La persécution des Petites Sœurs des Pauvres par les fanatiques démocrates
Depuis douze ans maintenant, cet ordre catholique de religieuses, dont le seul but est de prendre soin des personnes âgées démunies, est traîné devant les tribunaux américains par une série d’idéologues.
Quel est le crime des religieuses ? S’opposer à une disposition de l’Obamacare qui obligeait les organisations à but non lucratif à fournir des contraceptifs, directement ou indirectement, dans le cadre de leurs régimes d’assurance maladie approuvés par le gouvernement fédéral.
La position des religieuses était que toute participation à la distribution de contraceptifs constituait une grave violation de leurs croyances religieuses et que, en vertu de la loi de 1993 sur le rétablissement de la liberté religieuse, le gouvernement fédéral était tenu de trouver un autre moyen d’atteindre le même objectif.
En fin de compte, l’administration Obama a perdu son procès, même s’il a fallu attendre la fin du premier mandat de Donald Trump pour que les religieuses obtiennent gain de cause. À ce moment-là, le litige était en cours depuis 2013 et avait été examiné à plusieurs reprises par la Cour suprême, qui l’avait renvoyé devant les tribunaux inférieurs ; et par une multitude d’États — dont certains, de manière honteuse, ont choisi de s’inspirer de l’intolérance du président Obama et ont continué à faire pression sur cette question.
Heureusement, en juillet 2020, la Cour suprême a finalement autorisé l’administration Trump à mettre en œuvre son exemption. L’affaire a été tranchée par 7 voix contre 2.
En toute logique, cela aurait dû mettre fin à l’affaire. Et pourtant, aucun des États qui avaient perdu devant la Cour suprême – la Pennsylvanie et le New Jersey – n’était disposé à abandonner. Pire encore, ils ont été rejoints dans leur démarche par la Californie, New York, le Massachusetts et d’autres États. S’accrochant à un argument tendancieux que la Cour suprême n’avait pas examiné au fond, ces États ont insisté sur le fait que les modifications apportées par l’administration Trump étaient « arbitraires et capricieuses » au regard de la loi sur la procédure administrative. Ce mois-ci, un juge de district de Pennsylvanie a donné raison à ces États et a annulé la règle. Une fois de plus, douze ans après l’ouverture de leur procès, les Petites Sœurs des Pauvres ont été informées qu’elles devaient choisir entre leur conscience et la loi.
Que ce litige dure aussi longtemps est un problème. Mais ce qui est infiniment pire, c’est le nombre de politiciens américains qui se sont réjouis de voir cette affaire se poursuivre. Les affaires judiciaires dans lesquelles les Petites Sœurs des Pauvres ont été impliquées ne sont pas apparues spontanément. Elles ne sont pas non plus une caractéristique permanente ou inévitable du paysage. Elles sont le fruit d’un choix. Le président Obama a choisi d’exiger que les religieuses américaines subordonnent leurs croyances religieuses à ses préférences sociales. Les dirigeants de Pennsylvanie, du New Jersey et d’autres États démocrates ont choisi d’attaquer le compromis de l’administration Trump, longtemps après le départ de Barack Obama, puis de poursuivre leurs efforts malgré une défaite cuisante devant la Cour suprême. C’est du fanatisme et, bien compris, c’est contraire au fonctionnement d’une société pluraliste. Les Américains sont en désaccord, ont été en désaccord et devraient souvent être en désaccord sur des questions politiques importantes. Mais il y a une différence entre chercher à gagner la bataille des idées et poignarder gratuitement les blessés. Compte tenu des instincts de l’actuelle Cour suprême, il semble probable que la dernière défaite des Petites Sœurs des Pauvres sera finalement annulée.
Dégradation des églises Sainte-Marthe-des-Quatre-Chemins à Pantin et Saint-Yves à La Courneuve
Communiqué du diocèse de Saint-Denis :
Samedi 16 août 2025, deux églises situées à Pantin et à La Courneuve (93) ont été la cible d’actes de vandalisme et de saccage perpétrés par un même individu.
L’auteur des faits s’est introduit d’abord dans l’église Sainte-Marthe des Quatre-Chemins, 118 avenue Jean Jaurès, à Pantin, aux alentours de 10h30. D’après les caméras de surveillance de la ville, il serait resté un peu plus d’une heure dans les lieux.
Durant ce laps de temps, il a détruit quatre statues : deux du Christ, une de Sainte Marthe et une de la Vierge Marie. Il a renversé et abîmé du mobilier, déchiré des affiches. Les dégâts sont conséquents. Ouverte depuis 8h00 le matin pour permettre aux fidèles de prier, l’église était à ce moment-là sans surveillance. Le curé a découvert à midi le désastre et a immédiatement prévenu la police nationale. L’individu avait déjà pris la fuite.
Un peu plus tard, vers 13h00, ce même homme s’est introduit à quelques kilomètres de là dans l’église Saint-Yves, 18 avenue Lénine à La Courneuve. Il s’est livré également à un saccage important, endommageant trois statues : l’une de Jeanne d’Arc et deux du Christ Jésus. Il a détruit des cierges et renversé des candélabres et des bancs, puis arraché des panneaux d’affichage. C’est un paroissien présent sur place qui a prévenu le vicaire de la paroisse.
Alertés, les policiers de la Brigade Anti-Criminalité (BAC) sont intervenus rapidement sur les lieux. L’individu, menaçant, a été interpellé vers 14h00.
Les deux prêtres de Pantin et de La Courneuve ont porté plainte contre le suspect.
Aucun blessé ni départ d’incendie ne sont heureusement à déplorer.
L’évêque de Saint-Denis, Mgr Étienne Guillet, exprime sa profonde tristesse face aux violences et dégradations commises. Il assure les communautés paroissiales de Pantin et de La Courneuve de son entier soutien et de sa prière. Dimanche prochain, il présidera la messe en l’église Saint-Yves de La Courneuve, avant de se rendre ultérieurement à Sainte-Marthe de Pantin.
Il remercie les forces de l’ordre pour leur réactivité et leur courage, ayant permis d’éviter tout drame supplémentaire et se réjouit de la relation de confiance tissée avec la Préfecture de Bobigny.
« C’est bien, vous les Brésiliens, vous vous adaptez bien et en plus de ça vous êtes chrétiens. »
Il parait que cette phrase est raciste.
Waldemar Kita, président du FCN, remettait, en marge de la rencontre entre le PSG et Nantes, un trophée à Marquinhos en l’honneur de la victoire des Parisiens en Ligue des Champions. Il lui a dit :
« C’est bien, vous les Brésiliens, vous vous adaptez bien et en plus de ça vous êtes chrétiens. »
Cette séquence a été vite supprimée.
“Croyez à l’incroyable et vous pourrez faire l’impossible.” Archevêque Fulton J. Sheen
Après une grossesse sans histoire, le 16 septembre 2010, Bonnie L. Engstrom a accouché d’un petit garçon mort-né. Au bout de soixante et une minutes, alors que les médecins s’apprêtaient à annoncer l’heure du décès, le cœur de James Fulton s’est mis à battre.
Pendant ces soixante et une minutes, les Engstrom ont demandé et compté sur la puissante intercession de l’homonyme de James : l’archevêque Fulton J. Sheen.
Le fait que James soit encore en vie est un miracle. Mais la suite de l’histoire est encore plus étonnante. Alors que les Engstrom se préparaient à ce que leur petit garçon devienne aveugle, incapable de marcher ou de parler, et qu’il soit nourri par un tube pour le reste de sa vie, un autre miracle s’est produit. Contre toute attente médicale, James a non seulement survécu, mais il a commencé, et continué, à s’épanouir. Alors qu’il avait trois ans, sa maman est allée le faire examiner par un pédiatre, pour savoir ce qu’il avait comme séquelle, suite à l’absence d’oxugnèe durant 61 minutes. Réponse de la pédiatre :
“Tu veux dire soixante et une secondes. Tu as dit soixante et une minutes, mais tu veux dire un peu plus d’une minute”.
“Non”. “Il n’a pas eu de pouls pendant plus d’une heure.”
En 2014, les experts médicaux et les conseillers théologiques de la Congrégation pour la Cause des saints ont approuvé ce miracle à l’unanimité. Cette étonnante histoire vraie, pleine de faiblesse et de force, de déchirement et de célébration, d’espoir et de joie, nous enseigne que grâce à notre foi dans le Christ et aux prières de la multitude, les miracles sont possibles.
Sa mère en a publié ce témoignage édifiant.
