Pas de chanteur LGBT dans la cathédrale de Lille le 8 décembre. Libération joue l’étonnement
Libération s’étonne que l’archevêque de Lille décommande l’artiste Izae qui devait faire la première partie du concert de Thierry Amiel, le 8 décembre, fête de l’Immaculée Conception, dans la cathédrale Notre-Dame-de-la-Treille.
L’artiste a «une identité marquée» et ses engagements en faveur de la cause LGBTQXYZ pourraient «choquer» les fidèles, estime le recteur de la cathédrale, le père Bruno Mary.
En juillet, le diocèse avait accepté d’accueillir le concert de Thierry Amiel au sein de la cathédrale, la production du chanteur spécifiant dans la convention qu’il y aurait «une première partie piano voix». Le 4 octobre, la venue d’Izae est confirmée. A la fin du mois d’octobre, «l’archevêque veut finalement tout annuler», raconte Thomas Sanchez, responsable culture et communication de la cathédrale. Après réflexion, l’archevêque concède le maintien de l’événement, à condition que la première partie soit supprimée.
Contacté par Libération, le père Bruno Mary, recteur de la cathédrale, assure que l’orientation sexuelle et l’apparence du chanteur ne sont pas en jeu, mais tout de même : la cathédrale «est d’abord un lieu de culte». La présence d’une personne LGBT «peut choquer certains catholiques. […] Ce n’est pas un procès contre eux [les personnes LGBT, ndlr] mais ça n’aide pas la cause de choquer ou de polémiquer». Il regrette d’avoir été informé trop tardivement de la programmation, n’avoir pas pu en discuter avec le chanteur et son producteur, et refuse de céder «sous la pression».
I-Média – Chamboule-tout dans les médias
Cette semaine dans “I-Média”, Jean-Yves Le Gallou et Floriane Jeannin reviennent sur la redistribution des cartes dans la presse écrite, dans les radios et sur les réseaux sociaux. Un bouleversement médiatiques qui a lieu en France et en Europe à l’instar des Etats-Unis.
L’image de la semaine c’est le gouvernement de Trump ou plus précisément la présentation des candidats à chaque poste faites à grands coups de matraquage politico-médiatique.
On n’oubliera pas les pastilles de l’information et pour conclure, le portrait piquant du jour de Claude Chollet en partenariat avec l’OJIM consacré à Pierre Brochand, ancien diplomate puis directeur de la DGSE.
Valeurs Actuelles : un hors-série consacré à la vie et la famille
Et voici le sommaire. Il y a une quinzaine d’années, la publication d’un tel numéro était impensable.
Crèche de Noël : la ville de Béziers ne lâche rien
Robert Ménard ne recule pas face aux laïcards :
✨🙏 𝗜𝗻𝗮𝘂𝗴𝘂𝗿𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗖𝗿𝗲̀𝗰𝗵𝗲 𝗱𝗲 𝗡𝗼𝗲̈𝗹 🙏✨
📅 Samedi 30 novembre à 17h30
📍 Hôtel de Ville#crèche #noël #christmas pic.twitter.com/6OM2E0xMJQ— Ville de Béziers (@VilleDeBeziers) November 22, 2024
De retour en Algérie, l’écrivain Boualem Sansal a disparu
En octobre 2018, le Salon beige titrait :
Boualem Sansal et l’islamisme : Courageux lanceur d’alerte
Plusieurs proches de l’écrivain franco-algérien sont sans nouvelles de lui depuis son départ pour Alger samedi dernier. L’écrivain franco-algérien a-t-il été arrêté à son arrivée à Alger ? L’ambassade et le consulat de France à Alger chercheraient également à clarifier sa situation.
Boualem Sansal, 75 ans, romancier et essayiste censuré en Algérie pour ses écrits très critiques du pouvoir en place, voyage régulièrement entre l’Algérie et la France, dont il a obtenu récemment la nationalité. Sansal vit dans la modeste bourgade de Boumerdes, à 45 km à l’est d’Alger.
En même temps, l’ambassadeur de France Stéphane Romanet s’est rendu au carré des Martyrs du cimetière d’El Alia. A la demande du président de la République Emmanuel Macron et en son nom, il a déposé une gerbe de fleurs sur la tombe du terroriste du FLN Larbi Ben M’hidi.
Violations des droits de l’homme en Azerbaïdjan : l’Union européenne et le Conseil de l’Europe doivent agir !
Alors que l’Azerbaïdjan multiplie les violations des droits de l’homme, l’Union européenne (UE) et le Conseil de l’Europe peinent à adopter une réponse ferme. Le rapport de novembre 2024 du Centre européen pour le droit et la justice (ECLJ), sur le sort tragique des détenus arméniens, azéris mais aussi français dans les prisons de Bakou, dresse un tableau accablant : tortures, détentions arbitraires, homogénéisation ethnique et répression systématique de la société civile sont le lot quotidien sous le régime d’Ilham Aliyev. Alors que la COP29 s’est tenue à Bakou, la complicité tacite des institutions européennes est mise en lumière. Pourquoi l’Europe reste-t-elle silencieuse ?
Depuis l’accession au pouvoir d’Ilham Aliyev en 2003, prenant la suite de son père Heydar Aliyev au pouvoir entre 1993 et 2003, l’Azerbaïdjan est devenu un État où les droits fondamentaux sont piétinés. Les modifications constitutionnelles successives ont consolidé un régime dynastique, supprimant les limites des mandats présidentiels et augmentant les pouvoirs du président au détriment des autres institutions. En 2016, Ilham Aliyev crée le poste de vice-présidente, qu’il attribue à son épouse Mehriban Aliyeva, poste qu’elle occupe jusqu’à présent. Le pays est classé parmi les États les moins libres du monde par l’indice 2024 de Freedom House, entre l’Afghanistan et la Biélorussie.
Les otages arméniens après le nettoyage ethnique du Haut-Karabakh
En septembre 2023, plus de 120 000 Arméniens du Haut-Karabakh ont été forcés à l’exil, dans un nettoyage ethnique dénoncé par l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe (APCE), le Parlement européen, mais aussi l’Assemblée nationale française. Une centaine d’Arméniens, militaires comme civils, dont des hauts responsables politiques, ont été faits prisonniers et sont gardés en otages par Bakou. Depuis lors, ils subissent tortures et traitements inhumains et dégradants dans les prisons azerbaïdjanaises. Pour les soutenir, l’ECLJ a coorganisé avec Christian Solidarity International une conférence au Palais des Nations à Genève en marge de la 57e session du Conseil des droits de l’homme, le 1er octobre 2024.
Un exemple marquant : Ruben Vardanyan, philanthrope et ancien ministre d’État d’Artsakh. En juin 2024, son avocat a déposé un appel urgent auprès de la rapporteuse spéciale des Nations unies sur la torture, alléguant des actes de torture et des traitements dégradants tels que l’interdiction de dormir, de boire de l’eau, ou de s’asseoir. Ces pratiques violent les Conventions de Genève et la Convention européenne des droits de l’homme, auxquelles a pourtant souscrit l’Azerbaïdjan. La torture dans les prisons n’est cependant pas nouvelle, comme l’indiquent régulièrement les rapports des Comités contre la torture du Conseil de l’Europe ou de l’ONU.
La répression politique en Azerbaïdjan et les représailles contre la France
Les dissidents politiques azerbaïdjanais ne sont pas épargnés. Gubad Ibadoghlu, économiste critique du régime, a été arrêté en juillet 2023. Sa détention illustre la répression systématique des opposants, souvent sous couvert d’accusations fabriquées. Plus de 300 prisonniers politiques, opposants ou simples militants des droits de l’homme, et 23 journalistes languissent actuellement dans les geôles du pays. Bakou traque même ses opposants réfugiés à l’étranger, comme le blogueur Mahammad Mirzali, poignardé à 16 reprises à Nantes en mars 2021 et qui a miraculeusement survécu, tandis que Vidadi Isgandarli est décédé de ses blessures en octobre 2024 à Mulhouse.
Les citoyens étrangers hors arméniens ne sont pas à l’abri des abus du système judiciaire azerbaïdjanais. Trois ressortissants français sont actuellement arbitrairement détenus à Bakou, où le président français Emmanuel Macron et la ministre française Agnès Pannier-Runacher ont renoncé à se rendre à la COP29 sur fond de tensions diplomatiques à leur paroxysme. Aliyev reproche à Macron son soutien à l’Arménie, tandis que Macron reproche à Aliyev son ingérence dans les territoires ultramarins français, en particulier la Nouvelle-Calédonie. La condamnation en septembre 2024 du Français Théo Clerc à trois ans de prison pour un graffiti (sans message politique) dans le métro de Bakou, alors qu’étaient responsables avec lui un Néo-Zélandais et un Australien qui n’ont écopé que d’une simple amende, illustre bien l’utilisation du système judiciaire azéri comme levier diplomatique contre la France.
