La Lettre de Christine Boutin à ceux qui veulent s’engager en politique pour servir la France et les Français
Christine Boutin était invité de Martial Bild sur TV Libertés à propos de son nouvel ouvrage, qui allie témoignage sur son parcours, convictions pour l’avenir, réflexion philosophique et spirituelle et conseils pratiques pour être heureux en politique. Car après quarante années de mandats électoraux, Christine Boutin continue d’affirmer : “j’aime la politique”. L’ancienne ministre considère que l’Homme est en péril et que l’on veut faire de lui un esclave. Pour conjurer cette sombre analyse, elle détaille huit grands chantiers stratégiques et indique, à l’aide de très nombreux exemples, les leviers qu’elle a pu expérimenter pour une action politique vraiment féconde : “il s’agit de mettre son casque et commencer à rebâtir”. A ceux qui verraient dans ces mémoires étonnantes et d’actualité, un testament… Christine Boutin apporte un démenti en continuant de porter le fer et la polémique. Ainsi, malgré les reproches, la femme politique s’en prend directement au président Macron :
“J’affirme que Macron est possédé. Je dis cela avec mes mots, mais Macron a pactisé avec des puissances qui ne sont pas celles de la vie et du respect de la vie !”.
March Bloch est la négation de tout ce que représente Emmanuel Macron
D’Olivier Pichon dans Les 4 Vérités :
Le président de la République a fait savoir que l’historien juif Marc Bloch allait entrer au Panthéon. Nous ne pouvons que nous réjouir de cette décision. Mais le président a-t-il réfléchi que ce grand patriote était la négation même de tout ce qu’il représente? L’image de l’homme et une de ses œuvres « L’Étrange Défaite » pourraient lui revenir, tel un boomerang en pleine figure, tant sa frivolité et son inconscience ne lui ont pas fait mesurer que Marc Bloch est la figure emblématique de tout ce que ne sont pas Macron et le destin qu’il souhaite à la France.
Mobilisé en 1939 sur sa demande (capitaine d’état-major), Marc Bloch connaît la « drôle de guerre », alors même que son âge et sa situation familiale auraient dû l’en dispenser. Ancien combattant de 14-18, il témoigne ainsi de son attachement à la France. Il assiste à la défaite et, après avoir échappé à la capture, il rédige un texte d’analyse de la défaite. Comme bon nombre de ses contemporains, il pense que ce n’est pas l’infériorité de notre armement qui explique l’échec de 1940, mais une faillite à la fois d’ordre moral et intellectuel. Comme De Gaulle (Mémoires de guerre) et bien d’autres, il se montre très critique vis-à-vis des chefs militaires dont Gamelin est la figure principale, dont il se dit que la lucidité et la volonté se trouvaient empêchées par la syphilis. Ces chefs étaient, pour la plupart, cramponnés à une doctrine militaire de nature défensive face au Blitzkrieg allemand et à la guerre de mouvement. « Nous pensions en retard, dit Marc Bloch » – le tout consigné dans ce qu’il intitule: « Le procès-verbal de l’année 1940 ». Ces notes vont nourrir un travail ultérieur qui sera « L’Étrange Défaite ».
Je ne sais si Macron a lu le livre, mais j’en doute. Pour ma part, comme jeune historien préparant l’École des Chartes, je l’ai lu et en ai été marqué. Et c’est là que l’effet boomerang peut jouer. Car les faiblesses de l’état-major sont doublées, dans l’analyse de Bloch, par les renoncements de la classe politique. Affectées de morgue, ces élites sont timorées et oublieuses de leurs concitoyens et du bien commun. Une société française, frileuse et des syndicats bornés, des partis divisés et ergotant sans cesse. Comparaison n’est pas raison, mais il apparaît que jamais, sauf en 1940, la France n’a été aussi peu préparée qu’en 2024 au choc de l’histoire. Marc Bloch, explique comment nombre d’anciens combattants de 14-18 n’ont aspiré qu’au repli dans la sphère privée et n’ont pas vu le danger qui venait d’Allemagne. Repli dans la sphère privée et non perception du danger, voilà qui pourrait expliquer l’étrange défaite de l’opinion face aux menaces contemporaines.
Relisons « l’Étrange Défaite » et faisons lire le livre à la jeunesse s’il est encore temps de l’éviter. En 1943, Marc Bloch rejoint le mouvement de Résistance Franc-Tireur sous le pseudonyme de Narbonne. Il participe à la mise en place des comités de la libération dans la région lyonnaise. Il est arrêté le 8 mars 1944, torturé et fusillé. Le manuscrit de « L’Étrange Défaite », enterré dans la propriété d’un ami clermontois, échappe à l’occupant allemand. Il ne sera publié qu’après la Libération (1946, réédition. Gallimard, « Folio histoire », 1990).
Bientôt une pandémie ?
Expert en santé publique, Gabriel Tereso dénonce dans Vers la prochaine pandémie dénonce. OMS, Davos, Bill Gates, Klaus Schwab… et consorts, l’orchestration de l’épidémie de Covid par l’OMS et les dirigeants économiques mondiaux afin de multiplier les profits en usant de la peur auprès des populations. Il s’inquiète des futures pandémies qui pourraient être utilisées aux mêmes fins.
Gabriel Tereso est docteur en santé publique et spécialiste des politiques de santé dans les pays en développement. Il intervient comme expert en Afrique, en Asie ou en Amérique latine pour des organisations internationales, des cabinets d’étude ou les Nations unies pour lesquelles il a travaillé plusieurs années.
La pertinence des descriptions de la crise Covid justifie de lire ce livre. L’attitude de l’Eglise n’est pas omise :
Aujourd’hui, l’Eglise de Rome (et de France), sécularisée et infiltrée par les artisans de la déchristianisation depuis plusieurs décennies, valide un procédé mortifère (recommandation des injections) à l’encontre même de sa doctrine sociale. Tous les évêques n’ont pas la même position mais ne peuvent l’exprimer au risque de représailles certaines. Bien des fidèles sont conscients du mensonge et manifestent de plus en plus leur rupture avec des positions institutionnelles. Malgré leur fidélité au Christ et leur attachement à l’Eglise et au pape, le dilemme semble sans issue : ne rien dire consiste à bafouer la vérité et à participer à l’hémorragie des fidèles déjà provoquée par les restrictions du culte pendant la période Covid et le scandale récent de la pédophilie. Affirmer son objections aux injections favorise par ailleurs la division et le schisme qui arrive de toute façon avec les positions libertariennes de l’Eglise allemande. Dans les deux cas, l’Eglise est mise en grande difficulté à la grande satisfaction de ceux qui veulent la voir disparaître.
Mémoricide : nos tristesses des dernières décennies et nos joies espérées
D’Henry Renoul :
Philippe de Villiers nous livre dans un ouvrage visionnaire le catalogue des renoncements qui détruisent la France depuis une cinquantaine d’années et tout ce qui permet de garder l’espérance.
Pour ceux, nombreux, qui ont lu la presque trentaine d’ouvrages politiques et historiques qu’il a écrit depuis 35 ans, pour ceux qui le suivent chaque semaine le vendredi soir sur CNEWS depuis plus d’un an, pour ceux qui le lisent dans le nouvel hebdo JDNEWS, pour ceux encore plus nombreux qui ont assisté à la Cinéscénie et visité le Parc du Puy du Fou depuis bientôt 50 ans, pour ceux, qui ont vécu les décennies où Philippe de Villiers présidait le département de la Vendée et lui donnait une impulsion dans tout les domaines, cet ouvrage ne pourra que les conforter dans l’idée que certes, il avait raison très tôt, voire trop tôt, mais que rien ne se perd jamais comme le disait le général Charette lors de sa capture en 1796.
Aujourd’hui, Philippe de Villiers est parfaitement dans l’actualité, quelle soit nationale, internationale, économique, culturelle, civilisationnelle et bien sûr sociétale. Et cet ouvrage Mémoricide en est l’absolue démonstration. Même si on y trouve quelques nostalgies émouvantes.
D’abord ce titre étrange, ce néologisme déjà employé pour stigmatiser la volonté d’oublier et donc de nier ce que de plus en plus de juristes internationaux et d’historiens reconnaissent aujourd’hui : le génocide vendéen des années 1793/1794 perpétré sur ordre de la Convention nationale par les Colonnes infernales. Avec ce titre, Philippe de Villiers étend à toute l’histoire des grandeurs de la France cette volonté « wokiste » de détruire le roman national. Et il le conteste durement. Mais Mémoricide nous en rappellera quelques unes.
L’ouvrage est divisé en trois mémoires, elles-mêmes découpées en courts chapitres de quelques pages, faciles à lire et à intégrer. Dans la « Mémoire pénitentielle », on retrouve évidemment la soirée d’ouverture des Jeux Olympiques où le féminicide de la reine Marie-Antoinette est non seulement autorisé mais magnifié, où la sainte Cène est moquée, où le « citoyen décarboné » vit sa journée de repenti, où l’on apprend à vivre en dhimmis, où les élites politiques disparaissent dans la médiocrité.
Puis Philippe de Villiers nous amène avec la « Mémoire invertie », dans le mélange infertile de la droiche et de la gauche déchue, dans la mort du serment d’Hippocrate avec des pages magnifiques sur la constitutionnalisation de l’avortement, l’euthanasie « charitable », la transidentité qu’on ne plus peut contester sous peine d’être banni de la société politique et médiatique. Il constate la puissance des juges qui avaient, en d’autres temps, tué l’Ancien Régime. A noté les nombreuses références, tout au long de l’ouvrage à la grandeur capétienne dont, parfois, font encore preuve quelques grands hommes de notre temps. Avec aussi un savoureux rappel de la vraie naissance de l’Europe actuelle au profit des Américains, menée par des personnalités ambiguës, Europe qui finit par ne se donner comme unique objectif que la destruction de la civilisation gréco-latine-chrétienne. Autre chapitre ciselé dans la simple observation et les souvenirs de ceux qui ont vécu avant Mai 68 : le sabordage esthétique et, plus souvent encore, de ce qui a forgé notre civilisation, critiqué au fond même de la grandeur de son enseignement, l’Église catholique, réduite au rang d’ONG humanitaire quand par son histoire, elle donnait son sens à la vie et ouvrait les portes de la transcendance !
Il reste heureusement une « Mémoire salvatrice ». Et Philippe de Villiers nous redonne à vivre quelques unes des grandes pages de notre Histoire, de Bouvines à Notre-Dame, de l’Anneau de Jehanne d’Arc au 11 novembre du petit Jacques Maupillier, de Bethléem au Vendée Globe !
Quelques rappels de notre histoire présente, Soljénitsyne, le Puy du Fou, la Vendée Militaire et son combat de civilisation, et l’appel aux minorités actives nous rassurent s’il en était besoin.
La France est un Jardin de Paradis ! Merci !
Henry Renoul
Des Français retenus en Argentine à cause d’une GPA
Le 22 octobre 2024, la Cour suprême de justice d’Argentine s’est prononcée dans l’affaire « S., I.N. v. A., C.L. s/impugnación de filiación » et a rejeté une action en légitimation d’un contrat de maternité de substitution.
