Deuxième dimanche après Pâques : Dimanche du Bon Pasteur
Nous remercions l’association Una Voce de nous autoriser à publier des extraits des excellents commentaires des cinq pièces grégoriennes du dimanche ou de la fête à venir.
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Les sept semaines du temps pascal, jusqu’à la Pentecôte inclusivement, sont consacrées à la joie et à l’action de grâces pour le grand bienfait de la Rédemption, joie qui se traduit principalement dans la liturgie par le mot Alléluia revenant sans cesse dans tous les chants. Cependant en ce deuxième dimanche après Pâques l’expression de cette joie se fait moins extérieure et plus contemplative. Ce dimanche est appelé » Dimanche du Bon Pasteur » en raison de l’Évangile qui est lu en ce jour, et nous allons trouver deux fois dans les chants de cette messe la phrase centrale de cet Évangile » je suis le bon pasteur, je connais mes brebis et mes brebis me connaissent « .
La dévotion à Jésus Rédempteur sous les traits du Bon Pasteur pénétra de bonne heure dans le cœur des premiers fidèles. Abercius, dans son inscription funéraire, parle du Bon Pasteur qui, de ses yeux toujours vigilants, regarde son troupeau.
L’architecture de la messe est d’une belle unité comme vous allez le constater…
Introït : Misericordia Domini
Le texte réunit deux versets du psaume 32 Exsultate justi. Ce psaume est un chant de louange et d’action de grâces à Dieu pour sa toute puissance et sa bonté, dont il énumère toutes les manifestations dans l’univers. Le premier verset se rapporte à la terre, c’est-à-dire toute la création visible, qui chante la magnificence et l’amour infini du Créateur ; le deuxième se rapporte au ciel, c’est-à-dire tout l’univers invisible qui nous entoure, œuvre également de la parole créatrice.
Misericordia Domini plena est terra ; verbo Dei cæli firmati sunt.
La terre est pleine de la miséricorde du Seigneur, et les cieux ont été créés par la parole de Dieu.
La mélodie donne à ce chant d’action de grâces un caractère de joie douce et intime. Le point culminant de cette œuvre d’amour divin est la Rédemption dans laquelle le Bon Pasteur a donné sa vie pour nous, nous accordant la grâce de le connaître et de l’aimer à notre tour, et c’est principalement pour cette grâce que nous exprimons ici notre reconnaissance. Bien entendu cet Introït est accompagné du premier verset du psaume 32 suivi du Gloria Patri.
Exsultate justi in Domino, rectos decet collaudatio.
Justes, exultez pour le Seigneur car la louange convient aux cœurs droits.
Alléluia : Cognoverunt
Comme pour tous les dimanches du Temps pascal, il n’y a pas aujourd’hui de Graduel, mais deux Alléluias, et comme c’est souvent le cas à cette époque de l’année, les versets de ces deux Alléluias sont tirés de l’Évangile. Celui du premier Alléluia est pris dans l’Évangile des pèlerins d’Emmaüs, à la fin du passage qui a été lu à la messe du lundi de Pâques, lorsque les deux disciples, revenus à Jérusalem, racontent aux apôtres leur rencontre :
Cognoverunt discipuli Dominum Jesum in fractione panis.
Les disciples ont reconnu le Seigneur Jésus à la fraction du pain.
En quoi a consisté exactement cette fraction du pain ? Notre Seigneur a-t-il prononcé les paroles sacrées du Jeudi saint ? Ou bien l’évangéliste a-t-il voulu dire seulement que c’est au moment où ils ont partagé le pain que les yeux des deux disciples s’ouvrirent et qu’ils reconnurent leur compagnon ? On ne peut le savoir avec certitude, mais ce qui compte ici c’est que les disciples ont reconnu le Seigneur, et c’est volontairement que cette phrase a été rapprochée de celle de l’évangile du Bon Pasteur qui sera chantée au deuxième Alléluia :
Je connais mes brebis et mes brebis me connaissent.
On retrouve dans les deux cas le même verbe » connaître « . Nous avons la grâce de connaître le Christ notre rédempteur et nous l’en remercions : c’est le thème principal de ce dimanche. La mélodie exprime cette reconnaissance avec un enthousiasme vibrant ; par trois fois, dans l’Alléluia et dans chacune des deux phrases du verset, elle part du grave et s’élance vers l’aigu en un grand élan, et elle s’y tient joyeusement avant de redescendre doucement vers une cadence mystique et contemplative.
Alléluia : Ego sum pastor
Dans le deuxième Alléluia du deuxième dimanche après Pâques, nous trouvons la phrase de l’Évangile du jour que nous avons déjà citée :
Ego sum pastor bonus, et cognosco oves meas, et cognoscunt me meæ.
Je suis le Bon Pasteur, je connais mes brebis et mes brebis me connaissent.
Ici ce ne sont plus les disciples, ce ne sont plus les brebis qui expriment leur reconnaissance, c’est le Bon Pasteur qui parle, et sa voix est douce et pleine de tendresse. On remarquera que la mélodie de l’Alléluia se répète deux fois dans le verset, une fois sur et cognosco oves meas et une fois sur et cognoscunt me meæ, les deux verbes cognosco et cognoscunt se reproduisant identiquement.
Offertoire : Deus, Deus meus
Le chant de l’Offertoire du deuxième dimanche après Pâques est composé de deux versets du psaume 62, qui est la prière d’un exilé. Jour et nuit il veille en pensant à Dieu et à son temple, qu’il espère revoir, et où il aspire à offrir sa prière en levant les mains au ciel.
Deus, Deus meus, ad te de luce vigilo, et in nomine tuo levabo manus meas.
Dieu, mon Dieu je vous cherche dès l’aurore. En votre nom je lèverai les mains.
En ce dimanche cette prière exprime notre désir de connaître toujours davantage le Bon Pasteur qui est venu nous sauver. La mélodie, comme nous l’avons souvent remarqué pour les Offertoires, est une méditation intérieure et contemplative avec un faible développement et des notes longues très calmes.
Communion : Ego sum pastor
Nous retrouvons dans la Communion du deuxième dimanche après Pâques la phrase centrale de l’Évangile du Bon Pasteur qui formait déjà le texte du deuxième Alléluia.
Ego sum pastor bonus, et cognosco oves meas, et cognoscunt me meæ.
Je suis le Bon Pasteur, je connais mes brebis et mes brebis me connaissent.