Le Monde n’aime pas Les plus belles fêtes de France
Le Monde des 17 et 18 août consacre pas moins d’une double-page à dénoncer la création de spectacles historiques par la strème-droâte (sic). Pierre-Edouard Stérin, le nouveau diable de la République laïque et anticatholique, est pris à partie pour ses ambitions politiques alors qu’il s’agit là d’oeuvre culturelle. Mais Le Monde ne rappelle pas les millions d’euros gâchés par les DRAC (Directions régionales des affaires culturelles) chaque année (c’est toujours ‘Nicolas qui paie’) pour financer des oeuvres contestables, voire souvent vulgaires, sans parler des nombreuses subventions versées par les collectivités locales à des spectacles sans intérêt ou encore aux navets cinématographiques (le dernier en date, celui avec Kad Merad qui a bénéficié de 30 000€ du CNC)…
Le Monde n’aime pas quand les Français organisent des fêtes qui ne sont pas estampillées par le gauchisme culturel, alors que la fête n’est pas une manifestation idéologique, mais reste un atout de cohésion sociale, intergénérationnel, permettant de valoriser le patrimoine, les savoir-faire de nos provinces, etc… A l’heure où l’Etat, qui doit faire des économies, baisse ses subventions, il est normal que des acteurs privés prennent le relai, comme cela s’est toujours fait dans l’Histoire. C’est pourquoi cette condamnation du quotidien gauchiste manifeste une incompréhension totale de ces initiatives alors que le label « Les plus belles fêtes de France » ne vise qu’à récompenser, valoriser et soutenir les initiatives locales existantes sans aucune entrave ni direction de leur scénographie.
Il est anormal que ces fêtes subissent des pressions pour quitter un label alors qu’elles reconnaissent n’avoir subi aucune pression politique : la politisation vient de ceux qui la condamnent.
10e dimanche après la Pentecôte : parabole du pharisien et du publicain
Nous remercions l’association Una Voce de nous autoriser à publier des extraits des excellents commentaires des cinq pièces grégoriennes du dimanche ou de la fête à venir.
Vous aurez la totalité des textes sur le site et nous ne pouvons que vous encourager à vous abonner à la newsletter hebdomadaire en cochant dans la case adéquate sur la page d’accueil.
► Introït : Dum clamarem
Les chants du propre de la messe du dixième dimanche après la Pentecôte sont encore une fois tous extraits des psaumes.
Nous trouvons à l’Introït le psaume 54, qui fait suite à celui de l’Introït du dimanche précédent, et dans lequel David exprime également sa confiance dans la protection divine au milieu des épreuves,
Dum clamarem ad Dominum, exaudivit vocem meam ab his qui appropiquant mihi : et humiliavit eos, qui est ante sæcula, et manet in æternum : jacta cogitatum tuum in Domino, et ipse te enutriet.
Quand j’ai crié vers le Seigneur il a écouté ma voix, et m’a délivré de ceux qui approchaient de moi ; Il les a abaissés, Lui qui est avant les siècles et demeure à jamais. Jette tes soucis dans le Seigneur et lui-même te nourrira.
Chacun de nous peut faire sienne cette belle prière et confier ses soucis au Seigneur pour qui Il nous accorde la nourriture spirituelle, c’est-à-dire les grâces dont nous avons besoin pour affronter les difficultés et les tentations qui s’approchent de nous.
La mélodie de cet Introït, qui est d’une longueur inhabituelle, est elle-même ample et très développée avec de beaux élans plein de ferveur. Il est accompagné bien entendu par le premier verset du psaume 54 :
Exaudi Deus orationem meam, et ne despexeris deprecationem meam : intende mihi, et exaudi me.
O Dieu, écoutez ma prière et ne repoussez pas ma supplication ; soyez attentif et exaucez-moi.
► Graduel : Custodi me
Le texte du Graduel du dixième dimanche après la Pentecôte est tiré du psaume 16 que nous avons déjà rencontré à l’Offertoire du sixième dimanche, prière du juste qui se confie dans le Seigneur pour qu’il le garde dans la voie qu’il ne veut pas quitter malgré les embauches et les tentations :
Custodi me, Domine, ut pupillam oculi : sub umbra alarum tuarum protege me. De vultu tuo judicium meum prodeat : oculi tui videant æquitatem.
Gardez-moi Seigneur comme la pupille de votre œil, protégez-moi à l’ombre de vos ailes. De votre visage que provienne ma justification, que vos yeux voient ma droiture.
La première phrase est chantée comme verset à l’office des complies. Les belles images qu’elle emploie pour demander la protection divine conviennent tout à fait pour la prière du soir.
La mélodie de ce Graduel est nettement différente de celle des six dimanches précédents qui appartenaient tous au même mode grégorien ; celle-ci est plus douce et intime, mais avec de beaux élans, surtout dans la deuxième partie.
► Alléluia : Te decet hymnus
Nous retrouvons avec l’Alléluia du dixième dimanche après la Pentecôte la série des grands alléluias de louange et d’action de grâces au Seigneur pour tous ses bienfaits, qui avait été interrompue le dimanche précédent pour une prière suppliante. Une fois encore, le verset est le début d’un psaume. Cette fois c’est le psaume 64, beau cantique de reconnaissance à Dieu notamment pour les biens de la terre, ce qui convient tout à fait à cette saison.
Te decet hymnus, Deus, in Sion : et tibi reddetur votum in Jerusalem.
À vous est due une hymne, O Dieu, dans Sion. À vous est acquitté un vœu dans Jérusalem.
Sion (Jérusalem) c’est le temple, figure comme toujours de l’Église où nous venons remercier le Seigneur et figure du ciel où nous chanterons sa louange éternellement.
La mélodie de cet Alléluia est très enthousiaste, surtout dans le verset, avec de grandes envolées dans les hauteurs et une immense vocalise à la fin sur le mot Jérusalem, comme une contemplation éperdue qui ne veut plus finir.
► Offertoire : Ad te Domine
Comme celui du précédent dimanche, l’Offertoire du dixième dimanche après la Pentecôte est repris à un autre dimanche de l’année, cette fois au premier dimanche de l’Avent.
Nous y retrouvons le début du psaume 24, que nous avons déjà rencontré à plusieurs reprises, prière du pécheur qui se repent et se tourne vers Dieu avec confiance en sa miséricorde.
Ad te Domine levavi animam meam : Deus meus, in te confido, non erubescam : neque irrideant me inimici mei : etenim universi qui te exspectant, non confundentur.
Vers vous Seigneur j’élève mon âme, mon Dieu en vous je mets ma confiance, je n’aurai pas à en rougir. Que mes ennemis ne se moquent pas de moi ; en effet, aucun de ceux qui espèrent en vous ne sera confondu.
L’élévation de l’âme vers Dieu c’est la définition même de la prière, et on a ici une prière instante et fervente, dont la mélodie exprime d’une manière très profonde les sentiments de confiance et d’espérance qui sont ceux du texte.
► Communion : Acceptabis
Le texte de l’antienne de Communion du dixième dimanche après la Pentecôte est formé du dernier verset du psaume 50, le célèbre Miserere dans lequel David exprime son repentir après son crime.
Acceptabis sacrificium justitiæ, oblationes et holocausta super altare tuum, Domine.
Vous agréerez le sacrifice offert en toute justice, les oblations et les holocaustes sur votre autel, Seigneur.
Le futur qui est employé ici montre qu’il y a une condition à cet agrément par Dieu de nos offrandes ; elle nous est donnée par un verset précédent du psaume précisant que le sacrifice qui plaît à Dieu c’est un esprit humilié et un cœur contrit. Ce sont les sentiments qui étaient déjà exprimés dans l’Introït et l’Offertoire de cette messe, et avec lesquels nous pouvons nous offrir et approcher de l’autel au moment de la communion.
Après un bel élan à l’intonation, la mélodie est calme et douce, sans grands intervalles, avec juste une petite insistance sur le mot altare.
Tremblez devant l’idéologie maurassienne du Salon beige… !
Le Monde a interrogé une sociologue, notamment spécialiste des questions de genre ( la fameuse idéologie qui n’existe pas), pour parler de l’évolution du monde catholique, suite à l’affaire de Scouts de France…
Evidemment cette personne déclare n’importe quoi enchaînant les contre-vérités, oubliant de rappeler que la pratique homosexuelle (et non la tendance) est gravement peccamineuse comme le rappelle le catéchisme de l’Eglise catholique, et que par ailleurs Marine Rosset, non seulement a fait concevoir un enfant par PMA, privé de père, autre pratique doublement condamnée par l’Eglise (et non par des médias maurrassiens…), mais en outre c’est une militante politique, aujourd’hui annoncée comme candidate suppléante du PS a une législative partielle. Mais ça faisait sans doute trop d’informations en même temps pour une sociologue…
Deux églises vandalisées dans le 93
Lu ici :
Un homme armé d’un couteau a été interpellé après avoir vandalisé deux églises à Pantin puis à La Courneuve en Seine Saint Denis, vers 14h00 ce samedi, indique une source policière.
Après avoir profané l’église Sainte Marthe des Quatre Chemins, le suspect de “type africain” s’est attaqué à l’église Saint Yves où il a menacé des agents de la BAC : “Approchez-vous, je vous tue !”, avant de foncer sur eux et d’être maîtrisé.
De nombreux bancs ont été retournés, de l’eau bénite jetée au sol, des bougeoirs renversés et des tableaux brisés. Pas de blessés.