Pour la Cour, en cas de recours à des techniques de reproduction assistée humaine, la maternité est déterminée par l’accouchement conformément à l’article 562 du code civil et commercial. La Cour a rejeté la demande d’inconstitutionnalité formée contre cette règle et établi que les règles relatives à la filiation sont d’ordre public et ne peuvent faire l’objet d’un accord entre des parties privées (art. 12 du code civil et commercial).
Dans cet arrêt, la Cour a rejeté l’action d’un couple d’hommes qui demandaient à être enregistrés comme parents d’un bébé, ignorant ainsi la maternité de la femme ayant porté et donné naissance à l’enfant. Cette décision met fin au débat sur la maternité de la femme qui a conçu et mis au monde l’enfant. Cette décision met fin à un débat doctrinal, jurisprudentiel et législatif : en Argentine, il n’y a pas de vide juridique car la maternité de substitution est une pratique contraire à la loi.
Il y a quelques jours, la justice argentine a interdit à un couple d’hommes italiens, accompagnés de la mère porteuse et son bébé né de cette pratique de quitter le pays. La justice enquête sur cette affaire en application d’une plainte pour trafic d’êtres humains. Ces personnes s’étaient présentées à l’aéroport et étaient prêtes à embarquer pour l’Europe.
Le cas n’est pas isolé et des Français semblent également interdits de quitter le pays avec le bébé acquis par GPA.
La décision de la Cour suprême, en ratifiant les règles en vigueur depuis 2015 dans le Code civil et commercial, a réaffirmé le droit des femmes et de leurs enfants à ne pas être réifiés. Chaque pays doit, comme le fait l’Argentine, agir sur son sol pour faire échec au trafic. Cependant, le tourisme procréatif et la dimension mondiale du marché invitent les États à une réponse internationale pour mettre fin à ces nouvelles formes d’exploitation des femmes et des enfants, comme l’a souligné la Déclaration de Casablanca.
Depuis l’arrivée de Javier Milei au pouvoir le 10 décembre 2023, la situation juridique entourant la GPA en Argentine a radicalement changé. Et l’arrêté de 2017 a été rendu caduc. “En 2024, des juges pénaux ont lancé une investigation concernant la GPA et le trafic d’êtres humains. Ça a commencé quand le pape François a déclaré qu’il fallait éliminer la GPA dans le monde entier”, poursuit Me Quaini, qui travaille à Buenos Aires.
Le gouvernement argentin souhaite attaquer les agences qui ont la charge de mettre en relation des mères porteuses avec des parents d’intention.
Une émission délirante de M6 provoque les critiques des internautes
Dimanche 24 novembre, l’émission “Zone Interdite”, présentée par Ophélie Meunier sur M6, a exploré la destruction (appelée “évolution”) du modèle familial en France au cours des trente dernières années. Dans ce numéro intitulé “La famille du 21e siècle : nouvelles façons d’élever des enfants”, l’émission a mis en lumière des réalités familiales de plus en plus diversifiées, telles que la coparentalité, l’homoparentalité et la parentalité transgenre. Sic.
L’émission a suivi deux couples homosexuels ayant des enfants, un transgenre, qui a accueilli des jumeaux avec sa compagne Émilie, ainsi que deux transgenres qui ont voulu inverser les rôles…
Virginie et Sandrine, et Nicolas et David, vivent ensemble dans une grande maison divisée en trois espaces distincts. D’un côté, l’appartement des papas, de l’autre, celui des mamans, et au centre, les chambres des enfants. M6 normalise ainsi la coparentalité à quatre.
Ce reportage a suscité de vives réactions sur X. Certains internautes ont exprimé des réserves, qualifiant ce modèle familial de “peu conventionnel” et se demandant s’il était vraiment bénéfique pour le bien-être des enfants.
D’autres ont critiqué l’émission en la qualifiant de “propagande woke” et ont exprimé des inquiétudes sur l’évolution de la famille.
Enfin, plusieurs se sont interrogées sur les effets à long terme de ces nouvelles formes de parentalité, tant sur les enfants que sur la société dans son ensemble.
“La structure de la famille a totalement été détruite en 2024”,
“Propagande woke ce soir”,
“Deux papas et deux mamans ? Deux couples d’égoïstes”
C8 mercredi 27 novembre : diffusion du film sur Charette “Vaincre ou mourir”
Cet article est une tribune libre, non rédigée par la rédaction du Salon beige. Si vous souhaitez, vous aussi, publier une tribune libre, vous pouvez le faire en cliquant sur « Proposer un article » en haut de la page.
Soyons très nombreux pour donner à C8 une excellente audience pour le très fameux film sur Charette “Vaincre ou Mourir”.
Ce film passe pour la 1ère fois sur la TNT et d’ailleurs pour le maintien de C8 sur la TNT il nous faut aussi “vaincre ou mourir”.
Le Planning familial a vendu des corps de bébés « viables » à l’Université de Californie
De nouveaux documents montrent que Planned Parenthood a fourni à l’université de Californie à San Diego des bébés morts « viables », âgés de six mois au maximum, en échange de brevets, ce qui relance les soupçons selon lesquels la plus grande chaîne d’avortements du pays pourrait pratiquer des avortements par naissance partielle et même des infanticides.
Le Center for Medical Progress (CMP), organisme pro-vie, a révélé qu’une demande d’archives publiques a permis de trouver un plan de recherche soumis au conseil d’examen institutionnel (IRB) de l’UCSD et approuvé par celui-ci, qui stipule :
« Nous prélèverons des tissus sur des fœtus dont l’âge gestationnel est compris entre 4 et 23 semaines, sur des sujets subissant une interruption chirurgicale de grossesse non urgente au Planned Parenthood de San Diego »
Y compris sur des bébés présentant des anomalies « viables et non anormales », c’est-à-dire capables de survivre en dehors de l’utérus, et ne présentant pas d’anomalies susceptibles de compromettre leur survie ou leur qualité de vie.
L’avortement, cette fausse liberté
Le Télégramme du jour consacre sa Une et deux pages à l’avortement en Bretagne. Extraits :
[…] Kris, déjà mère de deux enfants nés par PMA […] est contrainte d’avorter. « Cette grossesse n’était pas compatible avec mon état de santé », explique-t-elle. En janvier 2012, avec son mari, ils font donc ce choix. « Ce fut un déchirement, étant donné que ces deux enfants – c’étaient des jumeaux – sont arrivés sans traitement ». Et l’IVG en elle-même s’avère laborieuse : « J’ai pris des cachets mais ça n’a pas fonctionné. Du coup, 15 jours plus tard, j’ai dû subir un curetage ». Un épisode douloureux qui sera à l’origine d’une « dépression ». « Et, tous les ans, en juillet, j’y pense à mes bébés : ils devraient avoir 12 ans… », confie-t-elle.
Marion décrit aussi « le plus grand traumatisme de (s)a vie ». En 2022, elle découvre qu’elle est enceinte. « Ce n’était pas prévu », précise-telle. « Nous avions déjà deux enfants de cinq et sept ans. Mon mari ne voulait pas de cette troisième grossesse. J’ai respecté son choix ». D’où cet avortement au cours duquel elle a « eu l’impression de tuer (s)on bébé ». Pour autant, elle ne regrette pas cette décision : « À quatre, on a un bel équilibre familial ». Et, en 2023, son mari a subi une vasectomie « pour que je ne sois plus obligée de porter seule le poids et les conséquences d’une contraception hasardeuse ». « C’est très difficile à oublier »
Situation quasi similaire pour Angelina, dont l’ex-conjoint ne voulait « pas d’autres enfants ». « Cette étape, je l’ai passée seule. C’est très difficile à oublier », fait-elle valoir. Marie s’est également sentie démunie face à la « pression » de sa famille et du père de son enfant. Une IVG qu’elle a mis « vingt ans à digérer ».
Pour Nouh, « ça a été compliqué de se lancer ». Mais, sept ans après avoir avorté, elle en est convaincue, c’était « la bonne décision ». […]
Je ne suis pas coupable !
D’Aurelio Porfiri, éditeur et écrivain catholique italien, pour le Salon beige:
Argenteuil : la basilique Saint-Denys vandalisée à plusieurs reprises
La basilique Saint-Denys, à Argenteuil est en proie à une recrudescence d’actes de vandalisme : tag dessiné sur le presbytère, dégradation d’une croix latine en bois de haute valeur et dont la partie verticale est arrachée puis dérobée, excréments retrouvés dans l’une des chapelles de la basilique.
Il y a dix jours, deux adolescents de 14 et 16 ans surpris en train de crier “Allah Akbar”, ont été interpellés et placés en garde à vue.
L’ostension de la Sainte Tunique, que Jésus a porté avant la crucifixion, est prévue en mars prochain. Plusieurs dizaines de milliers de fidèles sont attendus pour l’occasion.
Je veux exprimer mon soutien total aux fidèles de la basilique Saint-Denys à Argenteuil, qui subit des dégradations insupportables depuis quelques semaines. Les auteurs de tels actes devront être punis avec la plus grande sévérité. S’en prendre à ce qui est sacré pour les…
— Bruno Retailleau (@BrunoRetailleau) November 25, 2024
Parents invisibles, enfants en danger : non au programme EVARS actuel
Signez la lettre à la Ministre de l’Éducation Nationale lancée par les AFC.
Les Associations Familiales Catholiques demandent à la ministre de l’Éducation Nationale, Anne Genetet, de ne pas publier le programme EVARS prévu pour le 5 décembre prochain, et en expliquent les raisons dans une lettre ouverte (ci-dessous). Cette lettre est ouverte, à la manière d’une pétition, aux signatures des Français qui s’opposent au programme, mais aussi pour les alerter.
Madame la Ministre,
Le futur programme d’éducation à la vie affective et relationnelle et à la sexualité vise à donner un cadre aux 3 séances annuelles dispensées de la maternelle à la terminale.
S’il prend bien en compte l’éducation à l’intimité, la prévention des risques – en particulier via les écrans – et la lutte contre les abus et les discriminations ,, le futur programme d’éducation à la vie affective etc. n’est cependant pas acceptable pour les familles pour les quatre raisons suivantes :
- Les parents sont invisibilisés
Les enfants sont entrainés, dès la classe de maternelle, à repérer les « adultes de confiance » de leur entourage, qu’ils soient professeurs, parents, éducateurs sportifs ou soignants. Les parents, pourtant premiers et principaux éducateurs, occupent dans ce texte une place relative qu’ils partageraient avec les autres éducateurs. Or, les parents sont les premiers et les principaux éducateurs de leurs enfants. Le programme indifférencie ainsi dans l’esprit des enfants la place particulière et l’autorité légitime de leurs parents. Les familles s’inquiètent de savoir si l’Etat, et en particulier l’Education nationale, reconnait effectivement leur primauté éducative ou si chaque père ou mère n’est vu que comme un adulte maltraitant en puissance.
De la même manière, les différents types de famille sont mis sur un même plan, des familles unies jusqu’aux situations d’enfants confiés à l’ASE. Le respect est dû à tous, sans pour autant ignorer les souffrances de certains enfants, dues à des drames [ou des dysfonctionnements] familiaux
Enfin et surtout, le programme ne donne aucun rôle ni aucune reconnaissance aux pères et aux mères sur des sujets qui touchent pourtant à l’intimité des transmissions familiales. Les parents doivent être informés, à l’avance, de ce qui sera transmis à leurs enfants et pouvoir exercer leur liberté et leur droit d’exprimer leurs réserves éventuelles.