C’est donc toujours le Bon Pasteur qui parle et sa voix est toujours douce. Mais ici la mélodie est moins développée que dans l’Alléluia ; elle est plus syllabique et suit davantage le texte dont elle souligne toutes les inflexions. Par ailleurs elle possède un caractère plus mystique et contemplatif.
I-Média – Macron, Trump et Zelensky au Vatican : la chaise de la discorde
Jean-Yves Le Gallou et Floriane Jeannin décryptent l’actualité brûlante, entre diplomatie chaotique, récupérations politiques et dérives médiatiques.
L’image de la semaine nous permet de revenir sur une séquence marquante de l’enterrement du pape François : la rencontre entre Trump et Zelensky, dont Macron semble bel et bien avoir été exclu. Une certaine idée des rapports de force internationaux…
Et puis dans notre dossier, nous reviendrons sur deux faits divers que la gauche s’est empressée de récupérer au nom de la nécessaire lutte contre “l’extrême droite”. Découvrez comment les rédactions minimisent les faits… jusqu’à ce que l’origine des coupables les force à changer de narratif.
A Nantes : le meurtre d’une Française par un adolescent d’origine turque – silence médiatique sur l’immigration.
Dans le Gard : l’assassinat d’un jeune Malien par un Français d’origine bosniaque dans une mosquée – la gauche instrumentalise le drame en criant à l’”islamophobie”.
Le dilemme libéral : jusqu’où peut-on aller au nom de “l’État de droit” ?
Lu dans Conflits à propos des élections en Roumanie, mais qui peut s’appliquer à la France, suite à la condamnation en 1ère instance de Marine Le Pen à une peine d’inéligibilité :
[…] L’année 2024 a été difficile pour les partis libéraux en Occident : victoire de Donald Trump aux États-Unis, élections européennes marquées par une poussée des droites nationales, dissolution de l’Assemblée nationale en France, élections roumaines, etc. Les réactions varient d’un pays à l’autre mais, au niveau européen, l’on regarde d’un œil attentif les outils employés par chacun dans le barrage face à l’« illibéralisme » et à la lame de fond populiste.
Du point de vue des différentes forces libérales – qu’on peut qualifier de pro-européennes, multiculturalistes et attachées à une vision extensive des droits humains –, le populisme de droite est une menace existentielle pour la démocratie. Une large victoire d’un candidat comme Calin Georgescu aurait signé, de leur point de vue, vraisemblablement la fin de la démocratie roumaine. C’est un combat dans lequel chaque élection est un risque de voir le pays sombrer dans l’obscurantisme, l’« illibéralisme » et l’ombre du Kremlin. Partant, l’utilisation de moyens extraordinaires est légitime ; la justice devient un ultime rempart pour sa propre survie.
Le dilemme des libéraux consiste à faire barrage aux souverainistes sans trahir l’État de droit. Dans ces grandes controverses politiques, on le voit, l’instrumentalisation de la justice est acceptée par une partie de la classe politique et de l’opinion. Elle révolte symétriquement ceux qui sont visés. Le risque est important, pour le camp libéral, de voir ces coups de force grossir les rangs populistes, et surtout d’accentuer une colère qui peinera à redescendre. La Roumanie est marquée par la persistance de la corruption et un personnel politique qui peine à se renouveler du côté des grands partis de gouvernement. Le vote Georgescu n’était pas qu’une adhésion tout entière au projet du candidat, mais aussi le symptôme d’un dégagisme particulièrement visible dans les votes de la diaspora roumaine en Europe occidentale.
La Roumanie est un pays qui entre tardivement dans l’ère des poussées populistes. Là où des pays comme la Suède ou l’Italie ont absorbé en partie la vague des années 2010 et où l’on peut observer un moment « post-populiste, selon la formule du politologue Thibault Muzergues, la droite dure roumaine est assez récente comme force sérieuse d’opposition. La riposte judiciaire contre Calin Georgescu a montré à quel point les partis de gouvernement roumains ne s’étaient pas préparés à faire face à ce surgissement.
Enfin, dans cette tendance qui traverse presque toutes les démocraties occidentales, de la mer Noire à l’Atlantique, il est difficile de tirer autre chose qu’une conclusion en demi-teinte, et peu satisfaisante selon laquelle chaque partie est fautive à un moment ou un autre et porte une part de responsabilité dans le marasme qu’elle prétend combattre. Dans ces polémiques et ces controverses, qui fragilisent la démocratie et le corps politique de la nation, la question de la légitimité est au cœur de la tension entre un pouvoir judiciaire qui redéfinit les contours de l’expression démocratique au nom de la loi et des personnalités politiques fortes d’une légitimité « populaire », bien réelle ou parfois artificiellement gonflée, on l’a dit. Il semblerait que, dans cette période cathartique de nos démocraties, l’antagonisme des forces libérales et des forces populistes produise un moment « schmittien » dans lequel chaque partie revendique un type de légitimité qui sauvegarde son existence politique. Le droit contre le peuple : voilà le dilemme dont on peine à voir comment nos pays vont sortir, la Roumanie comme les autres.
12 mai : mobilisation dans plusieurs villes contre la loi sur l’euthanasie
Vendredi 2 mai, l’examen de la proposition de loi pour légaliser le suicide assisté se termine en commission et montre que c’est bel et bien une loi faite par et pour le lobby de l’euthanasie, l’Association pour le droit de mourir dans la dignité.
En effet :
- Le texte créant un « droit à mourir » est large et ne s’appliquerait pas uniquement à « la fin de vie », mais à toute personne malade ;
- Les amendements de bon sens pour protéger les personnes vulnérables, garantir un consentement éclairé et promouvoir les soins palliatifs sont systématiquement
rejetés ; - Le délit d’entrave au suicide assisté est déjà prévu dans la loi et l’ADMD pourra exercer des recours juridiques contre ceux qui voudront « entraver » le suicide d’autrui, y compris les pharmaciens qui refuseraient de préparer le poison.
À partir du 12 mai, les parlementaires examineront deux propositions de loi, l’une sur les soins palliatifs et l’autre sur la fin de vie visant à légaliser le suicide assisté et l’euthanasie.
À l’approche de cette date, il devient urgent de se mobiliser pour rappeler que donner la mort n’est pas un soin. La légalisation de l’euthanasie constituerait une rupture éthique profonde, fragilisant les plus vulnérables et bouleversant la mission du monde médical, déjà bouleversé par l’avortement.