Sous pression, Mgr de Kerimel nomme un nouveau chancelier
Dans un communiqué lapidaire, l’archevêque de Toulouse nomme un nouveau chancelier pour le diocèse :
L’abbé Spina, condamné pour viol sur mineur il y a 30 ans, renonce donc au poste de chancelier. Sans tambour ni excuse.
La statue de Notre-Dame de France et la statue de la Liberté à New York
Entre 1856 et 1860 une statue monumentale fut construite à Puy-En-Velay. C’est une Vierge à l’Enfant (cf. https://fr.wikipedia.org/wiki/Statue_de_Notre-Dame_de_France) et elle est nommée la statue de Notre-Dame de France. Le Puy-En-Velay était déjà connu dès les débuts du christianisme à cause d’apparitions de la Vierge Marie au Ier et au Ve siècle (Cf. «Les apparitions de la Vierge, leur histoire» d’Annette Colin-Simard, Fayard/Mame, 1981).
Cette statue fut construite avec du métal issu de canons pris lors du siège de Sébastopol, pendant la guerre de Crimée (1853-1856). En fait c’était l’évêque Auguste de Morlhon qui avait convaincu Napoléon III, avant la fin du siège, d’offrir les canons si le siège réussissait et que la paix revenait (cf. https://fr.wikipedia.org/wiki/Statue_de_Notre-Dame_de_France.). Et trois jours plus tard la ville tombait.
Selon le site lepuyenvelay-tourisme.fr, «La statue de Notre-Dame de France représente la Vierge Marie avec une couronne d’étoiles. Elle se tient debout, face à la ville du Puy-en-Velay et écrase du pied un serpent, tenant sur son bras droit l’Enfant Jésus qui bénit la ville. «.
Cette statue fut la plus haute du monde, et elle fut détrônée par la statue de la Liberté à New York (https://www.lepuyenvelay-tourisme.fr/decouvrir/incontournables/la-statue-notre-dame-de-france/). Or, si on regarde la statue de la Liberté, on observe quelques ressemblances : c’est une femme, elle tient une torche et une tablette, et elle est coiffée d’un diadème à 7 branches (https://fr.wikipedia.org/wiki/Statue_de_la_Libert%C3%A9). Si on se penche plus sur ses origines, on remarque que l’idée de sa construction fut lancée en… 1865 et en France, c’est-à-dire 5 ans après la construction de la statue de Notre-Dame de France. Et celui qui lança cette idée fut Édouard Lefebvre de Laboulaye, historien et politicien français. Et la réalisation fut confiée à Auguste Bartholdi, un autre français. Or, Édouard Lefebvre de Laboulaye et Auguste Bartholdi furent tous les deux des francs-maçons, comme on le voit dans une page des franc-maçons qui parle de la statue de la Liberté (https://www.gadlu.info/la-franc-maconnerie-et-la-statue-de-la-liberte/). Dans cette page ils expliquent le lien de la statue de la Liberté avec les «Lumières».
Bref, il est difficile de ne pas voir un lien entre les deux statues. La première est issue d’une longue tradition bimillénaire chrétienne, jalonnée par des apparitions de la Vierge Marie, par de miracles, par la foi des pèlerins, par des siècles d’obéissance à Dieu, etc. Et l’autre est issue de l’esprit des «Lumières», idéologie qui séduit l’homme en posant, entre autres, la liberté comme le fondement de la vie politique. La «liberté» sans la loi divine, cela va de soi… La seconde tente de concurrencer la première.
Mais heureusement la Vierge Marie a promis à Fatima que Son Cœur Immaculé triomphera à la fin. Et la statue de Notre-Dame de France montre que la Vierge Marie écrase du pied le serpent.
Crédits de la photo : © W. Bulach, https://commons.wikimedia.org/wiki/File:00_0621_Notre-Dame_de_la_France_-_Le_Puy-en-Velay.jpg
Cet article est une tribune libre, non rédigée par la rédaction du Salon beige. Si vous souhaitez, vous aussi, publier une tribune libre, vous pouvez le faire en cliquant sur « Proposer un article » en haut de la page.
« N’ayons pas peur de choisir la vie ! »
Dans son homélie prononcée en cette fête de l’Assomption, le pape Léon XIV a déclaré :
[…] Frères et sœurs, lorsque dans cette vie “nous choisissons la vie” (cf. Dt 30, 19), alors en Marie, montée au Ciel, nous avons raison de voir notre destin. Elle nous est donnée comme le signe que la résurrection de Jésus n’a pas été un fait isolé, une exception. Tous, dans le Christ, nous pouvons engloutir la mort (cf. 1 Co 15, 54). Certes, c’est l’œuvre de Dieu, pas la nôtre. Cependant, Marie est cette entrelacement de grâce et de liberté qui pousse chacun de nous à la confiance, au courage, à l’engagement dans la vie d’un peuple. « Le Puissant fit pour moi des merveilles » (Lc 1, 49) : puissions-nous chacun faire l’expérience de cette joie et en témoigner par un chant nouveau. N’ayons pas peur de choisir la vie ! Cela peut sembler dangereux, imprudent. Combien de voix nous murmurent sans cesse : “Pourquoi fais-tu cela ? Laisse tomber ! Pense à tes intérêts”. Ce sont des voix de mort. Nous, en revanche, nous sommes disciples du Christ. C’est son amour qui nous pousse, corps et âme, dans notre temps. Comme individus et comme Église, nous ne vivons plus pour nous-mêmes. C’est précisément cela – et cela seul – qui répand la vie, qui fait prévaloir la vie. Notre victoire sur la mort commence dès maintenant.
15 août : fête nationale
Le roi de France, Louis XIII, pour proclamer sa reconnaissance ainsi que celle de tout son royaume à Marie après la naissance d’un héritier – le futur Louis XIV – et pour lui prouver sa confiance absolue, formule un vœu de consécration de lui-même, de sa famille et de la France, à Notre Dame de l’Assomption. Ce vœu a été publié sous la forme de l’édit du 10 février 1638 et prononcé le 15 août 1638.
“Dieu qui élève les rois au trône de leur grandeur, non content de nous avoir donné l’esprit qu’il départ à tous les princes de la terre pour la conduite de leurs peuples, a voulu prendre un soin si spécial et de notre personne et de notre Etat, que nous ne pouvons considérer le bonheur du cours de notre règne, sans y voir autant d’effets merveilleux de sa bonté, que d’accidents qui nous pouvaient perdre.
Lorsque nous sommes entrés au gouvernement de cette couronne, la faiblesse de notre âge donna sujet à quelques mauvais esprits d’en troubler la tranquillité; mais cette main divine soutint avec tant de force la justice de notre cause, que l’on vit en même temps la naissance et la fin de ces pernicieux desseins. En divers autres temps, l’artifice des hommes et la malice du diable ayant suscité et fomenté des divisions non moins dangereuses pour notre couronne que préjudiciables au repos de notre maison, il lui a plu en détourner le mal avec autant de douceur que de justice. La rebellion de l’hérésie ayant aussi formé un parti dans l’Etat, qui n’avait d’autre but que de partager notre autorité, il s’est servi de nous pour en abattre l’orgueil, et a permis que nous ayons relevé ses saints autels en tous les lieux où la violence de cet injuste parti en avait ôté les marques.
Quand nous avons entrepris la protection de nos alliés, il a donné des succès si heureux à nos armes, qu’à la vue de toute l’Europe, contre l’espérance de tout le monde, nous les avons rétablis en la possession de leurs Etats dont ils avaient été dépouillés. Si les plus grandes forces des ennemis de cette couronne, se sont ralliées pour conspirer sa ruine, il a confondu leurs ambitieux desseins pour faire voir à toutes les nations que, comme sa providence a fondé cet Etat, sa bonté le conserve et sa puissance le défend.
Prenant la très sainte et très glorieuse Vierge pour protectrice spéciale de notre royaume, nous lui consacrons particulièrement notre personne, notre Etat, notre couronne et nos sujetsTant de grâces si évidentes font que pour n’en différer pas la reconnaissance, sans attendre la paix, qui nous viendra de la même main dont nous les avons reçues, et que nous désirons avec ardeur pour en faire sentir les fruits aux peuples qui nous sont commis, nous avons cru être obligés, nous proternant aux pieds de sa majesté divine que nous adorons en trois personnes, à ceux de la Sainte Vierge et de la sacrée croix, où nous vénérons l’accomplissement des mystères de notre rédemption par la vie et la mort du Fils de Dieu en notre chair, de nous consacrer à la grandeur de Dieu par son Fils rabaissé jusqu’à nous et à ce Fils par sa Mère élevée jusqu’à lui ; en la protection de laquelle nous mettons particulièrement notre personne, notre Etat, notre couronne et tous nos sujets pour obtenir par ce moyen celle de la Sainte Trinité, par son intercession et de toute la cour céleste par son autorité et exemple, nos mains n’étant pas assez pures pour présenter nos offrandes à la pureté même, nous croyons que celles qui ont été dignes de le porter, les rendront hosties agréables et c’est chose bien raisonnable qu’ayant été médiatrice de ces bienfaits, elle le soit de nos actions de grâces.