Le scandale de la COP29 en Azerbaïdjan et le silence de l’Union européenne, tenue par le gaz azéri
Dans un tel contexte, l’ECLJ s’indigne qu’il ait été donné à l’Azerbaïdjan d’accueillir la COP29, grand sommet international en faveur du climat, en novembre 2024. Et ce, d’autant plus en considérant que les hydrocarbures représentent 90 % des exportations du pays, fournissent près de la moitié des recettes de l’État, et comptent pour environ un tiers du PIB, selon l’Agence Internationale de l’Énergie (AIE). La COP29 blanchit doublement l’Azerbaïdjan : d’une part elle lui donne une image trompeuse de responsabilité écologique, et d’autre part elle fait passer au second plan les graves violations des droits de l’homme.
L’Europe ne peut plus se permettre d’être spectatrice. En tolérant les exactions de l’Azerbaïdjan, elle trahit ses propres valeurs et compromet son influence morale. La Commission européenne doit appliquer les sanctions demandées par le Parlement européen et remettre en cause l’accord gazier de 2022. Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, qualifiait alors l’Azerbaïdjan de « partenaire fiable ». Elle doit maintenant ouvrir les yeux, tout comme Charles Michel, le président du Conseil européen, qui s’est rendu à Bakou pour féliciter chaudement Aliyev pour l’organisation de la COP. Alors que l’APCE a suspendu la délégation azérie en janvier 2024, le Conseil de l’Europe doit lui aussi sanctionner l’Azerbaïdjan pour ses graves violations des droits de l’homme et l’un des pires bilans en matière d’application des arrêts de la Cour européenne des droits de l’homme.
Droitisation de la Commission européenne
En 2004, lors de la création du Salon beige (déjà 20 ans !), le commissaire européen nommé à la justice par la gouvernement italien, Rocco Buttiglione, jetait l’éponge suite à une campagne de la presse gauchiste à son encontre, lui reprochant notamment ses prises de position publiques, sur l’homosexualisme, sa vision de la famille (« la famille existe pour permettre aux femmes d’avoir des enfants et d’être protégées par un homme qui prenne soin d’elles »). En 2007, revenant sur cette affaire, Buttiglione déclarait :
un chrétien ne peut pas devenir commissaire européen chargé de la Justice. Les représentants de la communauté homosexuelle pensent avoir un droit de veto sur les chrétiens.
20 ans plus tard, les choses ont changé. Un accord entre plusieurs groupes permet à l’Italien Raffaele Fitto, membre du parti Fratelli d’Italia de Giorgia Meloni, d’être nommé vice-président à la Cohésion des territoires.
Les eurodéputés se prononceront définitivement lors d’un vote le 27 novembre en session plénière à Strasbourg, pour une entrée en fonction du nouvel exécutif européen, présidé par Ursula von der Leyen, le 1er décembre.
Les sociaux-démocrates se sont divisés jusqu’au bout sur le cas Fitto : les socialistes français ont plaidé en vain pour ne pas sceller d’accord avec les autres groupes si l’Italien conservait son titre de vice-président. Les négociations ont été tendues. Le socialiste Pierre Jouvet s’étrangle :
« C’est une ligne rouge qui a été franchie. Pour la première fois, la Commission européenne aura un vice-président d’extrême droite. Je le condamne fermement et avec les socialistes français nous voterons donc évidemment contre cette Commission ».
Le Parlement avait achevé depuis le 12 novembre les auditions des futurs commissaires, mais les eurodéputés tardaient à évaluer les prestations des têtes d’affiche de la nouvelle équipe d’Ursula von der Leyen. Trois noms suscitaient un blocage : l’Italien Fitto, l’Espagnole Teresa Ribera (Transition écologique et concurrence), tous deux vice-présidents potentiels de la future Commission, et le Hongrois Oliver Varhelyi, commissaire européen à la santé et au bien-être animal. Selon l’accord trouvé, ce dernier pourrait d’ailleurs voir son portefeuille en partie amputé. Les questions de santé reproductive et sexuelle seraient retirées de ses attributions. L’audition de ce proche du Premier ministre nationaliste hongrois Viktor Orban avait donné lieu à des critiques sur son peu d’empressement à répondre aux questions sur l’accès des femmes à l’avortement ou sur les droits LGBT+.
De son côté, la droite pointait du doigt la socialiste Ribera, actuelle ministre de Pedro Sanchez, l’accusant d’avoir mal géré les inondations meurtrières qui ont frappé son pays.
Le Français Stéphane Séjourné serait confirmé vice-président chargé de la stratégie industrielle.
Une nation qui ne fait pas respecter sa volonté est-elle souveraine ? Est-elle même une nation ?
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Ce qui m’étonne dans l’affaire du Mercosur est la durée de celle-ci. Voilà 25 ans que la France dit non. Et l’on en est toujours au même point, aux mêmes phases de négociation et maintenant… très proche d’une signature qui nous serait imposée. So what ? Pourquoi ? Pourquoi un non n’est-il pas un non ? Pourquoi un non donne-t-il lieu à la poursuite de négociations ? Ma naïveté s’en étonne encore.
On peut rapprocher cette volonté de la Commission de Bruxelles de l’affaire de l’entrée de la Turquie dans la Communauté européenne. Depuis le même quart de siècle, nous disons non, depuis le même quart de siècle les peuples disent non. Pourtant des discussions existent encore, entre Bruxelles et la Turquie. Pourtant nous poursuivons de verser des milliards à cet empire.
La liste serait longue de nos refus et de nos souhaits, mais rien ne vient. Nul n’en tient compte. Pourquoi ? Un non est un non, me semble-t-il.
Bruxelles ne sait-il se soumettre qu’au dernier des lobbys ou au plus puissant de ceux-ci ? Est-il soumis à quelque autorité plus puissante qu’elle-même ? Ou n’est-ce que la désorganisation générale, l’inconséquence, la volonté de l’Allemagne ? Je ne sais.
Mais dans cette affaire on doit comparer les enjeux. Un viticulteur se réjouissait sur TF1 ce soir que son vin vendu 10€ en France n’ait plus à subir 20 et quelques % de taxe quand il est vendu en Argentine. De l’autre côté, un éleveur vendéen expliquait que son prix de revient du bœuf était de 6€/kg, quand la viande argentine coûtait 2€/kg. Le choix est vite fait, il nous faut prendre le parti de l’éleveur.
Des constructeurs automobiles font également pression pour la signature du traité. Outre que cela profitera en premier aux Allemands, que n’a-t-on souvenir que Fiat (Stellantis) et Renault disposent… déjà d’usines en Amérique du Sud ! Qu’a-t-on besoin du Mercosur ?
On pétitionne, on manifeste, etc. Mais rien n’y fait. Pire, les représentants de la nation sont quasi unanimes pour refuser cet accord… qui sera signé. Le Frexit est-il la seule solution ? La seule solution pour que notre volonté et notre libre choix soit enfin respectés sur cette affaire comme sur les traités à venir : notamment celui de l’entrée de l’Ukraine dans la Communauté européenne… La seule solution pour retrouver notre souveraineté.
La question du ou des motifs pour lequel nous avons perdu celle-ci reste ouverte. La médiocrité de notre classe politique et sa possible complicité avec des puissances supranationales me semblent être les principales.
Bertrand du Boullay
Avent
Cette année pour l’Avent, l’association Hozana vous propose trois parcours inédits : deux sur le site Hozana et un sur son application de chapelet vivant, Rosario !
Sur Hozana :
Dans l’attente du Sauveur avec les prêtres de Claves (Fraternité Sacerdotale Saint Pierre) autour des figures de Marie, St Jean Baptiste, Isaïe et St Joseph.
Recevez gratuitement dès le 1er décembre une méditation écrite et audio pour vous encourager à progresser dans votre vie spirituelle et vous préparer intérieurement à accueillir la venue du Sauveur d’un cœur nouveau.
Combattants d’espérance avec la plateforme de podcast des Jésuites, Prie en chemin, qui vous propose des exercices spirituels selon la méthode de Saint Ignace pour attendre Noël activement, et s’ouvrir à l’espérance ! Sous forme de prières audio guidées journalières, ces exercices vous accompagneront dans la liturgie de l’Avent pour renforcer votre vie de prière et travailler le concret de vos vies, avec l’aide de l’Esprit Saint.
Sur Rosario :
Pendant l’Avent, comme la Vierge Marie, accueillez l’Enfant-Jésus dans votre vie !
Écrit par l’Abbé Vilhelm Torbiörn de l’Institut du Bon Pasteur, ce programme vous prépare, à l’école de Marie, à accueillir l’Enfant-Jésus au cœur de votre vie, pour Noël.
Chaque jour, vous pourrez :
- Lire ou écouter une courte méditation du chapelet
- Faire un effort
- Prier une dizaine de chapelet, encouragé par vos proches
- Ouvrez Rosario et rendez-vous sur votre chapelet vivant
- Cliquez sur Changer de Méditation
- Sélectionnez le Programme de méditations de l’Avent
- Dès aujourd’hui, téléchargez Rosario
- Cliquez sur Nouveau groupe puis J’ai un code d’invitation
- Entrez le code AVENT2024
- Cliquez sur Changer de Méditation
- Sélectionnez le Programme de méditations de l’Avent
Travailler plus pour gagner moins
Le sénat a voté une nouvelle obligation pour les salariés de travailler gratuitement 7h « pour combler le trou de la sécu ». Le vol s’appelle “solidarité”.