Quelle est la légitimité de l’Etat pour contourner ainsi les parents ?
- Le genre est omniprésent
La lutte contre les « stéréotypes de genre et les assignations de rôle » est déployée de manière répétitive tout au long du cursus scolaire. Dès la maternelle, les exercices sur l’inversion de l’attribution des métiers selon le sexe ou la vigilance sur la mixité effective des jeux, des espaces et même des couleurs, rappellent les propositions mises en place pour les ABCD de l’égalité, et déjà rejetées à cette époque par les familles
En CM1 (9-10 ans), on propose eux enfants « d’exploiter des articles de presse pour identifier les inégalités homme-femme dans la sphère professionnelle, politique, financière, familiale, et de rechercher les stéréotypes de genre qui en sont à l’origine ». En classe de Première, il est question « d’identifier les normes qui influencent l’identité et les comportements ».
L’Education nationale s’est-elle arrogé le droit de rééduquer les familles à travers leurs enfants ?
- Le consentement est promu comme nouvelle norme éthique
Le « consentement » apparait comme la norme éthique indépassable dans les relations entre les personnes. Or, la pédocriminalité nous a amplement montré qu’il est possible de consentir à des situations objectivement néfastes, ce d’autant plus que la personne est jeune et vulnérable. Le consentement est à la fois nécessaire et très largement insuffisant. A quoi se réfère-t-il ? Quels sont les critères donnés à l’enfant, au jeune pour « consentir » ? Comment apprend-on à l’enfant, à l’adolescent puis au jeune à poser des choix libres et responsables ? Dès le CE1, le programme inclut l’item « Savoir penser de façon critique » : quel est le sens de cette injonction sans contenu à l’âge de 7ans ? Elle est régulièrement réitérée. Ainsi en Quatrième (13 ans) : « Faire des choix responsables ».
La minorité est par définition cet âge, avant 18 ans, où l’enfant puis l’adolescent n’est pas encore capable de choix personnels entièrement responsables et doit être protégé par les adultes. Si le consentement est nécessaire, il devrait être accompagné de points de repères éthiques, mais aussi juridiques, solides. Ce programme qui voudrait ne pas transmettre de norme, promeut en fait des normes comportementales qui laissent les enfants et les jeunes sans boussole éthique.
- Les émotions sont instrumentalisées
Nous devons aider les enfants à comprendre et nommer leurs émotions. Mais celles-ci ne suffisent pas comme seul référentiel pour la prise de décision. Or, le programme se réfère aux émotions de manière itérative et insistante tout au long des cycles 1 à 3. Or les émotions, tout comme les informations fournies par les cinq sens, doivent être passées au crible de l’intelligence pour juger de leur pertinence et de leur importance. La formation aux émotions est nécessaire, mais elle ne suffit pas. Un abuseur peut savoir comment s’y prendre avec un enfant qui pourrait se sentir bien en sa présence (émotion positive) et « consentir » à des gestes d’abus. L’identification des émotions doit être complétée par une formation objective de l’intelligence et de la raison.
N’est-ce pas précisément le rôle attendu de l’Ecole ?
Dans cette période où la démocratie est mise à mal et la société fracturée, nous vous demandons, de ne pas créer de point de crispation supplémentaire entre les familles et l’Ecole. Ayons la clairvoyance de laisser les questions sociétales, en dehors des murs de l’Ecole car elles relèvent de la liberté de conscience,
Madame la Ministre, nous vous demandons solennellement de ne pas publier ce programme d’éducation à la vie affective et relationnelle et à la sexualité.
LFI soumis aux islamistes
Alors que les députés de La France Insoumise ont déposé une proposition de loi visant à abroger le délit d’apologie du terrorisme (sans doute pour pouvoir soutenir tranquillement le Hamas, le Hezbollah et les terroristes du Bataclan…), Le Figaro Magazine consacre un dossier aux liens entre ces élus et… les islamistes. Écrivain et journaliste, Omar Youssef Souleimane, a réussi à s’infiltrer au cœur des activistes propalestiniens. Keffieh autour du cou, il a infiltré de nombreuses manifestations et rassemblements en France pour démontrer la collusion entre ces acteurs de l’islam politique et la gauche extrême. Extraits de son enquête :
[…] Comme d’habitude, je suis grimé, comme je le faisais durant les manifestations à Damas au début de la révolution syrienne en 2011. On se masquait pour ne pas être reconnu sur les appareils filmant la foule et échapper à la surveillance des terribles services secrets de Bachar el-Assad. Je n’aurais jamais imaginé que, treize ans plus tard, au cœur de Paris, où je me suis réfugié pour vivre librement, je serais obligé de me déguiser pour assister à une manifestation : porter des lunettes de soleil, un keffieh, le drapeau palestinien et du fond de teint sur mon visage pour ne pas être reconnu. De même, je n’aurais pas imaginé me retrouver dans des manifestations où des hommes barbus, des extrémistes au regard agressif répètent les slogans qu’on entendait en Syrie dans ce type de manifestation pour la Palestine : « À bas Israël ».
Au milieu de cette foule galvanisée de haine à l’endroit d’Israël, les députés de LFI sont présents : Thomas Portes, Ersilia Soudais, Louis Boyard, Manon Aubry et Jean-Luc Mélenchon. Ce dernier salue le Liban qui « défend sa souveraineté et qui a le droit de le faire par tous les moyens dont dispose ce peuple pour se défendre avec tous ceux qui veulent participer à la résistance nationale ». […]
Le scénario est bien rodé. À chaque manifestation, le discours victimaire est associé à des slogans agressifs. Dix jours plus tard, le 15 octobre, lors d’un rassemblement organisé par LFI pour soutenir Gaza, l’agressivité prend une autre dimension. Rima Hassan , chantre de l’appel à la « résistance armée palestinienne » et se présentant comme une réfugiée victime de la Nakba de 1948, est bien là. Jean-Luc Mélenchon, Manuel Bompard, Sébastien Delogu, Thomas Portes et Louis Boyard ne se tiennent jamais bien loin de la tribune d’Urgence Palestine, où Omar Alsoumi appelle à la « résistance armée ». Je suis face à lui, et derrière moi, une banderole annonce en arabe : « Nous arrivons, Nasrallah » en soutien au chef du Hezbollah, la milice chiite.
[…] Lors de chacune de ces manifestations, les membres de la sécurité de la tribune portent des masques, parfois de couleur verte, ressemblant à ceux du Hezbollah. Le garde du corps de Rima Hassan est également militant à Urgence Palestine. Il participe souvent à la sécurité de ces événements, à côté de Mohammed Yacine, prédicateur et imam, qui faisait également partie de l’équipe de sécurité. Yacine a étudié à l’institut de l’imam Mohamed Hammami, expulsé de France en 2012 pour avoir « valorisé le djihad violent, tenu des propos antisémites, et justifié la violence ainsi que les châtiments corporels contre les femmes », selon le ministère de l’Intérieur.
Le 3 novembre, une autre manifestation est organisée à l’appel de plusieurs associations palestiniennes, à laquelle des députés de LFI ont également répondu présents : Mathilde Panot et Clémence Guetté ont battu le pavé aux côtés d’Omar Alsoumi désinhibé au point de faire référence aux formulations du Hamas : « Est-ce qu’on est d’accord pour continuer à être ce déluge d’al-Aqsa qui, partout à travers le monde, inonde les rues, inonde les âmes, inonde les consciences, ce déluge qui déborde, qui amène l’eau de la vie et qui fait pousser les graines de la résistance et de la libération? » Le « Déluge d’al-Aqsa » est le nom donné par le mouvement islamiste aux massacres perpétrés le 7 octobre. […]
[…] Ramy Shaath , qui s’affiche souvent aux côtés des élus insoumis, a été emprisonné en Égypte, entre 2019 et 2022, pour « financement d’actes terroristes et de troubles contre l’État ». Réfugié en France, il n’a pas hésité, le 28 mai dernier, à relayer sur sa page Facebook ce message : « Si Gaza brûle, Paris brûlera aussi. » Présent à l’événement et ne pouvant ignorer la nature de certains propos, Manuel Bompard, avec ses acolytes Ersilia Soudais, Thomas Portes, prend la parole, aux côtés de membres d’Urgence Palestine, pour assurer l’assemblée de sa solidarité totale de La France insoumise « vis-à-vis de tous les militants et de toutes les militantes de la cause palestinienne ».
[…] Plus grave encore, le 5 octobre, comme pour prêter main-forte au marteau islamiste enfonçant le clou de la haine, Ritchy Thibault, l’attaché parlementaire d’Ersilia Soudais, a déclaré lors de la marche pour la Palestine à Paris le 5 octobre 2024 : « Oui, notre Elias avait raison : le seul chemin dans les rues de Paris et partout, c’est l’intifada. » Le jour de son procès, le 23 octobre, là encore, de nombreux militants de LFI étaient présents pour le soutenir. En attendant le délibéré le 19 décembre prochain, on a retrouvé l’infréquentable Elias d’Imzalène main dans la main avec Ersilia Soudais, le 14 novembre dernier à Saint-Denis pour protester contre le match de football France-Israël.
Réagir avec un émoji en forme de cœur sur la publication d’un djihadiste assumé, c’est bel et bien l’exploit du député Sébastien Delogu. En juillet 2024, Seyyed Gouasmi, islamiste chiite pro-iranien, soutenait sur Instagram le geste de l’insoumis Sébastien Delogu brandissant le drapeau palestinien. Seyyed Gouasmi est pourtant un personnage sulfureux. Il est le fondateur de Zahra, une association djihadiste chiite soutenant le Hezbollah. L’organisation a été dissoute en 2018 par le tribunal de Lille pour « propagande glorifiant la lutte armée et provoquant la haine et la violence en relayant des messages antisémites ».
[…] Si LFI profite de la communauté musulmane pour obtenir des votes, ce parti est-il devenu un cheval de Troie pour les islamistes afin d’exercer une influence politique et sociale ? Depuis 2021, la loi contre le séparatisme a mis les associations fréristes sous surveillance. Le 16 juin, juste avant les législatives, LFI a proposé la candidature de Mahmud Awad. Ce dernier était un des responsables de l’association Jeunes musulmans de France, un proche de Hassan Iquioussen, imam accusé de faire l’apologie du terrorisme. C’est aussi le cas d’Ismaël el-Hajri, le conseiller actuel de Louis Boyard. El Hajri n’est autre qu’un ancien militant engagé pour la défense de Baraka City et du CCIF, deux organisations communautaristes dissoutes par le ministère de l’Intérieur.