A ces causes, nous avons déclaré et déclarons que prenant la très sainte et très glorieuse Vierge pour protectrice spéciale de notre royaume, nous lui consacrons particulièrement notre personne, notre Etat, notre couronne et nos sujets, la suppliant de nous vouloir inspirer une sainte conduite et défendre avec tant de soin ce royaume contre l’effort de tous ses ennemis, que, soit qu’il souffre le fléau de la guerre, ou jouisse de la douceur de la paix que nous demandons à Dieu de tout notre cœur, il ne sorte point des voies de la grâce qui conduisent à celles de la gloire. Et afin que la postérité ne puisse manquer à suivre nos volontés en ce sujet, pour monument et marque immortelle de la consécration présente que nous faisons, nous ferons construire de nouveau le grand autel de l’Eglise cathédrale de Paris avec une image de la Vierge qui tienne en ses bras celle de son précieux Fils descendu de la Croix et où nous serons représentés aux pieds du Fils et de la Mère comme leur offrant notre couronne et notre sceptre.
Exhortons pareillement tous les archevêques et évesques de notre royaume et néanmoins leur enjoignons de faire célébrer la même solennité en leurs églises épiscopales et autres églises de leur diocèseNous admonestons le sieur archevêque de Paris et néanmoins lui enjoignons que tous les ans le jour et fête de l’Assomption, il fasse faire commémoration de notre présente déclaration à la grand’messe qui se dira en son Eglise cathédrale et qu’après les vêpres du dit jour, il soit fait une procession en la dite Eglise à laquelle assisteront toutes les compagnies souveraines et le corps de ville, avec pareille cérémonie que celle qui s’observe aux processions générales les plus solennelles; ce que nous voulons aussi être fait en toutes les églises tant paroissiales que celles des monastères de la dite ville et faubourgs et en toutes les villes, bourgs et villages du dit diocèse de Paris.
Exhortons pareillement tous les archevêques et évesques de notre royaume et néanmoins leur enjoignons de faire célébrer la même solennité en leurs églises épiscopales et autres églises de leur diocèse; entendant qu’à la dite cérémonie les Cours de Parlement et autres compagnies souveraines et les principaux officiers de ville y soient présents ; et d’autant qu’il y a plusieurs épiscopales qui ne sont pas dédiées à la Vierge, nous exhortons les dits archevesques et évesques en ce cas de lui dédier la principale chapelle des dites Eglises pour y être faite la dite cérémonie et d’y élever un autel avec un ornement convenable à une action si célèbre et d’admonester tous nos Peuples d’avoir une dévotion particulière a la Vierge, d’implorer en ce jour sa protection afin que sous une si puissante patronne notre royaume soit à couvert de toutes les entreprises de ses ennemis, qu’il jouisse largement d’une bonne paix ; que Dieu y soit servi et révéré si saintement à la dernière fin pour laquelle nous avons été créés ; car tel est notre plaisir.
Louis
par la grâce de Dieu, roi de France et de Navarre
Pour qu’Il règne sur nos familles !
«La famille, c’est la cellule de base de la société.»
C’est donc en toute logique le premier lieu où doit s’enraciner le règne du Christ.
Dans ce deuxième épisode de la série Pour qu’Il règne, Olivier et Anne Berne, foyer président de Domvs Christiani, témoignent de leur mission au service des époux et des familles.
Par la sanctification des foyers, par leur formation humaine, spirituelle et doctrinale, par l’amitié chrétienne, se bâtit peu à peu une société plus ancrée sur le Christ.
Loin d’être un idéal impossible, la chrétienté se réalise premièrement, et de manière très incarnée, dans les familles catholiques qui se sanctifient, faisant ainsi grandir en leur sein la charité.
15 août : fête de l’Assomption – Magnificat
Nous remercions l’association Una Voce de nous autoriser à publier des extraits des excellents commentaires des cinq pièces grégoriennes du dimanche ou de la fête à venir. Vous aurez la totalité des textes sur le site et nous ne pouvons que vous encourager à vous abonner à la newsletter hebdomadaire en cochant dans la case adéquate sur la page d’accueil.
La fête de l’Assomption de la Sainte Vierge est une des plus grandes fêtes de l’année, fête d’obligation et jour férié, même lorsqu’elle tombe en semaine. C’est aussi la fête patronale de la France depuis la consécration de notre pays à Notre Dame par le roi Louis XIII en 1638.
On sait que le dogme de l’Assomption de la Sainte Vierge a été proclamé solennellement en 1950 par le pape Pie XII, affirmant comme vérité de foi que la Bienheureuse Vierge Marie a été élevée au ciel en corps et en âme sans connaître la corruption du tombeau. Mais s’il a fallu attendre le XXe siècle pour cette proclamation, la fête de l’Assomption, ou de la » Dormition » de la Sainte Vierge était célébrée depuis longtemps. Depuis la promulgation du dogme, un nouveau formulaire pour la messe a été prescrit par le décret du 31 octobre 1950. Ce nouveau formulaire met plus l’accent que l’ancien sur la souveraine dignité de Marie. C’est cette messe Signum magnum qui est chantée dans le rit romain traditionnel selon les Livres liturgiques de 1962. Le Graduel de 1974 a curieusement repris des pièces de l’ancienne messe, antérieure à 1950.
► Introït : Signum magnum
Le texte de l’Introït provient du livre de l’Apocalypse de saint Jean au chapitre 12 :
Signum magnum apparuit in cælo : mulier amicta sole, et luna sub pedibus eius, et in capite ejus corona stellarum duodecim.
Un grand signe apparut dans le ciel : une femme, revêtue de soleil, la lune sous les pieds et, sur la tête, une couronne de douze étoiles.
Cette femme qui est ainsi glorifiée est avant tout la figure de l’Église qui va entamer contre le dragon un combat sans merci, mais ce texte s’applique aujourd’hui à Marie écrasant sous son pied la tête du serpent et couronnée dans le ciel. Cette vision grandiose, cosmique, appellerait semble-t-il une mélodie éclatante, or celle qui a été choisie, empruntée à un Introït du commun des Martyrs, est douce, calme et peu développée, mais pleine d’une paisible et joyeuse assurance.
Cet Introït est accompagné du premier verset du psaume 97, cantique d’action de grâces qui revient souvent dans la liturgie, notamment à Noël et à Pâques.
Cantate Domino canticum novum : quia mirabilia fecit.
Chantez au Seigneur un chant nouveau, car il a fait des merveilles.
► Graduel : Audi filia
Pour la nouvelle messe de l’Assomption composée en 1950 on a repris au Graduel une pièce ancienne qui figurait au commun des vierges. Le texte est tiré du psaume 44, le cantique nuptial que nous avons déjà souvent rencontré ; il fait l’éloge à l’occasion de leurs noces du roi d’Israël et de son épouse, qui sont la figure du Christ et de l’Église, mais la liturgie l’applique aussi souvent à Marie ou aux vierges consacrées. Les deux versets qui forment ce Graduel sont pris dans l’éloge de la reine.
Audi filia, et vide, et inclina aurem tuam : et concupiscet Rex pulchritudinem tuam. Tota decora ingreditur filia Regis, texturæ aureæ sunt amictus ejus.
Écoute ma fille et regarde, tends l’oreille : le roi est épris de ta beauté. La fille du roi s’avance toute belle, ses vêtements sont tissés d’or.
Ces versets s’appliquent très bien à la Vierge Marie dont l’éclat et la beauté surpassent toutes les créatures, et qui maintenant règne avec son fils dans le ciel. On trouve cet éclat et cette beauté dans la mélodie aux amples vocalises, avec l’enthousiasme triomphal qui manquait à l’Introït.
► Alléluia : Assumpta est
l‘Alléluia de l’Assomption est la seule pièce de l’ancienne messe qui ait été conservée dans la nouvelle. Le texte n’est pas tiré de la Sainte Écriture ; c’est un refrain qui revient à plusieurs reprises dans l’office de la fête.
Assumpta est Maria in cælum : gaudet exercitus angelorum.
Marie a été élevée au ciel, l’armée des anges se réjouit.
La mélodie traduit admirablement par ses montées et ses descentes très légères le mystère de ce jour et la joie des esprits célestes.
► Offertoire : Inimicitias
L‘Offertoire de la messe de l’Assomption est une pièce nouvelle composée en 1950, dont le texte est tiré du livre de la Genèse. On se rappelle que l’Introït était tiré de l’Apocalypse, le dernier livre de la Bible, et nous voici maintenant ramenés au premier livre, au tout début de la Sainte Écriture. Il y a pourtant un rapport certain entre les deux textes. Le chapitre 12 de l’Apocalypse nous montrait le combat et la victoire d’une femme sur le dragon infernal. Elle vengeait ainsi une autre femme, Ève, celle de la Genèse, qui avait succombé aux ruses du serpent. Et Dieu lui-même s’adressant au serpent avait annoncé cette revanche. Ce sont les paroles que nous chantons aujourd’hui.
Inimicitias ponam inter te et mulierem, et semem tuum et semen illius.
Je mettrai une inimitié entre toi et la femme, entre ta descendance et sa descendance.