Lundi 12 mai, Alliance VITA organise une mobilisation dans une cinquantaine de villes en France pour réclamer des soins et refuser l’euthanasie. Nous vous invitons à rejoindre l’événement à Paris où dans la ville la plus proche de chez vous.
Le retour de Nigel Farage
Une élection partielle du nord de l’Angleterre a été remportée par Reform UK, le parti dirigé par Nigel Farage, champion du Brexit. Il s’agit d’un revers important pour le parti travailliste au pouvoir et notamment le Premier ministre Keir Starmer.
Nigel Farage, qui a fait campagne sur la lutte contre l’immigration irrégulière, souligne :
“Pour le mouvement, pour le parti, c’est un très, très grand moment”. Cette victoire “prouve que nous sommes désormais le parti d’opposition au gouvernement travailliste”.
Elle confirme la montée de Reform UK et la fragmentation du paysage politique au Royaume-Uni. Après cette victoire dans la circonscription de Runcorn et Helsby, Reform UK détient cinq députés à la chambre des Communes à Westminster, qui compte au total 650 sièges.
Ces élections sont le premier scrutin en Angleterre depuis l’arrivée au pouvoir du Labour, du Premier ministre Keir Starmer, en juillet. Jusqu’ici marginal, Reform UK gagne au moins 600 élus locaux. Reform UK revendique désormais plus d’adhérents que le parti conservateur britannique, le plus vieux parti politique d’Europe.
Selon les enquêtes d’opinion, les Britanniques manifestent une désillusion croissante à l’égard des deux grands partis, préoccupés par le manque de résultats sur la croissance économique, les chiffres de l’immigration clandestine ou des services publics en difficulté.
La montée en puissance de Nigel Farage révèle que la révolution du Brexit n’est pas terminée. Les fractures qui ont mené au vote du Brexit sont toujours présentes et constituent un moteur électoral efficace : la question migratoire, le sentiment d’abandon économique de certaines régions éloignées des centres urbains mondialisés et les questions culturelles (lutte contre le wokisme). Par conséquent, le système bipartisan vole en éclat et l’union des droites au Royaume-Uni devient inévitable.
Le parti de Nigel Farage est en bonne voie pour devenir une alternative crédible aux partis traditionnellement au pouvoir à Londres. Il y travaille en développant une plateforme idéologique et politique sérieuse et non plus seulement contestataire. Reform se mue en parti de gouvernement.
Neuvaine de prière autour de la loi sur la fin de vie
Voici une neuvaine du 4 au 12 mai, pour tout ce qui tourne autour du projet de loi :


Ouverture de l’école Notre Dame des Mariniers : Ensemble, soutenons l’éducation catholique et indépendante !
Chers amis,
Nous avons le plaisir de vous annoncer l’ouverture de l’école primaire Notre Dame des Mariniers au sud de Lyon en septembre prochain.
Placé sous le patronage de la FSSPX, notre école privée hors contrat catholique propose un environnement où chaque enfant peut grandir, apprendre et s’épanouir à son rythme, tout en étant guidé par des principes d’éducation qui ont fait leur preuve.
Notre ambition est d’accueillir d’ici 5 ans une cinquantaine d’élèves de la maternelle au Cm2.
En tant qu’établissement privé hors contrat, nous ne bénéficions d’aucune subvention publique. C’est pourquoi nous faisons appel à votre générosité pour nous aider à poursuivre notre mission éducative. Chaque don, quel que soit son montant, contribue directement à :
• Améliorer nos infrastructures : rénover les classes, aménager des espaces d’apprentissage plus adaptés, acquérir notre matériel pédagogique.
• Renforcer notre offre pédagogique : accueillir davantage d’élèves tout en garantissant un enseignement de qualité, renforcer l’accompagnement spirituel, organiser des activités culturelles et éducatives.
• Soutenir nos projets à long terme : développer de nouveaux projets d’enseignement, offrir des bourses d’étude pour les familles en difficulté financière et garantir un environnement sûr et épanouissant pour tous nos élèves.
Comment nous aider ?
• Faire un don en ligne
• Envoyer un chèque à l’adresse suivante (voir ci-dessus)
• Faire un don en nature ou matériel.
• Par vos prières régulières à l’intention de notre école.
Nous avons tous à cœur de transmettre un savoir, une foi, et un cadre bienveillant aux générations futures. Votre soutien, qu’il soit financier, matériel ou spirituel, fait toute la différence.
Nous vous remercions par avance pour votre générosité et votre engagement à nos côtés. Ensemble, nous pouvons faire grandir cette belle école et offrir à nos enfants l’éducation qu’ils méritent !
Que Dieu vous bénisse et vous garde!
Avec toute notre gratitude.
L’équipe pédagogiqueCet article est une tribune libre, non rédigée par la rédaction du Salon beige. Si vous souhaitez, vous aussi, publier une tribune libre, vous pouvez le faire en cliquant sur « Proposer un article » en haut de la page.
L’enseignante qui se disait victime de menaces de mort et de racisme a tout inventé
Une enseignante du lycée Jean-Monnet à Libourne a été placée en garde à vue, mardi, des chefs de «dénonciation mensongère à une autorité judiciaire entraînant des recherches inutiles» et «d’escroquerie aggravée», déclare le procureur de la République de Libourne.
À quatre reprises, depuis le 4 décembre 2023, la suspecte s’était dite victime de menaces de mort et de viol. Violente et raciste, la première missive présentée à l’époque comme la visant indiquait par exemple : «Les Arabes du lycée, on doit les tuer. Je vais les saigner comme les cochons de mon grand-père.» Les deux courriers suivants étaient de teneur similaire.
Lors de la quatrième salve, les menaces de mort et les incitations au viol – toujours ponctuées d’insultes racistes – avaient pris une autre forme… Celle d’un SMS anonyme, envoyé à un étudiant en classe de terminale, qui était incité à relayer sur les réseaux sociaux ces menaces envers sa professeur. Le quatrième message avait pour émetteur une carte SIM prépayée et achetée par le professeur dans un bureau de tabac. Elle refuse d’admettre qu’elle est l’auteur des lettres manuscrites alors que les conclusions de l’expertise graphologique la désignent.
Encore une affaire d’islamophobie bidon.