Cette complicité entre LFI et l’islam politique transparaît, aussi, à travers des projets communs. Le 10 octobre 2023, Thomas Portes publiait sur X une photo le montrant aux côtés d’Abu Amir Mutasen Eleïwa au Caire. Dans la légende accompagnant le cliché, le député écrivait : « Hier, j’ai eu le plaisir d’échanger avec Abu Amir Eleïwa, coordinateur et animateur de plusieurs projets mis en place à Gaza. » L’individu mentionné par Thomas Portes est un des dirigeants d’Humani’Terre. Cette organisation se prétend humanitaire et agricole. Elle est en réalité le nouveau visage du CBSPP, Comité de bienfaisance et de secours aux Palestiniens. Cette dernière est inscrite sur la liste officielle des organisations terroristes du Canada et des États-Unis. Le label humanitaire couvre un canal de financement du Hamas. […]
Election présidentielle en Roumanie : un candidat pro-russe crée la surprise
Le candidat prorusse Calin Georgescu, que les sondages plaçaient à moins de 10 %, est arrivé en tête du premier tour de l’élection présidentielle roumaine, devant le Premier ministre pro-européen Marcel Ciolacu.
Après le dépouillement de 98,66 % des bulletins, Calin Georgescu recueille 22,59 % des suffrages, contre 19,55 % pour Marcel Ciolacu. Elena Lasconi, maire centre droit d’une petite ville, arrive en troisième position avec 18,84 %. George Simion, du parti AUR (Alliance pour l’unité des Roumains), donné favori au sein du camp nationaliste avant le scrutin, est tombé à la quatrième place avec 13,94 %.
Le second tour est prévu le 8 décembre, avec des législatives qui devraient se tenir dans l’entre-deux tours, le 1er décembre.
Calin Georgescu s’est notamment appuyé sur une campagne TikTok devenue virale, focalisée sur la nécessité de stopper l’aide à l’Ukraine. À l’annonce de sa victoire, il a ainsi estimé que « le peuple roumain a crié pour la paix. Et il a crié très fort, extrêmement fort ».
Klaus Iohannis, l’actuel président de la Roumanie, au pouvoir depuis dix ans, est un fervent soutien de Kiev. La Roumanie, qui partage une frontière de 650 km avec l’Ukraine, joue un rôle stratégique, tant pour l’Otan, dont elle abrite plus de 5.000 soldats, que pour le transit des céréales ukrainiennes.
S’il est élu, Calin Georgescu a juré de mettre fin à la soumission à l’Union européenne et à l’OTAN, notamment en ce qui concerne le soutien à l’Ukraine.
Musique et liturgie : que devons-nous à nos jeunes?
D’Aurelio Porfiri, éditeur et écrivain catholique italien, pour le Salon beige:
« En effet, comme nous l’avons dit, si les arts jouent un rôle dans cette médiation, que voulons-nous dire lorsque nous parlons de “voir” ou “écouter” Dieu dans une œuvre d’art ? … Si ce ne sont pas seulement les oreilles qui entendent, mais toute la personne, alors quelque chose est religieux ou non selon le type de personne qu’est l’auditeur et la situation concrète totale dans laquelle il écoute. Le fait qu’une mélodie soit religieuse ou non dépend simplement de la manière dont on base son jugement sur la mélodie prise uniquement dans un contexte purement acoustique, ou si on la place dans un contexte humain total. Dans ce cas, le phénomène acoustique devient quelque chose de différent, non en soi, mais en relation avec la situation. Cependant, la relation entre le domaine artistique et le domaine religieux n’est pas facile à définir. Dieu est, en effet, présent partout avec Sa grâce, comme nous voulons l’affirmer en théologie, mais cela ne signifie pas que chaque réalité ait le même rapport avec moi ou avec Dieu. Dieu n’est pas présent dans un changement chimique dans mon estomac de la même manière qu’Il l’est lorsque j’agis avec confiance, amour ou responsabilité envers mon prochain. Par conséquent, la question du possible sens religieux de l’art non religieux est une question difficile à résoudre… »
Affaire Palmade : réflexions sur la justice, le pardon et l’amitié
Le parquet a requis cinq ans de prison dont deux ferme contre l’humoriste, suite à sa grave inconduite au volant. Il en avait alors résulté une dramatique collision. Réflexion du père Danziec dans Valeurs Actuelles :
Du Christ à Jeanne d’Arc, de Socrate à Brasillach : l’histoire nous apprend à nous méfier des tribunaux populaires et médiatiques. Pierre Palmade n’a pas prêché l’évangile et ses mœurs étaient diamétralement opposées au vécu de la pucelle d’Orléans, c’est peu de le dire. Il n’avait pas la liberté intérieure du maître de la maïeutique ou le génie littéraire de l’auteur des Sept couleurs. Pierre Palmade n’est pas un innocent. Le 10 février 2023, il a bien percuté un véhicule en Seine-et-Marne provoquant un accident aux conséquences physiques et psychologiques irréparables : trois blessés graves d’une même famille dont une femme enceinte de six mois qui perdra son bébé dans le choc des tôles encastrées. Pierre Palmade est coupable et l’avouait lui-même lors de son procès mercredi dernier : « Un fou drogué leur est rentré dedans, c’est de l’ordre de l’inexcusable ».
Les poèmes de Fresnes et le goût de la vengeance
Le procès de l’humoriste star des années 90 a tout pour intéresser les curieux, les badauds et les friands de presse à scandales. Une affaire sordide de drogues et de débauches, une issue dramatique avec des victimes innocentes, un voile levé sur les coulisses d’un showbiz décadent : comment ne pas souhaiter que justice se fasse ?
Avec sa voix sépulcrale, Pierre Fresnay, en clamant les poèmes de Fresnes, sut sublimer l’épaisseur dramatique des vers composés par Robert Brasillach, condamné à mort :
« Sur la prison fermée et pleine / Un monde encore a disparu / Ô soleil noir de notre peine / Une autre foule est dans la rue / Comme dans la vieille semaine / Demandant toujours que l’on tue. »
La justice, en bonne morale, consiste à rendre à chacun ce qui lui est dû. Être juste revient à demander à son boulanger de faire du bon pain en échange du prix de la baguette, à un attaquant de planter de jolis buts en respectant les consignes de l’entraîneur, à un prêtre d’être disponible pour sanctifier les âmes en prêchant une doctrine qui ne lui appartient pas, à un politique de bâtir un programme pertinent pour redresser son pays, à un larron – bon ou mauvais – de payer pour ses forfaits.
Avouer ses fautes sans ombre, les regretter sans sursis, les éviter sans relâche
Cependant, comment ne pas se méfier d’un monde rongé par une intransigeance sans borne et une disgrâce sans limite ? En s’adressant aux victimes, Pierre Palmade a fait part de son accablement devant le drame dont il a été la cause jusqu’à « demander pardon du plus profond de (s)on être » aux victimes. Il faut souvent une force intérieure particulière pour formuler une demande de pardon sincère et sans mélange. Il faut aussi un courage significatif, parfois surhumain, pour recevoir favorablement cette demande. Pardonner revient à effectuer un pas dans le vide. Celui de voir dans le coupable, au-delà de tout le mal qui est en lui, un être humain vulnérable dont la dignité se fonde dans sa capacité à se réformer.
Le philosophe Rémi Brague soulignait l’étendue du problème à l’occasion d’un lointain entretien dans l’hebdomadaire Famille Chrétienne au début des années 2000 :
« Le problème que le christianisme cherche à résoudre n’est pas de savoir si Dieu va pardonner. Mais de savoir comment faire, justement, pour que l’homme accepte ce pardon. ».
Car si le pardon de Dieu est sans limite, il n’est pas sans condition. Trois clauses principales garantissent à la miséricorde de s’exprimer en plénitude dans le cœur d’un homme : avouer ses fautes sans ombre, les regretter sans sursis et chercher – à nouveau parfois – à les éviter sans relâche. « Le christianisme n’invente pas des fautes nouvelles – les péchés ! – il les regarde dans l’optique du pardon. » précise Rémi Brague.
La justice et l’amitié : deux mères de sociabilité
A l’école d’Aristote, nous savons que deux colonnes-mères se distinguent au bénéfice des hommes : la justice et l’amitié. Sur elles deux, reposent et la paix des mœurs et la sociabilité dans la cité. La miséricorde et la notion générale du pardon leur sont étroitement liées. La justice frappe en vue d’un plus grand pardon. L’amitié pardonne en vue d’une plus grande justice. Le juge sanctionne le fautif, dans le but de lui permettre de puiser dans sa peine de quoi se faire pardonner. L’ami, voulant le bien de son compère, pardonne spontanément l’écart de l’être aimé, en espérant chez lui un ajustement prochain. En citant le philosophe Alain, Pascal Praud rappelait cette semaine avec à propos, sur les ondes d’Europe 1 et de CNews :
« Une amitié qui ne peut résister aux actes condamnables de l’ami n’est pas une amitié ».
Vouloir que Pierre Palmade purge une sanction sévère n’empêche pas de lui souhaiter de se réformer. Car, au fond, souhaiter à son prochain qu’il trouve en lui – ou dans le Ciel – les raisons de se corriger, voilà la plus belle des justices : rendre à chacun la raison d’être de son existence : le bon, le juste et le vrai. Ce que beaucoup appellent Dieu. Tout simplement.
La submersion migratoire organisée depuis les Canaries
Un an après son voyage à Lampedusa, haut lieu de la crise migratoire en Méditerranée, Marion Maréchal s’est rendue sur l’archipel des Canaries, nouvelle plaque tournante de l’immigration clandestine en Europe. Les arrivées d’immigrés y ont doublé en un an, atteignant 40 000 personnes entre janvier et octobre 2024.
Selon Frontex, si les arrivées par la Méditerranée centrale et les Balkans ont chuté grâce à des politiques plus restrictives, notamment celles impulsées par le Premier ministre italien Giorgia Meloni, les Canaries s’imposent désormais comme une voie privilégiée.
« L’Espagne socialiste, avec son projet de régularisation massive de 500 000 clandestins, apparaît comme le maillon faible de la lutte contre l’immigration », dénonce Marion Maréchal.
🇪🇸À Santa Cruz de #Tenerife, les riverains du camp de migrants de Las Raices nous partagent leur désespoir. Abandonnés par l’État, ils doivent faire face à l’insécurité, au trafic de drogue et aux nuisances incessantes. pic.twitter.com/TxBydiOrfS
— Marion Maréchal (@MarionMarechal) November 21, 2024
🇪🇸 À l’aéroport de #Tenerife, nous voyons les clandestins du camp de Las Raices embarquer en avion pour l’Europe par une entrée cachée. La submersion migratoire est organisée en toute discrétion. pic.twitter.com/xY1FdDwiPS
— Marion Maréchal (@MarionMarechal) November 22, 2024
« C’est à cause de signaux tels que la régularisation de 500 000 clandestins par le gouvernement espagnol que l’on assiste à un nouvel appel d’air migratoire »
👉 Aux Canaries, @MarionMarechal fustige la volonté de Pedro Sánchez de régulariser 500.000 migrants. pic.twitter.com/Bkz5F100vn
— Frontières (@Frontieresmedia) November 23, 2024
Election municipale partielle à Rognac : victoire du RN
5 mois après avoir remporté dix des seize circonscriptions législatives du département, le Rassemblement national prend les manettes de la commune de Rognac dans les Bouches-du-Rhône. Christophe Gonzalez, 53 ans, l’a emporté, dimanche 24 novembre, avec près de 150 voix d’avance et près de 38 % des bulletins dans une quadrangulaire, avec un taux de participation à 52,07 %. La liste de M. Gonzalez se présentait sous une double étiquette d’« union des droites » RN-RPR, du nom de la formation Rassemblement pour reconstruire lancée en juin 2023 par Franck Allisio, responsable départemental du parti d’extrême droite et conseiller politique de Marine Le Pen.
