L’Italie de Meloni donne une leçon budgétaire à la France du ‘Mozart de la finance’
Septembre 2023, dans Challenges
Italie : budget 2024 serré, dette record
Le gouvernement italien a abaissé mercredi ses prévisions économiques, à partir desquelles sera élaboré son projet de budget 2024 qui promet d’être serré, faute de rentrées fiscales dans une conjoncture relativement terne.
Février 2024, dans Challenges
Giorgia Meloni joue la prudence et plombe l’économie italienne
Face aux finances dans le rouge du pays, la BCE, la Commission et l’OCDE attendent des réformes structurelles. Pas sûr que le gouvernement en soit capable.
Mars 2025, dans Challenges :
Avec un déficit public à 3,4 % contre 5,8 %, l’Italie donne une leçon budgétaire à la France
La Libraire française vous accueille dans ses nouveaux locaux
La Librairie française a déménagé. Elle est désormais 202 rue Lecourbe.
On attend un appel prophétique à la paix et au pardon
Un prêtre diocésain ami, scandalisé par le silence épiscopal sur la tragédie qui se déroule actuellement en Terre sainte et plus généralement au Proche-Orient, nous adresse ce texte:
Il faut parfois prendre des risques. Celui que l’on prendra ici, c’est de voir les faits contredire les constatations et les conclusions tirées d’icelles, au moment de leur rédaction. Malgré cela, notre souhait le plus fervent est, paradoxalement, que cela se produise au plus vite.
De quoi s’agit-il ?
D’abord de s’appuyer sur un principe excellent mais dangereux. « La vraie loyauté, c’est de dire la vérité à son chef » (Général de Villiers), au risque qu’elle soit payée d’ingratitude ou de rejet.
Ensuite de faire un constat. À ce jour, face aux massacres qui se déroulent en Syrie, silence radio des autorités catholiques françaises. On a vu les dites autorités d’une identique prudence de serpent face aux carnages de Terre Sainte. Pire encore, lorsqu’il y en eut – des déclarations – ce fut pour adhérer, au moins tacitement, aux « narratifs » officiels et à l’amnésie collective vis-à-vis de l’enchaînement des causes (et des conséquences) ayant conduit à ces tueries aveugles. On a même vu l’un de ceux dont la parole aurait dû s’élever au-dessus de la mêlée, descendre dans la rue et prendre parti pour un camp qui n’était pas, et qui n’est toujours pas, de l’avis des observateurs les plus attentifs et les plus équilibrés, celui de la réconciliation et du grand pardon.
Certes, les historiens ou amateurs d’histoire le savent. Les déchainements de violences antichrétiennes sont un élément banal, à force de répétition, dans les sociétés du Proche-Orient. Nous pourrions évoquer ici la digne figure de l’émir Abdelkader, chassé de son pays par un pays chrétien, usant pourtant de son influence pour faire cesser les violences contre nos coreligionnaires, à Damas en 1860, et dûment remercié par la France et le Vatican pour cela, afin de rappeler que rien n’est simple dans l’Orient compliqué.
Néanmoins, sans étaler les sentiments que cette attitude soulève spontanément, on peut s’interroger. Naïveté ? prudence ? indifférence ? cynisme ? gêne ? lâcheté ? Qui sommes-nous pour juger mais, en tout cas, il ne vient pas spontanément à l’esprit qu’aient jailli, des beaux quartiers de Paris d’où ils auraient dû naître, les paroles de feu, les appels prophétiques et solennels à la convergence de tous les hommes de bonne volonté pour réclamer la paix, « ici et maintenant ». Et ceci, alors que l’on s’est complu à dénoncer un soi-disant silence coupable de Pie XII pendant la guerre.
La parole que nous attendions s’est-elle éteinte à force de demi-ton, de motions mi-chèvre mi-chou et de survalorisation du désir de collaboration et de bonne entente entre les autorités religieuses de notre pays et les pouvoirs civils ? Est-elle devenue inaudible à force de peur de déplaire ou tétanisée par les vagues d’accusation venant frapper, jour après jour, l’institution ? Si prompte à s’élever pour dénoncer les choix politiques de certains catholiques, à enfourcher les lieux communs du monde médiatiques, ces autorités sont aujourd’hui muettes. Constat accablant.
Un démenti, vite !
Décision du Conseil constitutionnel sur l’inéligibilité : était-il opportun de ne pas s’opposer à la nomination de Richard Ferrand ?
La décision rendue vendredi 28 mars par le Conseil constitutionnel sur l’inéligibilité immédiate sera sans conséquence sur le cas de Marine Le Pen, menacée d’une peine d’inéligibilité immédiate en raison de l’affaire des assistants parlementaires du Front national, dont la décision sera rendue lundi 31 mars.
Les Sages s’étaient penchés sur le sujet de l’inéligibilité immédiate, à l’occasion d’une question prioritaire de constitutionnalité (QPC) sans aucun lien avec le dossier du RN. Ce dernier, qui ne s’est pas opposé à la nomination de Richard Ferrand à la tête du Conseil, espérait qu’il envoie un message aux magistrats, en se prononçant plus largement sur le principe de l’inéligibilité immédiate – par exemple pour dire que la liberté de l’électeur de choisir sa candidate à la présidentielle devait primer sur une décision de justice non définitive.
Peine perdue : le Conseil constitutionnel s’est contenté de faire un rappel classique :
“Il revient au juge, dans sa décision, d’apprécier le caractère proportionné de l’atteinte que cette mesure est susceptible de porter à l’exercice d’un mandat en cours et à la préservation de la liberté de l’électeur”.
Le “caractère proportionné” permet de laisser la décision à l’arbitraire du juge.
Cette décision concerne un élu local de Mayotte, déchu de son mandat après avoir été condamné à une peine d’inéligibilité avec exécution provisoire. Cette règle, selon ses avocats, est contraire à la Constitution car elle porte atteinte à la séparation des pouvoirs et à la “préservation de la liberté de l’électeur”.
Le RN s’est humilié à ne pas s’opposer à un macroniste. La dédiabolisation, c’est une soumission aux règles de l’adversaire.
Tentative d’entrisme au PS parisien ?
Dans la bataille pour l’investiture socialiste pour succéder à Anne Hidalgo à la mairie de Paris, sur les 3000 militants, 500 sont contestés. Des centaines de militants ayant adhéré récemment ont semé le doute chez les partisans de Rémi Féraud, qui soupçonne des militants LFI d’entrisme au profit de son adversaire Emmanuel Grégoire. C’est ce que l’on découvre dans La Lettre :
Vague de contestations en Turquie
Actuellement en Turquie, des manifestations massives ont lieu depuis l’arrestation, le 19 mars, du maire d’Istanbul Ekrem Imamoglu. Dans Conflits, Samim Akgönül, de l’Université de Strasbourg, écrit :
Arrêté le 19 mars, avec plusieurs dizaines de ses collaborateurs, d’élus et de membres du Parti républicain du peuple (CHP, kémaliste), pour des accusations de « corruption », de « terrorisme » et d’« aide au Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) », le maire d’Istanbul Ekrem Imamoglu, 53 ans, élu en 2019 et réélu en 2024, a été démis de ses mandats et incarcéré le 23 mars.
Le pouvoir a également entrepris de remettre en cause ses acquis académiques, car, selon la Constitution, le président de la République doit être diplômé d’une université. Or, le diplôme universitaire d’Imamoglu, obtenu il y a 32 ans à l’Université d’Istanbul, vient d’être annulé sous la pression du pouvoir. Ironiquement, Recep Tayyip Erdogan est lui-même soupçonné de ne pas avoir réellement obtenu le diplôme universitaire dont il se prévaut, et ne peut présenter aucune preuve de fréquentation universitaire (photos, témoignages, etc.), même si l’université dont il prétend être diplômé assure qu’il y était bien étudiant.