Cette hausse non rémunérée du temps de travail, compensée par un doublement de la contribution des employeurs à la branche autonomie (de 0,3 % à 0,6 % de la masse salariale) revient concrètement à doubler la «journée de solidarité» instaurée en 2004, mais sans cibler un jour férié en particulier.
Lors du Forum de la dissidence, Philippe Herlin a évoqué Le coût du parasitisme bureaucratique :
Ou sinon comment économiser 150 milliards :
Linda Gibbons écrit depuis sa prison, implorant les Canadiens pro-vie de défendre les enfants à naître
L’héroïne pro-vie Linda Gibbons, 76 ans, emprisonnée depuis des semaines pour avoir défendu les enfants à naître au Canada, a rédigé une lettre depuis sa prison, dans laquelle elle appelle les Canadiens pro-vie à « persister et à continuer » dans leur lutte pour les enfants à naître. La lettre a été envoyée à Campaign Life Coalition (CLC), qui l’a publiée le 19 novembre.
Mme Gibbons a fustigé le système judiciaire canadien et a remercié les personnes qui se sont présentées à ses audiences au cours des derniers mois pour la soutenir.
« Le mépris de la Cour pour la vie est palpable. Le ton flagrant et impitoyable de la Couronne s’adresse à tous ceux qui voudraient s’exprimer autrement – la dissidence est interdite ».
« Le chef d’accusation (est) l’interférence avec la jouissance d’un bien. Je me suis trop approché de leur maison des horreurs. L’usine de la mort suborne la police dont le code de pratique est une complaisance envers le manuel de l’artisanat juridique de la province ».
Gibbons est emprisonnée depuis juin, après avoir été arrêtée une quatrième fois pour s’être délibérément absentée d’une audience liée à son action en faveur de la vie, qui l’a vue témoigner en silence devant la tristement célèbre clinique Morgentaler de Toronto.
En juillet, elle a été renvoyée devant un tribunal pour malades mentaux après avoir choisi de garder le silence lors de ses audiences. En septembre, deux témoins clés ont déclaré que l’activisme de Gibbons n’avait en fait pas « interféré » avec les activités quotidiennes de la clinique d’avortement.
Dans sa lettre, elle fait remarquer que « l’amnésie contemporaine du Canada » à l’égard de son histoire récente « nous informe sur ce qu’une action tardive permet d’accomplir ».
« Le Canada est en train d’hémorragiser d’une blessure qu’il s’est lui-même infligée et il est inondé du sang de millions de personnes. L’écho se prolonge dans l’acte d’accusation de ces millions ‘écrit dans mon sang’ ».
Gibbons a écrit qu’un monde où le mal n’est « pas remis en question » est « moribond ».
« Un défi ouvert vaut mieux qu’une conformité stupide qui transforme notre pays en un creuset de mort », ajoutant que le “combat” est mené par ceux qui “choisissent d’oublier – il ne tolère aucune neutralité”.
« Nous avons tous un rôle crucial à jouer dans ce jour meilleur. C’est à nous de nous lever et de combattre l’injustice contre la vie – une injustice commise sous nos yeux. L’amour du Christ nous contraint ; (c’est) son amour qui est malmené dans la destruction du corps de l’enfant à naître ».
« L’Esprit Saint nous mobilise pour défendre notre humanité partagée avec nos amis non encore nés ».
« Continuez ! Paix du Christ ».
La première arrestation de Gibbons a eu lieu le matin du 23 mai par la police de Toronto après qu’elle ait témoigné pendant trois heures devant l’usine d’avortement Morgentaler. Elle a été libérée le 27 mai après avoir comparu à une audience de libération sous caution par vidéoconférence.
La loi ontarienne sur l’accès sécurisé aux services d’avortement est entrée en vigueur le 1er février 2018. Elle avait été adoptée l’année précédente par le gouvernement libéral de Kathleen Wynne, alors premier ministre. La loi interdit toute activité pro-vie, y compris la prière, le conseil sur le trottoir et la manifestation de la « désapprobation » de l’avortement à moins de 50 mètres des huit établissements d’avortement de l’Ontario.
Gibbons a fustigé la loi de Wynne, déclarant que la « loi provinciale inventée, l’autorité autoproclamée de la Couronne » est
« cette tête de serpent qui s’incline devant l’usine de la mort de l’avenue Hillsdale, faisant d’elle une zone sans justice, aseptisée de toute reconnaissance des droits de l’humanité à naître ».
Avant son arrestation en 2024, Mme Gibbons avait été arrêtée pour la dernière fois en septembre 2015 après avoir organisé une manifestation silencieuse similaire devant le centre d’avortement Morgentaler.
Après que Gibbons ait passé 141 jours en prison, un juge de l’Ontario l’a reconnue coupable en 2016 d’avoir enfreint une injonction civile de 1999 qui interdit les activités pro-vie à moins de 500 pieds du centre d’avortement Morgentaler de Toronto. Cette injonction a ensuite été remplacée par la « Loi sur l’accès sécuritaire aux services d’avortement » de l’Ontario. Gibbons a été libérée de prison après sa condamnation.
Au total, l’action de Gibbons en faveur de l’avortement lui a valu de passer environ 11 ans en prison pour avoir témoigné pacifiquement en faveur des mères et des enfants à naître.
Ces dernières semaines, le gouvernement fédéral libéral du Premier ministre Justin Trudeau a intensifié sa rhétorique en faveur de l’avortement.
L’avortement a tué au Canada plus de quatre millions d’enfants à naître, ce qui équivaut à peu près à la population de l’Alberta depuis sa légalisation en 1969.
Christianisme en Chine : Une religion “étrangère” ?
D’Aurelio Porfiri, éditeur et écrivain catholique italien, pour le Salon beige:
L’arrière-petit-fils de l’archiduc François-Ferdinand met en garde contre un « bellicisme » semblable à celui qui a précédé la Première Guerre mondiale
Dans un discours prononcé le 16 novembre dans le domaine familial, le château d’Artstetten en Autriche, le prince Leo von Hohenberg a déploré les problèmes de « migration de masse » et « l’érosion totale des valeurs traditionnelles de l’Occident » et a mis en garde contre le « bellicisme » permanent de notre époque.
Dans un entretien à LifeSiteNews après son discours, le prince a déclaré qu’il voyait des parallèles entre le « bellicisme » d’aujourd’hui et l’époque de son ancêtre, l’archiduc François-Ferdinand, peu avant la Première Guerre mondiale. Il a en outre observé une similitude entre l’époque actuelle et le début du XXe siècle, les deux étant marqués par « l’agitation, la confusion morale et la tromperie des esprits ».
L’archiduc François-Ferdinand d’Autriche, était l’héritier présomptif du trône de l’empire austro-hongrois avant d’être assassiné avec son épouse en 1914 par un nationaliste serbe lors d’une visite à Sarajevo. L’assassinat de François-Ferdinand est considéré comme la cause la plus immédiate de la Première Guerre mondiale.
Von Hohenberg a déclaré qu’il avait décidé de prononcer ce discours parce qu’il se sentait le devoir, en tant que « père, mari, officier de réserve de l’armée autrichienne et chrétien », de faire tout ce qu’il pouvait « au service de la paix ».
Il a souligné qu’en plus des guerres physiques, nous vivons « une guerre beaucoup plus profonde, une guerre spirituelle » pour « les esprits publics et politiques ».
« Et elle est menée avec toute la puissance et le pouvoir financier des institutions internationales ». « L’objectif est de parvenir à une uniformité centralisée à l’échelle mondiale. Et seuls ceux qui s’y conforment sont autorisés à y participer et à puiser dans la cagnotte de l’argent des contribuables.
Il a ajouté que cette guerre était menée
« en redéfinissant les concepts et en sélectionnant les termes, en changeant les normes par la répétition universelle de mantras dans les médias, le cinéma et la télévision, en modifiant les programmes scolaires et universitaires, en changeant la culture, en manipulant sélectivement les données, maintenant avec l’aide de l’IA, et d’autres techniques subtiles ».
Ceux qui ne s’y soumettent pas verront leur compte bancaire gelé et leurs « permis de travail et de voyage retirés », comme on l’a déjà vu dans les « soi-disant démocraties occidentales ».
Les profondes racines catholiques de la dynastie des Habsbourg étaient évidentes tout au long de l’événement du 16 novembre. Avant le discours du prince, une messe de requiem traditionnelle a été célébrée au château d’Artstetten pour les âmes de l’archiduc François-Ferdinand et de son épouse Sophie, duchesse de Hohenberg.
Au cours de son discours, le prince a constamment souligné l’importance de la tradition et de la foi chrétienne.
« Un traditionaliste a un tel respect pour le coût des leçons apprises par ses ancêtres qu’il se protège de l’amnésie avec toutes ses facultés ».