Alors dirigée par un maire UDI, la ville a connu la démission de plus d’un tiers des conseillers municipaux à la suite de révélations sur des faits de corruption. Cette ville, peuplée de 12 500 habitants, est située sur les bords de l’étang de Berre.
Franck Allisio, député de la 12e circonscription (Marignane-Côte bleue) et patron départemental du RN, estime que cette victoire
“est avant tout celle de Rognac et des Rognacais qui ont fait le choix de l’honnêteté, de la sérénité, de l’ordre et de l’espérance. C’est une victoire historique parce que ça faisait 30 ans que le RN n’avait plus gagné de commune dans le département. Les élections partielles sont réputées difficiles. Et, ça me tient à cœur, la première victoire municipale du RPR ressuscité. L’avenir s’écrit ici. Nous avons 18 mois pour faire nos preuves. C’est la défaite des macronistes Renaud Muselier et Martine Vassal qui avaient soutenu notre adversaire direct (Willy Nicollet, Ndlr) qui se disait sans étiquette et a menti alors que nous avons été sincères.”
Marion Maréchal fait reculer le Parlement européen
Elle a obtenu le report d’une table ronde interne au Parlement européen sur la lutte antiraciste, à laquelle devait participer l’universitaire franco-ivoirienne Maboula Soumahoro.
Première victoire : la conférence de Mme Soumahoro est reportée.
Nous serons très vigilants : ce report doit devenir annulation définitive. #Bruxelles https://t.co/ia0hRHModT pic.twitter.com/nZYB5aLKCL— Marion Maréchal (@MarionMarechal) November 15, 2024
Cette conférencière anti-Blancs aux relents antisémites était invitée pour former les employés du Parlement européen. Marion Maréchal avait écrit la lettre suivante :
« Madame la présidente Metsola
Nous apprenons que la direction du personnel du Parlement européen organise une conférence sur le racisme qui aurait pour intervenante Madame Maboula Soumahoro.
Madame Soumahoro cherche à importer dans notre pays et dans notre continent une conception conflictuelle virulente des rapports sociaux. Elle développe le concept d’une « charge raciale », qui mobilise des notions tout à fait étrangères aux lois fondamentales de la quasi-totalité des États membres de l’UE, et, en tout cas, participe officiellement d’une frange idéologique radicale et provocatrice. Elle a ainsi soutenu en 2016 un camp d’été dit « décolonial » interdit aux « blancs ». Le 8 juin 2020, elle affirmait, reprenant des théories complotistes dites « décoloniales », que « nier ses privilèges blancs, c’est participer au système raciste ». Ses interventions forment un véritable réquisitoire contre ce qu’elle désigne elle-même comme « les blancs » qui ne peut nourrir que la violence, la haine et la défiance vis-à-vis de la population d’origine européenne. Elle a également alimenté l’antisémitisme en refusant de condamner l’idée que Sarcelles était une « ville de Noirs dirigée par des juifs ». Elle n’hésite pas à affirmer de fausses informations, notamment qu’en France, pour les hommes musulmans qui « portent trop grande atteinte à la sûreté de l’État, la peine de mort est presque automatiquement prononcée en dehors de tout tribunal ». C’est une accusation d’une obscénité et d’une gravité sans nom contre notre pays, dont vous savez qu’il subit régulièrement des attentats islamistes.
Elle est coutumière du fait puisqu’elle a soutenu les actions du comité Adama Traoré qui a voulu accuser la gendarmerie française d’un crime raciste lors de la mort accidentelle d’un individu interpellé en 2016. Depuis, les forces de l’ordre ont été totalement innocentées. Nous vous demandons donc d’annuler cette formation. Cette annulation va de soi, mais elle ne serait pas suffisante pour rassurer notre institution.
Nous vous prions de faire toute la lumière sur les lacunes qui ont permis à cette conférence scandaleuse d’être organisée et de bien vouloir communiquer le montant d’une éventuelle rémunération prévu pour cette intervention de Madame Soumahoro. Nous vous prions, Madame la présidente, de recevoir nos salutations distinguées,
La délégation française du groupe ECR
Propagande woke à l’école : protégeons les générations présentes et avenir, protégeons les enfants et adolescents de France
Comme vous l’avez peut-être lu dans la presse comme ici ou là, un projet de programme d’éducation sexuelle à l’école a été élaboré, qui devrait être validé en décembre par le ministère de l’Education nationale. Il s’appliquera aussi bien au public qu’au privé sous-contrat.
Or ce programme, prévu de la petite section de maternelle à la terminale, est inacceptable :
Il est imprégné d’idéologie du genre, de wokisme, et il est sexualisant, impudique, cru, allant jusqu’à détailler les pratiques sexuelles.
En revanche, il ne dit rien de la maîtrise de soi, de la complémentarité des sexes, de l’amour… On marche sur la tête !
Mobilisons-nous tous, dès aujourd’hui : signons cette pétition du Syndicat de la famille et faisons-la circuler à tous nos proches, nos amis, etc.
Nous savons que la ministre de l’Education nationale commence à s’inquiéter des réactions, qui se multiplient, mais ces réactions doivent devenir massives : agissons vite, nous pouvons la faire reculer !
L’université de Lorraine impose un module woke. Les Etats-Unis s’en libèrent
Depuis la rentrée scolaire 2024, l’université de Lorraine impose à ses étudiants de suivre un module, nommé «SENSE» pour valider leur diplôme. Soit plus de 30 heures de cours en ligne sur les sujets sociétaux et environnementaux, clairement orientés à l’extrême gauche.
Cette unité de cours doit être donc obligatoirement suivi et compte comme une matière classique pendant trois semestres.
Dans le détail du contenu, nous y retrouvons toutes les thématiques favorites de l’extrême gauche : l’identité LGBT, le harcèlement, la question de la discrimination, et micro-agressions comme
« questionner régulièrement un individu à propos de son origine, des violences sexistes et sexuelles (VSS), d’orientation sexuelle, d’identité de genre, d’énergies fossiles, de sobriété énergétique….
De son côté, l’université de Lorraine assume vouloir
« créer un environnement de travail et d’études bienveillant et inclusif où chacun·e peut se sentir en confiance et à l’aise d’être elle.lui-même, une condition qui est la clé de réussite dans les études ».
La description de ce module est faite en écriture inclusive.
Il y a aussi un rappel des dates importantes selon eux comme la Journée contre l’homophobie et la transphobie ou encore la Journée pour l’élimination de la discrimination raciale.
Outre-Atlantique, Alexandre Mendel constate dans le JDD que l’atmosphère politique s’est détendue :
[…] Aux États-Unis, il est de coutume de dire que la politique se trouve toujours en aval de la culture et que les moments où les deux convergent sont rares. Ce fut le cas avec Kennedy et, plus tard, avec Reagan. C’est sans doute le cas, en ce moment, avec Trump. Le futur président est bien plus en phase avec son pays qu’il ne l’a jamais été.
Si les élites des côtes n’ont pas changé de camp, elles sentent leur déconnexion avec le pays réel. Démocrate de longue date, Michael Douglas a été le premier à esquisser un semblant d’autocritique, dans l’émission de Bill Maher sur la chaîne HBO. « Les républicains forment le parti du peuple et nous, nous sommes devenus ce parti d’élitistes de gauche. C’est fou ! » a résumé, lucide et embarrassé, l’acteur américain. […]
Le monde du sport s’y met également. Et singulièrement celui du football américain. Brock Bowers, ailier des Raiders de Las Vegas a ainsi célébré un touchdown (un essai) contre les Dolphins de Miami en reproduisant la danse de Trump (sur YMCA des Village People). D’autres joueurs ont également imité le président élu sur le terrain : Za’Darius Smith, des Lions de Détroit, et Calvin Ridley, des Titans du Tennessee. Au foot, la vedette de l’équipe nationale des États-Unis, Christian Pulisic, a lui aussi exécuté la chorégraphie trumpienne lors du match contre la Jamaïque, lundi dernier. Qu’il semble loin le temps où la footballeuse Megan Rapinoe refusait de chanter l’hymne national américain ou de se rendre à la Maison-Blanche pour protester contre la politique menée par Trump « contre les minorités » ! Commentant sur X le geste de Pulisic, Robby Starbuck, apôtre du combat antiwoke en Amérique, s’est réjoui de cette métamorphose : « C’est comme si le voile du secret et du silence s’était levé, maintenant que les gens savent que nous sommes la majorité. L’Amérique ressemble de nouveau à l’Amérique. »
Des élus démocrates eux-mêmes réalisent qu’ils n’arriveront jamais à vendre le wokisme à des cols bleus qui continuent d’aller à l’église. Et qu’ils sont en train de perdre le vote des jeunes hommes et des Hispaniques. Tom Suozzi, représentant de New York au Congrès, s’est ainsi exprimé dans le New York Times : « Je ne pense pas que les garçons biologiques devraient participer aux sports féminins. » Son collègue à la chambre basse, Seth Moulton, député du Massachusetts, a carrément imputé à Harris et à sa réticence à agir envers les athlètes transgenres les défaites démocrates du 5 novembre. […]
Condamné en 2010 à 20 ans de prison pour meurtre, il commet un viol en 2022
En avril 2008, alors âgé de 22 ans, il avait poignardé à plus de quatre-vingts reprises une femme de 79 ans, alitée, lors du cambriolage de son domicile. Il a été condamné en mai 2010 à 10 ans de prison.
Il a été placé en libération conditionnelle en décembre 2021, soit 11 ans après sa condamnation.
4 mois après, en avril 2022, il violait une jeune femme de 22 ans.
La peine de mort, c’est pour quand ? Et la condamnation du juge des libertés ?
Le retour de la piété populaire
Dans En quête d’esprit sur CNEWS, Aymeric Pourbaix et Véronique Jacquier reçoivent :
- Abbé Frédéric CONSTANT, vicaire général du diocèse de Corse
- Alexandre CAILLÉ, directeur de Sos calvaires
- Abbé Matthieu BEVILLARD, vicaire dans la paroisse de Draguignan
De l’étalon-or à l’étalon-armée à… une guerre économique ?
Cet article est une tribune libre, non rédigée par la rédaction du Salon beige. Si vous souhaitez, vous aussi, publier une tribune libre, vous pouvez le faire en cliquant sur « Proposer un article » en haut de la page.
Les accords de Bretton-Woods ont consacré dès 1944 la mainmise des Etats-Unis sur le monde en mettant en place un système d’étalon change-or dont la seule monnaie indexée sur l’or serait le dollar, les autres monnaies étant, elles, indexées sur ce dernier.
Ces accords entérinaient donc la puissance du seul vainqueur occidental de la 2ème guerre mondiale et inféodaient le monde à la botte américaine. Quoi de plus évident ? Le conflit particulièrement meurtrier et destructeur s’était déroulé en dehors du territoire américain, laissant exsangue un continent européen à bout de souffle, nécessitant une reconstruction de grande ampleur notamment en Allemagne. Le principal financeur du conflit était américain, tant au regard des dettes commerciales contractées par les bélligérants qu’au regard des dettes financières à devoir rembourser. La mise en place du fameux plan Marshall avait justement pour objectif de corriger tout cela en ouvrant le marché européen aux produits américains qui se « remboursaient » en imposant leur culture, leur « american way of life ».