Cette brutale mise à l’écart d’un personnage politique incontournable en Turquie, séduisant tant l’électorat séculier que les milieux conservateurs, et qui était pressenti pour être le candidat de l’opposition face à Erdogan à la présidentielle de 2028, a immédiatement suscité une vaste réaction. Depuis une semaine, le pays est balayé par une vague d’immenses manifestations réunissant des centaines de milliers de personnes exprimant leur solidarité avec l’édile emprisonné. […]
En Turquie, le recours aux « témoins secrets » a été légalisé par la loi n° 5726 sur la protection des témoins, adoptée le 27 décembre 2007 et publiée au Journal officiel le 5 janvier 2008, à une époque où le mouvement güleniste dominait l’appareil judiciaire en accord avec l’AKP au pouvoir. Ce système de Gizli tanık empêche l’interrogatoire contradictoire des témoins et facilite le placement en détention provisoire, puis la condamnation, de tout suspect dans les affaires politiques : il suffit qu’un témoin secret dépose contre eux. […]
Parmi les griefs retenus contre Imamoglu figure l’existence d’un accord électoral, baptisé « Pacte urbain », conclu avec le [parti pro-kurde] HDP avant les élections municipales de 2024. Paradoxalement, cette accusation survient alors même que le pouvoir mène en coulisses des négociations avec Abdullah Öcalan, leader historique du PKK, dans l’optique d’un désarmement du mouvement kurde. […]
Le « mouvement de Gezi » fait référence à une vague de contestation qui a éclaté en Turquie en mai 2013 à la suite d’un projet de réaménagement urbain menaçant ce parc, l’un des rares espaces verts du centre d’Istanbul. […] Les protestations actuelles rappellent ce mouvement par certains aspects, mais cette fois, la motivation est strictement politique. L’objectif est de dénoncer par-dessus tout, la manipulation des règles démocratiques par le pouvoir. […]
Si les Kurdes, de manière organisée, se joignent aux protestations en faveur d’Ekrem Imamoglu, le nouveau mouvement a une chance d’aboutir. En revanche, si, comme lors de Gezi, les organisations politiques kurdes, au premier rang desquelles le DEM et le PKK, se montrent réticentes afin de ne pas entraver le processus de paix en cours avec Ankara, alors les jeunes désorganisés se retrouveront, une fois encore, démunis face aux gaz lacrymogènes. […]
Après les élections législatives de juin 2015 en Turquie, l’AKP avait perdu sa majorité absolue, mais des violences provoquées à la fois par le PKK et les forces militaires, notamment liées à la question kurde, avaient perturbé le processus politique. Cette situation avait créé un climat d’insécurité et d’instabilité, ce qui avait conduit à des élections anticipées en novembre 2015 ; celles-ci allaient permettre à l’AKP de regagner une majorité absolue, renforçant ainsi la position de Recep Tayyip Erdogan.
Aujourd’hui, cette tactique peut être appliquée de nouveau pour écarter un opposant potentiel avant les prochaines échéances électorales. Un élément nouveau s’ajoute à ce tableau complexe : la solidarité avec Imamoglu affichée par de nombreux maires occidentaux, qui dénoncent publiquement l’atteinte aux principes démocratiques et au respect de l’État de droit en Turquie. […]
Pourquoi l’État impose-t-il à tous les catholiques de contracter d’abord un mariage avant leur mariage ?
Dans La Nef, Édouard Castellan revient sur l’obligation de procéder au mariage civil, avant le mariage religieux, obligation qui date de 1802. Extrait :
[…] L’objectif de l’État concernant le couplage des mariages civils et religieux est double : éviter les mariages blancs, forcés, ou la polygamie avec l’entretien préalable au mariage, et empêcher le développement de régimes maritaux privés qui puissent être déconnectés du cadre du mariage civil, ce qui ouvrirait la porte à des situations très inégales de l’homme et de la femme vis-à-vis de la séparation. Que des personnes mariées religieusement ne croient pas qu’elles soient mariées au regard de la loi civile est l’argument avancé pour justifier de l’obligation du mariage civil avant le religieux. Pourtant, l’atteinte de ces objectifs resterait identique dans le cas d’une dérogation permettant un mariage civil après le religieux, par exemple avec le Certificat de capacité à mariage déjà prévu dans le Code civil à l’article 171-2 pour les mariages à l’étranger.
De nombreuses personnalités qualifiées interrogent de manière plus large la légitimité pour l’État d’imposer le mariage civil préalablement au mariage religieux. Voici quelques extraits. Monseigneur Pascal Wintzer, actuel archevêque de Sens-Auxerre:
« La privatisation de l’union des deux être humains se développant, il semble que perde alors de son sens l’obligation que fait la République de contracter le mariage civil avant tout mariage religieux. […] Pourquoi alors ne pas laisser le libre choix aux couples de se marier, devant notaire ou à l’église, de se pacser, ou de contracter tel modèle d’union ou tel autre, sans imposer un quelconque acte civil précédant ou accompagnant le mariage religieux? ».
Christophe Eoche-Duval, Conseiller d’État:
« Si la liberté individuelle et l’égalité sont la justification avancée du droit, pour tous, de recourir au mariage civil, quel que soit le sexe de son conjoint, les mêmes droits constitutionnels ne devraient-ils pas conduire à ne plus contraindre préalablement de se marier civilement pour pouvoir exercer la liberté de se marier selon sa religion, composante de la liberté d’opinion religieuse ? […] Si la logique laïque est que le mariage confessionnel n’emporte aucun effet civil, quelle logique d’entorse au principe de neutralité pousse encore la République (exception faite des trois départements encore régis par le Concordat, […]) à subordonner la validité d’un rite confessionnel à l’accomplissement d’une cérémonie civile ? ».
Le fascicule Célébration d’un mariage religieux sans mariage civil préalable, du JurisClasseur, ouvrage faisant référence:
« La répression du ministre du culte qui aura célébré deux mariages religieux entre concubins civils, ce qui est sans conséquences pour l’application des lois patrimoniales, ne porte-t-elle pas une atteinte disproportionnée au principe constitutionnel de laïcité dont il résulte “que la République ne reconnaît aucun culte” et qui “impose […] que la République garantisse le libre exercice des cultes” ? […] Autant de questions qui pourraient être prochainement – et légitimement – posées à la faveur de la réactivation possible du contentieux […]. Une question prioritaire de constitutionnalité n’est évidemment pas à exclure (le texte n’a encore jamais fait l’objet d’un contrôle de constitutionnalité), de même qu’un contrôle in concreto de l’application de l’article 433-21 à tel ou tel justiciable et de sa conformité aux libertés garanties par les articles 8 et 9 de la Convention européenne de sauvegarde des droits de l’homme et des libertés fondamentales (droit à la vie familiale normale, liberté de conscience et de religion) ».
Gregor Puppinck, directeur du Centre européen pour le Droit et la justice (ECLJ):
« Si le Conseil constitutionnel ne consent pas à libérer le mariage religieux, c’est une tâche qui reviendra alors à la Cour européenne. Elle le fera sans hésiter ».
La Commission européenne répand la peur
La nouvelle stratégie de préparation de l’Union détaille la manière dont les États membres peuvent préparer leurs citoyens à la guerre, aux crises et aux catastrophes. La Commission européenne a préparé un nouveau plan en 30 étapes. En voici quelques unes :
- Les familles européennes devraient constituer un kit de survie de trois jours au cas où une crise frapperait leur pays.
- Les gouvernements sont invités à placer leurs services nationaux, tels que les soins de santé, l’approvisionnement en eau et les télécommunications, à l’abri des crises.
- proposition d’un « système européen d’alerte à la cybersécurité »
- introduction d’une « journée nationale de préparation » pour former la coopération entre les services publics, les entreprises et les États membres, l’UE et l’OTAN.
Bruxelles « évaluera la nécessité et la faisabilité d’une loi européenne sur la préparation ».
