre médias, dont Le Figaro. L’avocat de Dorcel a alors mis en demeure ces rédactions de retirer le contenu publié, et m’a adressé un courriel me menaçant de poursuites pour diffamation. Seul Le Figaro a résisté à cette tentative d’intimidation, en maintenant l’article en ligne – aucune procédure judiciaire n’ayant finalement été engagée. […]

Chronique des cinglés

Le tribunal de Bobigny condamne l’Assurance maladie pour avoir refusé de prendre en charge le remboursement de l’ablation des seins d’une jeune femme qui se prétend homme. Elle avait obtenu que sa « dysphorie de genre » soit reconnue comme « affection de longue durée » (c’est donc une maladie…), ce qui impliquait la prise en charge totale des « soins »… Dont la charcuterie mammaire de plus de 5.300 €. (Et elle récolte en plus 3.000 € de dommages et intérêts…)

Le même tribunal a également enjoint l’Assurance maladie de prendre en charge en « affection de longue durée » la « dysphorie de genre » d’une autre jeune femme qui se dit homme.

Veillées de prières pour les chrétiens de Syrie

Suite au terrible attentat de l’église Saint-Elie de Damas, SOS Chrétiens d’Orient organise des messes et veillées de prières. Trois sont prévues pour le moment, d’autres devraient se confirmer dans les prochains jours.

Pendant que les Etats-Unis larguent des bombes sur l’Iran, la France est larguée

Lu dans Les 4 Vérités :

Les États-Unis ont donc frappé l’Iran, quelques jours seulement après l’armée israélienne – lançant, d’après le Pentagone, sur plusieurs sites nucléaires, six bombes GBU-57, de 14 tonnes à uranium enrichi, avec l’aide de bombardiers furtifs B2. Ces bombes GBU-57 sont, selon ce que l’on en sait, capables de s’enfoncer jusqu’à 60 mètres sous terre avant d’exploser. Il est encore trop tôt pour savoir si les coups portés aux installations nucléaires iraniennes ont été décisifs. Mais l’on peut d’ores et déjà noter que, malgré toute la propagande médiatique en sens contraire, la supériorité technique de l’armée américaine demeure.

On peut aussi noter – hélas – que les pays européens, et la France en particulier, assistent en spectateurs à une partie qui les dépasse et pourrait fort bien dégénérer en Troisième Guerre mondiale. Le plus ridicule étant évidemment le caractère de spectateur arrogant qu’Emmanuel Macron semble particulièrement affectionner. On a vu comme il s’était fait reprendre publiquement par Donald Trump après avoir prétendu que ce dernier avait quitté le sommet du G7 pour travailler à un cessez-le-feu entre Israël et l’Iran (« Volontairement ou pas, Emmanuel ne comprend jamais rien. »).

Il est assez pénible en temps normal d’être « représentés » par un gamin immature, qui veut absolument se hisser sur la photo « avec les grands ». Mais, lorsque le monde s’achemine rapidement vers une conflagration grave, l’humiliation se double du sentiment que la France manque à sa mission. Mais comment en serait-il autrement quand des décennies de gouvernements anti-nationaux ont méthodiquement détruit notre appareil industriel, nos finances publiques et jusqu’à notre armée? Comment diable pourrions-nous être écoutés sérieusement (et non accueillis par un tweet moqueur ou insultant du président américain) quand nous avons délibérément choisi le déclin et la faiblesse?

Certes, la puissance militaire n’est pas tout, mais elle demeure une condition nécessaire pour peser dans le concert des nations. Encore une fois, nous constatons que nos oligarques soi-disant « progressistes » sont décidément ringards avec leurs rêves de « mondialisation heureuse » et de « fin de l’histoire ». Il est temps de revenir à la réalité et de retrouver le chemin de la grandeur disparue de la France.

L’église de Champvoux

Article proposé par Julien :

L’église de Champvoux dans la Nièvre, se situe à 8 kilomètres de la Charité-sur-Loire, et à 20 kilomètres de Nevers où la châsse de sainte Bernadette est exposée.

Mentionnée en 1100, le prieuré saint-Pierre de Champvoux relevait de l’autorité du prieuré de Souvigny dans l’Allier.

Victime des Guerres de religion, la nef a été détruite lors d’une incendie. Il reste le chÅ“ur et des absidioles d’une architecture puissante et massive, la voûte s’élevant à près de 16 mètres de haut.