Au faîte de sa puissance industrielle, financière, monétaire, les Etats-Unis dictaient leurs volontés au reste du monde occidental en se parant d’une image protectrice face à l’ours soviétique, également vainqueur de ce terrible conflit, et menaçant les états voisins.
Puis, progressivement, au fur et à mesure que les pays européens se relevaient de leurs blessures, malgré la bipolarité du monde, les Etats-Unis connaissaient des difficultés. Economique tout d’abord avec un ralentissement de leur croissance. Sociétal ensuite avec les revendications des afro-américains bousculant la jeunesse américaine biberonnée au libéralisme triomphant.
Enfin militaire avec le conflit du Viet-Nam, long, trop long, meurtrier, trop meurtrier… Et surtout très onéreux.
Face à ces difficultés, il est décidé d’abandonner en 1971 (de façon officieuse) puis en 1976 avec les accords de la Jamaïque l’étalon-or du dollar. Même si jusqu’à cette date, les Etats-Unis n’étaient pas obligé de détenir une contrepartie en or des dollars émis, ce changement va bouleverser la politique monétaire américaine. Afin de financer sa propre économie, l’oncle Sam va faire fonctionner sa planche à billets et déverser dans le monde des milliards de dollar.
Sur quelle garantie ? La seule qui lui reste et qui la faisait craindre du reste de la planète : son armée.
En maintenant sa position de « gendarme » du monde, les Etats-Unis ont réussi ce tour de force à faire financer son économie et son endettement par les autres pays du monde et ce sur la simple menace de pouvoir faire intervenir quand bon lui semble et à n’importe quel endroit de la planète son armée, avec ou son l’OTAN, ce machin dont le seul objectif est de justement servir les intérêts US.
Et c’est ainsi que nous sommes passés de l’étalon-or à l’étalon-armée.
Lors de la dernière campagne électorale américaine, D. Trump s’est engagé à résoudre le conflit entre l’Ukraine et la Russie en 24 heures chrono. Et de façon implicite, à diminuer cette fameuse présence militaire américaine dans le monde, coûteuse en hommes (et donc désastreuse sur le plan moral pour la population) et en argent (les ukrainiens paieront ils la note et comment ?).
L’élection du trublion médiatique annonce t il la fin de la prééminence militaire américaine dans le monde et le retour à une guerre économique encore plus intense dont les effets semblent, eux, être plus efficaces pour assurer son développement et mieux contrôler celui des autres, y compris de ces propres « alliés » ?
Amitiés patriotes
P.MAGNERON
Président IDNF
L’évolution de cette période de fin d’année m’attriste
Le général Henri Roure nous adresse cet article. Saint-Cyrien, breveté de l’enseignement militaire supérieur, docteur d’État en Sciences politiques, Henri Roure a fait sa carrière dans les Troupes de Marine. Il a notamment servi en Afrique et en état-major dans les Relations internationales. Il est membre du Cercle de Réflexion Interarmées, conseiller pour les questions africaines et géopolitiques et conférencier. Il est auteur d’une douzaine d’ouvrages et de nombreux articles.
La période qui s’est ouverte depuis la Toussaint me déplaît profondément. Elle me jette au visage l’état de décrépitude de notre culture et le matraquage idéologique subi par notre peuple. Passivement nous recevons les atteintes les plus basses à notre manière traditionnelle de vivre, à nos propres usages et à nos références culturelles et historiques. Nous nous enfonçons dans le fétichisme le plus vil et parfois le satanisme. C’est évidemment insidieux. Le but étant d’éviter notre révolte. Les actions conduites par le système financier piloté par la caste anglo-saxonne, veillant à notre déshumanisation, s’adresse vicieusement à nos enfants. Ses agissements sont adroitement relayés par ceux qui, ralliés à un monde qui n’est pas le nôtre, colportent cette dépravation des moeurs venue d’outre-atlantique. Ils adhèrent à une idéologie mercantiliste nécessitant pour sa parfaite mise en oeuvre la destruction de nos liens sociaux, de nos règles, et bien évidemment le sabotage de notre langue par le dialecte basique washingtonien. Il s’agit une fois encore de corrompre les esprits, de soumettre et de gagner de l’argent. Le jour des défunts, où les familles, le 2 novembre, dans la tradition chrétienne, se recueillent et honorent leurs morts a été, depuis quelques années, effacé de la conscience de nombreux de nos concitoyens et remplacé par la mascarade anglo-saxonne d’Halloween, instituée dans la nuit du 31 octobre au 1er novembre. Elle empiète sur le jour de la fête de tous les saints connus et inconnus. C’est un retour aux temps primitifs où les sorcières jetaient des sorts. Les gamins recherchent dans les magasins les masques et les déguisements les plus laids, sensés représenter les puissances des ténèbres. Leurs parents ne peuvent en récuser l’achat tant la publicité des commerces, les réseaux sociaux et les étalages, en font une insistante promotion. Les enfants arpentent les rues et sonnent aux portes pour se faire payer leur clémence par des friandises. « Vous m’achetez et je ne vous jette pas de sort! ». Où trouve t-on ici la morale qu’une société équilibrée se doit d’enseigner à ses enfants? Je ne vois là qu’une initiation au chantage et au négoce le plus sournois. Vous me direz ce n’est qu’un jeu, un amusement qui ne dure pas. Certes, mais c’est aussi par le jeu que s’enseigne le respect d’autrui, la politesse, la probité ainsi que les règles de vie. Jadis on brûlait les sorcières; il semble qu’aujourd’hui leurs descendantes prennent leur revanche. Nous revenons lentement aux saturnales romaines en l’hommage du dieu Saturne ou aux réjouissances barbares lors du solstice d’hiver. Une société qui met un commerce festif et malsain en concurrence avec les témoignages respectueux et sentimentaux qu’elle devrait offrir à ses morts, rejette ses racines chrétiennes et ne relève plus de la civilisation. Les légendes ont toujours colporté l’idée d’un rôle joué par des forces occultes. Ces récits populaires servaient à inspirer la crainte et à maintenir chacun du bon côté. Aujourd’hui le mal et l’inconduite ne sont plus craints. Ils sont entrés dans une sorte de banalité. Succédant à cette pitrerie envahissante se profile, depuis plusieurs années, cette vaste braderie dont le nom anglo-saxon n’est même pas traduit; le « black friday ». Là aussi nous subissons un déluge de propositions, d’incitations à l’achat de tout et n’importe quoi, à des prix que les maîtres du système prétendent au plus bas. Les soldes ne suffisaient pas. Il a fallu que la caste, adepte des règles de l’OMC et du tout-fric, aille chercher cette façon de soutirer davantage d’argent au citoyen-consommateur. Les médias grand-public ne cessent pourtant de nous dire que nous sommes en crise économique et que de plus en plus de Français tirent le diable par la queue. Expression curieuse, non? Elle fait allusion aux miséreux du Moyen-âge, s’éloignant d’un Dieu qui ne les aurait pas écoutés, se tournant alors vers le diable et le retenant par la queue pour qu’il ne s’en aille pas avant de les avoir exaucés. Mais sans doute pour être entendus faudrait-il revenir à Dieu! À propos de Dieu, justement, ce qui m’indispose le plus est bien le détournement de Noël de sa nature religieuse. Pour ma famille et sans nul doute pour la plupart des vôtres, il s’agit de fêter la naissance du Christ, Dieu incarné, fait homme pour racheter les péchés de l’humanité. Ce devrait être un formidable moment attendu dans le recueillement et la foi pendant la période de l’avent. Le moment venu, aller à la messe de minuit avec les siens, ou seul parfois, voire souvent dans la suite des ans pour nous soldats et serviteurs de la France, mais toujours avec une pensée tournée vers les siens. Là, dans ce regroupement fraternel, dans une église, un hangar, ou sous le ciel étoilé, y retrouver des amis et, dans une fraternité vibrante, chanter et prier. Enfin continuer à célébrer l’avénement du Dieu fait homme, dans un repas inaugurant le premier jour de cette extraordinaire Bonne Nouvelle. Merveilleux anniversaire… C’est loin d’être ainsi. Bien sûr il est normal que les enfants reçoivent des cadeaux. Ils sont après tout, pour un temps, un rappel de l’enfant-Dieu, un symbole vivant, et les parents imitent d’une certaine manière les Rois mages. D’ailleurs en Espagne, c’est pour la fête des Rois que les enfants reçoivent des cadeaux. C’est peut-être plus logique. Mais presque plus rien ne rappelle cet évènement extraordinaire. Noël est devenu au mieux la « fête des enfants » mais surtout une débauche d’incitations à l’achat de jouets, de cadeaux, de décorations et de nourriture. Des éclairages somptueux luttent contre la nuit des villes et toutes sortes d’amusements ou d’objets invitent au divertissement. Les maisons se parent de lumières, les magasins débordent d’offres pléthoriques et les pères Noël se multiplient. Là aussi le paganisme a envahi notre société. Les médias parlent de la « magie de Noël ». Il me revient que la magie n’est rien d’autre qu’une tromperie. Elle n’a rien à voir avec les Rois-Mages dont le nom signifiait qu’ils étaient des savants, connaissant les mystères de la vie. Ils étaient des sages inspirés et guidés par Dieu. La tourmente commerciale lancée par le capitalisme ultra-libéral a même réussi à effacer Jésus de son jour anniversaire! Dans ce contexte, bien que fidèle à mes racines catalanes, je trouverais davantage de justesse d’honorer Saint-Nicolas, que nos compatriotes de l’Est, surtout Lorrains et Alsaciens, célèbrent avec affection le 6 décembre. Je vous entend me dire que je suis bien sévère avec le commerce qui est une activité essentielle pour la distribution des biens et des réalisations de l’Homme. Bien sûr que non…Ce qui me choque c’est bien l’abus, la déferlante de sollicitations; la promotion à outrance du ludique en lieu et place d’un respect des gens et de la valorisation de la modération et de la réflexion. Au travers de cette déferlante commerciale nous subissons sans nous en apercevoir vraiment une massification, un alignement de nos esprits sur le basique, la flatterie de l’instinct au lieu d’un appel au rationnel ou à la méditation. Surtout, je vois là un détournement, au profit de gains sans cesse accrus, d’une fête religieuse sur laquelle repose notre civilisation. On ne peut servir Dieu et Mammon. L’argent asservit le monde. je vous entend aussi me dire que, dans ce billet, je parle beaucoup de Dieu, du Dieu unique, en fait du Dieu chrétien. Vous avez raison et j’assume. Mais si vous m’en faites le reproche, vous êtes déjà hors course et collaborez ingénument avec ceux qui travaillent à notre perte. Notre civilisation repose sur le christianisme n’en déplaise aux libres-penseurs militants, aux athées, aux infidèles, aux mauvais interprètes de la laïcité, ou aux indifférents. Si nous acceptons la destruction de ce fondement religieux de notre civilisation, nous nous préparons à la soumission. Elle le sera initialement à la caste financière euro-étatsunienne – elle est en cours – , mais plus vraisemblablement, puisque les peuples ne répondront plus à l’appel individuel vers la transcendance, elle le sera à une idéologie totalitaire qui se tient en embuscade. Il s’agit bien sûr de l’Islam, le totalitarisme le plus ancien et assurément le plus dangereux pour le développement humain. Il affiche d’ailleurs son dessein dans son nom: « soumission ». Il se proposera bientôt de combler un vide moral et profitera de cette massification pour imposer aisément sa doctrine collective. Alors Halloween fête païenne et Noël, initialement fête chrétienne, ne seront plus du tout célébrées. La mondialisation islamique succèdera à la mondialisation capitaliste. La dignité de l’homme et son libre-arbitre, une fois encore, subiront les méfaits d’une nouvelle caste transnationale. Elle agira avec une brutalité médiévale et comme les perversions woke, indigéniste, communautariste, décoloniale, déconstructrice, féministe ou écolo, acteurs manipulés de la caste financière euro-atlantique, elle rejettera nos attachements et interdira notre histoire. Pourtant il y a peut être un espoir. Jésus, dans une sainte colère, chassa bien au fouet les marchands du Temple et renversa leurs étals! De l’autre côté de l’Atlantique un homme récemment élu se propose de disloquer la classe mondialiste, cette orgueilleuse caste financière transfrontalière, et porter un regard neuf sur le monde. Il le fera certainement. Le lien entre l’Europe et les États-Unis étant établi, il me semble couru que ce bouleversement atteindra notre pays. En clair il faut nous attendre à une vaste opération de nettoyage, balayant cette classe politique où la droite ne vaut pas plus que la gauche et où nul ne cherche vraiment l’intérêt du peuple français et la Grandeur de la France. Il nous faut saisir cette occasion. Je ne doute absolument pas que nous trouverons, en nous, peuple de France, de quoi remettre notre patrie dans sa trajectoire historique et la restaurer dans ses usages immémoriaux.