Mais est-ce bien dans les prérogatives de la Commission ?
Les médias encouragent le suicide du peuple français
A ce niveau de matraquage médiatique, difficile de croire que tout cela n’est pas coordonné par une idéologie, “No Kids”, idéologie individualiste et matérialiste :
Face à cela, Gabrielle Cluzel, mère de famille nombreuse, a publié ceci :
Les hommes aussi souffrent après l’avortement de leur bébé
Une étude récente, du Danemark, a révélé que les hommes qui ont perdu un enfant à la suite d’un avortement courent un risque nettement plus élevé de souffrir de troubles psychologiques.
Cette recherche, publiée le 1er mai 2024 dans la revue JAMA Network Open, révèle que les pères de bébés avortés pour la première fois sans antécédents de traitement psychiatrique ont montré un besoin accru de soins psychologiques. Beaucoup d’entre eux ont recours à un traitement psychiatrique et ont besoin de médicaments pour faire face à l’anxiété, à la dépression et à l’insomnie.
Les hommes qui éprouvent une douleur émotionnelle à la suite de la perte d’un enfant par avortement ont longtemps souffert en silence. Cependant, une nouvelle étude suggère que cela pourrait changer.
En utilisant le registre national danois des patients, les chercheurs ont analysé les grossesses enregistrées avec des résultats défavorables. Ils ont examiné les dossiers de 192 455 primipares ayant connu l’une des situations suivantes : avortement provoqué, fausse couche, naissance prématurée, naissance d’un bébé ayant un poids insuffisant pour l’âge gestationnel ou présentant des malformations congénitales mineures ou majeures.
Dans ce groupe, 8 221 pères directement touchés par l’avortement ont été identifiés afin de suivre de près leur impact. Du total, un tiers d’entre eux étaient plus susceptibles de recevoir un suivi médical, et 80 % susceptibles de devoir consulter en hôpital psychiatrique.90 % sont plus susceptibles de recevoir des antidépresseurs et 40 % sont enclins à avoir besoin d’anxiolytiques.
Un an après l’avortement, le risque encouru d’avoir besoin d’hypnotiques (somnifères) a augmenté de 74 %, et le risque de prendre des anxiolytiques de 79 %. De même, le besoin d’un suivi psychologique a été multiplié par près de quatre et demi.
Face à cette réalité, le réseau Men and Abortion Network (MAN) a créé un site web destiné exclusivement aux pères ayant perdu un enfant à la suite d’un avortement et à ceux qui souhaitent les aider.
Les chercheurs précisent que leurs résultats peuvent être sous-estimés, car de nombreux pères ont pu présenter des symptômes psychiatriques légers ou graves sans chercher à obtenir de l’aide, ou ont pu chercher des soins mais ne pas recevoir de traitement adéquat.
En conclusion, les futurs papas confrontés à un avortement provoqué avaient un risque accru d’entamer un traitement psychiatrique, avec ou sans médicaments. Les experts soulignent donc qu’il est essentiel de sensibiliser aux effets psychologiques de l’avortement sur les pères et de renforcer les systèmes de soutien.
J-31 de la canonisation de Carlo Acutis : Vivez ces 31 jours avec le futur saint
Le pape François canonisera le bienheureux Carlo Acutis le 27 avril 2025 à Rome, lors du Jubilé des adolescents.
Carlo Acutis, mort d’une leucémie foudroyante le 12 octobre 2006, a été béatifié à Assise le 12 octobre 2020. Dès l’âge de 7 ans, il se décide pour Jésus. Il traduit dans sa vie cette décision de son âme, en allant à la Messe chaque jour, prenant un temps d’adoration eucharistique et priant son chapalet. Confession régulière.
Cette vie chrétienne vécue dans une profonde amitié avec Jésus, lui donne des ailes. Il témoigne dans son école, du respect de la vie en disant non à l’avortement. Sur internet Carlo ouvre des sites, dont un sur les miracles eucharistiques à travers le monde. Avec ses amis, il aime passer du temps à prier et marcher sur les pas de Saint François. Carlo est attentif aux pauvres.
L’abbé Lelièvre publie un petit carnet de voyage spirituel pour suivre Jésus à partir des paroles chocs de Carlo Acutis. Ces perles sont impressionnantes de sagesse et pourraient être comparées aux apophtegmes des Pères du désert, ces préceptes que méditaient les moines du désert pour avancer dans la sainteté. Ces «paroles de vie» sont des paroles de sagesse destinées aux jeunes d’aujourd’hui pour les aider à choisir la voie de l’Évangile : « Tous naissent comme des originaux, mais beaucoup meurent comme des photocopies » , « Le bonheur est le regard tourné vers Dieu. La tristesse est le regard tourné vers soi » , « la sanctification n’est pas un processus d’addition, mais de soustraction : moins de moi pour laisser la place à Dieu » , « Qu’apporte à l’homme de remporter mille batailles si par la suite il est incapable de triompher de lui-même ».
Affaire dite des Assistants parlementaires
Alors que le parquet vient de réclamer de très lourdes condamnations pour Nicolas Sarkozy et son entourage, dans le cadre du procès sur le financement de la campagne de 2007, un autre procès va connaître son dénouement : celui des assistants parlementaires du RN, avec la possible non-éligibilité de Marine Le Pen réclamée également par le parquet. Dans un texte publié aujourd’hui, Bruno Gollnsich écrit :
Ce 31 mars doit intervenir le jugement de la 11e chambre du Tribunal de Paris devant laquelle ont comparu des députés, dont j’étais, pour avoir confié à leurs assistants des missions de travail politique.
Ces missions relevaient exclusivement du libre choix des parlementaires.
Aucun texte ne les interdisait.
Les débats ont montré qu’il n’y avait eu là aucun emploi fictif. Tous les assistants ont travaillé avec conscience et dévouement, de façon publique, non dissimulée, conforme à l’usage général du Parlement Européen.
Les poursuites intentées contre nous viennent d’adversaires haineux, au premier rang desquels l’ancien président socialiste allemand Schulz.
Elles sont un monument d’hypocrisie partisane.
Elles enfreignent le principe fondamental de la séparation des pouvoirs, rappelé pourtant dans cette affaire par les plus hautes autorités de droit constitutionnel de notre pays, que je cite dans le document ci-joint.
Cette « affaire » n’aurait donc jamais dû venir devant quelque tribunal que ce soit.
Je n’ai pas détourné un centime d’argent public de toute ma vie politique.
Le Parlement européen, au nom duquel prétendent parler nos ennemis, n’a subi aucun préjudice.
J’espère que le droit, la raison et l’équité triompheront dans ce dossier, mais je suis sans illusion : une fois la machinerie persécutoire judiciaire et médiatique lancée, il est difficile de l’arrêter.
Dans l’attente, et si vous souhaitez être complètement informés, je vous prie de trouver ci-joint la longue mais ferme déclaration que j’ai, pour ma part, faite devant le Tribunal.
Vous en souhaitant bonne réception , je vous prie d’agréer l’expression de toute ma considération.
Education familiale et paix sociale : Comment l’éducation parentale peut-elle prévenir les violences de notre société ?
Du Syndicat pour la famille :
+22 % d’homicides et + 78 % de tentatives d’homicides entre 2016 et 2023. Hausse de 28,3 % des violences sexuelles sur mineurs entre 2016 et 2019. 225 000 jeunes de 10 à 24 ans poursuivis au pénal en 2021, soit 2 % de cette classe d’âge. Plus d’un jeune de 18-24 ans en état de dépression en 2021 contre un peu plus d’un sur dix en 2017. Un tiers des personnes interpelées lors des émeutes urbaines de l’été 2023 est mineur. C’est dans le contexte de cette évolution sociale très préoccupante que Le Syndicat de la Famille a organisé aujourd’hui un colloque au Palais-Bourbon.