Selon M. von Hohenberg, les leçons les plus importantes du passé sont que « le coût de la guerre » est très élevé et que « les formes coercitives de gouvernement » ont entraîné « la misère et l’anéantissement ».
Prenons par exemple la tendance actuelle des organisations mondiales à appeler leur pouvoir incontrôlé « gouvernance ».
« Ces organisations sont fortement influencées par les conglomérats mondiaux et leurs financiers, qui imposent leurs intérêts et leurs utopies mondialistes de manière non démocratique.
Il a cité les « lois d’urgence récemment ratifiées » par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) comme « un exemple de ce type de législation dictatoriale ».
Le prince a exhorté ses auditeurs à se tourner vers Dieu en ces temps de confusion.
« Dieu a donné à chacun d’entre nous la capacité et la liberté de penser, d’entraîner notre esprit à se concentrer sur tout ce qui est juste, vrai et donné par Dieu.
« La liberté divine de penser est conçue pour nous protéger de l’imposition tyrannique de l’idéologie ».
L’attention portée à Dieu devrait nous renforcer contre les distorsions auxquelles « nous sommes soumis », en particulier dans le langage. Il a cité en exemple des termes tels que « soins pour l’affirmation du genre », euphémisme pour « castration et mutilation », « soins de santé reproductive » au lieu du terme exact d’« infanticide », et « protection contre la désinformation » au lieu de « censure ».
Le prince a terminé son discours en donnant des conseils sur la manière de vivre correctement afin de changer le monde pour le mieux :
« Limitez votre temps d’écran et d’écoute. Redécouvrez les classiques [et] les philosophes anciens. Recherchez activement le savoir de vos ancêtres. Parlez à vos aînés. Enseignez à vos enfants et petits-enfants ».
« Levez les yeux de votre téléphone et essayez d’engager des conversations informelles avec le caissier, le chauffeur de taxi, le passager du train ou de l’avion, par exemple. Chaque rencontre, aussi banale soit-elle, est une occasion divine. On ne sait jamais quel effet un mot peut avoir sur une autre personne ».
M. Von Hohenberg a expliqué à LifeSiteNews l’importance de « voir le Christ dans notre voisin », même s’il n’est pas d’accord avec nous.
« Priez pour que le Saint-Esprit puisse agir à travers vous, même de façon insignifiante ».
« Il peut sembler impossible, en tant qu’individu, de lutter contre la corruption de l’esprit collectif ». « Cependant, nous pouvons reprendre le pouvoir aux institutions anonymes. Le changement se produit lorsque vous refusez d’être conditionné par le statu quo. Le changement se produit lorsque vous refusez d’accepter tranquillement le récit omniprésent ».
« Comme Sainte Thérèse d’Avila nous l’a enseigné :
Le Christ n’a plus d’autre corps que le vôtre. Il n’a pas d’autres mains, pas d’autres pieds sur terre que les vôtres. Vous êtes les yeux à travers lesquels il regarde ce monde avec compassion. Vous êtes les pieds avec lesquels il marche pour faire le bien. Vous êtes les mains par lesquelles Il bénit le monde entier. Les mains sont les vôtres. Les pieds sont les vôtres. Vous êtes les yeux. Vous êtes son corps ».
Grand remplacement : Un tiers des enfants nés sur le sol français en 2023 a au moins un parent étranger
La démographe Michèle Tribalat a été interrogée dans Le Figaro suite à la publication des chiffres de l’Insee sur la natalité en France en 2023 : sur la France entière, 33,6% des naissances étaient issues d’au moins un parent né à l’étranger. Extrait :
[…] le nombre de naissances décline globalement depuis 2010 (-20%), mais plus vite lorsque les deux parents sont nés en France (-27%). Quant aux naissances d’au moins un parent né à l’étranger, elles n’ont que peu baissé sur la période (- 3%). Ce sont les chiffres en France métropolitaine, pour éviter la petite discontinuité d’enregistrement avec l’apparition de Mayotte dans les données France entière en 2014. Donc la proportion de naissances d’au moins un parent né à l’étranger a gagné près de six points depuis 2010 (33,1 % en 2023 en France métropolitaine). Ce déclin global de la natalité est lié principalement au recul de la fécondité. […]
Pour la France métropolitaine, dans 18% des naissances le père est né en Afrique (dont la moitié au Maghreb). C’est 16% lorsque c’est la mère. Viennent ensuite les naissances dont le parent est né en Europe (un peu plus de 4% dans les deux cas).
[…] Jusqu’aux données publiées l’an dernier, les enfants qui naissaient avaient un père et une mère. Celles mises en ligne récemment sur les naissances ont bien encore une mère mais plus de père. Suivant les nouvelles consignes de l’état civil, l’Insee parle alors de second parent qui, dans 0,2% des cas peut être une femme. Cela s’appelle avoir le sens des proportions ! On aimerait donc que l’Insee cesse d’annuler la paternité afin de ne pas déplaire aux âmes sensibles et qu’il distingue les deux catégories de second parent : le père et la deuxième mère dans le cas des unions lesbiennes. […]
Union des droites à Cholet ?
Gilles Bourdouleix, maire de Cholet, a été désigné référent départemental de l’Union des droites pour la République (UDR) en Maine-et-Loire. Battu aux élections législatives dans la 5 e circonscription (Cholet-Choletais) de Maine-et-Loire par le député sortant Denis Masséglia (Renaissance) malgré le soutien du Rassemblement national (RN) et d’Éric Ciotti, Gilles Bourdouleix confirme son rapprochement avec Éric Ciotti en rejoignant son nouveau parti, l’Union des droites pour la République (UDR).
Le maire de Cholet expliquait au Courrier de l’Ouest en mars :
Je suis un fervent défenseur d’un travail de rapprochement de mouvements politiques […] Je considère que le wagon de la droite au sens le plus large, c’est le Rassemblement national.
Quand je vois trois, quatre, cinq filles avec des voiles sur la tête, je suis désolé, ce n’est pas la France. Ce ne sont pas nos valeurs. L’aspect religieux, qui est privé, est en train de gagner du terrain dans notre pays sous l’impulsion d’une religion qui veut imposer un certain nombre de principes. Il faut le dire. On n’assimile plus en France, on est sur la voie du communautarisme anglo-saxon, ça ne me convient pas.
Gilles Bourdouleix pourrait-il envisager une coalition avec le RN aux élections municipales de 2026 s’il se représentait ? Le RN compte bien être présent aux municipales à Cholet. Aurore Lahondès, déléguée départementale du RN, explique :
Nous travaillons sur deux hypothèses : celle d’une liste de coalition avec l’UDR et celle d’une liste autonome pour laquelle j’ai déjà ma petite idée pour le chef de file mais rien n’est arrêté. C’est encore trop tôt.
“Il suffirait de 1 000 hommes en France pour changer les choses”
Philippe de Villiers a été longuement interrogé dans Valeurs Actuelles. Extraits :
[…] Un peuple qui confie aux populations immigrées la tâche de faire des enfants à sa place a déjà choisi de sortir de l’histoire. D’après les démographes, le peuple historique français deviendra minoritaire aux alentours de 2070. Nous voilà écrasés entre les deux mâchoires de l’Islamistan et le Wokistan. L’Islamistan impose une religion d’État, avec ses normes culturelles propres, tandis que le Wokistan diffuse une idéologie dénonçant la masculinité forcément toxique et prône la déconstruction de ce que nous sommes.
Dans un premier temps, ces deux entités collaborent : le Wokistan décivilise pour que l’Islamistan recivilise, il décolonise pour que l’Islamistan recolonise. Et nous voilà contraints soit à la “dhimmitude”, soit à la “diminitude”. Dhimmis ou diminués. Pendant des siècles, les chrétiens et les juifs de Tolède subissaient cette capitis diminutio, considérés comme des demi-citoyens. Ce système de domination se dessine aujourd’hui pour les Français : le Wokistan nous impose une culpabilisation qui précède notre effacement, tandis que les islamistes installent leurs fiertés dans les quartiers ethniques devenus des quartiers souverains. […]
Le “mémoricide”, pour une nation, équivaut au génocide pour un peuple. Cette ablation de la mémoire se traduit par l’amnésie de nos grandeurs et l’hypermnésie de nos lâchetés. Nous en sommes là. C’est ce que j’appelle la mémoire invertie. Nous vivons à l’inverse des repères laissés par nos pères. Nous vivons à l’envers de notre civilisation, nous ne participons plus de ses héritages, et nous ignorons une loi élémentaire : ce ne sont pas les vivants qui gouvernent les morts, mais l’inverse. Un sondage récent a révélé que 60 % des Français ne savent plus ce que représente le 11 Novembre. Quand un peuple vit dans l’instant, il bascule dans un trou noir. […]
Ceux qui interviennent dans le champ culturel sont des fabricants de terreau, quand ceux qui interviennent dans le champ de la politique sont des semeurs. Mais si vous semez sur de la rocaille, rien ne pousse. Et si le terreau n’est pas utilisé, il ne sert à rien. Les deux sont nécessaires. Après avoir lu Gramsci et médité la phrase de Lénine, « Donnez-moi 1 000 hommes, et je ferai la révolution », je me suis convaincu de ce que la droite devait reprendre le terrain culturel. Il suffirait de 1 000 hommes en France pour changer les choses. Il faut non seulement des tempéraments, mais des talents, de vraies élites.