On notera par exemple la représentation de la Fuite en Egypte au niveau du portail. Il est possible de visiter l’église sur demande. La visite est gratuite. Encore un site clunisien à découvrir.

https://home.sitesclunisiens.org

Rien ne justifie de tuer un innocent, ni de l’aider à se suicider

Face à l’euthanasie, Matthieu Lavagna publie un ouvrage pour défendre la vie humaine jusqu’à sa fin naturelle avec des arguments philosophiques et rationnels, en posant clairement les termes du débat.

L’auteur démystifie le langage trompeur des pro-euthanasie, en débusquant leurs sophismes les plus communs. Partant du principe fondamental que rien ne justifie de tuer un innocent, il répond aux arguments des partisans de l’euthanasie, montrant l’absurdité de leurs discours.

Il n’élude pas les questions difficiles : acharnement thérapeutique, sédation, responsabilité et liberté de conscience des soignants, personnes en état de souffrance extrême, problème du suicide assisté…

Une annexe bienvenue s’attache également à présenter ce qu’enseignent les diverses religions sur la fin de vie, arguments métaphysiques et moraux à l’appui, dont l’Eglise catholique, qui a la pensée la plus aboutie sur ce sujet.

Ce livre permet une réflexion sereine et dépassionnée sur le sujet. Son but : contribuer à éviter une rupture anthropologique majeure.

Redonnez vie à un haut lieu spirituel à Paris avec la Foncière Oykos

Aujourd’hui, nous dénombrons 660 couvents et monastères implantés à travers la France. 25 000 religieux, religieuses, moines et moniales sont recensés. Ils étaient 60 000 en l’an 2000. 60% des religieuses dépassent déjà l’âge de 85 ans. D’ici 10 ans, 30 à 50% des lieux de vie religieuse fermeront soit 300 puits spirituels.

Fondée fin 2022 par des laïcs engagés accompagnés de quelques personnes d’Église, la Foncière Oykos structure son modèle économique selon l’axe suivant : acheter à un prix raisonnable des biens d’Église d’exception (contraints à la vente) en assurant leur pérennité spirituelle & patrimoniale pour les louer à des habitats partagés à des loyers attractifs tout en assurant une rentabilité aux investisseurs qui permettent le financement de ces acquisitions.

Grâce à ses 156 actionnaires à ce jour (dont 26% en € de structures religieuses), la Foncière Oykos a déjà pu acquérir le Carmel d’Avignon (84), le Square Léon Guillot (75), le Cénacle de Lalouvesc (07) et ainsi préserver leur vocation spirituelle. L’ensemble de ses lieux d’exception est loué à des projets d’habitats partagés où la vie rayonne de ses plus beaux atouts.

Aujourd’hui, une nouvelle opportunité d’acquisition est négociée par la Foncière Oykos : l’ancien Couvent des Sœurs de l’Adoration Réparatrice, lieu d’adoration perpétuelle depuis plus de 150 ans à Paris.

Cet ensemble immobilier situé au 39 rue Gay Lussac (75005 Paris) représente une surface de 3 765 m² au cœur de la Capitale. La Foncière Oykos se porte acquéreur sur 2 000 m² (bâtiment d’Accueil et Hôtellerie), laissant l’autre partie à l’ordre religieux des Carmes ravi de cette nouvelle implantation. Cette opération permet le maintien du site dans sa destination religieuse.

Souhaitez-vous donner du sens à votre épargne en contribuant à la pérennité de ce haut lieu spirituel au cœur de Paris et ainsi, rejoindre la mission de la foncière Oykos ?

Pour découvrir ce projet et y investir, il vous faut cliquer sur le lien ci-après qui vous dirigera sur la Page de Présentation officielle : https://www.credofunding.fr/fr/oykos-gay-lussac

Vous pouvez contacter Edouard Vieilfault ([email protected]) pour toute demande de précision si nécessaire.

L’investissement comporte des risques de perte partielle ou totale du capital investi – Des frais sont dus par le porteur de projet et les investisseurs (18 € TTC).

Nativité de saint Jean-Baptiste

Les Églises d’Orient célèbrent saint Jean durant la période de l’Épiphanie : la fête du 24 juin est incontestablement une fête romaine, en dépendance avec Noël, en accord avec l’évangile de saint Luc. Dès le Ve siècle, St Augustin donne huit sermons en ce jour, néanmoins, les premières traces écrites de la fête à Rome sont du VIe siècle. Dès cette date, les textes romains donnent trois messes en ce jour : messe de la vigile le 23 au soir, messe de l’aurore, messe du jour.