Objectif : placer au cœur du débat public les besoins des enfants et des adolescents, identifier ce qui fait défaut et ce dont les familles ont besoin pour assurer leur rôle éducatif.
« J’en appelle au sens des responsabilités des mères et pères de famille »
Ce cri du cœur d’Emmanuel Macron, le 30 juin 2023, au cœur des tensions soulevées par la mort de Nahel, résonne dans toutes les têtes. Il résume la mission éducatrice des parents et leur présence irremplaçable auprès de leurs enfants. Lorsqu’un jeune est appelé à la barre d’un tribunal, le juge a généralement pour réflexe de s’interroger sur le cadre familial. Concrètement, l’absence du père est synonyme de circonstance atténuante. Loin d’être une source de désespérance, cette réalité doit au contraire servir de boussole pour les acteurs de la vie sociale mais aussi pour construire les politiques publiques au service d’une société apaisée.
Une approche multidisciplinaire
Difficultés économiques, faillite de l’école, limites de notre système de santé, lenteurs de la justice, inquiétude géopolitique… si tout le monde s’accorde sur le fait que notre société ne va pas bien, les raisons sont multiples, avec un effet cocktail dévastateur pour notre jeunesse qui se traduit par une explosion des violences.
Médecin neuropsychiatre et psychanalyste, Boris Cyrulnik a exposé les besoins de l’enfant, en allant du premier foyer de l’enfant – l’utérus -, au second – le foyer parental –, puis au troisième – le récit culturel. Il a insisté en particulier sur le phénomène du burn-out maternel, qui marque l’enfant par l’épigénétique. Pour lui, sécuriser la mère est la première des urgences, dans un contexte social occidental de stress maternel inédit. Or la possibilité d’agir sur le milieu, c’est-à-dire de recréer un tissu social autour d’elle, en commençant par le père, peut changer la donne. Nous avons la liberté d’agir et donc une responsabilité à exercer au bénéfice de l’enfant.
Boris Cyrulnik a également développé la nécessité du toucher, du regard, du babil, des échanges verbaux avec la mère : de leur richesse dépendra le développement du cerveau et du langage, qui eux-mêmes préviendront le recours à la violence.
De l’enfance à l’adolescence, la contenance, l’affiliation et l’individuation sont les trois sphères nécessaires à l’épanouissement et à l’éducation de l’enfant, dans le bon ordre et avec un juste équilibre entre les trois : la première correspond à la cohérence éducative des parents et la justesse des attentes à son égard ; la deuxième est celle de l’affectif et de la tendresse ; et la troisième est la capacité progressive de l’adolescent à exercer sa liberté.
Experte en ressources humaines, en particulier dans la conciliation de la maternité avec la vie professionnelle, Marine de Poncins a invité les participants de ce colloque à réinvestir, réhumaniser et réenchanter le lien maternel. Fustigeant l’écoanxiété et les mouvement « no kids », elle a rappelé avec force les apports de la science et de la neurologie sur la puissance du lien maternel.
Depuis trop longtemps, les orientations politiques, d’une manière générale, se fixent de nombreux objectifs, tout à fait louables, mais qui oublient l’essentiel et prennent les sujets à l’envers. Le constat est partagé par l’économiste Jean-Didier Lecaillon. Pour cet universitaire reconnu, c’est bien l’humain qui doit être au cœur des politiques. Il appelle d’ailleurs de ses vœux la nomination d’un ministre « dédié aux solidarités transgénérationnelles et à l’investissement familial » directement rattaché au Premier ministre. La politique familiale est donc absolument cruciale. Pour permettre à la famille de redevenir la source de la prospérité, et aussi la source de l’éducation. C’est cette trajectoire qui inspire l’action de Caroline Carmentrand, adjointe au maire d’Asnières en charge de la famille. Elle a insisté sur l’importance d’adapter le congé parental aux besoins des parents et des enfants. Cette mesure, qui passe notamment par la libéralisation de ce congé et sa revalorisation, offre des bénéfices évidents pour tous, et pour la société dans son ensemble.
« Le rôle de l’Etat n’est pas d’aimer ! C’est le rôle de nos proches, à commencer par nos familles. Elles sont les mieux placées pour accompagner, protéger, soigner, mais aussi faire grandir et éduquer. Pour accompagner cet élan, l’Etat doit respecter la place de la famille, à commencer par celle des parents auprès de leurs enfants. Il doit même encourager et soutenir les parents, en facilitant leur mission éducative » résume Ludovine de La Rochère, Présidente du Syndicat de la Famille. « Pour que nos enfants grandissent bien, pour qu’ils deviennent des adultes respectueux les uns des autres et responsables, pour une société solidaire et pacifiée, il n’y a qu’une seule voie possible : entourer les familles et les démultiplier en soutenant la natalité. C’est ce qui permettra de recréer le tissu social dont tous les parents ont besoin pour tenir et pour assurer l’éducation de leurs enfants. C’est aussi ce qui conduira à construire ensemble une société apaisée » poursuit-elle.
I-Média – Quand Teddy Riner défend le voile : le sport français est-il perdu ?
Cette semaine dans “I-Média”, Jean-Yves Le Gallou et Floriane Jeannin reviennent sur le phénomène médiatique qui consiste à vanter et organiser la dénatalité en incitant à ne plus faire d’enfant, soit par la peur, par la pression économique ou encore l’écologisme.
Et puis, la question du voile dans le monde du sport continue à faire des remous médiatiques grâce non pas aux hommes ou femmes politiques mais bien grâce aux sportifs qui sont entrés à leur tour sur ce ring idéologique à l’instar de Teddy Riner, champion de judo, Tibo InShape, influenceur sportif ou encore Mahyar Monshipour, ex-champion du monde de boxe. Fait intéressant, leur intervention dans les médias semblent avoir plus d’impact que celle des hommes politiques habituels !
Pour les Parisiens
On m’informe (un peu tard) de cet événement qui a lieu ce soir :
Les Zones à Fortes Exclusions (ZFE) : une mesure anti-familiale
Dans Valeurs Actuelles, Guillaume Bernard dénonce les ZFE (zones à faibles émissions), susceptibles de s’appliquer aux villes de 150 000 habitants et plus, ainsi qu’au réseau routier les entourant. Il y a déjà vingt-cinq ZFE actives ; une dizaine d’autres est prévue :
[…] Une ZFE interdit à la circulation automobile les millions de Français qui sont dans l’incapacité financière de remplacer leurs véhicules jugés trop anciens au profit de plus récents proclamés moins polluants, notamment ceux qui sont électriques ou hybrides. Depuis le 1er janvier 2025, ce sont environ 12 millions de véhicules (soit plus de 20 millions d’automobilistes) qui sont directement visés : il s’agit des automobiles diesel d’avant 2011 et essence d’avant 2006.
Les ZFE mettent en place une double ségrégation, sociale et spatiale, non pas fondée sur les actes délibérés des personnes mais sur leurs moyens financiers. Sous prétexte de préserver la santé les riches (en purifiant l’air), les pauvres sont chassés des grandes villes : ils ne peuvent plus, sauf dérogation exceptionnelle, s’y rendre ou les traverser. Et qu’importe les conséquences sur leurs vies familiales et professionnelles. […]
Au nom de l’écologie en général et de la santé des riches en particulier, il est possible de restreindre la liberté de circuler, de violer l’égalité (en droit) entre les citoyens et de réduire à néant la fraternité entre les ruraux et les citadins. Elle est belle, la République ! À moins qu’elle ne révèle, en fait, son vrai visage… Les métropoles bourgeoises se font citadelles (elles s’emmurent) et se prémunissent contre la “France périphérique”. […]
En commission spéciale chargée d’examiner le projet de loi de simplification de la vie économique, 71 députés ont voté pour un amendement prévoyant l’arrêt de ce dispositif. Leur suppression était défendue par les élus Rassemblement national alors que Les Républicains plaidaient plutôt pour un moratoire de cinq ans. Les Insoumis demandaient un assouplissement accompagné de dérogations. L’association 40 millions d’Automobilistes a manifesté sa satisfaction. Il faut maintenant que les députés, en séance publique, puis les sénateurs votent de la même manière.