[…] On sent que la guitare à la messe, ce n’est pas votre tasse de thé…
Ils ont tourné le dos au Golgotha. À l’Orient fondateur. Ils ont tué le mystère. Au moment où l’Église a abandonné le latin, mes amis écoutaient les Beatles. Quand je leur demandais pourquoi, l’un d’entre eux m’a répondu : « Parce que je ne comprends rien. » Les jeunes cherchent le mystère. Ils n’ont pas envie de comprendre. Or, la vie est un mystère, la mort plus encore. La matrice chrétienne, pour reprendre les termes de Jérôme Fourquet, s’est effondrée. Non seulement elle ordonnait la vie des gens, mais elle canalisait la vie, la mort, l’espérance, l’héroïsme. Tout ce qui fait la grandeur des hommes. Marcel Pagnol avait une définition très juste : « Tout chef-d’œuvre s’appuie sur trois lieux communs : la souffrance, la mort, l’amour. » Aujourd’hui, que reste-t-il de l’aggiornamento ? Une “Église verte”. Un pape qui veut punir l’Europe.
[…] Soyons unis. Comme le dit souvent Vincent Bolloré, « nous ne sommes pas trop nombreux. » La division est un luxe que nous ne pouvons pas nous permettre. Quand on se trouve dans la tranchée, on se serre les coudes. Nous pourrions gagner la bataille des idées.
Comment définiriez-vous le rôle de Vincent Bolloré en France ?
C’est un héros moderne. Chevalier de la vérité de notre temps. En effet, je pense que les nouveaux héros sont ces capitaines d’industrie qui, sans sectarisme, portent un amour sincère envers leur pays. Ils pratiquent un capitalisme sacrificiel, en consacrant une partie de leurs moyens au service de la liberté d’expression, qu’ils considèrent comme dangereusement menacée. Vincent Bolloré cherche à garantir quelques hauts lieux de la parole alternative. Il est rare que les entrepreneurs, qui sont des créateurs de valeur ajoutée, soient en même temps des créateurs de valeur tout court. Je le connais depuis longtemps, et j’ai pour lui une profonde affection et une grande admiration. C’est un Breton. Il est comme un roc de l’Armorique, battu par les vents de Galerne. Et comme il le dit lui-même, il sait « semer ses poursuivants avec le déhanché du lapin breton ».
[…] Jean-Marie Le Pen a assisté, depuis son balcon, à la victoire de ses idées. Il est le premier à avoir pointé du doigt la question de l’immigration. Il a expliqué que si nous cédions à l’immigration massive, la France serait en danger. Nous ne pouvons pas dire qu’il avait tort. En revanche, il y avait chez lui et chez ses amis une tendance à l’exil intérieur. Ne se considérant pas de ce monde, ils ne souhaitaient pas y participer. Son mouvement manquait d’enracinement. Un jour, je lui avais fait la remarque : « Vous savez Jean-Marie, si vous aviez été maire de La Trinité, peut-être que vous auriez été président de la République. » […]
Budget : il y a des coups de hache à donner au sein de l’Administration
Extrait d’un entretien donné par Jean-Yves Le Gallou à Politique Magazine :
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Le Groupe Dassault verse un don exceptionnel pour reconstruire l’église de Saint-Omer
Début septembre, l’église de l’Immaculée-Conception, à Saint-Omer (Pas-de-Calais), avait été incendiée par un multirécidiviste, lequel a été mis en garde à vue. Le curé était allé sauver le Saint-Sacrement dans l’église en flammes. L’AGRIF s’est portée partie civile car l’enquête se déroulait sous la qualification criminelle de « destruction par incendie en raison de la religion », caractère antireligieux qui est malheureusement trop souvent ignoré en bien d’autres affaires.
On apprend que la famille Dassault vient de donner un million d’euros pour reconstruire l’église, portant la cagnotte de la Fondation du patrimoine à près de 1 140 000 euros. La famille Dassault explique avoir fait ce geste en raison du rôle religieux, social et culturel que jouait l’église de l’Immaculée Conception.
Sur Facebook, le maire François Decoster communique :
Notre profonde reconnaissance au Groupe industriel Marcel Dassault et à la famille Dassault pour ce mécénat exceptionnel.
Ce vendredi restera une grande date dans l’histoire de notre belle Ville de Saint-Omer: nous avons accueilli Marie-Hélène Habert-Dassault et Benoît Habert, qui représentaient le fleuron de l’industrie aéronautique française et sa fondation, accompagnés des responsables de la Fondation du patrimoine, dont son directeur général Alexandre Giuglaris et sa Déléguée départementale Dominique Rembotte, pour la remise d’un don d’1 million d’euros pour contribuer au financement de la reconstruction de notre église dévastée par un incendie criminel le 2 septembre dernier.
Une journée qui a enchaîné les moments d’émotion: visite de l’église et présentation de la pose des échafaudages de protection et de soutien dans la perspective du chantier de reconstruction, échanges en mairie pour présenter les phases du chantier, tour de ville pour illustrer notre politique patrimoine, signature de la convention de mécénat en présence d’habitants de nos Faubourgs et d’organisateurs de manifestations contribuant à la souscription de la Fondation du patrimoine, rencontre avec les spectateurs venus à la représentation de la pièce de Germaine Acremant interprétée par la troupe des Faubourgeois.
Ce don exceptionnel rejoint 1200 donateurs de la souscription de la Fondation du patrimoine. Il montre toute l’attention d’un grand acteur de notre économie nationale, qui fait rayonner notre drapeau aux quatre coins du monde, pour le patrimoine de tous nos territoires, facteur d’identité, de fierté et de cohésion.
Franc-maçonnerie et réseaux pédo-satanistes
On peut s’attendre à ce que des médias parisiens dénoncent un film “complotiste”. Sauf que, en en juillet dernier, Libération a publié une enquête en 6 volets sur “Les hommes de la rue du Bac” : réseau pédocriminel, rituels sadiques.
Huit femmes victimes de réseaux satanistes et pédocriminels ont choisi de prendre la parole dans le documentaire de Pierre Barnérias : « Les Survivantes ». La réalité qu’elles décrivent inclut des violences pires que les actes pédophiles.
Hélène Pelosse, l’une des femmes du film accompagnée du réalisateur Pierre Barnérias, a répondu à André Bercoff dans un entretien à Sud Radio. Les témoignages font part d’une barbarie sans limites : rituels sataniques, viols, décapitations, enfants forcés à tuer d’autres enfants…
Les Survivantes révèle l’existence de véritables réseaux organisés, composés d’individus parfois très puissants socialement, qui agissent impunément. « Au-delà de la pédophilie, il y a les réseaux ; au-delà des réseaux, il y a des sévices rituels ; et au-delà des sévices rituels, il y a des gens qui sont des psychopathes […], qui ont les moyens d’acheter leur impunité et le silence », explique Pierre Barnérias.
Selon Hélène Pelosse, l’amnésie post-traumatique est une constante chez les survivants adultes. Quand les événements reviennent en mémoire, il s’agit d’une véritable descente aux enfers. Pour elle, les souvenirs sont arrivés à l’âge de 42 ans :
« Je ne me suis pas souvenue avec ma tête, mon corps s’est mis à se souvenir. […] J’avais un grand-père maternel qui était franc-maçon satanique, pédiatre, major de l’internat sur la ville de Lyon ; qui est tombé là-dedans. […] Quand vous commencez à faire cela, le principe, c’est que vous devez sacrifier votre propre famille. Il a commencé à faire des choses avec ma mère qui ne s’est jamais souvenue de rien, et ensuite avec ses petits enfants, donc on est plusieurs à avoir été torturés. Plusieurs de mes cousins et cousines ont fait des séjours en hôpital psychiatrique. Personne ne se souvient de ça. […] En fait, quand vous vous en souvenez, c’est des billets pour l’enfer. Il n’y a pas d’autres mots. »
« Ayez conscience que le droit français protège mieux les animaux que l’enfant à naître. Et même la progéniture à venir des animaux, comme les œufs de certains oiseaux»
Le procès de Pierre Palmade a débuté ce mercredi à Melun. L’avocat des parties civiles, Me Mourad Battikh, a débuté l’audience en lançant le débat sur le statut juridique du fœtus, en particulier celui que Mila, la passagère du véhicule percuté par l’artiste, a perdu dans l’accident du 10 février 2023.