La descendance de la femme c’est évidemment le Christ qui vaincra Satan et ses suppôts, mais c’est le Christ par Marie. C’est elle la fille d’Ève qui écrase la tête du serpent, ce qui lui vaut d’entrer aujourd’hui dans la gloire. La mélodie, qui reprend des formules d’autres Offertoires, notamment celui du onzième dimanche après la Pentecôte, fait de ce texte une affirmation solennelle et pleine de fermeté ; c’est vraiment Dieu qui parle.
► Communion : Beatam me dicent
Le texte de l’Antienne de Communion de la messe de l’Assomption est tiré du Magnificat:
Beatam me dicent omnes generationes, quia fecit mihi magna qui potens est.
Toutes les générations me diront bienheureuse, car le Tout Puissant a fait pour moi des merveilles.
C‘est la Sainte Vierge qui parle, et, avec son humilité admirable, elle renvoie à Dieu toute la gloire qu’elle a méritée pour les merveilles qu’elle a accomplies, gloire dont elle jouit aujourd’hui dans le ciel. C’est cette humilité que traduit parfaitement la mélodie de cette petite antienne toute simple, légère et joyeuse.
Le Liban « célèbre » le cinquième anniversaire de l’explosion qui a ravagé Beyrouth
D’Antoine de Lacoste :
Le 4 août 2020, une terrible explosion venue du port ravagea l’est de Beyrouth, en particulier le délicieux quartier chrétien d’Achrafieh. Il y eut 235 morts et des milliers de blessés. L’Etat, déliquescent, laissa les victimes et les sinistrés se débrouiller. Pendant des heures, ce furent les habitants qui portèrent les premiers secours aux blessés et les emmenèrent à l’hôpital dans leurs voitures personnelles. Ce sont eux aussi qui nettoyèrent les gravats et sécurisèrent les rues.
Pas de pompiers, pas de policiers, pas d’armée, une fois de plus l’Etat libanais a abandonné les siens.
L’enquête devait être rapide et exemplaire, apportant des réponses aux questions que se posaient tous les Libanais. Pourquoi 2750 tonnes de nitrate d’ammonium étaient stockées dans le port au mépris de toute sécurité ? D’où venaient-ils ? Qui gérait le silo ? Pourquoi personne, à commencer par le président Michel Aoun, n’a tenu compte des avertissements lancés ? Pourquoi et comment ce nitrate a-t-il explosé ?
Cette dernière question agite particulièrement les Libanais. Beaucoup croient à une attaque israélienne. Cette thèse semble peu probable. Certes, le port de Beyrouth a la réputation d’être largement géré par le Hezbollah et le nitrate d’ammonium peut facilement devenir un explosif, comme la suite des évènements l’a d’ailleurs démontrée. Il aurait donc pu être tentant pour Israël de supprimer un important stock potentiel d’explosifs pouvant être utilisé par le Hezbollah. Toutefois, aucun indice matériel ne vient confirmer cette thèse davantage issue du ressentiment très profond des Libanais contre Israël. L’Etat hébreu a fait tant de mal au malheureux Liban qu’on finit par lui prêter plus que la réalité, déjà bien sombre.
L’hypothèse d’un accident semble plus plausible selon les experts qui estiment que la présence de feux d’artifice et de méthanol à côté du nitrate d’ammonium peut expliquer le déclenchement de la première petite explosion qui a entraîné la seconde.
Peut-être, mais il est tout de même troublant de constater que tout le monde se précipite vers la thèse accidentelle : Israël, le Hezbollah et le gouvernement libanais, pour une fois tous d’accord. De plus, qu’est-ce qui a déclenché l’explosion des feux d’artifice ? Comme pour Notre-Dame de Paris, on évoque une cigarette mal éteinte, ce qui est bien commode quand on ne veut pas chercher la vérité.
Même en admettant cela, alors pourquoi les rapports d’expertise, les images des caméras de surveillance et les témoignages recueillis auprès des ouvriers du port sont-ils soigneusement cachés ? Et que dire des trois assassinats du colonel Skaff, du colonel Rjeily et de Lokman Slim, tous liés au dossier de différentes façons ?
Le quotidien libanais l’Orient-Le Jour, évoque une autre thèse, celle du sabotage. Cela revient à se tourner à nouveau vers Israël ou un autre acteur dont on a peine à comprendre les motivations.
Décidément, la vérité ne semble pas prête de sortir. Et les Libanais soupirent : « Le Liban reste le Liban. »
Antoine de Lacoste
« L’amour, lorsqu’il est vrai, ne peut ignorer la vérité »
Voici la catéchèse du pape lors de l’audience d’hier à Rome :
Chers frères et sœurs,
Nous poursuivons notre chemin à l’école de l’Evangile, sur les traces de Jésus dans les derniers jours de sa vie. Aujourd’hui, nous nous arrêtons sur une scène intime, dramatique et pourtant profondément vraie: le moment, pendant la Cène pascale, où Jésus révèle que l’un des Douze est sur le point de le trahir: «En vérité, je vous le dis, l’un de vous me livrera, un qui mange avec moi» (Mc 14, 18).
Des paroles fortes. Jésus ne les prononce pas pour condamner, mais pour montrer que l’amour, lorsqu’il est vrai, ne peut ignorer la vérité. La pièce à l’étage, où tout avait été soigneusement préparé quelques instants auparavant, s’emplit soudain d’une douleur silencieuse, faite de questions, de soupçons et de vulnérabilité. C’est une douleur que nous connaissons bien nous aussi, lorsque l’ombre de la trahison s’insinue dans les relations les plus chères.
Pourtant, la manière dont Jésus parle de ce qui est sur le point d’arriver est surprenante. Il n’élève pas la voix, ne pointe pas du doigt, ne prononce pas le nom de Judas. Il parle de telle manière que chacun peut s’interroger. Et c’est précisément ce qui se passe. Saint Marc nous dit: «Ils devinrent tout tristes et se mirent à lui dire l’un après l’autre: “Serait-ce moi?”» (Mc 14, 19).
Chers amis, cette question — «Serait-ce moi?» — est peut-être l’une des plus sincères que nous puissions nous poser. Ce n’est pas la question de l’innocent, mais celle du disciple qui se découvre fragile. Ce n’est pas le cri du coupable, mais le murmure de celui qui, tout en voulant aimer, sait qu’il peut blesser. C’est dans cette prise de conscience que commence le chemin du salut.
Jésus ne dénonce pas pour humilier. Il dit la vérité parce qu’il veut sauver. Et pour être sauvés, il faut sentir: sentir que l’on est impliqué, comprendre qu’on est aimé malgré tout, sentir que le mal est réel mais n’a pas le dernier mot. Seul celui qui a connu la vérité d’un amour profond peut aussi accepter la blessure de la trahison.
La réaction des disciples n’est pas la colère, mais la tristesse. Ils ne s’indignent pas, ils sont tristes. C’est une douleur qui naît de la possibilité réelle d’être impliqués. Cette tristesse, précisément, si elle est accueillie sincèrement, devient un lieu de conversion. L’Evangile ne nous enseigne pas à nier le mal, mais à le reconnaître comme une opportunité douloureuse pour renaître.
Jésus ajoute ensuite une phrase qui nous inquiète et nous fait réfléchir: «Malheur à cet homme-là par qui le Fils de l’homme est livré! Mieux eût valu pour cet homme-là de ne pas naître!» (Mc 14, 21). Ce sont des paroles dures, certes, mais il faut bien les comprendre: il ne s’agit pas d’une malédiction, mais d’un cri de douleur. En grec, ce «malheur» sonne comme une lamentation, un «hélas», une exclamation de compassion sincère et profonde
Nous sommes habitués à juger. Dieu, lui, accepte la souffrance. Lorsqu’il voit le mal, il ne se venge pas, mais s’afflige. Et ce «mieux eût valu pour cet homme-là de ne pas naître» n’est pas une condamnation infligée a priori, mais une vérité que chacun de nous peut reconnaître: si nous renions l’amour qui nous a engendrés, si, en trahissant, nous devenons infidèles à nous-mêmes, alors nous perdons véritablement le sens de notre venue au monde et nous nous excluons nous-mêmes du salut.
Pourtant, précisément là, à l’endroit le plus sombre, la lumière ne s’éteint pas. Au contraire, elle commence à briller. Car si nous reconnaissons nos limites, si nous nous laissons toucher par la douleur du Christ, alors nous pouvons enfin naître de nouveau. La foi ne nous épargne pas la possibilité du péché, mais nous offre toujours une issue: celle de la miséricorde.
Jésus ne se scandalise pas face à notre fragilité. Il sait bien qu’aucune amitié n’est à l’abri du risque de trahison. Mais Jésus continue à se fier. Il continue à s’asseoir à table avec les siens. Il ne renonce pas à rompre le pain, même avec celui qui le trahira. Telle est la force silencieuse de Dieu: il n’abandonne jamais la table de l’amour, pas même lorsqu’il sait qu’il sera laissé seul.