“Tu vas mourir comme Jésus, on va te faire la croix”
Vendredi 21 mars, le premier adjoint au maire de Nice délégué à la Sécurité avait annoncé sur les réseaux sociaux la fermeture administrative pour un mois (et pour la troisième fois) du «MS Market», une épicerie de nuit. Anthony Borré évoquait alors «un commerce qui ennuie les riverains depuis des semaines et des semaines».
Par le biais d’une vidéo d’une quarantaine de secondes publiée sur Instagram, un habitant s’en prend à l’élu :
«Anthony Borré tu t’es cru où ? C’est mon alimentation fils de p***. C’est chez moi ici, la Madeleine c’est chez nous ici, c’est notre quartier. T’as compris frérot ?». «Ramène qui tu veux, on vous envoie tous un coup de pastèque. Wallah je te prends à coups de schlass». «Anthony Borré reste bien tranquille sinon on va t’attacher dans un coffre, on va te monter à la Costière. On va te faire la croix de Jésus, tu vas mourir comme Jésus !»
Nice : un élu menacé pour vouloir fermer une épicerie de nuit pic.twitter.com/kJ9jHPrUr0
— Fdesouche.com est une revue de presse (@F_Desouche) March 26, 2025
Inde: Ces lois contre les conversions et la persécution des chrétiens
De l’ECLJ :
Alors que Narendra Modi place l’Inde sous un régime autoritaire guidé par le nationalisme hindou, les chrétiens souffrent de plus en plus des lois anti-conversion et de violences directes. L’ECLJ a publié un rapport et a organisé une conférence au Conseil des droits de l’homme de l’ONU le 19 mars 2025 afin de dénoncer cette persécution.
En 2024, plus de 160 attaques violentes contre des chrétiens ont été recensées en Inde. Ces agressions vont du saccage d’églises et de réunions de prière à des violences physiques contre les fidèles. Entre janvier et septembre, près de 600 célébrations religieuses ont été perturbées par des extrémistes hindous. Sous l’influence croissante du nationalisme hindou et du parti au pouvoir, le Bharatiya Janata Party (BJP), les violences et les discriminations visant les minorités religieuses s’intensifient.
À cette violence directe s’ajoute un cadre juridique répressif : les lois anti-conversion, dont la première remonte à 1967. Adoptées dans 12 des 28 États de l’Union indienne, ces lois visent essentiellement les chrétiens et les musulmans, ainsi que les hindous souhaitant se convertir. Selon l’idéologie de l’Hindutva (forme radicale du nationalisme hindou), les chrétiens convertiraient de force des hindous ou les attireraient par des avantages matériels. Cette rhétorique nourrit directement les persécutions.
Face à cette situation préoccupante, le Centre européen pour le droit et la justice (ECLJ) a publié un rapport accablant intitulé « Lois anti-conversion et persécution des chrétiens en Inde ». Dans la continuité de ce travail, nous avons organisé une conférence en marge de la 58e session du Conseil des droits de l’homme des Nations unies, à Genève, le 19 mars 2025. Cet événement, co-parrainé par l’ONG Christian Solidarity International, a réuni nos collègues CeCe Heil et Shaheryar Gill ainsi que le journaliste indien Vishal Arora. Ensemble, ils ont analysé le contexte politique indien, marqué depuis 2014 par le gouvernement autoritaire de Narendra Modi, et ont exposé les mécanismes juridiques répressifs qui sous-tendent les lois anti-conversion.
La persécution touche également les chrétiens étrangers. Lors de la conférence, nous avons diffusé le témoignage du pasteur américain Bryan Nerren, emprisonné arbitrairement durant sept mois entre 2019 et 2020. L’ECLJ s’était mobilisé en sa faveur.
L’instrumentalisation des lois anti-conversion
Bien que la Constitution indienne garantisse la liberté religieuse, celle-ci est conditionnée au respect de l’ordre public, de la morale, de la santé publique et des autres droits fondamentaux. C’est sur cette base que les lois anti-conversion ont été introduites, prétendant protéger « la liberté religieuse des autres ». Ces lois visent également le prétendu phénomène de « Love Jihad », théorie conspirationniste selon laquelle des musulmans séduiraient des femmes hindoues pour les convertir par le mariage.
Un arsenal liberticide aux effets disproportionnés
Le dispositif législatif repose sur des mesures particulièrement restrictives :
- Obligation d’obtenir une autorisation préalable auprès des autorités avant toute conversion ;
- Enquêtes systématiques et intrusives ;
- Définitions floues des notions de « force » et de « séduction », laissant place à des abus ;
- Sanctions disproportionnées allant jusqu’à 10 ans de prison ;
- Renversement de la charge de la preuve, imposant à l’accusé de démontrer que la conversion n’a pas été forcée.
Les condamnations restent rares : à ce jour, on recense moins de cinq cas connus. Mais ce cadre répressif met une cible dans le dos des chrétiens et légitimise et leur ostracisation sociale. Plus de 60 % des plaintes sont déposées par des tiers, non par les personnes prétendument concernées. La Cour suprême indienne n’a toujours pas statué de manière approfondie sur la constitutionnalité de ces lois, laissant perdurer une discrimination légalement encadrée.
Le silence complice de la communauté internationale
Malgré l’ampleur de la persécution, la communauté internationale reste largement silencieuse. L’Inde, souvent qualifiée de « plus grande démocratie du monde », bénéficie de la complaisance de ses partenaires occidentaux, en raison de son poids économique et de son rôle stratégique. Lors de l’Examen Périodique Universel (EPU) de l’Inde en 2022, plusieurs États ont recommandé l’abrogation des lois anti-conversion. Ces recommandations ont été ignorées. Par ailleurs, aucun Rapporteur spécial de l’ONU sur la liberté de religion ne s’est rendu en Inde depuis 2008, bien que le pays ait officiellement ouvert ses portes aux procédures spéciales depuis 2011.
L’ECLJ appelle l’Union européenne, l’ONU et les gouvernements occidentaux à inscrire la question de la liberté religieuse en Inde à l’agenda diplomatique. Il est impératif d’exiger la fin de la persécution des chrétiens et le respect des droits fondamentaux pour tous les citoyens indiens.
Cet événement a été l’occasion de présenter un nouveau rapport de l’ECLJ sur l’Inde, disponible ici.
Pâques est annulé, afin de respecter « la diversité des croyances religieuses »
Une école anglaise a annoncé supprimer les événements liés aux fêtes de Pâques, afin de respecter « la diversité des croyances religieuses ».
La directrice de l’établissement a en revanche prévu de célébrer le Semaine des réfugiés en juin.
Les parents d’élèves de l’école primaire Norwood d’Eastleigh, dans le comté anglais du Hampshire, ont reçu une lettre les informant que le défilé de Pâques, ainsi que la rituelle confection de bonnets, n’auront pas lieu cette année. Cet établissement entend en effet abandonner toutes les manifestations traditionnellement organisées à l’occasion de cette fête chrétienne.
« En n’organisant pas de célébrations religieuses spécifiques, nous entendons créer une atmosphère plus inclusive qui honore et respecte les croyances de tous nos enfants et de leurs familles ».
« Nous comprenons que ce changement puisse être décevant pour certains, en particulier pour ceux qui ont chéri ces traditions au fil des ans. Nous explorons des moyens alternatifs de célébrer la saison dans les années à venir, qui incluront tous les enfants et refléteront la riche diversité culturelle de notre communauté. Nous apprécions votre compréhension et votre soutien pendant cette transition ».