« Prophète du Très-Haut » (All.), Saint Jean est figuré par Isaïe et Jérémie (Intr., Ep., Grad.) ; mieux qu’eux encore, il fut consacré dès le sein de sa mère pour annoncer Jésus (Secr.) et préparer les âmes à sa venue (All.), l’Évangile nous retrace les prodiges qui marquèrent sa naissance. Zacharie impose à son enfant le nom que Saint Gabriel lui a apporté du ciel et qui, signifie : Le Seigneur a fait grâce. Il recouvre aussitôt la voix : et, rempli de l’Esprit-Saint, il prédit les grandeurs de son fils : « Il ira devant la face du Seigneur pour donner au peuple la connaissance du salut ». L’Ange Gabriel avait annoncé à Zacharie que « beaucoup se réjouiraient de la naissance de Saint Jean-Baptiste ». Ce ne furent pas seulement, en effet, « les voisins et les parents d’Élisabeth », qui fêtèrent cet événement, mais chaque année, au jour de l’anniversaire, l’Église toute entière convie ses enfants à partager cette sainte joie. Elle sait que la nativité « de ce Prophète du Très-Haut » en cette Noël d’été est intimement liée à l’avènement du Messie. A partir de la fête de la Nativité de S. Jean, les jours décroissent, car le soleil ayant atteint le point culminant de sa course annuelle, se remet à descendre. Au contraire, la fête de la Nativité du Sauveur, dont celle-ci est le prélude, marque l’époque où le soleil recommence à monter sur son orbite. Le Précurseur doit s’effacer devant Jésus qui est la vraie lumière des âmes. « Il faut qu’il croisse, dit Saint Jean, et que je diminue ».

Les solstices étaient l’occasion de fêtes païennes où l’on allumait des feux pour honorer l’astre qui nous donne la lumière. L’Église christianisa ces rites en y voyant un symbole de Saint Jean qui était « une lampe ardente et brillante ». Aussi « encouragea-t-elle ce genre de manifestation qui correspondait si bien au caractère de la fête. Les feux de la Saint-Jean complétaient heureusement la solennité liturgique ; ils montraient unies dans une même pensée l’Église et la cité terrestre ». Le nom du Précurseur est inscrit au Canon de la Messe en tête de la 2e liste. On célébrait autrefois, au jour de sa fête, trois messes en son honneur, et nombreuses étaient les églises qui lui étaient dédiées.

Introït :

Ant. ad Introitum. Is. 49, 1 et 2. Introït
De ventre matris meæ vocávit me Dóminus in nómine meo : et pósuit os meum ut gládium acútum : sub teguménto manus suæ protéxit me, et pósuit me quasi sagíttam eléctam. Des le sein de ma mère, le Seigneur m’a appelé par mon nom : Il a rendu ma bouche semblable à un glaive acéré, il m’a protégé à l’ombre de sa main, il a fait de moi comme une flèche choisie.

“La loi naturelle, universellement valide au-delà d’autres opinions pouvant être discutées, constitue la boussole pour légiférer”

Discours du pape aux participants au Jubilé des Pouvoirs publics, le 21 juin :

Madame la présidente du Conseil et Monsieur le président de la Chambre des députés de la République italienne,
Madame la présidente et Monsieur le secrétaire général de l’Union interparlementaire,
Représentants des institutions académiques et responsables religieux,

C’est avec plaisir que je vous accueille à l’occasion de la rencontre de l’Union interparlementaire internationale, dans le cadre du Jubilé des pouvoirs publics. Je salue les membres des délégations de soixante-huit pays. Parmi eux, j’adresse une pensée particulière aux présidents des institutions parlementaires respectives.

L’action politique a été définie, à juste titre, par Pie XI comme «la forme la plus élevée de la charité» (Pie XI, Discours à la Fédération universitaire catholique italienne, 18 décembre 1927). Et, en effet, si l’on considère le service qu’elle rend à la société et au bien commun, elle apparaît véritablement comme l’œuvre de cet amour chrétien qui n’est jamais une simple théorie, mais toujours un signe et un témoignage concret de l’action de Dieu en faveur de l’homme (cf. François, encyclique Fratelli tutti, nn. 176-192).

A ce sujet, je voudrais partager avec vous ce matin trois considérations que je juge importantes dans le contexte culturel actuel.