« Mila était enceinte de six mois au moment de l’accident ayant entraîné le décès de son bébé. Solin était son nom. On sait aujourd’hui que cette enfant était viable. Il y a un lien de causalité entre l’accident et sa mort. Tout le monde est d’accord pour questionner la jurisprudence, même Pierre Palmade, qui dit J’ai tué un bébé ou encore Je suis responsable de la mort d’un bébé. Ce dossier est l’occasion de rendre le droit meilleur, plus intelligent, plus en phase avec les attentes de notre société. »
« S’il y avait eu une césarienne ce jour-là (de l’accident), l’enfant serait né vivant et viable. Ayez conscience que le droit français protège mieux les animaux que l’enfant à naître. Et même la progéniture à venir des animaux, comme les œufs de certains oiseaux. C’est ahurissant ! »
« La mort de Solin a été constatée sur un acte de naissance, sur un certificat de décès. Une sépulture a été dressée. Cela fait beaucoup d’actes d’État civil pour quelqu’un qui n’est rien. Le fœtus n’est pas protégé des actes d’un tiers. C’est proprement scandaleux. Je demande solennellement de faire évoluer la jurisprudence. »
Irresponsables ? Coupables !
Cet article est une tribune libre, non rédigée par la rédaction du Salon beige. Si vous souhaitez, vous aussi, publier une tribune libre, vous pouvez le faire en cliquant sur « Proposer un article » en haut de la page.
« Irresponsabilité budgétaire », « double discours », « un attentisme et une inaction dommageables », « mystification », « sentiment général d’irresponsabilité et de déni collectif ». N’en jetez plus !
Encore bravo à la Macronie ! Encore bravo pour cette performance de choix ! Ils se voulaient amateurs ? Ils étaient professionnels du mensonge et de la dissimulation. Voilà sept ans que nous subissons une politique sans vision aucune pour la France et les Français, court-termiste, que nous assistons au pillage économique de notre pays. Sept ans au cours desquelles la manifestation des intérêts privés l’a largement emporté sur la défense du Bien Commun.
Nous pourrions revenir sur les moments forts de cette désastreuse présidence, cette théâtralisation de la vie politique par un homme trop occupé à promouvoir son image de Dieu jupitérien (ni plus ni moins on croit rêver), provocateur, manipulant les symboles les plus sombres et jouissant sans retenue de ce pouvoir qu’une faible partie des Français lui a donné un soir de mai 2017, pouvoir pourtant illégitime tant le fossé entre les aspirations des Français et les objectifs cachés que lui même poursuivait se creusait de jour en jour.
Ah il est beau le fameux quoi qu’il en coûte ! Ce n’est pourtant pas faute d’avoir à maintes reprises au travers d’articles, conférences, video, alerté sur cet enfumage auquel tous les protagonistes de cette lamentable histoire ont participé, hommes politiques et media sans qui les premiers n’auraient pu maintenir la population en état d’ignorance. La dette se rembourse et il n’existe pas d’argent gratuit, celui-là pourtant tiré à profusion sous la houlette d’un ministre de l’économie s’exonérant aujourd’hui de toute faute alors que l’endettement public, insoutenable vient fragiliser les entreprises, les familles, le pays.
Le dynamisme de cette jeunesse au pouvoir suprême était suspect à biens des égards. Ils allaient renverser la table comme on dit, dépoussiérer une France vieillie, endormie, et nous faire rentrer dans le 21ème siècle en conquérants. En commençant d’abord par vouloir absolument faire table rase de notre passé, notre histoire, notre culture, nos racines. Avant eux, il n’y avait rien ; après eux, la lumière franc maçonne…
Leur logique était une logique de destruction.
Destruction de nos identités, et ce dès le plus jeune âge – le plus fragile – avec l’apprentissage de notions pornographiques les plus folles, de transition de genre, de marchandisation de nos corps.
Destruction de la Vie, avant même la naissance puisque le projet de constitutionnalisation de l’avortement est devenu une priorité présidentielle. Est ce bien utile ?
Destruction de la Vie encore, pour les plus faibles et les anciens, avec le projet de loi sur la fin de vie. Quelle société digne de ce nom peut autant promouvoir la mort des plus faibles ?
Jamais gouvernement n’a autant légiférer sur la Mort, la Mort de ces propres concitoyens.
Destruction de notre économie par de soi-disant spécialistes, des Mozarts… des tocards oui. Adeptes de la théorie du ruissellement, dont les effets positifs sur les revenus notamment n’ont pourtant jamais été démontrés, ils ont favorisé la concentration des richesses chez les plus riches et créé un niveau d’ inégalités sociales jamais observées en France.
Destruction sociétale avec la folie migratoire et l’insécurité par voie de conséquence, des banlieues surchauffées sur fond de trafic de drogue mexicanisant le pays.
Destruction de notre histoire, notre culture avec des actes ignominieux de repentance à répétition sur fond d’idéologie wokiste.
Irresponsable ? C’est le terme employé par les membres de la commission en charge du rapport d’information sur le dérapage du déficit public. Le terme est mal choisi car il reviendrait à les exonérer, un irresponsable n’ayant pas à répondre de ses actes devant la Loi.
Mais coupable oui.
Amitiés patriotes
P.MAGNERON
Président IDNF
École : pour une meilleure gestion des dépenses publiques, savoir qui paye quoi ?
Michel Valadier, Directeur général de la Fondation pour l’école, nous révèle que
- un élève scolarisé dans le public coûte 12 300€ par an.
- un élève scolarisé dans le privé sous contrat coûte 5 925€ à l’État auquel il faut ajouter 1 500€ de contribution des familles.
- un élève scolarisé dans une école libre hors contrat ne coûte rien à l’État, la contribution des familles et des bienfaiteurs étant de 4 500€ par an en moyenne.
Alors que le nombre d’élèves a baissé de 4% depuis 2017, le budget de l’Éducation nationale, lui, a augmenté de 30% sur la même période. Tandis que les dépenses s’envolent, le niveau lui, continue de s’effondrer. À noter : si les écoles libres hors contrat n’existaient pas, l’État et les collectivités devraient débourser 1,6 milliard supplémentaire.
Soutenir les écoles libres, c’est donc réduire les dépenses publiques de la France ! À quand la reconnaissance par l’État de cette contribution au bien commun ?
Procès Palmade : les lois sur l’avortement (IVG et IMG) ont un impact sur la protection de tous les bébés, même “désirés”
Voici un nouvel entretien sur l’avortement, qui suit ceux de Valérie, Amélie et Noémie, témoignant de leur avortement sur la même chaîne YouTube.
Nicolas Bauer, juriste au Centre européen pour le droit et la justice (ECLJ), révèle des enjeux méconnus de l’avortement en France. De la constitutionnalisation controversée aux témoignages poignants de femmes, il expose les défis juridiques, éthiques et sociaux liés à cette pratique. N. Bauer souligne l’importance d’une approche plus nuancée, mettant en lumière le besoin d’alternatives et de soutien pour les femmes confrontées à des grossesses inattendues. Il évoque également les initiatives en cours pour améliorer l’accompagnement et l’information autour de l’avortement, tout en questionnant les politiques actuelles qui semblent parfois favoriser cette option au détriment d’autres choix.
Javier Milei : le G20 est dépassé, en crise et le concept de « gouvernance mondiale » est l’étiquette de cet échec
Déclaration du président de la République argentine, Javier Milei, lors de la session II du sommet des dirigeants du G20, traduite par Conflits :
Session II : « Réforme des institutions de la gouvernance mondiale ».
Chers membres de cette assemblée,
Les organismes et forums internationaux qui constituent aujourd’hui la communauté internationale ont été créés dans l’esprit que toutes les nations concernées pourraient se réunir pour coopérer sur une base volontaire, en tant qu’égales et autonomes, afin, entre autres, de sauvegarder les droits fondamentaux des personnes.
Ce principe est inscrit dans le premier article de la Déclaration universelle des droits de l’homme, qui stipule que « tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits ».
Pourtant, aujourd’hui, près de 70 ans après l’inauguration de ce système de coopération internationale auquel nous participons, nous et le reste des nations du monde, il est temps de reconnaître que ce modèle est dépassé, il est temps de reconnaître que ce modèle est en crise, parce qu’il est depuis longtemps en contradiction avec son objectif initial.
Tout d’abord, parce que nous n’avons pas réussi à remplir le mandat de coopération internationale volontaire entre égaux.
Aujourd’hui, ce qui prévaut dans la communauté internationale est un schéma d’imposition. Il ne s’agit pas d’une coopération symétrique et autonome.
Deuxièmement, et surtout, parce que de nombreuses politiques promues avec insistance par la communauté internationale violent les droits les plus fondamentaux des citoyens du monde, à savoir le droit à la vie, à la liberté et à la propriété privée.
En pensant au slogan de cette exposition, je crois que le concept de « gouvernance mondiale » est devenu l’étiquette de cet échec.
Car aujourd’hui, même si beaucoup n’osent pas le dire à voix haute, nombreux sont ceux qui, au sein de la communauté internationale, considèrent que la « gouvernance mondiale » est synonyme d’impositions de toutes sortes sur nos nations et nos citoyens.
Qu’il s’agisse de barrières à la production et au commerce, de mandats de censure sur la liberté d’expression, d’impositions culturelles ou de conditions d’accès au marché du crédit.
Le problème est que ces définitions ne sont pas des accords entre les parties, mais des exigences, car ceux qui osent avoir leur propre point de vue sont punis.