Chers frères et sœurs, nous aussi nous pouvons nous demander aujourd’hui, sincèrement: «Serait-ce moi?». Non pas pour nous sentir accusés, mais pour ouvrir un espace à la vérité dans nos cœurs. Le salut commence ici: par la conscience que nous pourrions être ceux qui trahissent la confiance en Dieu, mais aussi ceux qui la recueillent, la protègent et la renouvellent.
Au fond, c’est cela l’espérance: savoir que, même si nous pouvons échouer, Dieu ne nous laisse jamais. Même si nous pouvons trahir, il ne cesse jamais de nous aimer. Et si nous nous laissons toucher par cet amour — humbles, blessés, mais toujours fidèles — alors nous pouvons véritablement renaître. Et commencer à vivre non plus comme des traîtres, mais comme des enfants toujours aimés.
Les actes antichrétiens sont en hausse de 13 % en France
Le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, a appelé les préfets à la vigilance pour la fête de l’Assomption. Les actes antichrétiens sont en hausse de 13 % en France et les terroristes islamistes appellent à s’en prendre aux chrétiens en Europe.
Le 7 août, Bruno Retailleau a adressé un télégramme aux préfets pour la « protection des lieux de culte chrétiens ». Le nombre d’actes antichrétiens recensés par le renseignement territorial est en croissance. Ils vont des atteintes aux biens (incendies, vols, dégradations, profanations) aux agressions verbales ou physiques. Le ministre relève « un contexte d’augmentation depuis le début de l’année », avec 401 actes entre janvier et juin 2025 contre 354 à la même période en 2024, « soit une hausse de 13 % ».
Les enjeux de la lutte pour la souveraineté de la Kabylie face au régime algérien
Lu ici :
Le 8 août 2025, en Sologne, le Président du Gouvernement kabyle en exil (Anavad) et du Mouvement pour l’Autodétermination de la Kabylie (MAK), Ferhat Mehenni, a été l’invité d’honneur de la 43ᵉ Université d’Été organisée par le Centre Charlier et Chrétienté-Solidarité, en partenariat avec l’Alliance générale contre le racisme et pour le respect de l’identité française et chrétienne (AGRIF).
Le président a prononcé une conférence de fond consacrée à la question kabyle, suivie d’un débat particulièrement riche qui a permis d’éclairer les enjeux de la lutte pour la souveraineté de la Kabylie face au régime algérien.
Il était accompagné d’une délégation étoffée composée de
- Sab At Maksen, conseiller politique,
- Azwaw At Quasi, président de la Ligue kabyle des droits de l’Homme (LKDH),
- Mourad Amellal, directeur de cabinet,
- Cherif Rakene, membre de la Direction du MAK,
- Augustin Slimi, président du Comité de soutien aux détenus politiques,
- Ferhat Nait El-Djoudi, membre du bureau exécutif de la coordination MAK Paris Île de France
- Augustin At Talev, membre de la coordination sus-citée.
Cette rencontre a illustré la vision d’une Kabylie libre et tolérante fidèle à son sermon millénaire “Jmaa Liman” [Au nom de toutes les croyances], fondée sur une laïcité et un respect inconditionnel de toutes les croyances, principes fondateurs inscrits dans la Constitution kabyle et indissociables du projet d’un État kabyle démocratique et souverain.
Le président de Chrétienté-Solidarité, Yann Baly, et l’ancien eurodéputé, Bernard Antony, ont témoigné d’un vif intérêt et d’une profonde sympathie pour la cause kabyle, exprimant leur soutien au peuple kabyle y compris dans la diaspora qui subit des intimidations et des persécutions politiques des services du régime dictatorial algérien sur le sol français. Le MAK et l’Anavad expriment leur profonde reconnaissance pour cette marque de fraternité et de considération, qui contribue à renforcer la voix de la Kabylie sur la scène internationale.
Après une séance dédicace des ouvrages du président Ferhat Mehenni, l’événement, marqué par un accueil chaleureux et convivial, a également offert un moment artistique où Ferhat Mehenni, figure majeure de la chanson engagée kabyle, a interprété quelques titres, accompagné à la guitare par Agur Sarahwi, offrant ainsi au public une immersion musicale dans l’âme kabyle.
À travers cette invitation, le Centre Charlier et Chrétienté-Solidarité ont démontré, et c’est tout à leur honneur, que la solidarité entre peuples est une valeur chrétienne qui s’enracine dans la défense des libertés et du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes.
Envers et contre tous
Ce vendredi 8 Août, j’écoute sur BFM-TV Benjamin Nétanyahu présenter son plan de sécurité pour vaincre le Hamas. Selon ce plan, Tsahal devrait prendre le contrôle de la bande de Gaza après avoir libéré les otages israéliens et désarmé le Hamas. En conclusion de cette présentation à la presse, le premier ministre d’Israël déclare dans une sorte d’appel solennel, presque mystique :
« Nous sommes là ensemble jusqu’au bout, jusqu’à la victoire. Ensemble nous nous battrons et avec l’aide de Dieu, ensemble nous vaincrons. »
Ce n’est pas la première fois que Benjamin Nétanyahu invoque ainsi l’aide de Dieu pour justifier une offensive contre des ennemis d’Israël. Après la guerre éclaire contre l’Iran en Juin dernier, il avait déjà confié à des journalistes :
« Avec l’aide de Dieu, de grands jours nous attendent. Des jours d’unité, des jours de force et avec l’aide de Dieu, des jours de paix. Nous devons réaliser l’aide divine que nous avons reçu. Nous avons eu l’héroïsme de nos combattants, l’aide de nos amis, mais il y a eu aussi l’aide divin du Saint, bénit soit-il. Pour cela, je rend grâce au nom des générations de juifs qui ont attendus de rétablir notre état, qui ont espéré que nous défendrions notre avenir. C’est ce que nous avons fait ! »
En réalité, il a un peu tendance à se prendre pour l’Élu de Dieu. Déjà après les terribles évènements du 7 octobre 2023, il avait déclaré à l’adresse du Hamas :
« Nous sommes le peuple de la lumière, ils sont le peuple des ténèbres, et la lumière triomphera des ténèbres. Je suis responsable de garantir l’avenir de notre pays, et maintenant mon rôle est de conduire Israël à une victoire écrasante. Nous réaliserons la prophétie d’Isaïe ».
Le premier ministre d’Israël aime citer des textes bibliques, et en particulier les paroles du prophète Isaïe. Cela lui permet de justifier toutes les attaques lancées contre ses ennemis héréditaires au mépris des règles humanitaires les plus élémentaires. Appuyé sur ces paroles sacrées, il peut rester droit dans ses bottes malgré toutes les oppositions qui se lèvent contre lui !
Et depuis quelques mois, il doit faire face à des manifestations de plus en plus hostiles même au sein de sa propre coalition. Ainsi plusieurs membres du parti ultra-orthodoxe ont quitté leur poste au gouvernement le mois dernier et début août, près de six cent hauts responsables israéliens ont appelé le président américain à faire pression sur Benjamin Nétanyahu pour mettre fin aux bombardement sur la bande de Gaza. Quant à la population israélienne, elle descend de plus en plus souvent dans la rue pour dénoncer les massacres de civiles palestiniens et demander l’ouverture de négociations pour la libération des derniers otages juifs.
Malgré tant d’oppositions, si les textes sacrés semblent lui donner raison de poursuivre son combat, j’ai cependant observé chez lui une fâcheuse tendance à ne se référer qu’au livre du prophète Isaïe. Pire, il n’en retient que quelques passages bien choisis et surtout, il néglige les autres prophètes de la Bible !
On pourrait par exemple lui conseiller le livre de Zacharie, l’un des derniers prophètes d’Israël. Certains passages décrivant les temps de la fin pourraient bien se rapporter à son illustre personne :
« L’Éternel me dit : prends un berger insensé. Car voici, je susciterai dans le pays d’Israël un berger qui n’aura pas souci des brebis qui périssent. Il n’ira pas à la recherche des plus jeunes, il ne guérira pas les blessées, mais il dévorera la chair des plus grasses, il déchirera jusqu’aux cornes de leurs pieds. Malheur au berger indigne qui abandonne ses brebis ! Que l’épée fonde sur son bras et sur son œil droit. »
C’est ce même Zacharie qui a écrit à propos de l’accomplissement de la volonté de Dieu pour le peuple d’Israël :
« Ce n’est ni par puissance, ni par force, mais c’est par mon esprit, dit l’Éternel des armées »
Quand Benjamin Nétanyahu combat le Hamas en bombardant la bande de Gaza et ses habitants, on a du mal à discerner l’esprit de l’Éternel dans un tel acharnement !
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Du 24 au 27 août 2025 : profitez d’une occasion extraordinaire pour une formation intégrale à la prière de l’Église !
Journées liturgiques de Randol du 24 au 27 août 2025 :
Nées sous l’impulsion et avec les encouragements du cardinal Robert Sarah, ancien Préfet de la Congrégation pour le Culte Divin et la Discipline des Sacrements, ces journées se veulent un temps et un lieu de formation intégrale et de réflexion de qualité sur la prière de l’Église.