La première concerne la mission qui vous est confiée de promouvoir et de protéger, au-delà de tout intérêt particulier, le bien de la communauté, le bien commun, en particulier en défense des plus faibles et des marginalisés. Il s’agit, par exemple, de s’engager à surmonter l’inacceptable disproportion entre la richesse concentrée entre les mains de quelques-uns et la pauvreté d’une multitude (cf. Léon XIII, encyclique Rerum novarum, 15 mai 1891, n. 1). Ceux qui vivent dans des conditions extrêmes crient pour faire entendre leur voix, mais souvent, ils ne trouvent pas d’oreilles attentives. Ce déséquilibre engendre des situations d’injustice permanente qui débouchent facilement sur la violence et, tôt ou tard, sur le drame de la guerre. En revanche, une bonne politique, en favorisant une répartition équitable des ressources, peut offrir un service efficace à l’harmonie et à la paix, tant au niveau social qu’international.

La deuxième réflexion porte sur la liberté religieuse et le dialogue interreligieux. Dans ce domaine également, aujourd’hui toujours plus actuel, l’action politique peut faire beaucoup, en promouvant les conditions favorables à une liberté religieuse effective et à au développement d’un dialogue respectueux et constructif entre les diverses communautés religieuses. Croire en Dieu, avec les valeurs positives qui en découlent, constitue une immense source de bien et de vérité dans la vie des personnes et des communautés. Saint Augustin, à ce propos, évoquait le passage chez l’homme de l’amor sui — l’amour égoïste de soi, fermé et destructeur — à l’amor Dei — l’amour gratuit, enraciné en Dieu et conduisant au don de soi —, comme élément fondamental de la construction de la civitas Dei, c’est-à-dire d’une société dans laquelle la loi fondamentale est la charité (cf. De civitate Dei, XIV, 28).

Pour avoir alors un point de référence unitaire dans l’action politique, au lieu d’exclure a priori, dans les processus décisionnels, la référence au transcendant, il convient d’y rechercher ce qui unit chacun. A cet égard, un point de référence incontournable est celui de la loi naturelle: non pas écrite de la main de l’homme, mais reconnue comme valide universellement et en tout temps, qui trouve dans la nature même sa forme la plus plausible et convaincante. Dans l’Antiquité, Cicéron en était déjà un éminent interprète, en écrivant dans De re publica:

«Il est une loi véritable, la droite raison conforme à la nature, immuable, éternelle, qui appelle l’homme au bien par ses commandements, et le détourne du mal par ses menaces […].  On ne peut ni l’infirmer par d’autres lois, ni déroger à quelqu’un de ses préceptes, ni l’abroger tout entière; ni le sénat ni le peuple ne peuvent nous dégager de son empire; elle n’a pas besoin d’interprète qui l’explique;  il n’y en aura pas une à Rome, une autre à Athènes, une aujourd’hui, une autre dans un siècle; mais une seule et même loi éternelle et inaltérable régit à la fois tous les peuples, dans tous les temps» (Cicéron, La République, III, 22).

La loi naturelle, universellement valide au-delà d’autres opinions pouvant être discutées, constitue la boussole pour légiférer et agir, notamment face aux délicates questions éthiques qui, aujourd’hui plus que par le passé, touchent le domaine de la vie personnelle et de la vie privée.

La Déclaration universelle des droits de l’homme, approuvée et proclamée par les Nations unies le 10 décembre 1948, appartient désormais au patrimoine culturel de l’humanité. Ce texte, toujours actuel, peut contribuer de manière décisive à replacer la personne humaine, dans son intégrité inviolable, à la base de la recherche de vérité, afin de rendre sa dignité à ceux qui ne se sentent pas respectés dans leur for intérieur et dans les exigences de leur conscience.

Venons-en à la troisième considération. Le degré de civilisation atteint dans notre monde, et les objectifs auxquels vous êtes appelés à répondre, trouvent aujourd’hui un grand défi dans l’intelligence artificielle. Il s’agit d’un développement qui apportera sans aucun doute une aide utile à la société, dans la mesure où, toutefois, son utilisation ne compromet pas l’identité et la dignité de la personne humaine, ni ses libertés fondamentales. En particulier, il ne faut pas oublier que le rôle de l’intelligence artificielle est d’être un instrument au service du bien de l’être humain, et non pour le diminuer ou en provoquer la perte. Le défi qui se profile est donc important, et exige une grande attention, une vision clairvoyante de l’avenir, afin de concevoir, dans un monde en rapide mutation, des styles de vie sains, justes et sûrs, en particulier pour les jeunes générations.