Pour nous, le consensus est toujours fondé sur un désaccord sain et un débat vigoureux. Mais aujourd’hui, le désaccord est scandaleux, et le débat n’est ni vigoureux ni sain. Il n’y a pas d’égalité souveraine qui le permette et, par conséquent, le régime international devient un corset qui nous étouffe.
La preuve en est que, dans divers milieux, nous avons même été accusés de promouvoir des discours de haine, d’être antidémocratiques ou de représenter un danger pour les droits de l’homme, simplement parce que nous avons une opinion dissidente.
Cela signifie que les mécanismes de la gouvernance mondiale n’offrent pas de canal pour une conversation entre égaux. Ils n’offrent que deux voies : la soumission ou la rébellion.
Eh bien, plutôt que d’être des esclaves, nous préférons la rébellion. Je saisis donc cette occasion pour clarifier la position de cette administration sur certains des slogans de la mal nommée « gouvernance mondiale ».
S’il s’agit de restreindre la liberté d’opinion, ne comptez pas sur nous [no cuenten con nosotros en version originale].
S’il s’agit d’empiéter sur les droits de propriété des individus par le biais de la fiscalité et de la réglementation, ne comptez pas sur nous.
S’il s’agit de limiter le droit des pays à exploiter librement leurs ressources naturelles, ne comptez pas sur nous.
S’il s’agit d’inventer des privilèges de sexe, de race, de classe ou de toute autre minorité, et de nier le principe d’égalité devant la loi, ne comptez pas sur nous.
S’il s’agit d’imposer une plus grande intervention de l’État dans l’économie, nous sommes exclus.
Nous pensons que la coopération internationale peut être bénéfique pour tous, oui, mais cela exige le respect de la souveraineté des nations et des droits individuels de leurs citoyens.
Après tout, c’est l’essence même de notre programme de liberté et c’est la direction que devrait prendre, selon nous, tout effort de réforme des institutions de la gouvernance mondiale.
Tout comme il y a eu une course à l’espace au XXe siècle, nous pensons que les prochaines décennies seront marquées par une autre course. Une course à la fiscalité et à la déréglementation, où les pays qui préservent la liberté des individus prospéreront. Ceux qui libèrent les forces productives. Ceux qui récompensent l’innovation au lieu de la punir. En d’autres termes, ceux qui s’attaquent aux vérités que la communauté internationale a négligées au cours des dernières décennies.
Aujourd’hui, nous nous engageons à être à l’avant-garde de cette course.
Et nous avons la foi et l’espoir que la communauté internationale reviendra aux principes qui lui ont donné vie : la coopération volontaire de nations souveraines sur un pied d’égalité, en défense de la liberté des individus.
Le grand remplacement n’existe pas, on construit des mosquées sans doute parce que c’est joli…
Boulevard Voltaire a fat réaliser une carte de France des mosquées : de huit mosquées en 1975, la France est passée à 2600 lieux de culte musulmans en 2024, outre-mer compris. Mais à part cela, il n’y a pas de grand remplacement :
Ouest-France suspend ses comptes X
C’est trop triste…
Dès qu’ils perdent leur monopole, les journaux subventionnés sont perdus. Ouest-France pourrait ainsi rembourser les 6 872 189 € de subventions…
Wyoming : deux lois pro-vie retoquées par un juge
Lundi, un juge du Wyoming a considéré que deux lois visant à restreindre l’avortement « violent la Constitution » de l’Etat.
Les textes mis en cause sont le Life is a Human Right Act et une interdiction de l’avortement médicamenteux adoptée en 2023.
Pour Melissa Owens, juge du tribunal de district du comté de Teton, ces lois violent l’article de la Constitution qui stipule que « chaque adulte compétent a le droit de prendre ses propres décisions en matière de soins de santé ». Elle a accordé une injonction permanente contre les deux textes. Les pratiques demeurent donc légales « pour le moment ».
Le juge a notamment critiqué le fait que les restrictions à l’avortement commencent « dès les premiers stades du développement embryonnaire », ne faisant « aucune distinction » « entre un zygote et un fœtus », ou « entre un fœtus pré-viable et viable ».
Source : Gènéthique
Boston : Marche nationale des hommes pour l’abolition de l’avortement
La Marche nationale des hommes pour l’abolition de l’avortement a tenu sa troisième manifestation annuelle à Boston samedi lorsqu’elle a été accueillie par une foule de plus de plusieurs centaines de personnes, pour la plupart masquées, qui criaient des blasphèmes et cherchaient à bloquer physiquement le rassemblement pacifique à mi-chemin de la marche légalement autorisée.
Les forces de l’ordre locales ont appelé des renforts et, après une pause de plus de 30 minutes, ont réussi à briser le barrage physique et à permettre à la marche pacifique en faveur de la vie de reprendre. Plus d’une douzaine de personnes du camp dit « pro-choix » ont été arrêtées.
Malgré un léger retard, les marcheurs sont arrivés au rassemblement prévu au Parkman Bandstand du Boston Common, où ils ont pu proclamer publiquement leur message pro-vie avec des orateurs locaux et nationaux.
Depuis lundi matin, un groupe national appelé Socialist Alternative et le Revolutionary Communist Party figurent parmi les groupes qui se sont attribués le mérite de l’organisation et de la participation à ce blocus infructueux.
Selon Jim Havens, cofondateur de la Marche des hommes,
« il est assez révélateur que le groupe qui nous criait “nazis” et “fascistes” utilisait des tactiques totalitaires pour tenter d’arrêter notre marche et notre rassemblement légaux. Nous remercions les forces de l’ordre locales d’avoir respecté nos permis et d’avoir fait leur travail en apportant protection et ordre dans le chaos. Le mouvement pro-vie est favorable à la femme, à la famille et à l’amour authentique – et notre camp l’a clairement illustré, tandis que l’opposition manifestait clairement toutes sortes de haine et de désordre. C’était un témoignage clair pour tout le monde. La Marche des hommes appelle tous les hommes à aimer et à servir les femmes et les enfants, et à ne jamais leur faire de mal. Nous demandons également à tous de prier et de travailler pour le jour où le mensonge de l’avortement sera banni de notre monde et où toute vie humaine innocente sera appréciée et aimée sans exception – cela commence au niveau de la politique publique par un appel urgent à la Cour suprême des États-Unis pour qu’elle affirme le statut de personne constitutionnelle des enfants à naître en vertu de la clause d’égale protection du 14e amendement. Chaque être humain est une personne humaine et c’est un fait scientifique, et non une croyance religieuse, que la vie commence à la conception/fécondation.
Communiqué des Marcheurs :
Nous avons un groupe de personnes très en colère et d’autres qui sont littéralement déguisées en clowns et qui nous traitent de nazis et de fascistes. C’est très intéressant.
C’est triste de voir des gens dont la perception de la réalité est si bouleversée, mais si ce n’est pas la grâce de Dieu, j’y vais.
C’est d’ailleurs l’une des raisons pour lesquelles nous organisons ces marches et rassemblements publics : pour aider ceux qui sont endoctrinés par la propagande du mal, pour les aider à sortir de leur bulle idéologique et à faire l’expérience de personnes réelles qui se tiennent du côté de ce qui est vraiment bon et beau et qui s’opposent aux meurtres de masse quotidiens de nos plus petits frères et sœurs.
L’idéologie maléfique dans laquelle ils sont tombés est celle qui est en faveur de l’assassinat d’enfants innocents. Nous défendons l’amour véritable des enfants innocents, de leurs mères, de leurs pères et de tous les autres, y compris ceux qui ont un problème avec cela.
Nous ne sommes pas vos ennemis, et vous n’êtes pas nos ennemis. Ne laissez pas ceux qui poussent et profitent de cette idéologie maléfique, de cette effusion de sang innocent, nous monter les uns contre les autres. Unissons-nous dans un amour véritable et authentique pour tous, restons unis et faisons avancer les choses pour mettre fin à ces meurtres de masse quotidiens et à l’exploitation des plus vulnérables. Il n’est pas trop tard pour abandonner vos personnages de bêtise et de haine. Et commencer le travail sérieux de l’amour véritable.
Pensez-y… le mensonge de l’avortement prend une mère enceinte et l’encourage à retourner son cœur contre son bébé, au point de tuer son propre enfant qui grandit en elle. C’est la chose la plus contre nature que l’on puisse imaginer. Pourquoi croire à cette idée horrible ?
Demandez à n’importe quel petit enfant : une mère enceinte est-elle censée aimer et protéger l’enfant vivant qui grandit dans son ventre, ou est-elle censée mépriser son enfant, ou considérer son enfant comme une menace ou un problème et le tuer ? La réponse est évidente. Que nous est-il arrivé en tant que peuple ? Comment tant de gens ont-ils pu tomber dans un mensonge aussi évident ? Pourquoi tant de gens sont-ils devenus si sombres et si froids ?