Concernant l’assassinat d’Aboubakar Cissé, le Malien de 22 ans tué dans la mosquée de La Grand-Combe (Gard) le 25 avril, le procureur de la République de Nîmes a souligné hier :
“Les ressorts pour agir de l’agresseur sont très vite apparus comme profondément personnels : envie de tuer, quelle que soit la cible, et fascination morbide”. “Les faits apparaissent donc à ce stade construits autour d’une envie obsessionnelle de tuer une personne”. « Il s’agit d’un individu ayant agi dans un contexte isolé, sans lien avec une organisation diffusant un discours de terreur. »
Là encore, pas d’islamophobie. L’enquête a mis en lumière une personnalité instable, guidée par une « fascination morbide » et une volonté aveugle de faire du mal. Olivier Hadzovic avait exprimé quelques jours avant son passage à l’acte sa volonté de « violer des femmes » et de « tuer », sans jamais cibler une religion ou une origine en particulier.
A défaut d’oser organiser un référendum, Macron va relancer une inutile convention dite citoyenne
Lors de ses Voeux le 31 décembre 2024, Emmanuel Macron annonçait des conventions citoyennes “sur des sujets déterminants”. Pour rappel, il y en a déjà eu 2 :
- sur le climat (2019-2020), qui n’a servi à rien
- sur la fin de vie (2022-2023), qui n’a pas servi à grand chose, vue la loi qui se profile
Cette fois ce sera sur la question des rythmes scolaires, à partir de juin, “au moins jusqu’à l’automne”.
Emmanuel Macron souhaite que des citoyens soient tirés au sort pour se pencher sur la question des rythmes scolaires, de la durée des journées à l’école, de l’heure d’entrée en cours ou encore sur la question de la durée des vacances pour les écoliers. C’est le Conseil économique, social et environnemental (CESE), missionné par le Premier ministre, qui organisera les débats.
La question de la liberté scolaire ne semble pas l’effleurer.
Emmanuel Macron va présenter sa soumission à l’Eglise de la République
Emmanuel Macron se rendra lundi à la Grande Loge de France pour un discours sur la laïcité, à l’occasion du 120e anniversaire de loi de séparation des Églises et de l’État, adoptée le 9 décembre 1905. La présidence française précise :
«Ce sera encore une fois une façon pour lui de s’inscrire, comme il l’a toujours fait, dans la droite ligne de pères fondateurs de cette loi, à commencer par Aristide Briand, et de rappeler que c’est une loi de liberté et que c’est dans cet état d’esprit qu’il entend que soit commémoré en décembre».
Ce sera la première visite d’un président de la République à la Grande Loge de France, deuxième obédience maçonnique en France après le Grand Orient de France. Elle compte 32 000 membres, contre 55 000 pour le Grand Orient.
Le chef de l’État visitera, dans le 17e arrondissement de Paris, le musée de la Grande Loge, s’entretiendra avec son grand maître, Thierry Zaveroni, avant de prononcer son discours dans le temple Pierre-Brossolette, du nom de l’ancien résistant franc-maçon.
L’hôtel de la Grande Loge de France est un ancien Couvent de la fin du 19° siècle acquis en 1911…
Il a reçu la plus haute distinction de la Légion Etrangère, ce 30 avril 2025. Le Padre, un homme d’exception !
Il y a deux ans, le 30 avril 2023, le padre Lallemand remontait la Voie sacrée portant la main du capitaine Danjou. Il incarnait « Monsieur Légionnaire », la plus prestigieuse distinction de la Légion étrangère.
“La joie de l’âme est dans l’action”. Cette phrase du maréchal Lyautey résume parfaitement le père Lallemand, tant le soldat, le prêtre et l’homme sont intimement mêlés. Cette personnalité hors du commun a consacré sa vie à ses frères d’armes. Voici son témoignage exceptionnel, empli d’espérance.
La guerre, fait partie de l’histoire de l’humanité. A toutes les époques, plus sanglante, plus violente, plus atroce. L’armée fait son devoir ; cet exercice du métier des armes confronte les hommes aux limites de l’humanité. Ils n’en ressortent pas indemnes. L’accompagnement spirituel, au combat comme en temps de paix est un appui « essentiel pour se confronter à l’adversité et affronter les interrogations qui découlent de cet engagement pour la Patrie. Prêtre configuré au Christ, l’« action » du Padre Lallemand n’a pas été qu’une simple présence auprès des hommes
« Son engagement total, à pied, à ski, en parachute lui ont ouvert les portes d’unités ou les aptitudes physiques sont élevées au rang de vertus. ? Mais ce sont surtout ses disponibilités pour tous en toutes circonstances, sa grande humilité et son écoute attentive qui restent dans la mémoire de ceux qui l’ont approché. Son expérience militaire, son courage au combat, et les insignes honneurs qui lui ont été rendus le classent parmi les plus valeureux. Doté d’un esprit combatif forgé au séminaire comme à Cherchell, le Padre fut un officier exemplaire, exigeant pour lui-même, ne se ménageant en rien, s’oubliant pour le service des autres. C’est cet élan qui l’a poussé à tout quitter pour s’engager comme missionnaire au Tchad.
Pour tout assumer de la vie, le Padre a aussi pris sur lui la souffrance et la mort des soldats, des parachutistes et des légionnaires. Il porte en silence et dans la prière la mémoire de ceux qui sont tombés pour la France. Son soutien étendu aux familles est une consolation, une espérance, toujours restée vive. Son audace à Kolwezi, à Beyrouth, comme un défi face à l’ennemi a souvent permis de relancer l’action. Tout cela constitue un poids de tourments, et de peines qu’il porte sans jamais se plaindre.
Ferment de cohésion, frère d’armes devenu frère d’âmes, Le Padre continue son travail à Puyloubier, à Auriol, fidélité absolue aux képis blancs, aux anciens. Solidarité qui se résume vite « Legio Patria Nostra » et l’on pourait dire « Familia nostra ».
Rester droit. Marcher droit. Malgré l ‘âge, le dos, et les blessures d’un « vieux para » qui a crapahuté tant et plus… marcher droit pour rester fidèle pour servir.
Une belle vie qui fait découvrir la grandeur de l’engagement total.