Conscients que la grave crise que nous traversons aujourd’hui vient en particulier d’une grande ignorance du rôle nécessaire de la liturgie comme chemin de salut, le Père Abbé et les moines de l’abbaye Notre-Dame de Randol vous proposent des conférences de fond sur la prière.
Les conférences sont fondées sur l’enseignement de l’Église : l’apport du second Concile du Vatican, à travers sa Constitution sur la Liturgie, les textes du Magistère, la réflexion et les débats théologiques contemporains, notamment l’enseignement de Benoît XVI, selon l’« herméneutique de la continuité » qu’il a développée.
Ces conférences se déroulent dans un cadre unique : celui de la vie régulière du monastère, à travers son environnement naturel, sa liturgie et le temps consacré à la prière. Elles s’adressent à tous : prêtres, religieux, religieuses, séminaristes, laïcs engagés ou simples fidèles, et bien sûr les familles, désireux d’enraciner leur foi par une connaissance plus approfondie de la liturgie, afin d’en acquérir le goût et l’intelligence, pour la vivre ensuite au quotidien dans le monde.
Possibilité de loger sur place en famille et de prolonger son séjour.
Inscription :
https://randol.org/evenements/abbaye-randol-puy-de-dome/
Abbaye de Randol
285 route de Randol,
63450 Cournols.
Tel : +33 (0) 4 73 393100
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Qu’Il règne sur nos âmes
Deuxième épisode de la série « Pour qu’Il règne »: l’abbé Toulza (FSSP), prédicateur régulier des Exercices de saint Ignace, nous fait découvrir la force de ces retraites qui transforment les âmes.
En suivant saint Ignace, nous comprenons que le Christ est non seulement le fondement de notre vie, mais aussi notre Roi. Un Roi qui appelle chacun à choisir son étendard et à se lever pour conquérir son Royaume dans nos âmes, nos familles, et jusqu’au cœur de la cité.
Des laïcs l’ont compris: à l’école d’Ignace, ils se sont formés, ils se sont engagés, ils ont mis leur vie au service du bien commun.
Une vidéo à ne pas manquer pour tous ceux qui veulent se former, se convertir et agir dans un monde qui en a tant besoin.
S’engager au service du Christ-Roi
Notre-Dame de Chrétienté propose une série de vidéos pour prolonger la grâce du pèlerinage de Chartres avec Isabelle Piot, directrice de la formation de Notre-Dame de Chrétienté.
Dans cet épisode, Philippe Darantière, président de l’association, revient sur l’appel fondamental du pèlerinage: œuvrer pour le règne du Christ, sur la terre comme au ciel, par un engagement chrétien dans la cité.
Une invitation claire: mettez vos talents au service du bien commun et de la royauté sociale du Christ.
Depuis 15 ans, tous les dirigeants de l’INA finissent suspendus
Les institutions publiques françaises sont dirigées par des personnalités plus que douteuses.
Après Sciences Po Paris dirigé pendant 27 ans (1996-2023) par des hommes aux comportements plus que troubles.
- Richard Descoings, de 1996 à 2012, année où il est retrouvé mort nu dans une chambre d’hôtel à New-York
- Frédéric Mion, de 2013 à 2021, année où ce dernier est contraint de démissionner quand la presse révèle qu’il était au courant des faits incestueux de Olivier Duhamel
- Mathias Vicherat, de 2021 à 2023, année où il est mis en garde à vue pour violences conjugales.
Voici l’INA, dirigé pendant 15 ans par personnalités multipliant les ennuis avec la justice. Depuis 15 ans (2010), il n’y a pas eu un dirigeant suspendu de ses fonctions à la tête de l’INA.
- Après Mathieu Gallet (2010-2014), condamné à 30 000 euros d’amende pour “favoritisme” quand il dirigeait l’INA
- Après Agnès Saal (2014-2015), restée moins d’un an en fonction, qui avait dû démissionner à la demande de la ministre de la culture de l’époque, Fleur Pellerin, après la révélation de frais de taxi dépassant 40 000 euros en dix mois.
C’est au tour du président actuel de l’INA Laurent Vallet (2015-2025) d’être suspendu après avoir été interpellé pour l’achat de cocaïne à un mineur de 17 ans.
Bonne nouvelle pour lui : sur le site de l’INA, il est possible de revoir un reportage de 2023 intitulé
“Cocaïne en France : l’inquiétante explosion de la consommation”
Confiez-vous à la Vierge Marie : votre plus puissante médiatrice !
Célébrée chaque 15 août, l’Assomption de la Vierge Marie est l’une des plus grandes solennités de l’année liturgique.
En ce jour, nous faisons mémoire de Marie, notre Mère du Ciel, élevée auprès de Dieu, corps et âme, au terme de sa vie terrestre.
Alors pour l’occasion, l’application Hozana vous invite à confier tout particulièrement une intention de prière à la Sainte Vierge !
Lorsque nous la prions, nous lui demandons d’être notre intermédiaire, notre médiatrice, notre porte-parole auprès de son Fils.
Elle est notre plus puissant intercesseur et elle sait le temps et le moment parfait pour qu’Il nous exauce !
👉 Confiez-lui particulièrement votre intention de prière ici : https://lc.cx/kAwf4r
Les intentions seront ensuite toutes déposées au sanctuaire marial Notre-Dame de Grâces de Cotignac !
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Le Comité des droits des personnes handicapées de l’ONU demande des informations sur le projet de loi en faveur de l’euthanasie
Le 23 juin, le Comité des droits des personnes handicapées, à l’ONU, a demandé à la France, en vertu de l’article 36, paragraphe 1, de la Convention, des informations sur :
- Les mesures adoptées pour garantir la conformité du projet de loi n° 1100/1364-A0 (27 mai 2025) relatif au droit à l’aide à mourir avec la Convention relative aux droits des personnes handicapées, et en particulier :
- Les critères d’éligibilité proposés, notamment “être atteint d’une affection grave et incurable” et « “présenter une souffrance physique ou psychologique constante liée à cette affection, qui est soit réfractaire aux traitements, soit insupportable» sont conformes à la Convention, car elles semblent fondées sur des perceptions capacitistes de la qualité et de la valeur de la vie des personnes handicapées, notamment l’idée que la « souffrance » est intrinsèque au handicap, sans reconnaître que l’inégalité et la discrimination causent et aggravent la « souffrance » des personnes handicapées.
- Que la législation proposée garantisse le droit de choisir des personnes handicapées, en garantissant la disponibilité d’alternatives à l’aide médicale à mourir, telles qu’un soutien formel et informel, qui respecte leur autonomie, leur volonté et leurs préférences.
- Que le texte proposé garantisse que le consentement n’est pas donné par des tiers, des tuteurs ou des membres de la famille, mais par les personnes handicapées elles-mêmes, et qu’elles seront protégées contre la coercition, l’abus d’influence et l’abus de pouvoir.
- Que les informations fournies aux personnes handicapées soient accessibles et que des moyens et modes de communication alternatifs soient disponibles sur demande.
- Arguments justifiant que « Une personne qui tente de dissuader quelqu’un d’être euthanasié ou de se suicider avec assistance sera passible de 2 ans d’emprisonnement et de 30 000 euros d’amende. »
- Justification de la proposition selon laquelle « deux jours seulement après avoir demandé le suicide assisté ou l’euthanasie, une personne peut être légalement mise à mort ».
- Mesures adoptées pour garantir que les personnes handicapées et les organisations qui les représentent soient étroitement consultées et activement impliquées dans le processus d’élaboration de ce projet de loi.
- Mesures visant à garantir que les autorités de l’État partie s’abstiennent d’affirmer dans les médias publics et les réseaux sociaux que le Comité soutient la légalisation de l’euthanasie.
En septembre 2021, le Comité a examiné le rapport initial de la France et adopté des observations finales (CPRD/C/FRA/CO/1). Au paragraphe 21 de ces observations finales, le Comité a noté avec préoccupation le taux élevé de suicide chez les personnes autistes et les personnes présentant un handicap psychosocial.
Le Comité a recommandé à la France de
« renforcer les mesures visant à mettre en œuvre une stratégie nationale de prévention du suicide pour les personnes handicapées, avec des mesures spécifiques ciblant les personnes autistes et les personnes présentant un handicap psychosocial, et de garantir une consultation étroite et une participation active des personnes handicapées par le biais de leurs organisations représentatives ».
Au paragraphe 40 des présentes Observations finales, le Comité a noté avec préoccupation
« l’absence de dispositions permettant aux personnes handicapées de vivre de manière autonome et au sein de la société, notamment l’absence de logements indépendants, accessibles et abordables, de soutien individualisé et d’égalité d’accès aux services de proximité ».
Le Comité a reçu des informations crédibles indiquant que l’approbation du projet de loi susmentionné constituerait une violation de l’obligation de l’État partie de respecter, protéger et garantir le droit à la vie des personnes handicapées.