L’électorat catholique intéresse le RN
Si l’on en croit cet article de L’Express, visiblement inquiet que l’épiscopat entretienne des relations avec des élus RN. Les évêques ont toujours entretenu des relations avec les élus et, depuis 2022, ils sont nombreux les députés qui sont membre du RN. La CEF indique :
“Nos relations institutionnelles avec le Rassemblement national, comme celles que nous pouvons entretenir avec l’ensemble des partis politiques français représentés au Parlement, s’inscrivent dans le cadre d’un dialogue républicain et respectueux, sans distinction particulière, et concernent des sujets sur lesquels l’Eglise est engagée et sur lesquels les parlementaires sont conduits à travailler dans le cadre de leurs travaux législatifs”.
Mgr Vincent Dollmann, archevêque de Cambrai, souligne :
“Dans la mesure où nous avons besoin de liens avec les politiques, il paraît difficile de ne pas discuter avec des représentants du RN”. “Ce n’est pas une façon de les dédiaboliser, mais de repartir du concret en échangeant avec eux. Et si cela permet à des élus du RN d’appréhender certaines questions que l’Eglise porte à coeur en ayant un contact de terrain, tant mieux.”
L’Express indique surtout que les catholiques demeurent influents au sein du RN, ce que souligne un conseiller :
“Marine est évidemment préoccupée par son image auprès des catholiques, confirme un conseiller. Parce qu’elle sait qu’entre 42 % et la majorité, il y a 11 points qui doivent bien venir de quelque part.”
Un député RN :
“J’ai voté contre l’inscription de l’IVG pour des raisons politiques. Car je refuse de donner une bonne raison aux cathos bourgeois de ne pas voter Marine Le Pen, et je pense que cela peut nous faire gagner 600 000 à 700 000 voix à la prochaine présidentielle.”
En 2022, la candidate RN obtient 21 % des voix des pratiquants réguliers, contre 25 % pour Emmanuel Macron. Et aux élections européennes de 2024, 42 % des catholiques ont voté RN.
Un proche de Marine Le Pen se réjouit :
“Les curés des années 1968 et les cathos de gauche ont quasiment disparu. Les évêques d’aujourd’hui ont pris conscience que la prise de position politique n’était pas une bonne chose.”
L’Autriche suspend le regroupement familial
Donc c’est possible, même dans l’Union européenne.
Le nouveau gouvernement autrichien a annoncé mercredi 26 mars son intention de mettre fin au regroupement familial des réfugiés, pour «protéger» le pays face à l’afflux de ces dernières années, une première dans l’UE. Un décret va être publié et «d’ici mai, dans quelques semaines à peine, cet arrêt deviendra réalité», a déclaré le ministre de l’Intégration Claudia Plakolm.
«La probabilité d’une intégration réussie diminue à chaque nouvelle arrivée».
De nombreux réfugiés ont du mal à apprendre l’allemand, à trouver un travail et une place dans les écoles.
Cette mesure, en vigueur pour six mois dans un premier temps, pourra être prolongée jusqu’en mai 2027.
En 2023, les réfugiés étaient près de 9300 et l’an dernier 7800 dans un pays de 9,2 millions d’habitants. L’écrasante majorité vient de Syrie.
Les nouveaux inquisiteurs
« Vous voulez me faire dire quoi, que j’ai apprécié Gérard Depardieu à une époque. C’était il y a combien d’années. Que voulez vous savoir ? Vous n’êtes pas là pour me faire la morale. Vous faites la morale à tout le monde, ça commence à bien faire ! »
C’est par ces mots que Dominique Besnehard a réagi aux accusations qui lui ont été adressées lors de la commission d’enquête sur les violences sexuelles dans le milieu du cinéma présidée par Sandrine Rousseau. La présidente de la commission a d’abord mis le feu aux poudres en reprochant au célèbre producteur d’avoir signer en 2023 une tribune de soutien à Gérard Depardieu. Ce dernier est accusé de gestes déplacés sur plusieurs actrices du cinéma français. La tension est encore montée d’un cran lorsque Sandrine Rousseau lui a reproché d’avoir dénigré le courage de certaines plaignantes :
« Par vos paroles, nous minimisez le courage des femmes. Pire, vous protégez tout le petit monde du cinéma de la parole d’actrices courageuses telle Charlotte Arnould qui a osé porter plainte contre Gérard Depardieu. »
Étrange justice qui reproche à Dominique Besnehard, non pas des faits répréhensibles, mais seulement un état d’esprit et quelques commentaires un peu crus dans la presse.
Malheureusement Sandrine Rousseau n’en est pas à son premier coup d’essai. Tout récemment, elle a rejeté les conclusions d’une enquête acquittant Julien Bayou ! En Mars 2024, l’ex compagne de Julien Bayou avait accusé ce dernier de violences psychologiques. Militante au sein d’Amnesty international, elle lui reprochait d’avoir profité de son état psychologique pour lui faire signer plusieurs documents en lien avec leur procédure de séparation. Le mois dernier, ces accusations ont été classées sans suite pour absence d’infraction par le parquet de Paris. Dans son acharnement militant, Sandrine Rousseau s’entête malgré tout à considérer le Secrétaire national du parti Europe Écologie coupable et a promis de ne pas lâcher l’affaire.
En Août 2022, c’est déjà elle qui avait réclamé des sanctions contre Aurélien Pradié pour homophobie manifeste ! Lors d’une séance de l’Assemblée nationale Sandrine Rousseau plaidait pour changer le nom de la variole du singe : une maladie touchant principalement des homosexuels. D’après elle, les hommes atteints de ce virus avaient honte d’être ainsi associés à des singes. Alors que la prestigieuse assemblée débattait d’un sujet aussi essentiel, Aurélien Pradié avait fait un commentaire à l’humour douteux. Aussitôt, notre inquisitrice de service exigea des excuses publiques de la part du secrétaire général des Républicains en déclarant : « tout acte d’homophobie relève de la loi, c’est un délit. ».
Je comprends parfaitement que l’on puisse craindre ce genre d’humour gaillard, mais de là à faire un scandale en confondant malhonnêtement une grivoiserie et un acte homophobe, il y a un réel problème. Seul avant elle, George Orwell avait osé imaginer un tel contrôle des gens dans « 1984 » son célèbre roman d’anticipation :
« Winston fixa sur ses traits l’expression tranquille qu’il était prudent de montrer quand on était en face du télécran. Il se savait coupable du seul vrai crime : le crime de la pensée. La police de la pensée finirait par l’avoir. Ils viendraient l’arrêter et il disparaîtrait. »
Apparemment, Sandrine Rousseau rêve d’un tel monde, un monde dans lequel elle pourrait tout contrôler, les gestes, les paroles, mais aussi les pensées !
A propos de contrôle des gestes, Elon Musk en a fait les frais il n’y a pas très longtemps. Juste après l’investiture de Donald Trump, en pleine période d’euphorie, il avait eu le malheur de faire un mouvement ressemblant vaguement à un salut Nazi lors d’un meeting. Aussitôt, toute la presse de propagande avait publié les images du scandale avec un zèle remarquable. Ce simple geste faisait d’Elon Musk un monstre abominable révélant sa véritable nature à ceux qui en doutaient encore. Sans en avoir l’air, tous ces gardiens du « Politiquement correcte » créent autour de nous un monde de suspicion digne de l’Inquisition. Dans un tel monde, chacun doit être prêt à justifier une parole, un geste sous peine d’être mis au ban de la société. Même une opinion différente de la « Pensée unique » de nos dirigeants mondialistes peut être source de problème !