Plus d’informations et commandes sur LIVRES EN FAMILLE
Padre, mémoire d’un aumônier militaire. Yannick Lallemand & Frédéric Pons, Editions Taillandier, 304 pages, 21.90 €
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Notre-Dame brille
Les Éveilleurs ont organisé une rencontre inédite réunissant Paule Amblard, historienne de l’art et auteur de Notre-Dame de Paris : les symboles des pierres, Loïc Angleys, apprenti de Notre-Dame , Raphaël de Belleville, charpentier du chantier de restauration, et Henri d’Anselme, auteur de Sur le chemin des cathédrales. Ensemble, ils nous dévoilent les mystères, les symboles et les défis de la restauration de ce Dame de Pierre, la reine des cathédrales !
Interdiction de l’opposition nationale : après la Roumanie et la France, l’Allemagne
Après l’interdiction du favori des sondages de se présenter à la présidentielle en Roumanie, la condamnation de Marine Le Pen en France, le renseignement intérieur allemand classe le parti Alternative pour l’Allemagne (AfD), arrivé deuxième aux dernières élections législatives, et actuellement premier dans les sondages, comme mouvement « extrémiste », ce qui permet de le placer sous surveillance intensive, y compris des communications privées. Ce classement officiel de l’AfD comme parti « extrémiste » va permettre de relancer au Parlement la campagne pour l’interdire.
L’organisme allemande s’intitule l’Office de protection de la Constitution. Sic. Protéger la constitution consiste à empêcher l’opposition de se présenter.
Samedi 3 mai: prions la Vierge Marie d’avoir un saint Pape
C’est le premier samedi du mois. C’est le premier samedi du mois de Marie. Dans quelques jours, le conclave se réunira. C’est le moment de faire ce que la Vierge nous a demandé à Fatima: la communion réparatrice du premier samedi du mois – et d’en profiter pour demain un saint Pape.
Vous pouvez relire l’appel que nous avons publié ici – ou vous rendre sur le site des premiers samedis pour y lire les derniers articles d’actualité, concernant spécialement ce samedi 3 mai.
Fin de vie : un simulacre de débats en Commission des Affaires sociales
Communiqué du Syndicat pour la famille :
Moins de trente amendements ont été adoptés sur plus d’un millier déposés et débattus. Un chiffre qui en dit long sur l’étroitesse du dialogue et la faiblesse du débat engagé.
Difficile de qualifier cette séquence parlementaire de fructueuse ou responsable. Les parlementaires favorables à l’euthanasie et au suicide assisté ont confisqué le débat par un véritable verrouillage idéologique. Alors que l’enjeu du rapport de notre société à la vulnérabilité et à la mort est au cœur de cette proposition de loi, les postures ont pris le pas sur l’écoute réelle, l’argumentation et la recherche de ce qui est effectivement au bénéfice des Français. Ce traitement soulève de sérieuses interrogations. Refuser d’entendre les voix divergentes, c’est refuser le rôle même du Parlement : celui d’un lieu de confrontation démocratique et d’enrichissement des textes pour servir les Français.
Ainsi, contrairement au commentaire du député-rapporteur (et militant pro-euthanasie) Olivier Falorni sur le fait d’avoir débattu « au service des Français », le débat a été confisqué par les partisans de la mort programmée et organisée. Concrètement, au cours du travail de la commission des Affaires sociales, tout a été fait pour aller encore plus loin dans la mise en place d’un véritable système pour rendre la mort délibérée et proactive accessible facilement et rapidement, sans même garantir véritablement que telle soit bien la volonté du patient.
- L’accès a été ouvert le plus largement possible : sur la base des souffrances physiques et/ou psychologiques, du fait d’une affection ou d’un accident.
- Les deux options, euthanasie ou suicide assisté, sont possibles dans tous les cas.
- La demande écrite ou enregistrée pour s’assurer de la volonté du patient n’est pas prévue.
- Le médecin décide seul puisque l’avis qu’il demande à un autre médecin n’impose pas à ce dernier de rencontrer le patient.
- Les recours ne peuvent être faits que par l’intéressé lui-même et non par ses proches. Ils ne sont donc possibles que lorsque le médecin n’a pas accédé à la demande d’une mort délibérée et volontaire.
- Les contrôles ne s’exerceraientt qu’a posteriori, soit après la mort, lorsqu’il n’est plus possible de corriger les faits.
- Le décès serait enregistré comme une mort naturelle !
La création d’un délit d’incitation a été refusé par Olivier Falorni et ses collègues pro-aide à mourir. Pourtant, le risque de pression est parfaitement connue.
La condition préalable d’offrir des unités de soins palliatifs à tous les patients avant d’appliquer la loi sur le suicide assisté et l’euthanasie a également été écartée. C’est l’aveu du choix de la posture idéologique plutôt que celle d’un choix réel des patients en souffrance entre les soins palliatifs et l’accélération de la mort.
Au final, le texte va plus loin encore que la version initiale. En jetant à la poubelle les propositions de bon sens de parlementaires qui cherchaient au moins à protéger les patients de pressions, mortelles en l’occurrence, la Commission des affaires sociales va proposer en séance plénière un texte complètement déséquilibré.
« Le refus systématique des militants de l’euthanasie et du suicide assisté d’entendre les appels de leurs collègues à protéger les patients est un signal très inquiétant. En conséquence, la proposition de loi est aujourd’hui plus transgressive que toutes les législations des pays qui ont autorisé le suicide assisté et/ou l’euthanasie. C’est donc malheureusement la moins protectrice au monde des personnes les plus vulnérables du fait de leurs souffrances » résume Ludovine de La Rochère, présidente du Syndicat de la Famille.
La loi euthanasie qui sort de commission est gravement empirée par rapport au texte initial
Communiqué d’Alliance Vita :
En commission des affaires sociales, les députés ont adopté la loi rebaptisée la loi relative au droit à l’aide à mourir qui légaliserait sans distinction l’euthanasie et le suicide assisté.
En refusant d’assumer clairement les termes d’« euthanasie » et de « suicide assisté », les auteurs de la proposition de loi contribuent à entretenir une confusion dramatique. Sur un sujet aussi grave, les mots ont un poids éthique et symbolique déterminant : nommer, c’est reconnaître la réalité.
Alors que le projet de loi initial – il y a un an – prétendait répondre à des situations exceptionnelles en fin de vie, les modifications adoptées en élargissent considérablement le champ d’application. En validant l’expression « phase avancée ou terminale », les parlementaires balayent le critère de fin de vie et ouvrent potentiellement l’accès à la mort administrée à des personnes atteintes de maladies chroniques et psychiques.