Les informations dont dispose le Comité indiquent également que le projet de loi, s’il était approuvé, créerait une fausse dichotomie concernant la notion de « choix », partant du principe que si les personnes handicapées souffrent, l’État partie peut légitimement permettre leur décès sans prévoir de garanties garantissant la fourniture d’un soutien, et sur la base d’hypothèses capacitistes qui minimisent la multitude d’options de soutien qui pourraient permettre aux personnes handicapées de vivre dignement. Il a été également informé sur les défis de l’État partie à garantir des dispositions permettant aux personnes handicapées de vivre de manière autonome et au sein de la société, notamment l’absence de logements indépendants, accessibles et abordables, soutien individualisé et accès égal aux services communautaires.
Le Comité examinera les réponses et toute information crédible lors de sa trente-troisième session, qui se tiendra à Genève (Suisse), du 11 au 29 août 2025.
Et si la conservation de la liturgie traditionnelle était un élément essentiel, voire indispensable, de la communion de l’Église avec elle-même ?
A la veille du pèlerinage de Paris à Chartres, l’association Notre-Dame de Chrétienté a publié un long manifeste “Pour la Vérité, la Justice et la Paix” pour répondre aux polémiques diffusées par certains médias et prélats. Nous avions cité quelques extraits de ce long texte de 6 pages. A l’occasion des congés, nous vous proposons de le lire en intégralité, à tête reposée, en plusieurs parties. 6e et dernière partie :
Mais il ne s’agit pas seulement de « protéger » charitablement un groupe, une minorité. Nous estimons devoir poser la question : et si la conservation de la liturgie traditionnelle, et la protection d’espaces de valorisation de cette liturgie, était un élément essentiel, voire indispensable, de la communion de l’Église avec elle-même ? Cette “communion diachronique” de l’Église avec son passé était est un axe majeur de la pensée de Benoît XVI, et peut-être la raison théologique principale qui a guidé le Motu Proprio Summorum Pontificum6. Voilà qui permettrait de donner un sens très profond à la mission que le pèlerinage de Chartres peut remplir, avec sa spécificité propre, au service de l’Église.
D’ici là, nous prions que Notre Dame de la Sainte Espérance nous préserve de l’amertume et de la dureté du cœur, et nous garde dans la joie du service du Christ et de son Église. L’épreuve et la contradiction font partie de l’expérience pèlerine. La tentation d’abandonner, de baisser les bras, de partir aussi. Mais nous ne voulons pas quitter l’unique colonne, celle de l’Église en marche vers le Sanctuaire désiré. Notre rassemblement est particulier, il agace parfois ses voisins, il parle une langue curieuse et parfois s’exprime un peu fort, mais il a sa place, tel qu’il est, dans l’immense pèlerinage des chrétiens. A sa manière, il veut annoncer le Christ. Nous ne savons pas le faire autrement qu’avec nos trois piliers de Chartres : Tradition, Chrétienté, Mission. Pour certains chrétiens, ce sont vraiment ces trois piliers qui constituent leur lien vital avec Jésus. C’est pour eux, pour cette portion du peuple de Dieu, que nous demandons que soit tenue la promesse faite par Jean-Paul II à notre famille spirituelle. Et le jour où ce ne sera plus le Christ que nous annonçons, mais nous-mêmes ou notre propre cause humaine, alors il sera toujours temps de nous interdire : nous l’aurons mérité.
Conservant l’unité dans ce qui est nécessaire, que tous, dans l’Église, chacun selon la charge qui lui est confiée, gardent la liberté qui leur est due, qu’il s’agisse des formes diverses de la vie spirituelle et de la discipline, de la variété des rites liturgiques, et même de l’élaboration théologique de la vérité révélée ; et qu’en tout ils pratiquent la charité. De la sorte, ils manifesteront toujours plus pleinement la véritable catholicité et apostolicité de l’Église (Concile Vatican II, Unitatis Redintegratio 4, §7).
Association Notre-Dame de Chrétienté
Les sables de Barkhane, analogues aux sables de la modernité
Cyril Farret d’Astiès publie chez DMM un sympathique roman sur L’ancien gouvernorat – dans les sables de Barkhane.
Jean, capitaine d’état-major, chargé de communication pour la « grande muette », retrouve à Barkhane son camarade Brieuc, fantasque, libre et quelque peu inadapté chef de commandos de montagne. L’auteur profite des libres discussions entre ses personnages pour remettre en cause la modernité en général, l’hyper-technicisation de l’Armée, la politique africaine de la France, …
Au gré de leur mission, dans le vaste terrain de jeu de l’armée française au Mali, entre le fleuve Gao et le massif des Ifoghas, cette histoire simple est l’occasion de parler de vie, de mort, de civilisation et d’omelette aux cèpes en fredonnant quelques chansons.
Ce récit de guerre est à conseiller à tous ceux qui, petit à petit, dans notre société technique, sérieuse et triste, deviennent passagers clandestins dans leur propre pays.
Déguster la philosophie comme du bon vin
Brice de Beaudrap, doctorant en philosophie et fondateur de VinoPhilo, établit des liens entre le vin et la philosophie. D’ailleurs ces deux matières ont des racines ancestrales. Le vin est l’une des productions les plus anciennes que nous associons au développement de la culture humaine : ses premières traces remontent environ à 8 000 av. J.-C.
Boisson accessible à tous, voire quotidienne pour bien des peuples à travers les siècles, mais aussi terrain d’expression des formes culturelles les plus raffinées, le vin est l’un des compagnons les plus fidèles de notre histoire.
Partant de l’expérience à la fois répandue mais souvent superficielle de la consommation du vin, l’auteur prend prétexte des diverses traditions humaines qui entourent ce breuvage pour faire naître des réflexions philosophiques, au travers de 42 analogies, qui sont autant de leçons sur le rapport du sujet avec ce qui l’entoure.
Que signifie vraiment : « Il ne nous manquerait pas un petit verre de vin ? », prononcé lors d’un dîner en tête à tête ? Quelle est la pensée qui se cache derrière le regard que le vigneron pose sur ses ceps ? Quarante-deux chapitres de ce type pour susciter une soif… de connaissances.
Un livre à déguster accompagné d’un bon verre de vin.
L’essoufflement de la modernité au programme du colloque du CEP fin septembre
Présentation du colloque du CEP des 27 et 28 septembre 2025 à Orsay
– Qu’est-ce que le CEP ?
Fondé en 1997, le CEP (Centre d’Études de et de Prospective sur la science) se propose de développer une alternative à l’actuelle vision scientiste du monde qui, inspirée par un laïcisme étroit, impose d’étudier la Nature, les sociétés et leur histoire comme si Dieu n’existait pas. Il y a là un préjugé aussi anti-scientifique dans son fondement que stérilisant pour l’intelligence dont le rôle – le mot l’indique – est de tout relier. À l’inverse, le CEP développe une vision chrétienne du monde et défend tant l’historicité que la pertinence scientifique de la Bible.
– Pour quoi ce thème sur l’essoufflement de la modernité
« Nous qui sommes modernes, serons anciens dans quelques siècles » écrivait La Bruyère. Il n’est pas sûr que cette heureuse sanction du temps s’étende à tout ce qui, depuis deux siècles, s’est avantageusement qualifié de « moderne », tant dans les œuvres de l’art que dans les productions de la pensée. Il semble même que le ver était dans le fruit et que les traits durables de cette modernité (anthropocentrisme, rationalisme, horizontalité), après avoir largement répandu dans nos sociétés une puissance matérielle et un confort, inédits dans l’Histoire, s’effrayent devant le vide intérieur qui en a résulté. Aux promesses de progrès indéfini et de bonheur pour les peuples répondent l’asservissement aux machines intelligentes, la fragilité des liens sociaux et la « culture de mort ». Le moment était donc venu de s’interroger sur les causes de tels paradoxes.
– Comment se déroulera le colloque :
Il débutera le samedi 27 septembre, se tiendra jusqu’au dimanche 28 septembre après-midi et se clôturera par la Messe.
Le samedi nous entendrons successivement Christian Bizouard, astronome spécialiste, sur la rotation terrestre – un des symboles de la modernité –, puis le Docteur Bernard Roullet, cancérologue, sur la nécessaire remise à plat de la médecine qui s’opère depuis 6 mois aux États-Unis sous l’impulsion de Robert F. Kennedy. Alexandra Henrion Caude, généticienne, nous fera part de son expérience dans la recherche scientifique et Pascal Renardet, fort de sa carrière dans l’industrie minière, nous montrera la pertinence bien oubliée du patriotisme économique. Pour clôturer la journée du samedi, Maxence Hecquard reviendra sur les présupposés philosophiques de la pensée dite « moderne ».
Le dimanche, Dominique Tassot tracera un bilan général de cette fin de cycle et montrera que la mise à l’écart de Dieu, dans tous les domaines, est le grand facteur explicatif de la crise contemporaine. Pour en sortir, Valérie Burgaud, juriste et historienne, tracera la forme à donner aux nouvelles institutions et Yves de Lassus, ancien militaire et président de l’Action familiale et scolaire, nous fera comprendre la mystérieuse actualité du combat pour le Christ-Roi.
Pendant tout le colloque l’accès à la libraire sera possible.