Certains disent : « Qu’en est-il des personnes en situation difficile ? Qu’en est-il ? Plus une personne a besoin d’aide, plus nous devons l’aider. Plus une mère enceinte est confrontée à des difficultés, plus elle est tentée de tourner son cœur contre son enfant (surtout dans la culture actuelle où le mensonge de l’avortement est omniprésent et épais), donc plus nous devons la soutenir et l’aider à garder son cœur tourné vers son enfant dans l’amour, comme il veut l’être naturellement, et venir à ses côtés pour l’aider à gérer et à surmonter les vraies difficultés auxquelles elle est confrontée. L’enfant n’est jamais le problème – c’est le mensonge de l’avortement : dire aux gens qu’un enfant est un problème qu’il faut tuer. Non ! Jamais ! Un enfant est une personne à aimer.
Et l’instinct maternel de chaque mère le sait au plus profond d’elle-même. Ne tombez pas dans le piège du mensonge de l’avortement qui dresse une mère contre son propre enfant et ignore les vrais problèmes auxquels elle est confrontée. Ce n’est pas un soutien que de dire « faites ce que vous voulez » – quand l’une de ces options est de tuer un enfant – c’est un soutien que de dire « je suis avec vous, nous sommes avec vous, gardez votre cœur tourné vers l’amour de votre enfant et nous vous aiderons à résoudre les vrais problèmes auxquels vous êtes confrontée ». Le mensonge de l’avortement est une propagande anti-vie, anti-femme, anti-famille, présentée comme pro-choix. Et quel est le choix : tuer des enfants innocents, bouleverser des cœurs et des vies, et nous dresser tous les uns contre les autres.
À ceux qui sont tombés dans le piège du mensonge, nous vous aimons et vous n’êtes pas seuls. Nombreux sont ceux qui, aujourd’hui, défendent l’amour et s’opposent à ce mal et qui, eux aussi, sont tombés dans le piège du mensonge de l’avortement. Nous vous invitons à nous rejoindre à bras ouverts. Il y a ici une guérison, une communauté et de l’amour pour vous qui peuvent vous aider à aller de l’avant dans une nouvelle vie.
Et il y a un Rédempteur qui veut sauver et restaurer votre cœur, et son nom est Jésus.
Soyons clairs : il n’est pas nécessaire de connaître ou de croire en Jésus pour savoir que l’avortement est une erreur. C’est un fait scientifique, et non une croyance religieuse, que la vie commence à la conception/fécondation. Nous avons tous été de cette taille un jour.
Ce n’est pas de l’« extrémisme religieux » que de croire en un fait scientifique, c’est plutôt de l’anti-science que de ne pas y croire. La vie commence à la fécondation. Chaque avortement tue un être humain vivant. Ce sont des faits.
En ce qui concerne la vérité morale fondamentale selon laquelle nous ne devrions pas assassiner d’êtres humains innocents, elle devrait être naturellement évidente pour tout le monde, mais si ce n’est pas le cas, alors oui, c’est un crédit qui sert en fait de preuve du christianisme – que Jésus nous sorte des ténèbres d’une mentalité païenne qui conduit à penser que le sacrifice d’enfants et le génocide sont d’une certaine manière de bonnes idées.
Enfin, une personne naturellement raisonnable peut comprendre d’elle-même que chaque être humain est une personne digne d’amour et d’une protection égale dès le premier instant de son existence. Cependant, lorsque cela est obscurci de quelque manière que ce soit, c’est un grand cadeau que nous ayons la doctrine faisant autorité de l’Église catholique, que Jésus est mort pour nous donner, afin de nous guider avec une clarté cristalline, comme c’est le cas dans le document CCC2270 : « La vie humaine doit être respectée et protégée de manière absolue dès le moment de la conception. Dès le premier instant de son existence, l’être humain doit être reconnu comme ayant les droits de la personne, parmi lesquels le droit inviolable de tout être innocent à la vie ».
Louange et reconnaissance à Dieu tout-puissant !
Il nous ramène à nos sens naturels pour que les vérités naturelles évidentes puissent à nouveau être évidentes pour nous.
En fin de compte, nous devons faire de notre mieux pour faire appel aux meilleurs anges de ceux qui sont encore pris au piège du mensonge de l’avortement. Et je ne peux imaginer de meilleur moyen que de brandir la belle vision naturelle de la vie et de l’amour et de proclamer que non seulement c’est possible, mais que le travail est déjà en cours pour construire une civilisation de l’amour authentique qui se voit correctement les uns les autres selon ce que nous sommes vraiment – des personnes à aimer, et non des choses à manipuler, à utiliser ou à rejeter.
Voyez la mère enceinte avec son cœur tourné vers l’amour de son enfant. Voyez le père avec son cœur tourné vers l’amour de la mère et leurs cœurs tournés vers l’amour de leur enfant. Voyez la famille élargie avec son cœur tourné vers l’amour du père, de la mère et de l’enfant, les aidant dans toutes les circonstances difficiles auxquelles ils sont confrontés. Et lorsque cet idéal s’effondre, voyez la communauté dont le cœur est tourné vers le service aimant de la famille, du père, de la mère, de l’enfant, comblant le vide et les aidant à surmonter toutes les circonstances difficiles auxquelles ils sont confrontés.
Nous devons continuer à construire nos communautés avec des cœurs tournés vers le service aimant de ceux qui sont dans le besoin – en particulier les pères, les mères et les enfants qui sont les plus vulnérables au mensonge diabolique de l’avortement.
Cela doit progresser dans le cœur de chacun d’entre nous. Tout cela est naturellement raisonnable.
Et pourtant, il y a des couches de ténèbres, de péchés et de blessures que nous endossons au fur et à mesure et qui déforment nos cœurs et notre vision jusqu’à ce que ce qui est le plus naturellement évident, le plus évident, ne soit plus clair du tout. Et pour cela, nous avons vraiment besoin d’un Sauveur pour nous racheter et nous rendre nouveaux – et grâce à Dieu, nous en avons un :
Viens, Seigneur Jésus. Viens dans nos cœurs. Accorde-nous une nouvelle vie, une nouvelle innocence, pour que nous puissions à nouveau voir les vérités les plus évidentes qui s’offrent à nous. Délivre-nous du mal et libère-nous pour voir et travailler jusqu’à ce que le mensonge de l’avortement soit banni de notre monde et que toute vie humaine innocente soit appréciée et aimée sans exception.
Notre-Dame de la Victoire, priez pour nous.
S’armer pour le combat spirituel à l’approche de Noël
Comme chaque année, Meditatio propose à tous ses priants un nouveau parcours pour se préparer à la joie de Noël, à partir du 1er décembre. Cette année, le thème abordé sera celui du
combat spirituel. Une occasion de renoncer à ses idoles et de fortifier sa foi et son espérance pour se tourner résolument vers Dieu et accueillir son Fils !
Faire la volonté de Dieu, c’est s’armer dès aujourd’hui pour le combat spirituel et c’est le défi que Meditatio, application de méditation chrétienne, propose de relever cette année. Si ce thème peut sembler déroutant – et peut-être même dérangeant – il reste un passage obligé pour grandir dans sa foi. En effet, le Seigneur souhaite pour chacun une vie ardente et heureuse dans laquelle grandissent liberté et paix intérieure. Mais cette promesse est exigeante et nécessite de surmonter les épreuves de toute vie.
Du 1er au 24 décembre, Meditatio proposera donc chaque semaine d’approfondir ce combat spirituel en abordant les thématiques suivantes :
- Première semaine : Mener le bon combat,
- Deuxième semaine : Les armes du combat spirituel,
- Troisième semaine : Persévérer et espérer,
- Quatrième semaine : Il vient, le Prince de la Paix.
Chaque jour, une méditation audio exclusive sera proposée sous deux formats (10 ou 15 minutes) et permettra au priant de mesurer tous les enjeux du combat spirituel dans son quotidien. Chaque séance commence par une courte mise en condition corporelle, puis le temps de prière à proprement parler est constitué de temps d’enseignement très succinct, de réflexion personnelle, de méditation de la Parole de Dieu et de silence.
L’union des droites au Parlement européen pourrait faire sauter la Commission
La coalition du Parlement européen, suite aux élections, s’est bâtie entre le PPE, les sociaux-démocrates et Renew avec un soutien mesuré des Verts. Cette majorité, qui a permis de reconduire Von der Leyen à la tête de la commission, connait une alternative. Le PPE s’allie avec les trois groupes de droite nationale selon es textes à adopter.
Cette coalition s’est manifestée à l’occasion d’une résolution sur le Venezuela refusant de reconnaître la victoire de Nicolàs Maduro. Cette coalition s’est à nouveau reformée en octobre pour un amendement au budget européen finançant les murs à la frontière.
Le PPE négocie avec le groupe CRE de Meloni, qui fait ensuite la passerelle avec les Patriotes d’Orban et Bardella et l’Europe des nations souveraines, qui rassemble les autres droites.
Les candidats aux postes de commissaires doivent se faire confirmer individuellement par le Parlement européen. La désignation en tant que vice-président de la Commission de l’Italien Raffaele Fitto, qui ferait entrer le CRE de Meloni dans les institutions, fait débat. Pour éviter un rejet, le PPE menace de s’opposer à la vice-présidente sociale-démocrate espagnole, Teresa Ribera.