Plus choquant encore, la capacité à exprimer une volonté libre et éclairée est traitée avec légèreté. Le texte présume ainsi le discernement chez des personnes placées sous tutelle ou souffrant de troubles psychiques, sans obligation d’une évaluation approfondie par un psychologue ou un psychiatre.
Les débats ont montré l’intention réelle de la proposition de loi : faire de l’«aide à mourir » une option médicale parmi d’autres, au même titre que les soins palliatifs.
Le système de soins en France est confronté à de graves carences qui préoccupent les Français, qui le confirment sondage après sondage. La priorité donnée à l’euthanasie dans l’agenda parlementaire relève d’une logique désolante de solidarité à l’envers.
Le rapporteur du texte s’est posé en garant d’un prétendu équilibre, rejetant certains amendements comme celui visant à supprimer le critère du pronostic vital engagé ou celui ouvrant la porte à l’euthanasie aux mineurs ou par anticipation pour les malades d’Alzheimer par exemple. Cet équilibre de façade, destiné à rassurer les tenants d’un cadre strict et les indécis ne saurait masquer la réalité : en levant un interdit fondamental – celui de donner la mort –, ce texte rompt avec la fraternité dont il se revendique et aucune digue qu’il affirme bâtir ne saurait tenir.
Alliance VITA appelle à une grande mobilisation le 12 mai dans toute la France pour réclamer des soins et refuser l’euthanasie.
De quoi nourrir l’antiparlementarisme…
Lu dans L’observatoire parlementaire, publication mensuelle de Liberté politique sur le Parlement :
Conclave : l’inspiration du Saint-Esprit est réelle mais elle n’est pas membre électeur
Du père Jean-François Thomas dans France catholique à propos de l’intervention du Saint-Esprit dans le Conclave :
[…]
[…]
[…]
Contre-enquête de Riaumont pour répondre aux amalgames (suite)
Suite de la première partie diffusée en mars :
L’ouvrage sur l’obscurantisme woke en librairie
Après avoir été déprogrammé par son éditeur, le livre paraît enfin cette semaine aux Presses universitaires de France.
Effet Streisand garanti : suite à la polémique créée par les milieux wokistes, le livre devrait connaître un succès certain.
Gouverner avec un vivier de fidèles aux postes clés
Steve Bannon s’exprime sur les 100 premiers jours de Trump. Cela donne une idée de ce que la droite doit faire pour prendre le pouvoir… Extraits :
Les OQTF du jour
Un homme raconte avoir trouvé, dimanche 20 avril, la maison de son défunt père, située à Conflans-Sainte-Honorine, dans les Yvelines, occupée par deux individus, originaires d’Algérie, sous l’obligation de quitter le territoire français (OQTF).
Ils quittent les lieux et, dans la foulée, ils sont interpellés et placés en garde à vue pour vol, violation de domicile, dégradation d’un bien appartenant à autrui, et maintien irrégulier sur le territoire.
Finalement, ces deux hommes sont ressortis libres, sans poursuites. La justice a seulement décidé d’une interdiction de paraître dans la commune de Conflans-Sainte-Honorine pendant les six prochains mois. La préfecture des Yvelines a de son côté renouvelé l’OQTF d’un des mis en cause mais ne s’est pas prononcée sur le deuxième.
Dormez braves gens.
Même le muguet est pétainiste !
Le journaliste de gauche Jérôme Godefroy se lamente que le muguet ait été déclaré fleur officielle du 1er mai par le maréchal Pétain en 1941, pour remplacer la fleur d’églantine (rouge), traditionnelle depuis la Révolution française :
Je ne veux pas jouer les trouble-fêtes mais le muguet a été déclaré fleur officielle du 1er mai par le maréchal Pétain en 1941, pour remplacer la fleur d’églantine (rouge), traditionnelle depuis la Révolution française et jugée trop à gauche par le régime de Vichy.
Ce sont les… pic.twitter.com/EdX76eUlDO
— Jérôme Godefroy (@jeromegodefroy) May 1, 2025
Un internaute lui répond :
Au XVIe siècle, le roi Charles IX reçut du muguet pour porter chance le 1er mai. Chaque année, il perpétua la tradition d’offrir ces fleurs pour porter chance. En France, la tradition du muguet perdure comme symbole de chance.
Rétablir l’unité de l’Eglise, un problème magistériel
De l’abbé Barthe sur Res Novae :
La question est de savoir si les 135 cardinaux électeurs, dont près de 80% ont été nommés par François, feront accéder au pontificat un homme qui gouvernera dans sa ligne, ou au contraire un cardinal de compromis, qui tiendra compte, plus ou moins selon l’état des forces en présence, des doléances des conservateurs.
Si l’on s’en tenait là, le rétablissement de l’unité perdue ne serait pas à l’ordre du jour. Les papes de l’après-Vatican II ont finalement échoué à refaire cette unité, tant les papes de « restauration », Jean-Paul II et surtout Benoît XVI, que François, pape de « progrès ». Y échouera de même un pape de progrès tempéré.
Car le problème de fond est tout autre. Il est magistériel, ou plus exactement tient au non-exercice du magistère comme tel. L’aspect le plus visible de cette déficience est dans l’absence de condamnation de l’hérésie d’où résulte un schisme latent, pire en un sens qu’un schisme ouvert puisque les fidèles du Christ ne savent plus où se trouve la frontière entre la foi et l’erreur.
Aujourd’hui, de facto, l’autorité s’abstient de jouer le rôle d’instrument d’unité, du moins d’unité au sens classique, unité par la foi, elle se présente au contraire comme gestionnaire d’un certain consensus dans la diversité. Son rôle est plus de fédérer que d’unir, les principes de l’œcuménisme et de la liberté religieuse ayant été intégrés à l’intérieur même du corps ecclésial.
Depuis un demi-siècle, sauf cas rares ou marginaux, plus aucune sentence d’exclusion de l’Église pour hérésie n’a été prononcée de la part des instances hiérarchiques épiscopales ou romaines. Il y a bien eu, par le passé, des périodes de bouillonnement d’erreurs, sinon aussi graves, du moins dramatiques. Mais aujourd’hui, la diversité n’explose pas en morceaux : des fidèles, des prêtres, des cardinaux, un pape, peuvent émettre des assertions divergentes sur des points de foi ou de morale jadis considérés comme fondamentaux (le respect dû uniquement à la religion du Christ, l’indissolubilité du mariage, par exemple), tout en étant les uns et les autres toujours tenus pour catholiques. Ce qui est évidemment désastreux pour la mission de l’Église, mais aussi d’abord – et l’un explique l’autre – désastreux pour l’être même des catholiques.