Le retour de la Dame de Pierre
En décembre 2024, la cathédrale Notre-Dame de Paris ouvre à nouveau ses portes après un chantier hors norme qui a duré cinq ans.
La Dame de Pierre, le grand spectacle qui raconte 1000 ans d’histoire de Notre-Dame de Paris, revient au Palais des Congrès de Paris pour célébrer cette réouverture.
Maurice de Sully, Louis XIII, Victor Hugo, Viollet-le-Duc… Partez à la rencontre des bâtisseurs de cathédrale qui ont fait de Notre-Dame lesymbole de l’Histoire et du patrimoine de la France!
VENDREDI 20 DÉCEMBRE 2024 – 20H
SAMEDI 21 DÉCEMBRE 2024 – 15H30 & 20H
Palais des Congrès de Paris (Porte Maillot)
LA DAME DE PIERRE EN CHIFFRES:
200 artistes – 450 costumes – 22 scènes – 800 ans d’histoire
un décor de 200m2 – déjà 18 000 spectateurs
BILLETTERIE: ladamedepierre.fr
LA DAME DE PIERRE EN CHIFFRES
200 artistes – 450 costumes – 22 scènes – 800 ans d’histoire un décor de 200m2 – déjà 18 000 spectateurs
Terres de Mission : Le miracle de Notre-Dame de Guadalupe
Eglise universelle : Guadalupe : Mère de l’humanité
Le 9 décembre 1531, la Sainte Vierge apparaissait à un pauvre paysan mexicain, Juan Diego, lui demandant de dire à l’évêque de Mexico de lui construire un lieu de culte. Comme signe de la crédibilité de la demande, quelques jours plus tard, Juan Diego présentait à l’évêque son vêtement, sa tilma, sur laquelle s’était imprimée miraculeusement l’image de la Vierge. Ces événements miraculeux nous sont présentés par David Caron Olivares, auteur de “Notre-Dame de Guadalupe”. L’image face à l’histoire et la science à l’occasion de la sortie, le 4 décembre, du film “Guadalupe : Mère de l’humanité”.
Eglise en France : Les 100 ans de France catholique
L’hebdomadaire “France catholique” fête cette année le centenaire de sa fondation par le général de Castelnau, dans le cadre de la FNC (Fédération Nationale Catholique). Son actuel directeur, Aymeric Pourbaix, nous rappelle les circonstances de cette fondation ainsi que les intuitions originelles toujours préservées jusqu’à nos jours.
Eglise en Marche : Pour l’Eglise : Ce que le monde lui doit
Il est de bon ton de dénigrer l’Eglise et de l’accuser, même en son sein, d’avoir commis les pires horreurs tout au long de son histoire. L’historien Christophe Dickés, présente dans un essai clair et argumenté “Pour l’Eglise – Ce que le monde lui doit”. Citons : notre calendrier, la création de l’hôpital et de l’université, la distinction du temporel et du spirituel, etc.
Dernier dimanche après la Pentecôte : l’abomination de la désolation
Nous remercions l’association Una Voce de nous autoriser à publier des extraits des excellents commentaires des cinq pièces grégoriennes du dimanche ou de la fête à venir.
Vous aurez la totalité des textes sur le site et nous ne pouvons que vous encourager à vous abonner à la newsletter hebdomadaire en cochant dans la case adéquate sur la page d’accueil.
Ce dimanche est, selon les livres liturgiques de 1962, le 27e et dernier dimanche après la Pentecôte mais c’est toujours la belle messe Dicit Dominus du 23e dimanche qui est chantée.
On célèbre, sans jamais y manquer, la messe du dernier dimanche après la Pentecôte le dimanche qui précède celui de l’Avent. C’est le cas ce dimanche 24 novembre.
► Introït Dicit Dominus
Nous avions observé depuis plusieurs semaines que la pensée de l’Église se tournait de plus en plus vers la fin des temps ; c’est la période dans laquelle nous sommes en ce moment, même s’il doit s’écouler un certain nombre de siècles avant le retour du Seigneur, ce que nous ignorons. C’est un temps d’angoisse et d’incertitude, nous nous en apercevons : la foi s’est refroidie sur terre, de faux prophètes surgissent, les hommes sont désemparés. Aussi la liturgie de ces dimanches est-elle pleine d’appels angoissés vers le Seigneur, notamment par l’emploi du psaume 129 De profundis, qui était déjà celui de l’Introït du vingt-deuxième dimanche, et que nous allons retrouver cette fois à l’Alléluia et à l’Offertoire.
Mais en réponse à ces appels nous trouvons aussi des paroles du Seigneur pleines de paix et d’espérance : si nous sommes fidèles, et si nous mettons en lui notre confiance, nous n’aurons rien à craindre. Ainsi dans l’Introït de ce vingt-troisième dimanche, Dieu s’adresse à nous par la bouche du prophète Jérémie, qui se trouve à Jérusalem alors que la plus grande partie du peuple d’Israël est en captivité à Babylone, et le moral de ces captifs n’est évidemment pas brillant ; ils sont tentés par le désespoir, des prophètes de malheur leur annoncent toutes sortes de calamités… Aussi Jérémie s’efforce-t-il de les rassurer et de les inciter à la confiance en Dieu, qui veut leur bien et qui les délivrera, en leur envoyant ce message :
Dicit Dominus : ego cogito cogitationes pacis, et non afflictionis : invocabitis me, et ego exaudiam vos : et reducam captivitatem vestram de cunctis locis.
Voici ce que dit le Seigneur : mes pensées sont des pensées de paix et non de malheur. Vous m’invoquerez et je vous exaucerai, et je ramènerai vos captifs de tous lieux.
Jérémie annonçait ainsi aux exilés leur prochain retour, qu’il prophétisait d’ailleurs d’une façon plus précise dans la suite de ce passage. Ce texte est tout à fait d’actualité : nous aussi nous sommes dans un temps d’épreuves et d’inquiétude, mais le Seigneur nous invite à garder en Lui notre confiance, et il nous délivrera de la captivité du péché qui nous retient prisonniers.
La mélodie de cet Introït est pleine de calme et de paix, avec une certaine solennité : c’est Dieu qui parle. On remarquera le bel élan sur le mot pacis, puis une invitation pressante sur invocabitis me, et beaucoup de douceur sur exaudiam vos, toute la fin étant de plus en plus paisible et assurée.
Cet Introït est accompagné par le premier verset du psaume 84, dans lequel le peuple d’Israël remerciait le Seigneur pour le retour de captivité annoncé par Jérémie :
Benedixisti Domine terram tuam : avertisti captivitatem Jacob.
Seigneur, vous avez béni votre terre (c’est-à-dire votre peuple), vous avez ramené Jacob de captivité.
► Graduel : Liberasti nos
Le texte du Graduel du vingt-troisième dimanche après la Pentecôte est extrait du psaume 43, dans lequel le peuple d’Israël rappelait à Dieu tous les bienfaits dont il l’avait comblé dans le passé pour le supplier de ne pas l’abandonner maintenant dans sa détresse. Nous avons trouvé cette supplication finale dans l’Introït du dimanche de la Sexagésime ; les deux versets qui figurent ici expriment la reconnaissance et la louange de tout le peuple pour les victoires d’autrefois :
Liberasti nos, Domine, ex affligentibus nos : et eos qui nos oderunt, confudisti. In Deo laudabimur tota die, et nomini tuo confitebimur in sæcula.
Vous nous avez délivrés, Seigneur, de nos persécuteurs, et vous avez confondu ceux qui nous haïssaient. En Dieu nous nous glorifierons tout le jour, et nous célébrerons votre nom à jamais.
Nous pouvons faire nôtres les sentiments de reconnaissance exprimés ici, en nous souvenant des grâces répandues par Dieu sur son Église, sur notre pays, et sur chacun de nous individuellement, et nous y puiserons une plus grande confiance au milieu des épreuves présentes. La deuxième partie nous invite même à prolonger notre regard avec espoir, par-delà le jugement dernier, vers la bienheureuse éternité qui nous attend si nous sommes fidèles.
Cette perspective donne à ce Graduel un caractère de louange joyeuse et enthousiaste, traduite par de grandes vocalises légères montant et descendant avec souplesse et élégance.
► Alléluia : De profundis
Après les paroles apaisantes du Seigneur dans l’Introït du vingt-troisième dimanche après la Pentecôte, et dans le Graduel les élans d’enthousiasme et d’espoir des élus enfin délivrés du péché et louant éternellement le Seigneur dans le ciel, nous allons retrouver dans les deux chants suivants de cette messe l’ambiance d’angoisse et d’incertitude de la fin des temps avec le psaume 129 De profundis dont le premier verset constitue le texte de l’Alléluia et de l’Offertoire :
De profundis clamavi ad te, Domine : Domine exaudi vocem meam.
Du fond de l’abîme je crie vers vous, Seigneur, Seigneur écoutez ma voix.
Un Alléluia n’est pas toujours joyeux, nous l’avons déjà vu à propos de celui du dix-septième dimanche, dont celui d’aujourd’hui, texte et mélodie, est très proche, mais plus développé. La vocalise de l’Alléluia est assez longue et très suppliante, avec un motif répété deux fois et amorcé une troisième. Le verset, comme celui du dix-septième dimanche, comporte deux grandes montées très expressives, ici sur les deux verbes clamavi et exaudi, avant de retrouver la longue vocalise de l’Alléluia.