A ce sujet, les Presses universitaires de France viennent de suspendre la publication d’un livre intitulé : « Face à l’obscurantisme “Woke” ». Sous la pression de Patrick Boucheron, professeur au Collège de France, la célèbre maison d’édition a préféré tout annuler de peur de créer des tensions idéologiques à cause d’un titre trop polémique ! Pourtant l’ouvrage a été réalisé par un collectif d’universitaires reconnus et ne cherchait qu’à exposer différentes opinions sur le “Wokisme”. Mais grâce au forcing d’un intellectuel soutenu par la presse de propagande, un ouvrage reconnu comme scientifique vient d’être interdit en France. Mais le plus étonnant dans l’affaire, c’est le titre de l’ouvrage en question : « Face à l’obscurantisme “Woke” » !
Cet article est une tribune libre, non rédigée par la rédaction du Salon beige. Si vous souhaitez, vous aussi, publier une tribune libre, vous pouvez le faire en cliquant sur « Proposer un article » en haut de la page.
50 ans de la loi Veil : 50 raisons d’aimer encore plus la Vie
Voici le communiqué de la Marche pour la Vie Lyon, qui se tiendra le dimanche 6 avril 2025 à 15h, place Louis Pradel :
Des panneaux 50 km/h détournés pour célébrer la Vie !
Depuis quelques jours, les rues de Lyon surprennent les passants : des panneaux “50 km/ h” ont été subtilement détournés pour afficher les “50 raisons d’aimer la vie » disponible sur notre site 50raisonsdaimerlavie.fr.
Une initiative citoyenne, spontanée et indépendante, qui invite chacun à ralentir pour mieux savourer la beauté de chaque instant.
Cette action créative, bien que non liée à la Marche pour la Vie Lyon, traduit un véritable élan populaire pour célébrer la Vie sous toutes ses formes. Elle fait écho à la Marche pour la Vie qui se tiendra le dimanche 6 avril 2025 à la Place Louis Pradel à Lyon. Dimanche 6 avril 2025. 15h. Place Louis Pradel. Lyon.
50 ans après la loi Veil, nous voulons rappeler au monde que chaque vie compte, que chaque cœur qui bat est une promesse d’avenir. Cette année encore la Marche pour la Vie Lyon marchera dans les rues de Lyon pour affirmer notre attachement indéfectible à la beauté et à la dignité de chaque vie humaine, de sa conception à son terme naturel.
Rejoignez le mouvement ! Pour faire de cette journée un succès retentissant, nous avons besoin de toutes les bonnes volontés.
Chacun peut contribuer :
- En faisant un don : https://www.credofunding.fr/fr/associations/marche-pour-la-vie
- En devenant bénévole : https://forms.gle/N7CNG6zAroGVDGVp9
- En partageant sur les réseaux sociaux : https://www.tiktok.com/@mplv_lyon & https://www.instagram.com/marchepourlavie.lyon/
Ensemble, nous pouvons donner un écho plus fort à notre message.
Informations pratiques :
- Quand ? Dimanche 6 avril 2025 à 15h
- Où ? Place Louis Pradel
Pour plus d’informations, visitez 50raisonsdaimerlavie.fr ou contactez-nous directement par mail : [email protected]
Rejoignez-nous, marchez avec nous, aimez la Vie avec nous.
vs
Difficile d’être un gauchiste
Directrice du théâtre de la Gaîté-Lyrique , « lieu culturel » de la ville de Paris, Juliette Donadieu avait proclamé que son théâtre entendait répondre « à l’urgence culturelle, sociale, démocratique » et même « climatique». Ce lieu – refait (avec l’argent des contribuables) au terme d’un long chantier –, elle voulait le « mettre en partage et l’ouvrir», pour l’offrir « à destination de personnes en situation de précarité », en faire
« une première pour que ces personnes (venues des banlieues) se sentent bienvenues et légitimes au cœur de ces murs »…
Le 10 décembre, des militants de Seine-Saint-Denis lui envoient 100, 200, puis 450 immigrés, qui se prétendent mineurs, non accompagnés. « Leur revendication est légitime», dit Juliette Donadieu, avant que son théâtre (qui n’est pas le sien) ne soit entièrement occupé.
Mais la cohabitation devient intenable et Juliette ne rigole plus. Le gauchisme immigrationniste, ça va bien derrière la télé ou dans les manifs… Elle fait signer des pétitions et appelle « les pouvoirs publics à sauver la Gaîté-Lyrique, en trouvant une solution urgente de relogement »… Le 21 février, la Gaîté-Lyrique compte 446 occupants.
Elle dénonce la « promiscuité intenable », les « violences», les « alertes incendie », au point de faire appel aux pompiers et à ces fachos de la police nationale. Le mardi 18 mars, le préfet de police fait évacuer les lieux.
Un Français arrêté en Espagne pour le meurtre d’un prêtre américain
Un Français soupçonné d’avoir tué un prêtre jésuite américain de 80 ans, retrouvé mort étranglé en janvier alors qu’il se trouvait en vacances dans le sud de l’Espagne, a été arrêté et placé en détention provisoire.
Cet homme “de 40 ans et de nationalité française” est déjà connu pour des faits de vol. Son interpellation a eu lieu près de deux mois après l’arrestation d’un premier suspect, âgé de 27 ans et originaire d’Afrique du Nord, considéré par les enquêteurs comme son complice.
Le prêtre avait été retrouvé mort le 21 janvier dans un appartement touristique de Malaga. Le prêtre “a été attaqué par surprise” alors qu’il arrivait dans son appartement. Les enquêteurs ont réussi à identifier le meurtrier et son complice grâce aux caméras de surveillance. Originaire de Boston, le prêtre était venu à Malaga pour participer à une croisière, où il devait faire office d’aumônier.
Le grand remplacement n’existe pas mais la croissance démographique “est essentiellement portée par l’immigration”
Selon une étude de l’Ined, la France comptera 70 millions d’habitants d’ici 2040 malgré un recul historique de la natalité. Cette croissance est essentiellement portée par l’immigration, alors que le vieillissement de la population s’accélère :
- Le nombre de naissances recule depuis trente et un mois consécutifs, et atteint son plus bas niveau depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale.
- La croissance démographique dépend désormais du solde migratoire, avec plus de 150.000 personnes en 2024.
- Un vieillissement massif est attendu : le nombre de Français âgés de 75 à 84 ans augmentera de 50 % d’ici à 2030, ce qui va nécessiter des centaines de milliers de recrutements supplémentaires dans le domaine des services à la personne. Ou la légalisation de l’euthanasie, c’est selon…
Au 1er janvier 2025, la France comptait 68,6 millions d’habitants, en hausse de 0,25 % sur un an.
Le solde naturel, qui mesure la différence entre le nombre de naissances et de décès, est désormais très faible, passant de 140.000 personnes en 2019 à seulement 17.000 en 2024.
La hausse du nombre de décès, liée à l’arrivée des générations nombreuses du baby-boom dans les âges avancés, est attendue et bien supérieure aux chiffres des décès durant la fameuse pandémie…
Le taux de fécondité s’élève de 1,62 enfant par femme en 2024, très loin des seuils de renouvellement des générations (2,1 enfants par femme). Si la fécondité se maintient au niveau actuel, dès 2027, le nombre de décès dépassera celui des naissances.
La stabilité démographique du pays repose aujourd’hui essentiellement sur le solde migratoire, c’est-à-dire la différence entre les arrivées et les départs sur le territoire français. En 2024, ce solde s’élevait à +152.000 personnes.
Nefarious « Un bon film et une excellente catéchèse sur l’existence du diable »
Le jour de son exécution, un tueur en série condamné à la chaise électrique subit une dernière évaluation psychiatrique au cours de laquelle il révèle être possédé par un démon. Il affirme qu’avant la fin de la journée, le psychiatre aura lui-même commis trois meurtres. Tel est le pitch de ce film américain Nefarious, qui sort sur certains de nos écrans en cette fin de semaine, et très rapidement ensuite en VOD.