La vie personnelle vaut beaucoup plus qu’un algorithme et les relations sociales ont besoin d’espaces humains bien plus riches que les schémas limités que peut préfabriquer une quelconque machine sans âme. N’oublions pas que bien qu’étant en mesure d’emmagasiner des millions de données et d’offrir en quelques secondes des réponses à de nombreuses questions, l’intelligence artificielle  demeure dotée d’une «mémoire» statique, sans comparaison possible avec celle de l’homme et de la femme, qui est au contraire créative, dynamique, générative, capable d’unir passé, présent et avenir dans une recherche vivante et féconde de sens, avec toutes les implications éthiques et existentielles qui en découlent (cf. François, Discours à la session du G7 sur l’intelligence artificielle, 14 juin 2024).

La politique ne peut ignorer un tel défi. Elle est, au contraire, appelée à répondre aux nombreux citoyens qui regardent à juste titre les défis liés à cette nouvelle culture numérique avec confiance mais aussi préoccupation.

Saint Jean-Paul II, lors du Jubilé de l’an 2000, a indiqué aux hommes politiques saint Thomas More comme témoin à admirer et intercesseur sous la protection duquel placer leur engagement. En effet, Thomas More fut un homme fidèle à ses responsabilités civiles, précisément en vertu de sa foi, qui le conduisit à interpréter la politique non pas comme une profession, mais comme une mission pour la promotion de la vérité et du bien. Il «mit son activité publique au service de la personne, surtout quand elle est faible ou pauvre; il géra les controverses sociales avec un grand sens de l’équité; il protégea la famille et la défendit avec une détermination inlassable; il promut l’éducation intégrale de la jeunesse» (Lett. Ap. M.P. E Sancti Thomae Mori, 31 octobre 2000, n. 4). Le courage avec lequel il n’hésita pas à sacrifier sa vie pour ne pas trahir la vérité en fait pour nous, aujourd’hui encore, un martyr de la liberté et de la primauté de la conscience. Puisse son exemple être pour chacun de vous une source d’inspiration et d’orientation.

Mesdames et Messieurs, je vous remercie pour votre visite. Je forme mes meilleurs vœux pour votre mission et j’invoque sur vous et sur vos proches les bénédictions du Ciel.

Je vous remercie tous. Que Dieu vous bénisse, ainsi que votre travail. Merci.

Les photos du pèlerinage de Notre-Dame de Chrétienté sont en ligne

Vous pouvez retrouver les photos des chapitres adultes, chapitres enfants, chapitres familles, chapitres pastoureaux et chapitres soutiens.

Bientôt ce sera mon mari m’a « suicidée »!

En attendant la légalisation de l’élimination des personnes gênantes, le Centre européen pour le droit et la justice (ECLJ) a saisi trois instances des Nations unies (ONU) pour les alerter sur l’évolution inquiétante du débat sur l’«aide à mourir», c’est-à-dire l’euthanasie et le suicide assisté. L’une de ces procédures, auprès du Comité des droits des personnes handicapées, a bien avancé.

Un professeur de droit et une médecin spécialiste d’éthique médicale se sont joints à l’ECLJ pour présenter au Comité la situation française. Le 30 mai, il a été remis au Comité un mémoire, qu’il est possible de consulter en ligne. Il démontre que le débat parlementaire sur l’«aide à mourir» se tient dans l’ignorance des obligations internationales de la France relatives à la protection des droits des personnes handicapées.

Nicolas Bauer, docteur en droit et chercheur associé à l’ECLJ, a également expliqué cette démarche au Parlement européen, lors d’un récent colloque organisé par les députées Marion Maréchal et Laurence Trochu. La vidéo de cette intervention est disponible ci-dessous. Nicolas Bauer y aborde également plusieurs dispositions de cette proposition de loi qui sont choquantes et uniques au monde, notamment la création d’un délit d’entrave à l’euthanasie et les contraintes imposées aux pharmaciens.

Faites de votre été un temps de croissance pour votre âme !

L’été, pour beaucoup d’entre nous, rime avec détente, voyages, moments passés en famille ou entre amis… Mais avec ce planning bien rempli, il peut devenir difficile de conserver un rythme de prière régulier et une vie spirituelle nourrie.

Et si, au cÅ“ur même de cette saison estivale, nous choisissions d’inviter le Christ à marcher avec nous ?
Et si cette période, loin d’être une pause dans notre relation à Dieu, devenait au contraire un temps propice pour l’approfondir ?