► Offertoire : De profundis
Le texte de l’Offertoire du vingt-troisième dimanche après la Pentecôte est le même que celui du verset alléluiatique, avec cependant une petite différence, le mot vocem étant remplacé par orationem ; au lieu de : écoutez ma voix, on a : exaucez ma prière. Les dons que nous présentons à Dieu doivent être enveloppés du parfum de l’humiliation. Nous offrons à Dieu de suis donis ac datis sans que rien puisse être vraiment nôtre. De plus Dieu n’a pas besoin de nos dons et de nos adorations, mais nous, suprême misère, nous avons un ineffable besoin de Lui.
La mélodie est en rapport avec ce changement ; ce n’est plus comme dans l’Alléluia la voix qui fait entendre sa supplication d’une façon extérieure, intense et vibrante. On a ici une prière encore très expressive, mais plus intérieure et plus retenue, comme c’est d’ailleurs généralement le cas dans les Offertoires. On voit comment la mélodie grégorienne peut donner à un même texte des expressions différentes.
Comme celui du seizième dimanche, cet Offertoire a la forme d’un triptyque, la troisième phrase reprenant identiquement la première ; elles encadrent une deuxième phrase nettement plus longue, avec sur le mot meam une grande vocalise qui semble ne pas vouloir finir.
► Communion : Amen dico vobis
L’antienne pour la Communion est tirée de saint Marc (XI, 24) Il s’agit d’une parole prononcée par Notre Seigneur le Mardi Saint, après l’épisode du figuier stérile et l’allusion à la foi capable de transporter les montagnes, et peu avant l’annonce de la ruine de Jérusalem et de la fin du monde. Mais elle doit être hors de place. Dans l’Antiphonaire grégorien venait le premier verset du psaume 129. « Je vous dis en vérité : Quand vous priez, croyez avec une foi vive que vous obtiendrez ce que vous demandez, et cela vous sera accordé. »
C’est une petite antienne assez courte.
Amen dico vobis, quidquid orantes petitis, credite quia accipietis, et fiet vobis.
En vérité je vous le dis, tout ce que vous demanderez en priant, croyez que vous le recevrez et cela vous arrivera.
C’est donc encore, comme l’Introït, une réponse divine très encourageante aux appels angoissés de cette fin des temps ; mais la mélodie est beaucoup plus légère, c’est un simple petit récitatif où tous les mots sont bien mis en valeur, seule la fin et fiet vobis est une affirmation un peu plus solennelle. Ainsi les chants de cette messe, et ceux de toute l’année liturgique, s’achèvent dans une ambiance de paix, de confiance et d’espérance, où la méditation des textes liturgiques doit toujours nous maintenir, quelles que soient les épreuves que nous avons à traverser.
Voici quelques explications sur ces messes de fin d’année liturgique dans l’Ordo de 1962 :
Rappelons que ce dimanche est toujours célébré comme dernier de l’année liturgique, que celle-ci comporte moins de 24 dimanches (23 dimanches en 2011, nous avions omis le 23e, et le 24e avait pris sa place) ou plus de 24 dimanches (en 2008, ce dimanche fut célébré comme 28e dimanche après la Pentecôte). Dans le cas où l’année comporte plus de 24 dimanches, on intercale alors les dimanches mobiles. Après le 23e viennent s’intercaler les derniers dimanches après l’Épiphanie qui n’ont pu être célébrés cette année-là : d’abord le 3e, puis le 4e, puis le 5e puis le 6e. On procède de manière à ce que le 6e dimanche après l’Épiphanie devienne l’avant-dernier dimanche après la Pentecôte. À ces messes les chants sont toujours ceux du 23e dimanche après la Pentecôte mais on prend les oraisons et les lectures des dimanches après l’Épiphanie. Pour tous ces dimanches, on reprend au 23e dimanche après la Pentecôte, l’introït, le graduel, l’alléluia, l’offertoire et la communion de la messe Dicit Dóminus.
Macron a fait déposer une gerbe sur la tombe du terroriste FLN Larbi Ben M’hidi
Le 19 novembre dans le cadre de la commémoration FLN de la Toussaint rouge, Stéphane Romatet, ambassadeur français en Algérie, a déposé – à la demande de Macron – une gerbe de fleurs sur la tombe du terroriste fellagha Larbi Ben M’hidi au cimetière d’El Alia. Le journal régimiste El Watan s’est réjoui que « l’ambassadeur français se soit recueilli sur la tombe du martyr ». Une attention saluée en France par le recteur de la Grande Mosquée de Paris, Hafiz Chems-eddine : « Bravo pour ce geste de reconnaissance hautement historique de l’assassinat du héros Chahid (« martyr ») Larbi Ben M’hidi ».
Leur « héros martyr » est un tueur fanatique qui, pendant la bataille d’Alger, a fait couler le sang de centaines des nôtres (ce qui ne gène pas Macron : les nôtres ne sont pas les siens). Il est notamment l’un des organisateurs de l’attentat meurtrier du Milk Bar le 30 septembre 1956. Balancé par ses « compagnons d’armes », il a été arrêté par nos paras et opportunément éradiqué (d’une manière ou d’une autre).
Petit rappel de ce que fut la bataille d’Alger. Quand, à la demande du gouvernement socialiste de l’époque, les paras de la 10e DP entrent dans Alger, la situation est dramatique.
Le 26 janvier 1957, à 17 h 30, trois bombes ont ravagé le centre-ville : rue Michelet, au bar L’Otomatic ; à la brasserie Le Coq hardi ; à la Cafeteria. Bilan : cinq morts, trente-cinq blessés. Parmi ces derniers, dix-neuf femmes et deux enfants (dont une fillette qu’il faudra amputer des deux jambes).
Partout ailleurs, trolleys, autobus, arrêts de bus, des explosifs ont été disséminés sous les banquettes, déchiquetant indifféremment hommes, femmes, enfants, Européens, chrétiens, juifs, musulmans.
10 février 1957. Stade municipal d’Alger. Un jeune couple de musulmans quitte les gradins pour se rendre à la buvette. De son cabas, la jeune fille tire un paquet qu’elle passe au jeune homme qui remonte alors vers les gradins, le paquet dissimulé dans sa veste pliée. Il dépose le paquet sous un siège. Le couple quitte le stade à 16 h 20. À 16 h 30, c’est l’horreur. Presque au même moment, deux bombes explosent au stade d’El Bihar : deux morts (dont un enfant de 9 ans), vingt-quatre blessés.
L’année précédente, le 30 septembre 1956, les terroristes de Larbi Ben M’hidi avaient déjà frappé au Milk Bar, rue d’Isly, en face du bureau du général Lorillot. Un carnage. Le 12 novembre, c’était le tour du Monoprix de Maison-Carrée et de la gare d’Hussein-Dey. Le 14 novembre, le communiste pro-FLN Fernand Yveton est arrêté, à temps, à l’usine Hamma Gaz, porteur d’une bombe à retardement amorcée pour le jour même à 19 h 30.
Les noms des poseurs de bombes ? Ali Moulaï ; Danielle Minne, fille de deux militants communistes ; les époux Guerroudj ; Djemila Bouarra ; Zahia Kersfallab ; Zoubida Fadila ; Ali la Pointe ; Yacef Saadi ; Larbi Ben M’Hidi ; Mokhtar Bouchafa ; Samia Lakhdari ; Zohra Drif ; Djemila Bouhired.
Ils ont des complices européens. L’archevêque d’Alger, Mgr Duval, à qui le congrès profellagha de la Soummam a décerné un vibrant éloge en raison de « l’attitude réconfortante de l’évêque se dressant courageusement et publiquement contre le courant et condamnant l’injustice coloniale ». Le maire d’Alger, Jacques Chevalier, qui hébergea des responsables FLN. Les époux Chaulet, Henri Alleg, André Mandouze, Maurice Audin, etc.
Dans La Guerre d’Algérie, Pierre Montagnon écrit : « Autour des cas Audin et Alleg, des journaux, des écrivains s’engagent pour mobiliser l’opinion française contre la guerre d’Algérie et ses sévices. Des journaux comme L’Express de Jean-Jacques Servan-Schreiber et Françoise Giroud avec la chronique de François Mauriac, Témoignage chrétien, L’Humanité, France Observateur avec Claude Bourdet, voire Le Monde, appuient des personnalités comme Pierre-Henri Simon, Jacques Peyrega, doyen de la faculté de droit d’Alger, Vercors, l’abbé Pierre, René Capitan, André Mandouze ».
L’action des paras fut exemplaire. Entre le 20 janvier et le 28 février 1957, ils arrêtèrent 118 chefs de cellule, 136 hommes de main, des dizaines de comparses, des collecteurs de fonds ; ils saisirent 653 armées, 158 grenades, 87 bombes, 200 kg d’explosifs, des postes émetteurs, etc.
Et Macron ? Il continue de se vautrer avec ceux – et leurs descendants plus ou moins abusifs – qui ont massacré les nôtres, hommes, femmes, vieillards, enfants. À la façon des barbares du Hamas avec près de soixante ans d’avance. Faut-il dire, mais nous y reviendrons, notre inquiétude de savoir le sort de Boualem Sansal, aux mains depuis plusieurs jours de la police algérienne, suspendu aux complaisances – et plus – d’un Macron capable d’honorer in situ des tueurs de Français…
Fête du Christ-Roi, Roi de la paix
De Philippe Pellet, chercheur franco-hongrois, pour le Salon beige:
Aujourd’hui, la guerre gronde à nos portes et menace de s’abattre à nouveau sur l’Europe, voire sur le monde entier. La crise vient de monter d’un cran. Nous traversons actuellement une période de tous les dangers.
Demain, dimanche 24 novembre 2024, nous fêterons le Christ-Roi.
Il est instructif de se pencher sur l’encyclique Quas Primas du pape Pie XI, qui fêtera son centenaire l’année prochaine. Le pape Pie XI y souligne l’importance de reconnaître la souveraineté du Christ sur l’ensemble de l’humanité, non seulement dans la vie privée, mais aussi dans la vie publique et politique, pour instaurer une paix et une prospérité véritables.
Le mot « paix » revient 15 fois dans cette encyclique.
« Pour ramener et consolider la paix, Nous ne voyons pas de moyen plus efficace que de restaurer la souveraineté de Notre Seigneur. »
Pie XI affirme que si les chefs d’État étaient persuadés qu’ils commandent moins en leur propre nom qu’au nom et à la place du divin Roi, ils useraient de leur autorité avec toute la vertu et la sagesse possibles pour veiller au bien commun, respecter la dignité humaine, et œuvrer ainsi pour la justice et la paix entre les peuples.
C’est pourquoi Pie XI a considéré qu’il était du devoir de l’Église de proclamer haut et fort la royauté universelle du Christ, non seulement au Ciel, mais aussi sur terre. Dans son encyclique, il affirme que la reconnaissance de la souveraineté universelle du Christ par tous les hommes, et particulièrement par les dirigeants des nations, est une condition indispensable à l’instauration de la paix.
Ces paroles résonnent dans le contexte que nous vivons actuellement et qui sont de nature à nous inspirer lorsque demain nous célébrerons la fête du Christ-Roi.