Outre le fait qu’il est un film de qualité à la réalisation soignée, loin des clichés sensationnalistes auxquels nous a habitué Hollywood à propos des exorcismes, ce film est un thriller psychologique qui se révèle être une excellente catéchèse sur l’existence des démons et de leur action néfaste à travers le monde.
Thomas Cauchebrais sur RCF Anjou, interroge le Père Jean-Baptiste Edart, prêtre de la communauté de l’Emmanuel, doyen de la faculté de Théologie de l’Université catholique de l’Ouest à Angers, spécialisé dans la démonologie et l’angéologie. Ce dernier a contribué à la réalisation du livret pédagogique qui accompagne ce film, distribué en France par la société Saje.
L’exposition Trésors sauvés de Gaza, 5000 ans d’histoire
Communiqué de l’Oeuvre d’Orient :
L’Œuvre d’Orient est heureuse d’annoncer sa collaboration avec l’Institut du monde arabe dans le cadre de l’exposition Trésors sauvés de Gaza – 5000 ans d’histoire, qui se tiendra du 3 avril au 2 novembre 2025 à l’Institut du monde arabe.
Cette collaboration souligne l’engagement de l’association dans la préservation du patrimoine oriental, notamment dans les territoires en crise.
Gaza, un riche patrimoine en péril
L’exposition, en collaboration également avec le Musée d’art et d’histoire de Genève, l’Autorité nationale palestinienne et avec le soutien de la Fondation Aliph, rassemble 130 chefs-d’oeuvre archéologiques témoignant de la richesse et de la fragilité du patrimoine de Gaza. Parmi ces trésors, une spectaculaire mosaïque byzantine d’Abu Baraqeh illustre l’importance de Gaza comme carrefour stratégique depuis l’Antiquité.
L’exposition dévoile également des pièces rares issues des fouilles franco-palestiniennes débutées en 1995, ainsi que des artefacts provenant de la collection privée de Jawdat Khoudary présentée pour la première fois en France. Un espace spécifique sera dédié aux enjeux de la préservation du patrimoine en temps de guerre, avec un état des lieux du patrimoine de Gaza aujourd’hui, des études récentes, un recensement des découvertes archéologiques et des photographies inédites de la ville au début du XXe siècle.
Grâce au soutien des partenaires, cette exposition met en perspective l’histoire millénaire de Gaza tout en sensibilisant à la nécessaire protection de son patrimoine. À travers cette initiative, l’Œuvre d’Orient réaffirme son engagement à préserver les racines culturelles et spirituelles des peuples d’Orient, face aux défis contemporains.
L’Œuvre d’Orient est une association française loi 1901, reconnue d’intérêt général, qui oeuvre depuis 170 ans pour soutenir les chrétiens d’Orient au Proche et au Moyen-Orient, au service de toute la population (éducation, santé, culture). Avant les événements, environ 1000 chrétiens vivaient à Gaza. L’Œuvre d’Orient soutenait régulièrement plusieurs projets, et les quatre écoles chrétiennes scolarisant plus de 2000 élèves dont plus de 98% étaient musulmans.
Ces écoles favorisaient un vivre-ensemble précieux. Depuis octobre 2022, L’Œuvre d’Orient apporte un soutien
Contre-enquête de Riaumont pour répondre aux amalgames
Alors qu’une commission parlementaire se penche sur les faits terribles de violences sexuelles au Collège ND de Bétharram (plus de 150 plaintes en quelques mois), certains médias cherchent à y associer par amalgame Riaumont, qui fait l’objet, après 12 ans d’enquêtes et près de 300 auditions, d’un réquisitoire, toujours en cours, pour “violences légères sans ITT”… (à ne pas confondre avec le procès en cours du père Alain, au sujet duquel la communauté attend le verdict du 6 mai).
Ces histoires avec des adolescents en difficultés, étalées sur plus d’un demi-siècle, sont loin d’être une omerta : en mars 2025 on a pu recenser déjà 250 articles contre l’œuvre éducative de Riaumont !
Et face au lynchage médiatique d’un documentaire d’ARTE qui a refusé tout droit de réponse, l’association Notre-Dame de Riaumont a dû porter plainte pour diffamation avec constitution de partie civile.
Une vidéo de contre-enquête (bit.ly/filmriaumont) permet enfin d’entendre le point de vue des religieux mis en examen depuis 2019, dont quasiment aucun media n’a respecté la présomption d’innocence :
“L’Algérie est en guerre contre la France depuis 1962”
Interrogé dans le JDD, Bernard Lugan déclare :
[…] l’Algérie est en guerre contre la France et cela, depuis 1962. Il suffit d’écouter les paroles de son hymne national… Le ministre Retailleau n’a pas la tâche facile car il doit se battre en France même, et jusqu’au sein du gouvernement, contre les groupes de pression de cette gauche française gardienne vigilante du mensonge national algérien. Si nous voulons dépasser le simple descriptif de la situation actuelle, il nous faut revenir à l’histoire qui explique tout en Algérie. La cause immédiate de l’accélération de la guerre que nous mène l’Algérie est que, habituée à voir satisfaites toutes ses exigences mémorielles, elle n’a pas accepté la reconnaissance par Paris de la marocanité du Sahara occidental qui remonte pourtant au XIe siècle.
À ce sujet, vous prônez un retour du réel, en citant Mohammed Harbi « pour que l’histoire cesse enfin d’être l’enfer et le paradis des Algériens ». Il y a donc un espoir de réconciliation ?
Cette phrase de Mohammed Harbi est d’une grande profondeur. « Enfer » effectivement, car l’histoire montre que l’Algérie n’existait pas avant 1962, d’où ce complexe existentiel qui habite ses dirigeants et qui interdit chez eux toute analyse rationnelle. Mais, paradoxe, pour eux, cette histoire est en même temps « paradis », parce que, pour oublier qu’elle est un « enfer », ils ont fabriqué une artificielle épopée valorisante à laquelle ils sont condamnés à faire semblant de croire et sur laquelle repose la « légitimité » du régime. Comme cette histoire officielle présente la France comme étant à l’origine de tous les problèmes de l’Algérie, tant que la génération qui la dirige actuellement ne sera pas arrivée au terme de son horloge biologique, toute « réconciliation » sera impossible.
Vous dites sur l’affaire Boualem Sensal qu’« une simple attitude virile du président Macron suffirait ». Qu’entendez-vous par là ?
Revenons d’abord sur les raisons de la prise en otage de Boualam Sansal car nous sommes là au cœur de la fausse histoire algérienne fabriquée par le FLN depuis 1962. Avec l’Algérie, nous en revenons, en effet, toujours à l’histoire, et c’est pour cela que j’ai écrit ce livre. Sansal a, en effet, osé faire connaître au grand public une vérité connue des historiens sérieux, mais interdite de publicité, à savoir qu’avant la colonisation française, l’ouest de l’Algérie (Béchar, Tindouf, Tidikelt, Gourara, Saoura, Tabelbala etc.) faisait partie intégrante du Maroc et que ce fut la France qui, pour créer l’Algérie française les en détacha. Pour encore aggraver son cas, Boualem Sansal ajouta que, durant la guerre d’indépendance, hébergés et aidés diplomatiquement, financièrement et militairement par Rabat, les dirigeants algériens s’étaient engagés à ce que, une fois l’indépendance obtenue, soient restitués au Maroc des territoires qui lui avaient été arrachés par la colonisation.
Or, après 1962, non seulement Alger n’a pas respecté sa parole, mais, plus encore, a déclenché contre le Maroc la guerre des Sables de 1963… C’est donc pour avoir osé toucher au mythe fondateur d’une Algérie historiquement prétendument une et indivisible, crime très sévèrement puni par le Code pénal algérien, que Boualem Sansal a été emprisonné. Le « système » qui l’a pris en otage et qui dirige l’Algérie, ne peut, en effet, tolérer la moindre atteinte au dogme historique national, toute remise en cause représentant, en effet, une menace existentielle pour lui. […]