La synodalité, comme tous les objectifs du pontificat du pape François, libéralisation de la morale, extirpation de l’ancienne liturgie, a eu l’avantage si l’on peut dire de dévoiler en les portant au maximum les failles du dessein conciliaire. La synodalité vient parachever la collégialité. La collégialité, s’exprimant spécialement dans le Synode des Évêques voulait imiter quelque peu (les assemblées du Synode ne sont que consultatives) le parlementarisme de la démocratie libérale. La synodalité du pape François veut calquer, également de manière lointaine, une sorte de suffrage universel bénéficiant à l’ensemble du Peuple de Dieu. De même que, dans les démocraties modernes, les lois de l’État ne cherchent plus à être des applications concrètes de la loi naturelle mais une expression de la volonté générale, de même l’enseignement pastoral ne vise plus strictement à faire connaître le contenu de la Révélation mais à interpréter le message évangélique en se mettant à l’écoute de l’humanité présente, avec un ajustement au dogme antérieur.
« Acceptes-tu ton élection canonique comme souverain pontife ? » (Acceptasne electionem de te canonice factam in Summum Pontificem ?), sera-t-il demandé bientôt dans la Sixtine au nouvel élu. La question à lui posée visera la souveraine autorité christique donnée au Pontife qui succède à Pierre pour confirmer ses frères.
Interventionnisme d’Emmanuel Macron autour du Conclave ?
Interrogé dans Paris Match à propos du Conclave, le cardinal Barbarin souligne que
la France a souvent été perçue comme ayant des tendances hégémoniques, ce qui n’est pas toujours bien vu dans les milieux ecclésiaux internationaux
Cette fois-ci ne semble pas déroger à cette règle avec les rumeurs d’interventionnisme d’Emmanuel Macron, sur lesquelles Le Monde s’est arrêté :
A en croire la presse italienne de droite, en ces jours marqués par les préparatifs du conclave qui doit se tenir à partir du 7 mai, de labyrinthiques intrigues françaises seraient en train de parasiter le processus de désignation du futur pape. Depuis la mort de François, le 21 avril, des titres proches du gouvernement de Giorgia Meloni spéculent ainsi sur les desseins d’Emmanuel Macron, accusé de mettre en œuvre une stratégie visant à pousser ses candidats sur le trône de Saint-Pierre.
« Macron veut même choisir le pape », clamait ainsi La Verità à sa une mardi 29 avril quand un autre journal du même bord politique, Libero, titrait « Macron s’incruste même dans le conclave ». Il Tempo, un quotidien romain conservateur, critiquait pour sa part « l’interventionnisme digne d’un Roi-Soleil moderne » du président français. En arrière-fond de ces manchettes accrocheuses se combinent la profonde méfiance de la droite italienne vis-à-vis des intentions de la France, les relations privilégiées de M. Macron avec le mouvement catholique Sant’Egidio, qui fut proche du défunt pape, et l’imbrication de cette communauté influente dans les tiraillements qui travaillent l’Eglise italienne, accentués par la période de transition en cours au Vatican.
Les deux événements ayant provoqué la suspicion de ces quotidiens se sont déroulés autour d’un repas. Un déjeuner à l’ambassade française près le Saint-Siège relaté par Le Figaro a ainsi été abondamment évoqué par des titres italiens qui l’ont interprété comme relevant d’une campagne visant à faire élire un pape français. Cette rencontre a réuni samedi 26 avril, après les funérailles de François, M. Macron et quatre des cinq cardinaux français électeurs : Jean-Marc Aveline, l’archevêque de Marseille qui fait figure de papabile (pape potentiel), François Bustillo, l’évêque d’Ajaccio, Christophe Pierre, nonce apostolique aux Etats-Unis, et Philippe Barbarin, archevêque émérite de Lyon.
Les spéculations des observateurs italiens ont aussi été aiguillonnées par le dîner qui s’est tenu, la veille, au célèbre restaurant Dal Bolognese sur la Piazza del Popolo entre M. Macron et le fondateur de la communauté de Sant’Egidio, Andrea Riccardi, dont il est notoirement proche.
Revendiquant plus 70 000 membres laïcs dans 74 pays, ce mouvement catholique créé dans le sillage du concile Vatican II en 1968 partage ses activités entre l’aide aux plus pauvres à travers le monde et une action de diplomatie parallèle couplée à des efforts de médiation, en particulier sur le continent africain. Son expertise en fait un interlocuteur écouté des autorités françaises mais surtout un acteur important dans la constellation des pouvoirs romains. Sous François, la communauté a joué un rôle important dans les relations internationales du Saint-Siège.
Or, il se trouve qu’un prélat issu de ses rangs, le cardinal Matteo Zuppi, archevêque de Bologne et président de la conférence épiscopale italienne qui fut proche de l’ancien pape, figure lui aussi dans la liste informelle des papabili. Ses prises de position en faveur des migrants et contre les projets de réformes constitutionnelles de la majorité dominée par l’extrême droite de Mme Meloni marquent un net contraste avec les options de l’exécutif à Rome. Il n’en a pas fallu davantage pour que se diffuse la rumeur selon laquelle il était, lui aussi, soutenu par la France contre les intérêts du gouvernement italien. […]
Une conférence de mobilisation contre l’euthanasie
Nous recevons ce message, que nous relayons volontiers:
Le débat sur la légalisation de l’euthanasie et du suicide assisté va s’intensifier à l’Assemblée nationale, après le travail en commission.
Alors que le texte arrive le 12 mai en séance (c’est à dire qu’il sera débattu dans l’hémicycle), la Fondation Jérôme Lejeune, les Associations familiales catholiques (AFC) et le Comité Protestant Évangélique pour la Dignité Humaine (CPDH) vous invitent à une conférence de mobilisation en visioconférence.
Date : Lundi 5 mai à noter dès maintenant
21h00
En ligne
Inscription sur : https://toutmaispasca.org/
Cette conférence vous donnera les clés pour comprendre les enjeux politiques actuels et agir concrètement. En tant que citoyens, nous avons la responsabilité de faire entendre une voix ferme pour le respect de la vie.