Où que nous soyons cet été, en vacances, en déplacement ou simplement chez nous, choisissons de demeurer fidèles à la prière et de continuer à grandir dans la foi.

Pour cela, les prêtres de Claves (Fraternité Sacerdotale Saint Pierre) proposent, sur l’application de prière Hozana, à partir du 29 juin, de commencer chaque journée par un temps de prière et de formation spirituelle. Un rendez-vous quotidien avec le Seigneur pour approfondir sa relation à Lui !

Inscrivez-vous ici -> https://lc.cx/xX2_iF

Programme du parcours :

1ère semaine : les prophéties de l’Ancien Testament accomplies dans la vie du Christ
2ème semaine : à l’école des vertus
3ème semaine : les miracles eucharistiques
4ème semaine : les péchés capitaux
5ème semaine : le miracle de l’Eglise
6ème semaine : les béatitudes
7ème semaine : les preuves de Dieu
8ème semaine : les apparitions mariales
9ème semaine : les sept demandes du Notre-Père

Cet article est une tribune libre, non rédigée par la rédaction du Salon beige. Si vous souhaitez, vous aussi, publier une tribune libre, vous pouvez le faire en cliquant sur « Proposer un article » en haut de la page.

24 juin à Paris: le Sommet des libertés

Communiqué du Sommet des libertés:

Les libertés reculent. L’économie française décline. L’État s’étend. Rien ne bouge. Face à cette situation, l’Institut Sapiens, Contribuables Associés, Périclès en partenariat avec le JDNews, organisent un événement inédit : le Sommet des Libertés, le 24 juin prochain au Casino de Paris. Ce sommet réunira tous les amoureux de la liberté autour d’une question simple : et si la liberté redevenait le socle de notre avenir commun ?

 Un signal fort à la veille de 2027 et des échéances futures pour le pays.

Dans un pays empêtré dans les normes, asphyxié par les impôts, lassé d’être en permanence infantilisé, le besoin d’oxygène se fait de plus en plus sentir. Deux Français sur trois s’inquiètent de la perte de leurs libertés individuelles. Or, trop rares sont ceux qui portent ce combat au cœur du débat public.

Le Sommet des Libertés veut y remédier en réunissant les forces libérales — associations, intellectuels, entrepreneurs — pour réaffirmer que la liberté, la responsabilité et l’initiative privée sont les leviers d’un vrai sursaut.

Ce sommet est un acte fondateur pour la défense des libertés en France. En initiant un dialogue avec des personnalités politiques de premier plan, le Sommet des Libertés inscrit sa démarche dans une volonté de temps long et de renouveau du pays.

Un événement d’une rare singularité autour de trois objectifs : réunir, réaffirmer, initier.

Réunir : Rassembler les forces libérales pour impulser une dynamique collective et faire émerger une nouvelle génération engagée pour la liberté.

Réaffirmer : Redire haut et fort que la liberté doit redevenir un socle pour notre avenir. Initier : Porter un renouveau libéral dès 2027 et interpeller les forces politiques.

Avec son format hybride, le Sommet des Libertés va casser les codes du débat politique grâce à son orchestration en trois parties :

  • Un village des libertés en ouverture, pour rencontrer les partenaires du Sommet, feuilleter un bon livre, échanger avec les acteurs du terrain et faire se rencontrer tous les amoureux de la liberté.
  • Des interventions percutantes d’ambassadeurs de la liberté, pour nourrir la réflexion.
  • Un échange sans filtre avec les responsables politiques, toutes tendances confondues, afin de les entendre sur leur projet pour défendre la liberté.

Des voix fortes, une tribune libre, un événement avec des associations et think-tanks de premier plan : IREF, IFE, Students For Liberty, Cercle Bastiat, Liberté Chérie, Institut Coppet et Plan ₿ Network

Informations pratiques :

Lieu : Casino de Paris, 16 rue de Clichy, Paris 9e Date : Mardi 24 juin 2025 — à partir de 18h Billetterie : sdlib.fr/billets

Tarif : 29 € / réduit pour les jeunes et demandeurs d’emploi

Réseaux sociaux : @SommetLibertes (X) @sommet.des.libertes (Instagram)

Contact presse : [email protected]

Il y a 350 ans, les apparitions du Sacré-CÅ“ur : En quête d’esprit

Aymeric Pourbaix et Véronique Jacquier reçoivent

  • Le Père Joël Guibert, prêtre du diocèse de Nantes, prédicateur de retraites
  • Steven Gunnell, réalisateur
  • Jeanne, mère de famille

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