Au moment où beaucoup de politiques français saluent les positions du Pape François, rappelons leur qu’il voyait dans l’euthanasie «un échec de l’amour, reflet d’une “culture du rejet”»
Dès aujourd’hui :
- Réservez la date dans votre agenda,
- Mobilisez autour de vous : invitez un maximum de vos proches à participer à cette conférence en faisant suivre cet email
- Inscrivez-vous via ce formulaire https://toutmaispasca.org/
mobilisation/
L’équipe Tout mais pas Ça !
de la fondation Jérôme Lejeune
Loi sur l’euthanasie : Tuer est une mort naturelle !
Nos députés font dans l’inversion orwellienne du vocabulaire, comme en témoigne Claire Fourcade, Médecin en soins palliatifs, à propos d’un amendement adopté en commission :
L’euthanasie (Ah non, pardon, “l’aide à mourir”) est une “mort naturelle” (Non,non, je vous assure, l’injection létale n’y est pour rien). C’est un amendement adopté aujourd’hui en commission sur la proposition de loi “fin de vie”.
Nos députés ont bien du mal à nommer les choses pic.twitter.com/vH87E3yPtV— Claire Fourcade (@clairefourcade3) April 30, 2025
Autres mesures adoptées :
- Loi ” fin de vie”, une loi qui respecte toutes les consciences… sauf celle des pharmaciens :
Loi ” fin de vie”. Une loi qui respecte toutes les consciences nous dit Olivier Falorni. Toutes? Non. Pas celle des pharmaciens chargés de préparer le produit létal. pic.twitter.com/DEymwpQvK4
— Claire Fourcade (@clairefourcade3) April 30, 2025
- “Vérifier que le discernement de la personne n’est pas altéré”? Surtout pas !
Examen de la loi “fin de vie” en commission des affaires sociales.
“Vérifier que le discernement de la personne n’est pas altéré”? REJETÉ ! pic.twitter.com/mTZl0kTJyg— Claire Fourcade (@clairefourcade3) May 1, 2025
- ” Vérifier que la personne ne fait l’objet d’aucune pression”? N’y pensez même pas !
Examen de la loi “fin de vie” en commission des affaires sociales.
” Vérifier que la personne ne fait l’objet d’aucune pression”? REJETÉ ! pic.twitter.com/v0QwzifjaV— Claire Fourcade (@clairefourcade3) May 1, 2025
Appel aux catholiques pour réaliser ensemble la demande de Fatima afin d’obtenir un saint pape
Par les dirigeants de l’Alliance 1ers Samedis de Fatima, Chapelet Perpétuel pour le Monde, Hozana, ND de Chrétienté, Cap Fatima, Marie de Nazareth, Lights in the Dark et tous ceux à venir qui n’ont pas encore eu le temps de rejoindre l’appel (et naturellement, le Salon beige s’associe volontiers à cet appel, ndlr!).
Chers fidèles de l’Église catholique,
Face aux enjeux des temps difficiles que nous vivons, en particulier l’unité de l’Église et la paix dans le monde, des millions de catholiques, clercs et laïques, souhaitent prier à juste raison pour que le Ciel nous envoie un saint pape,vicaire du Christ pieux et plein de zèle pour diriger l’Église dans la fidélité à son enseignement bimillénaire. Dans unmagnifique élan de foi spontané, nous voyons ainsi organiser de toutes parts de multiples neuvaines et initiatives deprières différentes venant du cœur de chacun.
Mais est-ce uniquement cela que le Ciel attend pour renouveler son intervention de 1903 où un saint pape, Pie X, a été élu contre toute attente dans une période de troubles similaire ? Observons les circonstances.
On peut remarquer que ce conclave va démarrer quelques jours après le 1ersamedi du mois de mai, et finira sans doute juste avant le 13 mai date anniversaire de la première apparition de Fatima. Ce conclave a également lieu en 2025, année du centenaire de la demande des 1ers samedis de Fatima.(1)
Il n’y a là aucun “hasard“. Après la mort de Sœur Lucie en 2005, Carlo Acutis a vu la voyante de Fatima en songe luidisant que “la pratique des 1ers samedis du mois pourrait changer la destinée du monde“, et en 2010 Benoit XVIa rappelé que la mission prophétique de Fatima n’était pas terminée.
Si l’on veut prier efficacement pour avoir un saint pape et pour la paix il est donc primordial de se poser la question : que nous a demandé Notre Dame à Fatima ? La Sainte Mère de l’Église, a promis son triomphe et la paix à deux conditions : la consécration de la Russie à son Cœur Immaculé par le pape ET la pratique des 1ers samedis du mois dans toute l’Église. Cette deuxième demande, liée au chapelet, nous concerne tous mais est fortement oubliée. Il ne s’agit pas là d’une simple prière ou d’une dévotion parmi d’autres. Il s’agit de l’acte d’obéissance que le Ciel attendpour nous accorder la paix et dont Sœur Lucie précisera en 1957 que « Dieu veut ce moyen et non un autre. »
Pour avoir un saint pape, il n’y a pas d’autres alternatives que de réaliser cette demande du Ciel et Notre Dame l’a bien souligné : « Si l’on fait ce que je vais vous dire, beaucoup d’âmes seront sauvées et on aura la paix. » Pourquoi le Ciel veut un acte d’obéissance ? Car l’obéissance, complément indispensable à la prière, est l’acte où on abandonne sa propre volonté au profit de celle de Dieu. C’est l’acte d’humilité et d’amour absolu vis-à-vis de Dieu.
Alors l’heure est venue de tous s’unir pour ce conclave en obéissant à la Sainte Vierge, La suppliant par le moyen qu’Elle veut de nous donner en retour un saint pape :
- Le samedi 3 mai prochain, commençons à réaliser massivement les 1ers samedis du mois de Fatima(1).
- Récitons ensuite tous les jours notre chapelet jusqu’au 13 mai comme pour la bataille de Lépante.
Signé : Régis de Lassus (Alliance 1ers samedis de Fatima), Isabelle Manceron (Chapelet Perpétuel), Thomas Delenda(Hozana/ Rosario), Jean Baptiste Maillard (Lights in the Dark), Yves de Lassus (Cap Fatima), Olivier Bonnassies (Marie de Nazareth), Philippe Darantière (ND de Chrétienté)
(1) En savoir + sur les 1ers samedis du mois. https://jubile2025-fatima.org/lalliance/ ou www.fatima100.fr/631